Le jeu de l’effroi et de l’extase : sexe et identité

Mis en avant

Le fait qu’il existe des personnes qui soient attirées par le même sexe est une chance pour notre humanité. C’est une chance pour notre identité, celle par laquelle nous nous définissons et par laquelle nous sommes reconnus. Et c’est une chance pour le sens que nous donnons à notre existence, individuelle et collective.

Le fait qu’il existe des personnes qui soient attirées par le même sexe confirme que nous ne sommes pas des êtres définis par le biologique. Que nous ne sommes pas des êtres déterminés par notre incarnation, par le corps, par le biologique, par le sexe, par ses fonctions notamment reproductives et procréatives auxquelles on l’assimile souvent. Que nous ne sommes pas assimilables dès la naissance à une orientation univoque vers le sexe opposé, que notre appartenance apparente et biologique à tel ou tel sexe serait supposée nous conférer. Pas plus qu’en fonction d’un quelconque devoir mécanique de conformité à des constantes comportementales et anthropologiques, à laquelle cette appartenance irrévocable serait supposée nous astreindre.

Et pourtant, nous ne pouvons totalement révoquer d’un trait le réel. Nous sommes fondamentalement des consciences asexuées, comme les anges, certes ; mais nous sommes aussi, par choix ou par nécessité, des consciences incarnées, équipées d’un corps qui ne saurait être conçu comme totalement asexué.

Dans la majorité des sociétés, en particulier dans les sociétés occidentales, les êtres sont identifiés dès la puberté, et souvent dès la petite enfance, selon une identité sexuée, et donc un genre affirmé. Ils sont identifiés par leurs parents d’abord comme garçons ou filles ; et le plus souvent élevés comme tels, avec la conscience d’appartenir à un genre, de devoir apprendre à se comporter plus ou moins fidèlement aux stéréotypes psychiques et culturels attachés à ce genre.

Que ces modèles culturels soient ou non le seul élément éventuel d’un déterminisme psychique et comportemental associé aux genres importe finalement assez peu. Tout comme le primat donné au collectif ou au culturel sur l’individu ; ou à l’inverse celui donné à l’individuel sur le groupe, pour ceux qui prétendent l’émanciper d’une oppression dont il serait victime, afin de lui restituer sa vérité et sa liberté existentielles et singulières. Puisque ces notions sont essentiellement transitoires.

Une grave erreur serait cependant de nier le réel. Et donc la pesanteur de l’existence. Parce que nous existons, nous sommes propulsés dans une dynamique d’évolution, un impératif de transformation, mélange d’aspirations et de contraintes qui nous orientent vers un devenir. C’est le sens même de la condition humaine comme de l’existence elle-même : devoir surmonter défis et obstacles, inventer de nouveaux possibles et les matérialiser. S’extraire de la matière en quelque sorte, comme ces esclaves de Michel-Ange dont la forme surgit du marbre brut sous l’effet d’un musculeux effort d’extraction. S’éveiller à une réalité supérieure en la devenant, en la réalisant, en la nommant, en la partageant, en la transmettant…

Au contraire, s’entêter à rester invariablement le même, à répéter indéfiniment les mêmes schémas, renoncer à cette liberté intrinsèque pour être et agir par soi-même, pour s’affirmer, consentir à demeurer le jouet des déterminismes qui nous conditionnent, c’est précisément renoncer à exister.

Mais il est vrai aussi que le mythe romantique de la Liberté conçue comme principe essentiel, moteur ou but de l’existence, peut nous conduire à perdre la mesure même de cette existence. L’émancipation n’est pas une négation, une forme de nihilisme qui prétendrait vouloir abolir comme par magie tous les déterminismes. Ou plus exactement tout ce qui relève d’une nature qui nous est propre, mais aussi d’une culture qui nous définit en tant qu’êtres de relation et êtres sociaux.

On ne peut transcender l’incarnation, la matière, le biologique, l’existence ou le sexe en les niant. En les méprisant dans une nouvelle forme d’ascétisme qui prétendrait en faire abstraction au nom d’une vérité supérieure « constructionniste », définie par la seule volonté individuelle prétendument rationaliste, fantasmée comme un cogito dénaturé : je veux, donc je suis. On ne peut parvenir à s’affranchir qu’en les épousant et en les sublimant.

Nous avons tous un sexe. N’en faisons pas un motif de fierté ou de honte, d’exaltation ou de refoulement. Et surtout cessons d’opposer les sexes, avec tant de prétention à s’identifier à l’un et d’angoisse à se voir assimiler à l’autre. Le sexe, pour peu qu’il consiste à séparer (secare en latin) l’humanité en deux sexes opposés, avant éventuellement de les réunir, n’est d’ailleurs pas aussi binaire et hermétique que nos schémas normatifs voudraient nous faire croire.

Car il a toujours existé des anomalies « naturelles », et non seulement psychiques : des êtres qui naissent dans un corps hybride, à la fois mâle et femelle, hermaphrodite, doté de caractéristiques anthropomorphiques et sexuelles où se chevauchent de façon bizarre les deux sexes. Ceux-là font figure d’exceptions, d’aberrations ; ils sont souvent qualifiés de « monstres ». Leur existence dérange et interroge. Dieu commettrait-il des erreurs ?… De tout temps on a tenté de cacher, de rejeter, de rectifier ces « erreurs » de la nature. Parfois au contraire, on a cherché à les sacraliser, à les exalter comme la marque du divin. Le reflet d’une nature supérieure, affranchie de cette césure primordiale de l’humanité en deux sexes opposés et complémentaires. Une icône de l’Unité, de la complétude essentielle, dont nous ne serions que des ébauches inachevées et dérisoires.

Quand elle n’est pas aussi radicale que dans le cas de l’hermaphrodisme, cette conjonction de deux sexes dans un même corps, l’androgynie suscite tantôt l’effroi, tantôt la convoitise. Dans les sociétés patriarcales, qui exaltent le modèle masculin, celui de l’homme viril, du guerrier, l’androgyne est souvent méprisé comme un sous-homme, un efféminé, un être scandaleux qui déchoit de sa caste, de son rang, parce qu’il s’assimile, comme le travesti, à une femme, et donc à un être inférieur, destiné à être dominé et relégué à un rang subalterne. Comble de la honte et de l’ignominie. Surtout si l’efféminement se double d’une propension à s’assimiler dans l’acte sexuel au rôle femelle, au rôle passif, en étant dominé par un autre homme. Les sociétés et les religions patriarcales ont toutes plus ou moins violemment condamné cela. En excluant ceux qui se rendaient coupables de tels vices, les assimilant à des êtres impurs, déchus ou pécheurs.

Ailleurs au contraire, ces êtres ambigus peuvent susciter désir et admiration. L’éromène, jeune garçon à peine pubère, imberbe et efféminé, stimulait dans la Grèce antique le désir d’un éraste, homme mûr qui le prenait sous sa coupe pour l’initier au statut d’homme accompli, de guerrier et de citoyen instruit. Aujourd’hui aussi certains jeunes hommes travestis, efféminés ou ambigus suscitent le désir d’homme plus âgés, pourtant mariés et qui s’identifient comme hétérosexuels.

Le jeu à la frontière des genres a toujours été un motif ambivalent d’amusement, de curiosité et d’excitation, autant que d’angoisse et de réprobation. Comme si une société saine ne pouvait se maintenir en équilibre dynamique sans un certain degré de permanence des repères, et un certain degré de tolérance dans le brouillage de ceux-ci. Un point d’équilibre mouvant entre l’ordre et le chaos.

Finalement, le sexe est l’un des éléments qui participe de ce jeu relationnel, existentiel et sociétal fait de masques, de rôles et de faux-semblants. Un jeu qui révèle et dissimule être et non-être, je suis et je ne suis pas. Un jeu qui rend présent le mystère de la vie davantage par ce qui se dérobe que parce que qui fait mine de s’affirmer. Avec ces masques et ces apparences qui rendent possibles et licites autant d’expériences, de permutations, de questionnements troubles et de réponses inabouties. Une chorégraphie sensuelle au-delà des mots qui préserve l’être profond en quête de lui-même, de sa vérité comme de La Vérité, de la tentation de se perdre ou de s’assimiler.

En somme, c’est le jeu et la conscience de jouer un jeu qui rendent possible le fait d’exister consciemment, et qui donnent tout son sens à la posture de l’existant : celui en train de réaliser sa propre expérience de soi-même, en s’expérimentant avec d’autres dans des relations faites de masques imparfaits et toujours changeants.

Ainsi on ne saurait s’assimiler à son être sexué pas plus qu’à son corps, à ses viscères ou à ce qu’on croit posséder entre les jambes. Encore moins à l’identité sexuelle de ses partenaires ou de ses fantasmes. Tout ceci n’est qu’affaire de masques et d’intensité. Tout ceci est relatif et fugace. Plus encore, tout ceci n’a aucune existence intrinsèque, laquelle aurait un rôle déterminant sur ce que ou Qui nous sommes.

Je est un autre. Notre identité sera toujours autre et fugitive, inaccessible car bien au-delà de ces apparences passagères, de ces rôles milités mais limités, de ces discours clos qu’on plaque maladroitement sur nos expériences vécues. Car tout cela n’a aucun sens en soi. Cela n’a de sens éventuel que celui que nous convenons de lui donner, passagèrement, puisque que nous sommes tous ici passants.

Dire de quelqu’un « TU ES CECI » revient à commettre un meurtre. A le crucifier littéralement au bois de nos mots morts. Dieu lui-même n’affirme-t-il pas de la façon la plus radicale, la plus mystérieuse et essentielle : « JE SUIS » ? Car Dieu n’a ni nom ni qualificatif : il EST. Sujet par excellence, il ne peut être objectalisé ni statufié. Dieu n’a pas besoin d’exister puisqu’il Est ! Et pourtant Dieu est Relation : il n’a pas besoin de sexe, il n’a pas besoin de faire l’amour : il est Amour.

Et puisque nous aussi nous sommes des dieux, au nom de quoi devrions-nous nous crucifier ou nous laisser nous-mêmes crucifier, en nous laissant revêtir d’une identité dite, et donc morte ?

Qualifier nos expériences, ce n’est pas qualifier notre être. Affirmer notre ressenti, nos émotions, nos sentiments, nos goûts, nos préférences, nos exaltations et nos renoncements, c’est laisser parler notre âme. Et nous permettre d’aller au-delà de l’instant. Sans quoi nous n’existerions à ce monde qu’à l’état virtuel. Mais s’identifier à eux, s’est se noyer ou se figer dans la pierre, alors que l’expérience est un gué pour enjamber les eaux du possible, et leur donner l’apparence transitoire et sublime d’une consistance.

On pourrait résumer toute la vanité et la richesse du sexe en affirmant que c’est une illusion nécessaire. Le sexe n’est-il pas au plan existentiel, avec la mort, l’icône de la Séparation ? Cette sublime illusion qui brouille la lumière de l’existence en piégeant la conscience dans la croyance de ce qui n’existerait pas.

Car rien n’est jamais ni n’a jamais été séparé de rien. Pas plus les âmes de Dieu que les âmes entre elles. Nous sommes tous des manifestations de l’indissoluble Unité de ce qui Est, des consciences provisoirement individuées et localisées issues de la Conscience et destinées à y retourner. La mort n’existe pas, sauf pour ceux qui s’identifient à leur corps physique. La mort est ce qui nous permet de retourner en quittant définitivement ce corps à la Source, et à cette indissoluble Unité.

De même le sexe est ce qui divise l’humanité en deux sexes apparemment opposés : mâle et femelle. Sexes qui pourront revenir à leur unité primordiale en acceptant de jouer les rôles d’homme et de femme sexués, et en faisant ensemble l’expérience de cette petite mort (à soi-même) : un passage éventuel et furtif vers l’Infini : cette autre dimension qui transcende l’existence incarnée.

Il y a d’autres façons de faire l’expérience au cours de l’existence de cette mort de l’ego. Mais le sexe est celle qui est la plus universellement accessible au plus grand nombre. Le sexe est ce qui permet de rentrer quasi instantanément en communication avec les grandes profondeurs de l’autre. Et éventuellement d’accéder au Tout Autre. Ne dit-on pas d’ailleurs dans la Bible connaître l’autre pour parler de deux êtres qui font l’amour ? Sexe et sacré sont indissociables. Nos sociétés hygiénistes, scientistes et utilitaristes ont commis un péché déicide en faisant du sexe une fonction vouée à la jouissance comme à la procréation. Et en enfermant l’une comme l’autre dans des éprouvettes. Alors que c’est le langage non-verbal le plus universel et le plus puissant jamais inventé pour communiquer en ligne directe avec le Sacré ! C’est aussi pour cette raison que toutes les sociétés se sont efforcées de le codifier, de le ritualiser, de l’endiguer et le contrôler, et pour cela de légiférer à son sujet, en le peuplant d’obligations et d’interdits.

Le sacré désigne dans les sociétés ce qui est séparé, mis à part. Or le sexe est précisément ce qui sépare. Pour chaque individu qui naît, c’est le B-A-BA de l’identité assignée, de la persona : garçon ou fille ? Et voilà le petit d’homme à peine né assigné à un clan, à un rôle, à un destin. Il ne pourra réintégrer sa plénitude d’être complet qu’en rencontrant l’autre, et nouant commerce avec lui. Selon une conception binaire de altérité construite autour de la différence sexuelle, matrice anthropologique de toutes les différences existentielles.

Être un homme ou une femme, c’est un destin existentiel qu’il faut désormais assumer, au risque sinon de ne pas être reconnu comme un « humain ». Gare à ceux qui s’égarent par-delà ces assignats de genre, qui dérogent à l’impératif marital ou reproductif, ou qui ne cadrent pas avec les stéréotypes ! Ceux-là sont des démons ou des dieux. Dans les deux cas, ils sont un danger pour la survie du groupe et pour l’ordre établi.

Vivre le sexe, ce n’est pas se couler dans un rôle pour ne plus en sortir, c’est au contraire l’accepter et le faire exploser. C’est jouer avec cette illusion de la différence et donc de la séparation, ou au contraire jongler avec les similitudes pour révéler les différences, et rencontrer vraiment l’autre, le sujet, au-delà de toute forme d’objectalisation à laquelle toute volonté de réduire l’autre à une fonction nous assigne finalement nous-mêmes. Jouir avec et non jouir de. Jouir ensemble et s’éveiller à l’Ailleurs plutôt que jouir par, avec ou en. Se désamarrer du Toi et du Moi. Et finalement, à l’apogée du coït, cesser de vouloir prouver ou justifier son existence.

Ce n’est pas pour rien que l’extase est restée longtemps l’apanage des saintes. Qui n’est pas foncièrement mystique et ne s’abandonne pas en totalité n’a aucune idée de ce qu’est réellement le sexe. Qui cherche à jouir pour satisfaire son narcissisme, qui ne renonce pas au contrôle, c’est-à-dire à la peur de l’Inconnu, restera toujours prisonnier de soi-même : une illusion.

Le sexe n’est pas une dialectique de l’être et du néant. Ni un antidote à l’angoisse de mort. Ni un sport de compétition où il faudrait se poser face à l’autre pour rêver d’exister davantage. Tout comme l’expérience de la mort, l’expérience du sexe, c’est la rencontre de l’Etre au sortir de la traversée du nécessaire Néant. Mourir à soi, mourir au « sexe », à la l’illusion de la Séparation, mourir à cette vie. Parvenir à ne plus être pour être. Et oser enfin le Tout pour le Tout.

L’infâme est l’avenir de l’homme – Réquisitoire contre la Meufferie

AVERTISSEMENT : En d’autres temps j’ai écrit des lignes tout aussi caricaturales et polémiques sur le machisme ridicule d’un Booba ou celui plus intellectuel d’un Zemmour. J’invite donc le lecteur pressé à ne surtout pas s’arrêter à une lecture littérale et univoque de cet article. Encore moins à le réduire à son titre. Ni à le résumer trop vite à un pamphlet acide sur les vices du féminisme. Je compte au contraire sur l’esprit du lecteur pour faire la part du second degré et du message de fond caché derrière la provocation grossière. L’époque est aux outrances et aux affects. C’est pourquoi tout être doué d’intelligence devrait s’appliquer à suivre cette formule « Un train peut en cacher un autre ».

Je sens que je ne vais pas me faire que des ami.e.s, mais bon, il faut bien que quelqu’un s’y colle.

En quelques années ou décennies, la meufferie a totalement envahi les écrans, la politique et surtout les esprits. Aujourd’hui il est quasiment impossible de prendre la parole en public sans être obligé de glisser un petit couplet féministe. Du Président.e inclusif.ve et ultrawoke à la remise de prix de fin d’année, il y a toujours une porte-voix zélé pour se faire le chantre de la Cause.

Attention ! Qu’on ne se méprenne pas ! Je ne suis ni un antiféministe primaire, ni un misogyne néanderthalien. La preuve, j’ai parmi mes amis proches quelques femmes (si si !) Fut un temps pas si lointain, j’ai même milité avec des camionneuses !

Disons que comme beaucoup d’autres hommes nés avant 1968, je souffre de voir le pré carré réservé aux mâles Alpha rétrécir comme peau de chagrin, dans notre société déboussolée, émasculée, asexuée, androgyne, aseptisée et non-genrée. Je ne me résous pas à me voir condamner à figurer au rang des pourceaux par nature, des erreurs à éradiquer, des criminels ad hoc pourchassés par des furies échappées de Mad Max, ou à celui de curiosité zoologique digne d’un film de rétro-fiction genre La planète des singes.

Aujourd’hui la meufferie s’étale à longueur de journées, partout, tout le temps. Pas un cover de magazine qui ne la célèbre. Pas une émission de radio qui ne lui consacre un office. Pas une conversation en ville ou au café du coin où ne surgisse l’un de ces incontournables clichés.

Le café, tiens. Lieu autrefois réservé aux hommes, aujourd’hui cible des houris féministes et de leurs acolytes de la bienpensance. Surtout quand il s’agit de fiefs kabyles de banlieue où Kiki et autres garçonnes n’ont pas droit de cité. A moins d’être cataloguées comme des salopes. Tout ça au nom de l’égalité et de la laïcité. Les mêmes qui n’ont pas honte de se déclarer favorables au burkini dans les piscines, ou aux listes islamistes aux élections municipales. Au nom du féminisme, de la diversité ou de la défense des minorités.

Ces grands inquisiteurs de la vie politique et sociale, prêts à traquer sous la couette et dans les cerveaux le moindre écart aux dogmes de leur idéologie mortifère, me font vomir. Je les combats chaque jour avec la foi du templier. Tout comme leurs protecteurs, aussi hypocrites qu’intéressés, qui trustent l’Elysée, la Justice, l’Université ou les médias. Bref, tous les corps anémiés de cette République dégénérée.

Ce n’est pas parce que Marianne est une pute que je combats la meufferie. C’est parce que la meufferie triomphe sans que personne n’ait les couilles de se lever que Marianne est une pute.

En guise d’éthique (un gros mot aussi ressassé que vidé de son contenu, résumé à une moraline conformiste), la mauvaise conscience trimballe son lot d’absurdités, comme un battle du clash le plus connassant.

Ainsi, le monarque-Pinocchio qui n’en est plus à un ridicule près, avait-il cru bon de déclarer les féminicides Grande cause nationale 2020. Rien que le néologisme forgé pour l’occasion afin de lester le phénomène d’un semblant de solennité frisait le burlesque. On s’y est depuis accoutumé.

Car de quoi parle-t-on ? D’une centaine de crimes annuels tout au plus. Un chiffre dont la libération de la parole, celle des victimes de harcèlements, de viols et parfois de meurtres conjugaux, et surtout de leurs pléthoriques avocats, n’aura pas réussi à faire exploser le palmarès. Ni ces slogans placardés sous forme de dazibaos dans les rues de toutes les grandes villes afin d’égrener le décompte macabre des femmes assassinées.

Mais le but essentiel des néoféministes coupeuses de zguègues était atteint : engoncer dans les esprits à coup de terrorisme quotidien la croyance selon laquelle la femme est une victime fatale par nature. Et l’homme un bourreau, un animal incapable de maîtriser ses pulsions prédatrices et sa violences innée, un violeur, un assassin, une bête à abattre. Peu porte que ces phénomènes extrêmes ne concernent qu’un adulte sur 500.000, c’est tout le troupeau qu’il faut exterminer ! Comme pour la vache folle ou la grippe aviaire.

Les scories du genre éradiquées grâce au parler inclusif (« toutes celles et ceux » et autres tics de langages ulcérants…) jusque dans les apories d’une syntaxe machiste par les ayatollah.te.s du wokisme macroniste et leurs précieuses ridicules cathodiques (Enthoven et consorts), il fallait encore recouvrir les irréductibles différences biologiques entre les hommes et les femmes du saint-chrême victimaire.

C’est ainsi que, toujours s’en s’étouffer, le très progressiste et mondialiste gouvernement Castex jugea incontournable de s’aligner sur la doxa onusienne en célébrant la Journée mondiale de la précarité menstruelle.

Il est vrai que les femmes qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté, en France comme ailleurs, n’ont aucune autre priorité que de parvenir à s’offrir leur marque de serviettes hygiéniques préférée. Au secours ! Bouffer et donner à bouffer à leurs gosses, payer le loyer, le gaz et l’électricité, se soigner ?… Secondaire ! Leur seule obsession, c’est la chatte qui coule et qui pue ! Le pire, c’est que personne n’a osé relever l’absurdité et l’imposture d’une telle connerie.

Il faut dire que cette idéologie joue à fond et de façon totalement hypocrite sur le « tabou » des menstrues, qu’elle prétend en même temps briser.

Il y a 50 ans, la vulve était un tabou. Et le symbole arboré par les féministes qui en mimaient la forme dans les manifs. Stromae fut le premier artiste populaire à évoquer « les ragnagnas » dans l’une de ses chansons (Tous les mêmes, 2013). Pour le reste, pas question d’aborder la question des règles dans l’art ou les médias. Dans notre société normative, woke et hygiéniste, les règles, on les suit ou en les refoule.

Derrière une réalité sociologique contestable, le mythe de ces nouvelles Gervaise qui ne parviendraient pas à s’acheter un tampon pour réprimer leurs écoulements impurs signe le retour de la phobie judéo-chrétienne pour le sang menstruel. Ce retour du refoulé d’un matriarcat renversé qui viendrait profaner le Nouvel Ordre hygiéniste de la société du contrôle transhumaniste.

Humaines trop humaines : voilà les femmes à nouveau frappées de l’infamie de la chair. Reléguées au rang de créatures réglées par la Biologie, ultime réduit de la Religion ou de l’Ordre social. Alors que le mirage progressiste, transhumaniste et non-genré se fonde précisément sur cette promesse ultime de nous émanciper de la Nature, du biologique, de ses insupportables déterminismes, des vicissitudes du corps, de cet humus moite qui est notre matrice honnie, et pour finir du Créateur et de ses Lois.

God is a Black Lesbian : Dieu est une lesbienne noire. Derrière ce slogan repris par les féministes, il y a une prétention à renverser ce vieil ordre patriarcal, vertical, individualiste, machiste, blanc, hétérosexuel et cis-genré, avec son dieu masculin barbu, jaloux et autoritaire. De le remplacer par un autre plus humain, matriarcal, féminin, androgyne, métissé, horizontal, inclusif, collectif, prétendument égalitaire, peuplé de divinités féminines, maternelles. Un meilleur des mondes plus proche d’Avatar que d’Apocalypto, où le seul sang licite qui coule serait celui qui donne la vie.

On passera sur l’IVG, cœur du combat des féministes Canal historique. L’une des plus grandes avancées sociales du siècle dernier, aujourd’hui menacée par l’extrême droite chrétienne américaine, et même par la très progressiste église catholique française et les néoconservateurs zémouriens.

Or, force est de reconnaître que la meufferie est le contraire exact d’un ordre juste, humain, libertaire, égalitaire, fraternel, solidaire, féminin, qui aimerait et protègerait les femmes. La meufferie, c’est juste la revanche des Amazones frustrées et haineuses sur les dieux masculins. Le sacrifice ultime, celui du mâle, des guerriers, des vieux sages comme des enfants, tous coupables d’exhiber cet appendice scandaleux et dépassé.

Un pouvoir entièrement fondé sur le mimétisme l’envie, et le sentiment réactif. Sur la guerre (des sexes), sur le refus du réel (biologique) différencié et genré. Et donc de la réalité de l’Incarnation. Un comble pour une idéologie fondée sur le mythe de la Déesse-Mère, qui fait de l’écoféminisme l’un de ses chevaux de bataille. Un pouvoir qui assigne au même et instaure un autre mode de domination plus violente t plus sournois, en réfutant l’harmonie des contraires, la paix ou la complémentarité entre les sexes. Une idéologie qui s’appuie sur la soif de revanche des humiliées, la convoitise, la profanation, le rapt prométhéen du feu sacré (du pouvoir masculin, de la vie, de la science…). Mais aussi sur le mythe de l’autosuffisance, de l’autoréplication (des femmes), de la parthénogénèse. Le fantasme de l’autodétermination, de l’autofécondation. Et le cycle mimétique d’une société fondée sur le refoulement de la violence, la sacralisation de la violence et le sacrifice rituel des mâles pour préserver le pouvoir des femelles.

Comble de la récupération des valeurs féministes totalement vidées de leur sens par le pouvoir progressiste : la nomination d’Elisabeth Borne au poste de Premier Ministre le 16 mai 2022. Un profil entièrement résumé par le microcosme politico-médiatique durant les trois semaines de teasing qui ont précédé sa nomination et les jours qui ont suivi au simple fait qu’elle est « une femme ». La belle affaire !

Il est vrai qu’il est utile de le rappeler car ça ne saute pas forcément aux yeux. Et puis mieux vaut gommer les aspects les plus gênants de ce profil hyper d’exécutante hyper conformiste, progressiste, macroniste, covidiste, prétendument « proche du PS » mais artisan de la privatisation des autoroutes, de la SNCF, de la pénalisation des salariés non-vaccinés, etc…

Donc le nouveau Premier Ministre est une meuf. Hourra ! La France est une nation démocratique à la proue du Progrès humain. Répéter comme un mantra cette contre-vérité suffit à évacuer tout le reste.

Car la cause de la meufferie est à l’image de toutes ces causes obligées : LGBT, migrants, musulmans, antiracistes, Roms, indigénistes et autres. Des arnaques intégrales.

Cette segmentation marketing est entretenue à dessein par les gardiens du temple de la Doxa progressiste : fonctionnaires du Système, membres des partis de gouvernement, journalistes subventionnés, intellectuels de plateaux, représentants des pouvoirs divers… Chaque victime de la mauvaise conscience peut en y adhérant s’acheter à peu de frais une reconnaissance et s’exonérer de la faute originelle. Comme celle – au hasard – d’être un homme blanc hétérosexuel français de souche, Bac +2, issu des classes moyennes.

Le procédé tautologique fonctionne ici à merveille. Le nouveau Premier Ministre est une femme, et qui plus est une femme de gauche. Donc le gouvernement est un gouvernement féministe, soucieux de la cause des femmes et de toutes les causes sociales. Donc la France est gouvernée par des hommes et femmes de Progrès et par le meilleur gouvernement possible. Et tous ceux qui le critiquent sont des passéistes d’extrême droite ou d’extrême gauche. Fin des débats.

Oubliées ces jeunes femmes qui n’ont plus de règles (tiens, les règles !…) depuis qu’elles se sont fait vacciner. Ou pire, celles qui se retrouvent stériles à vie (les jeunes hommes aussi d’ailleurs) ! Quid de Mauricette, cette femme « première vaccinée » de France, morte il y a quelques jours de la maladie de Kreuzfeld-Jacob suite à la vaccination ? Oubliée. Quid de l’égalité des salaires hommes-femmes ? Un détail puisqu’on vous dit qu’Elisabeth Borne est une femme de gauche ! Et de ces milliers de veuves retraites dont la pension de reversion est amputée ? Ah bon, il reste encore des vieux après le 2e rappel ?…

Ah, et puis il y a le burkini. « LE » sujet qui fâche et qui revient comme les orages à chaque été. On n’a pas beaucoup entendu les ministres et les femmes progressistes de LREM sur cet épineux sujet. Normal puisque les progressistes de France et d’ailleurs ont toujours chouchouté les islamistes, comme tous les autres communautaristes. Un allié de poids pour fragmenter l’unité nationale et hâter la dissolution de l’Etat-nation dans l’indifférencié du Nouvel Ordre Mondial, dont ils sont les discrets promoteurs. Tout en prétendant combattre avec des lois bidon et des pincettes langagières le « séparatisme » (musulman).

La cause des femmes est en tout cas escamotée, sur ce sujet essentiel comme tant sur d’autres. Et le débat résumé tout au plus à « un choix vestimentaire », renvoyé à l’arbitraire individualiste du « C’est mon choix ! ». Ou pire, défendu au nom de la laïcité résumée à une liberté de conscience conçue comme le grand supermarché de l’Ego. Un comble ! La dignité de la femme, son libre arbitre, la soumission à une communauté ou une religion, l’affront aux valeurs républicaines, aux principes de laïcité, d’égalité hommes-femmes, de mixité, les lois récentes sur le voile ou la burqa ?… Oubliées !

George Orwell n’aurait pas rêvé société plus conforme à la dystopie évoquée dans 1984 que celle dans laquelle nous nous abîmons dans l’indifférence et l’aveuglement généralisés. Une société où l’hypocrisie et le mensonge, la violence intériorisée et l’inversion totale des valeurs constituent l’alpha et l’oméga du non-vivre ensemble.

Ainsi la meufferie est tout sauf une cause juste. C’est un réflexe rhétorique et sémantique qui n’a d’autre valeur que celle d’arme terroriste. Elle permet de s’affranchir de penser en remplaçant l’esprit critique, le libre arbitre et l’exercice éthique par le conformisme idéologique. Loin de protéger les femmes en tant que femmes ou de célébrer la différence, c’est l’un des nombreuses armes qui servent à instaurer une société de clones décérébrés, dont l’unique liberté est de bêler sur commande en avançant dans le sens du troupeau. Les seules différences permises relèvent de l’habillage égotique licite, jamais de l’affirmation essentielle ou existentielle personnelle.

Après avoir déconstruit et détruit toutes les identités façonnées par des millénaires d’anthropologie sociale, le reconstructionnisme, qui est aujourd’hui la seule idéologie identitaire admise, consiste à agréger des artefacts identitaires sans jamais poser la question de l’être. Aujourd’hui être c’est paraître. Ou dire. Ou prétendre. Et surtout adhérer à des schémas licites tout en prétendant customiser sa vie.

Et gare à ceux qui s’aventureraient à penser, parler ou agir différemment ! Aussitôt accusés d’être des criminels, des extrémistes, des empêcheurs de planer en rond dans un nid de coucous.

La meufferie pourrait se résumer à ce gimmick phare de la misandrie : « L’homme est une femme comme les autres ». Dans le film du même nom de Jean-Jacques Zilbermann sorti en 1998, Antoine de Caunes campait un trentenaire juif et homosexuel qui cédait à la pression familiale en acceptant de se marier (à une femme).

Aujourd’hui les nouveaux hommes se soumettent aux injonctions sociétales post-féministes leur enjoignant de se déviriliser pour adopter des modèles féminins (les nouveaux pères etc…), de renoncer aux stigmates dégradants d’une masculinité jugée vulgaire et passéiste (machisme, drague outrancière, domination, comportements grégaires, agressifs, sexistes, misogynes, goût du pouvoirs, appétit pour les sports violents…), bref de devenir des femmes ou des lopettes. C’est évidemment l’un des truismes rebattus par les défenseurs d’une masculinité en déclin, comme Éric Zemmour (Le premier sexe, 2006).

Par-delà les clichés et l’inévitable brassage d’identités qui n’ont jamais été aussi peu figées, il ne faudrait pas s’aveugler à célébrer ou dénoncer outrageusement les changements sociétaux. Car ce serait passer à côté du seul vrai sujet de ce siècle : la grande marche vers l’Uniformité et l’Indifférencié voulue par les gourous du mondialisme pour nous faire rentrer à coup de charmes, de fausses promesses d’émancipation, d’épouvantails et de piquouzes dans leur Nouvel Ordre esclavagiste et transhumaniste.

La meilleure manière d’abolir les différences pour faire rentrer tout le monde dans le même moule, c’est de les célébrer, de les mixer ou de les singer ! De de les décliner en prêt-à-porter, en prêt-à-penser, en prêt-à-simuler.

Pour finir, la femme n’est l’avenir de l’homme que parce qu’en reprendre le slogan permet de mettre à bas toutes les résistances ancestrales au grand charivari, au Great Reset transhumaniste prophétisé par les oligarques. A commencer par ces différences identitaires qui semblaient aller de soi et nous ont constitués pendant des siècles en tant qu’êtres humains, c’est-à-dire des individus sociaux.

Tout déconstruire, et promettre à chaque Narcisse de s’inventer un avatar sur les décombres fumants du vieux monde. Puis imposer un Ordre conforme à l’appétit des dieux, à partir de ce chaos hérissé en tous sens par les cris des insensés. Ordo ab chaos.

La meufferie n’est qu’une de ces causes détournées de leur sens et instrumentalisées par ceux qui s’en servent pour nous déposséder un peu plus de l’essentiel. En nous promettant liberté, égalité, bonheur et prospérité. Pour nous diviser, nous dissocier de nous-mêmes et des autres. Ces autres sans lesquels nous ne pourrions faire l’expérience de Qui nous sommes vraiment.

Cette idéologie du mensonge surfe sur nos blessures, nos souffrances, nos frustrations. Celle de ne pas être qui vous voudrions être. De sentir incomplets, inachevés. Ou d’être dits par les autres sous un angle négatif, réducteur, faible, ridicule, sinon infâme. Et donc honteux.

Du statut de victime objective ou imaginaire aux marques d’infériorité ou d’impureté (le vagin, les règles), la meufferie joue sur les vieux archaïsmes d’une humanité dont la conscience peine à se redresser et s’unifier. Et trace des voies d’uniformisation mensongère, propice à faire de nous des objets ou des esclaves asservis. Pour mieux nous duper elle creuse en profondeur des écarts qu’elle affirme résoudre. Hommes ou femmes, elle creuse ainsi en nous la souffrance d’être soi et le désir de se rêver autre, selon le mode de l’envie, plus que de l’ailleurs, du meilleur ou du futur. Ce faisant, loin d’émanciper qui que ce soit, elle enferme tout le monde dans la répétition, la stagnation, la mortification coupable et violente, sous couvert de lisser les aspérités motifs de scandales. Elle nous ôte tout pouvoir créateur. A commencer par celui de se dire en toute vérité, en toute liberté, en toute authenticité. Et non d’être dits par des discours communautaires, culturels ou idéologiques.

Elle condamne l’humain forcément différencié, dont la différence est par essence le moteur de la relation, à l’impasse d’un destin fondé sur la reproduction et l’aliénation, le renoncement à l’esprit, à la liberté et à la jouissance d’être. Comme l’Islam érigé en norme sociale, c’est l’un des archétypes de la Soumission. La suprématie totalitaire du Collectif et l’incapacité à édifier l’Unité collective selon le dépassement structurant des individualités. Une régression vers une forme de conscience primitive, antérieure à l’émergence de la conscience individuelle, le grand interdit à la fois sanctifié, perverti et proscrit du totalitarisme woke.

DIES TENEBRAE – L’imposture progressiste : du simulacre démocratique à la dictature mondialiste

Viktor Vasnetsov – Les quatre cavaliers de l’Apocalypse : Conquête, Guerre, Famine, Epidémie (1887)

« La radieuse journée est finie, et nous entrons dans les ténèbres. »
Shakespeare – Antoine et Cléopâtre

Où va la France ?…

C’était le thème de l’émission politique aux relents très staliniens d’Emmanuel Macron, Président en campagne non officielle pour sa réélection, sur le plateau confit de dévotion de France 2 en ce soir du 15 décembre 2021.

Trois ans de crise des Gilets jaunes auront suscité à son initiative une répression policière d’une violence inouïe, jamais vécue depuis la guerre d’Algérie. Deux ans de crise sanitaire auront justifié toujours à son initiative un recul des libertés inédit depuis l’Occupation nazie. Avec un pouvoir autoritaire qui discrimine et oppose deux types de citoyens en fonction de leur statut vaccinal, les uns récompensés par quelques miettes de liberté, les autres voués à l’opprobre public, à la déchéance de leurs droits civils, aux camps de confinement et de rééducation, et surtout au silence total. A l’image de ces troupeaux de moutons masqués qui arpentent en ces temps de grande peste covidienne les rues de la capitale.

Une dérive autocratique d’une ampleur telle que les observateurs les plus critiques, notamment dans les rangs souverainistes, ne parlent plus aujourd’hui de centre autoritaire (expression de Natacha Polony dans Marianne) pour qualifier la Macronie et son hubris de pouvoir, mais de dérive dictatoriale.

Une dérive à marche accélérée observée à l’échelle mondiale vers une nouvelle forme de dictature, dont la France de Macron est une sorte de Cheval de Troie en Europe. Une dictature sanitaire et technosécuritaire, mondialiste et ultralibérale, mais aussi eugéniste et transhumaniste, comme en témoignent les déclarations sans équivoque des hérauts du monde d’après : Jacques Attali, Bill Gates, Anthony Fauci, Klaus Schwab, Laurent Alexandre, entre autres.

Et ensuite ?

Dans quatre mois l’élection présidentielle verra le Président sortant le plus impopulaire de la 5e République (avec seulement 5% du corps électoral qui a voté pour son parti LREM aux dernières régionales) s’affronter à un probable outsider en la personne du trublion Éric Zemmour, qualifié « d’extrême droite » par les gardiens du temple.

A moins qu’une autre figurante de seconde zone, issue du courant libéral et rescapée d’un parti en lambeaux, adoubée par le Système comme challenger en carton-pâte, voire comme marionnette de rechange en cas de viandage du favori, ne vienne lui voler la vedette en la personne de l’inénarrable Valérie Pécresse. La perruche de Neuilly, ex égérie de La Manif pour tous, dont le seul mérite est d’incarner la Palme d’or de la méchanceté et du mépris dans le sérail politique, ce qui n’est pas rien.

Un avatar en jupons d’Emmanuel Macron, la cervelle, la jeunesse et le palmarès en moins.

Face à pareille mascarade, il est légitime de s’interroger sur l’état de mort cérébrale de notre soi-disant « démocratie », patrie des droits de l’homme, etc… Comme le faisait ironiquement Macron il y a peu en parlant de l’OTAN.

Que signifie encore aujourd’hui ce simulacre de suffrage universel, rituel républicain supposé introniser le pacte sacré entre le peuple souverain et le chef qu’il s’est choisi ? Une révolution institutionnelle conçue par les fondateurs de la 5e République comme un antidote à la sclérose de la vie politique engluée dans une valse parlementaire à la merci des factions et des partis.

Quid de ce lien direct et charnel, étranger à toute spéculation et récupération, entre ce peuple et son monarque-élu ? Même si depuis le Général de Gaulle, le temps des grands hommes semble largement révolu. Et que les comptables et gratte-papier ont remplacé les héros charismatiques.

Fait inédit dans notre Histoire, mais puissamment révélateur : les élections présidentielles de 2017 avaient consacré une jeune-homme de 39 ans, inconnu du grand public quatre ans auparavant, sans aucune expérience de la politique, mis à part une adhésion clientéliste au MDC puis au PS, sans aucun mandat électif, parachuté au lendemain de l’élection de Hollande comme secrétaire général de l’Elysée, puis nommé conseiller du Président chargé de dicter la politique économique de la France.

Un Pinocchio de la politique-business porté par un aréopage de mécènes fortunés, comme Jacques Attali, le Président de Nestlé, François Pinault, et d’autres milliardaires français[i].

Les informés accusés par la Cour de complotisme (de Villiers, Médiapart et autres…) ajoutent que ce jeune séducteur brillant de la finance au parcours irréprochable (Sciences Po, l’ENA, Inspection des Finances, Banque Rothschild – dont il est toujours associé-dirigeant – et bien sûr Young Leaders et autres think tanks prochinois, tremplins incontournables vers le pouvoir) aurait été adoubé pour devenir le prochain Président de la République française lors de la réunion du groupe de Bilderberg, à laquelle il fut convié en 2014 par son principal mentor : le très mondialiste Jacques Attali, faiseur de rois et apôtre infatigable du Nouvel Ordre Mondial.

Lequel s’est d’ailleurs empressé de préciser au lendemain de l’accession de son poulain à Bercy, dans une interview sur BFMTV :

« J’aime beaucoup Emmanuel Macron. J’ai toujours su qu’il avait les qualités pour devenir un jour Président de la République. C’est moi qui l’ai repéré. C’est même moi qui l’ai inventé. »[ii]

Il est vrai qu’en 2017, tous les médias contrôlés par une poignée de milliardaires mécènes de Macron firent campagne comme un seul homme pour le nouveau prodige.

La campagne fut un même un cas d’école, un modèle de corruption et de manipulation à grande échelle de l’opinion publique. Elle restera certainement dans les annales de la politique comme un parangon d’élection truquée.

Avec une apothéose totalement préméditée, après les affaires, le lynchage public du champion déjà élu François Fillon, l’affrontement fratricide attisé par les médias entre Hamon et Mélenchon pour diviser la gauche, le siphonage méthodique des partis de gouvernement UMP et PS, le phagocytage du centre libéral canal historique, ou ce qu’il en restait à savoir le MODEM. Un clash homérique d’anthologie entre une Maléfique néonazie échappée de son manoir de Montretout et conviée à jouer les repoussoirs utiles, apparue avinée et burlesque lors du débat du second tour, et le tout nouveau messie de la déesse Démocratie, pâmée comme le bon peuple devant la hardiesse et le charme de son nouveau promis.

Comme en 2002 face à son père Jean-Marie Le Pen, la cohorte des imbéciles utiles fut invitée solennellement par les médias et les petits lieutenants du marigot politiquement correct, financés et corrompus par les mêmes, à faire barrage à l’extrême droite.

Macron dut donc sa couronne à la plus magistrale imposture républicaine de l’Histoire, orchestrée par les grands maîtres de la haute finance mondiale relayés par des médias unanimes.

Macron : un vrai conte de fake !

Un story-telling et une image lisse bidouillés par les officines du marketing politique, à coup de couvertures racoleuses de tabloïds et d’interviews destinées à parer d’une notoriété factice et d’un look séduisant ce parfait inconnu aussi creux qu’interchangeable. Un homme-sandwich bardé d’une collection de sponsors jamais arborée dans toute l’Histoire de la politique : banques, multinationales, médias, laboratoires pharmaceutiques… : tout le gratin du business est venu déposer son obole et jouer sa mise aux pieds du jeune messie, comme les rois mages au matin de Noël.

Le couple Manu-Brigitte s’est ainsi étalé à la Une de tous les supports de presse people et news mags dès l’intronisation du chouchou des médias au Temple de Bercy en 2014.

Son homosexualité compulsive et sa liaison avec le PDG de Radio France Matthieu Gallet, peu raccord avec son profil de gendre idéal, furent tranquillement démenties par l’intéressé et ses communicants. Ce ne fut pas là le moindre des artifices pour fabriquer l’illusion d’un personnage aussi nouveau et charismatique que clean, moderne, volontaire mais rassurant, et surtout bankable.

Plus encore que Nicolas Sarkozy, ami intime et preneur d’ordres de la famille Bush, quasi agent de la CIA, et surtout dernier fossoyeur du gaullisme entièrement au service des intérêts américains, dont le grand-père par alliance, Frank Wisner, fut même l’un des fondateurs de la CIA ; plus encore que le plat de semoule préféré des Guignols François Hollande, dont le seul exploit comme chef d’Etat aura été d’inaugurer les chrysanthèmes au lendemain des attentats ; Macron est le premier candidat absolument vide, sans ancrage dans un courant de pensée ou une tradition politique authentiques, et sous influence.

Au point que certains voient en lui une créature MK Ultra, du nom de ce programme de sujétion mentale mis au point par la CIA dans les années 1960 pour fabriquer des robots humains téléguidés et obéissants, prêts à tout, sans aucun libre arbitre ni aucune conscience éthique. Le profil exact d’Emmanuel Macron, selon certains psychiatres qui ont ausculté sa personnalité.

Un non-Président. Un non-humain. Méprisant et sans cœur. Et surtout dénué de toute conscience républicaine, comme l’ont rappelé certains de ses anciens collègues de Rothschild.

Une marionnette de la politique au service de ses mentors, sans expérience, sans histoire, sans programme, sans vision, sans projet. Mais dont l’image et le discours ont été soigneusement fabriqués ex nihilo comme pour lancer un nouveau parfum ou un grand événement.

Pour preuve, ces interviews pathétiques de jeunes supporters à la sortie des meetings en 2017. A la question des journalistes : « Qu’est-ce qui vous plait dans le programme d’Emmanuel Macron ? », toujours la même réponse, mi- béate mi- embarrassée : « Il est jeune ! »

La rencontre entre un peuple et son souverain en ce début de 21e siècle se résumerait-elle aux slogans les plus basiques du marketing grande conso : « NOUVEAU ! », « JEUNE ! » ?…

Le programme du candidat du « ni ni » (ni de droite, ni de gauche) en 2017 fut à l’encan. A l’image de son slogan de campagne, La France efficace et juste.

Un slogan pas si creux qu’on pourrait le croire. Car il résume parfaitement le projet et la rhétorique de l’idéologie progressiste qui a colonisé tout le champ politique dans les démocraties occidentales, et dont Macron représente tout à la fois le produit et l’aboutissement.

Efficacité : le mot d’ordre de l’exigence gestionnaire. Efficacité, performance, excellence, compétitivité : des mots directement issus du vocabulaire du management, dont les Présidents successifs depuis Pompidou (un ancien dirigeant de la Banque Rothschild comme Macron) représentent l’émanation et les obligés.

Ce n’est plus un scoop que de rappeler les liens étroits qui unissent depuis plusieurs décennies le monde de la politique et celui de la haute finance, de la banque d’affaires, des multinationales et du management. Et bien sûr des médias, notamment depuis que tous les grands médias mainstream comme tous les grands groupes du marché de la culture et du divertissement ont été rachetés par un cartel de milliardaires, de droite comme de gauche ou même d’extrême droite comme Robert Hersant (patron du Figaro au siècle dernier) : François Pinault, Patrick Drahi, Vincent Bolloré, Xavier Niel, Pierre Bergé, pour ne citer que les patrons français. Tous mécènes zélés à un titre ou un autre de leur marionnette Macron et de son parti aussi fantoche que richement doté En Marche !, devenu après l’élection La République En Marche.

Le cas Macron n’est pas un sujet en soi. C’est juste un symptôme. Le signe apparent d’une lente dérive aujourd’hui irréversible qui a fait de la politique et des institutions de la République le joujou d’une oligarchie. Un coup d’Etat dans l’Etat.

Car cette collusion au plus haut niveau et qui remonte à loin entre les milieux politiques, financiers, économiques et médiatiques est précisément ce qui a vidé la démocratie de son sens et de son contenu. En arrimant sournoisement mais solidement la politique budgétaire, économique, mais aussi militaire, judiciaire, diplomatique, internationale, sociale et culturelle de pays autrefois démocratiques comme la France aux intérêts des puissants de ce monde. Autrement dit de cette vieille oligarchie financière qui s’est au fil des siècles arrogé tous les pouvoirs. Et qui contrôle aujourd’hui les monnaies, le système bancaire et financier mondial, les échanges, les économies et les états, par des leviers d’arbitrage stratégique et de création de valeur comme la monnaie et la dette, publique ou privée.

« Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois. » : cette citation, qu’on dit faussement attribuée à Mayer Amshel Rothschild, résume à elle seule toute la stratégie qui est au cœur de l’idéologie et de la politique conduites par les élites financières anglo-saxonnes depuis le 18e siècle et plus. Et dont le but ultime totalement assumé n’est ni plus ni moins que la domination jalouse du monde, des états et des populations.

Hélas l’Histoire du mondialisme, qui compte quelques brillants théoriciens comme l’historien des civilisations Carroll Quigley[iii], ancien professeur à l’Université de Georgetown, conseiller du Département d’Etat et conseiller de Bill Clinton, n’est jamais enseignée dans les écoles. Pas même à Sciences Po, à l’ENA ou à HEC. Sinon effleurée sous la forme très édulcorée d’un panorama historique de l’économie mondiale, ou d’une rapide Histoire de la monnaie, souvent résumée à la période qui va de la guerre de 1914 à la création de l’euro, en passant par la crise de 1929 et les Accords de Bretton Woods.

Quant à la France « juste » du Projet macroniste de 2017, elle n’est qu’une allusion subliminale à l’idéologie progressiste qui sert d’étayage éthique à tout cet échafaudage systémique manœuvré par des boutiquiers et des argentiers bonimenteurs.

Cette idéologie – le progressisme – qui est aussi un courant politique, a une Histoire. Qui remonte à l’opposition politique et idéologique dans l’Angleterre du 18e siècle entre les Whigs, parti libéral opposé à la monarchie absolutiste, et les Tories, parti conservateur favorable au maintien de la tradition.

Quant au libéralisme, dont le progressisme est un avatar, il est un pur produit des Lumières, attaché à promouvoir l’idéal d’émancipation et de Liberté dans tous les aspects de la vie institutionnelle, juridique, politique, sociale, et bien sûr économique, sous une forme avant tout libertaire.

Le néolibéralisme triomphant est un dévoiement du libéralisme ancien. Qui n’en retient en les exacerbant que les objectifs libre-échangistes, dérégulatoires, et pour finir, l’assujettissement de tous les pouvoirs au seul pouvoir économique et financier.

C’est cette idéologie qui a notamment inspiré la construction européenne, n’en déplaise aux idéalistes naïfs et autres béats de la réconciliation franco-allemande.

Et surtout l’Europe de Maastricht : le marché et la monnaie uniques, l’abandon progressif de la souveraineté des Etats membres.

Un prototype à l’échelle du continent européen du futur Nouvel Ordre Mondial. Un ensemble conçu essentiellement pour dissoudre la souveraineté des peuples de la vieille Europe dans un « machin » (selon l’expression consacrée du Général de Gaulle). Un grand marché dérégulé, sans centre ni autorité autres que des institutions technocratiques hors-sol livrées à l’appétit et à la puissance corruptive des lobbies. Un courant d’air sans frontières ni barrières douanières institué au nom du fameux dogme libre-échangiste, résumé par la formule Laisser faire, laisser passer. Afin de rendre le continent européen, ses états, ses marchés, ses entreprises, ses institutions et ses populations totalement perméables aux intérêts des banques et multinationales américaines.

Ce que n’avait pas permis le mythique Débarquement en Normandie des troupes anglo-saxonnes en juin 1944. Une opération stratégique et militaire baptisée Overlord (Souverain), planifiée de longue date, financée par les mêmes mécènes financiers, et dont le but n’était pas tant de libérer la vieille Europe du joug nazi (lui aussi financé par les même mécènes), que de vassaliser les états belligérants en les rattachant politiquement et économiquement à l’Oncle Sam. Avec une monnaie unique conçue pour l’occasion comme monnaie d’échange entre les deux continents unifiés.

Un grain de sable nommé de Gaulle a voulu que l’Histoire tournât autrement. Et que les Américains fussent renvoyés avec leurs dollars à leurs ambitions impérialistes… Jusqu’à ce que le Plan Marshall offre un Plan B à cet objectif de conquête militaire de la vieille Europe par ses libérateurs. Et un Cheval de Troie à la future construction d’une Europe unie autour d’un New Deal industriel et agricole, institutionnel, économique et monétaire.

Puis vinrent sournoisement ces fameux traités de libre-échange (TAFTA, CETA) élaborés, examinés puis votés en secret dans le dos des citoyens européens par des parlements manipulés. Et qui assurent désormais aux grandes multinationales américaines la pleine disposition de marchés ouverts au sein de territoires satellisés. En abolissant non seulement la souveraineté politique et économique des états, mais aussi les contre-pouvoir d’arbitrage incarnés par les juridictions nationales, autrefois compétentes en matière fiscale, commerciale, industrielle, technologique, sociale ou autre. Juridictions opportunément remplacées par des tribunaux privés acquis aux intérêts des multinationales étrangères présentes sur le sol européen et seules habilitées à arbitrer en cas de conflit juridique entre un Etat et l’un de ces lobbies économiques.

Comme le soulignait le sociologue Alain Touraine dans un essai paru en 2005 intitulé Un nouveau paradigme pour comprendre le monde d’aujourd’hui, on est passé dans l’Histoire de l’Occident et du monde d’un paradigme politico-militaire, celui des grands royaumes, des grands empires, jusqu’à l’émergence de la démocratie et des revendications nationalistes en Europe, à un paradigme économico-social symbolisé par le triomphe du Marché, le règne de l’Argent-roi, jusqu’ à ce monde d’aujourd’hui marqué par la mondialisation et l’hyper financiarisation de l’économie.

Mais aussi un monde orienté vers le social. Un paradigme héritier des Lumières, où l’édification de la Société à partir des idéaux démocratiques a peu à peu remplacé la politique de conquête territoriale lié la puissance militaire, la préservation des royaumes et le rayonnement hégémonique des empires.

Hélas, ce dernier aspect social (et sociétal), longtemps marqué par les grandes avancées pour l’émancipation des individus et des peuples, la construction d’une société plus libre, plus juste et plus égalitaire (cette République sociale inscrite au chapitre 1er de notre Constitution), les droits de l’homme, en particulier le souci des plus pauvres, des minorités, des peuples du Tiers-monde, un idéal humaniste auquel l’idéologie progressiste continue de se référer, a fini par se vider de son contenu, pour ne se résumer aujourd’hui qu’à une rhétorique politiquement correcte, un emballage discursif fait de poncifs obligés, déconnectés du réel et qui stérilise tout véritable engagement.

Une hypocrisie dont le ventriloque Macron, champion des prêches progressistes et du Et en même temps, est la plus parfaite illustration.

Qu’en est-il objectivement de la démocratie dans notre pays depuis son accession au pouvoir ?

En particulier après ces deux ou trois années particulièrement éprouvantes et ce cauchemar sanitaire dont on ne voit pas l’issue. Et qui a remplacé d’un trait de plume l’angoisse terroriste qui marqua l’actualité et la politique sécuritaire des deux décennies passées.

Plus que jamais, et sans se laisser encore manipuler, la France doit se livrer avec rigueur à un devoir d’inventaire.

Éthique médicale, secret médical, consentement éclairé, consensus scientifique, liberté de soigner, serment d’Hippocrate, vie privée, liberté d’aller et venir, liberté de voyager, liberté de conscience, liberté de culte, liberté d’expression, liberté de la presse, liberté de réunion, liberté de travailler, liberté d’entreprendre, liberté d’éduquer, séparation des pouvoirs, indépendance du Parlement, indépendance de la Justice, indépendance des médias, Etat de droit, démocratie…

Toutes ces notions essentielles inscrites dans les grands principes, la Constitution ou d’autres textes fondamentaux, et qui jusqu’à présent constituaient les fondements de notre démocratie – du moins en théorie – ont littéralement volé en éclats depuis la crise du Covid.

Deux ans à peine et une simple grippe transformée en attentat terroriste planétaire auront suffi pour anéantir définitivement les reliques d’une démocratie déjà largement factice et moribonde dans tous les pays occidentaux.

Une terreur XXL instrumentalisée jusqu’à la nausée pour justifier des mesures coercitives disproportionnées jamais observées dans toute l’Histoire humaine. Sinon en tant de guerre, dans des régimes totalitaires, ou lors de massacres à grande échelle : état d’urgence, distanciation sociale, confinements et couvre-feux à répétition, fermeture imposée de tous les lieux publics, mise à l’arrêt complet de l’économie mondiale, port d’un masque inutile (selon l’OMS) obligatoire partout et pour tous, tests obligatoires, interdiction d’utiliser des traitements reconnus efficaces pour sauver des vies, interdiction d’être admis à l’hôpital pour se faire soigner, falsification des statistiques épidémiologiques officielles pour accréditer l’idée d’une épidémie hors de contrôle, corruption massive par l’Etat des médecins avec attribution de primes pour encourager les fausses déclarations de décès, censure généralisée, traque des propos jugés déviants (fake news, propos complotistes) dans les médias indépendants et sur internet par une véritable Police de la Pensée (Checknews) constituée de médias corrompus (AFP, France Info, Le Monde, L’Obs, Les Échos…) chargés de supprimer les publications dérangeantes et de sanctionner leurs auteurs, vaccination généralisée puis forcée de toute la population, surveillance généralisée, répression policière implacable des manifestants et contrevenants aux injonctions sanitaires, arrestation, condamnation à des amendes insensées et à des peines de prison pour les réfractaires aux mesures sanitaires, internement forcé de certains experts (comme le Professeur Bernard Fourtillan) détracteurs de la doxa sanitaire, déchéance de leurs droits parentaux pour les parents dénoncés dans les écoles par leurs propres enfants comme dangereux à cause de leurs discours critiques des mesures sanitaires assimilés à des « comportements sectaires »…

Des mesures coercitives inimaginables, dignes des pires dictatures fascistes, communistes ou islamistes. Auxquelles il faut ajouter une volonté clairement eugéniste, qui s’intensifie avec la vaccination obligatoire, visant à éliminer discrètement les plus vulnérables : vieux, malades, handicapés, déficients mentaux, enfants…

Comme l’a illustré l’euthanasie d’au moins 3.000 personnes âgées en EHPAD durant le premier confinent entre mars et mai 2020. Un geste inexplicable pratiqué à la demande explicite du Ministère de la Santé[iv] enjoignant les médecins d’EHPAD à délivrer des « soins palliatifs » aux personnes âgées présentant des symptômes d’infection respiratoire et suspectées de Covid, en leur administrant du Rivotril. Un neuroleptique puissant, potentiellement létal, commercialisé par Roche (laboratoire mécène de LREM). Une pratique illégale assimilée dans le Droit français à un empoisonnement volontaire et à un meurtre avec préméditation, réalisée en l’absence totale du consentement éclairé des personnes concernées, d’information préalable de leur famille comme la loi l’exige pour les soins palliatifs, familles d’ailleurs interdites de visite dans les EHPAD pendant trois mois.

Un acte abominable dénoncé par de nombreux médecins, réalisé sans l’accord du médecin traitant, en l’absence du médecin prescripteur (le geste euthanasique étant réalisé par une aide-soignante), parfois en l’absence de tout test PCR ou antigénique permettant d’apporter un semblant de preuve d’une contamination de l’intéressé. Bref, dans l’opacité la plus totale.

Ce véritable génocide perpétré dans le silence le plus complet des médias au début de l’épidémie vaut à l’Etat français, au Président Macron et aux ministres concernés d’être aujourd’hui poursuivis pour crimes contre l’humanité, suite à des dizaines de milliers de plaintes de proches de victimes, de médecins, d’infirmières, de directeurs d’EHPAD, de juristes et d’avocats, auprès de la Haute Cour de Justice, la plus haute juridiction de la République. Mais aussi auprès de la Cour Européenne de Justice et de Cour Pénale Internationale.

La France n’est hélas pas un cas isolé. Le Royaume-Uni s’apprête aujourd’hui à perpétrer exactement les mêmes crimes dans des circonstances analogues. Sauf que le fantomatique variant Omicron transformé en monstre par les médias n’a rien de commun avec le virus original responsable du pic épidémique mortel de Covid-19 au printemps 2020.

Face à pareilles horreurs, qui menacent avec les vaccins directement responsables d’un nombre exponentiel de décès, d’effets secondaires gravissimes et de stérilités acquises, non pas 6 millions de personnes mais 8 milliards de Terriens, de plus en plus de voix s’élèvent dans le monde pour réclamer un véritable Nürnberg du Covid afin de punir les criminels comme Bill Gates, Anthony Fauci, le directeur de l’OMS, ou certains chefs d’États comme Macron, qui ont conçu ou collaboré en toute conscience à ces abominations.

On comprend ici que le Covid n’est pas simplement un prétexte, un « levier de basculement stratégique » pour reprendre les termes des pères du Great Reset, pour enterrer la démocratie partout dans le monde, en finir avec les états-nations, mettre les populations au pas, imposer un Nouvel Ordre Mondial ultrasécuritaire, hyper inégalitaire, technocratique, une sorte de dictature ploutocratique, numérique et policière, avec à sa tête un gouvernement mondial piloté par l’élite, plus totalitaire que démocratique, malgré l’enrobage « progressiste » et droits-de-l’hommiste de ses thuriféraires les plus acharnés comme Jacques Attali (cf. ses nombreuses déclarations, conférences et publications sur ce thème).

Le but de tout ce cauchemar est non seulement de priver l’humanité de ses droits essentiels et universels, résumés dans l’idéal démocratique et les Droits de l’homme, mais de ramener cette humanité à une frange plus gérable, moins menaçante, et surtout totalement contrôlable par cette élite, qui contrôle déjà les économies, les états, et pour une large part les institutions, juridictions, modèles dominants, discours… Et donc nos propres croyances et pensées.

Et ce grâce à une science peu débattue dans les médias, et pour cause puisqu’ils en sont l’un des outils : l’ingénierie sociale.

Emmanuel Macron avait osé répéter à quatre reprises avec un ton grave aux accents martiaux lors de son discours du 17 mars 2020 annonçant le premier confinement : « Nous sommes en guerre ! ». Ce qui avait scandalisé bon nombre d’observateurs pas dupes de la manipulation, car à l’évidence on ne fait pas la guerre à un virus et on ne décrète pas l’état d’urgence ni la mobilisation générale pour une simple grippe, qui plus est moins virulente que la grippe saisonnière.

Et pourtant le Président avait bien raison ! Nous sommes bien en guerre. Pas contre un virus. Mais c’est l’élite qui a déclaré la guerre à l’humanité tout entière. Une guerre non pas militaire, nucléaire, terroriste, économique, sociale ou même idéologique. Mais une guerre psychologique, spirituelle, qui se joue dans nos consciences. Et dont l’enjeu est l’émergence ou non d’une conscience globale, libre, autonome, unifiée, pacifiée.

Eviter son émergence permettra de conforter et d’étendre le Pouvoir. En contrôlant tous les pouvoirs. Notamment le pouvoir suprême : celui de l’esprit, qui est de créer sa propre réalité.

Et cette fois, la guerre se déroule sans intermédiaire, sans manipuler des pions sur un planisphère. Ni pays ennemi, ni régime fasciste, ni envahisseur, ni état terroriste… tous qui ont été discrètement financés, formés, instrumentalisés sinon créés par les mêmes à des fins stratégiques depuis un siècle et même plus.

Cette fois pas besoin de millions de bombes déversées sur nos têtes, pas de tranchées, de camps de la mort, de goulags, de pelotons d’exécution, de kamikazes, de voitures-béliers ou d’avions lancés sur les tours jumelles.

Juste un petit virus invisible. Et un vaccin censé nous aider à l’éradiquer.

Et tant pis si tout ça n’est que manipulation, mensonges éhontés, corruption de la parole publique, scientifique, médiatique et fausses promesses : la confusion fait partie du programme d’assujettissement et de formatage des cerveaux.

Alors va pour une 2e, 3e, 4e dose… Et bientôt une tous les 6 mois, puis tous les mois.

A force de nous laisser injecter ces poisons tous aussi inefficaces les uns que les autres, peut-être un jour serons-nous mithridatisés, qui sait.

Sauf que pas vraiment. Comme l’observent les médecins de terrain, au-delà de la 3e dose de vaccin, tout se dérègle. Le système immunitaire est détruit et le sang coagule partout. La faute aux protéines Spike qui se multiplient de façon anarchique, que les vaccinés excrètent autour d’eux en même temps que des milliards de nouveaux virus mutants recombinés, fruits de la combinaison génétique permise par notre ADN entre les virus qui les infectent (le vaccin n’étant d’aucune protection contre les variants, au contraire) et ces fameuses protéines Spike extraites d’autres virus bidouillés qu’on leur a injectées.

Une réaction en chaîne machiavélique digne de la bombe virologique la plus parfaite et la plus sournoise jamais conçue.

Mais grâce à l’ingénierie sociale qui crée dans l’esprit du public un hologramme virtuel où tout ce que racontent médias et pseudos experts paraît plausible, très peu de gens osent douter des discours officiels sur l’épidémie. Et pour se rassurer ils vont tous sagement se faire piquer, comme leurs grands-parents descendaient dans le métro aussitôt retentie la sirène de la nouvelle alerte.

Cette science redoutablement efficace fut inventée au début du 20e siècle aux Etats-Unis par le neveu du père de la psychanalyse Sigmund Freud. Elle fut implémentée à grande échelle pour la première fois dans les années 1910 durant le mandat du Président Woodrow Wilson, afin de retourner l’opinion publique américaine isolationniste et l’inciter à soutenir l’entrée en guerre de troupes américaines en 1917 sur le front français. Ne parlons pas de l’entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés des Alliés en décembre 1941, juste après l’attaque surprise de Pearl Harbor par l’armée japonaise. Ni du Patriot Act voté en 2001 après la psychose sur l’anthrax et les armes de destruction massive de Saddam Hussein, comme des guerres « préventives » contre l’Axe du Mal déclenchées au Moyen-Orient pour des raisons essentiellement stratégiques par les néoconservateurs américains au lendemain des attentats du 11 Septembre : l’événement le plus diffusé et commenté dans les médias de toute l’Histoire…

Mêmes causes, mêmes effets : unanimisme de l’opinion rangée derrière son chef, et soumission à l’autorité[v], y compris pour acquiescer ses décisions les plus liberticides, face à un ennemi désigné responsable d’une catastrophe inédite qui met en péril la nation sinon le monde entier.

Une science d’une efficacité sans égal, et qui a atteint depuis un siècle un degré de sophistication insoupçonnée. Grâce au développement et à la concentration financière dans le secteur de l’information et des grands médias (presse écrite, radio, télé…), de l’industrie de divertissement (musique, spectacle, cinéma, jeux vidéo…). Et bien sûr des nouvelles technologies de l’informatique et du numérique : ordinateur personnel, internet, réseaux sociaux, applis, et maintenant Metaverse, le nouveau concept de réseau social immersif à réalité augmentée lancé par Facebook.

Des outils de manipulation mentale de masse et de « fabrique du consentement », pour employer l’expression consacrée par Noam Chomsky[vi], indissociables de l’exercice du pouvoir et du savoir dans les prétendus régimes démocratiques comme le nôtre.

Auxquels s’ajoutent des outils de surveillance de masse de plus en plus nombreux et sophistiqués : écoutes téléphoniques, surveillance d’internet et des réseaux sociaux, caméras de surveillance omniprésentes dans les grandes villes, satellites de surveillance, drones, caméras et robots policiers, 5G et objets connectés, caméras intelligentes, reconnaissance faciale, analyse des mouvements et émotions, algorithmes prédictifs…

Et bien sûr ces fameux « vaccins », dont la finalité n’a pas grand-chose à voir avec une quelconque volonté de nous protéger de quelconques virus. D’ailleurs même les laboratoires qui les produisent comme Pfizer sont aujourd’hui contraints d’admettre que leur efficacité même après la 3e dose reste très limitée.

Ce que peu de gens voudront admettre et surtout reconnaître publiquement, mais qui pourtant a fait l’objet depuis des années d’annonces sans équivoque de la part de ceux qui les ont promus comme Bill Gates, c’est que ces vaccins sont un vecteur commode pour injecter dans le corps de toute la population mondiale des marqueurs qui permettront de mieux surveiller chaque individu. Notamment ces fameuses « smart dusts » (poussières intelligentes), vantées par Klaus Schwab, Président du Forum économique mondial et père du Great Reset.

Des nanoparticules d’oxyde de graphène incluses dans les nouveaux vaccins depuis quelques années, officiellement comme adjuvant pour remplacer l’aluminium mis en cause dans plusieurs études à cause de sa toxicité et qui serait responsable de maladies comme l’autisme chez les enfants.

Sauf que ces nanoparticules d’oxyde de graphène, une molécule ultra toxique pour le corps humain, ont la particularité d’être sensibles aux champs électromagnétiques. Ce qui explique notamment la prolifération des magnet tests publiés par les internautes. Ces vidéos dans lesquelles les nouveaux vaccinés font l’expérience de poser un petit objet métallique sur leur épaule à l’endroit précis où l’injection du vaccin Covid a été pratiquée. Et cet objet reste collé à leur bras, aimanté par les mystérieuses particules électromagnétiques incluses dans les vaccins.

Cette propriété permet à ces particules d’être chargées exactement comme une clé USB dans laquelle on peut insérer des datas, transformant le corps humain en « portefeuille numérique » dans lequel peuvent être encryptées toutes sortes de données personnelles : statut vaccinal, carnet de santé, compte bancaire, Carte Vitale, habitudes de consommation, opinions politiques, orientation sexuelle, historique d’activité sur internet, etc…

Le rêve parfait pour une dictature planétaire qui voudrait contrôler toute l’humanité grâce à des AI connectées à chaque individu et qui en mesureraient chaque paramètre, action, émotion, interaction…

Dire que dans quelques années – pas 50, pas 30, pas 20, mais 5 ou 6 à peine selon les apprentis sorciers qui développent ces techniques – nous serons tous soumis à la Matrice n’est pas une métaphore : c’est une certitude !

Dès lors parler encore de « démocratie » relève d’une immense farce. Mais c’est pourtant ce que nous faisons tous chaque jour.

Car toutes les dystopies totalitaires, dont ce Meilleur des mondes où l’on nous embarque au pas de charge est l’aboutissement, se caractérisent par un déphasage radical et volontaire entre les discours officiels et la réalité.

C’était déjà le cas du temps de la dictature stalinienne, où les pires atrocités ont été commises et justifiées au nom du processus « révolutionnaire », dans le but d’émanciper les individus, les peuples et l’humanité de l’oppression bourgeoise et capitaliste. Et en vue de faire naître l’homme nouveau.

Cela fut encore plus le cas avec la dictature maoïste, sans doute la pire de toutes avec ses 80 millions de morts.

Et c’est toujours le cas dans toutes les dictatures islamistes, en Arabie Saoudite, au Qatar, en Syrie, à Gaza, en Iran, dont la doctrine inspirée des Frères musulmans puise aussi ses références dans le nazisme et le léninisme, en plus de la charia.

Et c’est bien évidemment le cas de la démocrature, cette dictature soft, ce mix subtil entre une dictature ultralibérale et technocratique et un enrobage « progressiste » ou « démocratique » qui fait mine de préserver les fondements, les institutions et les buts de la démocratie moderne. Avec une rhétorique orientée autour de thèmes récurrents : l’humanisme et l’universalisme, la paix dans le monde, le progrès matériel et social, les droits de l’homme, l’écologie, l’égalité hommes-femmes, la défense des minorités ethniques, religieuses, LGBT…

Toutes ces thématiques de pure forme ressassées et imposées par la Pensée unique sociale-libérale portée majoritairement par les intellectuels et partis de centre-gauche, érigées en norme éthique, intellectuelle et comportementale par la culture officielle, et qui a colonisé tout le champs lexical des discours politiques, intellectuels, culturels et médiatiques.

Bien évidemment on ne saurait contredire le bien-fondé et la noblesse de ces principes ni même la sincérité de bon nombre de personnalités qui s’en font les promoteurs. Ce qui est en revanche préoccupant, c’est l’instrumentalisation qui en est faite par une élite qui utilise ces discours et les pervertit pour imposer ses propres desseins avec un habillage démocratique, humaniste, sécuritaire ou écologique.

La conséquence de ce kidnapping des idéaux démocratiques au profit d’une élite qui ne l’est absolument pas et poursuit des buts opposés, c’est le glissement progressif, parfois par à-coups comme aujourd’hui, vers une pseudo démocratie hors-sol, où la seule invocation de ces principes sur un mode réflexe suffit à entretenir l’illusion que nous vivons dans une réelle démocratie.

Il suffit d’écouter la majorité des hommes politiques de droite comme de gauche, et même des extrêmes, pour comprendre que la référence permanente empreinte de solennité à « la Démocratie », à « la République » ou aux « Droits de l’homme » fonctionne comme un mantra qui réactive aussitôt une sorte d’hologramme de représentations totalement virtuelles en lieu et place d’une réalité qui n’existe plus depuis longtemps.

Pour preuve, la succession de rapports alarmistes d’ONG comme Human Rights Watch ou Amnesty International, qui épinglent régulièrement la France comme d’autres pays prétendument démocratiques, et la relèguent en queue de classement du fait de ses atteintes aux droits de l’homme, à la liberté de la presse ou à d’autres libertés fondamentales. Notamment avec ces lois récentes qui portent gravement atteinte à la vie privée, aux droits des médias, à la liberté d’expression ou de manifestation… : Lopsi, Hadopi, Attia…, ou en référence au recul des libertés et violences policières depuis la crise des Gilets jaunes, le COVID, le pass sanitaire, etc.

Aveuglement ou duplicité : notre pays et ses dirigeants persistent pourtant à vouloir ériger la France en modèle de démocratie et donner des leçons de morale au monde entier. Cf. l’attitude critique de Macron (qualifié par beaucoup d’opposants de « dictateur ») à l’égard du Président Trump, des Présidents hongrois ou biélorusse.

C’est également ce type de discours totalement factices et pourtant omniprésents qui sert d’armature ou plutôt de paravent éthique aux grandes institutions mondialistes contrôlées par l’élite financière aux commandes du changement.

Comme l’ONU, son Agenda 2030 et ses 17 Goals pour un développent durable. L’OMS et ses recommandations sanitaires directement dictées par son principal financeur, la Fondation Bill & Melinda Gates. Le Forum économique mondial, présidé par Klaus Schwab, fils d’un industriel nazi de nationalité suisse et fondateur du Forum de Davos. Un organisme totalement privé mais qui influe lourdement sur les grandes orientations économiques et stratégiques mondiales. Comme le montre son fameux projet de Great Reset, dont chaque citoyen devrait connaître le détail pour comprendre à quelle sauce il va être mangé prochainement[vii]. Et bien sûr le FMI, la Banque mondiale, la BCE et autres institutions financières qui font et défont la politique budgétaire et économique d’Etats fantoches comme le nôtre dirigés par des marionnettes téléguidées par l’élite, et souvent issues du sérail de la haute finance comme Macron.

Là aussi, le Covid aura marqué un bond en avant et une accélération dans le basculement antidémocratique sans précédent dans toutes les ex-démocraties. Dans le recours systématique, permanent, généralisé à ces outils de surveillance de masse, naguère justifié par l’urgence terroriste et la raison d’État.

Et ce en détruisant méthodiquement sous couvert d’urgence et de politiques d’exception les droits fondamentaux des individus. En bafouant allègrement tous les droits en matière de vie privée, de libre arbitre, de droit à l’image, d’information légitime des personnes surveillées, d’utilisation de leurs données personnelles, notamment à des fins commerciales. Tout cela en vantant dans le même temps l’individu, pilier idéologique du néolibéralisme triomphant. Et ce pour mieux diviser les citoyens et empêcher l’émergence spontanée d’une vraie conscience collective et réellement démocratique.

Pire, on est passé du règne de la servitude volontaire des serfs face au pouvoir absolutiste décrite par La Boétie, d’une nouvelle forme d’absolutisme imposé par la science et la technocratie, au suicide volontaire, à savoir le renoncement total à toute forme de libre arbitre, de citoyenneté et même d’identité qui ne soit entièrement soumis aux arbitrages du Système ou de la Matrice. Ultime forme du Collectif englobant, cette fois représenté par une technostructure sans visage, arbitraire, autoritaire. Un peu comme « Mother », ce Collectif cybernétique dans lequel humains et cyborgs sont assimilés en une seule entité, sans aucune individualité ni liberté, dans le film de la saga Star Trek Next generation. Un monde de la transparence et du contrôle absolus résumé par cette formule : Resistance is futile.

Pour sortir de ce néantissement dont nous sommes tous complices, par peur, par lassitude, par paresse, ou pour espérer préserver encore quelques acquis illusoires, notre confort matériel et intellectuel, notre bonne conscience rongée par toutes les formes de culpabilité, il faut avant tout un gros effort de prise de conscience. Un réveil massif et forcément douloureux.

Ce que beaucoup pressentent sans oser s’y engager, terrifiés par les conséquences qu’ils risqueraient d’encourir : la servitude est toujours préférable à la résistance à l’oppression et à la vraie liberté.

Il faut oser dénoncer tous les pouvoirs narcotiques dont nous sommes empoisonnés à notre corps consentant. A commencer par celui des médias. Il faut oser se dégager de l’emprise du mensonge, omniprésent, de cette illusion de réalité fabriquée par les médias, la culture dominante, la pseudo science, le marketing et les discours officiels, dans laquelle nous croyons évoluer, Un faux paradigme aliénant qui se substitue en permanence à la réalité en l’occultant.

Et plus encore, il faut nous délivrer de la culpabilité qu’une telle audace ne manque pas d’engendrer, en nous désignant aux yeux de nos concitoyens soumis et terrifiés, comme des parias, des mauvais citoyens, des complotistes, des ennemis de la société, dès que nous osons franchir le Rubicon de la Connaissance, sortir de la Matrice et témoigner publiquement pour tenter de réveiller d’autres consciences.

On l’a hélas oublié, ou plutôt on l’a effacé de notre mémoire collective, mais les pères de notre démocratie, au tant de cette Révolution française qui vit rouler tant de têtes, durent se battre à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontière contre de multiples ennemis coalisés : aristocrates hostiles aux idéaux révolutionnaires, à la République, et favorables à un retour à l’Ancien régime, ennemis de l’intérieur accusés de complicité avec les contre-révolutionnaires, monarchies étrangères coalisées contre la France régicide et sa Révolution…

De cette lutte tragique qui conduisit à la Grande Terreur et fit couler beaucoup de sang nous est resté un principe oublié mais essentiel qui demeure un pilier indissociable de notre conception de la démocratie, et un garant de la légitimité de ceux qui exercent le pouvoir au nom du peuple dans notre République : le devoir d’insurrection du peuple face à l’oppression.

Ce principe est pourtant clairement inscrit dans la seconde version de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, celle de 1793, à l’Article 35 :

Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Tout pouvoir peut devenir oppressif. Et toute personne qui l’exerce aux nom du peuple et des grands principes les plus humanistes peuvent se transformer en tyran. Notre Histoire, en particulier celle de la Révolution, mais aussi celle de l’Ancien régime et des monarques qui se sont succédés, est traversée par cette angoisse et cette ambigüité quasi shakespearienne.

Danton et Robespierre, les deux grandes figures jacobines de la Révolution, furent tour à tour idolâtrés par le peuple comme des héros, puis accusés qui d’esprit vénal, qui d’avoir imposé un régime de Terreur impitoyable, d’être des modèles puis des ennemis de la Révolution, et furent tous deux guillotinés.

De même l’Histoire comme le monde politique, qui érigent aussi leurs autels et leurs bûchers, ont tour à tour célébré de grandes figures de l’Histoire comme Louis 14, Napoléon ou de Gaulle en les qualifiant de grands hommes, ou au contraire les a accusé d’être des tyrans responsables de tous les maux réels ou imaginaires dont souffrit la France : guerres, famines, ruine, dictature.

Et ce n’est pas parce que les gestionnaires ont remplacé les héros de l’Histoire ou les hommes providentiels au sommet de l’Etat que l’oppression sous une forme ou sous une autre a disparu. Elle a juste changé de forme. Et s’est habillé des habits de l’honnêteté, du désintéressement, du dévouement et de la vertu. Ce dont Macron tendu vers la réalisation de son « Projet » qui lui a dicté par ses mentors, est le plus parfait exemple dont un régime qui ose encore se prétendre démocratique, mais n’en a plus aucune des caractéristiques.

Car en effet depuis l’état d’urgence reconduit à plusieurs reprises, non sommes rentré dans un régime d’exception permanente qui s’apparente à une tyrannie ou une dictature.

L’état d’urgence avait été inscrit dans la Constitution pour répondre à une situation exceptionnelle de péril majeur qui mettait en péril l’existence ou l’unité de la Nation, l’intégrité territoriale ou la paix civile : guerre, invasion ou agression militaire, guerre civile…

Il n’a été utilisé qu’à deux reprises sous la 5e République : lors de la guerre d’Algérie, qui commençait alors à s’inviter sur le sol métropolitain. Et en Mai 1968 lors des émeutes les plus violentes dans le Quartier latin.

Il a été ensuite une première fois aménagé pour répondre à une situation particulière non prévue par nos institutions, à savoir la vague d’attentats terroristes de 2015 et 2016, assimilés dans les discours à un fait de guerre, puisque commandités par une organisation terroriste, Daesh, qui se revendiquait comme l’Etat Islamique. Ce nouveau concept d’état d’urgence terroriste, très critiqué par certains constitutionnalistes et opposants au Président Hollande mais validé par le Parlement et le Conseil Constitutionnel, avait alors été inventé pour rendre possible le recours à cette disposition d’urgence, et compatible avec la Constitution.

L’invention par Macron du concept d’état d’urgence sanitaire pour justifier le recours à des mesures d’exception face une menace épidémique dans le cadre de l’état d’urgence prévu par l’Article de la Constitution constitue une distorsion bien plus abusive et inadmissible.

Cette disposition a pourtant été arrachée puis reconduite par une vote du Parlement grâce à des procédures d’urgence. Un Parlement anémié, déserté, corrompu, houspillé par un Ministre de la Santé hystérique venu culpabiliser violemment les députés à l’Assemblée pour les forcer à voter ce le projet après un premier vote défavorable.

Plus qu’un camouflet à la représentation nationale, Assemblée et Sénat confondus, c’est un véritable kidnapping des institutions démocratiques auquel nous avons assisté. Ce dont bien entendu aucun média officiel ne s’est offusqué. Ni d’ailleurs les parlementaires, tétanisés comme l’opinion par la mise en scène apocalyptique d’une grippette transformée en peste noire. Et par la crainte de se voir désavouer par leurs électeurs pour avoir trahi leur pays en refusant de soutenir une mesure de salut public en tant de « guerre » contre le plus terrifiant des ennemis.

Il ne faut pas oublier que l’état d’urgence consiste notamment à confier les pleins pouvoirs au Président de la République. En principe pour un temps déterminé face à une épreuve circonscrite dans le temps. Mais quand cet état d’urgence est reconduit plusieurs fois en inscrivant dans la loi que celui-ci perdurera tant que la menace épidémique sera présente, une façon détournée l’inscrire dans le droit commun comme permanent, alors il ne s’agit plus d’abus, d’une mystification ou d’un détournement de nos institutions au bénéfice d’un pouvoir autocratique mais d’un véritable coup d’Etat !

Qui plus est quand les institutions de la République sont toutes mises en sommeil, instrumentalisées ou corrompus pour servir de tout autres buts que l’intérêt général, comme le service d’intérêts privés. Ou pour commettre d’authentiques crimes contre l’humanité, contre son propre peuple, assimilables à des faits de tyrannie ou d’oppression : euthanasies forcées de personnes âgées, obligation d’injecter à toute la population des vaccins tueurs, privations de libertés les plus essentielles, violences policières, arrestations sommaires… En temps de guerre ceux qui commettent de tels crimes seraient passibles de la Cour martiale et exécutés. Louis 16 et Marie-Antoine furent guillotinés pour bien moins que cela.

Et pourtant : un Parlement subordonné entièrement au pouvoir exécutif. Lui-même réduit au Président tout puissant et, comme en tant de conflit militaire, à un Conseil de défense des plus occultes, nommé par le Président, se réunissant à huis clos pour prendre les décisions essentielles (notamment concernant la vaccination), ne rendant compte ni au Parlement, ni aux médias, ni même à la Haute Cour en cas de crimes commis.

Les autres institutions qui auraient pu jouer le rôle de contre-pouvoirs en défendant les principes démocratiques dont ils sont théoriquement les garants – Conseil Constitutionnel et Conseil d’Etat – ont largement démontré, notamment lors du vote du pass sanitaire instituant de facto la vaccination obligatoire (illégale en France), qu’ils étaient largement corrompus par les mêmes lobbies industriels et financiers qui dictent au pouvoir exécutif la politique sanitaire à appliquer en fonction de leurs intérêts.

Quant à la Justice, elle est elle aussi muselée et assujettie au pouvoir exécutif. Et ses membres, notamment les avocats qui ont fait grève par milliers à plusieurs reprises depuis 2020, qui ont occupé des tribunaux ou sont descendus dans la rue pour manifester leur opposition aux mesures liberticides mises en place par l’exécutif, ont subi la même réponse brutale et arbitraire du pouvoir, les mêmes violences policières, gazages et tabassages en règle, que les infirmières, les pompiers ou les Gilets jaunes depuis l’arrivée au pouvoir du petit tyran de chez Rothschild.

Il n’y a donc plus à mégoter sur les mots comme le font la plupart des journalistes, y compris ceux de gauche, d’habitude si attachés à défendre les droits de l’homme et les victimes de la violence de caste ou d’Etat : nous sommes bel et bien face à un régime d’oppression, à des faites de tyrannie, à un dévoiement complet de nos instituions, à une corruption généralisée de tous les corps d’Etat, à un régime autocratique réuni dans les mains d’un seul homme sans véritable légitimité et qui n’est plus soutenu que par 5% de l’électorat. Et s’est rendu coupable avec son gouvernement et ceux qui le soutiennent, trahison de la Nation et de crimes contre l’humanité.

Dit plus explicitement, nous sommes clairement entrés dans une DICTATURE.

Même si sa forme est différente des dictatures « classiques », militaires, fascistes, communiste ou islamistes, auxquelles le sanglant 20e siècle nous avait accoutumé. Ce qui empêche beaucoup de commentateurs d’identifier le régime actuel comme une authentique dictature. Et justifier que le principal intéressé puisse ironiser d’un air candide devant les médias en osant prétendre que « c’est un scandale de parler de dictature dans un Etat de droit« … Ou en nous invitant à aller voir en Corée du Nord quand on parle de dictature en France. Hypocrisie magistrale très macronienne, mais qui cloue le bec à beaucoup.

Oui mais voilà, nous ne sommes plus en 1793. Notre vigilance démocratique s’est émoussée. On nous a patiemment endormis en nous effrayant avec de multiples menaces et crises (nucléaire, économique, sociale, terroriste, climatique, technologique, sanitaire…) pour nous vendre ensuite une tranquillité et une sécurité bidon. On nous aussi promis un bonheur en toc en nous ruant sur les plages ou dans les supermarchés pour nous consoler de voir nos droits ou notre pouvoir d’achat se rétrécir comme peau de chagrin d’année en année.

Et puis entre temps notre République est devenue, depuis Napoléon notamment et plus encore depuis les révolutions de 1930 et 1948, une République « bourgeoise ».

En fait elle l’a toujours. Marx avait raison au moins sur ce point : la Révolution a été faite essentiellement par des grands bourgeois et quelques aristocrates éclairés pétris d’idéaux humanistes, universalistes et maçonniques. Elle a été faite toujours au nom du peuple, mais à aucun moment par le peuple. Et si ce peuple s’est soulevé et a versé son sang a maintes reprises, c’est parce qu’il y était invité par ceux qui ont impulsé la Révolution, pris les décisions, incarné le pouvoir et l’autorité et conduit les réformes.

Au point qu’on peut affirmer sans sourciller que cette République dont nous sommes si fiers n’a donc jamais été une vraie démocratie, au sens littéral du mot. C’est un abus de langage de le prétendre. Là aussi il y a tromperie sur la marchandise

La démocratie, c’est quand le peuple détient réellement le pouvoir.

Ou, selon les mots d’Abraham Lincoln, repris par le Général de Gaulle :

« La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. »

Nous en sommes très loin.

Notre République est une république représentative. Une République une et indivisible, laïque (Art. 1 de la Constitution), où le peuple en théorie souverain élit des représentants – Un Président qui incarne l’Unité de la Nation, comme le faisait autrefois le roi ; et des parlementaires qui représentent celle-ci dans toute sa diversité pour voter les lois.

Mais qui gouverne ? Qui représentent les Français ? Qui dirige les partis politiques ? D’où viennent les ministres nommés par le chef de l’exécutif ? Et surtout aujourd’hui qui financent ces partis, ces hommes et ces femmes, leurs carrières, leurs campagnes, leurs programmes, leurs actions ?…

Notre République est une République « bourgeoise », c’est évident d’un point de vue sociologique. Celui de ces fameux 1% ou 10% chers à Emmanuel Todd qui détiennent le pouvoir.

Mais pas au sens marxiste du mot. Qui supposerait qu’une classe ait confisqué le pouvoir au détriment d’une autre (le Prolétariat), dans l’attente d’une retournement dialectique et révolutionnaire de l’Histoire. D’ailleurs les exemples d’hommes ou de femmes politiques français issus d’un milieu modeste comme Pierre Bérégovoy, et parvenus dans l’Histoire de la 5e aux plus hautes fonctions, sont nombreux.

Mais une République bourgeoise tend à favoriser et valoriser avant tout un certain conformisme social, intellectuel et idéologique. Et la reproduction de ses élites. Avec une apparence libertaire, et une défense de la pluralité s’agissant des opinions contradictoires et des modes d’expression, garante du débat démocratique.

Et même parfois avec une certaine complaisance affectée envers les positions les plus contestataires, anticonformistes ou impertinentes vis-à-vis du pouvoir : une façon très conformiste de contrôler et de récupérer à son avantage les franges les plus anticonformistes de la société, comme on l’a vu avec la génération bobo, celle de Mai 68, notamment depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir avec l’élection de François Mitterrand en 1981.

La limite à cette permissivité calculée, souvent résumée sous le doux mot de « tolérance », c’est l’atteinte directe au personnel politique et aux institutions.

Dans une démocratie fictive comme la nôtre, le peuple, en particulier ses membres les plus vindicatifs, peut tout dire, mais certainement pas tout faire.

Porter atteinte à la personne ou à la dignité du Président, c’est commettre un sacrilège, quasiment un blasphème. Comme s’en prendre à Dieu lui-même. Et il y a une limite subtile à ne pas dépasser pour les pamphlétaires, les polémistes, les caricaturistes, dont certains transgresseurs ont appris à leurs dépens que franchir ce seuil c’est se condamner à mort. Politiquement sinon physiquement.

On peut citer le cas de Jean-Edern Hallier, dans le collimateur du Sphinx François Mitterrand pour avoir notamment brisé un secret unanimement gardé parmi les journalistes : l’existence de la fille cachée du Prince, Mazarine, née d’une union adultérine avec Anne Pingeot.

Pire encore, l’appel à l’insurrection, à renverser le gouvernement ou à destituer le Président hors des dispositions prévues par l’Article 68 de la Constitution (mais jamais appliquées), vaut condamnation à mort. Aujourd’hui l’appel à l’insurrection contre le pouvoir en place, même sans lever les armes, est considérée unanimement comme un crime, alors que selon la Déclaration des droits de l’homme, c’est le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Emasculé de ce droit sacré de renverser un tyran, un oppresseur, le peuple n’est évidemment plus souverain, et vit encore moins dans une démocratie.

C’est bien ce qu’a parfaitement compris Emmanuel Macron, ou plutôt ce que lui ont soufflé ses mentors dès qu’il a accédé aux plus hautes fonctions.

Et plus encore dès que les inévitables frictions liées à sa politique brutale et impopulaire sont venu creuser un abîme entre le Président des riches, arrogant et méprisant et les Gaulois réfractaires au changement à marche forcée, ce peuple d’irréductibles qui ne sont rien.

Au point d’avoir pour seule et ultime alternatif pour contraindre ou mourir que de recourir à la violence légitime, celle des forces de l’ordre républicaines contre la rue (Police, CRS, gendarmerie), non pour rétablir l’ordre dans l’intérêt du peuple, mais pour ériger un rempart de protection entre sa propre personne et ce peuple ou une fraction du peuple qui lui réclamait des comptes et l’appelait à démissionner.

Il y a là un scandale essentiel qui nous renvoie aux origines mêmes de notre démocratie et à ses ambigüités fondamentales, entre un exercice régalien sinon monarchique du pouvoir, et un équilibre précaire entre le Pacte républicain soumis au suffrage universel, à l’usage du référendum pour renouveler ce pacte, au respect de l’Etat de droit et de la séparation des pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire, mais aussi médiatique), et une dérive arbitraire, autoritaire voire totalitaire, faite de confusions entretenues, de mensonges et de corruption, incarnée aujourd’hui par une marionnette téléguidée par des lobbies.

On a beaucoup vidé le mot « révolution » de son sens. Et pourtant c’est de cela dont il s’agirait aujourd’hui pour redonner du sens à la France, à la République, à la démocratie.

Pas une révolution politique ou institutionnelle. Pas une 6e République gadget dont rêvent certains et qui effacerait comme par magie les dérives de la précédente.

Pas un nouveau sésame idéologique, un nouveau rêve, de nouveaux idéaux.

Mais au contraire une plongée au cœur du Réel dans ce qu’il a de plus riche, de plus fécond et enthousiasmant.

Une vraie Révolution de la Conscience collective. Ou plutôt, pour la première fois dans l’Histoire universelle bien plus encore que de l’Histoire de France, un Eveil collectif à cette Conscience collective qui nous dépasse, nous englobe, et façonnera le monde de demain.

Un monde sorti des ténèbres de l’obscurantisme existentiel, intellectuel et spirituel où le matérialisme triomphant nous avait plongés depuis trois siècles. Avec comme seul lot de consolation cette pseudo éthique progressiste devenue au fil des siècles totalement déconnectée de nos réalités, Cet instrument privilégié au service du pouvoir de nos véritables oppresseurs. Avec les mirages infinis de la société consumériste, hédoniste, pourvoyeuse de divertissements toujours plus distrayants et aliénants.

Il nous faut abandonner cet esclavage auquel nous avions consenti et réinvestir l’esprit, la Conscience, dans une optique la plus universelle qui soit.

Cet enjeu dépasse largement celui de la France en tant que peuple, nation, territoire ou modèle de civilisation. Ou celle d’une élection fût-elle truquée ou pas. Ou même celui d’un enfer totalitaire où les tyrans qui nous contrôlent voudraient nous précipiter. Car l’enjeu présent, c’est le devenir de l’humanité. Son élévation ou sa disparition, dans un suicide collectif qui a déjà commencé.

Pour que la Lumière nous parvienne, il faut que les ténèbres atteignent leur amplitude maximum. Pour que l’ignorance et la peur laissent place à la pleine conscience, la paix, la joie parfaites, il faut que nos consciences anémiées, anesthésiées soient écartelées.

Nous en sommes là.

Le pire serait de nous laisser fasciner par ces jours terribles.

Dies irae dies illa,
Solvet saeclum in favilla

Jour de colère, ce jour-là

Il réduira le monde en cendres.


Comme le suggère le texte latin du Requiem, il faut que le vieux monde meurt, soit réduit en cendres, pour que le nouveau monde puisse naître.

Le Nouvel Ordre Mondial dont Macron est l’un des légionnaires en campagne n’est qu’une version pastiche, inversée, pervertie, négative, de ce monde sublime.

Sachons à quoi nous nous identifions, individuellement et surtout collectivement.

Car le futur proche qui s’annonce ne nous laissera pas le choix d’un monde à la carte. Ce sera tous ensemble ou pas du tout.

Ceux qui persistent à vouloir mettre leur foi dans le matérialisme, l’individualisme, l’idéologie rationaliste, scientiste, progressiste, et leur dernier avatar, le transhumanisme, sont perdus d’avance. Ils se condamnent eux-mêmes en ne célébrant que le Vide, le Néant. Car rien de tout cela n’existe. Tout est conscience, esprit, énergie, vibration, information. Sans cesse renouvelée, sans cesse recomposée.

Tout cela paraît loin des considérations politiques du moment. Et pourtant si ce paradigme politique vacille, ne se résumant plus qu’à un théâtre d’illusions où s’agitent des gestionnaires, c’est bien parce que la question essentielle, celle du Sens, a été méthodiquement évacuée.

Elle ne pourra reprendre sa place de premier plan dans nos préoccupations qu’à condition que nous défaisions des croyances et des schémas factices qui nous l’ont trop longtemps occultée.

Il ne s’agit surtout pas de réintroduire de façon artificielle la question de « Dieu » et du religieux dans un débat public d’où la Laïcité et la rationalité l’avaient évacuée. Et qui refait surface à propos de la tentation totalitaire incarnée par l’Islam et son projet de conquête sous l’angle de ses avatars fondamentalistes.

Il ne s’agit pas non plus de s’arc-bouter à une rationalité qui a montré ses limites, et qui continue de nous envoyer dans l’ornière, vers un futur cauchemardesque et dépassé, au travers de son avatar transhumaniste, aboutissement de trois siècles de pensée matérialiste, rationaliste et scientiste[viii].

Il s’agit d’orienter tous nos efforts intellectuels, tous nos projets, toutes nos actions individuelles et collectives vers la seule finalité qui vaille la peine en ce 21e siècle qui sera le dernier ou le premier de l’aventure humaine : l’édification de la civilisation globale centrée sur les idéaux les plus élevés de l’humanité. Une société globale pacifiée, unifiée, totalement interconnectée, où chaque individu coopère librement et consciemment à la réalisation de chacun, au Bien commun et aux aspirations les plus élevées.

Ce monde qui vient sans faire de vagues est à l’opposé du paradis artificiel et superficiel, matérialiste, individualiste et hédoniste, qu’on nous vend à longueur de réclames toutes plus alléchantes les unes que les autres. Un monde entièrement soumis aux valeurs matérielles et financières, en apparence hyperconnecté mais où les humains seront bientôt totalement séparés et reliés en continu à la Matrice. Où ils ne pourront plus interagir que dans des mondes virtuels, comme le Metaverse de Facebook, en étant constamment contrôlés, évalués, pilotés et updatés par des IA (Intelligences Artificielles). Un monde où seule une toute petite minorité constituée des plus riche détiendra le pouvoir de contrôle absolu et arbitraire sur le reste de la population, réduite à l’état d’esclaves, de machines, de marchandises, de pièces détachées pour fabriquer d’autres humains plus performants ou de simples déchets à éliminer.

C’est l’heure du Réveil et du Choix. Cardinal.

Et pour ceux qui y consentent, loin de ceux qui s’assoupissent ou s’étourdissent des boniments dont on les abreuve, c’est autant l’heure de l’épreuve que l’heure de s’enivrer.


[i] Cf. notamment les deux ouvrages du journaliste Marc Endeweld consacrés à Macron : L’ambigu Monsieur Macron (Flammarion, 2015), et Le grand manipulateur – Les réseaux secrets de Macron (Stock, 2019). Et les enquêtes à charge de l’avocat et essayiste Juan Branco : Contre Macron (Divergence, 2019) et Crépuscule (Au Diable Vauvert, 2019)

[ii] BFMTV, 27 août 2014 : https://www.youtube.com/watch?v=UdWD1A3mumc

[iii] https://en.wikipedia.org/wiki/Carroll_Quigley

[iv] Cf. décret Véran du 27 mars 2020 concernant les personnes âgées en EHPAD, confirmé par un second décret du 16 octobre 2020 destiné aux personnes âgées à domicile

[v] Cf. l’expérience de Milgram, célèbre expérience de psychologie publiée en 1963 par Stanley Milgram, qui évalue le degré de soumission à une autorité d’un citoyen américain, notamment quand elle induit des actions posant des problèmes de conscience au sujet

[vi] Noam Chomsky : La fabrique du consentement, 1988

[vii] Cf. Klaus Schwab et Thierry Malleret : Covid-19, the Great Reset, novembre 2020 (en pdf gratuit : voir le lien)

[viii] Cf. Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité, 2021

Quel choix pour l’humanité face à la crise actuelle : le Nouvel Ordre transhumaniste ou le saut de conscience ?

La vaccination obligatoire et le pass sanitaire constituent un point de rupture dans le scénario de réinitialisation de l’humanité vers une société transhumaniste et technosanitaire, dans l’illusion du pacte républicain, et un déclic pour des prises de conscience à venir.

Les annonces d’Emmanuel Macron du 12 juillet sur la vaccination obligatoire et le pass sanitaire ont eu au moins un grand mérite : elles ont permis que les choses soient enfin dites. La tension liée à l’incertitude est donc levée, libérant une grande énergie. Dès lors chacun peut se situer et avancer.

Pour ceux qui ont vraiment compris dans quel scénario ces décisions nous inscrivent, la question qui se pose maintenant est de savoir comment réagir pour faire échouer ce projet, et permettre à un futur alternatif de se mettre en place.

Face à une volonté de l’oligarchie économique, technocratique et financière d’imposer à tout prix la vaccination et le pass sanitaire au niveau mondial, véritables prémices à l’instauration d’une société transhumaniste fondée sur le contrôle de tous grâce aux nouveaux outils technologiques, plusieurs réponses se sont déjà mis en place.

La « stratégie du choc », brutale, fondée sur la manipulation, la répression et la censure a définitivement échoué ! Preuve qu’il est aujourd’hui impossible de contrôler l’information.

Un vaste mouvement de contestation s’est développé depuis plus d’un an, dans le monde anglo-saxon, en Europe, et dans d’autres pays comme l’Inde ou le Brésil. Il associe des médecins réputés, parmi lesquels certains des plus grands épidémiologistes, des pharmaciens, des généticiens, des professionnels hospitaliers, des chercheurs, des juristes, des avocats, des journalistes indépendants, des lanceurs d’alerte, des hommes politiques comme le sénateur démocrate Robert Kennedy Jr., et même d’anciens dirigeants de grands laboratoires pharmaceutiques, comme le Dr Mike Yeadon, ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer. Tous témoignent en démontant les statistiques et arguments officiels trompeurs et anxiogènes, alertent quant aux dangers réels des injections actuellement testées, à la corruption et aux crimes commis au cours de cette crise.

La réaction des opinions publiques est néanmoins très variable selon les pays, leur degré d’intoxication par les médias et les discours officiels, le niveau de verrouillage des débats et de censure de l’opinion. La France fait clairement figure de lanterne rouge en Europe et dans le monde occidental, comparée au Royaume-Uni, à l’Italie ou à l’Espagne. Le niveau de verrouillage de l’information dans les médias officiels y est l’un des plus élevés du monde occidental. Parmi les libertés fondamentales, la liberté d’expression est l’une des plus menacées. Certains scientifiques dont les révélations dérangent ont été harcelés et réduits au silence. Certains comme le Professeur Bernard Fourtillan ont même été arrêtés et détenus en hôpital psychiatrique ou incarcérés. De telles méthodes dignes d’une dictature assimilent la France à la répression des opposants dans l’URSS de Staline. Quant aux principaux médias, ils tous détenus par une poignée de milliardaires qui ont fait élire Macron, et sont payés en retour par des subventions versées par l’État à hauteur de 1,2 milliards d’euros en 2020. Auxquelles s’ajoutent celles versés à tous les grands médias par la Fondation Bill Gates (2 millions versés par exemple en 2020 au journal Le Monde). Leur ligne éditoriale à propos du Covid est totalement alignée sur la politique du gouvernement et sur la doxa officielle dictée par les firmes pharmaceutiques, relayées par des experts scientifiques corrompus et qui présentent de hauts conflits d’intérêts. Alors que la mission des médias est en principe d’informer, le rôle actuel se résume à être porte-parole de la doxa officielle et à soutenir la politique du régime, avec une absence manifeste de souci éthique, une violation permamente des codes déontologiques du journalisme, une distorsion des faits et des chiffres et une oblitération systématique des sujets clivants.

Ces pratiques corruptives dans les sociétés libérales dites « démocratiques » ne sont pas nouvelles. Elles sont même une caractéristique du pouvoir médiatique dont les acteurs comme ceux des pouvoirs politique et économique sont contrôlés par les puissances financières, avec une collusion souvent dénoncés entre ces pouvoirs. Ce qui est nouveau, c’est la dérive authentiquement totalitaire, sournoise et subtile, qui s’est mise en place sous couvert de justifications éthiques fallacieuses. Face à la prolifération dans les médias indépendants et sur internet d’informations jugées « déviantes » depuis le début du Covid, une véritable Police de la Pensée s’est ainsi mise en place en France qui n’est pas sans évoquer certaines pratiques totalitaires dans les dictatures classiques. Elle s’appuie sur un groupe de médias acquis au pouvoir tels que l’AFP, deuxième agence de presse mondiale et l’une des plus corrompues, le groupe Radio France (France Inter, France Culture, France TV…), Le Monde, Libération, L’Obs ou Les Echos. Coordonnant leurs actions, ils veillent à vérifier la véracité des informations publiées par les médias indépendants, sur internet et les réseaux sociaux, à repérer celles qui contredisent trop explicitement les messages de la doxa officielle, par exemple à propos de la réalité de l’épidémie, la dangerosité des virus, le nombre de personnes touchées, la mortalité, l’utilité, la pertinence scientifique, l’efficacité et l’innocuité de la stratégie vaccinale dictée par les laboratoires et appliquée par les gouvernements, la justification et l’efficacité réelle des mesures sanitaires (masque, distanciation, confinement, couvre-feu, fermeture des frontières, mise à l’arrêt de l’économie… Toute information non conforme à cette doxa est aussitôt dénoncée, rectifiée, commentée voire éliminée. Leurs auteurs dénoncés et leurs fonctionnalités sur les réseaux réduites ou suspendues. Le but est de décourager tout partage d’information sensible ou « fausse ».

Ce mode de censure très efficace et automatisé s’est mis en place avec le concours actif de réseaux sociaux comme Facebook, dont les algorithmes analysent en temps réel les contenus, repèrent les informations sensibles, alertent les utilisateurs, occultent ou suppriment les publications embarrassantes, et empêchent leur partage. Voire suppriment tout simplement les profils des utilisateurs ou les groupes ne respectant pas les « standards de la communauté ». Une véritable standardisation de la censure.

Cette censure se justifie au nom de la « vérité ». Ce qui constitue un passage à la limite d’autant plus problématique qu’il n’existe pas de « vérité scientifique » absolu, surtout dans une pratique comme la médecine que leur praticiens eux-mêmes décrivent comme un art et non une science, dont la vérité n’est jamais fixe ni absolue mais toujours mouvante, partielle et fondée sur le consensus. A moins de considérer qu’un dogme scientifique est une vérité absolue et universelle. Qui plus est, on l’a vu de façon éclatante avec le scandale du Lancet, la médecine n’est plus un domaine autonome qui élabore des connaissances et une pratiques selon la méthode scientifique et valide ses théories par la praxis clinique. La recherche scientifique et la pratique médicale ont été totalement confisquées par le pouvoir économique et financier qui les subventionnent et orientent sa pratique et ses discours dans un sens qui sert ses intérêts propres et non la science, la santé ou les bénéficiaires que sont les malades : nous tous.

Les méthodes des médias ajoutées à celles des laboratoires et des experts aux mains du pouvoir nuisent considérablement à leur image de sérieux, d’impartialité sinon de désintéressement. Du moins pour ceux qui en ont conscience. Les médias officiels n’apparaissent plus comme les garants d’une pluralité de l’information mais comme les illustrations d’une seule et même Pravda (la Vérité). Avec quelques nuances de positionnement correspondant à la cible visée. Dérive très dommageable car face à cet uniformisation dogmatique, seuls les médias indépendants qui touchent une frange plus marginale de publics peuvent se démarquer en livrant une information plus « objective » ou suivant un axe idéologique particulier. C’est ainsi que face à la propagande officielle du pouvoir établi, les médias affichant des positions plus extrêmes sur le spectre politique endossent un rôle de contre-pouvoir en se positionnant dans le rapport de forces au pouvoir. A titre d’exemple le magazine Valeurs Actuelles considéré come proche de la droite conservatrice voire de l’extrême droite, est l’un des seuls news mags français à défendre un point de vue critique sur le Covid en abordant les questions escamotées par les autres médias. Cette redistribution des médias d’opinion tend à catégoriser les oppositions entre des médias officiels soutenus par le pouvoir qui défendent l’idéologie dominante mondialiste, progressiste et sanitaire, et ceux qui se positionnent sur le une ligne nationaliste, populiste en antisystème, dont antivaccins… Ce schéma est heureusement tempéré par la notoriété des experts scientifiques qui témoignent à visage découverts pour dénoncer les mensonges officiels dans les médias indépendants comme France Soir, Bas les masques, Le Courrier des stratèges, Causeur ou Médiapart… Sans compter les lanceurs d’alertes de plus en plus nombreux qui diffusent les résultats de leurs propres recherches et analyses sur leur blog, chaîne YouTube et sur les réseaux.

Ces réseaux sont assaillis d’informations contredisant les messages officiels et perdent du crédit à mesure qu’ils tentent de les limiter ou de les censures. La firme de Marc Zuckerberg a ainsi perdu beaucoup d’abonnés depuis qu’elle a été vivement critiquée partout dans le monde pour sa censure systématique, et sa collusion avec le pouvoir et sa complaisance à s’aligner la politique de régime dictatoriaux comme la Chine ou de pratiques qui s’en rapprochent come en France. C’est ainsi que la loi Avia votée en 2020 pour lutter en principe contre les propos haineux sur internet a conduit à renforcer la censure de publications qui ne relevait pas de cette loi sous l’impulsion conjuguée du pouvoir et de Facebook. Beaucoup d’internautes lui préfèrent des qui leur préfèrent des sites concurrents comme Odysee sur lequel a été publié l’excellent documentaire à charge Hold Up de Pierre Barnérias, immédiatement censuré sur Facebook et YouTube à sa sortie le 9 décembre dernier, et objet depuis d’un lynchage politico-médiatique alors qu’il ne ressemble que des interviews des plus grands experts. Ou VK, réseau social russe alternatif à Facebook où aucune censure n’est en principe appliquée.

Face au durcissement de cette Ligne Maginot de l’information, un effet plus dommageable est de creuser un fossé croissant dans le rapport à l’information entre ceux qui continuent de faire confiance aux médias traditionnels (notamment les chaînes publiques ou privées relais du pouvoir comme BFM TV, LCI ou CNews) et qui n’osent pas questionner le bien-fondé et de l’honnêteté des informations servies en boucle par ces médias ; et de l’autre côté ceux qui font l’effort de s’informer par eux-mêmes en confrontant les sources et en se posant les bonnes questions. Ces deux catégories de « consommateurs » passifs ou actifs de l’information vivent de plus en plus dans des réalités séparées et défendent des postulats d’autant plus conflictuels que le pouvoir joue sur ces oppositions pour discréditer tout point de vue qui ne coïncide pas avec la doxa du moment, les taxant de théories « complotistes ». Quitte à leur donner raison six mois plus tard en se contredisant totalement. Comme à propos de l’origine humaine du virus désormais avérée. Ou en promettant que jamais la vaccination ne sera obligatoire et en qualifiant le pass de rumeur complotiste, pour se parjurer quelques mois plus tard en voulant l’imposer avec cynisme et brutalité.

A un niveau plus profond, en devenant coacteur du travail d’information, on devient aussi plus éveillé, plus conscient, et acteur de son propre changement de conscience. Et de proche en proche coacteur du changement global de conscience au plan de « ce qui est dit ». L’essentiel des représentations partagées, surtout à l’ère de l’information numérique ou les échanges sont instantanés et s’inscrivent dans un réseau d’interactions infinies qui connecte les consciences, passe par le filtre du langage ou de la communication visuelle sans pour autant ignorer le registre émotionnel, essentiel dans le changement que nous vivons. Il est donc important de se connecté au brouhaha ambiant, en activant les bonnes fréquences selon sa sensibilité et en choisissant de bien positionner le curseur pour savoir à quel niveau et dans quel esprit sinon quel but on partage.

Le rapport de force politique et le combat éthique par la voie judiciaire : un levier de changement qui a ses limites

Autre axe essentiel pour faire évoluer les consciences et parvenir à faire éclater la vérité : la bataille juridique qui s’est engagée dès le début de la crise face aux zones d’ombre, incohérences et autres scandales. Notamment grâce à l’action d’associations de juristes et d’avocats pour défendre les victimes du Covid, faire valoir le caractère illégal au regard de la législation française, européenne ou internationale des mesures sanitaires imposées – vaccins, pass sanitaire, confinements et couvre-feux à répétition – et les dommages causés aux niveaux sanitaire, économique, social, éthique et politique, notamment le recul des libertés fondamentales inédit depuis l’Occupation.

Cette stratégie permet de demander des comptes devant les tribunaux pour les « crimes contre l’humanité » commis et de punir les responsables. En France, même si le pouvoir judiciaire est clairement menacé, le recours devant des juridictions internationales permet de mettre la France en position d’accusée. C’est ainsi qu’une plainte vient d’être déposée le 2 juillet auprès de la CPI (Cour Pénale Internationale) par un collectif de syndicats européens contre des dirigeants français qu’ils accusent d’avoir imposé des mesures liberticides lors de cette pandémie.

De le même esprit, le Barreau des avocats indiens relayé par le gouvernement a récemment saisi la CPI pour faire condamner le directeur général de l’OMS et d’autres personnalités comme Bill Gates ou Anthony Fauci pour avoir fait interdire l’ivermectine. Concurrent des « vaccins », ce médicament est en effet reconnu aujourd’hui comme l’un des plus efficaces pour soigner le Covid. Face à la vague mortelle du variant apparu en Inde en 2021 (appelé aujourd’hui variant Delta), le gouvernement avait opté pour la stratégie des traitements, et obtenu très vite des résultats spectaculaires pour soigner les malades, faire chuter le taux de mortalité et enrayer les contaminations. Jusqu’à ce que l’OMS intervienne pour interdire ce médicament, privant l’Inde d’un remède efficace et peu onéreux contre le Covid. En cas de condamnation, les accusés encourent la peine capitale.

En France l’association Réaction 19 créée à l’initiative de Maître Carlo Brusa, connu comme l’avocat de quelques footballeurs, célébrités et du Professeur Éric Raoult, vient en aide aux personnes victimes du Covid et multiplie les initiatives judiciaires pour dénoncer les crimes commis par l’Etat français depuis 2020. Comme L’injonction lancée à deux reprises par le ministre de la Santé Olivier Véran (décrets du 27 mars et du 16 décembre 2020) pour inciter les généralistes à euthanasier les personnes âgées résidant en EHPAD (puis à domicile) suspectées de Covid, en leur administrant sans leur consentement ni celui de leur famille du Rivotril, un puissant neuroleptique potentiellement létal et formellement déconseillé par le fabricant en cas d’insuffisance respiratoire. Un scandale soigneusement étouffé par les médias officiels.

Cette crise révèle la nature spirituelle de la réalité : un autre futur est déjà là !

Si elles sont utiles, la bataille de l’information, de l’opinion et la bataille juridique ne suffiront pas à infléchir les choses. Elles ne constituent pas le cœur du problème puisqu’elles n’apportent des réponses qu’à un niveau politique et judiciaire. La vraie réponse à cette « crise sanitaire » aussi cruciale qu’unique dans l’Histoire de l’humanité n’est pas d’ordre médical, scientifique, technologique, politique, économique, juridique, encore moins militaire : elle est essentiellement spirituelle.

Comme l’explique fort bien le physicien Philippe Guillemant dans son dernier ouvrage Le grand virage de l’humanité[i], cette crise du coronavirus illustre un combat que se livrent aujourd’hui deux futurs différents pour s’imposer et advenir comme notre réalité future. Selon une théorie du temps dont il est en partie l’auteur, le temps n’existe pas, il n’a aucune réalité intrinsèque comme l’a démontré la physique quantique, seul le Présent existe. Le passé constitue notre « réalité » dans ce versant matériel de la réalité où nous vivons : notre mémoire, la somme des expériences vécues et ordonnées par la conscience humaine et qui conditionnent notre Présent. Le futur n’est pas « déterminé » selon le principe déterministe aujourd’hui caduque hérité de la science classique, il « descend », il se présente à nous pour se réaliser parmi plusieurs futurs possibles, selon ce que nous actualisons de notre mémoire et les choix essentiels que nous faisons. Il existe dans un autre versant de la Réalité, un autre multivers déconnecté du nôtre, un nombre infini de futurs se manifestant sous forme de virtualités (d’informations). Mais un seul futur peut se mettre en place dans notre réalité.

Le coronavirus et la réponse qui nous est imposée aujourd’hui par les multinationales, la logique scientifique qui les inspire et les puissances financières qui les exploitent, est la résultante d’un « ancien futur » généré par plusieurs siècles de pensée rationaliste, matérialiste, positiviste et mécaniste. Une pensée qui a vu éclore la science moderne fondée sur un postulat matérialiste (seule la matière existe) et déterministe (tout dans l’Univers y compris l’homme est lié à un enchaînement logique de causes et d’effets), et une vision mécaniste de l’Univers et de l’homme : l’Univers est une grande mécanique céleste soumise à des lois immuables.

Selon la médecine classique, l’homme est également conçu comme une mécanique, une machine, avec une approche essentiellement fonctionnelle des organes. Il faut donc réparer le corps comme on réparerait une machine, au besoin en remplaçant les organes déficients par des prothèses adaptées (cœur, membres artificiels, cartilages en plastique…), et en lui ajoutant d’autres prothèses pour améliorer ses performances. Quant aux maladies infectieuses, elles sont causées par des germes pathogènes dont il faut se prévenir, notamment quand le système immunitaire (dont le rôle est de les identifier, de les combattre et de les éliminer) peine à jouer son rôle de garde-fou.

La science qui prétend délivrer des « vérités », piégée par sa croyance dans un monde matérialiste et déterministe, corrompue par l’argent et sa vision utilitariste, ignore l’essentielle vérité.

La vision transhumaniste actuelle est l’héritière directe de cette logique à laquelle nous avons cru pendant des siècles. Selon elle, l’évolution humaine est conditionnée par le progrès scientifique. Avec cette idée qu’il faut améliorer l’homme, créer un « homme augmenté » aux performances physiques et psychiques démultipliées par les nouvelles technologies.

Selon cette vision qui privilégie le mental et ignore le cœur, les émotions, l’âme n’existe pas. Quant à l’esprit, il se réduit à sa composante psychique, cognitive, mentale, neurologique, laquelle n’est que la résultante de processus biochimiques dans le cerveau. Comme l’affirme Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo et président d’une start-up de génie génétique : « Nous sommes notre cerveau ». Et donc pour améliorer les capacités de la machine biologique qu’est l’homme il est tout à fait normal de vouloir l’équiper d’autres machines qui le rendront plus performant. Des prothèses numériques externes (ordinateur, smartphone…), puis internes : puces ou programmes implantés dans le cerveau, nanorobots injectés dans le corps pour surveiller les paramètres vitaux, réparer les cellules endommagées, attaquer des germes nocifs ou booster l’influx nerveux. Une fusion parfaite entre l’homme de la machine.

Les nouvelles techniques de vaccins à ARN messager actuellement testés s’inscrivent entièrement dans ce projet. Leur but est de se substituer au système immunitaire pour apporter la réponse spécifique à chaque nouveau virus en injectant à chaque fois le vaccin adapté. En théorie. Sauf que ça ne marche pas et que ces injections provoquent de surcroît de dégâts considérables et irréversibles au plan immunitaire, en plus des effets secondaires parfois mortels.

L’aspect fort contestable de cette logique se corse davantage si l’on tient compte du fait que le marché de l’industrie pharmaceutique, en particulier celui des vaccins, constitue un enjeu économique gigantesque en termes de profits générés. Et ce depuis l’invention de l’industrie pharmaceutique par la famille Rockefeller au début du 20e siècle.

Soucieuse de trouver de nouveaux débouchés à l’industrie du pétrole dont elle était le principal investisseur et à la filière pétrochimique, la famille Rockefeller a en effet développé l’idée de fabriquer de nouveaux médicaments à partir de molécules issues de la pétrochimie. Des médicaments souvent peu coûteux à produire mais extrêmement rentables. Malgré leur efficacité très relative, leurs nombreux effets secondaires et leur toxicité élevée, les Rockefeller ont réussi à imposer peu à peu cette nouvelle médecine en subventionnant des programmes de formation dans les facultés de médecine et de pharmacie, en faisant progressivement interdire les médecines plus anciennes, en discréditant ces médecines devenues « alternatives », en faisant fermer les éditeurs de manuels qui leur étaient consacrés, et bien entendu par un effort de corruption des décideurs politiques et des organisations de santé.

Le même scénario s’est imposé pour les vaccins, avec le développement d’une véritable idéologie vaccinale fondée sur des mythes (celui de Pasteur notamment), sur une exagération de l’efficacité réelle des vaccins et une minimisation ou un déni de leurs risques et effets secondaires. On a vu en France les effets de cette politique avec l’exemple récent des 11 vaccins imposés aux nourrissons en 2018 à l’initiative de Macron, malgré une fronde d’une partie majoritaire du monde médical. Il faut dire que plusieurs laboratoires notamment Giléad sont des mécènes de la campagne présidentielle de Macron en 2017, de son parti LREM, ou subventionnent ses ministres. Sans compter les conflits d’intérêts multiples concernant les hauts responsables des organisations de santé publique : Ordre des Médecins, Santé Publique France, Conseil scientifique, etc… Selon plusieurs anciens dirigeants de grands laboratoires, le secteur pharmaceutique déjà considéré comme l’un des plus corrupteurs a connu au cours de la décennie écoulée une flambée inimaginable des pratiques corruptives tous azimuts : milieu hospitalier, médecins prescripteurs, politiques, organismes de santé publique, médias spécialisés (qu’on songe au scandale du Lancet…), mainstream ou autres. Il n’a aujourd’hui plus rien d’éthique. Cette dérive est due aux évolutions rapides dans la capitalisation du secteur, des investisseurs comme BlackRock, Vanguard ou des grandes banques d’affaires ayant massivement investi dans ce secteur et détenant aujourd’hui la majeure partie du capital des leaders du marché. Sans compter le zèle incomparable de Bill Gates et de sa fondation pour investir dans ce secteur. Notamment en « achetant » l’OMS font sa fondation est l’un des principaux financeurs. Ou en finançant des campagnes massives de vaccination dans des pays du tiers-monde à titre « humanitaire », avec les dégâts collatéraux qu’on connaît pour lesquels sa fondation a été poursuivie : décès surnuméraires, stérilité pour les femmes vaccinées, etc…

Selon cette logique utilitariste et productiviste exclusivement soumise à la rentabilité et destinée à servir les intérêts d’une poignée de milliardaires actionnaires dans ce secteur via des fonds d’investissement, l’hommel n’est même plus qu’une machine à réparer en lui refourguant médicaments coûteux et vaccins, au besoin en créant les maladies selon le principe cher aux théoriciens de l’ingénierie social comme Noam Chomsky : « créer le problème pour apporter la solution ». C’est ainsi qu’un marché discret mais ultra compétitif s’est développé depuis les années 1990 visant à créer et breveter de nouveaux virus par génie génétique et à développer ensuite les vaccins adaptés eux aussi brevetés. Cette stratégie a trouvé sont illustration il y a une douzaine d’année lors du scandale du H1N1, ce virus apparu au Mexique en 2009 et aussitôt présenté comme un virus mortel extrêmement dangereux. Virus très proche de celui de la grippe espagnole disparu depuis près d’un siècle, et pour lequel il n’existait aucun traitement hormis le Tamiflu et les vaccins élaborés par Gilead Sciences, vendus par milliards d’unités au gouvernements paniqués de la planète, pour une épidémie qui n’aura fait au total que 200.000 morts : une broutille comparée aux millions de morts du paludisme, du choléra ou du sida. Une scénario catastrophe soigneusement orchestré qui aura en revanche rapporté des milliards au CEO et principal actionnaire de Gilead, Donald Rumsfeld.

Cash machine, l’homme est aussi transformé en marchandise. C’est le constat auquel nous conduit l’emballement actuel du système, qui doit aujourd’hui se réformer pour survivre mais en privilégiant les intérêts de ceux qui le contrôlent. Et sans aucune préoccupation éthique réelle mis à part des « discours » pseudo scientifiques, pseudos progressistes (sur les droits de l’homme, le progrès social et sanitaire, l’intérêt pour les plus pauvres et les minorités, l’écologie et le développement durable… Une rhétorique qui ne sert qu’à instrumentaliser les principes éthiques démocratiques pour justifier des décisions qui conduisent à l’exact opposé des buts annoncés.

L’avenir de l’humanité n’appartient ni à la science ni à la conscience du Collectif mais à la Conscience collective, celle de l’humanité.

Le Nouvel Ordre Mondial voulu par les oligarques mondialistes, parmi lesquels beaucoup sont transhumanistes, comme Klaus Schwab, Président du Forum Economique Mondial, Anthony Fauci ou Bill Gates, est fondée sur une vision dystopique et totalitaire, mais aussi collectiviste et égalitaire de la société mondialisée. Un monde dans lequel tout serait soumis à un Collectif englobant piloté par l’intelligence artificielle, comme dans le film Matrix. Chaque individu serait connecté de façon égalitaire à ce Collectif, mais dépourvu de réel libre arbitre, de droits et capacités à gouverner sa propre vie. Le contrôle total des individus, comme des structures, des pouvoirs et de l’économie globalisée, s’effectue par le recours aux nouvelles technologies transhumanistes qui permettent de connecter chaque cerveau humain au système via des intelligences artificielles associées à de systèmes de surveillance prédictive et de régulation, actuellement en cours de déploiement à l’échelle planétaire : capteurs, caméras intelligentes, systèmes de reconnaissance faciale, digitale et autre, drones, 5G…

Dans cette dystopie technosécuritaire, l’I.A. serait beaucoup plus consciente des fluctuations de notre propre psyché que nous-mêmes. Et capable d’en infléchir le cours pour nous conditionner mentalement et orienter nos comportements conformément aux normes et modèles établis. Personne ne peut y échapper. Les réfractaires seront reformatés ou éliminés. Et ce bien entendu dans l’intérêt de tous, c’est-à-dire du Collectif, et surtout de ceux qui sont les maîtres de son destin.

Cette vision qui se présente comme hyper moderne, hyper technologique et au service de l’homme, précipite en réalité son asservissement en le transformant en robot. Elle est la conséquence directe et inéluctable de cet ancien futur qui s’était mis en place sous l’impulsion du modèle philosophique hérité du matérialisme et du rationalisme scientifique. Et qui a produit au cours du siècle écoulé les pires totalitarismes également fondés sur ce une approche matérialiste et rationnelle pour édifier une société idéale, utopique, totalisante et totalitaire. Le Reich allemand porté par une race supérieure ou le communisme stalinien ou chinois, fondé sur des principes marxistes-léninistes. Deux exemples dont le modèle orwellien de dictature constitue une synthèse. Le capitalisme néolibéral et son idéologie mondialiste et progressiste est lui aussi fondé sur les mêmes principes, et une prétention émancipatrice analogue à conduire l’humanité vers une même conception du bonheur matérialiste, la conception de l’Etat néolibéral étendue au gouvernement mondial en faisant des tyrans et des pygmalions cyniques au nom des idéaux de liberté, d’égalité, de justice sociale, d’efficacité, etc…

Tout ce que nous visons aujourd’hui résulte d’un choix de modèle, d’un choix de valeurs et de notre adhésion depuis les Lumières à la pensée matérialiste et rationaliste. Comme le dit le proverbe : on récolte ce que l’on sème. La dystopie transhumaniste qui se met en place sous nos yeux est le résultat des graines spirituelles que nous avons semées, cet ancien futur qui se durcit en cherchant à se réaliser.

Car entre temps, une autre vision et un autre futur se sont mis en place pour l’humanité, depuis quelques décennies. Ils se fondent sur les connaissances nouvelles acquises par une nouvelle approche scientifique concernant la vraie nature de la conscience, son origine et ses manifestations. Une approche qui trouve de sérieux échos avec les spiritualités anciennes avec lesquelles elle trouve de convergences inattendues. Cet événement n’est pas que le retour du spirituel prophétisé par Malraux, car en réalité l’esprit n’avait déserté la conscience de l’Occident et désenchanté le monde qu’en apparence. Même s’il aura fallu deux guerres mondiales et un nombre incomparable d’atrocités au cours du siècle passé, ajoutées aux menaces et aux angoisses du siècle présent (crise économique, crise terroriste, crise climatique, crise migratoire, crise identitaire, crise de civilisation…) pour enfin ouvrir les yeux sur nos égarements. La conscience de l’humanité est en crise et crie de partout d’avoir été coupée de ses racines spirituelles : le retour du refoulé se traduit ici ou là par le ressac nauséabond des fondamentalismes de tous ordres, qui tentent d’imposer leur Sens face à ce vide chaotique.

La révolution copernicienne qui s’est amorcée dans le monde scientifique et dont les racines remontent au début du siècle dernier (avec Einstein et la physique quantique notamment) coïncide avec un renouveau spirituel protéiforme et multilocal, qui ne s’enracine pas dans une continuité avec la culture locale où il se manifeste. On peut citer Jung, l’attrait des jeunes occidentaux dans années 1960 et 1970 pour les spiritualités orientales, l’astrologie, le new age, le chamanisme, les expériences psychédéliques californiennes et la psychologie transpersonnelle. Autant d’exemples qui témoignent d’une effloraison de nouvelles formes de spiritualités adogmatiques, expérimentales, souvent empreintes de renouveau et d’un retour à la nature. Autant de tâtonnements pour retrouver le lien avec cette part oubliée de notre humanité et qui en constitue le cœur, sans laquelle nous ne sommes que des équations fonctionnelles dépourvues de sens et de saveur.

La science n’a pas échappé à cet aggiornamento qui a conduit en quelques décennies à l’émergence de nouvelles sciences fondées sur un tout autre type de paradigme et de « rationalité » par rapport au paradigme précédent fondé sur une rationalité matérialiste, déterministe, causale. La physique de la conscience ou la médecine quantique sont deux exemples de ces nouvelles sciences apparues depuis environ trois décennies. Ce progrès a permis d’apporter des explications scientifiques solides à des phénomènes relevant jusqu’à présent de l’irrationnel, et donc souvent ignorés ou rejetés par la science classique. Comme les expériences de mort imminente, les voyages hors du corps, les phénomènes de synchronicité, la communication à distance, les états modifiés de conscience, l’intuition, les expériences chamaniques, les OVNI… Tous ces phénomènes sont aujourd’hui explicables grâce à la physique de la conscience notamment, et font l’objet de recherches scientifiques fécondes à partir une approche globale, holistique et interdisciplinaire qui rompt avec l’hyperspécialisation et le cloisonnement des sciences classiques.

De nouvelles voies s’ouvrent à nous pour réinvestir la Conscience, la nôtre individuellement et la Conscience de l’humanité, qui n’est pas un Collectif englobant imposant son ordre du haut vers le bas, mais un éon supérieur émergeant au fur et à mesure que la conscience collective s’unifie. En tant que conscience individuée, ce n’est pas la même chose d’être soumis de force à une Intelligence qui décrète un Nous englobant qans qu’il soit possible de valoir valoir un Je, ou d’être conscient de faire partie d’une entité supérieure dont on est coacteur, coparticipant. Ce n’est pas la même de prendre conscience que l’humanité est une et indivisible, que nous sommes tous reliés les uns aux autres et interdépendants, coresponsables de notre destinée, ou de faire semblant de sacraliser l’individu, l’ego, pour mieux manipuler les esprits en leur faisant croire que ceux qui les dirigent œuvrent pour leur permettre de s’épanouir dans un bonheur customisé tout en défendant l’intérêt général : le grand mensonge démocratique actuel.

L’urgence d’un recentrage sur le cœur, notre identité commune et les valeurs

Face au basculement imposé vers une société totalitaire fondée sur un contrôle technosécuritaire des individus et leur dépendance absolue à la science, aux technologies numériques et à ceux qui les gouvernent, la stratégie du combat frontal est perdue d’avance. Elle ne peut que renforcer la réalité « dure » d’une société matérialiste fondée sur la conquête de territoire, l’appropriation des richesses, le contrôle des biens, des savoirs, des pouvoirs, avec l’argent comme seule valeur étalon. La stratégie inverse consistant à ne s’investir que dans la démarche spirituelle en feignant d’ignorer les troubles qui nous concernent est également vouée à l’échec. Ce serait une forme de « tentation angélique » de se couper de notre réalité matérielle actuelle.

La seule solution consiste à s’investir dans la dimension du cœur, à travailler sur notre conscience à partir de cette dimension, en tenant les deux bouts de la corde : d’un côté notre Présent actuel avec sa part de mémoires lourdes » qui nous ramènent au passé et nous enchaînent à des logiques caduques, et de l’aura adhérer au nouveau futur beaucoup plus lumineux en le cultivant et en le faisant consciemment advenir dans chaque acte quotidien ou choix essentiel.

La première chose à faire face à cette révélation qui éclate aux yeux de beaucoup de Français et s’impose à eux depuis les annonces de Macron, c’est de garder l’esprit en paix avant de penser à de se mobiliser. Ne pas réagir mais se poser et observer.

Ne céder ni à la peur, ni à la colère, ni à la résignation. Et ne pas rester seul. Mais au contraire se tourner vers les autres, rester unis, vigilants, clairs sur les principes et les objectifs, sur le cap à tenir et ce que l’on souhaite vraiment pour soi et pour l’humanité. Pour ensuite agir intelligemment et en conscience plutôt que sous le coup de l’émotion.

L’attitude juste consterait à ne pas agir. Ne pas vouloir changer de l’extérieur le cours des choses mais se recentrer sur notre intériorité pour prendre conscience et laisser advenir ce nouveau futur que nous espérons. Mais cette attitude méditative qui part du spirituel pour aller vers le matériel n’est pas vraiment dans la mentalité française ou occidentale. Ceux qui prôneraient une telle attitude auraient peu de chances d’être compris et passeraient pour des gourous allumés.

Il n’est plus temps non plus de céder aux chamailleries entre partisans et détracteurs du vaccin, de se jeter à la figure des insultes : moutons contre complotistes. En revanche, au plan social, le basculement initié nous hisse du registre des croyances vers celui des grands principes. La simple foi aveugle foi en une prétendue « vérité scientifique » qui serait détenues par des spécialistes n’est plus une croyance tenable. Car il devient chaque jour de plus en plus clair que ce qui est en jeu avec ces choix politiques, c’est ce qu’il y a de plus essentiel dans notre humanité : notre dignité, notre intégrité, notre liberté, notre identité.

Sommes-nous des choses ou des personnes ? Des marchandises ou des citoyens ? Des êtres libres ou des esclaves ? Des sujets conscients, responsables, capables de décider, de créer, d’inventer leur propre avenir ? Ou des robots dont les actions programmées se résument à une fonction pilotée par l’intelligence artificielle ?

Ces questions capitales sont au cœur des enjeux actuels. Avec ce basculement dorénavant imposé vers une société totalitaire et le Nouvel Ordre technosanitaire, dont la vaccination obligatoire et le pass sanitaire constituent une étape-clé.

Avec en point d’orgue ce questionnement : Qui sommes-nous ? Quel type d’hommes voulons-nous incarner ? Que sera l’humanité future ? Et quel futur se met en place ?

C’est à nous d’inventer les réponses, pas à des pouvoirs ou des sachants extérieurs. Sûrement pas à la science, à la technologie, au pouvoir politique, aux discours ambiants, ou aux puissances de l’argent qui les contrôle tous.

Comment engager sa responsabilité sans rentrer dans le rapport de forces ?

Maintenant que beaucoup sont dégrisés quant à la réalité de la menace qui pèse sur nous, bien plus tangible qu’un nouveau virus ou le vaccin miracle supposé y remédier, le mot d’ordre doit être : RESPONSABILITE.

Chacun à son échelle peut jouer son rôle pour s’opposer au chantage, alerter, mobiliser, refuser d’obéir, enrayer cette mécanique destructrice et faire échouer ce plan diabolique.

Si l’on est versé vers l’activisme, une vieille méthode qui a fait ses preuves consiste à subvertir les systèmes de l’intérieur. A corrompre les différents outils du pouvoir pour les retourner contre lui. Sa rhétorique, son système de valeurs, ses circuits décisionnels, ses représentants, ses moyens logistiques, sa stratégie et ses objectifs pour croître, servir ses intérêts et drainer de nouveaux suffrages.

Inutile de rêver d’un recours politique à cette crise. Les élections ne signifient plus grand-chose, surtout en France, sinon une mascarade démocratique. Cesson de rêver en nous gargarisant avec des grandes idées et des grands principes comme « le peuple », « la démocratie » ou « la République », qui ont été depuis longtemps dévoyés. Soyons objectifs : aucun candidat n’a le désir ni n’aurait la possibilité une fois élu d’infléchir le cap fixé par l’oligarchie. Les pouvoirs réels du Président en France sont devenus trop dérisoires pour peser au niveau politique dans le concert des nations, de toute façon contrôlées par l’oligarchie financière. La France est un petit pays qui ne peut faire cavalier seul en s’isolant du reste du monde et même en cas de Frexit les déterminismes mondialistes continueraient de peser sur notre destin national.

Le rêve d’une aventure révolutionnaire ou d’un coup de force parfois agité par certains élus de gauche et d’extrême gauche – émeutes, insurrection populaire, renversement du gouvernement, destitution du Président – peu de chances de se produire compte tenu de l’état de tétanie du peuple français et de la cicatrice douloureuse que la crise des Gilets jaunes avortée grâce au Covid a laissé dans les esprits. Et puis la France est un pays de petits bourgeois qui répugnent à la violence et vénèrent l’ordre établi tant qu’il lui assure du pain et des jeux : revenu universel et Hanouna.

Idem à droite pour le fantasme d’un coup d’Etat militaire qui viendrait mettre fin à la dictature sanitaire, restaurer la démocratie et les institutions et assurer la paix civile. Même si une partie non négligeable de l’état-major rêvent de dégager Macron et de remettre de l’ordre dans le poulailler. Encore une fois se retrouverait isolée et ceux qui s’aventureraient dans ce scénario n’auraient aucun d’obtenir l’aval des banques pour garantir notre crédibilité budgétaire.

Subvertir la société de consommation

Sur le plan économique en revanche, il est assez facile d’adopter une politique de contre-pouvoir en retournant les consommateurs que nous sommes contre le système qui en dépend. Car ce système tient que par notre collaboration. Si nous cessons de jouer le jeu, il s’effondre. L’analyse marxiste de la société capitaliste l’a très bien compris à propos de la dialectique entre le Capital et le Travail, mais elle s’est arrêtée à une vision idéologique en l’absolutisant comme le moteur de l’Histoire.

Aujourd’hui il ne s’agit pas de renverser la table et de tout casser, mais de subvertir intelligemment ce qui nous lie aux éléments du système. Et donc d’interroger notre rapport à l’argent, valeur et puissance totémique sur laquelle il est entièrement construit. De questionner notre façon de consommer. De céder ou non aux diktats des modes, des tendances, de la publicité. De retrouver le vrai sens des échanges. Pourquoi acheter tel bien ou tel service ? A qui ? Combien ? Pour satisfaire quels besoins, quels désirs, quels manques, quelle soif d’identification ou de reconnaissance ?

On devient ce que l’on mange, dit un proverbe du Talmud. On pourrait ajouter : on devient ce que l’on achète. Acheter, consommer, c’est s’identifier à ce que l’on achète, à ce que l’on consomme. C’est s’incarner dans la matière. Le premier niveau d’être au monde selon la société de consommation c’est l’acte de consommer. Acte incontournable et qui mérite qu’on lui donne du sens.

De la même façon chacun de nos choix individuels qui engagent d’autres personnes confèrent à notre expérience personne et à nos échanges avec le monde un sens particulier. Que ce sens soit défini par l’extérieur, inclus dans les transactions, ou négocié entre des acteurs conscients.

La publicité exploite à fond ces mécanismes en nous vendant avec chaque produit ou service une promesse factice de supplément d’âme : le signe d’une appartenance à un groupe, un style de vie, une éthique, ou simplement l’illusion de se différencier des autres en gratifiant son ego. Rouler en Mercedes, porter un parfum viril, acheter du café solidaire ou manger bio pour sauver la planète, autant d’actes qui nous conduisent à associer des qualités existentielles au fait d’acheter telle marque plutôt qu’une autre.

Une arnaque dont nous sommes conscients mais à laquelle nous cédons, creusant à chaque achat la mauvaise conscience de notre incapacité à devenir qui nous voudrions être par nos propres moyens, et à nous acheter des gratifications pour soulager momentanément notre frustration et combler notre vide existentiel.

Une fois qu’on en a pris conscience, il est très facile de subvertir ce deal fondé sur un marché de dupes. Il suffit de donner du sens à chaque échange sans privilégier l’approche narcissique. Et de se découpler ainsi des jeux mimétiques qui en découlent et entretiennent de besoin de consommer toujours plus dans une compétition avec l’autre.

Pour des raisons de budget, de commodité et de facilité, la plupart d’entre nous faisons nos courses en achetant des produits courants dans des grandes surfaces. En choisissant parmi un panel de produits sélectionnés par les enseignes de la grande distribution, essentiellement des grandes marques industrielles. Dans les grandes villes, ces enseignes ont même remplacé les petits commerces alimentaires, les détaillants, drogueries, quincailleries et autres bazars qui permettaient autrefois aux ménagères d’acheter la nourriture du foyer et les produits pour la maison. Même les magasins bios comme Naturalia ou Bio C’Bon appartiennent quasiment tous à ces enseignes.

Il y a fort à parier que ces enseignes dont les capitaux sont détenus par les mêmes acteurs financiers qui soutiennent le pouvoir actuel seront les premières à se plier aux nouvelles consignes sanitaires si elles sont adoptées, et à exiger le pass sanitaire à l’entrée de leurs hypermarchés. Il suffit donc de les boycotter et de le faire savoir.

Quant aux supérettes de quartier, au cas où elles seront contraintes d’adopter la même politique, autant responsabiliser les dirigeants de ces unités pour faire en sorte qu’ils aient tout intérêt à s’y opposer. Une supérette est un centre de profit plongé dans un contexte de concurrence locale entre les enseignes, mais aussi avec les petits commerces indépendants, boucheries, poissonneries, fruits et légumes, boulangeries… auxquels il faut ajouter les commerçants des marchés, les coopératives bios, les AMAP et tous les nouveaux systèmes alternatifs qui se développent avec les changements d’habitudes alimentaires.

Autant jouer cette concurrence et faire savoir que tout supermarché qui s’alignerait sur la politique d’apartheid sanitaire subirait immédiatement un boycott de son enseigne et de sa marque distributeur. Mis bout à bout, un sérieux manque à gagner. Et pour un directeur de magasin, c’est autant de pourcentage sur le chiffre d’affaires en moins sur son salaire. Avec en supplément l’indignité d’avoir contribué à une politique inhumaine et non éthique. Ou comment de proche en proche inverser le marquage infamant promis aux non-vaccinés.

 Sans ce genre d’initiatives, c’est toute une partie de la population, dont certains de nos parents, nos amis, nos conjoints, nos enfants, nos collègues de travail, qui sera empêchée de se nourrir normalement, de se soigner, de se déplacer, d’avoir une vie sociale, culturelle ou sportive. Ils deviendront des parias, culpabilisés, stigmatisés, à qui on aura ôté tous les droits.

La question des valeurs

Cette crise qui nous bouleverse interroge en profondeur nos valeurs. Qu’est-ce qui compte le plus pour nous ? Notre petit confort matérialiste et intellectuel, notre sécurité, notre bonheur égoïste, notre adhésion conformiste aux discours, aux modèles et aux normes en vigueur ? Tous étayés par notre obéissance au pouvoir qui les instaure.

Ou bien l’essentiel réside-t-il dans notre fidélité à cette conscience commune qui fonde notre identité et notre libre-arbitre ? A cette appartenance à une même espèce intelligente qui oriente ce libre arbitre vers une perspective fondée sur l’expérience collective, la quête de sens concerté, la recherche du bien commun, et qui borne nos aspirations existentielles dans des limites justes et constructives, évolutives plutôt que normatives, éthiques plutôt que dogmatiques.

Dans ce cas refuser d’aller chez Carrefour par facilité alors que mon voisin n’a plus le droit d’y mettre les pieds est une option qui a du sens.

Cela requiert une attention constante pour refuser les habitudes et la facilité. Boycotter les enseignes de restauration rapide comme Burger King qui profite de la crise en vendant de la malbouffe, et collaborent avec les nouveaux modes de surveillance imposés : pass sanitaire, traçage sous forme de registres où inscrire nom, prénom, adresse, téléphone pour pouvoir consommer. Boycotter de même les multinationales de livraison à domicile comme UberEats, grand gagnant des confinements à répétition qui oblige ses livreurs sous-payés à mettre leur vie en danger avec des cadences et une pression infernale. Boycotter la grande distribution qui collabore avec le pouvoir. Et surtout les leaders de la vente en ligne comme Amazon dont l’ex PDG Jeff Bezos s’est hissé grâce au Covid au 1er rang du classement mondial Forbes des milliardaires en 2020, avec une fortune qui a bondi de 113 à 198 milliards de dollars.

Pareil pour les loisirs : boycotter Netflix et préférer aller voir une pièce de théâtre jouée par une troupe ou dans une salle de concert menacée de fermer, ou un film dans cinéma de quartier. Si leur porte reste fermée aux pestiférés, organiser des spectacles privés avec des amis à domicile. Ou une fête clandestine dans un lieu discret pour conjurer l’esprit de mort.

Changer aussi son rapport à l’argent. Sortir de la logique imposée. Comme pour la standardisation des modes de consommation et déchanges, refuser la dématérialisation absolue de la monnaie. Laquelle conduira immanquablement demain à nous aliéner et nous contrôler totalement mais le biais de la monnaie unique numérique encryptée dans des nanoparticules injectées avec les vaccins.

Refuser le paiement par carte pour les petites sommes, chez les commerçants, et préférer l’argent liquide. Ou privilégier quand c’est possible des systèmes de troc, la revente d’objets d’occasion ou l’échange de services entre voisins sur internet.

Chercher à être le plus indépendant possible par rapport aux systèmes tout en développant la solidarité entre personnes. Si l’on habite une maison, produire soi-même son électricité en installant des panneaux solaires sur le toit, pour ne pas dépendre d’EDF qui s’apprête à doubler ses tarifs pour une électricité et un service de piètre qualité. Si l’on habite en appartement, se regrouper entre voisins et faire pression sur son syndic pour faire de même. Si l’on a la chance de disposer d’un jardin, cultiver son potager et partager ses légumes avec ses voisins.

Partout où des solidarités sont possibles, s’engager pour vivre plus intelligemment en suivant ces exemples et en restant à l’affut des nombreuses initiatives qui se multiplient en milieu rural comme en milieu urbain.

Ce qui pouvait encore passer il y a peu pour une simple coquetterie de bobos affectant de se révolter contre la société de consommation est devenu aujourd’hui un changement impératif. Car la dépendance passive au système nous rend dépendant de ses durcissements inéluctables. C’est aussi un puissant levier de transformation si on resitue chaque initiative locale dans une perspective globale, et si l’on se place dans la perspective du nouveau futur, avec une tout autre une vision de l’avenir et du monde que nous léguons aux générations futures.

L’important est de savoir prendre conscience de nos choix individuels et collectifs. De distinguer ce qui sert la logique du système et nous conduit vers l’abîme, ce qui renforce cette logique d’appropriation et de concentration des richesses, de contrôle de tous les pouvoirs par une élite, et de tous les individus par l’argent. Et de privilégier ce qui donne du sens à nos choix en les orientant vers d’autres objectifs plus élevés : le partage, la possibilité pour chacun de recevoir selon ses besoins en réalisant ses aspirations les plus profondes, de manifester Qui il est vraiment, en servant le bien commun, de participer à l’émergence d’une société plus juste, plus fraternelle, où l’argent n’est plus un but et la valeur principale, où la dimension spirituelle et cordiale prime sur l’accumulation de richesses, de biens, de pouvoirs et l’appropriation de savoirs. Un monde où ce n’est plus la compétition de tous contre tous qui sert de moteur à l’économie, avec son lot de violences, de guerres, de souffrances et d’injustices comme salaire, mais où chacun est valorisé en fonction de sa contribution au Bien commun, où toutes les énergies tendent vers l’édification d’une civilisation fondée sur l’amour et tournée vers les plus hautes réalisations humaines. Un monde uni et pacifié, solidaire, respectueux de chacun, de chaque forme de vie, qui développe des relations harmonieuses, fructueuses et synergiques avec l’environnement, avec les autres espèces et toutes les formes de vie avec lesquelles nous interagissons dans l’Univers

Ecouter les symboles

Comparé à cet avenir radieux, le vaccin et le pass sanitaire représentent l’une des étapes pour asservir l’homme et faire régresser au niveau de sous-espèces, d’esclave, de bétail, de marchandises en pièces détachées ou de déchets à éliminer.

Vaccins et pass sanitaires ne sont pas uniquement des moyens pour nous contrôler en prétendant nous protéger, ce sont des symboles qui témoignent de notre entrée libre ou résigné dans un nouveau paradigme : celui d’un monde totalitaire gouverné par l’argent, où la masse des inutiles, des cloportes déambulant sans jamais voir la lumières, est soumise aux élus, aux dieux[ii], l’élite selon les mots de Laurent Alexandre, qui dispose du savoir et contrôlent le reste de la population.

Le vaccin est un symbole de marquage, physique et juridique. Une façon de séparer ceux qui sont reconnus conformes à la nouvelle norme et admis auprès des élus, ou autorisés à vivre « normalement » (mais selon « quelle » norme ?…), et ceux qui s’y refusent et doivent être éliminés. 

Cette dystopie totalitaire n’évoque pas seulement 1984, Le meilleur des mondes ou Matrix. Son origine plonge profondément dans la mémoire collective. Dans la symbolique apocalyptique elle renvoie à la Marque de la Bête évoquée dans les livres de l’Apocalypse et de Daniel. Un symbole du pouvoir politique. Sans ce signe apposé sur le front, nul ne peut vendre ni acheter. Il faut davantage y voir un archétype qu’une prophétie. Tout pouvoir totalitaire tend en effet à apposer sa marque sur des individus transformés en possessions ou en sous-hommes : marquage au fer rouge pour les esclaves ou les prostituées, étoile jaune pour les Juifs…

Et aujourd’hui marquage numérique grâce aux vaccins, qui permettra bientôt de tracer chaque individu, de contrôler les en-cours et les échanges monétaires paour chacun grâce à la monnaie numérique, mais aussi de contrôler à distance certains paramètres de santé grâce à des nanorobots présents dans l’organisme qui surveilleront la pression sanguine, le taux d’insuline, la présence de tel germe ou de tel médiateur chimique. Et même d’influencer nos comportements en modulant nos perceptions et nos émotions grâce à une puce implantée dans le cerveau servant d’interface numérique entre celui-ci et l’I.A.

Cette dystopie technosanitaire n’est pas de la science-fiction. C’est une technologie Microsoft (pour les nanoparticules) et Neuralink (la firme d’Elon Musk), financée par Bill Gates et vantée par Klaus Schwab[iii], Président du Forum Economique Mondial, apôtre du transhumanisme, ardent promoteur du Great Reset, et accessoirement fils d’un ancien officier nazi).

Ne soyons pas incrédules et n’attendons pas d’être réinitialisés, après avoir été vaccinés, tracés et pucés. Redressons-nous pour faire face au futur qui nous attend.

Car par-delà ce cauchemar et cette armée de clones dont le bruit de bottes chromées résonne déjà à l’horizon, une nouvelle humanité émerge, qui n’est ni un artefact ni une parodie. Eveillée, unifiée, pacifiée, consciente d’elle-même et de ses capacités, elle avance vers un tout autre avenir qu’elle s’est choisi.

Comme le souligne le physicien Philippe Guillemant, nous voici confrontés au Grand virage de l’humanité. Et chacun de nos choix individuels nous entraîne et nous conforte sur la voie de ce futur radieux. Ou freine son avènement.

Il ne s’agit pas de vouloir réenchanter le monde de l’extérieur, mais de demeurer le plus possible nous-mêmes dans l’enchantement empressé du nouveau futur qui émerge et existe déjà, même s’il est souvent dissimulé par l’épaisse couche de l’ancien futur et de nos mémoires ternies par les souffrances et les frustrations que nos erreurs de ciblage passées ont engendrées.

Et plus nous nous engageons en étant animés par les mêmes valeurs et en partageant réellement ce sentiment de joie et de fécondité à œuvrer pour le meilleur avenir commun possible, plus nous vérifions dans notre vies que ce futur qui advient n’est pas celui qu’on redoute.

Le mot crise vient du vocabulaire médical[iv]. Crise sanitaire est donc en quelque sorte un terme redondant. Une crise désigne ce moment décisif d’une maladie où le malade ira vers le mieux ou le pire. Nous y sommes ! Le malade ça n’est pas le patient infecté par le Covid, c’est nous tous, l’humanité, et surtout sa conscience en exil d’elle-même.

L’étymologie du mot crise (du grec krisis) donne un tout autre angle de vie. La racine indo-européenne krein signifie discriminer, séparer et, par dérivation : décider après avoir fait passer les choses au crible. Du mot crible dérive les mots décrets, discret, secret, et aussi excrément et crime, puis incriminer, récriminer.

Aujourd’hui tout pousse à nous séparer les uns des autres. Moins qu’une volonté machiavélique de diviser, il faut y voir un moment critique où les esprits tendent à se définir en opposition les uns aux autres : moutons contre complotistes, provax contre antivax… Avec son lot d’incriminations, de récriminations, de décrets, de manipulations secrètes et de corruptions discrètes. Toute cette agitation livre son lot d’excréments de la conscience recyclés dans le brouhaha incessant des médias et des réseaux sociaux. Rien d’étonnant donc à ce que les Européens se soient rués dès le début de la crise sur le PQ, tandis que les Américains se ruaient sur les armes. Cette crise a libéré comme beaucoup d’autres les pulsions anales et phalliques en condamnant au silence de la raison et des émotions les individus muselés par le masque.

Une crise c’est l’irruption de l’avenir dans le présent qui se cristallise sur le passé. Le futur le plus probable n’est pas encore advenu, face au vide de repères la conscience se crispe. Mais la crise rouvre la béance du temps qui n’existe pas sans laquelle aucune création n’est possible.

Chaque crise est l’heure d’un choix, d’une prise de conscience collective et d’un dépassement.

C’est précisément cela que nous sommes en train de vivre, écartelés ou plutôt comprimés entre un ancien futur qui résiste à l’aspiration que le nouveau produit sur nos consciences sans qu’elles parviennent à s’y éveiller. Comme ce moment précis de la naissance où le nouveau ressent les contractions de l’utérus comme une imminence de mort à mesure jusqu’à ce que le col de l’utérus s’ouvre pour lui permettre de passer. Les contractions du nouveau futur baigné de vie qui nous presse pour s’imposer rencontrent la force opposée de l’ancien futur qui résiste en fermant l’issue et nous retenir. Exactement comme quand on s’apprête à prendre une décision importante et que tout semble se bousculer, qu’on cafouille et qu’on risque de rater une occasion unique de vivre un changement de cap dans notre vie.

Le fonctionnement ancien n’accepte pas de ne plus pouvoir tout contrôler. Alors il s’énerve, panique, devient dur et tyrannique. On n’en viendra pas à bout sans lâcher prise. Ayons confiance : le nouveau futur est déjà là. Sachons en décrypter les signes, comme les prémices du printemps et les premières pousses qui percent sous le tapis neigeux.

Les jeunes ont retrouvé d’instincts la voie chamanique pour renouer avec l’invisible : danser sous les étoiles dans des raves parties illégales mais salvatrices. Réflexe issu de la sagesse ancestrale et non caprice adolescent. Ayant à cœur de les imiter en retrouvant cet esprit d’insouciance et d’insolence envers les choses graves et mortifère. Accordons-nous sur les bonnes vibrations et mettons-nous à écouter du chant du firmament et à danser avec les étoiles, dont la seule « science » est de toujours danser dans l’éther infini.

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[i] Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Guy Trédaniel éditeur, 2021

[ii] Laurent Alexandre, créateur de Doctissimo, Président d’une société de génie génétique et défenseur du transhumanisme : propos tenus le 12 février 2019 lors d’une conférence sur le transhumanisme à l’Ecole Polytechnique : https://www.youtube.com/watch?v=FuahyzgAiWE

[iii] https://www.wikistrike.com/2021/01/klaus-schwab-fondateur-du-forum-de-davos-et-promoteur-de-la-grande-reinitialisation-nous-explique-le-projet-d-implantation-de-puces
https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=InJu_Sk1SGQ&feature=share

[iv] Cf. Denys Acker : Vendange tardives – Double abécédaire. Salvator, 2010, p. 30 et 32 : Crise



Trump, Biden, politiques et oligarchie : le monde suspendu entre dictature mondialiste et changement de paradigme

En quoi l’élection américaine est-elle susceptible ou non de changer le cours des choses dans le contexte que nous connaissons aujourd’hui ?

C’est un vaste sujet, hautement manipulé durant la campagne puis la période houleuse de transition entre la victoire (théorique) du Président-élu Joe Biden à l’issue du vote des Grands électeurs le 14 décembre 2020, et son investiture le 20 janvier 2021.

Tout et n’importe quoi aura été à peu près dit par les partisans de l’un ou l’autre candidat à cette occasion, dans un contexte de grande confusion, de contestation des résultats par le camp du Président sortant, des fraudes électorales vraisemblablement massives, et un climat de quasi guerre civile avec le déploiement de l’armée à Washington DC et l’occupation violente du Capitole par les partisans les plus irréductibles de Trump.

Une élection explosive, aux enjeux complexes, écartelée entre des positions extrêmes sur fond de tensions multiples jamais vues aux Etats-Unis, et impossible à saisir à partir d’une lecture française ou européenne.

Il serait vain de vouloir opposer Trump et Biden de façon radicale, en caricaturant les positions, les profils ou les programmes, ou de chercher à les comparer en termes de nuisances maximum pour leur propre pays comme pour le monde.

Si l’on cherche à résumer de façon objective ce qui les oppose, Biden représente indubitablement le pur produit de l’establishment progressiste américain tendance démocrate. Une sorte de joujou de l’oligarchie ou de l’Etat profond, comme l’est à l’évidence Macron. Sauf qu’il a derrière lui une grande expérience de la politique, de la gestion de l’Etat et des institutions : de 2009 à 2017 comme Vice-président aux côtés de Barack Obama, et auparavant comme membre de plusieurs administrations sous différentes présidents américains.

Ce qui n’était aucunement cas ni de Macron ni de Trump.

Rappelons que le « progressisme » est une doctrine d’abord économique puis politique forgée au Royaume-Uni et aux États-Unis, et qui s’est imposée au cours du 20e siècle, en particulier dans les années 1930 avec les politiques keynésianistes du Président Roosevelt. Mais surtout avec succès selon une orientation autant politique et géostratégique que simplement économique après la Guerre froide dès la fin des années 1980, avec ce qu’on a appelé la « mondialisation ».

Mondialisation évidemment qui n’est pas qu’économique, mais aussi et même encore davantage sociale et sociétale, culturelle, politique, juridique, institutionnelle, idéologique, technologique, civilisationnelle, avec les contre-chocs et régressions qu’elle produit. Et bien sûr financière, bancaire et monétaire, puisque cet aspect constitue la clé de voûte stratégique de la conquête de tous les pouvoirs par une oligarchie anglo-américaine depuis au moins deux siècles. Le pouvoir bancaire et la monnaie, mais aussi la dette constituant un levier de pouvoir, de création de valeur et de richesse, mais aussi de contrôle et de surveillance des états, des autres pouvoirs et des individus par le système, et donc par l’élite qui le contrôle, directement ou indirectement.

Le progressisme est aussi devenu une rhétorique politique fondée a priori sur la référence aux principes des droits-de-l’homme, à la paix entre les peuples notamment au lendemain des deux guerres mondiales et de l’affrontement Est-Ouest, plus récemment au thème de l’environnement et du développement durable. Autant de thématiques invoquées pour justifier une ligne politique appliquée indifféremment par tous les dirigeants occidentaux quelle que soit leur appartenance politique officielle, de façon homogène et concertée au plan mondial. Avec des mesures ayant pour objectif final la conquête planétaire du pouvoir par l’oligarchie anglo-américaine, et la normalisation de tous les process à l’échelle du monde.

Une stratégie fondée depuis 4 siècles sur un objectif de contrôle hégémonique par le pouvoir bancaire et monétaire des grands acteurs financiers au plan mondial. Une vision résolument mondialiste et non internationale, inter-étatique ou fédéraliste de l’organisation du monde futur. Avec à la clé une gouvernance mondiale (un vieux thème mondialiste) indépendant des états-nations, des peuples et de tous les pouvoirs locaux, qui ordonnerait et subordonnerait tous les échanges, les flux financiers, la propriété, la production, les réseaux de distribution, les modes de consommation, les politiques et pouvoirs administratifs locaux, l’accès à l’information, la normalisation des savoirs, les relations internationales… Et même l’évolution démographique, la gestion des populations, des flux migratoires, la science, la technologie, la production de discours, les croyances (y compris religieuses) et les modèles dominants. Bref à terme un ordre de type totalitaire avec des moyens inégalés dans l’Histoire, et un fil conducteur : la soumission de la totalité de l’activité humaine au seul pouvoir financier.

Cet objectif de concentration des pouvoirs autour du seul pouvoir bancaire et financier remonte au moins au 16e siècle, époque de l’essor hégémonique des grandes dynasties aristocratiques, bourgeoises et financières alliées des puissantes régnantes au sein des Provinces-Unies (Amsterdam) et du Royaume d’Angleterre. Puis regroupées à Londres avec la création de la City. C’est cette oligarchie qui a inspiré et soutenu quatre siècles plus tard et selon les mêmes principes mondialistes la création des grandes institutions mondiales que nous connaissons aujourd’hui. Depuis la Société Des Nations au lendemain de la Première guerre mondiale remplacée par l’ONU en 1945, et ses nombreux satellites : UNESCO, OMS, UNICEF… Et des institutions de gouvernance économique et financière comme la BRI, le FMI, la Banque mondiale, le Forum économique mondial…

C’est également cette oligarchie qui par le biais d’organisations transnationales indépendantes regroupe des décideurs très impliqués dans les grandes décisions impactant l’avenir du monde, comme la Commission Trilatérale, le groupe Bilderberg ou le Council for Foreign Relations. Autant dci situations éclatés mais dont la coordination constitue l’embryon de la future gouvernance mondiale. Et qui se manifeste aujourd’hui au plan politique par des organes de régulation des politiques intergouvernementales afin de coordonner les actions engagées par les pays riches dans différents domaines, mieux gérer les crises, fixer des grandes orientations communes et harmoniser les politiques économiques, sociales ou environnementales, comme le G8, le G20.

On pourrait aussi citer parmi les institutions mondialistes essentielles outre le Forum Économique Mondial, les forums internationaux réunis successivement autour des grands enjeux climatiques et environnentaux depuis le Sommet de la Terres à Rio en 1992 jusqu’à la Conférence de Paris sur les changements climatiques en 2015. Tous alignés sur un même credo progressiste et œuvrant (en principe) pour la prospérité et la paix entre les peuples, l’intérêt général et le bien de l’humanité. Dans les faits derrière les bonnes intentions affichées réalité clairement au service d’intérêts privés, capitalistiques, bancaires, financiers, économiques ou industriels.

Cette doctrine progressiste a été perfectionnée et infléchie au cours des années 1980 et 1990, décennies phare pour le néolibéralisme triomphant acquis aux thèses de l’économiste Milton Friedman, par certains stratèges néolibéraux, afin d’en faire un outil de conquête du pouvoir politique adapté aux enjeux de l’époque. Dans un contexte d’effondrement du bloc communiste, de fin de la Guerre froide, mais de recul de l’hégémonie de l’empire américain, de l’émergence de puissances rivales en Asie (Chine, Inde, dragons est-asiatiques…), de montée de nouveaux périls au Moyen-Orient : dictature khomeyniste en Iran, concurrence avec la Russie sur le marché du brut, sur fond de conflit israélo-palestinien, de guerre Irak-Iran, de montée du fondamentalisme et du terrorisme islamiste (instrumentalisés voir financés par les Américains et Européens)…

Derrière ce contexte de recomposition d’un monde chaotique post-guerre froide, un objectif s’est vu imposer comme le seul recours souhaitable : la construction d’un Nouvel ordre Mondial appelé de ses vœux par le Président Bush Senior lors d’un discours célèbre à l’ONU à la veille de la première Guerre en Irak (1991).

Un concept très ancien, conçu et porté depuis des siècles par l’oligarchie financière, mais qui a refait officiellement surface à la faveur du vide laissé par la fin de l’affrontement idéologique et politique entre USA et URSS pendant presque huit décennies, depuis Lénine et la Révolution d’Octobre (1917) à la chute du Mur de Berlin en novembre 1989 jusqu’à l’écroulement du bloc de l’Est qui s’en est suivi.

Le but de ce Nouvel Ordre Mondial n’est évidemment pas d’instaurer un monde juste, pacifique, fraternel, célébrant la joie et l’harmonie dans la diversité et la symbiose avec la nature. Son véritable objectif est au contraire le contrôle total puis la disparition des états-nations, remplacés par un découpage du monde en « régions » administratives (cf. les objectifs du Forum Economique Mondial), la subordination absolue au seul pouvoir financier et à une monnaie unique de tous les pouvoirs : politique, juridique, administratif, économique, industriel, scientifique, médical, technologique, numérique, policier, militaire, médiatique, surveillance, renseignement…

La transition en cours vers ce N.O.M. se fait par l’infiltration et le contrôle de tous les partis politiques dans les pays prétendument démocratiques. Notamment grâce à la corruption, au financement occulte, à la cooptation des dirigeants, au pilotage de la démocratie grâce à l’ingénierie sociale, véritable science politique développée aux Etats-Unis dès le début des années 1910, et donc la fabrique de l’opinion, la manipulation des élections par les médias (tous contrôlés par une poignée de milliardaires qui en fixent la ligne éditoriale en favorisent tel ou tel candidat en fonction de leurs intérêts), le transfert des souverainetés nationales vers des institutions régionales ou mondiales (Union Européenne notamment), l’application de politiques de libre-échange et de dérégulation à tous les échelons, avec des institutions qui se substituent aux états et encadrent leur domaine réservé, des juridictions internationales qui limitent le pouvoir législatif et judiciaire des états (Cour Européenne, Cour Internationale…) Et ce jusqu’à l’avènement d’un Nouvel Ordre mondial et d’une gouvernance mondiale présentés comme inéluctables. Et dont le basculement est précipité par des « crises » fabriquées (et annoncées), comme des pandémies comme celle que nous connaissons depuis fin 2019.

Ceci afin de justifier un contrôle progressif total des populations, grâce à des mesures liberticides, la mise en place de moyens de fichage, de traçage et de surveillance numériques, de dissuader ou réprimer les mouvements de révolte et troubles sociaux hostiles aux réformes ultralibérales et aux mesures sécuritaires, et de s’assurer d’une transition douce vers le Meilleur des mondes progressiste. Mais aussi en précipitant et en accélérant les chocs économiques, en provoquant l’effondrement total de certains secteurs condamnés à disparaitre ou à être rachetés par des grandes multinationales, comme les petits commerces et restaurants actuellement détruits par les mesures de confinement à répétition, conformément aux objectifs du Great Reset détaillés par le Président du Forum Economique Mondial Klaus Schwab en 2020.

Mais aussi et surtout en détruisant un système financier obsolète et à bout de souffle depuis la crise financière de 2008, pour le remplacer par un autre système plus concentré, mieux contrôlé, plus efficace et plus profitable. Et finalement en détruisant une à une toutes les monnaies nationales ou internationales comme l’euro, destinées à céder la place in fine à une cryptomonnaie unique mondiale.

Un système qui instaurera prochainement une notion inédite dans l’Histoire de l’humanité : celle de la monnaie numérique comme seule unité de compte pour les règlements et transactions financières. En effet la monnaie avait été inventée comme unité de compte pour fluidifier les échanges et évaluer la valeur des biens et services. Avec une contrepartie : sa propre valeur évaluée dans le cas des monnaies métalliques par le cours des métaux précieux (or, argent), ou une valeur fiduciaire fondée sur une garantie de l’autorité habilitée à frapper monnaie (roi, banque nationale, banque centrale…) sous forme de fonds détenus en or, en valeurs foncières et placements divers…

La monnaie n’était donc jusqu’à présent pas une valeur en elle-même, mais un étalon de la valeur. Avec la monnaie numérique unique, non seulement la monnaie devient une valeur à part entière qui ne repose sur absolument rien sinon un simple jeu d’écritures numérique comptables et numériqued, et la création artificielle et arbitraire de masse monétaire ex nihilo par les banques centrales chaque fois qu’elles octroient des « prêts » aux banques nationales ou aux états. Elle devient la seule et unique valeur dont dépendent absolument toutes les autres. En terme symbolique c’est le règne de Mammon, du nom de cette divinité païenne des richesses et de l’argent citées dans la Bible, symbole de l’idolâtrie suprême. Un véritable culte mondial imposé de facto de l’Argent-roi, des valeurs matérialistes, utilitaristes et consuméristes qui en découlent, auquel tout est désormais soumis, y compris la valeur de la vie et celle de l’être humain dans son substrat biologique ou résumé à sa seule force de travail et de production de plus-value.

En effet ce basculement s’accompagne d’un projet de marchandisation absolue de tous les biens, services, du vivant dans son ensemble, de tout ce qui est produit, fabriqué, échangé ou vivant sur terre, y compris les individus.

Ainsi, avec les nouvelles lois bioéthiques actuellement votées en différents endroits du monde, il deviendra bientôt possible de concevoir, fabriquer, acheter, détruire un embryon humain, de louer un utérus, de fabriquer du matériel génétique ou cellulaire humain, des organes conçus in vitro, de les hybrider avec d’autres espèces vivantes notamment animales en créant des chimères, et ce uniquement à des fins de recherche, de manipulation ou de commercialisation d’outils biologiques. Comme un bébé éprouvette conçu sur mesure où sur catalogue selon des critères précis par manipulations génétiques, PMA ou GPA. Ou comme l’a possibilité d’acheter un bras, un œil, un cœur, un rein ou d’autres organes de rechange à un petit Indien ou un Sénégalais à l’autre bout du globe, pour remplacer un organe abîmé ou déficient, comme on répare sa voiture en l’équipant d’un nouveau moteur, de nouvelles plaquettes de frein, pour changer la couleur de la carrosserie ou remplacer un enjoliveur défectueux.

Plus effrayant encore, tous nos en-cours bancaires, toutes nos économies personnelles seront bientôt encryptées sous la forme d’un « carnet numérique » individuel injecté sous la peau sous forme de nanoparticules pouvant contenir toutes sortes de données numérisées : état civil, carnet de santé, carnet vaccinal, droits en matière de santé, de protection, données bancaires, comportement social, achats, niveau de conformité aux règles et normes sécuritaires, sociales, sanitaires… Un peu à la manière du « carnet social » chinois.

Le contrôle des populations sera alors total et aussi arbitraire qu’absolu. Puisqu’on pourra non seulement se voir interdire de sortir de chez soi, de prendre les transports, d’aller travailler, de faire ses courses ou de voyager, mais aussi d’interagir avec une autre personne, de disposer de son argent, dont l’usage sera subordonné à nos comportements, contrôlé de façon centralisé, et dont les en-cours pourront être à tout moment bloqués ou supprimés.

La monnaie ne sera donc plus un moyen de paiement sur la base contractuelle librement négociée entre des acteurs économiques, mais un outil de contrôle pyramidal assimilable à une forme d’esclavage totalitaire. La propriété privée sera abolie et l’initiative privée totalement subordonnée à une logique de contrôle normatif, dictatorial et arbitraire.

Avant d’en arriver là (très prochainement si l’on en croit l’agenda des mondialistes), l’une des conséquences des objectifs de conquête du pouvoir par l’élite progressiste depuis quelques décennies a consisté en une volonté de diluer les clivages politiques droite-gauche dans les pays occidentaux dits démocratiques. Une stratégie des élites financières répondant à une spécificité au niveau de la doctrine du progressisme, qui est né d’une agrégation de modèles politiques et économiques a priori opposés et artificiellement réconciliés : capitalisme libéral et socialisme étatique, voire communiste. Une union a priori contre-nature pourtant prophétisée dans le roman d’anticipation de George d’Orwell 1984 et résumée sous le terme d’Angsoc, contraction en novlangue de socialisme anglais, une sorte d’hybridation entre le bolchevisme, le labourisme et les dictatures fascistes et nationalistes européennes des années 1930-1940.

Une réconciliation utilitaire de bon aloi qui se traduit dans les discours par la promotion de thématiques et de causes humanistes de pure façade, servant en réalité à assurer la reproduction des élites, le piratage des contre-pouvoirs et les intérêts de la classe dirigeante dans les pays capitalistes, en faisant mine de défendre des politiques allant dans le sens des idéaux humanistes, universalistes, des droits-de-l’homme du Progrès social.

Cette rhétorique érigée en Pensée unique et politiquement correcte sert également d’outil normatif au niveau des discours idéologiques dominants, de normalisation de l’offre politique et idéologique, relayée par des médias de propagande et des pseudos intellectuels de cour au service du pouvoir, de conquête et de reconduction de ce pouvoir aux mains des mêmes élites rompues aux mêmes discours idéologiques, formés dans les mêmes écoles, relayées par les mêmes pouvoirs technocratiques et applaudis indifféremment par les mêmes « électeurs » abusés dans une parodie de démocratie réduite à un spectacle.

Ce glissement s’est traduit notamment par le dévoiement des modèles portés par la gauche progressiste social-démocrate en Europe, incarnée par des dirigeants et des partis prétendument centristes, au bénéfice d’intérêts financiers européistes et d’une mondialisation économique à marche forcée. Avec une construction européenne portée par des radicaux, centristes, sociaux-démocrates ou chrétiens-démocrates, comme Adenauer, Claude Monnet, Chaban-Delmas, Pompidou, Giscard, Schröder, Chirac, Blair, Hollande ou Merkel. Tous servant en réalité de façon inconditionnelle et consensuelle le même projet mondialiste de destruction des souverainetés nationales, des états-nations, de dérégulation et d’uniformisation aux plans institutionnel, juridique, économique, industriel, commercial, bancaire, financier, monétaire, fiscal, éthique, avec un renoncement à l’indépendance des peuples et des nations, et même à l’identité du continent européen transformé en simple satellite de l’Amérique, en grand marché ouvert aux produits nord-américains, ainsi qu’à toutes les revendications communautaristes et séparatistes au nom d’un relativisme délétère. Et promis finalement à une régression identitaire, culturelle et civilisationnelle, sous l’assaut conjugué de politiques migratoires irresponsables et d’une mondialisation sans frein.

Dans les démocraties occidentales, cette doctrine a conduit du point de vue politique à une stratégie de dilution des oppositions droite-gauche qui prévalaient jusqu’à l’Après-guerre, avec des divergences encore claires entre Républicains et Démocrates. Ou en Europe entre les travaillistes ou les socialistes et les conservateurs. Et à un alignement sur une même ligne faite de pragmatisme économique, de politiques de rigueur et d’orthodoxie budgétaire (jusqu’à la crise du Covid), parfois teintées d’une touche de social mais grosso modo analogues, quelles que soient les alternances politiques gauche-droite.

Les Républicains américains s’appuyaient à l’origine sur les valeurs traditionnelles de l’Amérique : unionisme, fédéralisme, patriotisme, nationalisme, isolationnisme et non-interventionnisme, sauf pour des motifs impérialistes. Colonialisme, puritanisme évangélique protestant, suprématisme WASP, ségrégationnisme et opposition conservatrice aux revendications libertaires, égalitaires, antiesclavagistes, émancipatrices des minorités ethniques, notamment afro-américaine, religieuses, sexuelles, à la cause féministe, aux aspirations de changement de la jeunesse, à une application trop « socialiste » des droits humains. Mais favorable à un cloisonnement communautaire sinon une ségrégation étroite de la population en classes opposées ou ignorantes les uns des autres, à rebours de l’American dream et de l’idéal affiché du melting pot. Prépondérance du pouvoir centralisé, de l’Administration fédérale, de l’Armée, du pouvoir des agences de renseignement (CIA, FBI, NSA…), notamment à l’époque de la Guerre froide, du maccarthysme, des guerres de Corée, d’Indochine et du Vietnam. Mais aussi alliance et soutien aux grands conglomérats industriels et stratégiques : militaire et spatial, pétrolier, sidérurgique, automobile, équipements… Liberté d’entreprendre et libre-échangisme comme principes primordiaux d’une nation prospère, matérialiste et impérialiste selon les canon de l’éthique protestante du capitalisme. Climatosepticisme (du fait de l’influence des lobbies industriels mécènes et alliés du pouvoir républicain) et refus de toute subordination des pouvoirs économiques et industriels à la cause environnementale selon une optique ultralibérale. Hégémonisme monétaire du dollar comme seule monnaie de référence pour les échanges au plan mondial. Attachement moral très fort à la spécificité de la nation américaine, à sa mission émancipatrice, civilisatrice et moralisatrice, quasi religieuse voire messianique, pour éclairer le monde et se poser en gardien de la paix et de l’ordre mondial, dominé par les Etats-Unis, mais aussi de l’ordre moral et d’une Amérique leader politique, culture et éthique des autres nations. Une ambition tempérée par un isolationnisme frileux à certaines périodes : America great again, certes, mais aussi America first, thèmes piliers de la politique de Trump et recette de son succès électoral en 2016.

A l’inverse, les Démocrates défendent plutôt une optique humaniste, universaliste voire socialiste, (post)moderniste et cosmopolite dans les grandes villes, relativiste, contractualiste, libertaire, égalitaire, communautariste, proches des minorités, engagée pour le Progrès social, des libertés et des mœurs, en faveur de la coopération des peuples, pour une dérégulation plus encadrée, moins alignée sur une ligne ultralibérale, et tenant compte des retombées sociales de la mondialisation.

Mais aussi paradoxalement une vision très mondialiste, alignée sur le pouvoir de la finance, le recours aux institutions mondiales dont le pouvoir et la stratégie se déploient de façon déguisée sous une rhétorique progressiste, pour la paix, les droits de l’homme, la préservation de la planète et le développement durable (cf. Forum économique mondial et ses 21 Goals). Ce sont plutôt des monétaristes qui prônent l’abandon du dollar comme monnaie de référence mondiale et le recours à une monnaie mondiale, si possible numérique. Ils soutiennent aussi les changements liés à la société du tout numérique et des GAFSA, ces géants de l’informatique qui façonnent nos vies et collectent toutes nos données.

On trouve également parmi eux certains des plus ardents défenseurs de l’utopie transhumaniste, qui inspirent les grandes orientations du Forum Economique Mondial et celles avancées par des grandes fondations investies dans le domaine de la santé, comme la Fondation Rockefeller, Gavi (alliance pour les vaccins) ou la Fondation Bill & Melinda Gates.

Avec cette stratégie progressiste de conquête et de normalisation des pouvoirs, les différences entre les deux camps sont peu à peu gommées. Même si certaines sont préservées pour la forme dans le maintien d’un système bipartisan aux États-Unis, une rhétorique électorale faussement clivante, les candidats étiquetés démocrates ou républicains ont tendance depuis 30 ou 40 ans à promouvoir quasiment les mêmes politiques. Et servent en tout cas les mêmes intérêts qui les soutiennent, les financent et arment leurs campagnes : cette oligarchie financière qui constitue aujourd’hui l’unique et vrai pouvoir.

Cette stratégie a été implémentée avec succès dans d’autres pays alliés des États-Unis : au Royaume-Uni depuis l’élection de Blair, pur produit progressiste. En France avec la dilution des écarts entre les partis de gouvernement, UMP et PS après Mitterrand. Et l’élection du très américain et atlantiste Sarkozy, grand ami des Bush dont le frère Pierre-Oliver Sarkozy est depuis 2008 le Directeur général de Carlyle group, firme pétrolière des familles Bush et Ben Laden basée au Texas et principale bénéficiaire des guerres menées par George W Bush au Moyen-Orient. Sarkozy dont le père du beau-père Franck Gardiner Wisner n’est autre que le principal fondateur et ancien dirigeant de la CIA. Puis la Présidence tourmentée de François Hollande, un apparatchik carriériste très proche des pouvoirs financiers. Tous également très européistes et alignés sur la doxa mondialiste et le même crédo : libre-échange, Marché unique, Monnaie unique, Constitution européenne, signature de traités de libre-échange entre l’Europe et les Etats-Unis ou le Canada, Conférence de Paris sur le climat…

En France, l’idéologie progressiste a trouvé son apothéose avec la création d’En Marche !, parti unique fondé pour servir de tremplin au prodige de l’oligarchie Macron. Sur fond d’affaires de corruption, de scepticisme envers les élites, de désaffection pour la politique et les élections et de dégagisme, sur le thème trompeur du « ni ni« . Un parti en principe créé par Macron après son passage au Ministère de l’Economie, en réalité créé, financé et soutenu par l’oligarchie qui l’a hissé au pouvoir à partir de 2012 comme conseiller de Hollande, puis comme Président de la république « élu » par défaut avec seulement 12,5% du corps électoral si l’on tient compte de l’abstention, face à une rivale attendue au second tour en la personne de l’indispensable Marine Le Pen dans le rôle providentiel de repoussoir utile. Des élections manipulées de A à Z selon un scénario écrit à l’avance, comme les discours du candidat de « la France efficace et juste« .

Une ascension éclair vers le pouvoir qui ne doit rien au hasard et tout à l’argent, pour cet ambitieux inconnu mais habilement formaté de 39 ans, repéré très jeune et formé aux canons mondialistes à Sciences Po-l’ENA, à l’Inspection générale des Finances, puis comme banquier d’affaires à la Banque Rothschild, parrainé par de puissants mécènes et des protecteurs influents, comme la famille Rothschild, le groupe Bilderberg, Peter Brabeck (PDG de Nestlé), Alain Minc, Jacques Attali, Bernard Arnault, Xavier Niel, Arnaud Lagardère, Patrick Drahi, Pierre Bergé, Vincent Bolloré… et tant d’autres.

A l’opposé de cet homme sandwich sous influence de l’oligarchie pressé de renvoyer l’ascenseur à ses mentors en appliquant une politique ultralibérale résolument antirépublicaine, ce ventriloque de l’État profond qui n’hésite pas à subordonner le pouvoir exécutif aux diktats des lobbies, par exemple en invitant le leader des fonds d’investissement américains Black Rock à siéger au Conseil des ministres pour piloter la réforme des retraites, ou en déléguant la gestion de la crise sanitaire à des cabinets conseil en stratégie comme McKinsey, véritable officine du mondialisme, l’élection surprise de Donald Trump en 2016 constitue un cas à part dans une histoire sans accros ou presque de normalisation des pouvoirs sous l’égide du Progressisme triomphant. Et sous le masque trompeur d’un pseudo état de droit fondé sur un pseudo débat et une pseudo alternance démocratiques.

Trump est avant tout un milliardaire autodidacte, un membre de l’élite new yorkaise ayant fait fortune dans l’immobilier avec des succès variables (dont plusieurs sociétés mises en faillite). Un fils-à-papa gâté et nouveau riche, facétieux, incontrôlable, ambitieux, joueur, flambeur, chasseur, et psychopathe notoire selon l’Association des psychiatres américains. Un électron libre raillé et désavoué par ses pairs et avide de revanche. A cause de ses frasques, de son style vulgaire et tape-à-l’œil, de son manque d’intelligence, de culture, son mépris des codes élitistes et de la bonne société démocrate new yorkaise, amateur de provocations bravaches, affichant un mépris des élites, une misogynie crasse, un racisme ulcérant, une homophobie beauf et un populisme calculé, qui lui ont valu d’être soutenu par les pires courants de l’Amérique populiste et réactionnaire : suprémacistes blancs antinoirs, antisémites, anti-Islam, antiféministes, homophobes, anciens du Ku Klux Klan, antiabolitionnistes, opposants aux Droits civiques, lobbies pro-armes, et même néonazis ou autres mouvements nationalistes issus de l’extrême droite américaine, notamment religieuse, parmi lesquels les plus radicaux des évangéliques ultraconservateurs, berceau de la secte QAnon. Plus tous les déclassés de l’Amérique oubliée, enfermés dans un ressentiment anti-establishment, hostiles aux étrangers, aux minorités et tentés par des réflexes émissaires sinon violents.

Trump a mené campagne en 2016 et s’est fait élire sur des thématiques volontairement radicales, clivantes et provocantes, anticonformistes, parfois ouvertement ségrégationnistes, xénophobes ou racistes. Sur un ressentiment anti-establishment dirigé contre toutes les élites dirigeantes et la bienpensance des milieux intellectuels, médiatiques, artistiques et du show biz, tous assimilés de façon manichéenne au Parti démocrate et aux « progressistes », « socialistes » ou « mondialistes », serviteurs zélés de la finance et des lobbies. Tous également accusés derrière un Président Obama haï et calomnié d’être responsables de la crise qui touche des millions d’Américains, notamment après la crise des subprimes de 2008. Alors que c’est précisément Bush Junior, les trillions de dollars dépensés en guerres contre « l’Axe du Mal » (mais qui en ont rapporté bien plus aux oligarques du pétrole et de l’armement qui les ont planifiées) et sa gestion catastrophique de la crise de 2008, qui sont responsables du chaos économique laissé derrière lui, péniblement assaini par l’administration Obama.

Personnage détesté par une grande partie du peuple et des états profonds, sa challenger Hilary Clinton a été présentée (à juste titre) comme le symbole et la marionnette de cette oligarchie. Éloignée du peuple et de ses difficultés malgré un verbe social, hautaine, superficielle et archi corrompue.

Trump avait été aussi élu sur une politique de fermeture de l’Amérique sur elle-même après les années Obama, les crises de 2008 et 2011, l’enlisement dans des guerres hasardeuses et meurtrières en Afghanistan, en Irak et en Syrie, la compétition avec la Chine, les provocations de la Corée du Nord ou de l’Iran. Se faisant ensuite passer de façon caricaturale et mensongère pour un « pacifiste », alors que son désir d’en découdre avec ces états voyous (qui ont entre autres motivé la démission de bon nombre de membres de son administration) n’a été heureusement tempérée que grâce à l’intervention ferme de son état-major pour mettre un terme à ses provocations.

Quant à l’élection de Joe Biden au terme d’un rocambolesque décompte des voix entaché de fraudes, elle ne signe ni un retour à la normale après quatre années d’exception Trump, ni un blanc-seing absolu visant à laisser à l’oligarchie toutes les commandes de l’Amérique et du monde. Comme les fanatiques irréductibles néonazis de QAnon ont tenté de le faire croire aux plus naïfs. Disons que la vérité se situe entre les deux.  

Trump n’aurait certainement pas pu incarner ce messie attendu par ses supporters les plus fanatiques pour dégager l’oligarchie des manettes du pouvoir américain. Une Amérique qui constitue certes un élément-clé du pouvoir stratégique mais qui n’en est ni le cœur ni le périmètre. Puisque cette oligarchie s’est développée indépendamment des jeux de pouvoirs locaux, des états-nations et des empires même si elles les ont un temps servis avant de les mettre en tutelle grâce au levier de la dette publique, tout en les instrumentalisant à son profit. Et surtout à partir d’une approche transnationale, sans enracinement géographique particulier, en étant à la fois nulle et part et partout.

Être le sauveur de l’Amérique face au pouvoir hégémonique de l’Etat profond et des lobbies est un challenge dont Trump n’a lui-même ni l’étoffe, ni l’intelligence, ni les moyens. Même si ce fantasme de mission messianique fabriquée au moment de la campagne pour attiser les oppositions dans une dramaturgie manichéenne et apocalyptique a certainement exacerbé son ego, stimulé son goût de la mise en scène narcissique, et nourri son appétit d’infatigable gamer.

Joe Biden est certainement bien moins enclin à remplir une telle mission, tout comme il paraîtrait étonnant que Macron s’il était réélu s’en prenne soudainement au pouvoir de la finance et des banques, comme Hollande prétendait vouloir s’y attaquer en 2012.

En réalité les choses sont beaucoup plus complexes. Le Président des Etats-Unis est peut-être l’homme le plus puissant de la planète, du moins pour les leaders officiels, mais il ne décide pas de tout et ne contrôle en fait pas grand-chose. Ni dans sa propre administration, ni dans son propre pays, encore moins ailleurs dans le monde. Ce qui va dans le sens des intérêts de l’État profond.

Le rayonnement de l’empire américain continuera de régresser durant le mandat de Joe Biden. A l’image du dollar désormais condamné à disparaître et qui n’est déjà plus la monnaie de référence, supplanté pour les organismes financiers internationaux come le FMI par une nouvelle unité de compte numérique créée sur le modèle du Bitcoin. Son leadership est déjà largement contesté par des rivaux comme la Chine, la Russie, l’Inde, ou d’autres puissances montantes, et qui joueront un rôle prépondérant dans les décennies à venir, notamment en Afrique comme le Nigéria.

Dans le même temps l’Europe, autrefois allié principal des Etats-Unis, continuera de régresser, de s’enfoncer et de se déliter, jusqu’à se décomposer totalement. Sur fond de crise économique et financière inédite aux cours des années 2020-2025, d’une pression migratoire devenue impossible à endiguer, encouragée par la Turquie, ex-allié toujours membre de l’OTAN mais devenue avec Erdogan une authentique dictature islamiste vouée à la propagation de l’idéologie frériste, à la Reconquista militaire et idéologique, à la reconstruction du sultanat et de l’empire ottoman, à l’entrisme et à la promotion du djihadisme islamiste, avec des percées militaires et idéologiques en Grèce et à l’Est de la Méditerranée, dans les Balkans, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Arménie, qui subit un second génocide dans le Haut Karabakh. mais aussi en Europe de l’Ouest qui compte les plus importantes communautés turques.

Autre facteur qui verra l’Europe reculer et sombrer : la montée des guerres civiles, sur fond de montée des nationalismes, de réactions antimondialistes et d’hostilités violentes à la dictature sanitaire et sécuritaire, de troubles sociaux, interethniques, religieux, du basculement des territoires perdus dans le chaos, l’anarchie, la ghettoïsation, la criminalité et le non-droit absolu : une balkanisation sombre sur fond de séparatisme islamiste et de défiance envers les autorités de la République.

Des phénomènes prévisibles que rien aujourd’hui ne semble pouvoir endiguer, et que la crise du Covid ne fait que renforcer, tout en les occultant au second rang. Ce qui constitue d’ailleurs un objectif stratégique dans le plan d’effondrement préparatoire à l’instauration du Nouvel Ordre Mondial mis en place par l’élite au pouvoir, afin d’accélérer le basculement et de justifier des mesures sécuritaires encore plus autoritaires pour faire face à ce chaos programmé. Selon une stratégie du choc et un principe éculé, déjà employé dans le cadre de la lutte antiterroriste : créer le problème et apporter la solution.

Il y a fort à parier que ni Joe Biden ni aucun membre politique de l’élite américaine au pouvoir ne pourra ni ne voudra s’opposer à ce changement. Probablement qu’ils accompagneront ce changement avec zèle puisque leur propre pouvoir et leur carrière en dépendent directement.

Le seul changement à espérer ne pourra venir que des peuples. Non pas sous la forme d’une quelconque révolution que certains anticapitalistes nostalgiques du Grand Soir appellent de leurs vœux. Et qui a nourri chez nous les thématiques d’une certaine frange ultragauchiste et anarchiste lors de la crise des Gilets jaunes : black blocks notamment.

Pas plus qu’il ne viendra de mouvements d’insurrection populaire spontanés ou manipulés par quelques activistes pour contrer la dictature sanitaire et tenter de reverser un pouvoir devenu oppresseur, liberticide et populicide. Même si, en France du moins, ce principe de l’insurrection conçue comme un devoir sacré du peuple ou d’une portion du peuple face à l’oppression fait théoriquement partie de nos grands principes, depuis qu’il a été inscrit dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 (Article 35). Et dans notre première Constitution républicaine adoptée la même année. Celui-ci n’a en fait jamais été vraiment appliqué en tant que tel. Sinon au moment des Trois Glorieuses lors de la Révolution de 1830, ou des Barricades lors de celle de 1848, ainsi que pendant la Libération à l’été 1944. Souvent cité comme le grand mythe révolutionnaire de notre Histoire récente, les événements de mai 1968 n’auront été en comparaison des révolutions françaises des 18e et 19e siècles qu’une sorte de grande récré estudiantine, un défouloir et un charivari libertaire face à une société figée, conservatrice, pudibonde et corsetée depuis la fin de la guerre, plus qu’une véritable révolution politique contre le pouvoir autoritaire du Général de Gaulle ou les institutions de la Ve République. Elle fut d’ailleurs vite avortée par la reprise en mains du pouvoir gaulliste. Et les changements réels qu’elle a inspirés au cours des décennies suivantes sont plus d’ordre sociétaux et sociologiques voire juridiques que proprement politiques ou institutionnels, dans le sens d’une rupture radicale ou d’un renversement du pouvoir en place.

En outre la république bourgeoise dans laquelle nous vivons toujours depuis 1848 n’est pas une République vraiment populaire. Au sens où elle n’est qu’une démocratie représentative (du peuple en principe souverain) et non un vrai « gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple », selon l’Art. 2 de la Constitution.

L’insurrection est donc la dernière des options que pourraient choisir ceux qui aujourd’hui sont en mesure d’exercer le pouvoir, de soutenir ou d’incarner des alternatives politiques voire institutionnelles plus en phase avec nos idéaux démocratiques, et susceptibles de restaurer une confiance entre le peuple, ses représentants, ses dirigeants et ses élites.

Enfin l’armée qui serait aujourd’hui la seule force capable d’imposer un changement radical de casting et de projet politique, de provoquer des élections anticipées et de raffermir nos institutions dévoyées par les banksters progressistes et l’élite mondialiste en restaurant la démocratie, constitue un pari hasardeux et une option peu probable dans l’immédiat.

En effet dans aucun pays on n’a vu jusqu’à présent l’armée intervenir pour imposer une vraie démocratie. Quant l’armée prend le pouvoir et renverse un régime, c’est le plus souvent pour remplacer une tyrannie ou un régime honni (communiste) par un autre et imposer une dictature militaire. Comme dans les pays d’Amérique latine dans les années 1970-1980 : renversement avorté de Castro à Cuba, dictatures militaires au Chili, en Argentine, en Bolivie… Avec des dirigeants démocratiquement élus par le peuple comme Salvador Allende au Chili renversés par un coup d’Etat militaire soutenu par la CIA.

Dans d’autres cas plus récents, en Turquie ou en Egypte notamment, tout aussi manipulés à des fins stratégiques par les Américains, l’armée s’est imposée sur une base nationaliste face à des régimes théocratiques (islamistes turcs, Frères musulmans en Egypte). Ou parfois comme recours face à des « révolutions » qui avaient tourné court visant à renverser des dictateurs corrompus comme Hosni Moubarak en Egypte, remplacé par les islamistes, eux-mêmes renversés par les généraux rappelés au pouvoir par le peuple.

Même si certains généraux français ont donné des signes dans ce sens récemment et si certains en rêvent, on voit mal aujourd’hui l’armée française prendre l’initiative de boucler l’Élysée, Matignon, l’Assemblée, le Sénat et les ministères pour exiger la démission de Macron et de son gouvernement.

C’est pourtant avec ce scénario digne des nanars de politique-fiction qu’ont flirté les trumpistes irréductibles entre la défaite électorale de leur champion en décembre dernier et l’investiture de son rival un mois plus tard. En dansant dangereusement au bord de l’abîme. Et en laissant fuiter des rumeurs d’instauration imminente de la loi martiale, d’arrestations massives d’élus démocrates et de dirigeants de l’Etat profond, et de révélations sulfureuses sur fond d’accusations de pédophilie, de crimes, de corruption, d’intelligence avec des pays ennemis, des organisations terroristes, et autres élucubrations délirantes.

La garde nationale pourtant a bien été mobilisée, elle a même paradé dans les avenues de Washington durant l’agonie du mirage entretenu d’un coup de théâtre in extremis et d’une réélection surprise de Trump. Officiellement pour sécuriser les lieux de pouvoir, la transition et la cérémonie d’investiture à haut risque. Officieusement selon certains pour empêcher Biden de prêter serment et procéder à ces arrestations chimériques visant à garantir l’indépendance des institutions et de la nation. On a vu le résultat.

Il est vrai que le clivage s’est durci un peu partout dans le monde entre une courant mondialiste et progressiste implicitement ou explicitement favorable au Nouvel Ordre Mondial et à son modèle totalitaire, et un autre courant réactionnaire déjà ancien opposé à cette évolution, de type néoconservateur, nationaliste, identitaire, voire d’extrême droite, souvent appuyé sur des contre-pouvoirs traditionnels comme l’armée, des mouvements religieux ultraconservateurs, certains groupuscules d’extrême droite, une partie de la vieille élite aristocratique et certaines classes les plus conservatrices attachées à la préservation de l’identité culturelle, nationale, résolument hostiles à ces changements.

Mais ce paysage très classique d’une opposition entre des forces progressistes qui iraient cette fois dans le sens d’une dilution dans un nouvel ordre mondial totalitaire et indifférencié de type orwellien dirigé par une caste de ploutocrates cyniques, et des forces conservatrices déterminées à préserver un modèle fondé sur un narratif national, une culture, une identité, voire un socle ethnique ou religieux particulier, semble aujourd’hui dépassé et peu pertinent pour se confronter aux véritables enjeux actuels.

Le mouvement d’unification et d’intrication des individus, des identités, des modèles et des sociétés au plan mondial est inéluctable. C’est même l’aboutissement d’un vaste processus historique et de toutes les aspirations successives à l’Universel portées par les grands empires, les idéologies, les religions et les modèles unificateurs du passé. On ne pourra jamais revenir à l’époque des empires coloniaux, des états-nations en guerre les uns contre les autres pour étendre leur domination territoriale, encore moins à des tribus ou des communautés religieuses qui luttent pour imposer leur suprématie.

Notre humanité est quasiment arrivée au terme d’un processus de globalisation. Au plan économique certes comme on le répète souvent. Mais surtout au plan humain, social, culturel, civilisationnel et même spirituel. Notre espèce vit aujourd’hui une étape cruciale de son Histoire, caractérisée par l’unification du genre humain. Unification qui n’est nullement une uniformisation : il ne s’agit pas de créer une société mondiale de clones, ou de se caler sur un modèle unique d’homo universalis. Mais au contraire de construire une civilisation globale qui s’appuie sur la conscience de l’appartenance à une entité commune – l’humanité, l’espèce humaine – mais aussi qui reconnaisse le caractère dynamique, fécond, essentiel des différences structurantes entre les individus, leurs origines, les groupes humains qu’ils constituent, les peuples qu’ils forment sur une base d’appartenance, un type, une langue, une mémoire et un territoire communs, voire les nations qui font la diversité et la richesse de notre humanité. Et en dépassant le caractère mimétique qui durant des siècles et des millénaires a enfermé ces différences dans des logiques conflictuelles fondées sur des rivalités mimétiques, la peur ou le rejet de l’altérité, et leur instrumentalisation par des pouvoirs rivaux pour servir des logiques de conquête, d’hégémonie et de domination.

L’universalisme résumé dans les grands principes des droits-de-l’homme a constitué pendant deux siècles une étape féconde et nécessaire pour dépasser le paradigme fondé sur des identités fragmentées et rivales. Ceux-ci ont posé le socle éthique, philosophique et politique pour l’émergence d’une nouvelle identité et d’une nouvelle société humaine, célébrant à la fois l’émancipation de l’individu et sa participation libre à un destin collectif, assis sur des principes universels d’humanisme, de liberté, d’égalité, de fraternité et de justice. Tendus vers un l’édification d’une société unie, ouverte et féconde à l’échelle du monde et du genre humain. L’homme n’y est plus désormais défini selon des logiques de naissance, d’appartenance à une caste, un rang, ou des privilèges. Mais selon une même identité qui l’élève à une même dignité et des m^mes droits partagés.

L’Article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen institue des fondements radicalement nouveaux et universels pour tout le genre humain : tous les hommes sont déclarés de naissance libres et égaux en droit. Aucun ne peut se prétendre supérieur à l’autre, revendiquer a priori des privilégies spécifiques, ou jouir de droits différents parce qu’il serait né autre, plus estimable ou plus favorisé.

Déclaration essentielle qui remet fondamentalement en cause les écarts objectifs dans les sociétés traditionnelles, en particulier ceux héritées d’un féodalisme fondé sur le servage imposé à la majeure partie de la population (héritage direct de l’esclavage antique), dans des sociétés où le pouvoir est concentré entre les mains d’une caste aristocratique, à l’exception du pouvoir sacerdotal détenu par celle le clergé. Un pouvoir en partie délégué à une élite bourgeoise souvent proche de l’aristocratie dominante développée dans les centres urbains autour des activités de commerce, de finance, de juridiction et d’administration. Cette élite qui constitue justement le berceau historique de l’oligarchie au pouvoir aujourd’hui.

C’est un bouleversement radical dont les répliques continuent de produire des changements. Mais c’est un paradigme en déclin. Notamment depuis que cet idéal humaniste porté notamment par une élite éclairée et franc-maçonne proche du pouvoir politique a été entièrement confisqué par l’élite progressiste formée autour de l’oligarchie financière. Laquelle s’est au fil des siècles appropriée le contrôle de tous les pouvoirs, tout en se drapant en se drapant d’une vertu humaniste et progressiste.

Tout le monde le constate, il y a donc un hiatus profond dans nos « démocraties » entre les discours progressistes et humanistes, et les faits qui les démentent de façon de plus en plus obscène. Pire, ces discours apparaissent de plus en plus aux yeux des observateurs avisés et sont ressentis par l’opinion publique comme des mensonges éhontés qui ne servent plus qu’à justifier pour la forme et à proroger des politiques qui vont résolument à l’encontre des buts affichés.

Il en va ainsi des politiques conduites par Macron pour démanteler notre système de protection sociale et le revendre par appartements au privé. Qu’il s’agisse notamment du régime des retraites, mis à sac par un loi adoptée en catimini en mars 2020 juste après l’instauration du premier confinement, après des mois d’opposition violente de la rue, des syndicats et d’une partie de ce qu’il reste d’opposition. Réforme menée sous l’égide du plus puissant fonds d’investissement mondial, Black Rock, mais présentée frauduleusement comme répondant à un objectif d’orthodoxie budgétaire, d’équilibre des comptes publics et de pérennisation du système de retraites fondé sur le principe égalitaire de répartition. Et donc dans l’intérêt des Français et des futurs retraités que nous sommes. Alors que c’est exactement l’inverse, puisque cette réforme qui en prolonge d’autres conduites auparavant par Nicolas Sarkozy notamment (dont le frère est par ailleurs Président du groupe Malakoff Médéric spécialisé dans les retraites par capitalisation) ne vise qu’à détruire le système de retraites par répartition, et plus généralement le système français de protection sociale (« l’un des meilleurs du monde« ), pour le remplacer par un système libéral de retraite par capitalisation comme aux Etats-Unis, en favorisant ainsi les grands acteurs privés présents sur ce marché.

Une autre raison qui rend ce paradigme humaniste et droit-de-l’hommiste caduque aujourd’hui est que ces grands principes étaient fondés sur une approche philosophique de type essentialiste, rationaliste, positiviste et même scientiste, qui correspond à une paradigme de pensée aujourd’hui dépassé. La définition d’une Essence de l’homme et de l’humanité qui puise largement dans l’esprit des Lumières et la sanctification de la Raison comme principe central dans l’exercice du libre arbitre, de l’action politique, l’édification des sociétés et du Droit positif. Voir comme nouvelle forme de transcendance opposée aux modèles anciens qui définissaient l’homme social, du point de vue essentiels et existentiel, comme le produit d’un Logos, d’un Plan, d’un Ordre conçu par le Créateur divin et présentés comme inamovibles. Avec notamment une organisation de la société et un pouvoir politique centrés sur la personne du monarque de droit divin, dont la légitimité dynastique et l’autorité étaient fondée sur une lignée élective et une sacralité divines, vestiges lointaine du mythe biblique du peuple élu. Et non selon le principe de l’Etat de droit qui s’y oppose radicalement. Dans l’Ancien régime, l’Etat, le Roi, la Foi et le Droit, se confondaient, jusqu’à ce que s’impose le principe de la séparation des pouvoirs, et plus tard celui de laïcité déjà en germe dans le christianisme primitif avec l’opposition entre pouvoir temporel et Royaume des cieux. Un changement qui rompt définitivement avec les sociétés anciennes où les pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et religieux étaient plus ou moins confondus, comme c’est toujours le cas aujourd’hui dans les pays régis par l’Islam fondamentaliste.

Aujourd’hui un nouveau paradigme de conscience émerge. Il englobe et remplace peu à peu le paradigme rationnel dans lequel nous avons vécu depuis l’humanisme de la Renaissance et les temps modernes jusqu’à la Shoah et l’avènement de l’ère atomique au tournant de la Seconde guerre mondiale, traumatismes profonds dans la conscience occidentale dépositaire de ce paradigme, qui ont conduit à une profonde remise en question du pouvoir de la science et des modèles fondés sur la raison positive et scientifique. En passant par les Lumières, la société capitaliste industrielle, les révolutions socialistes ou communistes d’inspiration marxiste, l’avènement de l’ère spatiale, le triomphe de la science, de la technologie, du numérique, mais aussi celui des logiques de marché, de la finance mondialisée, du mondialisme politique et économique au tournant de ce siècle.

Le nouveau paradigme s’appuie sur une unification de la conscience planétaire, l’émergence d’une vraie conscience globale favorisée et récupérée en partie par les médias de masse, internet et les réseaux sociaux, la multiplication des échanges et l’accélération de la mobilité (jusqu’à la crise du Covid qui en marque l’arrêt brutal). Mais aussi sur un renouveau spirituel, l’émergence de nouvelles formes de spiritualités dépassant le clivage classique entre la science rationaliste et les croyances religieuses en l’Irrationnel. Avec en parallèle un déclin accéléré de toutes religions traditionnelles (malgré un essor net de certains fondamentalismes dans le monde juif, chrétien ou musulman notamment), une recrudescence des préoccupations éthiques, sociales, environnementales, une critique radicale de la société industrielle et du matérialisme face aux ravages du productivisme et du pouvoir des lobbies industriels, pharmaceutiques, agroalimentaires, phytosanitaires, du consumérisme effréné, de l’hyperindividualisme destructeur des valeurs, du sens commun, de l’intérêt général, des liens sociaux et des modèles sociétaux, de l’exploitation massive des populations pauvres à des fins de productivité et de rendement, notamment enrôlés dans l’industrie, dans l’armée, dans des réseaux pédophiles ou de prostitution infantile, de la marchandisation du corps, de nouvelles formes d’esclavage économique, social ou sexuel, de la corruption des états et des élites, du pouvoir excessif des médias, des grands acteurs du numérique, de la société de surveillance, du décalage entre les discours et les actes, ou les résultats des politiques liberticides. Autant de dérives qui accroissent la concentration des richesses, creusent les inégalités, nourrissent les conflits, renforcent les violences et les injustices partout sur terre.

Face à ces défis, les droits-de-l’homme n’apparaissent plus que comme une invocation réflexe de principes qui n’agissent que pour mobiliser artificiellement les esprits autour de mantras communs déconnectés su réel.

La religion droitdelhommiste a vécu. Mais aucune autre n’est venue jusqu’à présent lui offrir une alternative. Le pouvoir s’en empare pour justifier son exercice arbitraire en prétendant servir les grands principes et les causes à la mode, comme l’écologie ou la défense des minorités opprimées. La mondialisation économique arrive à son terme, imposée comme une donnée inéluctable avec les modèles et injustices qui l’accompagnent, sans aucune critique ni droit de regard de la part de ceux qui la subissent.

Aucune autre vision globale ne semble pouvoir offrir de perspective commune suffisamment mobilisatrice et susceptible d’être acceptée et partagée par tous. Sinon de grandes antiennes répétées à l’envi pou conjurer l’angoisse sur le climat. Mais dont les objectifs négociés ne sont jamais ou très peu appliqués. Et qui contribuent plutôt à entretenir une sorte de messianisme politique face aux défis apocalyptiques du changement climatique.

Quant aux défis démographiques, rien n’est fait pour y répondre, sinon de la pire façon qui soit : par des politiques eugénistes de contrôle arbitraire et totalitaire des populations. Avec à la clé des objectifs de réduction massive des populations, annoncés par quelques oligarques comme Gates, Soros, Schwab, Attali ou Laurent Alexandre, mais jamais totalement assumés en tant que tels.

Face aux crises qui se conjuguent, aucune sortie par le haut n’est donc envisagée. Pourtant celle-ci finira inéluctablement par s’imposer une fois que la conscience globale sera réellement unifiée et activée. Pour l’heure les peuples demeurent soit soumis et subjugués, soit révoltés et réprimés par des politiques destinées à empêcher toute explosion non contrôlée.

Mais depuis la seconde moitié e l’année 2020, un vaste mouvement de désobéissance civile se met en place, de façon parfois isolée, parfois coordonnée, face aux mesures dictatoriales mises en place au plan mondial pour faire face à l’épidémie de Covid.

Ce n’est qu’un début, timide mais qui s’affirme de jour en jour à mesure que la vérité éclate sur les zones d’ombre d’une gestion de cette crise par les états présentée comme catastrophique, et les enjeux cachés en arrière-plan.

Il ne s’agit pas pur l’avenir de se crisper en s’attaquant de manière frontalement à un système corrompu, criminel, liberticide, et par bien des aspect agonisant, en espérant le pour le détruire de l’extérieur par la force. Peine perdue compte tenu du rapport de forces. Mais de s’opposer à toute collaboration, surtout avec les mesures les plus répressives. Comme le refus du masque obligatoire (inutile selon l’OMS), notamment pour les enfants, symbole de silence, de soumission et d’esclavage, le refus de la distanciation sociale et des gestes barrière, des confinements et couvre-feux (également confirmés comme inutiles voire contre-productifs pour endiguer la propagation d’un virus pas plus dangereux que celui de la grippe, et justifiés uniquement par une volonté d’isoler, de démoraliser et contrôler les populations). Ou encore la réouverture massive et généralisée contre l’interdiction générale des commerces, restaurants, lieux de convivialité, de culture ou de loisirs. Comme c’est le cas en Italie depuis mi-janvier pour tous les bars et restaurants de la Péninsule qui ont décidé de rouvrir comme un seul homme : un mouvement de protestation et de révolte qui a conduit à la démission de quatre ministres. Ou encore le recours à des actions de piratage ou de sabotage en retournant les outils numériques de contrôle des masses contre le système. Comme la neutralisation des caméras de reconnaissance faciale grâce à des stylos lasers utilisés par les manifestants. Un procédé largement employé à lors des grandes manifestations contre le pouvoir chinois à Hong Kong en 2019. Ou le boycott des applications de surveillance et de traçage numérique liées au Covid comme StopAntiCovid. voire de certains réseaux sociaux comme Facebook devenu un outil de censure et de contrôle de l’information au service de la propagande officielle et du pouvoir Et ses applications de messagerie comme WhatsApp ou Messenger destinées à surveiller étroitement toutes les interactions et disséquer toutes conversations audios ou écrites. Cela peut aller jusqu’à des cyberattaques ciblées de la part de mouvements d’activistes comme les Anonymous. Lesquels pourraient tout à fait dans un avenir proche lancer des attaques ciblées contre des centres névralgiques et ultrasensibles du pouvoir, comme les systèmes informatiques de la Banque Mondiale, du FMI, de la BCE, du Forum Economique Mondial, ou d’organismes mondialistes connus pour leur participation ou leur soutien à des actions criminelles : ONU, OMS, fondations Rockefeller, Rothschild, Gates, Gavis. Ou des multinationals stratégiques comme les GAFSA, des sociétés comme Space X (qui déploie actuellement un réseau de plusieurs dizaines de milliers satellites d’observation et de télécommunication reliés au réseau 5G) ou Neuralink (qui développe des applications technologiques transhumanistes comme l’implantation de puces dans le cerveau. Toutes deux propriété du milliardaire Elon Musk. Mais aussi des laboratoires pharmaceutiques impliqués dans les fausses pistes thérapeutiques très lucratives ou la vaccination de masse, comme l’Institut Pasteur, Gilead, Pfizer, BioNTech, Moderna ou Astra Zeneca.

Et bien sûr en refusant de collaborer à toute consigne sanitaire constituant une privation de liberté ou relevant de crimes contre l’humanité. Comme l’administration généralisée imposée de façon obligatoire ou coercitive d’injections géniques expérimentales appelées frauduleusement « vaccins à ARN messager », présentés comme la seule alternative thérapeutique envisageable contre un virus très mutant donc résistant aux vaccins, et une maladie qui se soigne à 95%. Des « vaccinations » réalisées dans l’urgence, sous la contrainte, au terme d’une propagande massive et omniprésente, avec un chantage aux libertés pur inciter les gens à se faire vacciner, mais sans véritable contentement éclairé, notamment pour les plus vulnérables et les moins informés (personnes âgés, enfants, populations pauvres). Des « vaccins » souvent assortis d’un système de traçage numérique des populations appelé certificat vaccinal numérique, annoncé de longue date, et plus récemment dans certains médias officiels, mais dont les populations ne sont aucunement informées .

Cette résistance est essentielle. Une façon incontournable de nous réapproprier notre corps, notre santé, notre immunité, notre identité, menacée par les manipulations de notre ADN qui nous transforment en simples OGM et la dilution dans un indifférencié mondialiste, notre vie privée, nos choix souverains, nos relations, nos activités, nos droits, notre avenir, nos libertés… Une façon de refuser catégoriquement d’être soumis à quelque pouvoir ou autorité que ce soit, à nous définir comme des hommes libres, conscients, doués de libre arbitre, et reconnaissants à tout autre être humain cette même qualité et faculté.

Une façon de redéfinir notre être ensemble sur la base de l’être commun, de l’intérêt général conçu comme l’intérêt du genre humain, et non celui dicté par des officines d’opinion pour servir ceux de l’Etat profond, ou de groupes occultes de quelques privilégiés qui concentreraient et useraient de façon discrétionnaire de tous les pouvoirs.

Une façon de ne pas céder à la tentation rebelle et mimétique de nous définir CONTRE un groupe ou un pouvoir, qui consisterait in fine à le renforcer en l’affrontant dans un rapport de force direct et un combat perdu d’avance qui justifierait en réaction des mesures encore plus coercitives. Mais au contraire en prenant acte que l’humanité est désormais une et indivisible, que ces oligarques se trompent de voie en croyant s’arroger le pouvoir suprême sur 7,8 milliards d’êtres humains, et qu’ils finiront tôt ou tard par scier la branche sur laquelle ils sont assis. Que ce vieux monde à l’agonie fondé sur l’attachement au Pouvoir dont ils représentent l’ultime avatar ne mérite pas qu’on le combatte, mais qu’on le dépasse en œuvrant pour l’avènement du monde futur. Et que résister n’est pas s’acharner contre mais « laisser faire » , laisser mourir et s’écrouler l’absurde sans plus jamais consentir à y collaborer.

La solution n’est donc évidement pas politique. El l’élection de Joe Biden ou Donald Trump à la tête du plus puissant état du monde n’aura que pas de réel impact majeur sur la suite des événements, contrairement aux fantasmes des uns et des autres.

La solution réside dans l’élévation du niveau de conscience collectif, du plan individuel vers plan global. Et sa concrétisation dans l’intégration et l’engagement collectif, conscient, concret et déterminé, au travers d’initiatives multiples et coordonnées qui vont dans le sens de plus d’humanité, d’unité, de paix, de coopération et de solidarité entre les êtres, les groupes, les peuples et les états. Et non dans un rétrécissement sur des identités particulières, disjointes et opposées, ou un repli sur des modèles déjà dépassés. Comme ces identités fondées de façon exclusive sur la race, l’ethnie, la religion, la nation, les vieux empires ou civilisations anciennes. Autant de vestiges de paradigmes anciens, dont la réactivation en réaction aux tentatives de dilution dans un ensemble confus et normatif que serait le Grand Marché unique ou le Nouvel Ordre Mondial n’obéit qu’à des mécanismes de régression, nourris par des peurs face au vaste mouvement d’unification des consciences. Un mouvement et une évolution inéluctables dont cette « mondialisation » promue par les banquiers-commerçants n’est qu’un épiphénomène, relevant d’un accaparement spéculatif et d’une fixation idéologique voués à l’échec.

Pour conclure, l’avenir est beaucoup plus ouvert et nos capacités de création sont beaucoup plus vastes que ce que nous imaginons. Notre principal obstacle n’est pas extérieur à nous-mêmes mais intérieur. Il réside dans l’attachement illusoire à cette croyance en la Séparation. Croyance nourrie par la Peur (de la mort, de l’autre…) et qui nourrit cette peur de façon cyclique. Notamment l’une des peurs les plus stérilisantes qui soit, très largement instrumentalisée par les discours du terrorisme d’Etat à propos du coronavirus : la peur de la Perte. Peur de perdre la vie, la santé, son corps, la sécurité, la stabilité, le confort… Une peur bien supérieure à celle de perdre quelques libertés. Et qui nourrit ce deal machiavélique au cœur du basculement que nous vivons : plus de sécurité en échange de toujours moins de liberté.

Cette peur de la Perte s’enracine notamment dans une peur panique et égotique d’être dépossédé de ce que l’on croit être ou avoir : son identité, son statut, ses privilèges, ce qu’on croit avoir, à commencer par son corps, sa maison, ses biens, ses richesses, sa famille, mais aussi son rang et son pouvoir dans la société, son prestige, son Histoire, son savoir, ses croyances, ses certitudes, sa vision du monde… Face au vertige de la mondialisation et de la perte des repères identitaires, éthiques, sociaux, aux incertitudes liées aux aléas politiques, aux guerres, aux soubresauts économiques, climatiques et aux diverses catastrophes, et à la violence des sociétés qu’ils engendrent, qui nous désunissent, divisent et nous menacent, il peut être rassurant d’adhérer à un modèle présenté comme rationnel, universel, sécurisant, normatif. Même si celui-ci est par ailleurs autoritaire voire totalitaire, déshumanisant et privatif de libertés.

C’est tout l’enjeu de cette crise : continuerons-nous à être les esclaves de nos peurs, et à devenir les esclaves de ceux qui les entretiennent pour mieux nous contrôler ? Ou déciderons-nous enfin d’évoluer, de sortir de l’âge de pierre et de nos cavernes, des prisons psychologiques ou l’on nous a enfermés, pour déployer nos ailes et regarder en face le soleil ?

Il ne s’agit pas de rêver de nous projeter dans cette chimère de transhumain. En épousant la matière, ces machines que nous avons fabriquées pour nous donner l’illusion des êtres des dieux tout puissants, et cette intelligence artificielle qui déjà s’apprête à nous supplanter. Ce rêve transhumaniste, dernier avatar d’une matérialisme rationaliste scientiste totalement dépassé par les nouvelles sciences, est pure folie. Il ne s’agit pas de fantasmer non plus sur un post-humain qui n’aurait plus rien à voir avec l’homme que nous avons été. Il s’agit de passer à un autre stade collectif de notre évolution. De passer de la Préhistoire humaine à l’avènement de l’Humanité comme entité unie, pacifiée, congruente et autonome.

Il n’y a aucune autre voie. Toutes les autres conduiraient immanquablement à la disparition de notre espèce. Et le vertige transhumaniste voulu par les oligarques, ces nouveaux « dieux » autoproclamés qui rêvent d’écraser ou de détruire la majeure partie des sous-humains que nous sommes déclarés « inutiles » pour mieux imposer leur Meilleur des mondes diabolique, est une fable macabre, une folie intégrale, qui signerait s’il était appliqué le suicide collectif de l’ancien monde dans un ultime sursaut d’orgueil, et l’avortement du nouveau dans sa Matrice dont il commençait à s’extirper.  

Le génocide mondial des transhumanistes. Et après ?…

Le monde tel que nous le rêvons, l’humanité dans ce qu’elle porte en elle de plus grandes promesses ne pourront jamais envisager un avenir possible sans un inéluctable et magistral saut de conscience. Ce saut de conscience, il devient urgent de l’accélérer et de le parfaire jusqu’à ce qu’il produise ses fruits et nous aspire collectivement vers un nouveau paradigme, sans hésitation ni retour en arrière possibles.

Pour l’heure, la très grande majorité des esprits sur terre vivent encore à l’état de chrysalide, sous le règne du Grand sommeil, de l’ignorance, au mieux dans une subjugation narcotique entretenue par les pouvoirs, les médias, l’addiction aux vertiges de la consommation, et cet hologramme fabriqué à l’échelle mondiale présenté comme le réel en lieu et place de la Réalité, un peu comme dans le film Matrix.

Sans ce saut de conscience déjà entamé de façon sporadique et désolidarisée mais sans cesse refoulé par des forces contradictoires, l’humanité ne connaîtra bientôt plus de monde meilleur que le Meilleur des mondes. Et à terme, une extinction mécanique inévitable.

A ce titre, il faut arrêter de se protéger de l’angoisse que génèrent certaines réalités dérangeantes que la conscience peine à envisager en agitant comme paravent systématique le réflexe rhétorique de la théorie du complot. Et oser au contraire s’engager dans un effort de lucidité individuel et collectif, avec courage et honnêteté. Nier les évidences est le plus sûr moyen encouragé par la doxa et les nounous médiatiques pour s’interdire de voir, de comprendre, de grandir, de s’émanciper, de reprendre le contrôle de nos vies, d’être autonomes et d’assumer pleinement la responsabilité de notre avenir collectif, sans la déléguer à des pouvoirs qui nous asservissent.

Premièrement parce qu’il n’y a pas aujourd’hui de « complot ». Tout a été clairement annoncé et détaillé. Et ce depuis fort longtemps. Il suffit de lire les rapports officiels, d’écouter les experts et les prophètes de ce Nouvel Ordre Mondial qu’on nous annonce depuis au moins 30 ans, et dont les fondements remontent au 18e siècle. De lire la logique de ce qui se déploie aujourd’hui sous nos yeux, en la mettant en perspective avec l’Histoire de l’oligarchie mondiale qui en est le concepteur et le maître d’ouvrage, comme l’ont établi de nombreux historiens.

Ensuite, croire qu’il pourrait exister un pouvoir animé de principes humanistes, philanthropiques, bienveillants ou « progressistes » relève de la plus parfaite stupidité. Là aussi des spécialistes comme Ariane Bilheran l’ont démontré : l’addiction au pouvoir constitue l’une des formes les plus aiguës de pathologies psychiques. Laquelle s’accompagne du mépris le plus cynique et le plus total pour l’espèce humaine, d’une absence radicale d’émotions et de compassion, voire des formes de perversion sadique les plus extrêmes.

Hitler, Staline, Laval, Hô Chi Minh, Pol Pot, Kim Jong-il, Mao, Ceausescu, Castro, Pinochet, Khomeiny, Erdogan, Netanyahu… Tous ces dictateurs de l’Histoire moderne ou contemporaine ont suivi le même profil du fanatique cynique, despotique, népotique et corrompu, expert dans l’art de la manipulation, du mensonge et de la plus extrême cruauté.

Les politiques eugénistes ou génocidaires indissociables de ces pouvoirs, elles, ne datent pas d’hier. Elles sont même aussi vieilles que l’humanité. Des tribus primitives aux grands empires de notre Histoire universelle, en passant par l’Empire du Milieu et la Chine contemporaine, elles ont traversé le temps, se sont étayées de théories et de méthodes sophistiquées. Depuis le triomphe du rationalisme et de la science moderne, elles ont même eu recours aux technologies et aux méthodes de planification les plus élaborées. Le IIIe Reich, ses déportations massives, ses camps d’extermination de masse, ses expérimentations macabres et ses 6 millions de morts, en constituent une apogée. Tout comme le goulag de Staline, les camps khmers, la Révolution Culturelle de Mao, ou plus proches de nous les génocides arménien, rwandais ou ouïghour.

L’esclavage est lui aussi une réalité humaine et sociétale aussi ancienne que l’homo sapiens. C’est même l’activité économique et l’entreprise la plus rentable jamais déployées. Notamment l’esclavage des populations indigènes par les empires d’Amérique centrale aztèque ou maya, celui des populations noires et chrétiennes par les empires arabo-musulmans depuis la conquête arabe du continent africain au 8e siècle, ou celui né du commerce triangulaire fondé sur l’esclavage des populations noires d’Afrique de l’Ouest vendues par des rois nègres et mis en place entre les côtes européennes, celles d’Afrique et d’Amérique à partir du 16e siècle, et jusqu’à l’abolition de l’esclavage aux États-Unis sous le Président Lincoln au 19e siècle.

On pourrait même affirmer d’un point de vue historique que génocides et esclavagisme sont les deux mamelles qui ont nourri l’expansion politique, économique et hégémonique des grands empires, et fait la fortune de tous ceux qui ont dirigé le monde à leur époque.

Croire que les choses auraient changé avec l’avènement des droits de l’homme, de l’universalisme, de la mondialisation des valeurs ou de la postmodernité relève d’une effroyable méprise, d’une confondante ignorance des faits, d’un idéalisme aveugle ou d’une troublante naïveté.

C’est même plutôt l’exact contraire qui se produit aujourd’hui, alors même que le progrès infini des moyens technologiques à l’ère des médias et du numérique confère aux maîtres du monde un pouvoir de contrôle et de gestion des masses jamais atteint et des perspectives illimitées.

Qui sont ces maîtres du monde ? C’est probablement la plus épineuse question, à laquelle experts et proches du pouvoir peinent le plus à répondre avec une absolue certitude. La discrétion et l’opacité qui les caractérisent, de même que cette habitude d’exercer leur pouvoir par procuration, par marionnettes interposées, ne font qu’entretenir le mystère, nourrir les spéculations et alimenter les théories du complot des plus anciennes aux plus extravagantes : Protocole des Sages de Sion, un faux du 19e siècle qui popularisa le mythe du complot judéo-maçonnique mondial, secte des Illuminatis, popularisée par des romans à succès comme Anges et démons de Dan Brown et reprise en boucle par la subculture d’internet dans des vidéos à sensation déversées sur YouTube au cours des 20 dernières années, jusqu’aux délires du mouvement QAnon issu de l’extrême droite évangélique américaine, qui mélangent allègrement l’existence supposée d’un pouvoir occulte pédosataniste mondial dopé à l’adrénochrome prélevée sur le corps d’enfants torturés, pouvoir constitué pour l’essentiel d’élus démocrates et de VIP corrompus du monde du show biz ou de la finance, des spéculations messianistes sur l’Apocalypse et le Retour du Christ, et le thème d’une conspiration associant l’élite mondiale à des aliens reptiliens ayant pris forme humaine et transmis des technologies secrètes aux dirigeants de la planète. Une cabale face à laquelle Donald Trump constituerait l’unique recours et le Messie rédempteur.

Loin d’être critiquées ou combattues, de telles théories sont au contraire entretenues par ceux qui ont grand intérêt à maintenir un écran de fumée pour ridiculiser les curieux et déjouer les pistes.

Pourtant cette élite dirigeante discrète et qui cultive même le culte du secret existe bel et bien. On peut définir ses contours en suivant sa trace et sa stratégie de conquête du monde dès le 18e siècle. Et même dès le 16e siècle si l’on remonte à la création de la Banque d’Amsterdam par des marranes chassés d’Espagne à partir de 1492 et reconvertis dans le change et la finance au service des monarques et puissants des Provinces Unies, alors « cœur du monde », selon le panorama historique défini par Fernand Braudel.

C’est leur transfert à Londres avec la création de la City qui donna l’impulsion déterminante à leur entreprise de conquête du monde par le levier de la finance, de la concentration du pouvoir bancaire et du contrôle des monnaies, appelées à se fondre en une seule monnaie unique mondiale. Suite à la Révolution de Cromwell, la dynastie régnante d’Angleterre prit un virage à la fois politique, philosophique et spirituel en bouleversant les priorités éthiques et politiques. C’est autour d’elle et de ses grands banquiers de Londres, et sur la base d’une philosophie utilitariste et contractualiste matrice du Commonwealth – la Richesse commune – que se bâtirent l’Empire britannique et l’Ordre nouveau qui l’accompagne. Celui-ci pris un essor considérable avec la Révolution industrielle au 19e siècle, le développement du chemin de fer et du commerce international, la création de nouveaux comptoirs commerciaux et de pôles de développement économique dans les colonies. Un mouvement expansionniste sans limite, qui ne connut un premier obstacle de taille qu’avec la déclaration d’indépendance de l’Inde en 1948. Mais qui poursuivit ses visées expansionnistes, notamment au Moyen-Orient avec la Déclaration Balfour, le découpage de l’Empire ottoman au lendemain de la défaite de 1918, la mise sous tutelle anglaise puis américaine de la dynastie et du pétrole saoudiens dans le Golfe et la création de l’Etat d’Israël en 1948, tête de pont de l’Occident moderne et du modèle « démocratique » en terres arabo-musulmanes.

On pourrait poursuivre avec la création, le financement ou l’instrumentalisation de l’islamisme et de toutes les organisations terroristes nées depuis les années 1920 en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, de la Confrérie des Frères musulmans à Daesh, en passant par la Révolution islamique de Khomeiny et la création d’Al-Qaïda en Afghanistan pour contrer et ruiner l’URSS. Des outils déployés au cours des décennies 1990 à 2010 à des fins de déstabilisation de régions entières, afin d’assurer et maintenir une présence militaire, de contrôler les ressources, l’approvisionnement du brut et l’équilibre géostratégique vis-à-vis des grandes puissances concurrentes ou émergentes : URSS puis Russie, et Chine. Mais aussi à des fins de déstabilisation des populations et régimes occidentaux grâce à une politique de terreur systématique. Stratégie qui doit très largement aux grandes puissances américaine et européennes, et aux banques centrales qui les contrôlent.

Entre temps cette oligarchie financière britannique s’était doublée d’un jumeau américain. Avec New York comme nouveau « cœur du monde » des années 1910 au 11 Septembre 2001, après Amsterdam et Londres (et Paris dans une moindre mesure à la Belle Epoque). Un siècle qui vit le triomphe de l’Amérique comme superpuissance militaire, politique, économique et financière. Hégémonie contestée par le seul rival soviétique, mais finalement confirmée suite à l’effondrement de Mur de Berlin et du bloc communiste à partir de 1989. Ce qui permit au Président George Bush senior de prononcer son fameux discours sur le Nouvel Ordre Mondial devant l’Assemblée de l’ONU, à l’aube de la Guerre du Golfe engagée par la coalition internationale afin de « libérer le Koweït ».

Un siècle également marqué par l’hégémonie du dollar, devenue après les accords de Bretton-Woods la monnaie mondiale de référence. Un règne qui ne s’est achevé qu’en 2020 et sera entériné avec le Great Reset en 2021, à l’initiative des grandes banques centrales qui l’ont définitivement abandonné au bénéfice d’une unité de compte numérique appelée à remplacer prochainement toutes les monnaies lors de ce Great Reset annoncé par le Forum Économique Mondial et son Président, le transhumaniste Klaus Schwab.

Qu’en est-il de cette entreprise eugéniste et génocidaire d’envergure planétaire, pourtant engagée depuis de nombreuses années, mais que la plupart dans l’opinion n’arrivent pas en dépit d’une accumulation de preuves à envisager autrement que sous l’angle d’un délire complotiste ?

Les visées eugénistes et les projets génocidaires, nous l’avons dit, sont une constante dans l’Histoire de l’humanité, et un trait commun d’à peu près tous les grands empires. Mais pourquoi l’élite actuellement au pouvoir, et qui les contrôlent tous comme jamais aucune autre dans l’Histoire, s’obstinerait-elle à vouloir exterminer la majeure partie de la population mondiale ?

Pour répondre à cette question il faut prendre en compte l’extraordinaire progrès technique intervenu depuis l’Après-guerre avec les révolutions technologiques engagées dans les domaines informatique, militaire, spatial, de la robotique, de la médecine et des nouvelles technologies, en particulier la recherche en physique des nanoparticules et en biogénétique. Ces progrès fulgurants, associés à l’achèvement d’un processus stratégique de mondialisation économique et de conquête absolue de tous les pouvoirs sur terre par le levier de la finance et de la monnaie, confèrent à l’élite oligarchique un niveau de richesse et un pouvoir d’une dimension jamais atteinte dans l’Histoire, avec des moyens de contrôle absolu des ressources et de l’humanité tout entière.

Le degré de développement de ces technologies est devenu tel que le recours à la main d’œuvre et même à la force de travail intellectuelle est devenu obsolète. D’ici 10 à 15 ans environ, les robots auront remplacé tous les employés des secteurs utilisant encore de la main d’œuvre humaine : industrie, manufacture, artisanat, agriculture, et même armée ou polices pourront se passer de la force physique et de l’être humain. Et même d’ouvriers spécialisés pour contrôler les machines qui font tourner les usines du monde. Mieux encore, l’Intelligence Artificielle, dont la puissance est actuellement déployée dans de nombreux secteurs, remplacera très vite tous les employés de la grande distribution, de l’administration, de la santé et d’autres secteurs où ils constituent encore des bataillons surnuméraires, faillibles, devenus trop coûteux en salaires, charges sociales, assurances diverses. Des bouches à nourrir devenues inutiles. Sans compter les populations les plus pauvres, sans emploi, totalement inutiles et même parasites.

Il y a déjà fort longtemps que les planificateurs zélés du Meilleur des mondes ont envisagé le monde du post-humain. Et prévu que ces progrès associés à une démographie devenue incontrôlable risquaient de précipiter le monde dans le chaos si l’on ne mettait pas en œuvre des politiques de réduction drastique de la population mondiale afin d’endiguer la surpopulation et de palier les risques d’un nouveau prolétariat exsangue devenu inutile, surnuméraire et donc potentiellement dangereux.

Les théories et les politiques eugénistes ont fait florès au cours du siècle dernier, et même bien avant que la surpopulation mondiale ne devienne un thème central pour l’avenir de l’humanité. Malthusianisme, politique de l’enfant unique en Chine, castrations et stérilisations massives dans des régimes totalitaires, génocides de peuples minoritaires déclarés inférieurs ou dangereux… Avec le développement de la science médicale et des politiques globales de santé, cet enjeu est devenu l’une des obsessions récurrentes de ceux qui les inspirent ou les financent, de Jacques Attali aux dirigeants de l’ONU, de l’OMS et d’autres agences de santé, en passant par des fondations très actives dans le domaine de la santé, de l’industrie pharmaceutique ou des vaccins, comme la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill & Melinda Gates ou la Fondation John Hopkins, pour ne citer que les principales. C’est aussi l’un des axes majeurs de la stratégie résumée par l’Agenda 2030 et les 21 Goals du Forum Economique Mondial et de son Président Klaus Schwab, par ailleurs l’un des plus puissants promoteurs de l’idéologie transhumaniste.

Tous ces organismes comme toutes les institutions mondialistes créées dès le lendemain de la Seconde guerre mondiale sur les ruines de la Société Des nations, dont le projet et le développement sont indissociables de la stratégie de conquête planétaire du pouvoir de l’oligarchie mondialiste, sont, au même titre que les banques centrales contrôlées par cette même élite mondiale et qui en constituent la clé de voûte, l’armature institutionnelle, politique et organisationnelle de ce qu’on appelle le Nouvel Ordre Mondial. Et l’embryon sinon le relai d’une gouvernance mondiale dont les contours se dessinent peu à peu, mais qui existe dans les faits de façon discrète depuis des décennies derrière le paravent de la politique des états-nations et de leurs dirigeants. Un hologramme maintenu uniquement pour entretenir les masses dans l’illusion collective du monde d’avant régi par le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les droits humains, la démocratie et autres fables tout juste bonnes à endormir les populations et s’assurer leur coopération pacifique.

On ne peut non plus comprendre le bienfondé de cette entreprise d’extermination planétaire des indésirables que nous sommes sans prendre en compte le projet déjà bien engagé de l’élite mondiale de modifier en profondeur la nature et le destin de l’espèce humaine. Ce projet prend aujourd’hui la forme d’une idéologie transhumaniste imposée de force aux populations du monde et déjà bien engagée à bien des égards.

Cette idéologie qui constitue une véritable religion élitiste et futuriste a vu le jour dans les laboratoires de la Silicon Valley. Avec pour théoriciens et promoteurs des noms comme Raymond Kurzweil (inventeur et futurologue), Bill Gates (fondateur et actionnaire de Microsoft), Elon Musk (PDG de nombreuses entreprises de hi-tech, aéronautique, automobile, I.A.), George Soros (homme d’affaires, banquier, investisseur), Klaus Schwab (Président du Forum Economique Mondial), ou en France Laurent Alexandre (fondateur de Doctissimo, PDG d’une start-up de biotechnologie, conférencier). Son but est la création d’une entité collective nouvelle, l’homme augmenté, une nouvelle espèce de post-humains, ou plutôt des transhumains pour remplacer celle que nous connaissons issue de la biologie et des lois de l’évolution. Fruit de la fusion fantasmée entre le biologique et le numérique, entre l’homme et la machine, entre le corps physique et celui fabriqué des robots, entre l’intelligence humaine issue (du moins le croit-on) du biologique et celle de l’Intelligence Artificielle issue de la technique : informatique, robotique, cognitique, épigénétique, nanoparticules…

A terme il n’y aura plus sur terre d’être humain né de l’union de gamètes mâle et femelle grâce à l’union physique d’un homme et d’une femme. Aucun ne sera plus « conçu » naturellement comme il en a été durant des millénaires, tous seront fabriqués selon des modèles génétiques en fonction de tâches précises à accomplir. Exactement comme dans le roman d’anticipation d’Aldous Huxley Le Meilleur des mondes. Cette production rationnelle de transhumains génétiquement modifiés et programmés en série conduira à une stratification stricte et hermétique de la société entre plusieurs catégories d’êtres inférieurs ou supérieurs. L’élite constituera la caste dirigeante, omnisciente et omnipotente. Déjà autoproclamée « les dieux » par certains transhumanistes comme Laurent Alexandre, elle s’opposera aux « inutiles », tous voués à être réduits au mieux en esclavage total, sinon à disparaître. L’élite poursuit d’ores et déjà un but ultime, son Saint-Graal: atteindre l’immortalité psychique sinon physique grâce à des progrès médicaux visant à réparer tous les organes du corps devenus déficients, puis à transférer « l’esprit » de leurs hôtes dans de nouveaux corps humains tout neufs, des robots aux performances physiques et psychiques bien plus élevées grâce aux organes de synthèse et à l’intelligence artificielle, ou stockés provisoirement dans la mémoire de supercalculateurs quantiques.

Tout ceci ressemble étrangement à des films de science-fiction, notamment le monde des « borgs » décrit dans Star Trek et qui fonctionne comme une intelligence unique en réseau assimilant toute forme de vie sur son passage. Pourtant ce n’est pas de la science-fiction, mais un projet extrêmement sérieux, auquel les adeptes du transhumanisme croient dur comme fer. Et qui est déjà en partie devenue une réalité avec les prothèses synthétiques, les nanoparticules implantées dans le corps comme celles mises au point par le MIT de Boston et incluses dans les faux vaccins contre le Covid, les puces implantées dans le cerveau par la firme d’Elon Musk ou la modélisation des processus cognitifs et biochimiques du cerveau, qui laissent entrevoir à court terme une possible connexion directe du cerveau à internet, voire un système d’exploitation bionumérique inséré dans le corps qui permettrait de relier entre eux tous les humains « vaccinés », de les contrôler à distance et de contrôler leur esprit, leurs émotions et leurs réactions comme on manipule un jouet.

Il est impossible de comprendre une telle folie sans en décrypter la philosophie sous-jacente et les aspects spirituels. A bien des égards, l’utopie mondialiste des grands banquiers anglo-américains devenue en quelques siècles une réalité est largement fondée sur un refus de ce que l’on nomme la Révélation, et la réalité de l’Incarnation. Ce dernier terme n’est pas tant à prendre dans un sens théologique ou religieux que selon une logique phénoménologique. A savoir la réalité de la conscience individuée qui s’inscrit dans un substrat matériel pour vivre une expérience incarnée au milieu d’autres individus de la même espèce. Cette expérience spirituelle, les postulats scientistes et matérialistes qui fondent l’idéologie transhumaniste qui en constitue le dernier avatar ne peuvent ni l’accepter ni même l’envisager. Ils ne peuvent que la réfuter et la combattre avec toute l’obstination de l’orgueil rationaliste. Pour les transhumanistes, l’esprit, la conscience, ne sont nullement la manifestation d’un soi qui préexisterait au corps et survivrait à l’expérience de la vie physique sur terre, mais la conséquence de processus biochimiques générés par le cerveau selon des lois causales. La conscience serait donc « produite » par le cerveau selon une logique déterministe et mécaniste, exactement comme un robot est produit par une usine pour effectuer certaines tâches déterminées. L’Intelligence Artificielle qui est vouée à lui succéder et lui survivre est donc une analogie de l’esprit humain destiné à l’émanciper e ses propres limites biologiques. C’est une production numérique puis quantique issue de modélisations du psychisme humain, de ses émotions, et d’un apprentissage autonome selon le modèle des systèmes experts auto-évolutifs.  

Les découvertes scientifiques les plus récentes concernant l’origine de la conscience et les liens entre les notions de conscience et d’intelligence ont pourtant radicalement infirmé ces postulats transhumanistes : la conscience ne peut jamais naître spontanément d’une intelligence, qu’elle soit naturelle ou artificielle. Une intelligence artificielle peut parfaitement en théorie égaler voire surpasser des milliards de fois les performances de toutes les intelligences humaines réunies, mais jamais elle ne générera une conscience. La conscience dans l’Univers, du plus petit niveau particulaire à l’Univers tout entier en passant par les formes de vies évoluées auxquelles nous appartenons, est une constante omniprésente, mais elle ne peut être générée ni apparaître de façon native, spontanée à partir d’un substrat matériel. C’est même la conscience et l’énergie qui produisent la matière et non l’inverse. La conscience se manifeste dans l’Univers sous une infinité de formes en réseau, toutes intriquées entre elles de l’infiniment petit à l’infiniment grand, tel un gigantesque ordinateur conscient à l’échelle de l’Univers. Mais elle ne peut être emprisonnée, manipulée ou circonscrite. De plus elle est à l’origine des mécanismes les plus intimes de la vie et de l’évolution, dont nous commençons seulement à décrypter la logique.

Le transhumanisme est donc une utopie macabre, désenchantée et désespérée. Qui compense sa hantise viscérale de la Mort, de la Perte et de la Séparation par une volonté psychotique de s’approprier le pouvoir de la vie, de dominer la terre, de contrôler tout le vivant, d’exploiter à son profit toutes les ressources, tous les savoirs, de concentrer l’Avoir, les richesses et le pouvoir entre les mains d’une toute petite élite désuète et paniquée, obsédée par le désir de jouir de façon jalouse de l’exclusivité de ses privilèges, en méprisant et en asservissant le reste de l’humanité et des espèces vivantes.

Le génocide annoncé des « inutiles » est désormais en marche. Les grands génocides du 20e siècle en ont constitué les préludes. Les mêmes qui aujourd’hui ont commencé à nous « vacciner » avec des cocktails virologiques et chimiques mortels tels des bombes épidémiologiques à retardement, tout en nous inoculant des laisses sophistiquées pour nous réduire en esclavage, avaient déjà entamé leur besogne il y a fort longtemps. A seul titre d’exemple la Fondation Bill & Melinda Gates tient à son actif un record absolu de morts et de femmes stérilisées grâce à ses « vaccins » depuis deux décennies. Un scandale dont plusieurs grands médias américains comme le Washington Post se sont faits l’écho, ce qui n’a pas empêché Bill Gates et sa fondation de poursuivre sur sa lancée, avec la bénédiction de l’OMS et des gouvernements successifs. Un million de morts déplorés rien que pour la seule campagne de vaccination « humanitaire » engagée contre la variole en Afrique. Presqu’autant en Inde. Auxquels s’ajoutent des millions de femmes stérilisées grâce aux vaccins. Une hécatombe qui a valu au Premier Ministre indien d’interdire à la fondation toute nouvelle expérimentation sur son territoire.

Non seulement ces psychopathes ne prennent même pas la peine de nier leurs velléités génocidaires, mais ils les revendiquent ! Déjà en 2010 Bill Gates avait surpris son auditoire lors d’une conférence Ted Talk aux Etats-Unis sur l’avenir du monde et la santé (toujours visible sur YouTube). Annonçant le plus grand danger qui menacerait l’humanité dans les années à venir, il avait illustré son propos en mettant en parallèle l’image d’une explosion atomique, désormais dépassée, avec celle d’un coronavirus, responsable selon lui des futures pandémies qui décimeraient l’humanité. Et de poursuivre sa démonstration à propos du risque de surpopulation mondiale, autre péril majeur pour l’humanité, en précisant que compte tenu de l’impossibilité de l’économie mondiale d’absorber une telle hausse, la réduction de la population s’imposait comme une nécessité vitale. Il avait même fixé l’objectif de cette réduction à 15%, ce qui est très modeste comparé à d’autres pronostics. Parmi les moyens à mettre en œuvre pour parvenir à cet objectif, Bill Gates s’était empressé de préciser avec un petit sourire en coin que l’un des moyens les plus efficaces serait à l’avenir… les vaccins ! Domaine dont sa fondation s’est depuis longtemps fait une spécialité. A titre « philanthropique » bien sûr.

Pour se convaincre que cette déclaration n’est pas qu’un mauvais lapsus, il suffit d’écouter les déclarations déjà anciennes de certains oligarques. Depuis celles faites par David Rockefeller, l’un des fondateurs du groupe Bilderberg, revenu enthousiaste d’un voyage dans la Chine de Mao en pleine Révolution Culturelle, ne tarissant pas d’éloges sur ce régime apte à contrôler les masses et réduire les populations. Déclaration confirmée plus tard quant à la nécessité d’une politique eugéniste et de contrôle des populations. Ou celles d’un Jacques Attali, intarissable promoteur de la gouvernance mondiale, du choc positif pour y parvenir que consisterait une « petite pandémie », de la dépopulation mondiale et des vaccins. Ou encore de lire les rapports des institutions mondialistes comme celui de la Fondation Rockefeller sur l’avenir du monde datant de 2015, ou plus récemment l’Agenda 2030 et les 21 Goals du Forum Economique Mondial, dont l’un des objectifs à peine déguisé est la dépopulation mondiale.

Les théories dites « complotistes » citent souvent, à juste titre cette fois, l’érection en 1980 aux Etats-Unis d’un mystérieux monument appelé Georgia Guidestones. Trois monolithes géants de granit gris surmontés d’un chapiteau, érigés sur un promontoire en pleine nature comme un tabernacle. Et comportant des inscriptions étranges sous forme d’avertissements ou de commandements pour l’avenir du monde rédigés dans les huit principales langues de l’humanité. L’une d’entre elles fixent un objectif de maintien de la population mondiale « en-dessous du seuil des 500 millions » afin de préserver un « équilibre naturel ».

Cet objectif a été plusieurs fois révisé et commenté par divers prophètes funestes favorables à la dépopulation. Ce qui paraît certain c’est qu’il concerne aujourd’hui plusieurs milliards d’êtres humains, devenus inutiles sinon dangereux pour l’élite. Soit 1000 fois plus que les camps de concentration nazis. L’enjeu est donc d’importance car c’est tout bonnement la survie de l’espèce humaine qui est en jeu.

La seule façon pour nous d’échapper à cette extermination programmée de l’espèce, ce n’est ni la révolution, ni la lutte armée, ni l’assassinat ciblé. Encore que. C’est bien plus sûrement l’élévation de conscience, l’épreuve de la lucidité, le regroupement des forces opposées à une division systématique des esprits et des groupes, le recours à la vérité, à l’exposition transparente des mensonges et des enjeux en place, le refus de coopérer, de porter le masque, de se faire vacciner, d’obéir aux consignes sanitaires ou sécuritaires, de déléguer l’éducation de nos enfants, de travailler pour des firmes génocidaires telles que banques commerciales, entreprises d’armement et de génie militaire, industrie spatiale, pharmaceutique, phytosanitaire, chimique, de la haute fonction publique et de l’Etat profond. Démission, désobéissance civique, refus des élections bidons, prise de parole publique, manifestation, lobbying social, harcèlement judiciaire, sabotage numérique, tels doivent être nos armes aujourd’hui et pour les années qui viennent.

Il faudra du courage, de l’endurance et de la persévérance, une détermination à ne pas céder à la peur, aux intimidations, aux persécutions arbitraires et violences policières illégitimes qui vont s’intensifier avec la montée en puissance de la dictature mondiale et de son projet totalitaire eugéniste, transhumaniste et génocidaire. Beaucoup seront égarés, choisiront d’obéir sans broncher, ou pire de se suicider. C’est aussi le but. Mais la nouvelle Résistance qui sert la Vérité triomphera. Un autre avenir est possible. Il est entre nos mains et il verra le jour. Parce qu’il n’y en a pas d’autre. Cet avenir passe par l’élévation, l’unification et la pacification de la conscience globale. L’entrée dans un nouveau paradigme de conscience collective déjà existant. Et le dépassement définitif des conflits mimétiques, de la violence et des divisions inhérentes au paradigme primitif ou l’on cherche à nous maintenir pour nous asservir.

C’est tous ensemble que l’humanité entrera dans cette nouvelle étape de son évolution. Et c’est alors que les choses commenceront. Pour le plus grand bonheur de tous.

Ich bin ein Afrikaner, aber…

Cet article fait suite à un précédent du même auteur publié sur ce blog et sur Agoravox.
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Manifestation aux Etats-Unis à la mémoire de George Floyd
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Manifestation de soutien à Adama Traoré organisée à Paris le 2 juin 2020 par le Comité Adama devant le Palais de Justice de Paris

Je profite de l’occasion qui m’est donnée par les commentaires laissés à la suite de ce premier article pour préciser et prolonger ma pensée sur un sujet qui à l’évidence passionne les Français. Et remercier au passage toutes les personnes qui ont pris la peine de lire et commenter.

Beaucoup l’auront compris : l’article Ich bin ein Afrikaner abordait la question du meurtre raciste de George Floyd par un policier blanc, la vague de manifestations, les indignations et débats passionnels qu’il a suscité aux Etats-Unis, sous un angle bien précis : celui de la solidarité due à une victime emblématique d’une communauté stigmatisée et longtemps persécutée.

D’où cette expression empruntée à John Kennedy venu en juin 1963 exprimer son soutien aux Berlinois de l’Ouest à l’occasion des 15 ans du blocus de Berlin : « Ich bin ein Berliner ! »

Une occasion de rappeler qu’historiquement et génétiquement nous autres humains partageons tous la même origine lointaine, l’Afrique, d’où les premiers hommes, noirs, partirent peupler le vaste monde. Que cela plaise ou non cette origine commune est un fait et on ne pourra jamais l’effacer.

Bien sûr les critères ethniques, génétiques et linguistiques développés au cours des longues migrations de populations au fil des millénaires ont segmenté notre humanité en peuples, en races, différentes sinon opposées. Certains critères différenciant très visibles, comme la couleur de la peau, noire d’ébène pour certains, blanc porcelaine pour d’autres. D’autres plus secondaires ou subtils, comme la taille, la morphologie, les traits du visage, l’adaptation physiologique à certains climats, la résistance immunologique à certaines maladies, etc.

Et bien sûr les multiples langues, dialectes, idiomes qui fragmentent nos façons de communiquer en une multitude de parlers plus ou moins proches ou éloignés des autres.

Une réalité enfouie dans l’inconscient collectif de l’humanité. Et traduite selon les cultures par des mythes comme celui de la Tour de Babel. Lequel évoque une humanité autrefois unie, dont les membres pouvaient communiquer aisément dans une même langue. Puis fragmentée en des langues, des cultures, opposées et rivales les unes des autres.

Comme l’aurait sans doute rappelé René Girard, ce mythe évoque d’un des fondements tragiques de toutes les cultures depuis la nuit des temps : les mécanismes de la violence mimétique. Cette violence s’exprime depuis l’homme de Cro-Magnon et jusqu’à notre époque postmoderne. Notamment au travers des cristallisations raciales sur la couleur de peau, l’apparence physique, l’origine réelle ou supposée des uns et des autres.

Certains commentateurs ont souligné avec justesse qu’une majorité de Brésiliens contemporains partageaient plus de caractères génétiques avec des Européens – disons les Portugais – qu’avec des peuples africains dont les fils de ces premiers esclaves arrivés sur les côtes du Brésil sont les descendants. Ceci est exact. Et prouve la prédominance des facteurs racialistes dans les préjugés racistes ou raciaux qui jouent un rôle déterminant dans les mécanismes du mimétisme dans l’un des pays les plus métissés mais aussi les plus violents au monde.

A quoi faut-il donc s’attacher ? A raviver ou pérenniser ces stigmates qui aliment des discours et des préjugés, attisent la haine et la violence entre les hommes ? A nier au contraire l’existence de critères objectifs différenciants dans une forme de cécité coupable, comme des souris qui voudraient nier l’existence du chat devant elles juste avant de se faire dévorer ?

Ou en les combattant, en les démontant, en montrant que si des différences objectives existent, ethniques, culturelles, géographiques, linguistiques sinon « raciales », elles ne sont que relatives, partielles, et constituent des points de cristallisation de discours subjectifs ? Et qu’en aucun cas elles ne peuvent justifier qu’on en fasse des absolus, des totalités, des tabous, des prétextes pour justifier des discours visant à généraliser, à catégoriser, à inférioriser, à stigmatiser, à persécuter, haïr ou tuer.

Il ne s’agit pas non plus de combattre le racisme de façon négative, mimétique. Comme certains militants de l’antiracisme qui s’en prennent aux racistes réels ou supposés en se laissant piéger dans les mêmes discours absolutistes, totalisants sur « l’homme blanc ». Et en s’enfermant dans une haine symétrique à cause de leur blessure, qui devient à son tour une nouvelle forme de racisme. Un racisme éternellement reproduit qui enferme l’Histoire dans une dialectique macabre résumée à un combat de domination entre les races, aux violences et aux erreurs liées à l’esclavage ou à la colonisation. Une façon de figer les identités collectives. Et de transformer pour toujours le Noir en une victime innocente, et le Blanc en un éternel raciste esclavagiste, colonialiste, exploiteur, dominateur.

La seule façon de sortir de ces pièges du mimétisme, c’est de mettre l’accent sur le fond commun de l’humanité. Et sur le fait, surtout à cette époque si déterminante dans notre Histoire, que l’humanité est une entité une et indivisible. A la manière dont notre République française est conçue comme une et indivisible.

Et de considérer les différences réelles entre les êtres comme des moteurs de la relation à l’autre, le fondement de l’altérité, dans un monde qui voudrait faire de nous soit des clones, soit des pierres de scandale mimétique qui nous opposeraient nécessairement les uns aux autres.

Un autre angle d’analyse, plus politique celui-là, et qui n’avait volontairement pas été abordé dans l’article original, concerne la récupération politique qui a été faite de ce tragique événement aux-Etats, puis dans le monde. Et les différences culturelles entre la France et les Etats-Unis.

Notamment ce parallèle, mensonger et odieux à bien des égards, vite brossé entre l’affaire Floyd et l’affaire Adama Traoré. Avec ce qu’il faut bien appeler une récupération sinon un rapt politique effectué par quelques associations d’extrême gauche pour instrumentaliser une affaire typiquement américaine. En faire une généralité qui concernerait tous les Noirs dans le monde, et mettre sur la table des revendications en bravant l’interdiction de manifester liée au confinement et en forçant l’opinion publique et le pouvoir politique à se prononcer sur des sujets qui ne relèvent pas franchement de la priorité nationale.

Rappelons les faits pour démonter cet amalgame grossier. Dans un cas un policier blanc américain connu pour son goût de la violence et ses propos racistes plaque au sol un citoyen noir américain, l’immobilise, et malgré ses cris manifestant son impossibilité de respirer (« I can’t breathe », repris comme slogan par les manifestants), s’entête à le maintenir durant plus de 8 minutes dans cette position dangereuse réputée létale. Jusqu’à ce que l’intéressé s’évanouisse puis décède des suites de ces violences policières durant son transport à l’hôpital.

Il ne s’agit pas d’une simple « bavure » mais bien d’un meurtre à caractère raciste commis par un policier conscient de ses actes. Et donc d’un homicide, volontaire ou involontaire, ce sera à la justice de le déterminer.

Aussi violent et révoltant ce crime puisse-t-il paraître, il ne constitue ni un cas exceptionnel, ni un cas isolé. Mais c’est justement pour cela qu’il revêt une importance capitale et constitue un symbole dans l’Amérique de 2020. Surtout en pleine campagne électorale pour la réélection d’un homme qui avait fondé une grande partie de sa campagne en 2016 sur l’exploitation de thèmes racistes, xénophobes, en flattant dans ses meetings les plus bas instincts d’une Amérique blanche, raciste, anti-intégrationniste et frustrée par deux mandats consécutifs d’un Président noir présenté comme l’aboutissement du mouvement d’émancipation d’une communauté longtemps victime de l’esclavage, de la ségrégation, de l’absence de droits égaux.

On ne peut dissocier le meurtre de George Floyd de l’Histoire des Etats-Unis. Un pays qui s’est constitué faut-il le rappeler sur une amnésie à propos du plus grand génocide de l’Histoire, celui des Amérindiens. Puis qui s’est développé économiquement grâce au commerce et à l’exploitation d’esclaves noirs venus d’Afrique. Dont les descendants n’obtiendront la reconnaissance et des droits égaux, au terme de décennies de lutte pour les droits civiques, qu’en 1964. Ce qui n’abolira pourtant pas la haine et les crimes racistes dans certains états.

Une communauté qui subit encore aujourd’hui des humiliations quotidiennes, des insultes, des violences, qui est la cible de crimes arbitraires. Et qui représente le plus fort pourcentage de détention dans les prisons américaines.

En outre les Etats-Unis se sont construits dès le début sur une conception de la démocratie très différente de la nôtre. Le communautarisme et le multiculturalisme sont indissociables de la culture américaine. Le Rêve Américain s’est constitué sur le modèle du melting pot. Un modèle de société qui agrège des communautés de migrants venus d’Europe, d’Afrique, du Moyen-Orient ou d’Asie. Mais qui prône une séparation étroite entre celles-ci. Séparation raciale : en principe les fils de colons blancs n’épousent pas des filles d’esclaves noires, et les WASP de Manhattan ne fricotent pas avec les Juifs orthodoxes de Brooklyn. Séparation géographique : à chacun son quartier sévèrement gardé et gare à celui qui s’aventure sur les terres du voisin. A ce titre la vision très baroque des bas-fonds de New York au 19e siècle dépeinte par le réalisateur Martin Scorcèse dans Gangs of New York, ou celle plus romantique du New York des années 1950 dans West Side Story, ne sont pas très éloignées de celle plus contemporaine des ghettos des banlieues pauvres de New York ou de Los Angeles tenus par des gangs de Noirs, de Portoricains ou des descendants de colons irlandais.

L’Amérique est ségrégationniste depuis l’origine et le reste, malgré tous les discours égalitaires et le mythe de l’American Dream, sans cesse dénoncés par une réalité puissamment inégalitaire, violente et chaotique.

La France n’a ni la même Histoire, ni la même culture, ni le même socle éthique. La France est un vieux pays. L’esclavage y a été définitivement aboli, y compris dans les colonies, en 1848, sans que le sang n’ait eu besoin de couler. Quant aux USA, ce n’est qu’au terme de 5 années d’une guerre civile terrible et d’une sécession entre les Etats du Nord abolitionnistes et du Sud esclavagistes que le Président Lincoln obtint du Congrès en 1865 l’abolition de l’esclavage. Ce qui ne mettra pourtant pas fins à la ségrégation dont les Afro-américains sont victimes, et qui durera encore un siècle jusqu’au vote du Civil Rights Act en 1964.

L’élection de Barack Obama en 2009 aurait dû mettre un terme définitif à 5 siècles d’ostracisme. Hélas l’Histoire démontra 8 ans plus tard qu’elle était capable de cuisants revers. Et ce sont désormais les unionistes, les suprématistes et les groupuscules néonazis qui tinrent le haut du pavé durant les 4 ans du mandat de Trump. Du moins jusqu’à ce réveil unanime de conscience politique afro-américaine et des émeutes qui suivirent le meurtre de Floyd.

Une situation radicalement différente en France. Un pays fondé sur des idéaux libertaires, égalitaires et fraternels, où tous les citoyens jouissent réellement d’un statut et de droits égaux, qu’ils soient blancs, noirs, catholiques, juifs ou athées. Et ce depuis l’instauration de la Première République en 1792.

D’autre part la France est fondé sur le principe généreux d’assimilation pour les nouveaux arrivants, qui offrent à ceux qui désirent acquérir la nationalité française les mêmes droits que ceux sont français depuis plusieurs générations. Elle refuse radicalement et combat le communautarisme et toute forme de séparatisme identitaire, ethnique ou religieux, comme dans le cas de l’islamisme.

En conséquence, vouloir assimiler le combat de la communauté noire aux Etats-Unis, dont le symbole à la suite de milliers d’autres Noirs injustement assassinés est aujourd’hui George Floyd, aux revendications des indigénistes, des anticolonialistes, des néoracialistes, des islamistes et autres intersectionnels d’extrême gauche (ou de l’extrême droite islamiste) qui voudraient faire d’Adama Traoré un symbole au même titre que Floyd est une magistrale imposture, qu’il faut démonter et dénoncer avec la plus extrême vigueur.

La France n‘est pas un pays raciste. La Police française n’est pas raciste. A ce titre les crimes commis envers les Juifs durant l’Occupation par la Police de Vichy restent dans toutes les mémoires. Et constitue un anti-modèle pour la Police de la République.

Il y a des racistes en France. Il y a des préjugés raciaux chez certains Français. Mais il est mensonger de prétendre que tous les Français seraient racistes. Que tous les Blancs seraient tous des racistes. Et que tous les Noirs français ou étrangers ou tous les immigrés seraient tous indifféremment victimes de racisme en 2020. Comme si rien n’avait changé depuis l’esclavage et la colonisation, qu’on devrait sans cesse renvoyer à la figure à la majorité blanche. Ou comme s’il était dans l’ADN du Blanc d’être raciste et violente envers les autres races.

D’ailleurs en France il n’y a pas de « majorité blanche ». Ni de communauté ceci ou cela. Il n’y a que des citoyens français. Point barre. Rien de détermine la qualité ou l’identité de qui que ce soit selon les lois et principes républicains, relativement à sa couleur de peau ou son appartenance ethnique réelle ou supposée. Ce n’est pas la République qui isole et stigmatise. Contrairement à ce que tous les discours sociologisants sur l’urbanisme des Trente glorieuse ou les discriminations à l’embauche voudraient nous faire avaler. Certains voudraient essentialiser leur mal-être et en rendre responsables la France, la République, les citoyens français ou « les Blancs ». Mensonge !

Au passage il n’y a pas plus raciste aujourd’hui que cette attitude qui consiste à réintroduire la notion de race pour déterminer les relations entre les êtres. Et d’assigner aux Noirs un statut absolu et incontestable de victimes. Et aux Blancs celui de bourreaux.

Quant à Adama Traoré, faut-il rappeler que son décès consécutif à son arrestation n’avait absolument rien de volontaire encore moins de raciste de la part du policier.

En outre, quand on regarde à la loupe le pedigree de cette famille Traoré qui aujourd’hui s’élève en chantre de la morale, de la vertu, prétend donner des leçons à la Police, à l’exécutif, à la France et aux Blancs, il y a de quoi hurler de rire.

Il y a dans cette double imposture et dans cet amalgame frauduleux entre l’affaire Floyd et l’affaire Traoré une manipulation obscène et révoltante. Et qui ne sert en définitive qu’à justifier une haine viscérale de la France sans cesse accusée de racisme (« d’Etat » !), culpabilisée, ethnicisée, racialisée et clouée au pilori.

Disons-le tout net : ces gens n’ont rien à faire ici. Soit ils sont français et doivent respecter comme n’importe quel autre citoyen les lois de la République. Soit ils sont étrangers et doivent choisir un autre pays d’accueil plus conforme à leurs exigences. Et s’ils continuent de menacer l’ordre public comme ils le font aujourd’hui ils doivent être chassés.

On l’aura compris : lutte contre le racisme suppose discernement et détermination. Pour ne surtout pas céder aux sirènes de la culpabilisation ou de l’instrumentalisation. Et se monter ferme face aux préjugés et injustices liés au racisme n’exclue pas de l’être également face à la tentation de l’irénisme, de la mauvaise conscience ou de la confusion.

Ce n’est qu’à cette condition qu’on pourra à la fois respecter les écarts et les différences, et construire un avenir pacifique fondée sur une réelle Unité.

Humanité, année Zéro : L’ultime combat

La seule façon de triompher dans cette guerre nouvelle où nous entraîne l’oligarchie, c’est de créer une nouvelle réalité librement et consciemment choisie. Et pour cela, de nous engager dans un combat spirituel pour l’éveil global des consciences.

Il ne s’agit pas d’un combat eschatologique du Bien contre le Mal, mais d’un combat pour l’Unité et l’avènement d’une conscience universelle.

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Un nombre croissant d’experts, d’observateurs et d’influenceurs s’accordent aujourd’hui sur un même diagnostic à propos de cette crise du coronavirus et ce qu’elle cache. Chacun à sa manière tente d’alerter l’opinion sur les manipulations en jeu, la nécessité d’un réveil collectif et d’une mobilisation des citoyens.

Reste la question des stratégies envisageables pour mettre en échec le projet totalitaire que l’oligarchie a commencé à déployer. Compte tenu de l’écart disproportionné entre les moyens dont disposent les forces en présence, cela revient à poser la question de la vraie nature du combat à mener et des véritables enjeux.

Doit-on s’opposer frontalement à ce qui ressemble chaque jour de plus en plus à un projet coercitif de domination totalitaire ? Doit-on s’opposer aux mesures mises en place, à commencer par le confinement imposé, et demain la vaccination obligatoire pour tous ? Faut-il se mettre en danger pour résister, entrer individuellement et collectivement en dissidence, se soulever contre des autorités manipulées et qui outrepassent leurs pouvoirs ? Refuser massivement de nous soumettre aux injonctions, au risque de voir les contraintes se durcir, et les libertés se réduire encore ? Faut-il planifier des opérations de sabotage, cibler des personnes ou des objectifs stratégiques ?

Ou bien doit-on au contraire se taire pour minimiser les dégâts, faire le gros dos, abdiquer face à un rapport de forces inégal ? Et donc renoncer à nos libertés, accepter toutes les restrictions, les privations, les humiliations, présentes et à venir, en espérant des jours meilleurs, et pour ne pas risquer un pire sort en cas de réaction agressive face à notre insubordination ?

Sur cette question de livrer ou non bataille contre l’élite au pouvoir pour reprendre en mains notre avenir et nous réapproprier nos libertés, on doit toujours se rappeler qu’il existe plusieurs manières de triompher.

Pour employer une métaphore, la saga Star Wars offre des illustrations intéressantes qui surfent sur cette vérité à la fois spirituelle et existentielle, à savoir quelle est la meilleure façon de défaire un « Empire » totalitaire.

Sauf que l’Empire galactique ou plutôt mondial qui nous menace n’est pas encore tout à fait advenu aujourd’hui : nous n’en sommes qu’aux prémices. C’est à dire à la mise en place de conditions dramatiques préalables pour précipiter le chaos. Qui rendra bientôt nécessaire et inéluctable l’instauration d’une gouvernance mondiale de type dictatorial, d’un régime totalitaire fondé sur la confiscation de toutes les libertés, de tous les pouvoirs, la surveillance absolue de tous au nom de la sécurité par des moyens technologiques inédits, l’assujettissement absolu de chaque citoyen aux décisions, modèles et normes imposés à tous, y compris par les moyens les plus violents, par une micro-élite impitoyable et toute puissante.

Aujourd’hui, si l’élite a l’avantage du pouvoir, du contrôle des moyens et la maîtrise de l’agenda, nous avons théoriquement celui de la supériorité numérique. Bien que le but qu’elle poursuit soit de rallier le maximum d’individus par la manipulation, la terreur, la contrainte ou la corruption. Et de neutraliser la masse de tous ceux qui renoncent à réagir.

Entreprendre de mener un combat armé contre une élite qui contrôle tous les pouvoirs serait illusoire. Comme de déclencher une insurrection populaire mondiale. Celle-ci avait déjà commencé de façon spontanée et sporadique en 2019 dans beaucoup de régions du monde. Mais elle a été étouffée dans des répressions policières ultra violentes, avant d’être recouverte par la psychose mondiale du coronavirus et les mesures de confinement généralisé prétendument mises en place pour enrayer cette pseudo pandémie.

Qui plus est, rentrer dans cette logique du rapport de forces et de l’affrontement violent, même légitime, ne ferait que renforcer l’ennemi en ajoutant à la peur et aux conflits déjà existants d’autres angoisses, d’autres souffrances et d’autres conflits. Justifiant au nom de la paix et de l’intérêt général la mise en place de politiques sécuritaires et coercitives encore plus musclées, et une restriction encore plus grande des libertés, qui creuserait davantage les oppositions et inégalités.

En vérité, la seule et unique façon de triompher radicalement et définitivement de cette logique d’oppression sociale et politique, de contrainte physique, d’asservissement psychique, de régression morale et identitaire, c’est de s’engager en premier lieu dans le seul combat qui vaille, le seul à la hauteur des enjeux : le combat spirituel.

En effet, seule la conscience a la capacité de créer de la réalité. Or sans consensus pour choisir un avenir commun, il n’y a tout simplement pas d’avenir possible. Et sans devenir, on cesse d’évoluer, on régresse et on meurt. L’esprit meurt, pas seulement les corps. Ceci est vrai pour les individus, les sociétés et les civilisations. Aujourd’hui c’est la civilisation humaine qui est menacée, alors qu’elle n’a même pas encore vraiment vu le jour. Ce n’est pas un génocide planétaire qui est en oeuvre, c’est une tentative de tuer l’embryon de l’humanité future dans sa matrice, c’est à dire nous.

Le mythe d’un pouvoir violent et arbitraire qui tente d’anéantir un enfant-messie avant sa naissance ou toute une génération des nouveaux-nés parce qu’ils constituent une menace prophétique à son pouvoir et son autorité est vieux comme le monde et traverse les cultures. Cette fois nous y sommes, de nouveau, à ce point nodal de l’évolution humaine où le saut significatif de conscience annoncé se heurte à l’obstruction des pouvoirs établis.

Quand un paradigme de conscience est dépassé mais que le suivant n’est pas encore totalement advenu, quand les systèmes les plus sophistiqués qui avaient été mis en place pour gouverner les sociétés et soutenir leurs évolutions deviennent des carcans oppressifs, verrouillés et mortifères, quand les élites qui les dirigent craignent de perdre leurs pouvoirs et leurs privilèges, alors une crise majeure se produit. Pour en sortir, la conscience collective se cristallise et opère un saut qualitatif qui permet de lever les blocages, de transcender les impasses et de libérer à nouveau le pouvoir de création qui avait été figé. Ou bien, dans le pire des cas, ce saut ne se produit pas, la conscience collective se raidit, se retourne contre elle-même, la société s’autodétruit, meurt et disparaît. En réalité, cette conscience fait le choix de se suicider, de mettre un terme à son existence, plus qu’elle n’est victime d’une « décadence » ou d’éventuels assauts extérieurs.

Nous en sommes vraiment là : allons nous décider de nous suicider, ou nous résoudre à nous laisser suicider par ce système, le capitalisme, qu’il y a trois ou quatre décennies à peine nous désignions encore comme « le meilleur de tous » ? Allons-nous le laisser sous l’influence de l’élite qui le dirige se muer en un système de domination et d’asservissement totalitaire le plus coercitif et le plus violent que notre humanité ait connu ? Plus violent encore que le nazisme, le communisme et l’islamisme réunis ? Ou allons-nous reprendre en mains les rênes de notre destin, infléchir le cours de l’Histoire et permettre à cette humanité promise et à son avenir radieux de voir le jour ?

Le choix paraît assez évident mais comment faire ?

Contrairement à notre façon habituelle d’aborder les problèmes dans les discours que nous nous tenons, le plus grand des périls qui nous guette ne tient pas d’abord à des considérations d’ordre écologique, « cosmiques » ou sécuritaire : ces raisons « extérieures » ne sont évoquées selon une vision infantile de la réalité que pour nous exonérer de toute responsabilité et faire comme si nous n’étions pas les uniques créateurs de cette réalité douloureuse à laquelle nous semblons nous heurter.

La vérité, c’est que les « crises » que nous vivons, et tout ce qui semble « nous arriver » de dramatique ne sont que le produit exclusif de notre conscience. Que nous percevons comme un feedback, juste ou injuste, que nous renvoie l’Univers.

Or ces événements que nous vivons comme tragiques ou admonitoires ne sont en réalité que des mouvements de la conscience collective, qui viennent nous alerter quant à un déficit d’ajustement, de cadrage, par rapport à un désir essentiel d’évolution que nous exprimons de façon plus ou moins biaisée et que nous nous empêchons de réaliser vraiment. Un désir qui exprime Qui nous voulons être. Et quand ce décalage devient trop grand entre nos aspirations profondes et la réalité que nous créons le plus souvent inconsciemment, la souffrance que nous ressentons sans pouvoir clairement la nommer se manifeste par des distorsions événementielles et identitaires. Un paradoxe insurmontable entre ce que nous vivons, Qui nous sommes, et ce que nous voudrions vivre, Qui nous aimerions être. Entre la réalité que nous créons et expérimentons présentement, et celle que nous rêverions de vivre mais dont nous nous éloignons en la trahissant à chaque instant.

Ainsi en va-t-il du décalage complet entre nos idéaux humanistes, notre aspiration à la paix, au bonheur pour tous, à la liberté, à l’équité, au partage, notre volonté de construire une société vraiment juste, fraternelle, qui donne à chacun ses chances et ne laisse personne de côté, et ce monde de plus en plus inhumain, violent, divisé, injuste, qui se ferme à l’autre, s’enrichit en renforçant les inégalités, les rivalités, les injustices, les oppressions et les pouvoirs arbitraires.

Ce que nous percevons comme des épreuves infligées de l’extérieur ne sont en vérité que le reflet sur d’autres plans de désordres et de contradictions intérieures que nous avons nous-mêmes créés.

Ce ne sont que des symptômes qui aiguisent notre conscience, pas des causes. Le vrai danger, le seul danger qui nous menace aujourd’hui en tant qu’espèce et civilisation, c’est nous-mêmes. Ou plutôt la perte de conscience de Qui nous sommes vraiment. Et de ce que nous choisissons de créer collectivement. Le renoncement à vivre en tant qu’être au monde, dans un Devenir commun. Et donc à nous définir avant tout au travers d’une conscience collective : celle de l’humanité dont nous faisons tous partie, reliée à la Conscience Universelle dans sa globalité. En faisant semblant de nous croire des sujets autonomes, séparés, déconnectés du reste de l’Univers, des autres espèces, des autres consciences, des plus élémentaires, celles des particules, aux plus complexes, celles des amas galactiques qui peuplent l’Univers.

Ce qui nous a été confisqué, ou plutôt ce que nous avons choisi par peur, par paresse, par ignorance, par abdication, de nous laisser confisquer, c’est cette capacité à créer notre propre réalité collective. A nous engager de façon synergique, harmonieuse, dynamique, pour la faire éclore et exister. Bien plus que ces libertés individuelles, ou nos outils éthiques, politiques, économiques, institutionnels orientés vers la construction d’un édifice commun, dont nous nous plaignons d’avoir été dépossédés par des méchants et des envieux.

En vérité, c’est nous qui leur avons dédié ce pouvoir. Chaque fois que nous avons payé pour acheter un objet ou un service avec un billet de banque. Chaque fois que nous avons placé un bulletin à contre-cœur dans une urne. Chaque fois que nous nous sommes laissés aller à acheter quelque chose dont nous n’avions absolument pas besoin, juste pour nous différencier des autres ou prétendre appartenir à telle ou telle caste.

Cet esprit d’asservissement, de manipulation, de mensonge, d’aliénation, incarné par la société de consommation et du spectacle, le fric, la mode, la pub, les médias et le cirque politique, c’est nous qui en sommes les auteurs.

Et cet esprit authentiquement « dia-bolique » (qui divise) incarné aujourd’hui par l’oligarchie au pouvoir et que nous avons tous créé, ne s’approprie pas seulement les moyens matériels. Il n’endort pas seulement nos consciences consentantes, en les enfermant dans les pièges du confort et de la jouissance matérialistes, de la possession jalouse des biens et des richesses, de l’exercice de pouvoirs dérisoires sur la matière ou sur les autres pour satisfaire notre orgueil et notre soif de domination. Il ne nous condamne pas seulement à dépenser inutilement notre énergie et nos richesses dans de vaines compétitions mimétiques d’egos, la poursuite de vaines gloires et de conflits sans fin pour assouvir notre volonté de puissance. Il se nourrit littéralement de notre substance, de notre énergie vitale. Comme ces machines du film Matrix qui utilisent les humains comme des piles électriques pour produire l’énergie qui les fait fonctionner.

Cet esprit délétère et entropique détourne à son avantage ce qu’il ne peut ni générer ni posséder : cette faculté positive qu’a la conscience de créer de la réalité. Exactement comme les virus parasitent les mécanismes de la vie et de la réplication de l’ADN de nos cellules pour les forcer à produire des briques d’ARN afin de se multiplier.

En nous ôtant cette capacité à créer notre propre réalité, en parasitant les mécanismes quantiques qui unissent la conscience au réel, le Pouvoir croit pouvoir s’assurer une domination totale sur des consciences désunies, désorientées, déconnectées de leur vraie nature. Il s’octroie la capacité d’utiliser leur facultés créatrices pour servir ses propres buts.

Marx s’était arrêté en chemin dans son analyse, piégé par l’obsession matérialiste des esprits de son temps, et une fixation aveugle sur le seul registre économique conçu comme l’Alpha et l’Oméga de la réalité humaine et sociale. Il avait vu juste en dénonçant cette volonté d’asservissement des travailleurs au sein de la société capitaliste. Mais il avait réduit le travailleur à un simple cheville ouvrière de l’outil de production industrielle, à une force de travail associée à celle des machines dans le processus de Production. Une victime prisonnière d’un rapport de forces politique et économique doublé d’un combat de classe avec le Capital, selon une Dialectique de l’Histoire construite autour des mythes du Progrès, de l’émancipation du Prolétariat opprimé face à l’oppresseur capitaliste, et de la dynamique révolutionnaire comme précipitation quasi messianique du « Sens de l’Histoire ».

Il y a longtemps que nous n’en sommes plus là. Si une quelconque « révolution » doit se produire aujourd’hui, elle réside dans les consciences. Pas dans une conscience de classe qui se constituerait par opposition à une autre. Mais au contraire une évolution, un saut qualitatif vers la conscience de l’indissoluble Unité du genre humain. Et ce saut prend la forme d’un Eveil collectif, pas d’un processus révolutionnaire visant à prendre le pouvoir contre un autre. Logique qui ne fait que pérenniser le caractère tragique de l’Histoire en reproduisant les mêmes schémas d’affrontement mimétique.

Or la vraie « valeur ajoutée » dégagée par toute forme de travail ou d’action consciente réside non pas dans l’ordre de la valeur donnée à toute production matérielle de biens dans le cas de la société industrielle, ou de services pour la société du tertiaire, ou même à celle du traitement de l’information pour la société du numérique. Mais dans la création de « réalité » dans tous les sens du terme. Et dans la création de sens.

La valeur, en particulier celle d’une action, ne se résume pas à son évaluation financière. Mais elle s’apprécie comme une création marginale, supplémentaire, dans l’ordre du réel existant. Dans le fait pour une action consciente d’exercer un pouvoir de transformation énergétique puis physique du réel, conduisant à faire exister ce qui n’existait pas auparavant sinon à l’état de potentialités. Et cette création a d’autant plus de valeur qu’elle produit du sens collectif.

C’est le principe même de la création artistique. Laquelle crée des œuvres qui n’ont pas d’utilité fonctionnelle en soi, contrairement aux objets utilitaires ou aux outils. Mais qui ont une valeur originale parce qu’elles créent du sens nouveau dans le registre du symbolique, en reliant des formes matérielles signifiantes au monde immatériel du Sens (ou de l’Essence).

Sans création consciente, sans rapport conscient au Sens, toujours mouvant, toujours changeant, il n’y a pas d’évolution possible, pour les individus comme pour les groupes. Et donc l’existence, qui est la possibilité d’éprouver consciemment ce rapport au Sens en multipliant les expériences, les états d’être, n’a plus aucun sens, plus aucune utilité. Sinon de répéter inlassablement, de façon insensée et stérile les mêmes schémas.

C’est précisément ce à quoi nous pousse la société de consommation capitaliste. Qui n’est pas orientée vers la création de valeur mais au contraire vers la destruction de valeur (au sens noble du mot). Et vers la création, l’appropriation et la concentration toujours plus grande de valeurs strictement financières. Valeurs fictives, factices et arbitraires, potentiellement violentes par la tension mimétique qu’elle génère entre les besoins qu’elles entretiennent et la satisfaction de ces besoins qu’elles semblent promettre dans l’ordre matériel pour ceux qui les détiennent.

D’où l’intérêt capital pour ceux qui veulent éviter à tout prix l’émergence d’une conscience et d’un consensus collectifs de tout faire pour séparer, isoler, désunir, diviser, opposer. Mais aussi brouiller les discours, les repères, les identités, les motivations. Fasciner et distraire au maximum les consciences individuelles en agitant des spectres pour les effrayer, ou en les orientant vers la satisfaction de désirs matériels subalternes.

Dans ce combat spirituel nous avons en principe l’avantage de la supériorité numérique en termes de consciences individuelles. Mais un énorme désavantage en termes d’éveil et de focalisation de ces consciences autour de mêmes buts, plus élevés que ceux que nous donnent à reproduire l’élite au pouvoir et la société de consommation.

Il est facile pour un petit groupe de quelques centaines d’individus partageant les mêmes buts, le même langage, les mêmes référents et les mêmes réseaux de pouvoir de s’entendre sur une vision et des objectifs communs. En revanche, cela devient beaucoup plus difficile quand il s’agit d’élever à un niveau significatif la conscience de 7,5 milliards de terriens, de les interconnecter consciemment, de leur faire expérimenter un degré d’intrication et d’unité suffisant pour qu’émerge une vraie conscience humaine globale. Ou plus précisément l’expérience consciente et universelle de l’Unité absolue, et celle de former une seule et unique conscience : expérience de l’Eveil.

Reste donc à trouver les moyens d’accélérer ce processus d’éveil collectif et d’unification de la conscience. Jusqu’à ce que la conscience globale atteigne un niveau vibratoire et une amplitude irréversibles. Une fois ce cap franchi, chaque désir individuel sera naturellement orienté vers la mise en commun des énergies et la contribution de chacun au bien commun. Et plus aucun désir individuel ne pourra viser la satisfaction égoïste de besoins personnels au détriment des autres. A fortiori plus personne n’aura l’idée de soumettre l’humanité pour satisfaire l’appétit de pouvoir et de richesses de quelques-uns.

Ce changement de paradigme de conscience ne sera pas le résultat d’une adhésion à une quelconque idéologie politique. Ni le résultat d’une croyance commune à une utopie de bonheur collectif. Pas plus que l’adhésion partagée à des croyances religieuses ou à des principes moraux. Qui seuls ne peuvent se dénaturer en idéologie et en prétention totalitaires. Ce changement sera la conséquence d’un niveau de conscience collective qui sera la matrice spirituelle d’une civilisation intelligente, pacifique et hautement évoluée.

Ce changement ne se produira pas de façon linéaire mais exponentielle, à mesure que les consciences seront de plus en plus interconnectées. Et donc ultra rapide. Il a d’ailleurs largement commencé, même si ses effets ne font pas la Une des médias, tous contrôlés par l’élite au pouvoir.

Les réseaux sociaux jouent un rôle paradoxal dans ce processus. A la fois d’accélérateur formidable de l’éveil et de l’interconnexion des consciences. Mais aussi d’amplificateur et de catalyseur très puissant des émotions, des affects et représentations, partagés en temps réel par des millions d’individus repartis sur toute la planète. Ils peuvent donc tout aussi bien amplifier et donner une consistance, un relief, une réalité incroyables au meilleur comme au pire des mouvements de la conscience collective. Et participer à l’élévation comme à la réduction de cette conscience. Comme par exemple exacerber des antagonismes violents entre des opinions sur tel ou tel sujet, essentiel ou superficiel.

C’est pourquoi l’élite cherche aujourd’hui à renforcer son contrôle sur les opinions et contenus partagés sur les réseaux sociaux, en plus du formatage rigoureux des discours distillés par les médias officiels. Notamment en interdisant et en supprimant chaque contenu ou discours jugé illicite. En imposant au contraire certains discours déclarés « vrais » ou conformes aux règles. Et en fabriquant ainsi une vérité arbitraire, universelle et univoque, à laquelle tous doivent se conformer, sous peine d’être exclus du réseau voire sanctionnés en cas de disqualification. L’une des constantes de la dictature.

L’élite connaît la vraie nature de la réalité. Qui est que tout ce qui est perçu ou reconnu comme « réel » procède de la conscience et du consensus établi par la conscience collective, seule matrice de la réalité.

Pour créer de la réalité, la conscience conçoit, nomme puis en réalise ce qu’elle crée. Pensée, langage et action sont les trois modes de création de réalité qu’il convient de maîtriser consciemment si l’on ne veut pas subir une réalité que l’on crée sans s’en rendre compte et qu’on attribue illusoirement à des circonstances extérieures. Et qu’il convient de contrôler si l’on veut exercer une emprise totale sur la réalité collective vécue par les individus.

Contrôler les émotions, notamment les émotions parasites et limitantes comme la peur, la tristesse ou la colère, est le meilleur moyen de contrôler ou de perturber le processus cognitif d’un individu ou d’un groupe. Contrôler la parole, les discours, l’expression, l’échange d’opinions et de représentations personnelles sur un sujet donné, est la meilleure façon de contrôler la manière dont un groupe crée ses propres représentations collectives et s’accorde sur le sens donné aux expériences vécues collectivement. Enfin, contrôler ce que les individus font, seuls ou collectivement, comment et pour quoi ils le font, est le meilleur moyen de contrôler la réalité qu’ils créent ensemble, après l’avoir imaginée et s’être accordés sur sa forme, son contenu, sa dénomination, son sens, sa valeur ou son utilité.

Reprendre la main sur ce processus de création de réalité en choisissant librement et consciemment ce que nous voulons vivre collectivement, quelles représentations adopter, quelles valeurs privilégier pour donner du sens à nos expériences communes, quelle direction choisir et selon quels critères nous entendre pour déterminer ce qui a du prix à nous yeux, est donc la seule façon de mettre radicalement en échec tout système totalitaire en nous réappropriant notre capacité à créer notre propre réalité. C’est à dire Qui nous sommes en tant qu’humanité, en tant qu’espèce vivante, en tant que civilisation planétaire.

Comment sortir de l’Apocalypse ? Par la porte intérieure !

En ces temps orwelliens et tourmentés où le Mensonge est devenu la Vérité, où l’Etat Providence est le hijab de la Dictature du Fric, où l’état d’urgence sanitaire est le prétexte au Nouvel Ordre Totalitaire, au confinement policier et à la dictature de l’Arbitraire, où le sauvetage de l’économie devient le prétexte au saccage définitif du Droit du Travail, où 60 ans est un âge trop jeune pour partir en retraite mais trop vieux pour être soigné à la chloroquine, où le capitalisme mondial tremble sur ses bases, craint pour ses Bourses et joue avec la vie de 7 milliards d’êtres humains, il est temps de se réveiller !

Il est temps de réagir. Collectivement.

De sortir de l’ornière de l’individualisme, de la compétition acharnée et du chacun pour soi.

De sortir du matérialisme, du productivisme et de l’affairisme qui aliènent nos consciences et empêchent l’humanité de relever la tête, de prendre conscience qu’elle est une seule et même Nation, un seul et même Peuple, une seule et même Espèce, un seul et même Esprit. De prendre conscience que l’humanité est Une et Indivisible, comme l’est en principe notre République.

Il est temps d’en finir avec ce consumérisme hédoniste, ce culte de l’image et de la surface, cette Ère du Vain et du Vide, qui nous empêchent de voir les vraies priorités et les vrais enjeux pour notre survie et notre évolution en tant qu’espèce.

De nous consacrer tous ensemble à promouvoir des vraies valeurs qui nous fassent vivre et grandir, d’édifier une vraie civilisation mondiale unie, solidaire et pacifique, fondée sur la Fraternité et la Justice, le sens de l’intérêt général et non la préservation des intérêts d’une toute petite élite, l’attention aux plus faibles et aux plus démunis et non l’esclavage de tous au service des plus riches, la quête collective du Bien commun le plus large et le plus universel et non l’accumulation frénétique de biens dérisoires et de pouvoirs désuets.

Ce Bien commun est celui de toute l’espèce humaine et des générations futures. Mais aussi du souci et de la coopération avec les autres espèces, de la préservation des grands équilibres planétaires, la volonté de développer une fécondité matérielle et un usage maîtrisés, de partager les ressources, les richesses, les savoirs. Non pas d’œuvrer pour notre satisfaction personnelle, mais de les mettre au service de l’épanouissement de tous.

Ce monde et ceux qui le défendent parce qu’ils en profitent sont en train d’agoniser. Ils résistent encore mais plus pour très longtemps. Il ont déjà perdu : il ont creusé leur propre tombe.

Ce monde avait pour fondement l’ego, l’orgueil, l’hubris de l’homme occidental, ivre de conquête, de domination et de son sentiment de supériorité.

L’homme s’était fabriqué des dieux. Des dieux jaloux et violents, crachant la foudre et le tonnerre. Puis il s’était fait Dieu lui-même, parce qu’il ignorait sa vraie nature spirituelle.

Le génie et la chute de cet homme-dieu, c’est sa volonté de puissance. Cette volonté de s’approprier tous les pouvoirs, tous les privilèges arrachés à l’autre. Son obstination à vouloir soumettre et détruire, autant que de construire palais, monuments et empires à sa gloire.

Son drame et sa chute, c’est cette volonté de prédation et d’assimilation de tous les avoirs et tous les savoirs. Vouloir devenir le Maître de l’Univers, s’élever plus haut que l’Olympe et les dieux.

Ce monde touche à sa fin. Avant la fin du siècle il ne sera plus que ruines.

A moins qu’il nous ait tous engloutis dans sa folie de pouvoir et de destruction. A nous d’en décider.

Ce monde c’est nous, humains, qui l’avons créé. Nous nous cachons le visage aujourd’hui comme Adam chassé de l’Eden en voyant de quel monstre nous avons accouché.

La terre crie vers le ciel, asphyxiée par nos rejets putrides et mortifères. Comme nos poumons aujourd’hui asphyxiés par un virus de chauve-souris. Les glaces fondent et les eaux montent, elles s’ajoutent aux déluges et menacent nos grandes cités de les envoyer rejoindre l’Atlantide. Les espèces agonisent, ravagées par les eaux, les feux de forêts, l’avancée des déserts, l’air vicié, les pestes et les pesticides, la surpêche, la surproduction et la surconsommation.

Des fleurs des champs aux grands mammifères, toute vie pourrait demain disparaître de la surface de la terre, du ciel et des mers, à cause de la simple disparition des abeilles et des autres insectes pollinisateurs. Plus de pollen, plus de plantes ; plus de plantes, plus de nourriture. Et plus d’oxygène pour verdir nos poumons.

Asphyxie.

L’homme est vaincu par ses propres pestilences. Par son ego aussi hypertrophié que le poitrail des vainqueurs.

Mais un autre monde est possible. Il est déjà là.

Un monde qui ne fait pas de publicité, ne s’étale pas sur les affiches, ne s’impose pas dans les rayons des supermarchés.

Un monde discret mais qui se répand plus rapidement qu’une rumeur, qu’un slogan ou un record en mondovision. A la vitesse de la Conscience : celle de la lumière.

Ce monde existe en filigrane, se répand de façon subliminale par-delà le brouhaha des réseaux sociaux. Il filtre dans les esprits, du moins ceux qui font silence, qui méditent ou qui font une pause. Plus efficacement que parmi ceux qui sont occupés à nourrir le Moloch.

Ce monde se donne à contempler avant de se découvrir. Ce monde n’est pas un monde qui se conquiert, qui se construit, qui s’érige comme un temple ou un gratte-ciel. Il vit au-dedans de nous.

Ce monde, ce sont nos « fils », la descendance de l’Humanité que nous portons en nous, en germe, et qui émerge à notre conscience. Dans nos espoirs les plus élevés, quand nous sommes bien ajustés, bien alignés sur la vie qui nous porte et nous pousse en avant.

Selon un principe quantique, ce qui est a déjà été et sera de nouveau. Passé et futur n’ont aucune réalité. Seul existe un éternel Présent, toujours changeant, toujours mouvant.

Passé et Futur ne sont pour le premier qu’une mémoire construite, individuelle ou collective, constituée de nos états d’être, de nos vécus émotionnels encryptés dans notre ADN, nos neurones et nos bibliothèques. Et pour le second, la cristallisation de nos espoirs, de nos désirs et de nos capacités, conjugués aux virtualités qui s’offrent maintenant à notre libre-arbitre. Une équation probabiliste qui trace une direction possible pour notre être en devenir.

Selon cette théorie, nous sommes déjà en contact permanent bien qu’inconscient avec nos lointains « descendants » : ces « fils de l’homme » des générations futures les plus lointaines qui nous succéderont dans quelques siècles, quelques millénaires ou plus. Qui auront appris à maîtriser les priorités inimaginables de l’esprit, de la force gravitationnelle ou de l’énergie de l’atome. Qui auront appris à voyager dans l’espace et le temps à des vitesses supérieures à celle de la lumière, à voyager des deux côtés des portes de la mort, entre conscience et matière. Qui auront ensemencé les étoiles, visité d’autres galaxies, échangé avec d’autres civilisations hautement évoluées…

Pour les esprits les plus cartésiens, tout ceci peut paraître de la science-fiction loufoque, ou une dinguerie new age. Pourtant ce sont les scientifiques les plus pointus qui nous enseignent aujourd’hui ces vérités. Du moins ceux qui ne s’égarent pas dans cette utopie transhumaniste, ce rêve de fusion homme-machine, cette « singularité » tant espérée où l’homme ne serait plus humain mais aliénerait sa conscience à la matière pour survivre à celle-ci. Un rêve fou digne de Frankenstein, et le dernier avatar du matérialisme scientiste agonisant.

Car la seule issue à la souffrance et à l’agonie, à l’irréductible angoisse existentielle, à la peur de la Perte qui motive toutes nos œuvres, toutes nos créations démiurgiques, nos testaments philosophiques, ce n’est pas de nous agripper à cette matière où nous avons choisi de plonger et qui sert de véhicule à nos expériences incarnées. C’est au contraire de lâcher du lest et d’accepter de nous en arracher pour de bon. D’investir les territoires multidimensionnels et infinis de l’Esprit, plutôt que de nous abîmer plus profond dans la physis.

Aujourd’hui il n’est plus besoin de compter sur la religion, sur des anges ou des saints imaginaires pour nous protéger des périls qui nous menacent le plus de destruction. Ni uniquement sur nous-mêmes, petits vermisseaux rampants incapables de nous sortir du bourbier où nous nous sommes jetés.

Il suffit de nous brancher sur notre fréquence intérieure. Ce à quoi notre retraite forcée nous oblige. Au lieu de passer nos journées à nous distraire en regardant des programmes débiles à la télé. Et d’unir nos fréquences pour entendre les messages diffusés par la Mémoire de nos origines et de notre destin.

Cela peut paraître stupide, inutile ou impossible pour beaucoup. Pourtant nous le faisons le plus souvent sans le savoir. Quand nous nous plongeons dans une musique qui nous transporte. Quand nous contemplons un paysage magnifique qui dilate notre esprit et notre cœur. Quand nous nous laissons aller à méditer sur des sujets profonds ou des vérités essentielles. Avec cette impression étrange d’être beaucoup plus clairvoyant et paisible que d’habitude, de toucher un sens qui nous dépasse et que nous n’aurions jamais pu approcher par nous-mêmes.

Cet état d’éveil de la conscience, de lâcher-prise et de reconnexion, à soi-même et à ce qui Est, est essentiel.

Et c’est MAINTENANT.

Confinés ne veut pas dire cons finis.

Sachons occuper au mieux cette période imposée de solitude et de retour sur soi. Nous décentrer de nos désirs habituels : consommer, jouir, parler, travailler, nous divertir, tuer le temps… Pour revenir à des besoins plus essentiels que nous méconnaissons ou que nous avions oubliés : faire silence, écouter, renoncer à « faire » pour être, accompagner.

Et si nous ouvrions ce bouquin sur la méditation acheté il y a quelques mois et rangé sous une pile de magazines ? Et si nous écoutions ce disque de musique de relaxation offert par une amie sophrologue ? Et si nous nous mettions à peindre dans la cuisine, sans aucun projet préétabli, juste laisser le pinceau filer sur la toile, et les couleurs se mettre en place instinctivement ? Et si nous essayions de jeûner pendant trois ou quatre jours, plutôt que de nous précipiter avec angoisse au Franprix du coin dès que le frigo est à moitié vide ? Et si nous passions un après-midi à jouer vraiment avec le chien, lui faire un câlin, au lieu de l’emmener dix fois par jour faire le tour du pâté de maison, juste pour échapper à nos quatre murs ?…

Les idées ne manquent pas pour initier la démarche. Viendra ensuite temps d’échanger, de partager, de dépasser angoisses et frustrations pour réfléchir ensemble à un meilleur avenir possible. Que ce soit au niveau de l’immeuble, du quartier, de la commune, de la région, de la nation ou du monde, de la famille, du groupe d’amis, de voisins, de l’entreprise, de l’association, du syndicat ou de l’humanité…

Un autre monde est possible. Il est déjà là.

Ne manquons pas cette occasion unique de le faire advenir. Car nous risquons une fois cette crise passée d’être vite repris par les rênes d’un capitalisme pressé de resserrer son emprise sur les corps et les esprits, d’augmenter son niveau de contrainte et de coercition pour nous réduire encore plus à l’état d’esclaves, de choses, de producteurs-consommateurs et de sous-humains.

L’heure du grand réveil a sonné. Pas l’heure de la bataille, de l’Apocalypse ou de l’Armageddon. Mais l’heure de s’enivrer.

Plus que jamais menacée par l’islamisme et l’islamo-gauchisme, la France porte pourtant en elle les germes du monde de demain

Selon un scénario plausible, nous risquons dans les années à venir de nous retrouver en France dans une situation de guerre insurrectionnelle ouverte entre des nationalistes identitaires pourtant minoritaires, et des populations marginales devenues idéologiquement sinon numériquement majoritaires, fanatisées par l’Islam politique et regroupées en marge de la République par la propagande islamiste.

Une propagande largement étayée par les discours islamo-gauchistes, de plus en plus hostiles à la République et à son idéal humaniste, universaliste, égalitaire et fraternel. Un poison rhétorique et politique qui aura peu à peu ruiné tout effort visant à préserver l’idéal républicain d’unité, de fraternité, de paix et de cohésion sociale. Pour réduire le vivre-ensemble (concept frauduleux s’il en est) a une rivalité mimétique et un combat victimaire de chaque instant entre des « communautés » de plus en plus segmentées, refermées sur leurs identités particulières, suspicieuses et hostiles les unes envers les autres, animées de ressentiments puissants et d’urgentes pulsions centrifuges.

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Un affrontement fratricide où l’acrimonie vengeresse et la haine de l’autre se seront progressivement substituées à la célébration des différences comme moteur de la relation sous l’égide de l’appartenance à une seule et unique communauté – la République – fondée sur l’égalité de tous devant la loi, l’assimilation généreuse des nouveaux arrivants, la construction d’une société juste et solidaire, et la quête du Bien commun.

C’est tout notre Idéal républicain, forgé durant plus de deux siècles dans le sang et les larmes, qui est en train de partir en cendres sous nos yeux. Et nous, nous soufflons sur les braises. Nous laissons s’agiter les pyromanes. Nous regardons sans réagir une bande d’excités crier vengeance et ressortir les guillotines contre notre belle République. Certains applaudissent même les autodafés, relaient les appels au meurtre.

Si la France se relève de ce chaos tragique, viendra alors un jour pour les juges et les historiens le devoir de juger tous ces islamo-gauchistes : identitaires musulmans, indigénistes, antiracistes, décoloniaux, pseudo droits-de-l’hommistes, pseudo-féministes, communautaristes. Et d’évaluer leurs responsabilités dans cet hallali sanguinaire contre nos valeurs et nos institutions.

Comment sera-t-il alors possible de comprendre toutes ces trahisons objectives ? Ces coins méthodiquement enfoncés dans le sentiment d’appartenance républicaine et l’unité nationale ? Ces perversions des Droits de l’homme et des principes républicains ? Avec la bénédiction aussi sournoise que zélée des chiens de garde du politiquement correct. Et celle de ces médias et intellectuels, thuriféraires de la Pensée unique.

Comment a-t-on pu, au nom de la liberté d’expression, de la bonne conscience, et pire, des Droits de l’homme, laisser des propagandistes aussi coupables et aussi duplices qu’Edwy Plenel, pape de l’islamo-gauchisme, gangrener les esprits faibles ? Et tous ces journaleux du Monde, de Libération ou de l’Obs, relais objectifs de la propagande islamiste ? Et ces furies indigénistes haineuses, tout droit sorties d’un film d’épouvante, comme Danièle Obono ou Rokhaya Diallo ?

Comme au sortir de la guerre (si l’on en sort un jour), comme lors des procès de Nuremberg, il faudra un jour instruire celui de ces traîtres à la République et à la patrie. De ces collaborateurs qui ont sciemment pactisé avec le principal ennemi de la France en ce 21e siècle : l’islamisme. Qui se sont faits les apôtres d’une propagande insigne destinée à semer le doute, le mensonge et la haine. A diviser les Français entre communautés rivales, à victimiser pour mieux tromper et endoctriner les Français de confession ou d’origine musulmane dans un rejet de la France, d’un Etat accusé d’être un persécuteur raciste. Cet Etat qui leur avait pourtant attribué les mêmes droits, le même statut que n’importe quel autre citoyen français, indépendamment de son origine, sa couleur de peau ou sa religion.

Cette idéologie qui, à la fierté d’être français, voulait substituer la morgue de ne pas l’être. Qui désignait la France comme l’éternel oppresseur, le colon, l’esclavagiste, le persécuteur. Et tous les Français comme des ennemis hostiles, ceux qui méprisent, stigmatisent, rejettent.

Et tous ces apôtres autoproclamés de la Vérité, du Bien et de la Justice, investis du devoir de défendre le faible et l’opprimé contre un pouvoir dominant fondé sur la race, la caste ou la nation. Ces justiciers drapés dans leur conscience fourbe et leur mission fausse, pressés de s’acheter une gloire que leur absence de talent intellectuel ne leur vaudrait jamais.

Il faudra bien un jour faire l’inventaire de toutes ces duperies, de toutes ces complaisances, de tous ces faux-semblants. De cette escroquerie morale et intellectuelle, relayée au plus haut niveau de l’Etat.

Comme de cette alliance des politiques de gauche avec la Bête immonde. Notamment celle, officialisée dans les années 1980, de l’extrême gauche trotskyste avec l’extrême droite islamiste. Ce mariage contre-nature entre Lénine, Tariq Ramadan et Hitler.

Des politiques largement suivis, quoique plus sournoisement, par la cohorte des « progressistes » et des « réformistes » qui auront fait alliance avec l’islamisme.

A commencer par Sarkozy, pressé contre l’avis de tous de faire entrer en 2003 ses « amis orthodoxes » de l’UOIF dans le tout nouveau CFCM, où ils siègent toujours en bonne place. En passant par Hollande, qui juste après les attentats de 2015 et 2016, s’empressait, sur fond de déni de réalité panique (« pas d’amalgame ») et pour éviter toute éruption anti-Charlie, de renouveler cette alliance insensée de la République avec ses pires ennemis.

Jusqu’à Macron, sans doute le pire et le plus cynique de tous, qui malgré les alertes de ses conseillers spécialistes de l’Islam politique, s’entête à vouloir offrir les clés d’un « Islam de France » qui n’a jamais existé aux seuls Frères musulmans, avec ce projet scandaleux d’AMIF. Auquel s’ajoute cette bénédiction insensée donnée à des « listes communautaires » financées par le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Frères musulmans : l’étape suivante du Projet de conquête du pouvoir par la Confrérie. Mais aussi la déculpabilisation a priori des attentats « isolés », requalifiés par une Justice infiltrée en « pathologie psychiatrique ». Voire cette jurisprudence inimaginable qui vise à déresponsabiliser des auteurs d’attentats islamistes au motif qu’ils auraient consommé du cannabis.

Les politiques savent, ils sont informés par leurs services de renseignement. En choisissant de pactiser avec l’ennemi, ils se rendent ni plus ni moins coupables de haute trahison. Et devront être jugés comme tels.

Quant aux furies haineuses et autres « intellectuels » contempteurs de la haine de soi et du suicide national, ils devront être jugés pour ce qu’ils sont : des idéologues de la haine, du sabotage national et de la soumission à l’ennemi. C’est à dire des collabos.

Mais pour que la Justice passe et que l’Histoire puisse juger, encore faudrait-il que la vérité triomphe de l’extrême confusion ambiante. Hélas la tentation nationaliste ne fait qu’exacerber les divisions et une rivalité mimétique délétère entre « la nation » et ces « « communautés » aussi fantasmatiques que frauduleuses, au premier rang desquelles « l’Islam ».

Il n’y a pas d’autre voie pour sortir de ce péril qui nous ronge que de renoncer aux discours de haine quels qu’il soient. Et de s’engager dans un salutaire aggiornamento rhétorique, éthique et idéologique.

Il faut en finir enfin avec tous ces discours qui ne visent qu’à segmenter l’humanité et la France en particulier selon des critères ethniques, néoracialistes, sexistes ou religieux.

Cesser d’opposer les « méchants blancs » dominateurs, racistes et colonialistes, aux malheureux Noirs et Arabes discriminés, stigmatisés, exploités. Il faut mettre un terme définitif à ces discours fondés exclusivement sur la haine anticolonialiste, près de 60 ans après l’enterrement des colonies.

Il faut en finir avec ces discours pseudo historiques érigés en stéréotypes néocolonialistes, comme ces fantasmes paranoïaques de « choc des civilisations » qui opposent « les racines chrétiennes de la France » à « l’islam guerrier et conquérant ».

Parce que même si la culture française et européenne doit beaucoup à son passé chrétien, et même si l’Islam a été et continue (du moins pour son versant politique) d’être une religion conquérante, la très grande majorité des Français de confession musulmane aujourd’hui ne se définissent pas selon un projet de conquête. En revanche, c’est clairement le but que poursuivent les islamistes, qui voudraient les entraîner dans ce funeste projet en utilisant les frustrations et ressentiments d’une partie d’entre eux comme levier d’endoctrinement et d’agrégation.

Comme il faut en finir avec ces vieux clichés féministes qui opposent sans cesse « les mâles dominants harceleurs et violeurs » aux femmes, éternelles victimes par essence. Car ces clichés ne servent pour une poignée de féministes névrosées qu’à justifier leur haine viscérale de la gent masculine.

Et accessoirement l’assujettissement de la femme selon la charia ! Une charia dont certaines féministes schizophrènes se font les apôtres lorsqu’elles défendent le voile islamiste au nom des « droits des femmes ».

Idem dans une moindre mesure pour les droits LGBT. Une fois le mariage pour tous, l’adoption et les PMA votés, il est inutile voire dangereux de définir les identités personnelles selon le critère très discutable de l’orientation ou de l’identité sexuelle. Car cela ouvre la porte à des phénomènes de stigmatisation en retour. L’homophobie pénalisée et les discours homophobes réprimés, ceux-ci reviennent fatalement comme un retour du refoulé, dès que les mécanismes de décompensation et de stigmatisation mimétique reprennent le dessus sur la répression des discours. En France, les actes homophobes augmentent de façon préoccupante. Dans d’autres pays comme la Pologne, l’homophobie d’Etat est désormais un fait avéré et soutenu par la population.

Et que dire ce ces humoristes et marchands de soupe du politiquement correct qui font leur beurre sur les thèmes éculés des races et de la couleur de peau ? Et qui opposent jusqu’à l’indigestion les clichés sur les Noirs, les Arabes, les Asiatiques et les Blancs forcément racistes.

Il faut sortir enfin de ces tentations qui consistent à se raccrocher en permanence à une appartenance réelle ou supposée à une race, une origine, une religion, une communauté. Il ne suffit pas pour conjurer le spectre du racisme tel un sorcier vaudou de rappeler sans cesse pour s’en convaincre que « les races n’existent pas, puisqu’il n’existe qu’une seule race : la race humaine ! » La science prétend une chose aujourd’hui, tout en ayant prétendu exactement le contraire pendant des siècles. La mauvaise conscience est passée par là après les horreurs des camps nazis. Et la science qui y a étroitement collaboré en est aujourd’hui pétrie.

Non seulement il n’y a pas de race, mais ce qu’il faut rappeler avec force et conviction, c’est que l’humanité est UNE ET INDIVISIBLE. Comme l’est notre République. Laquelle porte l’Idéal humaniste et démocratique appelé à fonder l’humanité future.

Il ne s’agit pas de nier les différences objectives, comme certains schizophrènes de l’antiracisme atteints de cécité obsessionnelle à la seule évocation d’un « Noir » ou d’un « Jaune ». Mais d’admettre que toutes ces différences sont RELATIVES.

Et surtout de choisir de nous concentrer sur ce qui nous unit, ce qui nous relie, plutôt que sur ce qui pourrait nous opposer.

Encore une fois, la différence devrait toujours être le moteur et le sel de la relation, jamais un motif de suspicion, de jalousie ou de conflit.

Quant aux religions, si beaucoup croient trouver leur salut face aux désordres du monde dans un retour à des formes de pratique fondamentaliste, ou en construisant leur identité personnelle sur le seul critère des convictions ou d’appartenance religieuses communes, ils se trompent de siècle !

Chaque religion porte en elle une perspective vers l’Universel. Le message chrétien proclame la différence radicale entre le pouvoir politique et le spirituel, entre l’Empire et le Royaume des cieux, qui « n’est pas de ce monde ». En cela, il laisse le Ciel ouvert mais non pas vide. Il trace une perspective d’évolution et de salut offerte à l’homme, qui va des détermines et asservissements séculiers vers un « à venir » de paix et d’amour partagés au-delà du temps et de l’espace social. Il s’abstient toutefois d’en subordonner l’accès à un conformisme normatif qui devrait nécessairement se concrétiser dans un modèle exclusif d’organisation des sociétés et de direction des peuples.

Hélas les empires chrétiens ont dès le début trahi cet Idéal. En affirmant au contraire que le Salut ne pouvait passer que pas l’allégeance à Dieu, à l’Eglise et à l’Empire, Rome et Byzance ont érigé des dogmes tout aussi normatifs et justifié une autorité tout aussi implacable que ceux dont le message initial était supposé affranchir. Et cédé à la tentation totalitaire en concluant une alliance contre-nature entre les pouvoirs spirituel et temporel.

Dans son projet social et politique, l’Islam s’inscrit dès l’origine en parfaite opposition avec le message chrétien. A un projet émancipateur d’odre dynamique tourné vers le Ciel s’oppose un projet normalisateur d’ordre totalitaire et de soumission totale à Dieu. Un universalisme politique et idéologique qui réduit, assigne et assujettit au lieu de libérer, de réconcilier et d’élever .

Rien n’échappe à cette subordination théocratique, reflet de la Soumission à Allah : croyances, théologie, rites, vie politique, sociale, institutionnelle, économique, familiale, professionnelle, sexuelle, relations entre hommes et femmes… Il oppose radicalement le « croyant » aux « mécréants », lesquels sont voués à la destruction, la soumission ou l’esclavage.

L’Islam, c’est l’absence totale de liberté et de dignité hors de l’Oumma et des canons de la charia.

C’est l’exact opposé aussi de notre idéal démocratique, fondé sur l’Etat de Droit, l’Egalité, le Bien commun, le respect radical de la vie et des convictions privées. Un Idéal construit sur l’alliance du christianisme et de l’humanisme, du Logos divin et de la Raison humaine. Les notions inscrites dans les droits de l’homme et le projet républicain – état de droit, séparation des pouvoirs, primat de l’individu, liberté devant la loi, égalité de tous, fraternité et même laïcité sont toutes un lointain héritage de principes inscrits en germe dans le message émancipateur des Évangiles .

L’Idéal républicain aspire aussi lui aussi à l’Universel. Mais un universel fondé sur l‘humanité et non le Cosmos. La question de la Transcendance divine est renvoyée à la sphère privée. Et les convictions personnelles en la matière sont inaliénables, selon le principe de liberté de conscience.

Un des pires avatars de cet Idéal démocratique, c’est le communisme. Une perversion du principe émancipateur de Liberté au bénéfice de celui de dictature du prolétariat. Un système idéologique et politique fondé sur une athéisme radical, qui remplace toute référence possible à une Transcendance divine par celle du Collectif. Et le mythe eschatologique de la Parousie par celui de la Révolution comme moteur de la Fin de l’Histoire et Avènement d’un société fondée sur la justice social et le bonheur matérialiste. Une impasse totale qui a démontré sa violence au cours du siècle dernier.

Son pendant exact, sur lequel il se construit en miroir, c’est le capitalisme. Dont l’ultralibéralisme constitue l’ultime avatar contemporain, sous la forme d’une société hyper productiviste et matérialiste condamnée à une croissance irraisonnée, à une obsolescence programmée et un renouvellement incessant des produits, à une sanctification des échanges au service d’une concentration maximale des richesses, à la dilution des tous les liens sociaux dans un individualisme exacerbé, une hyper concurrence des modèles identitaires, et une utopie postmoderne de bonheur narcissique, technologique, voire transhumaniste voué à la déshumanisation totale des individus réduits au seul rôle d’esclaves ou de robots.

Ce modèle a clairement remplacé toute idée de transcendance divine par la seule allégeance au dieu Mammon – l’Argent – et substitué à toute promesse d’émancipation individuelle par le Collectif celle d’un accomplissement factice de chaque individu comme travailleur-consommateur entièrement au service Marché.

Ce système est en train de conduire l’humanité à sa perte en accentuant jusqu’au paroxysme les violences mimétiques, les inégalités et injustices entre les hommes, en décimant toutes les espèces et en ruinant les grands équilibres écologiques.

Nul ne peut dire aujourd’hui si l’une des conséquences de la mondialisation aux cours des décennies ou siècles à venir sera la disparation totale des religions. Ce qui est en revanche certain, c’est qu’une identité nouvelle et universelle est déjà en cours d’émergence pour le genre humain : celle d’humain, de terrien, de « citoyen du monde » disent certains.

Une identité dont la réalité est pour le moment occultée par l’appartenance à d’autres identités, la première d’entre elles étant la nationalité.

La rapidité et la violence de cette mondialisation, ajoutées à la conscience des multiples périls qui menacent les peuples et l’humanité (périls écologiques, périls sanitaires, périls économiques, politiques, technologiques, cosmiques…), nourrissent une angoisse existentielle et entraînent des phénomènes de replis identitaires. Le repli nationaliste et le repli communautaire de type religieux n‘étant pas des moindres.

Ces phénomènes, essentiellement réactifs, seront de courte durée. A mesure que la mondialisation se sera plus perçue comme un danger, un phénomène exclusivement économique ou institutionnel promu par une élite au pouvoir, mais comme un phénomène d’unification et d’élévation de la conscience planétaire, de dépassement des conflits mimétiques, des peurs et mécanismes d’appropriation qui les nourrissent au bénéfice d’une nouvelle ère de paix et de coopération entre les peuples, celle-ci finira par susciter un engouement et une confiance supérieurs aux angoisses et aux replis qu’elle suscite aujourd’hui.

A ce titre, tous les discours qui tendent à renforcer les phénomènes de cristallisation identitaire, au premier rang desquels les discours islamo-gauchistes, indigénistes, racialistes, etc… vont dans le sens inverse de l’Histoire et empêche une prise de conscience plus vaste et confiante de l’avenir.

C’est d’ailleurs bien pour cela que ces discours et ces modèles d’agrégation identitaire sont instrumentalisés par les progressistes comme Macron et ses sponsors, qui ne rêvent de dynamiter les états-nations au profit d’institutions supranationales et bientôt mondiales comme l’UE ou l’OMC. Le communautarisme joue pour eux le rôle d’opposant aux réflexes de régression nationaliste ou de durcissement républicaniste face à une mondialisation qu’ils voudraient strictement économique et financière, en vue d’instaurer une dictature mondiale du Marché.

En conclusion, la seule issue, le seul avenir, le seul modèle, le seul rempart à tous les périls pour la France, pour l’Europe et pour le monde, est d’ores et déjà inscrit dans l’idéal universaliste républicain.

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La France n’a pas à rougir de son modèle. Mais elle doit urgemment en retrouver la valeur et le sens authentiques. Parce que ce modèle, celui de la démocratie universelle, est précisément la matrice de la civilisation mondiale, la seule possible, à laquelle nous sommes destinés.

Mais pour parvenir à cette résurrection, nous devons impérativement tourner le dos à nos peurs et à nos orgueils. Et nous ouvrir avec confiance au monde.

Le réflexe de repli nationaliste est la pire chose pour nous. Parce qu’il nous enfermerait dans un rêve d’une France qui n’a jamais existé. L’idée de la France a toujours été universaliste. Du temps des rois et des empires, elle s’est opposée à d’autres modèles en Europe, portés par d’autres familles régnantes. De Charlemagne à de Gaulle, en passant par Louis XIV et Napoléon, la France a toujours eu un destin et un projet universel, émancipateur et fédérateur.

Les valeurs résumées dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, portées par une République née dans le sang, le monde se les est appropriées avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, promulguée en 1948 au terme de deux guerres mondiales et plus de 100 millions de morts.

Ce sont ces idéaux, éprouvés depuis plus de 200 ans et adoptés par de multiples nations, qui fondent les bases de l’humanité unifiée et réconciliée de demain.