La Solution vaccinale

Là où le mouton fait défaut
La chèvre est appelée Majesté.

(proverbe turc)

Y aurait-t-il un parallèle effroyable entre la Conférence de Bilderberg et celle de Wannsee ?

Balayons tout de suite les drapeaux « Complotiste ! » qui s’élèvent à cette simple évocation. Et tâchons de décrypter la logique des faits. Retour sur une année et demie de crise du Covid.

D’abord on a terrorisé la planète avec un virus bidon bidouillé en laboratoire.

Ensuite on a agité le spectre d’une pandémie effroyable qui allait décimer une bonne part de l’humanité.

Tout de suite après nous avoir saisis, on nous a assuré que seul un vaccin pourrait un jour nous sauver.

De messages alarmistes en mesures fantaisistes, on nous a interdit de nous approcher les uns des autres sous peine d’être arrêtés, et on a abrégé les souffrances de nos vieux dans leurs EHPAD.

Comme si cela ne suffisait pas, on a interdit aux médecins de prescrire les seuls traitements qui eussent pu nous guérir, sous peine d’être radiés du Conseil de l’Ordre.

Peu après, on s’est acharné à fabriquer de faux « décès » et de faux « cas » pour entretenir la psychose et justifier d’autres mesures insensées. En achetant les médecins et en manipulant les statistiques.

Pour ajouter l’exaspération à la terreur on a supprimé toutes nos libertés, on nous a enfermés durant des mois. Ce qui n’a eu pour seul effet que de faire flamber les contaminations.

On s’est bien efforcé de faire s’effondrer l’économie, de façon à ruiner petits commerces, patrons de restaurants ou de discothèques. Histoire d’assurer un ronflant transfert de richesses vers les grandes multinationales dont la cote a explosé au Dow Jones.

Une fois que nous étions tous bien déprimés, suicidés ou ruinés, on nous a assuré que nous pourrions revenir à une vie normale à condition de nous faire vacciner.

On a soigneusement omis de préciser que ces injections n’étaient en aucun cas des « vaccins ». Qu’elles n’avaient aucune efficacité prouvée, et que de toutes façons il allait falloir rester confinés.  

Cerise sur le gâteau leurs redoutables effets secondaires allaient décimer une partie de la population beaucoup plus rapidement et efficacement que le virus lui-même. Grâce aux adjuvants toxiques inclus dans ces vaccins, et aux variants fabriqué à l’aveugle par notre système immunitaire violé par l’ARN messager. Rendant d’ici l’automne prochain l’épidémie totalement hors de tout contrôle, comme le pronostiquent les épidémiologistes.

Surfant sur la panique liée aux 2e, 3e, 4e vagues, on a accéléré le processus vaccinal à échelle industrielle. Mobilisant jusqu’aux vétérinaires pour administrer la mort en série dans des « vaccinodromes » qui n’ont plus rien à envier aux chambres à gaz.

Des experts de premier plan, des lanceurs d’alertes, des spécialistes en épidémiologie, en génétique, en pharmacie, en économie, en droit ont tenté de nous alerter. De même que les journalistes ou de simples citoyens qui ont relayé leurs publications. Ils ont tous été traqués sans relâche, dénoncés, censurés, intimidés, culpabilisés, pénalisés, jetés en pâture à l’opinion comme de dangereux « complotistes ». Parfois même arrêtés et internés de façon arbitraire, sans aucun procès, comme dans n’importe quelle dictature totalitaire.

Les enfants placés dans les écoles de la République – les seules désormais habilitées à délivrer un enseignement – ont subi dès l’âge de six ans un matraquage idéologique systématique, à un rythme sans nom. Ils ont été empêchés de respirer, de jouer, de se parler, de se toucher, isolés, masqués, testés sans l’accord de leurs parent, torturés physiquement et psychiquement, sommés de dénoncer leurs parents déclarés « sectaires » quand ceux-ci osaient critiquer à la maison la politique actuelle, et parfois retirés de leur famille.

A ceux qu’on a conduits par cohortes entière vers le Saint-Graal, cette piqûre annoncée comme le messie, on n’a surtout pas expliqué que ces faux vaccins allaient permettre de les tracer. Qu’un certificat vaccinal numérique sous forme de nanoparticules encryptables déjà testées était inclus comme cadeau-surprise dans le cocktail qu’on leur a injecté.

Pour les y préparer on leur a fait accepter que désormais ils devraient se munir d’un passeport santé adopté par l’Union Européenne. Une sorte de sésame qui les autoriserait désormais à voyager, à se déplacer, ou à se rendre dans des lieux publics dont l’accès serait réservé à ceux qui pourraient ainsi prouver qu’ils sont bien vaccinés.

On a moins insisté sur le fait que ce nouveau passeport serait bientôt relié à d’autres fichiers, étendu à d’autres fonctions. Comme c’est déjà le cas aux Etats-Unis : état civil, carnet de santé, casier judiciaire, données bancaires et financières, et autres big data pourtant confidentielles livrées à la discrétion de Big Business et de Big Pharma. Un outil de contrôle absolu des populations à l’échelle mondiale, comme il n’en avait jamais été conçu dans aucune dictature auparavant.

Alors que des couples, des familles, des communautés, des nations se déchiraient pour savoir qui avait raison ou tort et ce qu’il fallait faire de ce climat d’extrême confusion, la population a très vite été divisée en deux catégories de citoyens opposés : les bons et les méchants. Les bons ce sont tous ceux qui obéissent sans broncher aux consignes sanitaires et ne posent jamais de questions : masque, distanciation, gestes barrière, confinement, couvre-feu, tests, vaccinations… Les méchants ce sont ceux qui s’émeuvent des libertés saccagées, des effets néfastes de ces mesures absurdes, de leur caractère inutile ou dangereux. Ceux qui refusent d’être transformés en troupeau de moutons sagement conduits à l’abattoir. Ou pire : qui refusent de se soumettre, osent le dire et descendre dans la rue pour défendre les libertés.

Bref, le monde était divisé en deux camps : ceux qui cèdent à la peur et se laissent gentiment humilier, infantiliser, déresponsabiliser, ôter toute dignité, toute liberté, toute humanité. Et ceux qui résistent, refusent de rentrer dans le rang, et luttent à la mesure de leurs moyens contre une dictature infernale qui s’abat chaque jour de plus en plus sur la planète entière.

Aux premiers on remettait des bons points et on promettait le Salut, la Lumière, la « sortie du tunnel » comme le répètent à l’envi les ministres, hélas toujours repoussée à plus tard. Pour finir on les accoutumait par paliers à se laisser glisser vers un asservissement total, à se laisser réduire à l’état de bétail, de marchandise ou de simples esclaves d’un système déshumanisé.

Les autres seraient tout bonnement condamnés à disparaître, d’une façon ou d’une autre. Mis au ban de la société, interdits de tout, ils finiraient par craquer et rentrer dans le rang. Les plus irréductibles parmi les réfractaires aux vaccins seraient emmenés de force dans de véritables camps de concentration baptisés « centres de confinement ». Là ils seraient vaccinés et pucés de force, puis rééduqués. Au pire on n’entendrait plus parler d’eux.

Ne nous leurrons pas, ces camps existent déjà bel et bien ! Beaucoup ont été ouverts en 2020. Aux Etats-Unis, au Québec, en Allemagne, en Australie, en Nouvelle Zélande… Le Danemark pourrait bientôt contourner une loi les autorisant qui avait été retirée après neuf jours de blocus du Parlement par le peuple. Et bien sûr c’est en Chine qu’on compte les plus gigantesques de ces camps. Un pays qui fait figure de modèle à suivre. Ce n’est pas nouveau : David Rockefeller en visite dans la République Populaire du Président Mao au beau milieu des années 1960 s’était enthousiasmé à son retour aux Etats-Unis pour ce régime qui savait si bien s’y prendre pour contrôler ses populations ! La Chine des années 2020 et son système de crédit social qui empêche toute vie possible hors du cadre prévu par le régime est sans équivoque l’exemple à imiter pour toutes les nations occidentales.

Si l’on ajoute à ce tableau sinistre les déclarations appuyées de tel ou tel oligarque comme Bill Gates, Jacques Attali, George Soros ou Klaus Schwab vantant les vertus de l’eugénisme et de la réduction programmée des populations, on comprend qu’on n’a pas du tout affaire à un délire complotiste mais à un authentique programme d’extermination massive à l’échelle mondiale.

Une folie qui n’est pas nouvelle puisque certains théoriciens du libéralisme et oligarques partisans du mondialisme en vantaient déjà les vertus dès le 18e ou 19e siècle.

Aujourd’hui cette oligarchie qui dirige le monde et contrôle absolument tous les pouvoirs dispose de tous les moyens nécessaires pour mener à terme cette stratégie macabre : moyens financiers, économiques, scientifiques, politiques, policiers, industriels, logistiques, administratifs, médiatiques, numériques.

Annette Wievorcka, historienne et scientifique, a écrit : « Auschwitz est le symbole de ce qui peut se passer quand les droits de l’homme ne sont pas respectés. »

Et Imre Ketesk, écrivain et ancien déporté, d’ajouter : « Auschwitz n’a pas été un accident de l’Histoire, et beaucoup de signes montrent que sa répétition est possible […] Auschwitz ne constitue pas un cas d’exception, tel un corps étranger qui se trouverait à l’extérieur de l’Histoire normale du monde occidental, mais bien l’illustration de l’ultime vérité sur la dégradation de l’Homme dans la vie moderne. »

Aujourd’hui non seulement les droits de l’homme ont tous été confisqués, mais pire, ils sont toujours revendiqués chaque jour par cette idéologie progressiste détaillée à toutes les sauces, comble du mensonge et credo des mondialistes. Une idéologie qui prétend œuvrer pour la paix, le bonheur de l’humanité et le sauvetage de la planète. Mais qui avance depuis quarante ans et plus des politiques dont les conséquences sur l’humanité sont l’exact opposé des buts annoncés. Le mensonge absolu.

Quant à une éventuelle Shoah de l’humanité à laquelle il semble difficile de nier que nous assistions aujourd’hui, elle n’est que l’aboutissement final de la logique matérialiste et scientiste qui s’est incarnée du point de vue politique dans ce que le capitalisme et le communiste ont produit de pire. Comme l’avait prophétisé George Orwell dans sa dystopie 1984.

Une logique qui a trouvé son aboutissement et sa justification avec cette idéologie progressiste inventée à partir du 18e siècle par une oligarchie bancaire et financière anglo-américaine. Une oligarchie claire sur sa stratégie et ses buts – conquérir le monde – et qui a réalisé en à peine deux siècles une véritable OPA sur les économies mondiales comme sur tous les pouvoirs politiques. En détruisant patiemment les états-nations, condamnés à être engloutis dans un Nouvel Ordre Mondial totalitaire, technosécuritaire, inégalitaire, ploutocratique et transhumaniste, tout entier contrôlé par une poignée d’oligarques. Un Ordre qui s’apprête à étendre son empire sur chaque individu, et qui entend contrôler grâce aux nouvelles technologies chaque aspect de la vie privée. Jusqu’à nos corps, nos pensées, nos interactions, nos actes et nos mouvements bientôt entièrement pilotés par la Matrice.

Ce n’est pas de la science-fiction. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter Klaus Schwab, Président du Forum Economique Mondial et transhumaniste militant, vanter dans une vidéo publiée sur YouTube les mérites de la nouvelle interface numérique développée sous forme de puce implantable dans le cerveau par la firme d’Elon Musk, ainsi que des smart dusts, ces « poussières intelligentes » mises au point sous l’égide de la fondation de Bill Gates et incluses dans les vaccins, qui permettront d’ici à peine dix ans de relier chaque individu à l’Intelligence Artificielle et de contrôler à distance ses émotions, ses réflexes, ses pensées… Le Meilleur des mondes en version XXL.

Le plus cynique et abject, c’est que tout ce cauchemar en cours de réalisation est justifié au nom de valeurs humanistes vidées de leur sens et retournées en arme de destruction massive contre les esprits. Comme les droits de l’homme, la paix, le progrès, la sécurité, le développement durable ou la prévention des risques politiques, économiques, sanitaires.

Cette 3e Guerre mondiale déclarée à l’humanité, cette Shoah planétaire a commencé en 2020. Elle se poursuivra dans les prochaines années si nous ne faisons rien. En commençant par l’élimination médiatique, sociale et politique des brebis galeuses : ces non-vaccinés réfractaires au rouleau compresseur, qui rapidement détruira le reste de l’humanité ou la réduira à un cheptel de robots humains amendables, modifiables et commercialisables en pièces détachées. Puis par leur élimination bactériologique et physique programmée.

Le parallèle entre ce qui nous est présenté aujourd’hui comme une simple « vaccination » et la Solution finale peut évidemment scandaliser. Sauf que cet événement sans doute resté dans la mémoire collective comme le plus dramatique de l’Histoire récente de l’humanité, l’archétype de tous les génocides de masse et de toutes les exterminations au nom d’une idéologie, est en passe d’être largement dépassé.

L’extermination planifiée des Juifs d’Europe par le régime nazi durant la Seconde guerre mondiale n’a en effet concerné « que » 6 millions d’êtres humains sauvagement assassinés dans des conditions d’une barbarie sans nom. Avec application, méthode, persévérance, la complicité des forces vives de toute une nation et la collaboration des pays conquis.

Cette nouvelle extermination de masse que la conscience peine à concevoir ne concerne pas seulement aujourd’hui 6 millions d’êtres humain, mais mille fois plus ! Jusqu’à 6 milliards 300 millions d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards sur 7,8 milliards de Terriens pourraient être ainsi condamnés à mourir pour satisfaire les délires de milliardaires psychopathes authentiquement diaboliques.

C’est tellement inconcevable que peu arrivent à admettre cette éventualité comme un danger réel et très actuel.

Et pourtant, si l’on se fit à certains objectifs affichés, on pourrait en arriver à des telles extrémités. A titre d’exemple, les Georgia Guidestones souvent cités sont un mystérieux monument de granit érigé le 22 mars 1980 en pleine forêt près d’Elberton en Géorgie aux Etats-Unis. Nul ne sait quelle organisation a passé commande pour ce monument en forme de tabernacle, dont l’origine reste à ce jour officiellement inconnue. Ce qui est certain, c’est qu’il comporte des inscriptions sous la forme de « commandements » adressés à l’humanité et traduits en 8 langues. Des prescriptions destinées à orienter les hommes pour les temps futurs. Le premier de ces commandements est explicite :

« Maintenez l’humanité en dessous de 500 millions d’individus en perpétuel équilibre avec la nature. »

Beaucoup ont tenté de minimiser cet avertissement étrange comme une supercherie ou un cas isolé alimentant les théories du complot. Ou de le réduire à simple un canular imaginé par une quelconque secte de riches allumés.

Sauf qu’un tel objectif de réduction massive des populations décrit dans ce monument est loin d’être un cas isolé. A titre d’exemple le très sérieux milliardaire philanthrope Bill Gates, fondateur de Microsoft et de la fondation qui porte son nom, très actif depuis vingt ans pour financer des programmes de vaccination massive très controversés et responsables de millions de morts dans les pays du tiers-monde, avait prévenu lors d’une conférence publique en 2010 que notre système économique était incapable d’absorber l’augmentation de la population mondiale à son rythme actuel. Et qu’il fallait donc envisager des mesures pour réduire cette augmentation, sinon la population elle-même. Avançant un objectif de réduction de 15% pour les années à venir. Et précisant parmi les moyens permettant d’atteindre cet objectif qu’on pouvait facilement arriver à réduire la population de 15% « grâce aux vaccins ». Vous avez bien lu : grâce aux vaccins !

15% ça n’est certes pas 6 milliards de personnes, mais c’est déjà 1,350 milliard d’âmes (rapportées à la population du monde en 2010). Soit 225 fois plus que la Solution finale tout de même.

On comprend dès lors la raison de cette course contre la montre et de cet acharnement insensé à vouloir vacciner toute la population d’un pays, en France ou ailleurs, en mobilisant tous les moyens de l’Union Européenne, les laboratoires susceptibles de produire en urgence, les moyens médicaux, logistiques, médiatiques, une telle propagande mise en œuvre, et le pognon de dingue que tout cela coûte.

Car il faut faire vite. Avant que le pot-aux-roses ne soit exposé au grand-jour d’une façon tellement obvieuse qu’il devienne possible de le nier. Déjà le barrage se fissure et prend l’eau de partout. Chaque jour des centaines de scientifiques dans le monde alertent l’OMS et les opinions publiques sur les réels dangers de ces faux vaccins, sur les effets secondaires qui aujourd’hui tuent plus de monde que le virus lui-même, sur l’apparition de nouveaux variants de plus en plus dangereux directement dus à ces injections criminelles et à leurs effets incontrôlables sur le système immunitaire. Des médecins « complotistes » avaient alerté dès avril 2020 et expliquant ce qui allait se passer avec ces vaccins. Personne n’avait voulu les écouter. On a même été jusqu’à interner de force l’un d’entre eux, le Professeur Jean-Bernard Fourtillan, dans un H.P., en l’accusant d’être un calomniateur et un fou mystique. Comme au bon vieux temps de Staline.

Me revient comme en écho ces instructions laissées aux directeurs des usines de la mort nazies par des fonctionnaires paniqués face par l’arrivée des troupes russes ou américaines aux frontières du Reich : « Il faut plus ! Plus d’efficacité ! Plus de productivité ! Plus d’unités traitées par jour ! Plus de capsules de Zyklon B ! Plus de trains ! Plus de chambres à gaz pour éliminer les preuves ! Plus !… » On croirait entendre Macron écumer face à ses ministres impuissants et aux lenteurs de la bureaucratie… Tel Hitler réfugié dans son bunker promettant la Cour martiale à des généraux incapables.

Il y a quelque chose de surréaliste, de terrifiant et de dérisoire dans ce parallèle pourtant bien fondé. Sommes-nous vraiment à l’aube d’une telle hécatombe ? La réponse est oui. Aucun doute n’est désormais permis et aucun revers de manche ne pourra en conjurer l’obsédante réalité, en ourdissant quelque procès en hérésie complotiste destiné à évacuer cette mauvaise conscience qui nous taraude.

Et parce que le pire n’est jamais sûr mais demeure toujours une menace, il faut aujourd’hui redoubler d’efforts pour dénoncer preuves à l’appui ces horreurs et faire échouer ce plan diabolique. Car non seulement c’est possible si un nombre critique de citoyens s’engagent dans ce combat, mais c’est la seule voie possible si l’on croit encore en l’humanité. Et si l’on veut que nous restions des humains.

Selon une étude réalisée récemment par un groupe de sociologues à partir de statistiques relatives aux émeutes qui se sont déroulées dans plusieurs pays du monde au cours des décennies écoulées, il suffit que 10% de la population se soulève, en s’engageant dans une insurrection ou dans la désobéissance civile, pour faire tomber un régime.

Il ne s’agit pas seulement de faire tomber la dictature incarnée par une marionnette comme Macron, mais tout un système à l’échelle du monde. Un système qui contrôle tous les pouvoirs par le biais de la finance et de la monnaie.

Il faudra sans doute du temps, des efforts, de la persévérance, du sang et des larmes. Mais la conscience collective a déjà commencé à opérer sa mue et ne pourra plus s’arrêter. La lumière continuera de faire reculer le mensonge et la peur. Partout. Jusqu’à ce que cet empire du Côté obscur, fils maudit de la Raison et de la loi du plus fort, s’effondre de lui-même comme un château de cartes. Il suffit de dire non. De rester éveillés, ouverts, solidaires, de témoigner et de faire front.

Dont acte : « Puisse l’histoire des camps d’extermination retentir pour tous comme un sinistre signal d’alarme. » (Primo Lévi)

Le génocide mondial des transhumanistes. Et après ?…

Le monde tel que nous le rêvons, l’humanité dans ce qu’elle porte en elle de plus grandes promesses ne pourront jamais envisager un avenir possible sans un inéluctable et magistral saut de conscience. Ce saut de conscience, il devient urgent de l’accélérer et de le parfaire jusqu’à ce qu’il produise ses fruits et nous aspire collectivement vers un nouveau paradigme, sans hésitation ni retour en arrière possibles.

Pour l’heure, la très grande majorité des esprits sur terre vivent encore à l’état de chrysalide, sous le règne du Grand sommeil, de l’ignorance, au mieux dans une subjugation narcotique entretenue par les pouvoirs, les médias, l’addiction aux vertiges de la consommation, et cet hologramme fabriqué à l’échelle mondiale présenté comme le réel en lieu et place de la Réalité, un peu comme dans le film Matrix.

Sans ce saut de conscience déjà entamé de façon sporadique et désolidarisée mais sans cesse refoulé par des forces contradictoires, l’humanité ne connaîtra bientôt plus de monde meilleur que le Meilleur des mondes. Et à terme, une extinction mécanique inévitable.

A ce titre, il faut arrêter de se protéger de l’angoisse que génèrent certaines réalités dérangeantes que la conscience peine à envisager en agitant comme paravent systématique le réflexe rhétorique de la théorie du complot. Et oser au contraire s’engager dans un effort de lucidité individuel et collectif, avec courage et honnêteté. Nier les évidences est le plus sûr moyen encouragé par la doxa et les nounous médiatiques pour s’interdire de voir, de comprendre, de grandir, de s’émanciper, de reprendre le contrôle de nos vies, d’être autonomes et d’assumer pleinement la responsabilité de notre avenir collectif, sans la déléguer à des pouvoirs qui nous asservissent.

Premièrement parce qu’il n’y a pas aujourd’hui de « complot ». Tout a été clairement annoncé et détaillé. Et ce depuis fort longtemps. Il suffit de lire les rapports officiels, d’écouter les experts et les prophètes de ce Nouvel Ordre Mondial qu’on nous annonce depuis au moins 30 ans, et dont les fondements remontent au 18e siècle. De lire la logique de ce qui se déploie aujourd’hui sous nos yeux, en la mettant en perspective avec l’Histoire de l’oligarchie mondiale qui en est le concepteur et le maître d’ouvrage, comme l’ont établi de nombreux historiens.

Ensuite, croire qu’il pourrait exister un pouvoir animé de principes humanistes, philanthropiques, bienveillants ou « progressistes » relève de la plus parfaite stupidité. Là aussi des spécialistes comme Ariane Bilheran l’ont démontré : l’addiction au pouvoir constitue l’une des formes les plus aiguës de pathologies psychiques. Laquelle s’accompagne du mépris le plus cynique et le plus total pour l’espèce humaine, d’une absence radicale d’émotions et de compassion, voire des formes de perversion sadique les plus extrêmes.

Hitler, Staline, Laval, Hô Chi Minh, Pol Pot, Kim Jong-il, Mao, Ceausescu, Castro, Pinochet, Khomeiny, Erdogan, Netanyahu… Tous ces dictateurs de l’Histoire moderne ou contemporaine ont suivi le même profil du fanatique cynique, despotique, népotique et corrompu, expert dans l’art de la manipulation, du mensonge et de la plus extrême cruauté.

Les politiques eugénistes ou génocidaires indissociables de ces pouvoirs, elles, ne datent pas d’hier. Elles sont même aussi vieilles que l’humanité. Des tribus primitives aux grands empires de notre Histoire universelle, en passant par l’Empire du Milieu et la Chine contemporaine, elles ont traversé le temps, se sont étayées de théories et de méthodes sophistiquées. Depuis le triomphe du rationalisme et de la science moderne, elles ont même eu recours aux technologies et aux méthodes de planification les plus élaborées. Le IIIe Reich, ses déportations massives, ses camps d’extermination de masse, ses expérimentations macabres et ses 6 millions de morts, en constituent une apogée. Tout comme le goulag de Staline, les camps khmers, la Révolution Culturelle de Mao, ou plus proches de nous les génocides arménien, rwandais ou ouïghour.

L’esclavage est lui aussi une réalité humaine et sociétale aussi ancienne que l’homo sapiens. C’est même l’activité économique et l’entreprise la plus rentable jamais déployées. Notamment l’esclavage des populations indigènes par les empires d’Amérique centrale aztèque ou maya, celui des populations noires et chrétiennes par les empires arabo-musulmans depuis la conquête arabe du continent africain au 8e siècle, ou celui né du commerce triangulaire fondé sur l’esclavage des populations noires d’Afrique de l’Ouest vendues par des rois nègres et mis en place entre les côtes européennes, celles d’Afrique et d’Amérique à partir du 16e siècle, et jusqu’à l’abolition de l’esclavage aux États-Unis sous le Président Lincoln au 19e siècle.

On pourrait même affirmer d’un point de vue historique que génocides et esclavagisme sont les deux mamelles qui ont nourri l’expansion politique, économique et hégémonique des grands empires, et fait la fortune de tous ceux qui ont dirigé le monde à leur époque.

Croire que les choses auraient changé avec l’avènement des droits de l’homme, de l’universalisme, de la mondialisation des valeurs ou de la postmodernité relève d’une effroyable méprise, d’une confondante ignorance des faits, d’un idéalisme aveugle ou d’une troublante naïveté.

C’est même plutôt l’exact contraire qui se produit aujourd’hui, alors même que le progrès infini des moyens technologiques à l’ère des médias et du numérique confère aux maîtres du monde un pouvoir de contrôle et de gestion des masses jamais atteint et des perspectives illimitées.

Qui sont ces maîtres du monde ? C’est probablement la plus épineuse question, à laquelle experts et proches du pouvoir peinent le plus à répondre avec une absolue certitude. La discrétion et l’opacité qui les caractérisent, de même que cette habitude d’exercer leur pouvoir par procuration, par marionnettes interposées, ne font qu’entretenir le mystère, nourrir les spéculations et alimenter les théories du complot des plus anciennes aux plus extravagantes : Protocole des Sages de Sion, un faux du 19e siècle qui popularisa le mythe du complot judéo-maçonnique mondial, secte des Illuminatis, popularisée par des romans à succès comme Anges et démons de Dan Brown et reprise en boucle par la subculture d’internet dans des vidéos à sensation déversées sur YouTube au cours des 20 dernières années, jusqu’aux délires du mouvement QAnon issu de l’extrême droite évangélique américaine, qui mélangent allègrement l’existence supposée d’un pouvoir occulte pédosataniste mondial dopé à l’adrénochrome prélevée sur le corps d’enfants torturés, pouvoir constitué pour l’essentiel d’élus démocrates et de VIP corrompus du monde du show biz ou de la finance, des spéculations messianistes sur l’Apocalypse et le Retour du Christ, et le thème d’une conspiration associant l’élite mondiale à des aliens reptiliens ayant pris forme humaine et transmis des technologies secrètes aux dirigeants de la planète. Une cabale face à laquelle Donald Trump constituerait l’unique recours et le Messie rédempteur.

Loin d’être critiquées ou combattues, de telles théories sont au contraire entretenues par ceux qui ont grand intérêt à maintenir un écran de fumée pour ridiculiser les curieux et déjouer les pistes.

Pourtant cette élite dirigeante discrète et qui cultive même le culte du secret existe bel et bien. On peut définir ses contours en suivant sa trace et sa stratégie de conquête du monde dès le 18e siècle. Et même dès le 16e siècle si l’on remonte à la création de la Banque d’Amsterdam par des marranes chassés d’Espagne à partir de 1492 et reconvertis dans le change et la finance au service des monarques et puissants des Provinces Unies, alors « cœur du monde », selon le panorama historique défini par Fernand Braudel.

C’est leur transfert à Londres avec la création de la City qui donna l’impulsion déterminante à leur entreprise de conquête du monde par le levier de la finance, de la concentration du pouvoir bancaire et du contrôle des monnaies, appelées à se fondre en une seule monnaie unique mondiale. Suite à la Révolution de Cromwell, la dynastie régnante d’Angleterre prit un virage à la fois politique, philosophique et spirituel en bouleversant les priorités éthiques et politiques. C’est autour d’elle et de ses grands banquiers de Londres, et sur la base d’une philosophie utilitariste et contractualiste matrice du Commonwealth – la Richesse commune – que se bâtirent l’Empire britannique et l’Ordre nouveau qui l’accompagne. Celui-ci pris un essor considérable avec la Révolution industrielle au 19e siècle, le développement du chemin de fer et du commerce international, la création de nouveaux comptoirs commerciaux et de pôles de développement économique dans les colonies. Un mouvement expansionniste sans limite, qui ne connut un premier obstacle de taille qu’avec la déclaration d’indépendance de l’Inde en 1948. Mais qui poursuivit ses visées expansionnistes, notamment au Moyen-Orient avec la Déclaration Balfour, le découpage de l’Empire ottoman au lendemain de la défaite de 1918, la mise sous tutelle anglaise puis américaine de la dynastie et du pétrole saoudiens dans le Golfe et la création de l’Etat d’Israël en 1948, tête de pont de l’Occident moderne et du modèle « démocratique » en terres arabo-musulmanes.

On pourrait poursuivre avec la création, le financement ou l’instrumentalisation de l’islamisme et de toutes les organisations terroristes nées depuis les années 1920 en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, de la Confrérie des Frères musulmans à Daesh, en passant par la Révolution islamique de Khomeiny et la création d’Al-Qaïda en Afghanistan pour contrer et ruiner l’URSS. Des outils déployés au cours des décennies 1990 à 2010 à des fins de déstabilisation de régions entières, afin d’assurer et maintenir une présence militaire, de contrôler les ressources, l’approvisionnement du brut et l’équilibre géostratégique vis-à-vis des grandes puissances concurrentes ou émergentes : URSS puis Russie, et Chine. Mais aussi à des fins de déstabilisation des populations et régimes occidentaux grâce à une politique de terreur systématique. Stratégie qui doit très largement aux grandes puissances américaine et européennes, et aux banques centrales qui les contrôlent.

Entre temps cette oligarchie financière britannique s’était doublée d’un jumeau américain. Avec New York comme nouveau « cœur du monde » des années 1910 au 11 Septembre 2001, après Amsterdam et Londres (et Paris dans une moindre mesure à la Belle Epoque). Un siècle qui vit le triomphe de l’Amérique comme superpuissance militaire, politique, économique et financière. Hégémonie contestée par le seul rival soviétique, mais finalement confirmée suite à l’effondrement de Mur de Berlin et du bloc communiste à partir de 1989. Ce qui permit au Président George Bush senior de prononcer son fameux discours sur le Nouvel Ordre Mondial devant l’Assemblée de l’ONU, à l’aube de la Guerre du Golfe engagée par la coalition internationale afin de « libérer le Koweït ».

Un siècle également marqué par l’hégémonie du dollar, devenue après les accords de Bretton-Woods la monnaie mondiale de référence. Un règne qui ne s’est achevé qu’en 2020 et sera entériné avec le Great Reset en 2021, à l’initiative des grandes banques centrales qui l’ont définitivement abandonné au bénéfice d’une unité de compte numérique appelée à remplacer prochainement toutes les monnaies lors de ce Great Reset annoncé par le Forum Économique Mondial et son Président, le transhumaniste Klaus Schwab.

Qu’en est-il de cette entreprise eugéniste et génocidaire d’envergure planétaire, pourtant engagée depuis de nombreuses années, mais que la plupart dans l’opinion n’arrivent pas en dépit d’une accumulation de preuves à envisager autrement que sous l’angle d’un délire complotiste ?

Les visées eugénistes et les projets génocidaires, nous l’avons dit, sont une constante dans l’Histoire de l’humanité, et un trait commun d’à peu près tous les grands empires. Mais pourquoi l’élite actuellement au pouvoir, et qui les contrôlent tous comme jamais aucune autre dans l’Histoire, s’obstinerait-elle à vouloir exterminer la majeure partie de la population mondiale ?

Pour répondre à cette question il faut prendre en compte l’extraordinaire progrès technique intervenu depuis l’Après-guerre avec les révolutions technologiques engagées dans les domaines informatique, militaire, spatial, de la robotique, de la médecine et des nouvelles technologies, en particulier la recherche en physique des nanoparticules et en biogénétique. Ces progrès fulgurants, associés à l’achèvement d’un processus stratégique de mondialisation économique et de conquête absolue de tous les pouvoirs sur terre par le levier de la finance et de la monnaie, confèrent à l’élite oligarchique un niveau de richesse et un pouvoir d’une dimension jamais atteinte dans l’Histoire, avec des moyens de contrôle absolu des ressources et de l’humanité tout entière.

Le degré de développement de ces technologies est devenu tel que le recours à la main d’œuvre et même à la force de travail intellectuelle est devenu obsolète. D’ici 10 à 15 ans environ, les robots auront remplacé tous les employés des secteurs utilisant encore de la main d’œuvre humaine : industrie, manufacture, artisanat, agriculture, et même armée ou polices pourront se passer de la force physique et de l’être humain. Et même d’ouvriers spécialisés pour contrôler les machines qui font tourner les usines du monde. Mieux encore, l’Intelligence Artificielle, dont la puissance est actuellement déployée dans de nombreux secteurs, remplacera très vite tous les employés de la grande distribution, de l’administration, de la santé et d’autres secteurs où ils constituent encore des bataillons surnuméraires, faillibles, devenus trop coûteux en salaires, charges sociales, assurances diverses. Des bouches à nourrir devenues inutiles. Sans compter les populations les plus pauvres, sans emploi, totalement inutiles et même parasites.

Il y a déjà fort longtemps que les planificateurs zélés du Meilleur des mondes ont envisagé le monde du post-humain. Et prévu que ces progrès associés à une démographie devenue incontrôlable risquaient de précipiter le monde dans le chaos si l’on ne mettait pas en œuvre des politiques de réduction drastique de la population mondiale afin d’endiguer la surpopulation et de palier les risques d’un nouveau prolétariat exsangue devenu inutile, surnuméraire et donc potentiellement dangereux.

Les théories et les politiques eugénistes ont fait florès au cours du siècle dernier, et même bien avant que la surpopulation mondiale ne devienne un thème central pour l’avenir de l’humanité. Malthusianisme, politique de l’enfant unique en Chine, castrations et stérilisations massives dans des régimes totalitaires, génocides de peuples minoritaires déclarés inférieurs ou dangereux… Avec le développement de la science médicale et des politiques globales de santé, cet enjeu est devenu l’une des obsessions récurrentes de ceux qui les inspirent ou les financent, de Jacques Attali aux dirigeants de l’ONU, de l’OMS et d’autres agences de santé, en passant par des fondations très actives dans le domaine de la santé, de l’industrie pharmaceutique ou des vaccins, comme la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill & Melinda Gates ou la Fondation John Hopkins, pour ne citer que les principales. C’est aussi l’un des axes majeurs de la stratégie résumée par l’Agenda 2030 et les 21 Goals du Forum Economique Mondial et de son Président Klaus Schwab, par ailleurs l’un des plus puissants promoteurs de l’idéologie transhumaniste.

Tous ces organismes comme toutes les institutions mondialistes créées dès le lendemain de la Seconde guerre mondiale sur les ruines de la Société Des nations, dont le projet et le développement sont indissociables de la stratégie de conquête planétaire du pouvoir de l’oligarchie mondialiste, sont, au même titre que les banques centrales contrôlées par cette même élite mondiale et qui en constituent la clé de voûte, l’armature institutionnelle, politique et organisationnelle de ce qu’on appelle le Nouvel Ordre Mondial. Et l’embryon sinon le relai d’une gouvernance mondiale dont les contours se dessinent peu à peu, mais qui existe dans les faits de façon discrète depuis des décennies derrière le paravent de la politique des états-nations et de leurs dirigeants. Un hologramme maintenu uniquement pour entretenir les masses dans l’illusion collective du monde d’avant régi par le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les droits humains, la démocratie et autres fables tout juste bonnes à endormir les populations et s’assurer leur coopération pacifique.

On ne peut non plus comprendre le bienfondé de cette entreprise d’extermination planétaire des indésirables que nous sommes sans prendre en compte le projet déjà bien engagé de l’élite mondiale de modifier en profondeur la nature et le destin de l’espèce humaine. Ce projet prend aujourd’hui la forme d’une idéologie transhumaniste imposée de force aux populations du monde et déjà bien engagée à bien des égards.

Cette idéologie qui constitue une véritable religion élitiste et futuriste a vu le jour dans les laboratoires de la Silicon Valley. Avec pour théoriciens et promoteurs des noms comme Raymond Kurzweil (inventeur et futurologue), Bill Gates (fondateur et actionnaire de Microsoft), Elon Musk (PDG de nombreuses entreprises de hi-tech, aéronautique, automobile, I.A.), George Soros (homme d’affaires, banquier, investisseur), Klaus Schwab (Président du Forum Economique Mondial), ou en France Laurent Alexandre (fondateur de Doctissimo, PDG d’une start-up de biotechnologie, conférencier). Son but est la création d’une entité collective nouvelle, l’homme augmenté, une nouvelle espèce de post-humains, ou plutôt des transhumains pour remplacer celle que nous connaissons issue de la biologie et des lois de l’évolution. Fruit de la fusion fantasmée entre le biologique et le numérique, entre l’homme et la machine, entre le corps physique et celui fabriqué des robots, entre l’intelligence humaine issue (du moins le croit-on) du biologique et celle de l’Intelligence Artificielle issue de la technique : informatique, robotique, cognitique, épigénétique, nanoparticules…

A terme il n’y aura plus sur terre d’être humain né de l’union de gamètes mâle et femelle grâce à l’union physique d’un homme et d’une femme. Aucun ne sera plus « conçu » naturellement comme il en a été durant des millénaires, tous seront fabriqués selon des modèles génétiques en fonction de tâches précises à accomplir. Exactement comme dans le roman d’anticipation d’Aldous Huxley Le Meilleur des mondes. Cette production rationnelle de transhumains génétiquement modifiés et programmés en série conduira à une stratification stricte et hermétique de la société entre plusieurs catégories d’êtres inférieurs ou supérieurs. L’élite constituera la caste dirigeante, omnisciente et omnipotente. Déjà autoproclamée « les dieux » par certains transhumanistes comme Laurent Alexandre, elle s’opposera aux « inutiles », tous voués à être réduits au mieux en esclavage total, sinon à disparaître. L’élite poursuit d’ores et déjà un but ultime, son Saint-Graal: atteindre l’immortalité psychique sinon physique grâce à des progrès médicaux visant à réparer tous les organes du corps devenus déficients, puis à transférer « l’esprit » de leurs hôtes dans de nouveaux corps humains tout neufs, des robots aux performances physiques et psychiques bien plus élevées grâce aux organes de synthèse et à l’intelligence artificielle, ou stockés provisoirement dans la mémoire de supercalculateurs quantiques.

Tout ceci ressemble étrangement à des films de science-fiction, notamment le monde des « borgs » décrit dans Star Trek et qui fonctionne comme une intelligence unique en réseau assimilant toute forme de vie sur son passage. Pourtant ce n’est pas de la science-fiction, mais un projet extrêmement sérieux, auquel les adeptes du transhumanisme croient dur comme fer. Et qui est déjà en partie devenue une réalité avec les prothèses synthétiques, les nanoparticules implantées dans le corps comme celles mises au point par le MIT de Boston et incluses dans les faux vaccins contre le Covid, les puces implantées dans le cerveau par la firme d’Elon Musk ou la modélisation des processus cognitifs et biochimiques du cerveau, qui laissent entrevoir à court terme une possible connexion directe du cerveau à internet, voire un système d’exploitation bionumérique inséré dans le corps qui permettrait de relier entre eux tous les humains « vaccinés », de les contrôler à distance et de contrôler leur esprit, leurs émotions et leurs réactions comme on manipule un jouet.

Il est impossible de comprendre une telle folie sans en décrypter la philosophie sous-jacente et les aspects spirituels. A bien des égards, l’utopie mondialiste des grands banquiers anglo-américains devenue en quelques siècles une réalité est largement fondée sur un refus de ce que l’on nomme la Révélation, et la réalité de l’Incarnation. Ce dernier terme n’est pas tant à prendre dans un sens théologique ou religieux que selon une logique phénoménologique. A savoir la réalité de la conscience individuée qui s’inscrit dans un substrat matériel pour vivre une expérience incarnée au milieu d’autres individus de la même espèce. Cette expérience spirituelle, les postulats scientistes et matérialistes qui fondent l’idéologie transhumaniste qui en constitue le dernier avatar ne peuvent ni l’accepter ni même l’envisager. Ils ne peuvent que la réfuter et la combattre avec toute l’obstination de l’orgueil rationaliste. Pour les transhumanistes, l’esprit, la conscience, ne sont nullement la manifestation d’un soi qui préexisterait au corps et survivrait à l’expérience de la vie physique sur terre, mais la conséquence de processus biochimiques générés par le cerveau selon des lois causales. La conscience serait donc « produite » par le cerveau selon une logique déterministe et mécaniste, exactement comme un robot est produit par une usine pour effectuer certaines tâches déterminées. L’Intelligence Artificielle qui est vouée à lui succéder et lui survivre est donc une analogie de l’esprit humain destiné à l’émanciper e ses propres limites biologiques. C’est une production numérique puis quantique issue de modélisations du psychisme humain, de ses émotions, et d’un apprentissage autonome selon le modèle des systèmes experts auto-évolutifs.  

Les découvertes scientifiques les plus récentes concernant l’origine de la conscience et les liens entre les notions de conscience et d’intelligence ont pourtant radicalement infirmé ces postulats transhumanistes : la conscience ne peut jamais naître spontanément d’une intelligence, qu’elle soit naturelle ou artificielle. Une intelligence artificielle peut parfaitement en théorie égaler voire surpasser des milliards de fois les performances de toutes les intelligences humaines réunies, mais jamais elle ne générera une conscience. La conscience dans l’Univers, du plus petit niveau particulaire à l’Univers tout entier en passant par les formes de vies évoluées auxquelles nous appartenons, est une constante omniprésente, mais elle ne peut être générée ni apparaître de façon native, spontanée à partir d’un substrat matériel. C’est même la conscience et l’énergie qui produisent la matière et non l’inverse. La conscience se manifeste dans l’Univers sous une infinité de formes en réseau, toutes intriquées entre elles de l’infiniment petit à l’infiniment grand, tel un gigantesque ordinateur conscient à l’échelle de l’Univers. Mais elle ne peut être emprisonnée, manipulée ou circonscrite. De plus elle est à l’origine des mécanismes les plus intimes de la vie et de l’évolution, dont nous commençons seulement à décrypter la logique.

Le transhumanisme est donc une utopie macabre, désenchantée et désespérée. Qui compense sa hantise viscérale de la Mort, de la Perte et de la Séparation par une volonté psychotique de s’approprier le pouvoir de la vie, de dominer la terre, de contrôler tout le vivant, d’exploiter à son profit toutes les ressources, tous les savoirs, de concentrer l’Avoir, les richesses et le pouvoir entre les mains d’une toute petite élite désuète et paniquée, obsédée par le désir de jouir de façon jalouse de l’exclusivité de ses privilèges, en méprisant et en asservissant le reste de l’humanité et des espèces vivantes.

Le génocide annoncé des « inutiles » est désormais en marche. Les grands génocides du 20e siècle en ont constitué les préludes. Les mêmes qui aujourd’hui ont commencé à nous « vacciner » avec des cocktails virologiques et chimiques mortels tels des bombes épidémiologiques à retardement, tout en nous inoculant des laisses sophistiquées pour nous réduire en esclavage, avaient déjà entamé leur besogne il y a fort longtemps. A seul titre d’exemple la Fondation Bill & Melinda Gates tient à son actif un record absolu de morts et de femmes stérilisées grâce à ses « vaccins » depuis deux décennies. Un scandale dont plusieurs grands médias américains comme le Washington Post se sont faits l’écho, ce qui n’a pas empêché Bill Gates et sa fondation de poursuivre sur sa lancée, avec la bénédiction de l’OMS et des gouvernements successifs. Un million de morts déplorés rien que pour la seule campagne de vaccination « humanitaire » engagée contre la variole en Afrique. Presqu’autant en Inde. Auxquels s’ajoutent des millions de femmes stérilisées grâce aux vaccins. Une hécatombe qui a valu au Premier Ministre indien d’interdire à la fondation toute nouvelle expérimentation sur son territoire.

Non seulement ces psychopathes ne prennent même pas la peine de nier leurs velléités génocidaires, mais ils les revendiquent ! Déjà en 2010 Bill Gates avait surpris son auditoire lors d’une conférence Ted Talk aux Etats-Unis sur l’avenir du monde et la santé (toujours visible sur YouTube). Annonçant le plus grand danger qui menacerait l’humanité dans les années à venir, il avait illustré son propos en mettant en parallèle l’image d’une explosion atomique, désormais dépassée, avec celle d’un coronavirus, responsable selon lui des futures pandémies qui décimeraient l’humanité. Et de poursuivre sa démonstration à propos du risque de surpopulation mondiale, autre péril majeur pour l’humanité, en précisant que compte tenu de l’impossibilité de l’économie mondiale d’absorber une telle hausse, la réduction de la population s’imposait comme une nécessité vitale. Il avait même fixé l’objectif de cette réduction à 15%, ce qui est très modeste comparé à d’autres pronostics. Parmi les moyens à mettre en œuvre pour parvenir à cet objectif, Bill Gates s’était empressé de préciser avec un petit sourire en coin que l’un des moyens les plus efficaces serait à l’avenir… les vaccins ! Domaine dont sa fondation s’est depuis longtemps fait une spécialité. A titre « philanthropique » bien sûr.

Pour se convaincre que cette déclaration n’est pas qu’un mauvais lapsus, il suffit d’écouter les déclarations déjà anciennes de certains oligarques. Depuis celles faites par David Rockefeller, l’un des fondateurs du groupe Bilderberg, revenu enthousiaste d’un voyage dans la Chine de Mao en pleine Révolution Culturelle, ne tarissant pas d’éloges sur ce régime apte à contrôler les masses et réduire les populations. Déclaration confirmée plus tard quant à la nécessité d’une politique eugéniste et de contrôle des populations. Ou celles d’un Jacques Attali, intarissable promoteur de la gouvernance mondiale, du choc positif pour y parvenir que consisterait une « petite pandémie », de la dépopulation mondiale et des vaccins. Ou encore de lire les rapports des institutions mondialistes comme celui de la Fondation Rockefeller sur l’avenir du monde datant de 2015, ou plus récemment l’Agenda 2030 et les 21 Goals du Forum Economique Mondial, dont l’un des objectifs à peine déguisé est la dépopulation mondiale.

Les théories dites « complotistes » citent souvent, à juste titre cette fois, l’érection en 1980 aux Etats-Unis d’un mystérieux monument appelé Georgia Guidestones. Trois monolithes géants de granit gris surmontés d’un chapiteau, érigés sur un promontoire en pleine nature comme un tabernacle. Et comportant des inscriptions étranges sous forme d’avertissements ou de commandements pour l’avenir du monde rédigés dans les huit principales langues de l’humanité. L’une d’entre elles fixent un objectif de maintien de la population mondiale « en-dessous du seuil des 500 millions » afin de préserver un « équilibre naturel ».

Cet objectif a été plusieurs fois révisé et commenté par divers prophètes funestes favorables à la dépopulation. Ce qui paraît certain c’est qu’il concerne aujourd’hui plusieurs milliards d’êtres humains, devenus inutiles sinon dangereux pour l’élite. Soit 1000 fois plus que les camps de concentration nazis. L’enjeu est donc d’importance car c’est tout bonnement la survie de l’espèce humaine qui est en jeu.

La seule façon pour nous d’échapper à cette extermination programmée de l’espèce, ce n’est ni la révolution, ni la lutte armée, ni l’assassinat ciblé. Encore que. C’est bien plus sûrement l’élévation de conscience, l’épreuve de la lucidité, le regroupement des forces opposées à une division systématique des esprits et des groupes, le recours à la vérité, à l’exposition transparente des mensonges et des enjeux en place, le refus de coopérer, de porter le masque, de se faire vacciner, d’obéir aux consignes sanitaires ou sécuritaires, de déléguer l’éducation de nos enfants, de travailler pour des firmes génocidaires telles que banques commerciales, entreprises d’armement et de génie militaire, industrie spatiale, pharmaceutique, phytosanitaire, chimique, de la haute fonction publique et de l’Etat profond. Démission, désobéissance civique, refus des élections bidons, prise de parole publique, manifestation, lobbying social, harcèlement judiciaire, sabotage numérique, tels doivent être nos armes aujourd’hui et pour les années qui viennent.

Il faudra du courage, de l’endurance et de la persévérance, une détermination à ne pas céder à la peur, aux intimidations, aux persécutions arbitraires et violences policières illégitimes qui vont s’intensifier avec la montée en puissance de la dictature mondiale et de son projet totalitaire eugéniste, transhumaniste et génocidaire. Beaucoup seront égarés, choisiront d’obéir sans broncher, ou pire de se suicider. C’est aussi le but. Mais la nouvelle Résistance qui sert la Vérité triomphera. Un autre avenir est possible. Il est entre nos mains et il verra le jour. Parce qu’il n’y en a pas d’autre. Cet avenir passe par l’élévation, l’unification et la pacification de la conscience globale. L’entrée dans un nouveau paradigme de conscience collective déjà existant. Et le dépassement définitif des conflits mimétiques, de la violence et des divisions inhérentes au paradigme primitif ou l’on cherche à nous maintenir pour nous asservir.

C’est tous ensemble que l’humanité entrera dans cette nouvelle étape de son évolution. Et c’est alors que les choses commenceront. Pour le plus grand bonheur de tous.

Du suicide français à l’extermination mondiale

Je suis profondément révolté. Profondément dégoûté. Et profondément en colère.

Je vis en Suisse depuis cette année, mais chaque fois que je reviens à Paris je n’en crois pas mes yeux.

Je ne reconnais plus mon pays, aujourd’hui totalement abruti, anémique, léthargique, gavé de Tranxène 50 télévisuel.

Je ne supporte plus tous ces imbéciles masqués dans les rues. Ces moutons décérébrés et complices d’une dictature qui les étouffe à petit feu. Ces petits collabos qui font des bonds comme des cabris quand je les croise sur le trottoir. Ou qui me fusillent d’un regard accusateur parce que je refuse de porter cette muselière absurde et inutile, symbole de soumission et de capitulation.

Je ne supporte plus ces petit kapos miliciens de la Pensée unique qui me harcèlent sur les réseaux sociaux en scandant les slogans de la propagande d’Etat.

Je ne supporte plus ces « experts » de plateau à peine trentenaires, dont certains n’ont aucun titre pour oser contester l’expérience des plus éminents spécialistes en épidémiologie mondiale. Comme le pauvre Professeur Raoult, contre qui la Caballe scientifique et médiatique a viré à une sinistre farce de foire.

Je ne supporte plus ces journalistes des médias officiels qui ont vendu leur âme au diable et déroulent comme des robots un plan d’ingénierie sociale tellement grossier qu’il prêterait à rire si l’enjeu n’était aussi dramatique.

Je ne supporte plus ces médecins pourris jusqu’à l’os par Gilead, comme cette grosse pouffe de Karine Lacombe, une pute pharmaceutique à 200.000€, qui depuis le début aligne mensonges sur mensonges sur tous les plateaux télé.

Je vomis tous ces politiques couards et silencieux qui tremblent pour leur profil de carrière. Et qui s’alignent sagement, comme le pape d’ailleurs, sur la propagande sanitaire des gouvernements. Mis à part deux ou trois souverainistes de droite comme Asselineau ou Philippot qui n’ont aucune chance d’être élus, aucun n’a aujourd’hui les couilles de dire au peuple la vérité. Même pas Marine Le Pen, championne de l’antisystème en 2017 devenue la poupée Barbie du groupe Bilderberg. Et sa caution « patriotique », totalement sous le contrôle MK Ultra des maîtres du monde, en planque comme alternative au cas où Macron se vianderait trop méchamment d’ici 2022.

Ne parlons pas de la gauche, totalement absente des débats et tout juste bonne à servir la soupe comme un seul homme aux islamistes.

Mais surtout je suis sidéré, outré et démoralisé par l’apathie de ce peuple français. Qui depuis la râclée adressée par les robocops de la Kommandantur macronienne aux Gilets jaunes reste fasciné comme des veaux par l’hologramme de terreur qu’on leur donne à bouffer chaque jour depuis un an avec cette épidémie bidon.

Quoi ? Le « pays des droits de l’homme », l’orgueil et la conscience du monde, la France des beaux esprits, des intellos contestataires, rebelles, anti-ceci ou cela, ne serait donc plus qu’un zoo consumériste en voie d’extinction, tout juste bon à se réveiller de son nième confinement docilement accepté pour aller acheter son sapin de Noël et sa tranche de foie gras chez Auchan, ou sortir sa Visa à l’approche du Black Friday ?

Quel ramassis de trous du cul mous et baveux !

Mais comment avons-nous pu en arriver là ?

Il faut dire que quand l’horizon du Français moyen se limite à Aya Nakamura ou Cyril Hanouna pour la conscience du populo, On n’est pas couché pour les beaufs qui s’imaginent avoir une culture, ou le très macroniste Raphaël Enthoven tout droit sorti du film Ridicule pour les bobasses germanopratines, il y a de quoi déprimer.

Quand je songe que le mouvement des Gilets jaunes était parti de revendications des chauffeurs routiers pour quelques centimes sur les prix des carburants… Aujourd’hui nous voilà face à une dictature mondiale dont le but est de tétaniser les peuples et de ruiner la planète pour instaurer leur Nouvel Ordre Mondial, de reprogrammer notre ARN avec des vaccins frelatés imposés de force à 7.8 milliards de Terriens, de nous tracer grâce à des nanopuces insérées pour l’éternité dans notre corps, d’imposer un contrôle totalitaire sur l’humanité, et de se livrer à toutes sortes d’expériences transhumanistes en nous fichant des patches en silicium dans le cerveau. Et le seul questionnement existentiel des nouveaux mougeons c’est de s’interroger pour savoir s’ils vont commander un masque en tissu Louis Vuitton ou Gucci sur Amazon.

La tentation est grande parfois face à cet Océan de merde et de connerie de laisser tomber et après moi le déluge !

Mais non, ça n’est pas possible. Quand on a comme moi consacré presque toute sa vie à se battre pour des causes on ne peut pas abdiquer ainsi et se désintéresser du sort d’une humanité promise par ailleurs à être exterminée à 90%.

J’avais lu à sa sortie avec un certainement agacement Le suicide français de Zemmour. Un réquisitoire implacable contre le déconstructivisme des post-soixanthuitards et ses conséquences, qui aurait en quelques décennies ruiné la France. Sauf que là il ne s’agit plus de déconstruire mais carrément de détruire. Au rouleau compresseur. A commencer par les consciences. Puis les sociétés, les nations, les états, et enfin les infrastructures économiques et financières mondiales. Et cette fois-ci l’enjeu n’est plus la France ou sa place dans le monde, mais le monde lui-même. Et la place de l’humanité dans ce monde effroyable, orwellien, qu’on est en train de mettre en place sous nos yeux aveugles ou incrédules.

Je continue de croire que cette humanité à laquelle j’appartiens n’a qu’un seul avenir possible. Un avenir radieux, lumineux, pacifique, unitaire et fécond.

Je crois profondément à l’Eveil de la conscience planétaire. J’y œuvre à ma façon et à mon niveau depuis longtemps.

Mais faut-il donc pour que cet éveil advienne que l’humanité s’effondre d’abord dans un abîme de ténèbres ?

Elle en prend en tout cas le chemin. Et même s’il faut tout faire pour que ce cauchemar qui pourrait lui être fatal ne se réalise pas, le pari de l’en relever paraît on ne peut plus compromis à mesure que le sablier du compte à rebours machiavélique se vide inexorablement.

Prenons donc tous farde à notre beau pays ! Et à ce qu’il représente. Et pour cela prenons garde à préserver notre esprit de la plus grande entreprise de manipulation et d’assujettissement spirituel jamais conduite dans toute l’Histoire humaine. Et prenons garde ainsi de ne pas nous voir bientôt transformés de moutons de Panurge en moutons du Sacrifice.

Deus sive coronavirus

La crise du coronavirus est une crise essentiellement « spirituelle » de l’homme occidental. En sortir passe par une redéfinition complète de notre rapport à ce que nous concevons comme « la nature ».

En ce début de mois d’avril et au cœur de cette période de confinement, on pourrait croire que le printemps et la météo sont venus nous narguer. Que la nature se moque de nous.

Alors que la majeure partie de ses habitants sont confinés chez eux et regardent depuis trois semaines canards, chèvres ou chevreuils défiler devant leurs fenêtres, l’Europe est noyée sous un soleil indécent. Une atmosphère débarrassée de ses polluants, une lumière cristalline, un ciel sans nuage : le printemps est au maximum de sa beauté.

Une occasion de plus pour méditer sur les rapports insensés que nous entretenions avec cette nature qui a vu naître notre espèce. De précipiter les prises de conscience, de changer de logiciel collectif et de paradigme de conscience.

L’homme occidental, c’est à dire nous, avons inventé il y a quelques siècles cette notion de « nature ». Une notion philosophique essentiellement forgée par des théologiens du Moyen-âge, qui empruntèrent autant à la philosophie néoplatonicienne ou stoïcienne qu’à la notion judéo-chrétienne de Création.

Pendant longtemps cette nature fut l’objet de craintes et de suspicions, mais aussi d’idéalisations. Ainsi, jusqu’à l’essor de la modernité qui marque le triomphe de l’homme, de la culture et du progrès guidés par la Raison sur « la nature » – nature sauvage, nature animale, mais aussi nature humaine – la nature a longtemps été perçue comme un espace impénétrable, hostile, dangereux. Une limite, une barrière, une frontière.

Une conception à l’exact opposé de la vision plus contemporaine de la nature conçue comme un espace ouvert, prodigue, bienfaisant et généreux. Pour l’homme du Moyen-âge la nature c’est le danger, le désordre, les forêts touffues peuplés d’animaux sauvages, les montagnes inaccessibles, les marécages putrides, les routes impraticables et périlleuses où rôdent barbares et brigands, les saisons rudes, et la mort pour qui s’aventurerait inconsidérément dans l’inconnu. Et puis en bordure de cette nature sauvage, ce monde où vivent des gueux rustres, sales et analphabètes, à peine plus évolués que des animaux, en proie à tous les vices, toutes les maladies et toutes les vilenies. Le seigneur vit bien à l’abri dans son château défensif, entouré de douves, de herses et de fosses aux loups. Quant aux bourgeois et aux lettrés, ils se rassemblent dans des villes fortifiées, loin des turpitudes des campagnes.

Pour l’homme, la seule manière de survivre et progresser, c’est de lutter contre cette nature inhospitalière et de la conquérir. Déboiser des forêts entières et forcer des terres arides à produire semences et fruits pour endiguer famine et malnutrition. La nature est une barrière à faire reculer. Entre le sauvage et le domestique, le cultivé et l’inculte, l’humain et l’inhumain. Substituer des champs, des vergers et des jardins civilisés aux ronces et aux buissons.

A cette vision fondée sur des considérations sanitaires, agraires, démographiques et économiques, vient s’ajouter une vision morale, symbolique et spiritielle issue d’un christianisme médiéval tres imprégné de philosophie stoïcienne et néoplatonicienne.

Paradoxe, aussi hostile soit-elle, la Nature se voit aussi parée d’une signification quasi divine. Reflet de la Création telle qu’elle est décrite dans la Bible, en particulier le livre de la Genèse, la Nature ne peut être que bonne par essence, puisque créée par Dieu selon un plan parfait. Mieux encore, la perfection de la Création revêt un sens moral : la Nature idéalisée n’est pas seulement la Création parfaite d’un Dieu parfait, elle est aussi le reflet d’un Ordre divin que l’homme ne saurait transgresser sans se mettre en état de péché et s’attirer la colère de son Créateur.

Une lecture du mythe judéochrétien de la Chute d’Adam revisité par la philosophie néoplatonicienne associe en effet la notion de péché originel à celle de transgression d’un Ordre essentiel reflété par l’Eden et la plongée dans un monde de souffrance et de labeur comme sentence d’expiation. Avec une opposition radicale entre la Création initiale, le monde de l’Essence (celui des « Idées » chez Platon), pur et parfait, et la Création dévoyée par le péché, représentée par la vie terrestre, ses limites, ses tentations, ses souffrances, pâle reflet de la Réalité ultime désormais inaccessible sinon par la rédemption.

La Nature c’est donc à la fois le reflet de cette Création idéale et de cet Ordre naturel divin auquel il convient de se conformer, et le lieu de la Tentation, de la souffrance, mais aussi de la possible rédemption.

La morale chrétienne insiste beaucoup sur la nécessité de se conformer à l’Ordre divin, notamment en se pliant aux commandements et sacrements, mais aussi la nécessité d’éviter tout débordement, notamment celui des sens, qui nous ramènerait vers une nature pécheresse, animale, dévoyée, livrée au pouvoir du Démon. Ce dernier aspect de la « morale naturelle » est très influencé par le stoïcisme et le droit romain, en particulier en ce qui concerne l’économie des plaisirs, les soins apportés au corps, la répression des appétits et des vices, et la nécessaire maîtrise de soi.

Une vision marquée par un dualisme radical qui oppose les réalités spirituelles idéalisées aux réalités charnelles marquées par le péché et la Chute.

Notre vision contemporaine peut nous sembler très éloignée de cette vieille conception de la nature. Elle ne l’est qu’en apparence. Dans des périodes de crise majeure comme aujourd’hui, crise écologique et climatique, crise épidémiologique et sanitaire, crise morale et identitaire, beaucoup de mécanismes archaïques et de projections inconscientes refont surface.

Schématiquement, notre vision contemporaine, postmoderne, de la nature, est intimement liée à notre conception quasi dogmatique d’un monde et de rapports entre l’homme et son environnement marqués par le triomphe d’une idéologie matérialiste, rationaliste, scientiste, productiviste et consumériste, qui semble se généraliser de facon globale avec la mondialisation.

La nature, comme le réel dans son ensemble, ne sont envisagés que sous l’angle matériel. Une certaine vision de la physis qui a prévalu jusqu’au début du siècle dernier a justifié le triomphe du matérialisme en tant que modèle philosophique très présent chez des philosophes comme Marx. Ce modèle a cependant été totalement remis en cause dans la pensée occidentale avec les philosophies critiques du matérialisme et du rationalisme scientistes mais aussi depuis les débuts de la physique quantique qui a ouvert à une toute autre compréhension du monde. Cette conception scientifique et philosophique de la réalité sous l’angle du matérialisme est aujourd’hui totalement dépassée et abandonnée depuis le tournant de ce siècle par les théoriciens scientifiques les plus pointus. Mais les représentations traditionnelles de la physique classique matérialiste restent encore très enracinées dans les esprits, y compris chez beaucoup de scientifiques très attachés au paradigme ancien.

Le rationalisme a subi le même processus de remise en cause radicale, tant dans le domaine scientifique que philosophique voire politique. La science contemporaine investit aujourd’hui des domaines qui échappent totalement au rationnel et relèvent de l’irrationnel. Ce bouleversement a contribué à l’émergence d’un nouveau paradigme de conscience postmatérialiste et postrationnel. La nature ne peut plus être comprise que comme un ensemble obéissant à des lois déterministes et fondé sur des modèles rationnels validés par la géologie, la biologie, la botanique ou la zoologie classiques.

La philosophie marquée par le positivisme scientiste a elle aussi vécu. Alors que ce modèle avait prévalu à l’essor de la société industrielle et la domination des empires coloniaux, à la normalisation des sociétés modernes selon un mode de vie urbain, une organisation urbanistique rationnelle, un modèle de confort bourgeois et le mythe du Progrès social, sa remise en cause est d’autant plus radicale que les excès de la science et de la société industrielle sont aujourd’hui rendus responsables des déséquilibres que subit notre civilisation post-industrielle et postmoderne.

Face à ces défis, la nature est au cœur des inquiétudes et des questionnements. Alors que l’homme moderne pensait avoir trouvé le moyen d’étancher sa soif de conquête illimitée et de soumission absolue d’une nature perçue autrefois comme hostile, faisant reculer l’ignorance, les contraintes, les limites, les maladies, le voici aujourd’hui confronté à une situation où cette nature qu’il pensait être parvenu à domestiquer en totalité semble se retourner contre lui, et menace à nouveau sa survie avec une violence imprévue.

L’homme occidental et l’humain en général qu’il entraîne dans sa cohorte mondialiste est aujourd’hui face à un défi existentiel et essentiel. La société postmoderne capitaliste,
fondée sur le productivisme, le consumérisme et l’interaction illimitée de ses membres, qu’il avait érigée comme horizon absolu d’un bonheur hédoniste, individualiste et existentialiste, voit sa toute puissance anéantie par un feedback aux alllures apocalyptiques.

La crise du coronavirus, à la fois épidémiologique, sanitaire, sociale, politique, économique, financière, symbolique, spirituelle, ramène l’homme à ses propres limites, à sa dépendance à une nature dont il croyait pouvoir s’affranchir, mais qui peut tout aussi bien anéantir son espèce d’un trait de plume.

Ajoutée à la crise écologique et climatique, elle vient creuser un sentiment de culpabilité et réactiver des peurs ancestrales. Aux peurs archaïques de l’homme primitif confronté aux caprices du ciel, des volcans, aux animaux sauvages de la forêt et aux esprits malfaisants qui la peuplent, s’ajoutent les peurs médiévales toujours ancrées dans notre inconscient collectif face aux épidémies de peste ou autres maladies mortelles, interprétées comme des châtiments divins ou des désordres causés par des hérétiques.

Que nous en soyons pleinement conscients ou non, nous savons profondément que nous sommes les véritables auteurs de ces épidémies qui nous frappent. Que nous les avons nous-mêmes créées. Savants, épidémiologistes, écologues nous confirment aujourd’hui de facon scientifique cette intuition, en nous expliquant les conséquences désastreuses des déséquilibres que nous avons introduits dans la faune sauvage avec notre agriculture irraisonnée, notre élevage intensif, le commerce d’espèces animales sauvages, la déforestation massive et la destruction d’habitats sauvages qui sont autant de barrières d’espèces et de freins à la transmission zoonose des virus mutants.

Pendant des décennies nous n’avons pas voulu les écouter, et maintenant nous pleurnichons comme des gamins pris la main dans le pot de confiture.

L’une des plus grandes erreurs conceptuelles, philosophiques et spirituelles qui nous a conduits dans cette impasse, c’est le dualisme qui nous a incités à nous concevoir comme séparés de « la nature ». Comme si la nature était soit une frontière infranchissable, un monde sauvage, hétérogène peuplé de monstres et de fées comme dans les légendes remises au goût du jour par le cinéma hollywoodien. Soit une « chose », un objet, un espace dans lequel nous pourrions nous déplacer et puiser ad libitum.

Nous avions résolu de considérer avec mépris la vision du monde des peuples premiers, qualifiée d’archaïque, de « sauvage » ou « primitive ». Cette vision était pourtant fondée sur une inaltérable harmonie, une indissociable unité entre l’homme et son environnement, entre l’homme et les autres espèces. Et sur un pacte sans cesse renouvelé fait de respect mutuel et de coopération entre les « esprits » qui animent les différentes manifestations de la Réalité. Nous nous étions même égarés à prétendre avec orgueil que l’homme seul était pourvu d’une conscience.

Aujourd’hui la physique nous enseigne que la conscience est présente absolument partout, des particules élémentaires reliées entre elles aux galaxies et à l’Univers tout entier. Et même que rien n’a de réalité objective sans une conscience pour interagir avec lui. Achevant de ridiculiser notre orgueil d’homme savant en nous démontrant que la vision « animiste » du monde propre aux sociétés primitives est beaucoup plus proche de la vérité que notre vision mécaniste et déterministe classique.

Le dualisme qui avait présidé à notre vieux paradigme progressiste, rationaliste, fondé sur une science « objectiviste » vit ses dernières heures. La vérité qui nous apparaît et nous contraint à redresser radicalement nos perspectives c’est que Tout est Un. Il n’y a aucune « Séparation » d’aucune sorte. Pas plus entre les humains qui forment une seule et unique entité – l’Humanité – qu’entre l’homme et « la nature », ou entre l’espèce humaine et les autres espèces.

En conséquence, il nous faut aujourd’hui renoncer à tout esprit de conquête ou de domination entre un Sujet que serait l’homme réputé intelligent et la matière supposée inerte. Ou entre l’homme et les espèces inférieures. Ou entre l’homme et une « nature » qu’il faudrait soumettre pour survivre, s’émanciper et se développer.

Au mythe dépassé du « Progrès » devra se substituer la notion d’Evolution consciente. Plutôt que vouloir à tout prix dominer, il va nous falloir apprendre à coopérer. Coopérer avec cette planète dont nous ne sommes pas les possesseurs omnipotents mais les simples locataires temporaires. Avec les autres espèces qui ne sont ni des sujets, ni des possessions, ni des objets de consommation, mais des colocataires. Et une part de nous-mêmes en tant que partie du Vivant.

Il ne s’agit pas de devenir animistes. Ni de plagier le « bon sauvage » selon une vision totalement mythique que nous nous ferions des peuples premiers, lesquels auraient su conserver intacte une sagesse ancestrale que nous aurions perdue.

Une telle tentation existe pourtant chez beaucoup d’Occidentaux qui nourrissent le rêve d’un retour fantasmatique à « la Nature ». Et singent de facon artificielle et ridicule le mode de vie de certaines peuplades reculées. Comme chez certains adeptes d’une religion new age fortement teintée d’écologie critique de l’occidentalisme prônant le culte de Gaïa, le retour à la Terre-Mère et aux valeurs féministes et matriarcales. Une forme de délire névrotique et politique qui s’enracine dans la mauvaise conscience anticolonaliste et antipatriarcale.

Une façon aussi de conjurer ses angoisses sur fond de crise écologique en renouant avec une forme de religiosité fondée sur l’adoration d’une divinité féminine non-violente, maternante et protectrice que serait la Terre ou la Nature idéalisée. Une prétention fictive à restaurer l’Harmonie primordiale d’autant plus factice qu’elle s’enracine dans un rejet symétrique ultra agressif de tout ce qui symbolise la société patriarcale, violente et destructrice à l’origine de la crise écologique.

Face à ces deux écueils, le déni et la fuite en avant irresponsable, et le délire écolo-new age angélique et schizophrène, un chemin de sagesse est possible pour l’homme occidental en renouant avec la philosophie résumée par le « Deus sive natura » spinoziste. Une conception moniste et immanentiste de la nature et du divin (de l’Essence) conçus comme une Unité indissociable. Et sans doute plus proche des découvertes les plus récentes de la science que la vision classique, dualiste et conquérante, de l’homme et la nature, elle-même héritière d’une conception du Divin fabriquée par les religions monotheistes, présenté comme un être radicalement séparé, extérieur et supérieur à l’homme, et qui aurait droit de vie et de mort arbitraire et absolu sur ses « créatures ».

Comment sortir de l’Apocalypse ? Par la porte intérieure !

En ces temps orwelliens et tourmentés où le Mensonge est devenu la Vérité, où l’Etat Providence est le hijab de la Dictature du Fric, où l’état d’urgence sanitaire est le prétexte au Nouvel Ordre Totalitaire, au confinement policier et à la dictature de l’Arbitraire, où le sauvetage de l’économie devient le prétexte au saccage définitif du Droit du Travail, où 60 ans est un âge trop jeune pour partir en retraite mais trop vieux pour être soigné à la chloroquine, où le capitalisme mondial tremble sur ses bases, craint pour ses Bourses et joue avec la vie de 7 milliards d’êtres humains, il est temps de se réveiller !

Il est temps de réagir. Collectivement.

De sortir de l’ornière de l’individualisme, de la compétition acharnée et du chacun pour soi.

De sortir du matérialisme, du productivisme et de l’affairisme qui aliènent nos consciences et empêchent l’humanité de relever la tête, de prendre conscience qu’elle est une seule et même Nation, un seul et même Peuple, une seule et même Espèce, un seul et même Esprit. De prendre conscience que l’humanité est Une et Indivisible, comme l’est en principe notre République.

Il est temps d’en finir avec ce consumérisme hédoniste, ce culte de l’image et de la surface, cette Ère du Vain et du Vide, qui nous empêchent de voir les vraies priorités et les vrais enjeux pour notre survie et notre évolution en tant qu’espèce.

De nous consacrer tous ensemble à promouvoir des vraies valeurs qui nous fassent vivre et grandir, d’édifier une vraie civilisation mondiale unie, solidaire et pacifique, fondée sur la Fraternité et la Justice, le sens de l’intérêt général et non la préservation des intérêts d’une toute petite élite, l’attention aux plus faibles et aux plus démunis et non l’esclavage de tous au service des plus riches, la quête collective du Bien commun le plus large et le plus universel et non l’accumulation frénétique de biens dérisoires et de pouvoirs désuets.

Ce Bien commun est celui de toute l’espèce humaine et des générations futures. Mais aussi du souci et de la coopération avec les autres espèces, de la préservation des grands équilibres planétaires, la volonté de développer une fécondité matérielle et un usage maîtrisés, de partager les ressources, les richesses, les savoirs. Non pas d’œuvrer pour notre satisfaction personnelle, mais de les mettre au service de l’épanouissement de tous.

Ce monde et ceux qui le défendent parce qu’ils en profitent sont en train d’agoniser. Ils résistent encore mais plus pour très longtemps. Il ont déjà perdu : il ont creusé leur propre tombe.

Ce monde avait pour fondement l’ego, l’orgueil, l’hubris de l’homme occidental, ivre de conquête, de domination et de son sentiment de supériorité.

L’homme s’était fabriqué des dieux. Des dieux jaloux et violents, crachant la foudre et le tonnerre. Puis il s’était fait Dieu lui-même, parce qu’il ignorait sa vraie nature spirituelle.

Le génie et la chute de cet homme-dieu, c’est sa volonté de puissance. Cette volonté de s’approprier tous les pouvoirs, tous les privilèges arrachés à l’autre. Son obstination à vouloir soumettre et détruire, autant que de construire palais, monuments et empires à sa gloire.

Son drame et sa chute, c’est cette volonté de prédation et d’assimilation de tous les avoirs et tous les savoirs. Vouloir devenir le Maître de l’Univers, s’élever plus haut que l’Olympe et les dieux.

Ce monde touche à sa fin. Avant la fin du siècle il ne sera plus que ruines.

A moins qu’il nous ait tous engloutis dans sa folie de pouvoir et de destruction. A nous d’en décider.

Ce monde c’est nous, humains, qui l’avons créé. Nous nous cachons le visage aujourd’hui comme Adam chassé de l’Eden en voyant de quel monstre nous avons accouché.

La terre crie vers le ciel, asphyxiée par nos rejets putrides et mortifères. Comme nos poumons aujourd’hui asphyxiés par un virus de chauve-souris. Les glaces fondent et les eaux montent, elles s’ajoutent aux déluges et menacent nos grandes cités de les envoyer rejoindre l’Atlantide. Les espèces agonisent, ravagées par les eaux, les feux de forêts, l’avancée des déserts, l’air vicié, les pestes et les pesticides, la surpêche, la surproduction et la surconsommation.

Des fleurs des champs aux grands mammifères, toute vie pourrait demain disparaître de la surface de la terre, du ciel et des mers, à cause de la simple disparition des abeilles et des autres insectes pollinisateurs. Plus de pollen, plus de plantes ; plus de plantes, plus de nourriture. Et plus d’oxygène pour verdir nos poumons.

Asphyxie.

L’homme est vaincu par ses propres pestilences. Par son ego aussi hypertrophié que le poitrail des vainqueurs.

Mais un autre monde est possible. Il est déjà là.

Un monde qui ne fait pas de publicité, ne s’étale pas sur les affiches, ne s’impose pas dans les rayons des supermarchés.

Un monde discret mais qui se répand plus rapidement qu’une rumeur, qu’un slogan ou un record en mondovision. A la vitesse de la Conscience : celle de la lumière.

Ce monde existe en filigrane, se répand de façon subliminale par-delà le brouhaha des réseaux sociaux. Il filtre dans les esprits, du moins ceux qui font silence, qui méditent ou qui font une pause. Plus efficacement que parmi ceux qui sont occupés à nourrir le Moloch.

Ce monde se donne à contempler avant de se découvrir. Ce monde n’est pas un monde qui se conquiert, qui se construit, qui s’érige comme un temple ou un gratte-ciel. Il vit au-dedans de nous.

Ce monde, ce sont nos « fils », la descendance de l’Humanité que nous portons en nous, en germe, et qui émerge à notre conscience. Dans nos espoirs les plus élevés, quand nous sommes bien ajustés, bien alignés sur la vie qui nous porte et nous pousse en avant.

Selon un principe quantique, ce qui est a déjà été et sera de nouveau. Passé et futur n’ont aucune réalité. Seul existe un éternel Présent, toujours changeant, toujours mouvant.

Passé et Futur ne sont pour le premier qu’une mémoire construite, individuelle ou collective, constituée de nos états d’être, de nos vécus émotionnels encryptés dans notre ADN, nos neurones et nos bibliothèques. Et pour le second, la cristallisation de nos espoirs, de nos désirs et de nos capacités, conjugués aux virtualités qui s’offrent maintenant à notre libre-arbitre. Une équation probabiliste qui trace une direction possible pour notre être en devenir.

Selon cette théorie, nous sommes déjà en contact permanent bien qu’inconscient avec nos lointains « descendants » : ces « fils de l’homme » des générations futures les plus lointaines qui nous succéderont dans quelques siècles, quelques millénaires ou plus. Qui auront appris à maîtriser les priorités inimaginables de l’esprit, de la force gravitationnelle ou de l’énergie de l’atome. Qui auront appris à voyager dans l’espace et le temps à des vitesses supérieures à celle de la lumière, à voyager des deux côtés des portes de la mort, entre conscience et matière. Qui auront ensemencé les étoiles, visité d’autres galaxies, échangé avec d’autres civilisations hautement évoluées…

Pour les esprits les plus cartésiens, tout ceci peut paraître de la science-fiction loufoque, ou une dinguerie new age. Pourtant ce sont les scientifiques les plus pointus qui nous enseignent aujourd’hui ces vérités. Du moins ceux qui ne s’égarent pas dans cette utopie transhumaniste, ce rêve de fusion homme-machine, cette « singularité » tant espérée où l’homme ne serait plus humain mais aliénerait sa conscience à la matière pour survivre à celle-ci. Un rêve fou digne de Frankenstein, et le dernier avatar du matérialisme scientiste agonisant.

Car la seule issue à la souffrance et à l’agonie, à l’irréductible angoisse existentielle, à la peur de la Perte qui motive toutes nos œuvres, toutes nos créations démiurgiques, nos testaments philosophiques, ce n’est pas de nous agripper à cette matière où nous avons choisi de plonger et qui sert de véhicule à nos expériences incarnées. C’est au contraire de lâcher du lest et d’accepter de nous en arracher pour de bon. D’investir les territoires multidimensionnels et infinis de l’Esprit, plutôt que de nous abîmer plus profond dans la physis.

Aujourd’hui il n’est plus besoin de compter sur la religion, sur des anges ou des saints imaginaires pour nous protéger des périls qui nous menacent le plus de destruction. Ni uniquement sur nous-mêmes, petits vermisseaux rampants incapables de nous sortir du bourbier où nous nous sommes jetés.

Il suffit de nous brancher sur notre fréquence intérieure. Ce à quoi notre retraite forcée nous oblige. Au lieu de passer nos journées à nous distraire en regardant des programmes débiles à la télé. Et d’unir nos fréquences pour entendre les messages diffusés par la Mémoire de nos origines et de notre destin.

Cela peut paraître stupide, inutile ou impossible pour beaucoup. Pourtant nous le faisons le plus souvent sans le savoir. Quand nous nous plongeons dans une musique qui nous transporte. Quand nous contemplons un paysage magnifique qui dilate notre esprit et notre cœur. Quand nous nous laissons aller à méditer sur des sujets profonds ou des vérités essentielles. Avec cette impression étrange d’être beaucoup plus clairvoyant et paisible que d’habitude, de toucher un sens qui nous dépasse et que nous n’aurions jamais pu approcher par nous-mêmes.

Cet état d’éveil de la conscience, de lâcher-prise et de reconnexion, à soi-même et à ce qui Est, est essentiel.

Et c’est MAINTENANT.

Confinés ne veut pas dire cons finis.

Sachons occuper au mieux cette période imposée de solitude et de retour sur soi. Nous décentrer de nos désirs habituels : consommer, jouir, parler, travailler, nous divertir, tuer le temps… Pour revenir à des besoins plus essentiels que nous méconnaissons ou que nous avions oubliés : faire silence, écouter, renoncer à « faire » pour être, accompagner.

Et si nous ouvrions ce bouquin sur la méditation acheté il y a quelques mois et rangé sous une pile de magazines ? Et si nous écoutions ce disque de musique de relaxation offert par une amie sophrologue ? Et si nous nous mettions à peindre dans la cuisine, sans aucun projet préétabli, juste laisser le pinceau filer sur la toile, et les couleurs se mettre en place instinctivement ? Et si nous essayions de jeûner pendant trois ou quatre jours, plutôt que de nous précipiter avec angoisse au Franprix du coin dès que le frigo est à moitié vide ? Et si nous passions un après-midi à jouer vraiment avec le chien, lui faire un câlin, au lieu de l’emmener dix fois par jour faire le tour du pâté de maison, juste pour échapper à nos quatre murs ?…

Les idées ne manquent pas pour initier la démarche. Viendra ensuite temps d’échanger, de partager, de dépasser angoisses et frustrations pour réfléchir ensemble à un meilleur avenir possible. Que ce soit au niveau de l’immeuble, du quartier, de la commune, de la région, de la nation ou du monde, de la famille, du groupe d’amis, de voisins, de l’entreprise, de l’association, du syndicat ou de l’humanité…

Un autre monde est possible. Il est déjà là.

Ne manquons pas cette occasion unique de le faire advenir. Car nous risquons une fois cette crise passée d’être vite repris par les rênes d’un capitalisme pressé de resserrer son emprise sur les corps et les esprits, d’augmenter son niveau de contrainte et de coercition pour nous réduire encore plus à l’état d’esclaves, de choses, de producteurs-consommateurs et de sous-humains.

L’heure du grand réveil a sonné. Pas l’heure de la bataille, de l’Apocalypse ou de l’Armageddon. Mais l’heure de s’enivrer.

Plus que jamais menacée par l’islamisme et l’islamo-gauchisme, la France porte pourtant en elle les germes du monde de demain

Selon un scénario plausible, nous risquons dans les années à venir de nous retrouver en France dans une situation de guerre insurrectionnelle ouverte entre des nationalistes identitaires pourtant minoritaires, et des populations marginales devenues idéologiquement sinon numériquement majoritaires, fanatisées par l’Islam politique et regroupées en marge de la République par la propagande islamiste.

Une propagande largement étayée par les discours islamo-gauchistes, de plus en plus hostiles à la République et à son idéal humaniste, universaliste, égalitaire et fraternel. Un poison rhétorique et politique qui aura peu à peu ruiné tout effort visant à préserver l’idéal républicain d’unité, de fraternité, de paix et de cohésion sociale. Pour réduire le vivre-ensemble (concept frauduleux s’il en est) a une rivalité mimétique et un combat victimaire de chaque instant entre des « communautés » de plus en plus segmentées, refermées sur leurs identités particulières, suspicieuses et hostiles les unes envers les autres, animées de ressentiments puissants et d’urgentes pulsions centrifuges.

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Un affrontement fratricide où l’acrimonie vengeresse et la haine de l’autre se seront progressivement substituées à la célébration des différences comme moteur de la relation sous l’égide de l’appartenance à une seule et unique communauté – la République – fondée sur l’égalité de tous devant la loi, l’assimilation généreuse des nouveaux arrivants, la construction d’une société juste et solidaire, et la quête du Bien commun.

C’est tout notre Idéal républicain, forgé durant plus de deux siècles dans le sang et les larmes, qui est en train de partir en cendres sous nos yeux. Et nous, nous soufflons sur les braises. Nous laissons s’agiter les pyromanes. Nous regardons sans réagir une bande d’excités crier vengeance et ressortir les guillotines contre notre belle République. Certains applaudissent même les autodafés, relaient les appels au meurtre.

Si la France se relève de ce chaos tragique, viendra alors un jour pour les juges et les historiens le devoir de juger tous ces islamo-gauchistes : identitaires musulmans, indigénistes, antiracistes, décoloniaux, pseudo droits-de-l’hommistes, pseudo-féministes, communautaristes. Et d’évaluer leurs responsabilités dans cet hallali sanguinaire contre nos valeurs et nos institutions.

Comment sera-t-il alors possible de comprendre toutes ces trahisons objectives ? Ces coins méthodiquement enfoncés dans le sentiment d’appartenance républicaine et l’unité nationale ? Ces perversions des Droits de l’homme et des principes républicains ? Avec la bénédiction aussi sournoise que zélée des chiens de garde du politiquement correct. Et celle de ces médias et intellectuels, thuriféraires de la Pensée unique.

Comment a-t-on pu, au nom de la liberté d’expression, de la bonne conscience, et pire, des Droits de l’homme, laisser des propagandistes aussi coupables et aussi duplices qu’Edwy Plenel, pape de l’islamo-gauchisme, gangrener les esprits faibles ? Et tous ces journaleux du Monde, de Libération ou de l’Obs, relais objectifs de la propagande islamiste ? Et ces furies indigénistes haineuses, tout droit sorties d’un film d’épouvante, comme Danièle Obono ou Rokhaya Diallo ?

Comme au sortir de la guerre (si l’on en sort un jour), comme lors des procès de Nuremberg, il faudra un jour instruire celui de ces traîtres à la République et à la patrie. De ces collaborateurs qui ont sciemment pactisé avec le principal ennemi de la France en ce 21e siècle : l’islamisme. Qui se sont faits les apôtres d’une propagande insigne destinée à semer le doute, le mensonge et la haine. A diviser les Français entre communautés rivales, à victimiser pour mieux tromper et endoctriner les Français de confession ou d’origine musulmane dans un rejet de la France, d’un Etat accusé d’être un persécuteur raciste. Cet Etat qui leur avait pourtant attribué les mêmes droits, le même statut que n’importe quel autre citoyen français, indépendamment de son origine, sa couleur de peau ou sa religion.

Cette idéologie qui, à la fierté d’être français, voulait substituer la morgue de ne pas l’être. Qui désignait la France comme l’éternel oppresseur, le colon, l’esclavagiste, le persécuteur. Et tous les Français comme des ennemis hostiles, ceux qui méprisent, stigmatisent, rejettent.

Et tous ces apôtres autoproclamés de la Vérité, du Bien et de la Justice, investis du devoir de défendre le faible et l’opprimé contre un pouvoir dominant fondé sur la race, la caste ou la nation. Ces justiciers drapés dans leur conscience fourbe et leur mission fausse, pressés de s’acheter une gloire que leur absence de talent intellectuel ne leur vaudrait jamais.

Il faudra bien un jour faire l’inventaire de toutes ces duperies, de toutes ces complaisances, de tous ces faux-semblants. De cette escroquerie morale et intellectuelle, relayée au plus haut niveau de l’Etat.

Comme de cette alliance des politiques de gauche avec la Bête immonde. Notamment celle, officialisée dans les années 1980, de l’extrême gauche trotskyste avec l’extrême droite islamiste. Ce mariage contre-nature entre Lénine, Tariq Ramadan et Hitler.

Des politiques largement suivis, quoique plus sournoisement, par la cohorte des « progressistes » et des « réformistes » qui auront fait alliance avec l’islamisme.

A commencer par Sarkozy, pressé contre l’avis de tous de faire entrer en 2003 ses « amis orthodoxes » de l’UOIF dans le tout nouveau CFCM, où ils siègent toujours en bonne place. En passant par Hollande, qui juste après les attentats de 2015 et 2016, s’empressait, sur fond de déni de réalité panique (« pas d’amalgame ») et pour éviter toute éruption anti-Charlie, de renouveler cette alliance insensée de la République avec ses pires ennemis.

Jusqu’à Macron, sans doute le pire et le plus cynique de tous, qui malgré les alertes de ses conseillers spécialistes de l’Islam politique, s’entête à vouloir offrir les clés d’un « Islam de France » qui n’a jamais existé aux seuls Frères musulmans, avec ce projet scandaleux d’AMIF. Auquel s’ajoute cette bénédiction insensée donnée à des « listes communautaires » financées par le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Frères musulmans : l’étape suivante du Projet de conquête du pouvoir par la Confrérie. Mais aussi la déculpabilisation a priori des attentats « isolés », requalifiés par une Justice infiltrée en « pathologie psychiatrique ». Voire cette jurisprudence inimaginable qui vise à déresponsabiliser des auteurs d’attentats islamistes au motif qu’ils auraient consommé du cannabis.

Les politiques savent, ils sont informés par leurs services de renseignement. En choisissant de pactiser avec l’ennemi, ils se rendent ni plus ni moins coupables de haute trahison. Et devront être jugés comme tels.

Quant aux furies haineuses et autres « intellectuels » contempteurs de la haine de soi et du suicide national, ils devront être jugés pour ce qu’ils sont : des idéologues de la haine, du sabotage national et de la soumission à l’ennemi. C’est à dire des collabos.

Mais pour que la Justice passe et que l’Histoire puisse juger, encore faudrait-il que la vérité triomphe de l’extrême confusion ambiante. Hélas la tentation nationaliste ne fait qu’exacerber les divisions et une rivalité mimétique délétère entre « la nation » et ces « « communautés » aussi fantasmatiques que frauduleuses, au premier rang desquelles « l’Islam ».

Il n’y a pas d’autre voie pour sortir de ce péril qui nous ronge que de renoncer aux discours de haine quels qu’il soient. Et de s’engager dans un salutaire aggiornamento rhétorique, éthique et idéologique.

Il faut en finir enfin avec tous ces discours qui ne visent qu’à segmenter l’humanité et la France en particulier selon des critères ethniques, néoracialistes, sexistes ou religieux.

Cesser d’opposer les « méchants blancs » dominateurs, racistes et colonialistes, aux malheureux Noirs et Arabes discriminés, stigmatisés, exploités. Il faut mettre un terme définitif à ces discours fondés exclusivement sur la haine anticolonialiste, près de 60 ans après l’enterrement des colonies.

Il faut en finir avec ces discours pseudo historiques érigés en stéréotypes néocolonialistes, comme ces fantasmes paranoïaques de « choc des civilisations » qui opposent « les racines chrétiennes de la France » à « l’islam guerrier et conquérant ».

Parce que même si la culture française et européenne doit beaucoup à son passé chrétien, et même si l’Islam a été et continue (du moins pour son versant politique) d’être une religion conquérante, la très grande majorité des Français de confession musulmane aujourd’hui ne se définissent pas selon un projet de conquête. En revanche, c’est clairement le but que poursuivent les islamistes, qui voudraient les entraîner dans ce funeste projet en utilisant les frustrations et ressentiments d’une partie d’entre eux comme levier d’endoctrinement et d’agrégation.

Comme il faut en finir avec ces vieux clichés féministes qui opposent sans cesse « les mâles dominants harceleurs et violeurs » aux femmes, éternelles victimes par essence. Car ces clichés ne servent pour une poignée de féministes névrosées qu’à justifier leur haine viscérale de la gent masculine.

Et accessoirement l’assujettissement de la femme selon la charia ! Une charia dont certaines féministes schizophrènes se font les apôtres lorsqu’elles défendent le voile islamiste au nom des « droits des femmes ».

Idem dans une moindre mesure pour les droits LGBT. Une fois le mariage pour tous, l’adoption et les PMA votés, il est inutile voire dangereux de définir les identités personnelles selon le critère très discutable de l’orientation ou de l’identité sexuelle. Car cela ouvre la porte à des phénomènes de stigmatisation en retour. L’homophobie pénalisée et les discours homophobes réprimés, ceux-ci reviennent fatalement comme un retour du refoulé, dès que les mécanismes de décompensation et de stigmatisation mimétique reprennent le dessus sur la répression des discours. En France, les actes homophobes augmentent de façon préoccupante. Dans d’autres pays comme la Pologne, l’homophobie d’Etat est désormais un fait avéré et soutenu par la population.

Et que dire ce ces humoristes et marchands de soupe du politiquement correct qui font leur beurre sur les thèmes éculés des races et de la couleur de peau ? Et qui opposent jusqu’à l’indigestion les clichés sur les Noirs, les Arabes, les Asiatiques et les Blancs forcément racistes.

Il faut sortir enfin de ces tentations qui consistent à se raccrocher en permanence à une appartenance réelle ou supposée à une race, une origine, une religion, une communauté. Il ne suffit pas pour conjurer le spectre du racisme tel un sorcier vaudou de rappeler sans cesse pour s’en convaincre que « les races n’existent pas, puisqu’il n’existe qu’une seule race : la race humaine ! » La science prétend une chose aujourd’hui, tout en ayant prétendu exactement le contraire pendant des siècles. La mauvaise conscience est passée par là après les horreurs des camps nazis. Et la science qui y a étroitement collaboré en est aujourd’hui pétrie.

Non seulement il n’y a pas de race, mais ce qu’il faut rappeler avec force et conviction, c’est que l’humanité est UNE ET INDIVISIBLE. Comme l’est notre République. Laquelle porte l’Idéal humaniste et démocratique appelé à fonder l’humanité future.

Il ne s’agit pas de nier les différences objectives, comme certains schizophrènes de l’antiracisme atteints de cécité obsessionnelle à la seule évocation d’un « Noir » ou d’un « Jaune ». Mais d’admettre que toutes ces différences sont RELATIVES.

Et surtout de choisir de nous concentrer sur ce qui nous unit, ce qui nous relie, plutôt que sur ce qui pourrait nous opposer.

Encore une fois, la différence devrait toujours être le moteur et le sel de la relation, jamais un motif de suspicion, de jalousie ou de conflit.

Quant aux religions, si beaucoup croient trouver leur salut face aux désordres du monde dans un retour à des formes de pratique fondamentaliste, ou en construisant leur identité personnelle sur le seul critère des convictions ou d’appartenance religieuses communes, ils se trompent de siècle !

Chaque religion porte en elle une perspective vers l’Universel. Le message chrétien proclame la différence radicale entre le pouvoir politique et le spirituel, entre l’Empire et le Royaume des cieux, qui « n’est pas de ce monde ». En cela, il laisse le Ciel ouvert mais non pas vide. Il trace une perspective d’évolution et de salut offerte à l’homme, qui va des détermines et asservissements séculiers vers un « à venir » de paix et d’amour partagés au-delà du temps et de l’espace social. Il s’abstient toutefois d’en subordonner l’accès à un conformisme normatif qui devrait nécessairement se concrétiser dans un modèle exclusif d’organisation des sociétés et de direction des peuples.

Hélas les empires chrétiens ont dès le début trahi cet Idéal. En affirmant au contraire que le Salut ne pouvait passer que pas l’allégeance à Dieu, à l’Eglise et à l’Empire, Rome et Byzance ont érigé des dogmes tout aussi normatifs et justifié une autorité tout aussi implacable que ceux dont le message initial était supposé affranchir. Et cédé à la tentation totalitaire en concluant une alliance contre-nature entre les pouvoirs spirituel et temporel.

Dans son projet social et politique, l’Islam s’inscrit dès l’origine en parfaite opposition avec le message chrétien. A un projet émancipateur d’odre dynamique tourné vers le Ciel s’oppose un projet normalisateur d’ordre totalitaire et de soumission totale à Dieu. Un universalisme politique et idéologique qui réduit, assigne et assujettit au lieu de libérer, de réconcilier et d’élever .

Rien n’échappe à cette subordination théocratique, reflet de la Soumission à Allah : croyances, théologie, rites, vie politique, sociale, institutionnelle, économique, familiale, professionnelle, sexuelle, relations entre hommes et femmes… Il oppose radicalement le « croyant » aux « mécréants », lesquels sont voués à la destruction, la soumission ou l’esclavage.

L’Islam, c’est l’absence totale de liberté et de dignité hors de l’Oumma et des canons de la charia.

C’est l’exact opposé aussi de notre idéal démocratique, fondé sur l’Etat de Droit, l’Egalité, le Bien commun, le respect radical de la vie et des convictions privées. Un Idéal construit sur l’alliance du christianisme et de l’humanisme, du Logos divin et de la Raison humaine. Les notions inscrites dans les droits de l’homme et le projet républicain – état de droit, séparation des pouvoirs, primat de l’individu, liberté devant la loi, égalité de tous, fraternité et même laïcité sont toutes un lointain héritage de principes inscrits en germe dans le message émancipateur des Évangiles .

L’Idéal républicain aspire aussi lui aussi à l’Universel. Mais un universel fondé sur l‘humanité et non le Cosmos. La question de la Transcendance divine est renvoyée à la sphère privée. Et les convictions personnelles en la matière sont inaliénables, selon le principe de liberté de conscience.

Un des pires avatars de cet Idéal démocratique, c’est le communisme. Une perversion du principe émancipateur de Liberté au bénéfice de celui de dictature du prolétariat. Un système idéologique et politique fondé sur une athéisme radical, qui remplace toute référence possible à une Transcendance divine par celle du Collectif. Et le mythe eschatologique de la Parousie par celui de la Révolution comme moteur de la Fin de l’Histoire et Avènement d’un société fondée sur la justice social et le bonheur matérialiste. Une impasse totale qui a démontré sa violence au cours du siècle dernier.

Son pendant exact, sur lequel il se construit en miroir, c’est le capitalisme. Dont l’ultralibéralisme constitue l’ultime avatar contemporain, sous la forme d’une société hyper productiviste et matérialiste condamnée à une croissance irraisonnée, à une obsolescence programmée et un renouvellement incessant des produits, à une sanctification des échanges au service d’une concentration maximale des richesses, à la dilution des tous les liens sociaux dans un individualisme exacerbé, une hyper concurrence des modèles identitaires, et une utopie postmoderne de bonheur narcissique, technologique, voire transhumaniste voué à la déshumanisation totale des individus réduits au seul rôle d’esclaves ou de robots.

Ce modèle a clairement remplacé toute idée de transcendance divine par la seule allégeance au dieu Mammon – l’Argent – et substitué à toute promesse d’émancipation individuelle par le Collectif celle d’un accomplissement factice de chaque individu comme travailleur-consommateur entièrement au service Marché.

Ce système est en train de conduire l’humanité à sa perte en accentuant jusqu’au paroxysme les violences mimétiques, les inégalités et injustices entre les hommes, en décimant toutes les espèces et en ruinant les grands équilibres écologiques.

Nul ne peut dire aujourd’hui si l’une des conséquences de la mondialisation aux cours des décennies ou siècles à venir sera la disparation totale des religions. Ce qui est en revanche certain, c’est qu’une identité nouvelle et universelle est déjà en cours d’émergence pour le genre humain : celle d’humain, de terrien, de « citoyen du monde » disent certains.

Une identité dont la réalité est pour le moment occultée par l’appartenance à d’autres identités, la première d’entre elles étant la nationalité.

La rapidité et la violence de cette mondialisation, ajoutées à la conscience des multiples périls qui menacent les peuples et l’humanité (périls écologiques, périls sanitaires, périls économiques, politiques, technologiques, cosmiques…), nourrissent une angoisse existentielle et entraînent des phénomènes de replis identitaires. Le repli nationaliste et le repli communautaire de type religieux n‘étant pas des moindres.

Ces phénomènes, essentiellement réactifs, seront de courte durée. A mesure que la mondialisation se sera plus perçue comme un danger, un phénomène exclusivement économique ou institutionnel promu par une élite au pouvoir, mais comme un phénomène d’unification et d’élévation de la conscience planétaire, de dépassement des conflits mimétiques, des peurs et mécanismes d’appropriation qui les nourrissent au bénéfice d’une nouvelle ère de paix et de coopération entre les peuples, celle-ci finira par susciter un engouement et une confiance supérieurs aux angoisses et aux replis qu’elle suscite aujourd’hui.

A ce titre, tous les discours qui tendent à renforcer les phénomènes de cristallisation identitaire, au premier rang desquels les discours islamo-gauchistes, indigénistes, racialistes, etc… vont dans le sens inverse de l’Histoire et empêche une prise de conscience plus vaste et confiante de l’avenir.

C’est d’ailleurs bien pour cela que ces discours et ces modèles d’agrégation identitaire sont instrumentalisés par les progressistes comme Macron et ses sponsors, qui ne rêvent de dynamiter les états-nations au profit d’institutions supranationales et bientôt mondiales comme l’UE ou l’OMC. Le communautarisme joue pour eux le rôle d’opposant aux réflexes de régression nationaliste ou de durcissement républicaniste face à une mondialisation qu’ils voudraient strictement économique et financière, en vue d’instaurer une dictature mondiale du Marché.

En conclusion, la seule issue, le seul avenir, le seul modèle, le seul rempart à tous les périls pour la France, pour l’Europe et pour le monde, est d’ores et déjà inscrit dans l’idéal universaliste républicain.

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La France n’a pas à rougir de son modèle. Mais elle doit urgemment en retrouver la valeur et le sens authentiques. Parce que ce modèle, celui de la démocratie universelle, est précisément la matrice de la civilisation mondiale, la seule possible, à laquelle nous sommes destinés.

Mais pour parvenir à cette résurrection, nous devons impérativement tourner le dos à nos peurs et à nos orgueils. Et nous ouvrir avec confiance au monde.

Le réflexe de repli nationaliste est la pire chose pour nous. Parce qu’il nous enfermerait dans un rêve d’une France qui n’a jamais existé. L’idée de la France a toujours été universaliste. Du temps des rois et des empires, elle s’est opposée à d’autres modèles en Europe, portés par d’autres familles régnantes. De Charlemagne à de Gaulle, en passant par Louis XIV et Napoléon, la France a toujours eu un destin et un projet universel, émancipateur et fédérateur.

Les valeurs résumées dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, portées par une République née dans le sang, le monde se les est appropriées avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, promulguée en 1948 au terme de deux guerres mondiales et plus de 100 millions de morts.

Ce sont ces idéaux, éprouvés depuis plus de 200 ans et adoptés par de multiples nations, qui fondent les bases de l’humanité unifiée et réconciliée de demain.

Pourquoi il faut absolument réformer l’Islam

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L’enjeu d’une formation des imams et d’une réforme radicale de l’Islam en France n’est ni religieux ni juridique, il est civilisationnel.

Pour comprendre les véritables enjeux, il ne suffit pas de regarder les choses du point de vue de la seule République, en considérant l’Islam (l’islamisme) comme l’agresseur, et la République en situation de défense. Ce qui conduirait immanquablement à une opposition, une rivalité, un affrontement. Et à creuser davantage le fossé que les islamistes veulent établir entre la France ou l’Etat et « les musulmans ».

Premier constat : les Français de confession musulmane sont avant tout des Français. Des citoyens comme les autres. Avec la même valeur, le même statut, les mêmes droits.

Il convient de le rappeler aussi souvent que possible. Et de s’adresser en priorité d’abord à eux quand on parle d’Islam ou d’islamisme, afin d’éviter qu’ils se sentent exclus ou stigmatisés. De rappeler que toute volonté de réformer l’Islam n’est pas une manière de les « stigmatiser », comme les islamistes s’échinent à leur faire croire, en mentant pour diviser.

La réforme de l’Islam est un projet qui vise d’abord à les protéger ! Les protéger de ceux qui prétendent justement prendre leur défense, mais veulent en réalité leur faire peur, les faire douter, les victimiser, les forcer à se réunir dans une « communauté » imaginaire, pour se servir d’eux ensuite contre une République qu’ils haïssent.

Les islamistes en vérité se contrefichent des Français musulmans. Ils n’utilisent ce mot « musulman » comme un mot-valise que pour nourrir et fédérer les peurs, endoctriner, instrumentaliser et séparer.

A l’opposé, la République dit aux Français musulmans : « Vous êtes des citoyens. Des citoyens français. Vous avez les mêmes droits que les autres citoyens. La République ne fait aucune différence entre ses enfants. Vous êtes totalement libres d’adopter la religion qui vous convient et de la pratiquer, ou aucune. Tant que vos croyances et vos pratiques ne portent pas atteinte aux autres citoyens, à l’unité de la République, à l’ordre public, aux libertés individuelles. »

Regardons les choses plutôt du point de vue de l’Islam.

Quel est l’état de l’Islam aujourd’hui ? Si tant est que ce mot recouvre une réalité homogène.

Inutile de tourner autour du pot : l’Islam vit aujourd’hui une crise majeure, paroxystique. Celle-ci n’est pas nouvelle mais elle est exacerbée. Les prurits de cette crise se nomment islamisme, salafisme, djihadisme, violence, terrorisme, attentats, massacres, persécutions, viols, esclavage…

Qu’en est-il d’une lune de miel possible entre l’Islam et la République ?

Sur ce sujet comme sur d’autres nos intellectuels français pèchent souvent par ignorance, idéalisme ou irénisme. Parfois par déni de réalité, duplicité, complaisance. Autant de « péchés » intellectuels souvent dictés par la mauvaise conscience postcoloniale, nourri du rêve fusionnel d’une humanité qui aurait atteint son universalisme selon des idéaux d’émancipation et de fraternité partagée, ignorant des résistances, des blocages, des différences.

Autant éviter d’argumenter : croire naïvement que l’Islam peut s’acclimater aussi facilement à la République, à la laïcité, que le judaïsme sous l’Empire ou la religion catholique il y a un siècle, c’est méconnaître totalement la réalité et la spécificité de l’Islam d’aujourd’hui.

Car aux dires des islamologues honnêtes, l’Islam, dans ses fondements théologiques, idéologiques et juridiques, est RADICALEMENT incompatible avec la notion d’état de droit, avec la démocratie, comme avec la République.

Pour s’acclimater, l’Islam doit muter, se réformer en profondeur. Ce qui suppose d’abandonner bon nombre de ses postulats établis il y a 13 ou 14 siècles. Et pour une large part figés dans leurs grandes lignes dogmatiques depuis le 11e siècle. Il ne pourra jamais s’acclimater à la réalité du monde contemporain, encore moins à celle de sociétés démocratiques et postmodernes comme la nôtre, sans un sérieux aggiornamento de ses dogmes, de ses croyances et de ses valeurs.

Sans parler des conflits entre le monde musulman et « l’Occident » ou les autres nations à l’échelle du monde, rien qu’en France, même l’Islam le plus modéré ne pourra jamais sortir par magie, sans un profond regard sur lui-même, d’une position réactive par rapport à « l’Occident ». Certains mouvements musulmans réformistes ou progressistes le font, mais ils sont ultra minoritaires, même en France.

Dans l’imaginaire véhiculé dans beaucoup de discours, l’Occident est souvent présenté comme un ennemi ou l’archétype de la « décadence ». Parce qu’il regroupe des nations chrétiennes donc « impies ». Parce qu’il représente l’ancien colon ayant détruit l’orgueil et la culture des peuples conquis. Parce qu’il regroupe aujourd’hui des sociétés fondées sur la modernité, le rationalisme, le matérialisme, l’individualisme, la laïcité, le relativisme culturel, et donc l’abandon de la soumission à Dieu.

En réalité l’Islam est incapable de prendre la mesure de sa propre décadence. Laquelle a commencé dès le 11e siècle et ne s’est jamais interrompue depuis. Parce qu’il a décidé de figer son dogme à cette époque, il s’est rendu lui-même incapable de s’adapter aux évolutions du monde qu’allaient porter l’essor de l’humanisme de la Renaissance, puis le Siècle des Lumières, et enfin de la société industrielle puis post-industrielle jusqu’à aujourd’hui.

L’islam vit donc dans un ressentiment puissant, fait de fascination-haine, de désir d’appropriation et de vengeance, face à l’Occident.

Pourtant, il ne voudrait pour rien au monde renoncer à ses apports « civilisateurs », en particulier son savoir-faire technologique : sa maîtrise de l’énergie, son urbanisme, son confort moderne, sa médecine, ses belles voitures, sa société numérique et ses nombreux gadgets… Mais emprisonné dans un rapport schizophrène à l’égard de l’Occident, l’Islam demeure profondément incapable d’en copier les infrastructures politiques, institutionnelles, juridiques.

Comme la notion d’état de droit, d’individu, de démocratie, d’égalité de statut des citoyens d’une même nation, de droits humains ou d’un universalisme fondé sur l’humain et non Dieu et la Charia. Autant de principes fondateurs de nos démocraties, mais qui viennent toutes se heurter frontalement à une volonté originelle de l’Islam d’imposer une emprise totalisante et totalitaire de la religion sur les personnes, sur les pouvoirs et sur tous les aspects de la vie en société.

Autant aujourd’hui qu’hier, l’islam c’est vraiment la soumission totale de tout et de tous à un Ordre totalitaire imposé par un dieu. Un modèle ontologique, idéologique, culturel, social, politique, juridique et institutionnel propre aux sociétés tribales les plus archaïques. Et qui quoiqu’on en dise et malgré ses nombreuses variantes, des plus tolérantes aux plus rétrogrades, n’a fondamentalement pas varié d’un pouce en profondeur depuis 1300 ans.

Pour preuve : toutes les tentatives d’importer la démocratie et l’état de droit au cours du 20e siècle dans les états arabes ou musulmans « modernes » se sont soldées par des échecs : dictatures militaires, souvent renversées par des guerres civiles, précédant l’accession au pouvoir des islamistes. Egypte, Algérie, Tunisie, Libye, Turquie, sans parler de l’Iran, c’est toujours peu ou prou le même scénario.

Avec à la clé un ressentiment accru et un désir de destruction encore plus grand vis-à-vis de l’Occident honni, rendu responsable de tous les maux et de ses échecs. Il est vrai que les manœuvres de la CIA ne sont pas toujours étrangères à ces revirements politiques funestes pour les peuples qui en payent les frais.

Ce cycle tragique des échecs et de la violence, cette incapacité à évoluer et se réformer, à se positionner autrement que dans un rapport de jalousie mimétique par rapport à l’Occident, est nourrie par une référence permanente au fameux « Âge d’or de l’Islam ». Un mythe à propos duquel bon nombre d’historiens sérieux s’accordent aujourd’hui à reconnaître qu’il n’a jamais existé. Mais qui demeure néanmoins très puissant dans l’imaginaire collectif arabo-musulman. Comme la référence à la puissance hégémonique du Califat, que des néo-sultans autoproclamés comme le dictateur islamiste Erdogan rêvent aujourd’hui de restaurer.

Un rêve d’autant plus artificiel que la splendeur passée de l’empire ottoman comme des autres dynasties « islamiques » doit en vérité beaucoup moins à l’Islam lui-même comme éventuel ferment civilisateur, qu’à la culture et à l’intelligence des sultans et des empereurs successifs, arabes, perses, ottomans, mongols, leur ouverture à l’Occident, ou à d’autres aires civilisationnelles à la périphérie orientale, méridionale ou septentrionale de ces empires.

Il y a longtemps que nous n’en sommes plus à l’époque des conflits hégémoniques et des coopérations entre grands empires. La « mondialisation », qui a commencé avec la chute des grands empires européens et les deux conflits mondiaux qui ont suivi au cours du siècle dernier, est aujourd’hui en passe de s’achever.

On aurait tort de voir dans cette mondialisation un phénomène uniquement économique. Même si c’est bien par le biais de la globalisation des marchés et la financiarisation de l’économie mondiale que celle-ci a connu le formidable coup d’accélérateur que nous subissons. Celle-ci n’a pas non plus entraîné comme on l’annonçait un nivellement culturel, au point de broyer les identités ou de normaliser tous les aspects de la vie à l’échelle de la planète. Au contraire, la mondialisation a attisé une prise de conscience et une affirmation des particularismes locaux, régionaux, nationaux.

Cette mondialisation est en grande partie achevée. En partie seulement : les référents qui orientent la conscience planétaire ne sont pas encore uniformément partagés. Quant à l’ouverture de cette conscience sur les enjeux humains à l’échelle du monde, elle est loin d’être partagée au même niveau individuellement. D’où les replis identitaires que nous connaissons, qui sont des phénomènes réactifs normaux face au sentiment de perte de repères et de brouillage identitaire.

Quant au « Choc des civilisations », celui-ci non plus n’a pas lieu. Et n’aura jamais lieu. Parce que « les civilisations » n’est plus au 21e siècle une grille de lecture pertinente pour comprendre les évolutions du monde.

L’enjeu du 21e siècle c’est l’émergence d’une civilisation mondiale, unifiée, pacifiée, consciente de son destin commun et de la place de chacun. On aurait donc tort de vouloir envisager les relations entre l’Islam et l’Occident par le prisme des conflits de civilisations. D’autant que l’Islam aujourd’hui n’a absolument plus les moyens de prétendre « civiliser » quoi que ce soit, a fortiori le monde. Il n’en a ni les outils intellectuels ou philosophiques, ni la capacité charismatique, ni l’expérience, ni la faculté à s’adapter à la réalité et aux enjeux du siècle.

La seule question qui vaille, ce n’est pas « Quelle civilisation va l’emporter contre une autre ? », mais « Comment allons-nous réussir à faire civilisation tous ensemble ? »

Pour l’heure nous manquons cruellement de recul : nous sommes surtout piégés par nos peurs et obnubilés par les phénomènes de repli.

Les religions n’échappent pas à ces phénomènes de revendication et de reconnaissance identitaire. Sauf que l’Islam est totalement incapable aujourd’hui de fédérer comme il le voudrait des identités métissées ou superposées par le brassage des modèles culturels. Parce qu’il n’a quasiment pas évolué depuis un millénaire, qu’il a raté le cap de la modernité, et se voit a fortiori impuissant à offrir quelque modèle de compréhension que ce soit de cette postmodernité à laquelle il ne comprend plus rien.

En outre, en ce 21e siècle, émerge un phénomène nouveau et capital dans l’Histoire humaine, favorisé notamment par la société mondiale de l’information et l’essor de la mobilité : l’avènement d’une conscience collective planétaire. Or cette conscience est évidemment définie par les codes des mediums qui la porte : ceux de la technologie numérique, d’une jeunesse largement ouverte à l’autre et au monde, formée dans des universités internationales, qui partagent la même langue – l’anglais – les mêmes codes sociaux, de langage, de comportement, de consommation, une culture commune, profondément métissée, des loisirs communs…

L’Islam traditionnel paraît un archaïsme médiéval totalement déconnecté des attentes, des usages et des valeurs de cette jeunesse qui fera le monde de demain.

D’où en partie cette tentation qui le traverse de régression violente vers des schémas identitaires et idéologiques radicaux, fondamentalistes, la projection dans une vision messianiste, apocalyptique, où seule la destruction de l’autre en même temps que de soi-même pourrait permettre un fantasmatique Relèvement dans un monde imaginaire, justifié par un dieu vengeur aux polarités inversées, une icône de la Destruction totale.

Hélas pour ceux qui en sont les adeptes comme pour nous qui en subissons les contrechocs, l’Islam est aujourd’hui une religion à l’agonie. Il n’y a aucune issue sinon l’Anéantissement global mis en scène comme un feu d’artifice suicidaire.

Comme l’hitlérisme et son rêve de IIIe Reich a conduit à l’anéantissement de l’Allemagne avant que celle-ci ne précipite le monde dans les ténèbres, comme l’effondrement du stalinisme puis de l’empire soviétique a ruiné une partie des nations qui en étaient esclaves et failli précipiter le monde dans l’holocauste nucléaire, comme les ploutocrates ultralibéraux pourraient à leur tour précipiter l’humanité dans un chaos de violences et d’injustices jamais égalé, l’islamisme, à supposer qu’il arrive un jour à prendre le pouvoir partout sur terre, précipiterait le monde et tous les peuples dans un anéantissement assuré.

D’abord en exterminant Israël et tous les Juifs, son ennemi obsessionnel. Puis en décimant les « nations impies », à commencer par les chrétiens, puis les Chinois, les Indiens, et tous ceux qui s’opposeraient à leur volonté de conquête totalitaire. Et bien sûr au passage tous les « mécréants » déclarés parmi les musulmans qui refuseraient de se conformer à leur vision univoque et dictatoriale de l’Islam. Puis ils finiraient par s’entretuer entre eux, comme dans les procès de Moscou ou dans la folie d’épuration des nazis.

L’enjeu d’un Islam de France est donc primordial. Parce que si ce défi aboutit, il pourrait être une matrice possible pour un Islam réconcilié avec les valeurs humanistes et démocratiques. Certes, ce ne serait plus vraiment l’Islam, ce serait autre chose. Mais après tout les religions ne sont que des créations humaines destinées à évoluer ou être remplacées.

Il n’y a aucune autre voie pour l’Islam, en France, en Europe et dans le monde. Si des musulmans ne font pas le choix conscient de réformer radicalement l’Islam, celui-ci disparaîtra de sa belle mort. Ou dévoré par sa frange la plus radicale, son ressentiment et sa soif de pouvoir, il entraînera le monde dans le chaos

Le chant trompeur de La Laïcité

Beaucoup de ceux qui voudraient faire reculer l’islamisme se contentent de sauter sur leur chaise en criant « Laïcité ! Laïcité ! »

Mais la laïcité n’est ni une recette magique, ni une panacée.

Elle n’est que l’un des principes, essentiels, qui fondent notre démocratie. Mais qui n’a aucun sens ni aucune utilité s’il n’est pas relié aux autres.

Beaucoup aussi, selon une mauvaise compréhension de ce principe de laïcité, se cabrent dès qu’on évoque une possible ingérence de l’Etat dans les questions religieuses. Notamment en ce qui concerne le contenu des cultes, la formation des imams ou le financement des mosquées. Oubliant au passage qu’en France, l’Etat se mêle de religion de façon interrompue depuis 1789, et bien avant si l’on évoque l’Ancien régime.

Comme si les religions étaient une maladie honteuse dont l’Etat ne devrait surtout pas se mêler, au risque de se faire happer par un spectre ou contaminer par un virus plus dangereux que le coronavirus.

Soyons sérieux. Et surtout objectifs. Non seulement l’Etat peut mais il DOIT à tout prix se mêler de religion. Surtout de l’Islam, qui livré à lui-même, et donc aux islamistes, ne peut être qu’un ferment de chaos et de division ! Au nom des principes qu’il incarne et des pouvoirs régaliens qu’il exerce, l’Etat est le garant de l’ordre public, de l’unité de la nation, des libertés individuelles, de la loi et de l’ordre républicain.

Précisions.

La laïcité, ce n’est ni la passivité, ni la soumission, ni la complaisance.

La laïcité – selon la Loi de 1905 – c’est la « neutralité » de l’Etat par rapport aux religions, notamment en matière de financement.

La neutralité, ça n’est pas la démission.

De plus, la laïcité n’est pas l’Alpha et l’Oméga de la République…

La République repose sur d’autres piliers, d’autres principes essentiels, que l’Etat a le devoir impératif de défendre quand ils sont menacés :

L’Etat de droit. C’est à dire l’obligation de tous de se soumettre à la loi civile. Quand l’islamisme qui hait la démocratie voudrait détruire celle-ci et imposer à terme une théocratie à la place de la République.

L’unité et l’indivisibilité de la nation. Quand le séparatisme islamiste voudrait fracturer et diviser la société.

La cohésion nationale. Quand l’islamisme voudrait soumettre les Français de confession ou d’origine musulmane à des modèles et des lois dictés par des pays étrangers, favoriser le repli communautaire et opposer les citoyens.

La liberté de conscience et l’égalité des citoyens devant la loi. Quand l’islamisme voudrait imposer une seule religion, revendiquer un statut et des lois d’exception pour les musulmans, réintroduire le délit de blasphème et le crime d’apostasie dans le Droit Civil, sanctuariser la religion musulmane par le chantage à « l’islamophobie »…

La Fraternité républicaine et l’appartenance à la nation, laquelle passe par l’assimilation des citoyens d’origine étrangère. Quand l’islamisme voudrait privilégier les liens de l’Oumma érigée en « supranationalité ».

Les droits des femmes et des minorités, la protection des mineurs. Quand l’islamisme voudrait soumettre les femmes à un statut inférieur, leur imposer le voile islamiste dès le plus jeune âge, justifier la polygamie, le viol, les violences conjugales, le mariage forcé y compris de petites filles mineures, l’excision, mais aussi l’esclavage, l’antisémitisme, l’homophobie, l’intimidation et la menace pour tout musulman qui quitte sa religion, qui ne respecte pas le ramadan ou le halal, l’interdiction pour une femme de sortir seule, de circuler librement, d’étudier, de travailler, de voter, de postuler à des responsabilités politiques ou syndicales sans l’accord de son mari, l’endoctrinement des jeunes, la soumission des mineurs, y compris sexuelle…

La sécurité nationale et l’ordre républicain. Quand l’islamisme frériste ou salafiste voudrait justifier ou minimiser les actes terroristes, parfois avec la complicité du pouvoir, mais aussi la violence arbitraire, les menaces de mort pour les auteurs de « blasphèmes » (« islamophobes« ) ou les « apostats« , notamment les femmes, encourager la sécession, la voyoucratie, créer sur le territoire national des îlots communautaristes où l’Etat, l’administration, la Police ne peut plus pénétrer…

L’humanisme et la République sociale. Quand l’islamisme voudrait soumettre de façon absolue et totalitaire tous les humains à « Allah » et à sa « Loi » prétendument révélés par son « Prophète » .

L’universalisme. Quand l’islamisme ne connaît qu’un seul principe universel, celui de la Charia imposée à tous, et établit une distinction radicale de statut entre les membres de l’Oumma et les « mécréants » soumis à l’arbitraire, à l’esclavage ou à l’extermination.

L’aide internationale et la coopération entre les peuples. Quand l’islamisme n’est qu’un projet de conquête impitoyable de la planète, de soumission de tous les peuples à un ordre théocratique arbitraire, autoritaire et totalitaire, et de destruction méthodique par le recours à la violence ou à l’infiltration, des nations et des sociétés fondées sur les idéaux démocratiques et les droits humains.

La lutte conte les dérives sectaires, la protection des personnes et de biens. Alors que l’islamisme EST une secte parmi les plus dangereuses, organisées et déterminées à infiltrer tous les réseaux de pouvoir et tous les rouages de la société. Il devrait être inscrit sans tarder dans le Droit français comme telle. Les organisations qui diffusent cette idéologie doivent aussi être déclarées « organisations terroristes » : Frères musulmans notamment.

Voilà pour l’essentiel.

Il faudrait aussi ajouter l’indépendance des cultes avec des pays ou organisations étrangères, qui oblige aujourd’hui l’Etat à intervenir dans le financement de l’Islam en France pour interdire, contrôler, sanctionner.

Quelle organisation pour l’Islam de France ?

A noter s’agissant des liens entre l’Etat et les cultes qu’il existe toute une palette de réalités depuis plus de 200 ans en France entre le Concordat et le laxisme total pratiqué depuis 30 ans et qui nous conduit tout droit à la catastrophe.

Ainsi le Consistoire israélite de France n’est plus concordataire depuis 1905. Et même depuis 1901, date à laquelle il a été transformé en association.

Le CFCM n’est qu’un gang mafieux entièrement piloté par des pays étrangers dont l’Islam n’a rien à voir avec la réalité démographique, sociale, culturelle des Français de confession musulmane, ultra majoritaire parmi les musulmans en France. Ses représentants rivaux sont incapables de s’entendre et ne représentent absolument pas les musulmans « de base », qui détestent cordialement le CFCM. Ce « machin » doit donc disparaître et laisser la place à un véritable Consistoire National du Culte Musulman, interlocuteur unique de l’Etat qui vienne remplacer la myriade d’associations opaques et corrompues qui ne représentent que des intérêts particuliers et sont quasiment toutes aux mains des Frères musulmans.

Ce qui voudrait remplacer la laïcité bien comprise par « l’halalicité » doivent dégager. En particulier tous les imams et représentant du culte ou dirigeants d’association musulmanes étrangers, qui sont des instruments de propagation d’une idéologie hostile à la France et à ses principes.

Toutes les organisations dépendant de près ou de loin des Frères musulmans, du salafisme, de l’islamisme turc ou d’autres mouvances islamistes doivent être immédiatement dissoutes, et leurs représentants interdits de constituer d’autres associations musulmanes.

Tous les imams dépendant de ces organisations, qu’ils soient étrangers ou non, doivent être interdits d’exercer.

Quelle formation pour les imams ?

Un principe essentiel à mettre en place rapidement : tous les imams de France doivent être exclusivement de nationalité française. De même que les intervenants dans les cursus religieux et les personnes appelées à intervenir dans les mosquées.

Plus de Tariq Ramadan ou de Yusuf Al-Qaradawi en France !

Les imams français doivent être impérativement formés en France par des organismes et des intervenants français agréés par le Ministère.

L’idée d’une école nationale unique n’est pas mauvaise. Mais peu réaliste : l’islam est l’une des religions les plus éclectiques au monde. Et il est difficile d’imaginer que des imams représentant des islams différents puissent être formés au sein d’un même organisme.

Encore que cela permettrait de décloisonner les différentes composantes souvent rivales de l’Islam, en permettant à de futurs représentants religieux de se connaître et de dialoguer.

Quoi qu’il en soit, même si plusieurs organismes séparés sont amenés à former les futurs imams, il est absolument nécessaire que les cursus de formation soit uniformisés de façon à proposer un même « tronc commun » permettant de partager les mêmes connaissances, la même vision et les mêmes valeurs.

Les contenus et méthodes de formation doivent tous faire l’objet d’un agrément et d’un contrôle rigoureux, y compris dans le détail des formations théologiques. Non sur le fond (les points de dogmes et de foi), mais sur leur conformité avec les lois de la République.

Ceci n’est pas seulement essentiel pour garantir que les imams n’enseignement pas des principes « coraniques » contraires aux lois républicaines. Mais aussi parce tout l’enjeu de l’émergence d’un véritable « Islam de France » dont on parle depuis 30 ans mais qui n’a jamais existé, c’est de permettre justement à l’Islam en France de s’acclimater aux réalités historiques, éthiques, philosophiques, culturelles, sociales, juridiques, institutionnelles et politiques qui fondent la République.

Une formation de culture générale comprenant notamment des éléments sur l’Histoire des civilisations islamiques, une typologie des différents islams présents aujourd’hui dans le monde, l’Histoire de la France et de l’Europe, l’Histoire des grandes religions, l’Histoire de la démocratie, celle de la République française, une formation au grands principes du Droit, à la laïcité, à la prévention de la radicalisation…

Ce n’est qu’à cette condition que l’on pourra court-circuiter l’entrisme islamiste dans les mosquées et les instances représentatives de l’Islam en France.

Toutes les mosquées salafistes ou fréristes doivent être immédiatement fermées.

Un gros effort de l’Etat doit en revanche être mené pour faciliter, recadrer, contrôler la création de nouvelles mosquées par des organismes et représentants agréés. Afin de palier l’énorme déficit de lieux de culte musulmans en France et d’éviter la multiplication anarchique de lieux de cultes clandestins, foyers de radicalisation parce que souvent aux mains d’islamistes radicaux.

Toutes les mosquées de France doivent être étroitement surveillées. Avec si possible une présence policière devant chaque lieu de culte destinée à rassurer les populations contre le risque d’actes anti-musulmans mais aussi de marquer la présence de l’Etat républicain à l’extérieur des lieux de culte.

De même les réseaux associatifs créés et animés autour des mosquées doivent être surveillés et démantelés en cas de danger.

Des liens étroits dépourvus de corruption doivent être établis avec les mairies, les administrations, les services sociaux, de Police ou de gendarmerie. Afin d’assurer la sécurité, l’ordre public, le respect des lois, l’insertion des populations dans le tissu local, social, économique, culturel, en prévenant tout phénomène d’enfermement communautaire et de ghettoïsation des quartiers.

Remettre la République au corps de l’Education

Bien sûr toutes les écoles coraniques hors contrat, déclarées ou non, doivent être dissoutes. Leurs professeurs et dirigeants interdits d’exercer.

Les élus locaux qui les subventionnent de façon illégale doivent être poursuivis, soumis à de lourdes sanctions pénales et destitués de leur mandat.

Afin de garantir le droit pour les parents à éduquer leurs enfants s’ils le souhaitent hors de l’école publique comme la loi le prévoit, des contrôles scolaires réguliers doivent être mis en place afin de vérifier que les enfants concernés acquièrent les bonnes connaissances requises, et ne subissent pas malgré eux un endoctrinement idéologique et religieux de la part de leur milieu familial, communautaire ou éducatif.

En pareil cas ils doivent être confiés à l’école de la République.

Les contrôles pour les écoles « musulmanes » hors contrat autorisées à exercer devront être très fortement renforcés. Notamment quant aux aspects logistiques et sanitaires, à la répartition des matières enseignées, aux contenus éducatifs, méthodes, manuels, enseignants, outils d’évaluation, aux financements et à la gestion : tout doit être passé au crible.

L’ouverture et la gestion d’écoles religieuses clandestines doivent être considérées comme un crime majeur et très lourdement sanctionnées. Assimilées à des dérives sectaires, des formes d’abus, d’endoctrinement et d’emprise psychologique, de sécessionnisme : des menaces éminemment graves pour la liberté, l’intégrité et la santé psychologique d’enfants mineurs, comparables à des formes d’abus sexuels ou de pédophilie.

Dans les cas les plus graves, ces enfants devront être retirés de leurs parents et confiés à des institutions spécialisées.

Halal : Halte aux mafias islamistes !

Les institutions du halal en France doivent être centralisées en une seul organisme officiel dépendant du Consistoire national. Ce n’est plus la loi du marché qui doivent prévaloir en matière de certification.

Une manne qui profite jusqu’à présent en majorité aux islamistes. Et leur sert notamment à financer le « djihad judiciaire« .

Comme pour le financement des mosquées et des organisations musulmanes par des pays étrangers, cette source de financement de l’endoctrinement islamiste en France et ce moyen de contrôle des esprits par le halal doit être asséché.

Ceux-ci une fois leurs institutions dissoutes ne pourront plus prétendre faire main basse sur ce juteux marché, qui ne pourra être confié qu’à des organismes et représentants agréés par l’Etat.

Climat : Thunberg 1–Macron 0

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Ainsi Macron n’a pas apprécié le discours de Greta Thunberg à l’ONU. Ni son initiative de porter plainte contre 5 pays dont la France, qu’il juge injuste et trop « radicale ».

Tout comme il ne semble pas apprécier ces grandes marches de jeunes pour le climat qui grossissent chaque vendredi partout dans le monde. Selon lui, c’est « sympathique » mais « ce n’est pas le problème ».

Le tout nouveau « Champion de la Terre » est sans doute vexé d’être désavoué par sa jeunesse alors qu’on vient de lui décerner un prix à l’ONU pour son coup de comm sur l’Amazonie.

Jupiter est trop habitué au rôle de premier de la classe. Persuadé d’être plus intelligent que tout le monde et d’avoir raison sur tout, il est aussi le pur produit du dégagisme. Lui qui a envoyé tous les vieux barbons du sérail au musée de la politique se croit sans doute irremplaçable.

Il est également conscient qu’il ne doit pas son succès à la pertinence de sa vision du monde, mais à son habileté politique et à ses bienfaiteurs, qui en quelques années l’ont catapulté au sommet de l’Etat.

Sans doute goûte-t-il aujourd’hui avec amertume le fait qu’une gamine de 16 ans dénonce avec force l’hypocrisie des dirigeants du monde qui multiplient promesses et déclarations sans agir.

« Il ne faut pas créer une génération de déprimés. » Cette phrase de Jean-Michel Blanquer en écho à l’ire jupitérienne traduit bien plus qu’une volonté d’afficher un déterminisme confiant.

En affirmant qu’« on ne mobilise pas avec du désespoir, presque de la haine », le gouvernement laisse deviner une angoisse sur fond de crise des gilets jaunes. En vérité, Macron sait pertinemment que le désespoir est bien plus mobilisateur que les promesses et les coups de comm.

Et que le désespoir d’une jeunesse sacrifiée pourrait être un jour bien plus cuisant que celui de gilets jaunes réclamant plus de pouvoir d’achat. Quand on a fait l’ENA le « pouvoir d’achat » on sait bidouiller. S’agissant du climat c’est une autre affaire…

Si Macron fait mine de botter en touche, de crier à l’injustice en rappelant que la France est leader en matière de lutte contre le réchauffement, c’est parce que l’enfant chéri du libéralisme et de la finance, le soldat zélé du système et des lobbies, sait que cette génération demande bien plus que quelques déclarations ou mesures pour rassurer.

Si les générations précédentes mesurent aujourd’hui la réalité du changement climatique, l’ampleur des menaces et l’urgence d’y répondre, elles ne sont pas prêtes à engager un changement radical pour sauver la planète. Les jeunes eux savent que c’est la survie de l’espèce humaine, la leur en premier lieu, qui est en jeu. Et qu’on ne pourra éviter le pire sans un changement complet de modèle de société.

Alors que personne ne croit à son virage social ni à sa conversion à l’écologie, Macron craint d’être démasqué pour ce qu’il est : un illusionniste de plus soucieux de servir le système en veillant à éviter les remous. Incapable d’être plus qu’un simple gestionnaire et d’apporter une vision, des solutions et de l’audace face aux enjeux les plus cruciaux auxquels l’humanité est confrontée durant ce siècle.

Il faudra encore beaucoup de Greta Thunberg pour que les nations du monde et leurs dirigeants décident de se mobiliser pour autre chose que se donner bonne conscience avec quelques points de bilan carbone en moins.

Quand on voit la complaisance du gouvernement à propos des pesticides on se dit qu’il n’y a pas grand-chose à attendre sur le réchauffement climatique. Macron a eu beau jeu de pavoiser au G7 de Biarritz en s’en prenant au cynique Bolsonaro à propos de la déforestation.

Aucun pays ne peut s’ériger en modèle ou en juge ni agir seul pour le climat. Le problème ne peut être résolu que d’un point de vue global. Les économies, les infrastructures et les systèmes sont interdépendants. Et la pression des lobbies pèse trop sur les politiques et les institutions mondiales pour dégager une marge de manœuvre suffisamment efficace.

Pour parvenir à mobiliser toute l’humanité et toutes les nations du monde, il faut un changement radical de la conscience collective, de notre identité et de nos valeurs communes, de nos priorités et des moyens que nous voulons mettre en œuvre.

C’est tout le système sur lequel est fondée notre civilisation mondialisée qu’il faut revoir.

On ne réussira pas en tentant d’abattre la forteresse du système actuel, fondé sur la course à la productivité, à la consommation, aux richesses et à l’argent. Car les résistances qu’opposent ce système aux assauts qu’il pourrait subir sont trop puissantes pour ne pas entraîner l’humanité dans un chaos supplémentaire.

Rien d’efficace ne se produira non plus en cherchant à réformer ce système de l’intérieur. Car les mécanismes qui lui permettent de se préserver empêchent d’atteindre un niveau de transformation suffisant pour en modifier les grandes orientations.

Des initiatives comme celle Greta Thunberg qui vont dans le sens d’une plus grande prise de conscience, d’une dénonciation de l’inaction et de l’hypocrisie des dirigeants, et d’une mobilisation des jeunes générations sont sans doute porteuses d’espoir.

Plus cette tension va devenir critique, plus la perspective d’une issue pourra se dégager. L’étymologie du mot crise traduit un double sens : celui de la « manifestation d’une maladie grave », mais aussi celui de « jugement ».

Il ne suffit pas de répéter de façon anxiogène qu’il faut agir vite. Encore faut-il voir les leviers d’action. Et que les efforts consentis pour les mettre en œuvre s’inscrivent dans une nouvelle perspective de sens.

La crise du climat ne se résoudra pas en accumulant les mesures sans changer les fondements de notre civilisation. Elle ne se résoudra pas non plus par une utopie.

Elle ne se résoudra – et d’autres crises avec elle – que quand l’humanité aura acquis la pleine conscience du prix et du sens de la vie, de sa place dans l’univers, de ses immenses capacités, de son destin commun et de ses facultés infinies à collaborer pour le meilleur avec les autres espèces et tout ce qui l’entoure.