Quel choix pour l’humanité face à la crise actuelle : le Nouvel Ordre transhumaniste ou le saut de conscience ?

La vaccination obligatoire et le pass sanitaire constituent un point de rupture dans le scénario de réinitialisation de l’humanité vers une société transhumaniste et technosanitaire, dans l’illusion du pacte républicain, et un déclic pour des prises de conscience à venir.

Les annonces d’Emmanuel Macron du 12 juillet sur la vaccination obligatoire et le pass sanitaire ont eu au moins un grand mérite : elles ont permis que les choses soient enfin dites. La tension liée à l’incertitude est donc levée, libérant une grande énergie. Dès lors chacun peut se situer et avancer.

Pour ceux qui ont vraiment compris dans quel scénario ces décisions nous inscrivent, la question qui se pose maintenant est de savoir comment réagir pour faire échouer ce projet, et permettre à un futur alternatif de se mettre en place.

Face à une volonté de l’oligarchie économique, technocratique et financière d’imposer à tout prix la vaccination et le pass sanitaire au niveau mondial, véritables prémices à l’instauration d’une société transhumaniste fondée sur le contrôle de tous grâce aux nouveaux outils technologiques, plusieurs réponses se sont déjà mis en place.

La « stratégie du choc », brutale, fondée sur la manipulation, la répression et la censure a définitivement échoué ! Preuve qu’il est aujourd’hui impossible de contrôler l’information.

Un vaste mouvement de contestation s’est développé depuis plus d’un an, dans le monde anglo-saxon, en Europe, et dans d’autres pays comme l’Inde ou le Brésil. Il associe des médecins réputés, parmi lesquels certains des plus grands épidémiologistes, des pharmaciens, des généticiens, des professionnels hospitaliers, des chercheurs, des juristes, des avocats, des journalistes indépendants, des lanceurs d’alerte, des hommes politiques comme le sénateur démocrate Robert Kennedy Jr., et même d’anciens dirigeants de grands laboratoires pharmaceutiques, comme le Dr Mike Yeadon, ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer. Tous témoignent en démontant les statistiques et arguments officiels trompeurs et anxiogènes, alertent quant aux dangers réels des injections actuellement testées, à la corruption et aux crimes commis au cours de cette crise.

La réaction des opinions publiques est néanmoins très variable selon les pays, leur degré d’intoxication par les médias et les discours officiels, le niveau de verrouillage des débats et de censure de l’opinion. La France fait clairement figure de lanterne rouge en Europe et dans le monde occidental, comparée au Royaume-Uni, à l’Italie ou à l’Espagne. Le niveau de verrouillage de l’information dans les médias officiels y est l’un des plus élevés du monde occidental. Parmi les libertés fondamentales, la liberté d’expression est l’une des plus menacées. Certains scientifiques dont les révélations dérangent ont été harcelés et réduits au silence. Certains comme le Professeur Bernard Fourtillan ont même été arrêtés et détenus en hôpital psychiatrique ou incarcérés. De telles méthodes dignes d’une dictature assimilent la France à la répression des opposants dans l’URSS de Staline. Quant aux principaux médias, ils tous détenus par une poignée de milliardaires qui ont fait élire Macron, et sont payés en retour par des subventions versées par l’État à hauteur de 1,2 milliards d’euros en 2020. Auxquelles s’ajoutent celles versés à tous les grands médias par la Fondation Bill Gates (2 millions versés par exemple en 2020 au journal Le Monde). Leur ligne éditoriale à propos du Covid est totalement alignée sur la politique du gouvernement et sur la doxa officielle dictée par les firmes pharmaceutiques, relayées par des experts scientifiques corrompus et qui présentent de hauts conflits d’intérêts. Alors que la mission des médias est en principe d’informer, le rôle actuel se résume à être porte-parole de la doxa officielle et à soutenir la politique du régime, avec une absence manifeste de souci éthique, une violation permamente des codes déontologiques du journalisme, une distorsion des faits et des chiffres et une oblitération systématique des sujets clivants.

Ces pratiques corruptives dans les sociétés libérales dites « démocratiques » ne sont pas nouvelles. Elles sont même une caractéristique du pouvoir médiatique dont les acteurs comme ceux des pouvoirs politique et économique sont contrôlés par les puissances financières, avec une collusion souvent dénoncés entre ces pouvoirs. Ce qui est nouveau, c’est la dérive authentiquement totalitaire, sournoise et subtile, qui s’est mise en place sous couvert de justifications éthiques fallacieuses. Face à la prolifération dans les médias indépendants et sur internet d’informations jugées « déviantes » depuis le début du Covid, une véritable Police de la Pensée s’est ainsi mise en place en France qui n’est pas sans évoquer certaines pratiques totalitaires dans les dictatures classiques. Elle s’appuie sur un groupe de médias acquis au pouvoir tels que l’AFP, deuxième agence de presse mondiale et l’une des plus corrompues, le groupe Radio France (France Inter, France Culture, France TV…), Le Monde, Libération, L’Obs ou Les Echos. Coordonnant leurs actions, ils veillent à vérifier la véracité des informations publiées par les médias indépendants, sur internet et les réseaux sociaux, à repérer celles qui contredisent trop explicitement les messages de la doxa officielle, par exemple à propos de la réalité de l’épidémie, la dangerosité des virus, le nombre de personnes touchées, la mortalité, l’utilité, la pertinence scientifique, l’efficacité et l’innocuité de la stratégie vaccinale dictée par les laboratoires et appliquée par les gouvernements, la justification et l’efficacité réelle des mesures sanitaires (masque, distanciation, confinement, couvre-feu, fermeture des frontières, mise à l’arrêt de l’économie… Toute information non conforme à cette doxa est aussitôt dénoncée, rectifiée, commentée voire éliminée. Leurs auteurs dénoncés et leurs fonctionnalités sur les réseaux réduites ou suspendues. Le but est de décourager tout partage d’information sensible ou « fausse ».

Ce mode de censure très efficace et automatisé s’est mis en place avec le concours actif de réseaux sociaux comme Facebook, dont les algorithmes analysent en temps réel les contenus, repèrent les informations sensibles, alertent les utilisateurs, occultent ou suppriment les publications embarrassantes, et empêchent leur partage. Voire suppriment tout simplement les profils des utilisateurs ou les groupes ne respectant pas les « standards de la communauté ». Une véritable standardisation de la censure.

Cette censure se justifie au nom de la « vérité ». Ce qui constitue un passage à la limite d’autant plus problématique qu’il n’existe pas de « vérité scientifique » absolu, surtout dans une pratique comme la médecine que leur praticiens eux-mêmes décrivent comme un art et non une science, dont la vérité n’est jamais fixe ni absolue mais toujours mouvante, partielle et fondée sur le consensus. A moins de considérer qu’un dogme scientifique est une vérité absolue et universelle. Qui plus est, on l’a vu de façon éclatante avec le scandale du Lancet, la médecine n’est plus un domaine autonome qui élabore des connaissances et une pratiques selon la méthode scientifique et valide ses théories par la praxis clinique. La recherche scientifique et la pratique médicale ont été totalement confisquées par le pouvoir économique et financier qui les subventionnent et orientent sa pratique et ses discours dans un sens qui sert ses intérêts propres et non la science, la santé ou les bénéficiaires que sont les malades : nous tous.

Les méthodes des médias ajoutées à celles des laboratoires et des experts aux mains du pouvoir nuisent considérablement à leur image de sérieux, d’impartialité sinon de désintéressement. Du moins pour ceux qui en ont conscience. Les médias officiels n’apparaissent plus comme les garants d’une pluralité de l’information mais comme les illustrations d’une seule et même Pravda (la Vérité). Avec quelques nuances de positionnement correspondant à la cible visée. Dérive très dommageable car face à cet uniformisation dogmatique, seuls les médias indépendants qui touchent une frange plus marginale de publics peuvent se démarquer en livrant une information plus « objective » ou suivant un axe idéologique particulier. C’est ainsi que face à la propagande officielle du pouvoir établi, les médias affichant des positions plus extrêmes sur le spectre politique endossent un rôle de contre-pouvoir en se positionnant dans le rapport de forces au pouvoir. A titre d’exemple le magazine Valeurs Actuelles considéré come proche de la droite conservatrice voire de l’extrême droite, est l’un des seuls news mags français à défendre un point de vue critique sur le Covid en abordant les questions escamotées par les autres médias. Cette redistribution des médias d’opinion tend à catégoriser les oppositions entre des médias officiels soutenus par le pouvoir qui défendent l’idéologie dominante mondialiste, progressiste et sanitaire, et ceux qui se positionnent sur le une ligne nationaliste, populiste en antisystème, dont antivaccins… Ce schéma est heureusement tempéré par la notoriété des experts scientifiques qui témoignent à visage découverts pour dénoncer les mensonges officiels dans les médias indépendants comme France Soir, Bas les masques, Le Courrier des stratèges, Causeur ou Médiapart… Sans compter les lanceurs d’alertes de plus en plus nombreux qui diffusent les résultats de leurs propres recherches et analyses sur leur blog, chaîne YouTube et sur les réseaux.

Ces réseaux sont assaillis d’informations contredisant les messages officiels et perdent du crédit à mesure qu’ils tentent de les limiter ou de les censures. La firme de Marc Zuckerberg a ainsi perdu beaucoup d’abonnés depuis qu’elle a été vivement critiquée partout dans le monde pour sa censure systématique, et sa collusion avec le pouvoir et sa complaisance à s’aligner la politique de régime dictatoriaux comme la Chine ou de pratiques qui s’en rapprochent come en France. C’est ainsi que la loi Avia votée en 2020 pour lutter en principe contre les propos haineux sur internet a conduit à renforcer la censure de publications qui ne relevait pas de cette loi sous l’impulsion conjuguée du pouvoir et de Facebook. Beaucoup d’internautes lui préfèrent des qui leur préfèrent des sites concurrents comme Odysee sur lequel a été publié l’excellent documentaire à charge Hold Up de Pierre Barnérias, immédiatement censuré sur Facebook et YouTube à sa sortie le 9 décembre dernier, et objet depuis d’un lynchage politico-médiatique alors qu’il ne ressemble que des interviews des plus grands experts. Ou VK, réseau social russe alternatif à Facebook où aucune censure n’est en principe appliquée.

Face au durcissement de cette Ligne Maginot de l’information, un effet plus dommageable est de creuser un fossé croissant dans le rapport à l’information entre ceux qui continuent de faire confiance aux médias traditionnels (notamment les chaînes publiques ou privées relais du pouvoir comme BFM TV, LCI ou CNews) et qui n’osent pas questionner le bien-fondé et de l’honnêteté des informations servies en boucle par ces médias ; et de l’autre côté ceux qui font l’effort de s’informer par eux-mêmes en confrontant les sources et en se posant les bonnes questions. Ces deux catégories de « consommateurs » passifs ou actifs de l’information vivent de plus en plus dans des réalités séparées et défendent des postulats d’autant plus conflictuels que le pouvoir joue sur ces oppositions pour discréditer tout point de vue qui ne coïncide pas avec la doxa du moment, les taxant de théories « complotistes ». Quitte à leur donner raison six mois plus tard en se contredisant totalement. Comme à propos de l’origine humaine du virus désormais avérée. Ou en promettant que jamais la vaccination ne sera obligatoire et en qualifiant le pass de rumeur complotiste, pour se parjurer quelques mois plus tard en voulant l’imposer avec cynisme et brutalité.

A un niveau plus profond, en devenant coacteur du travail d’information, on devient aussi plus éveillé, plus conscient, et acteur de son propre changement de conscience. Et de proche en proche coacteur du changement global de conscience au plan de « ce qui est dit ». L’essentiel des représentations partagées, surtout à l’ère de l’information numérique ou les échanges sont instantanés et s’inscrivent dans un réseau d’interactions infinies qui connecte les consciences, passe par le filtre du langage ou de la communication visuelle sans pour autant ignorer le registre émotionnel, essentiel dans le changement que nous vivons. Il est donc important de se connecté au brouhaha ambiant, en activant les bonnes fréquences selon sa sensibilité et en choisissant de bien positionner le curseur pour savoir à quel niveau et dans quel esprit sinon quel but on partage.

Le rapport de force politique et le combat éthique par la voie judiciaire : un levier de changement qui a ses limites

Autre axe essentiel pour faire évoluer les consciences et parvenir à faire éclater la vérité : la bataille juridique qui s’est engagée dès le début de la crise face aux zones d’ombre, incohérences et autres scandales. Notamment grâce à l’action d’associations de juristes et d’avocats pour défendre les victimes du Covid, faire valoir le caractère illégal au regard de la législation française, européenne ou internationale des mesures sanitaires imposées – vaccins, pass sanitaire, confinements et couvre-feux à répétition – et les dommages causés aux niveaux sanitaire, économique, social, éthique et politique, notamment le recul des libertés fondamentales inédit depuis l’Occupation.

Cette stratégie permet de demander des comptes devant les tribunaux pour les « crimes contre l’humanité » commis et de punir les responsables. En France, même si le pouvoir judiciaire est clairement menacé, le recours devant des juridictions internationales permet de mettre la France en position d’accusée. C’est ainsi qu’une plainte vient d’être déposée le 2 juillet auprès de la CPI (Cour Pénale Internationale) par un collectif de syndicats européens contre des dirigeants français qu’ils accusent d’avoir imposé des mesures liberticides lors de cette pandémie.

De le même esprit, le Barreau des avocats indiens relayé par le gouvernement a récemment saisi la CPI pour faire condamner le directeur général de l’OMS et d’autres personnalités comme Bill Gates ou Anthony Fauci pour avoir fait interdire l’ivermectine. Concurrent des « vaccins », ce médicament est en effet reconnu aujourd’hui comme l’un des plus efficaces pour soigner le Covid. Face à la vague mortelle du variant apparu en Inde en 2021 (appelé aujourd’hui variant Delta), le gouvernement avait opté pour la stratégie des traitements, et obtenu très vite des résultats spectaculaires pour soigner les malades, faire chuter le taux de mortalité et enrayer les contaminations. Jusqu’à ce que l’OMS intervienne pour interdire ce médicament, privant l’Inde d’un remède efficace et peu onéreux contre le Covid. En cas de condamnation, les accusés encourent la peine capitale.

En France l’association Réaction 19 créée à l’initiative de Maître Carlo Brusa, connu comme l’avocat de quelques footballeurs, célébrités et du Professeur Éric Raoult, vient en aide aux personnes victimes du Covid et multiplie les initiatives judiciaires pour dénoncer les crimes commis par l’Etat français depuis 2020. Comme L’injonction lancée à deux reprises par le ministre de la Santé Olivier Véran (décrets du 27 mars et du 16 décembre 2020) pour inciter les généralistes à euthanasier les personnes âgées résidant en EHPAD (puis à domicile) suspectées de Covid, en leur administrant sans leur consentement ni celui de leur famille du Rivotril, un puissant neuroleptique potentiellement létal et formellement déconseillé par le fabricant en cas d’insuffisance respiratoire. Un scandale soigneusement étouffé par les médias officiels.

Cette crise révèle la nature spirituelle de la réalité : un autre futur est déjà là !

Si elles sont utiles, la bataille de l’information, de l’opinion et la bataille juridique ne suffiront pas à infléchir les choses. Elles ne constituent pas le cœur du problème puisqu’elles n’apportent des réponses qu’à un niveau politique et judiciaire. La vraie réponse à cette « crise sanitaire » aussi cruciale qu’unique dans l’Histoire de l’humanité n’est pas d’ordre médical, scientifique, technologique, politique, économique, juridique, encore moins militaire : elle est essentiellement spirituelle.

Comme l’explique fort bien le physicien Philippe Guillemant dans son dernier ouvrage Le grand virage de l’humanité[i], cette crise du coronavirus illustre un combat que se livrent aujourd’hui deux futurs différents pour s’imposer et advenir comme notre réalité future. Selon une théorie du temps dont il est en partie l’auteur, le temps n’existe pas, il n’a aucune réalité intrinsèque comme l’a démontré la physique quantique, seul le Présent existe. Le passé constitue notre « réalité » dans ce versant matériel de la réalité où nous vivons : notre mémoire, la somme des expériences vécues et ordonnées par la conscience humaine et qui conditionnent notre Présent. Le futur n’est pas « déterminé » selon le principe déterministe aujourd’hui caduque hérité de la science classique, il « descend », il se présente à nous pour se réaliser parmi plusieurs futurs possibles, selon ce que nous actualisons de notre mémoire et les choix essentiels que nous faisons. Il existe dans un autre versant de la Réalité, un autre multivers déconnecté du nôtre, un nombre infini de futurs se manifestant sous forme de virtualités (d’informations). Mais un seul futur peut se mettre en place dans notre réalité.

Le coronavirus et la réponse qui nous est imposée aujourd’hui par les multinationales, la logique scientifique qui les inspire et les puissances financières qui les exploitent, est la résultante d’un « ancien futur » généré par plusieurs siècles de pensée rationaliste, matérialiste, positiviste et mécaniste. Une pensée qui a vu éclore la science moderne fondée sur un postulat matérialiste (seule la matière existe) et déterministe (tout dans l’Univers y compris l’homme est lié à un enchaînement logique de causes et d’effets), et une vision mécaniste de l’Univers et de l’homme : l’Univers est une grande mécanique céleste soumise à des lois immuables.

Selon la médecine classique, l’homme est également conçu comme une mécanique, une machine, avec une approche essentiellement fonctionnelle des organes. Il faut donc réparer le corps comme on réparerait une machine, au besoin en remplaçant les organes déficients par des prothèses adaptées (cœur, membres artificiels, cartilages en plastique…), et en lui ajoutant d’autres prothèses pour améliorer ses performances. Quant aux maladies infectieuses, elles sont causées par des germes pathogènes dont il faut se prévenir, notamment quand le système immunitaire (dont le rôle est de les identifier, de les combattre et de les éliminer) peine à jouer son rôle de garde-fou.

La science qui prétend délivrer des « vérités », piégée par sa croyance dans un monde matérialiste et déterministe, corrompue par l’argent et sa vision utilitariste, ignore l’essentielle vérité.

La vision transhumaniste actuelle est l’héritière directe de cette logique à laquelle nous avons cru pendant des siècles. Selon elle, l’évolution humaine est conditionnée par le progrès scientifique. Avec cette idée qu’il faut améliorer l’homme, créer un « homme augmenté » aux performances physiques et psychiques démultipliées par les nouvelles technologies.

Selon cette vision qui privilégie le mental et ignore le cœur, les émotions, l’âme n’existe pas. Quant à l’esprit, il se réduit à sa composante psychique, cognitive, mentale, neurologique, laquelle n’est que la résultante de processus biochimiques dans le cerveau. Comme l’affirme Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo et président d’une start-up de génie génétique : « Nous sommes notre cerveau ». Et donc pour améliorer les capacités de la machine biologique qu’est l’homme il est tout à fait normal de vouloir l’équiper d’autres machines qui le rendront plus performant. Des prothèses numériques externes (ordinateur, smartphone…), puis internes : puces ou programmes implantés dans le cerveau, nanorobots injectés dans le corps pour surveiller les paramètres vitaux, réparer les cellules endommagées, attaquer des germes nocifs ou booster l’influx nerveux. Une fusion parfaite entre l’homme de la machine.

Les nouvelles techniques de vaccins à ARN messager actuellement testés s’inscrivent entièrement dans ce projet. Leur but est de se substituer au système immunitaire pour apporter la réponse spécifique à chaque nouveau virus en injectant à chaque fois le vaccin adapté. En théorie. Sauf que ça ne marche pas et que ces injections provoquent de surcroît de dégâts considérables et irréversibles au plan immunitaire, en plus des effets secondaires parfois mortels.

L’aspect fort contestable de cette logique se corse davantage si l’on tient compte du fait que le marché de l’industrie pharmaceutique, en particulier celui des vaccins, constitue un enjeu économique gigantesque en termes de profits générés. Et ce depuis l’invention de l’industrie pharmaceutique par la famille Rockefeller au début du 20e siècle.

Soucieuse de trouver de nouveaux débouchés à l’industrie du pétrole dont elle était le principal investisseur et à la filière pétrochimique, la famille Rockefeller a en effet développé l’idée de fabriquer de nouveaux médicaments à partir de molécules issues de la pétrochimie. Des médicaments souvent peu coûteux à produire mais extrêmement rentables. Malgré leur efficacité très relative, leurs nombreux effets secondaires et leur toxicité élevée, les Rockefeller ont réussi à imposer peu à peu cette nouvelle médecine en subventionnant des programmes de formation dans les facultés de médecine et de pharmacie, en faisant progressivement interdire les médecines plus anciennes, en discréditant ces médecines devenues « alternatives », en faisant fermer les éditeurs de manuels qui leur étaient consacrés, et bien entendu par un effort de corruption des décideurs politiques et des organisations de santé.

Le même scénario s’est imposé pour les vaccins, avec le développement d’une véritable idéologie vaccinale fondée sur des mythes (celui de Pasteur notamment), sur une exagération de l’efficacité réelle des vaccins et une minimisation ou un déni de leurs risques et effets secondaires. On a vu en France les effets de cette politique avec l’exemple récent des 11 vaccins imposés aux nourrissons en 2018 à l’initiative de Macron, malgré une fronde d’une partie majoritaire du monde médical. Il faut dire que plusieurs laboratoires notamment Giléad sont des mécènes de la campagne présidentielle de Macron en 2017, de son parti LREM, ou subventionnent ses ministres. Sans compter les conflits d’intérêts multiples concernant les hauts responsables des organisations de santé publique : Ordre des Médecins, Santé Publique France, Conseil scientifique, etc… Selon plusieurs anciens dirigeants de grands laboratoires, le secteur pharmaceutique déjà considéré comme l’un des plus corrupteurs a connu au cours de la décennie écoulée une flambée inimaginable des pratiques corruptives tous azimuts : milieu hospitalier, médecins prescripteurs, politiques, organismes de santé publique, médias spécialisés (qu’on songe au scandale du Lancet…), mainstream ou autres. Il n’a aujourd’hui plus rien d’éthique. Cette dérive est due aux évolutions rapides dans la capitalisation du secteur, des investisseurs comme BlackRock, Vanguard ou des grandes banques d’affaires ayant massivement investi dans ce secteur et détenant aujourd’hui la majeure partie du capital des leaders du marché. Sans compter le zèle incomparable de Bill Gates et de sa fondation pour investir dans ce secteur. Notamment en « achetant » l’OMS font sa fondation est l’un des principaux financeurs. Ou en finançant des campagnes massives de vaccination dans des pays du tiers-monde à titre « humanitaire », avec les dégâts collatéraux qu’on connaît pour lesquels sa fondation a été poursuivie : décès surnuméraires, stérilité pour les femmes vaccinées, etc…

Selon cette logique utilitariste et productiviste exclusivement soumise à la rentabilité et destinée à servir les intérêts d’une poignée de milliardaires actionnaires dans ce secteur via des fonds d’investissement, l’hommel n’est même plus qu’une machine à réparer en lui refourguant médicaments coûteux et vaccins, au besoin en créant les maladies selon le principe cher aux théoriciens de l’ingénierie social comme Noam Chomsky : « créer le problème pour apporter la solution ». C’est ainsi qu’un marché discret mais ultra compétitif s’est développé depuis les années 1990 visant à créer et breveter de nouveaux virus par génie génétique et à développer ensuite les vaccins adaptés eux aussi brevetés. Cette stratégie a trouvé sont illustration il y a une douzaine d’année lors du scandale du H1N1, ce virus apparu au Mexique en 2009 et aussitôt présenté comme un virus mortel extrêmement dangereux. Virus très proche de celui de la grippe espagnole disparu depuis près d’un siècle, et pour lequel il n’existait aucun traitement hormis le Tamiflu et les vaccins élaborés par Gilead Sciences, vendus par milliards d’unités au gouvernements paniqués de la planète, pour une épidémie qui n’aura fait au total que 200.000 morts : une broutille comparée aux millions de morts du paludisme, du choléra ou du sida. Une scénario catastrophe soigneusement orchestré qui aura en revanche rapporté des milliards au CEO et principal actionnaire de Gilead, Donald Rumsfeld.

Cash machine, l’homme est aussi transformé en marchandise. C’est le constat auquel nous conduit l’emballement actuel du système, qui doit aujourd’hui se réformer pour survivre mais en privilégiant les intérêts de ceux qui le contrôlent. Et sans aucune préoccupation éthique réelle mis à part des « discours » pseudo scientifiques, pseudos progressistes (sur les droits de l’homme, le progrès social et sanitaire, l’intérêt pour les plus pauvres et les minorités, l’écologie et le développement durable… Une rhétorique qui ne sert qu’à instrumentaliser les principes éthiques démocratiques pour justifier des décisions qui conduisent à l’exact opposé des buts annoncés.

L’avenir de l’humanité n’appartient ni à la science ni à la conscience du Collectif mais à la Conscience collective, celle de l’humanité.

Le Nouvel Ordre Mondial voulu par les oligarques mondialistes, parmi lesquels beaucoup sont transhumanistes, comme Klaus Schwab, Président du Forum Economique Mondial, Anthony Fauci ou Bill Gates, est fondée sur une vision dystopique et totalitaire, mais aussi collectiviste et égalitaire de la société mondialisée. Un monde dans lequel tout serait soumis à un Collectif englobant piloté par l’intelligence artificielle, comme dans le film Matrix. Chaque individu serait connecté de façon égalitaire à ce Collectif, mais dépourvu de réel libre arbitre, de droits et capacités à gouverner sa propre vie. Le contrôle total des individus, comme des structures, des pouvoirs et de l’économie globalisée, s’effectue par le recours aux nouvelles technologies transhumanistes qui permettent de connecter chaque cerveau humain au système via des intelligences artificielles associées à de systèmes de surveillance prédictive et de régulation, actuellement en cours de déploiement à l’échelle planétaire : capteurs, caméras intelligentes, systèmes de reconnaissance faciale, digitale et autre, drones, 5G…

Dans cette dystopie technosécuritaire, l’I.A. serait beaucoup plus consciente des fluctuations de notre propre psyché que nous-mêmes. Et capable d’en infléchir le cours pour nous conditionner mentalement et orienter nos comportements conformément aux normes et modèles établis. Personne ne peut y échapper. Les réfractaires seront reformatés ou éliminés. Et ce bien entendu dans l’intérêt de tous, c’est-à-dire du Collectif, et surtout de ceux qui sont les maîtres de son destin.

Cette vision qui se présente comme hyper moderne, hyper technologique et au service de l’homme, précipite en réalité son asservissement en le transformant en robot. Elle est la conséquence directe et inéluctable de cet ancien futur qui s’était mis en place sous l’impulsion du modèle philosophique hérité du matérialisme et du rationalisme scientifique. Et qui a produit au cours du siècle écoulé les pires totalitarismes également fondés sur ce une approche matérialiste et rationnelle pour édifier une société idéale, utopique, totalisante et totalitaire. Le Reich allemand porté par une race supérieure ou le communisme stalinien ou chinois, fondé sur des principes marxistes-léninistes. Deux exemples dont le modèle orwellien de dictature constitue une synthèse. Le capitalisme néolibéral et son idéologie mondialiste et progressiste est lui aussi fondé sur les mêmes principes, et une prétention émancipatrice analogue à conduire l’humanité vers une même conception du bonheur matérialiste, la conception de l’Etat néolibéral étendue au gouvernement mondial en faisant des tyrans et des pygmalions cyniques au nom des idéaux de liberté, d’égalité, de justice sociale, d’efficacité, etc…

Tout ce que nous visons aujourd’hui résulte d’un choix de modèle, d’un choix de valeurs et de notre adhésion depuis les Lumières à la pensée matérialiste et rationaliste. Comme le dit le proverbe : on récolte ce que l’on sème. La dystopie transhumaniste qui se met en place sous nos yeux est le résultat des graines spirituelles que nous avons semées, cet ancien futur qui se durcit en cherchant à se réaliser.

Car entre temps, une autre vision et un autre futur se sont mis en place pour l’humanité, depuis quelques décennies. Ils se fondent sur les connaissances nouvelles acquises par une nouvelle approche scientifique concernant la vraie nature de la conscience, son origine et ses manifestations. Une approche qui trouve de sérieux échos avec les spiritualités anciennes avec lesquelles elle trouve de convergences inattendues. Cet événement n’est pas que le retour du spirituel prophétisé par Malraux, car en réalité l’esprit n’avait déserté la conscience de l’Occident et désenchanté le monde qu’en apparence. Même s’il aura fallu deux guerres mondiales et un nombre incomparable d’atrocités au cours du siècle passé, ajoutées aux menaces et aux angoisses du siècle présent (crise économique, crise terroriste, crise climatique, crise migratoire, crise identitaire, crise de civilisation…) pour enfin ouvrir les yeux sur nos égarements. La conscience de l’humanité est en crise et crie de partout d’avoir été coupée de ses racines spirituelles : le retour du refoulé se traduit ici ou là par le ressac nauséabond des fondamentalismes de tous ordres, qui tentent d’imposer leur Sens face à ce vide chaotique.

La révolution copernicienne qui s’est amorcée dans le monde scientifique et dont les racines remontent au début du siècle dernier (avec Einstein et la physique quantique notamment) coïncide avec un renouveau spirituel protéiforme et multilocal, qui ne s’enracine pas dans une continuité avec la culture locale où il se manifeste. On peut citer Jung, l’attrait des jeunes occidentaux dans années 1960 et 1970 pour les spiritualités orientales, l’astrologie, le new age, le chamanisme, les expériences psychédéliques californiennes et la psychologie transpersonnelle. Autant d’exemples qui témoignent d’une effloraison de nouvelles formes de spiritualités adogmatiques, expérimentales, souvent empreintes de renouveau et d’un retour à la nature. Autant de tâtonnements pour retrouver le lien avec cette part oubliée de notre humanité et qui en constitue le cœur, sans laquelle nous ne sommes que des équations fonctionnelles dépourvues de sens et de saveur.

La science n’a pas échappé à cet aggiornamento qui a conduit en quelques décennies à l’émergence de nouvelles sciences fondées sur un tout autre type de paradigme et de « rationalité » par rapport au paradigme précédent fondé sur une rationalité matérialiste, déterministe, causale. La physique de la conscience ou la médecine quantique sont deux exemples de ces nouvelles sciences apparues depuis environ trois décennies. Ce progrès a permis d’apporter des explications scientifiques solides à des phénomènes relevant jusqu’à présent de l’irrationnel, et donc souvent ignorés ou rejetés par la science classique. Comme les expériences de mort imminente, les voyages hors du corps, les phénomènes de synchronicité, la communication à distance, les états modifiés de conscience, l’intuition, les expériences chamaniques, les OVNI… Tous ces phénomènes sont aujourd’hui explicables grâce à la physique de la conscience notamment, et font l’objet de recherches scientifiques fécondes à partir une approche globale, holistique et interdisciplinaire qui rompt avec l’hyperspécialisation et le cloisonnement des sciences classiques.

De nouvelles voies s’ouvrent à nous pour réinvestir la Conscience, la nôtre individuellement et la Conscience de l’humanité, qui n’est pas un Collectif englobant imposant son ordre du haut vers le bas, mais un éon supérieur émergeant au fur et à mesure que la conscience collective s’unifie. En tant que conscience individuée, ce n’est pas la même chose d’être soumis de force à une Intelligence qui décrète un Nous englobant qans qu’il soit possible de valoir valoir un Je, ou d’être conscient de faire partie d’une entité supérieure dont on est coacteur, coparticipant. Ce n’est pas la même de prendre conscience que l’humanité est une et indivisible, que nous sommes tous reliés les uns aux autres et interdépendants, coresponsables de notre destinée, ou de faire semblant de sacraliser l’individu, l’ego, pour mieux manipuler les esprits en leur faisant croire que ceux qui les dirigent œuvrent pour leur permettre de s’épanouir dans un bonheur customisé tout en défendant l’intérêt général : le grand mensonge démocratique actuel.

L’urgence d’un recentrage sur le cœur, notre identité commune et les valeurs

Face au basculement imposé vers une société totalitaire fondée sur un contrôle technosécuritaire des individus et leur dépendance absolue à la science, aux technologies numériques et à ceux qui les gouvernent, la stratégie du combat frontal est perdue d’avance. Elle ne peut que renforcer la réalité « dure » d’une société matérialiste fondée sur la conquête de territoire, l’appropriation des richesses, le contrôle des biens, des savoirs, des pouvoirs, avec l’argent comme seule valeur étalon. La stratégie inverse consistant à ne s’investir que dans la démarche spirituelle en feignant d’ignorer les troubles qui nous concernent est également vouée à l’échec. Ce serait une forme de « tentation angélique » de se couper de notre réalité matérielle actuelle.

La seule solution consiste à s’investir dans la dimension du cœur, à travailler sur notre conscience à partir de cette dimension, en tenant les deux bouts de la corde : d’un côté notre Présent actuel avec sa part de mémoires lourdes » qui nous ramènent au passé et nous enchaînent à des logiques caduques, et de l’aura adhérer au nouveau futur beaucoup plus lumineux en le cultivant et en le faisant consciemment advenir dans chaque acte quotidien ou choix essentiel.

La première chose à faire face à cette révélation qui éclate aux yeux de beaucoup de Français et s’impose à eux depuis les annonces de Macron, c’est de garder l’esprit en paix avant de penser à de se mobiliser. Ne pas réagir mais se poser et observer.

Ne céder ni à la peur, ni à la colère, ni à la résignation. Et ne pas rester seul. Mais au contraire se tourner vers les autres, rester unis, vigilants, clairs sur les principes et les objectifs, sur le cap à tenir et ce que l’on souhaite vraiment pour soi et pour l’humanité. Pour ensuite agir intelligemment et en conscience plutôt que sous le coup de l’émotion.

L’attitude juste consterait à ne pas agir. Ne pas vouloir changer de l’extérieur le cours des choses mais se recentrer sur notre intériorité pour prendre conscience et laisser advenir ce nouveau futur que nous espérons. Mais cette attitude méditative qui part du spirituel pour aller vers le matériel n’est pas vraiment dans la mentalité française ou occidentale. Ceux qui prôneraient une telle attitude auraient peu de chances d’être compris et passeraient pour des gourous allumés.

Il n’est plus temps non plus de céder aux chamailleries entre partisans et détracteurs du vaccin, de se jeter à la figure des insultes : moutons contre complotistes. En revanche, au plan social, le basculement initié nous hisse du registre des croyances vers celui des grands principes. La simple foi aveugle foi en une prétendue « vérité scientifique » qui serait détenues par des spécialistes n’est plus une croyance tenable. Car il devient chaque jour de plus en plus clair que ce qui est en jeu avec ces choix politiques, c’est ce qu’il y a de plus essentiel dans notre humanité : notre dignité, notre intégrité, notre liberté, notre identité.

Sommes-nous des choses ou des personnes ? Des marchandises ou des citoyens ? Des êtres libres ou des esclaves ? Des sujets conscients, responsables, capables de décider, de créer, d’inventer leur propre avenir ? Ou des robots dont les actions programmées se résument à une fonction pilotée par l’intelligence artificielle ?

Ces questions capitales sont au cœur des enjeux actuels. Avec ce basculement dorénavant imposé vers une société totalitaire et le Nouvel Ordre technosanitaire, dont la vaccination obligatoire et le pass sanitaire constituent une étape-clé.

Avec en point d’orgue ce questionnement : Qui sommes-nous ? Quel type d’hommes voulons-nous incarner ? Que sera l’humanité future ? Et quel futur se met en place ?

C’est à nous d’inventer les réponses, pas à des pouvoirs ou des sachants extérieurs. Sûrement pas à la science, à la technologie, au pouvoir politique, aux discours ambiants, ou aux puissances de l’argent qui les contrôle tous.

Comment engager sa responsabilité sans rentrer dans le rapport de forces ?

Maintenant que beaucoup sont dégrisés quant à la réalité de la menace qui pèse sur nous, bien plus tangible qu’un nouveau virus ou le vaccin miracle supposé y remédier, le mot d’ordre doit être : RESPONSABILITE.

Chacun à son échelle peut jouer son rôle pour s’opposer au chantage, alerter, mobiliser, refuser d’obéir, enrayer cette mécanique destructrice et faire échouer ce plan diabolique.

Si l’on est versé vers l’activisme, une vieille méthode qui a fait ses preuves consiste à subvertir les systèmes de l’intérieur. A corrompre les différents outils du pouvoir pour les retourner contre lui. Sa rhétorique, son système de valeurs, ses circuits décisionnels, ses représentants, ses moyens logistiques, sa stratégie et ses objectifs pour croître, servir ses intérêts et drainer de nouveaux suffrages.

Inutile de rêver d’un recours politique à cette crise. Les élections ne signifient plus grand-chose, surtout en France, sinon une mascarade démocratique. Cesson de rêver en nous gargarisant avec des grandes idées et des grands principes comme « le peuple », « la démocratie » ou « la République », qui ont été depuis longtemps dévoyés. Soyons objectifs : aucun candidat n’a le désir ni n’aurait la possibilité une fois élu d’infléchir le cap fixé par l’oligarchie. Les pouvoirs réels du Président en France sont devenus trop dérisoires pour peser au niveau politique dans le concert des nations, de toute façon contrôlées par l’oligarchie financière. La France est un petit pays qui ne peut faire cavalier seul en s’isolant du reste du monde et même en cas de Frexit les déterminismes mondialistes continueraient de peser sur notre destin national.

Le rêve d’une aventure révolutionnaire ou d’un coup de force parfois agité par certains élus de gauche et d’extrême gauche – émeutes, insurrection populaire, renversement du gouvernement, destitution du Président – peu de chances de se produire compte tenu de l’état de tétanie du peuple français et de la cicatrice douloureuse que la crise des Gilets jaunes avortée grâce au Covid a laissé dans les esprits. Et puis la France est un pays de petits bourgeois qui répugnent à la violence et vénèrent l’ordre établi tant qu’il lui assure du pain et des jeux : revenu universel et Hanouna.

Idem à droite pour le fantasme d’un coup d’Etat militaire qui viendrait mettre fin à la dictature sanitaire, restaurer la démocratie et les institutions et assurer la paix civile. Même si une partie non négligeable de l’état-major rêvent de dégager Macron et de remettre de l’ordre dans le poulailler. Encore une fois se retrouverait isolée et ceux qui s’aventureraient dans ce scénario n’auraient aucun d’obtenir l’aval des banques pour garantir notre crédibilité budgétaire.

Subvertir la société de consommation

Sur le plan économique en revanche, il est assez facile d’adopter une politique de contre-pouvoir en retournant les consommateurs que nous sommes contre le système qui en dépend. Car ce système tient que par notre collaboration. Si nous cessons de jouer le jeu, il s’effondre. L’analyse marxiste de la société capitaliste l’a très bien compris à propos de la dialectique entre le Capital et le Travail, mais elle s’est arrêtée à une vision idéologique en l’absolutisant comme le moteur de l’Histoire.

Aujourd’hui il ne s’agit pas de renverser la table et de tout casser, mais de subvertir intelligemment ce qui nous lie aux éléments du système. Et donc d’interroger notre rapport à l’argent, valeur et puissance totémique sur laquelle il est entièrement construit. De questionner notre façon de consommer. De céder ou non aux diktats des modes, des tendances, de la publicité. De retrouver le vrai sens des échanges. Pourquoi acheter tel bien ou tel service ? A qui ? Combien ? Pour satisfaire quels besoins, quels désirs, quels manques, quelle soif d’identification ou de reconnaissance ?

On devient ce que l’on mange, dit un proverbe du Talmud. On pourrait ajouter : on devient ce que l’on achète. Acheter, consommer, c’est s’identifier à ce que l’on achète, à ce que l’on consomme. C’est s’incarner dans la matière. Le premier niveau d’être au monde selon la société de consommation c’est l’acte de consommer. Acte incontournable et qui mérite qu’on lui donne du sens.

De la même façon chacun de nos choix individuels qui engagent d’autres personnes confèrent à notre expérience personne et à nos échanges avec le monde un sens particulier. Que ce sens soit défini par l’extérieur, inclus dans les transactions, ou négocié entre des acteurs conscients.

La publicité exploite à fond ces mécanismes en nous vendant avec chaque produit ou service une promesse factice de supplément d’âme : le signe d’une appartenance à un groupe, un style de vie, une éthique, ou simplement l’illusion de se différencier des autres en gratifiant son ego. Rouler en Mercedes, porter un parfum viril, acheter du café solidaire ou manger bio pour sauver la planète, autant d’actes qui nous conduisent à associer des qualités existentielles au fait d’acheter telle marque plutôt qu’une autre.

Une arnaque dont nous sommes conscients mais à laquelle nous cédons, creusant à chaque achat la mauvaise conscience de notre incapacité à devenir qui nous voudrions être par nos propres moyens, et à nous acheter des gratifications pour soulager momentanément notre frustration et combler notre vide existentiel.

Une fois qu’on en a pris conscience, il est très facile de subvertir ce deal fondé sur un marché de dupes. Il suffit de donner du sens à chaque échange sans privilégier l’approche narcissique. Et de se découpler ainsi des jeux mimétiques qui en découlent et entretiennent de besoin de consommer toujours plus dans une compétition avec l’autre.

Pour des raisons de budget, de commodité et de facilité, la plupart d’entre nous faisons nos courses en achetant des produits courants dans des grandes surfaces. En choisissant parmi un panel de produits sélectionnés par les enseignes de la grande distribution, essentiellement des grandes marques industrielles. Dans les grandes villes, ces enseignes ont même remplacé les petits commerces alimentaires, les détaillants, drogueries, quincailleries et autres bazars qui permettaient autrefois aux ménagères d’acheter la nourriture du foyer et les produits pour la maison. Même les magasins bios comme Naturalia ou Bio C’Bon appartiennent quasiment tous à ces enseignes.

Il y a fort à parier que ces enseignes dont les capitaux sont détenus par les mêmes acteurs financiers qui soutiennent le pouvoir actuel seront les premières à se plier aux nouvelles consignes sanitaires si elles sont adoptées, et à exiger le pass sanitaire à l’entrée de leurs hypermarchés. Il suffit donc de les boycotter et de le faire savoir.

Quant aux supérettes de quartier, au cas où elles seront contraintes d’adopter la même politique, autant responsabiliser les dirigeants de ces unités pour faire en sorte qu’ils aient tout intérêt à s’y opposer. Une supérette est un centre de profit plongé dans un contexte de concurrence locale entre les enseignes, mais aussi avec les petits commerces indépendants, boucheries, poissonneries, fruits et légumes, boulangeries… auxquels il faut ajouter les commerçants des marchés, les coopératives bios, les AMAP et tous les nouveaux systèmes alternatifs qui se développent avec les changements d’habitudes alimentaires.

Autant jouer cette concurrence et faire savoir que tout supermarché qui s’alignerait sur la politique d’apartheid sanitaire subirait immédiatement un boycott de son enseigne et de sa marque distributeur. Mis bout à bout, un sérieux manque à gagner. Et pour un directeur de magasin, c’est autant de pourcentage sur le chiffre d’affaires en moins sur son salaire. Avec en supplément l’indignité d’avoir contribué à une politique inhumaine et non éthique. Ou comment de proche en proche inverser le marquage infamant promis aux non-vaccinés.

 Sans ce genre d’initiatives, c’est toute une partie de la population, dont certains de nos parents, nos amis, nos conjoints, nos enfants, nos collègues de travail, qui sera empêchée de se nourrir normalement, de se soigner, de se déplacer, d’avoir une vie sociale, culturelle ou sportive. Ils deviendront des parias, culpabilisés, stigmatisés, à qui on aura ôté tous les droits.

La question des valeurs

Cette crise qui nous bouleverse interroge en profondeur nos valeurs. Qu’est-ce qui compte le plus pour nous ? Notre petit confort matérialiste et intellectuel, notre sécurité, notre bonheur égoïste, notre adhésion conformiste aux discours, aux modèles et aux normes en vigueur ? Tous étayés par notre obéissance au pouvoir qui les instaure.

Ou bien l’essentiel réside-t-il dans notre fidélité à cette conscience commune qui fonde notre identité et notre libre-arbitre ? A cette appartenance à une même espèce intelligente qui oriente ce libre arbitre vers une perspective fondée sur l’expérience collective, la quête de sens concerté, la recherche du bien commun, et qui borne nos aspirations existentielles dans des limites justes et constructives, évolutives plutôt que normatives, éthiques plutôt que dogmatiques.

Dans ce cas refuser d’aller chez Carrefour par facilité alors que mon voisin n’a plus le droit d’y mettre les pieds est une option qui a du sens.

Cela requiert une attention constante pour refuser les habitudes et la facilité. Boycotter les enseignes de restauration rapide comme Burger King qui profite de la crise en vendant de la malbouffe, et collaborent avec les nouveaux modes de surveillance imposés : pass sanitaire, traçage sous forme de registres où inscrire nom, prénom, adresse, téléphone pour pouvoir consommer. Boycotter de même les multinationales de livraison à domicile comme UberEats, grand gagnant des confinements à répétition qui oblige ses livreurs sous-payés à mettre leur vie en danger avec des cadences et une pression infernale. Boycotter la grande distribution qui collabore avec le pouvoir. Et surtout les leaders de la vente en ligne comme Amazon dont l’ex PDG Jeff Bezos s’est hissé grâce au Covid au 1er rang du classement mondial Forbes des milliardaires en 2020, avec une fortune qui a bondi de 113 à 198 milliards de dollars.

Pareil pour les loisirs : boycotter Netflix et préférer aller voir une pièce de théâtre jouée par une troupe ou dans une salle de concert menacée de fermer, ou un film dans cinéma de quartier. Si leur porte reste fermée aux pestiférés, organiser des spectacles privés avec des amis à domicile. Ou une fête clandestine dans un lieu discret pour conjurer l’esprit de mort.

Changer aussi son rapport à l’argent. Sortir de la logique imposée. Comme pour la standardisation des modes de consommation et déchanges, refuser la dématérialisation absolue de la monnaie. Laquelle conduira immanquablement demain à nous aliéner et nous contrôler totalement mais le biais de la monnaie unique numérique encryptée dans des nanoparticules injectées avec les vaccins.

Refuser le paiement par carte pour les petites sommes, chez les commerçants, et préférer l’argent liquide. Ou privilégier quand c’est possible des systèmes de troc, la revente d’objets d’occasion ou l’échange de services entre voisins sur internet.

Chercher à être le plus indépendant possible par rapport aux systèmes tout en développant la solidarité entre personnes. Si l’on habite une maison, produire soi-même son électricité en installant des panneaux solaires sur le toit, pour ne pas dépendre d’EDF qui s’apprête à doubler ses tarifs pour une électricité et un service de piètre qualité. Si l’on habite en appartement, se regrouper entre voisins et faire pression sur son syndic pour faire de même. Si l’on a la chance de disposer d’un jardin, cultiver son potager et partager ses légumes avec ses voisins.

Partout où des solidarités sont possibles, s’engager pour vivre plus intelligemment en suivant ces exemples et en restant à l’affut des nombreuses initiatives qui se multiplient en milieu rural comme en milieu urbain.

Ce qui pouvait encore passer il y a peu pour une simple coquetterie de bobos affectant de se révolter contre la société de consommation est devenu aujourd’hui un changement impératif. Car la dépendance passive au système nous rend dépendant de ses durcissements inéluctables. C’est aussi un puissant levier de transformation si on resitue chaque initiative locale dans une perspective globale, et si l’on se place dans la perspective du nouveau futur, avec une tout autre une vision de l’avenir et du monde que nous léguons aux générations futures.

L’important est de savoir prendre conscience de nos choix individuels et collectifs. De distinguer ce qui sert la logique du système et nous conduit vers l’abîme, ce qui renforce cette logique d’appropriation et de concentration des richesses, de contrôle de tous les pouvoirs par une élite, et de tous les individus par l’argent. Et de privilégier ce qui donne du sens à nos choix en les orientant vers d’autres objectifs plus élevés : le partage, la possibilité pour chacun de recevoir selon ses besoins en réalisant ses aspirations les plus profondes, de manifester Qui il est vraiment, en servant le bien commun, de participer à l’émergence d’une société plus juste, plus fraternelle, où l’argent n’est plus un but et la valeur principale, où la dimension spirituelle et cordiale prime sur l’accumulation de richesses, de biens, de pouvoirs et l’appropriation de savoirs. Un monde où ce n’est plus la compétition de tous contre tous qui sert de moteur à l’économie, avec son lot de violences, de guerres, de souffrances et d’injustices comme salaire, mais où chacun est valorisé en fonction de sa contribution au Bien commun, où toutes les énergies tendent vers l’édification d’une civilisation fondée sur l’amour et tournée vers les plus hautes réalisations humaines. Un monde uni et pacifié, solidaire, respectueux de chacun, de chaque forme de vie, qui développe des relations harmonieuses, fructueuses et synergiques avec l’environnement, avec les autres espèces et toutes les formes de vie avec lesquelles nous interagissons dans l’Univers

Ecouter les symboles

Comparé à cet avenir radieux, le vaccin et le pass sanitaire représentent l’une des étapes pour asservir l’homme et faire régresser au niveau de sous-espèces, d’esclave, de bétail, de marchandises en pièces détachées ou de déchets à éliminer.

Vaccins et pass sanitaires ne sont pas uniquement des moyens pour nous contrôler en prétendant nous protéger, ce sont des symboles qui témoignent de notre entrée libre ou résigné dans un nouveau paradigme : celui d’un monde totalitaire gouverné par l’argent, où la masse des inutiles, des cloportes déambulant sans jamais voir la lumières, est soumise aux élus, aux dieux[ii], l’élite selon les mots de Laurent Alexandre, qui dispose du savoir et contrôlent le reste de la population.

Le vaccin est un symbole de marquage, physique et juridique. Une façon de séparer ceux qui sont reconnus conformes à la nouvelle norme et admis auprès des élus, ou autorisés à vivre « normalement » (mais selon « quelle » norme ?…), et ceux qui s’y refusent et doivent être éliminés. 

Cette dystopie totalitaire n’évoque pas seulement 1984, Le meilleur des mondes ou Matrix. Son origine plonge profondément dans la mémoire collective. Dans la symbolique apocalyptique elle renvoie à la Marque de la Bête évoquée dans les livres de l’Apocalypse et de Daniel. Un symbole du pouvoir politique. Sans ce signe apposé sur le front, nul ne peut vendre ni acheter. Il faut davantage y voir un archétype qu’une prophétie. Tout pouvoir totalitaire tend en effet à apposer sa marque sur des individus transformés en possessions ou en sous-hommes : marquage au fer rouge pour les esclaves ou les prostituées, étoile jaune pour les Juifs…

Et aujourd’hui marquage numérique grâce aux vaccins, qui permettra bientôt de tracer chaque individu, de contrôler les en-cours et les échanges monétaires paour chacun grâce à la monnaie numérique, mais aussi de contrôler à distance certains paramètres de santé grâce à des nanorobots présents dans l’organisme qui surveilleront la pression sanguine, le taux d’insuline, la présence de tel germe ou de tel médiateur chimique. Et même d’influencer nos comportements en modulant nos perceptions et nos émotions grâce à une puce implantée dans le cerveau servant d’interface numérique entre celui-ci et l’I.A.

Cette dystopie technosanitaire n’est pas de la science-fiction. C’est une technologie Microsoft (pour les nanoparticules) et Neuralink (la firme d’Elon Musk), financée par Bill Gates et vantée par Klaus Schwab[iii], Président du Forum Economique Mondial, apôtre du transhumanisme, ardent promoteur du Great Reset, et accessoirement fils d’un ancien officier nazi).

Ne soyons pas incrédules et n’attendons pas d’être réinitialisés, après avoir été vaccinés, tracés et pucés. Redressons-nous pour faire face au futur qui nous attend.

Car par-delà ce cauchemar et cette armée de clones dont le bruit de bottes chromées résonne déjà à l’horizon, une nouvelle humanité émerge, qui n’est ni un artefact ni une parodie. Eveillée, unifiée, pacifiée, consciente d’elle-même et de ses capacités, elle avance vers un tout autre avenir qu’elle s’est choisi.

Comme le souligne le physicien Philippe Guillemant, nous voici confrontés au Grand virage de l’humanité. Et chacun de nos choix individuels nous entraîne et nous conforte sur la voie de ce futur radieux. Ou freine son avènement.

Il ne s’agit pas de vouloir réenchanter le monde de l’extérieur, mais de demeurer le plus possible nous-mêmes dans l’enchantement empressé du nouveau futur qui émerge et existe déjà, même s’il est souvent dissimulé par l’épaisse couche de l’ancien futur et de nos mémoires ternies par les souffrances et les frustrations que nos erreurs de ciblage passées ont engendrées.

Et plus nous nous engageons en étant animés par les mêmes valeurs et en partageant réellement ce sentiment de joie et de fécondité à œuvrer pour le meilleur avenir commun possible, plus nous vérifions dans notre vies que ce futur qui advient n’est pas celui qu’on redoute.

Le mot crise vient du vocabulaire médical[iv]. Crise sanitaire est donc en quelque sorte un terme redondant. Une crise désigne ce moment décisif d’une maladie où le malade ira vers le mieux ou le pire. Nous y sommes ! Le malade ça n’est pas le patient infecté par le Covid, c’est nous tous, l’humanité, et surtout sa conscience en exil d’elle-même.

L’étymologie du mot crise (du grec krisis) donne un tout autre angle de vie. La racine indo-européenne krein signifie discriminer, séparer et, par dérivation : décider après avoir fait passer les choses au crible. Du mot crible dérive les mots décrets, discret, secret, et aussi excrément et crime, puis incriminer, récriminer.

Aujourd’hui tout pousse à nous séparer les uns des autres. Moins qu’une volonté machiavélique de diviser, il faut y voir un moment critique où les esprits tendent à se définir en opposition les uns aux autres : moutons contre complotistes, provax contre antivax… Avec son lot d’incriminations, de récriminations, de décrets, de manipulations secrètes et de corruptions discrètes. Toute cette agitation livre son lot d’excréments de la conscience recyclés dans le brouhaha incessant des médias et des réseaux sociaux. Rien d’étonnant donc à ce que les Européens se soient rués dès le début de la crise sur le PQ, tandis que les Américains se ruaient sur les armes. Cette crise a libéré comme beaucoup d’autres les pulsions anales et phalliques en condamnant au silence de la raison et des émotions les individus muselés par le masque.

Une crise c’est l’irruption de l’avenir dans le présent qui se cristallise sur le passé. Le futur le plus probable n’est pas encore advenu, face au vide de repères la conscience se crispe. Mais la crise rouvre la béance du temps qui n’existe pas sans laquelle aucune création n’est possible.

Chaque crise est l’heure d’un choix, d’une prise de conscience collective et d’un dépassement.

C’est précisément cela que nous sommes en train de vivre, écartelés ou plutôt comprimés entre un ancien futur qui résiste à l’aspiration que le nouveau produit sur nos consciences sans qu’elles parviennent à s’y éveiller. Comme ce moment précis de la naissance où le nouveau ressent les contractions de l’utérus comme une imminence de mort à mesure jusqu’à ce que le col de l’utérus s’ouvre pour lui permettre de passer. Les contractions du nouveau futur baigné de vie qui nous presse pour s’imposer rencontrent la force opposée de l’ancien futur qui résiste en fermant l’issue et nous retenir. Exactement comme quand on s’apprête à prendre une décision importante et que tout semble se bousculer, qu’on cafouille et qu’on risque de rater une occasion unique de vivre un changement de cap dans notre vie.

Le fonctionnement ancien n’accepte pas de ne plus pouvoir tout contrôler. Alors il s’énerve, panique, devient dur et tyrannique. On n’en viendra pas à bout sans lâcher prise. Ayons confiance : le nouveau futur est déjà là. Sachons en décrypter les signes, comme les prémices du printemps et les premières pousses qui percent sous le tapis neigeux.

Les jeunes ont retrouvé d’instincts la voie chamanique pour renouer avec l’invisible : danser sous les étoiles dans des raves parties illégales mais salvatrices. Réflexe issu de la sagesse ancestrale et non caprice adolescent. Ayant à cœur de les imiter en retrouvant cet esprit d’insouciance et d’insolence envers les choses graves et mortifère. Accordons-nous sur les bonnes vibrations et mettons-nous à écouter du chant du firmament et à danser avec les étoiles, dont la seule « science » est de toujours danser dans l’éther infini.

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[i] Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Guy Trédaniel éditeur, 2021

[ii] Laurent Alexandre, créateur de Doctissimo, Président d’une société de génie génétique et défenseur du transhumanisme : propos tenus le 12 février 2019 lors d’une conférence sur le transhumanisme à l’Ecole Polytechnique : https://www.youtube.com/watch?v=FuahyzgAiWE

[iii] https://www.wikistrike.com/2021/01/klaus-schwab-fondateur-du-forum-de-davos-et-promoteur-de-la-grande-reinitialisation-nous-explique-le-projet-d-implantation-de-puces
https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=InJu_Sk1SGQ&feature=share

[iv] Cf. Denys Acker : Vendange tardives – Double abécédaire. Salvator, 2010, p. 30 et 32 : Crise



Comment sortir de l’Apocalypse ? Par la porte intérieure !

En ces temps orwelliens et tourmentés où le Mensonge est devenu la Vérité, où l’Etat Providence est le hijab de la Dictature du Fric, où l’état d’urgence sanitaire est le prétexte au Nouvel Ordre Totalitaire, au confinement policier et à la dictature de l’Arbitraire, où le sauvetage de l’économie devient le prétexte au saccage définitif du Droit du Travail, où 60 ans est un âge trop jeune pour partir en retraite mais trop vieux pour être soigné à la chloroquine, où le capitalisme mondial tremble sur ses bases, craint pour ses Bourses et joue avec la vie de 7 milliards d’êtres humains, il est temps de se réveiller !

Il est temps de réagir. Collectivement.

De sortir de l’ornière de l’individualisme, de la compétition acharnée et du chacun pour soi.

De sortir du matérialisme, du productivisme et de l’affairisme qui aliènent nos consciences et empêchent l’humanité de relever la tête, de prendre conscience qu’elle est une seule et même Nation, un seul et même Peuple, une seule et même Espèce, un seul et même Esprit. De prendre conscience que l’humanité est Une et Indivisible, comme l’est en principe notre République.

Il est temps d’en finir avec ce consumérisme hédoniste, ce culte de l’image et de la surface, cette Ère du Vain et du Vide, qui nous empêchent de voir les vraies priorités et les vrais enjeux pour notre survie et notre évolution en tant qu’espèce.

De nous consacrer tous ensemble à promouvoir des vraies valeurs qui nous fassent vivre et grandir, d’édifier une vraie civilisation mondiale unie, solidaire et pacifique, fondée sur la Fraternité et la Justice, le sens de l’intérêt général et non la préservation des intérêts d’une toute petite élite, l’attention aux plus faibles et aux plus démunis et non l’esclavage de tous au service des plus riches, la quête collective du Bien commun le plus large et le plus universel et non l’accumulation frénétique de biens dérisoires et de pouvoirs désuets.

Ce Bien commun est celui de toute l’espèce humaine et des générations futures. Mais aussi du souci et de la coopération avec les autres espèces, de la préservation des grands équilibres planétaires, la volonté de développer une fécondité matérielle et un usage maîtrisés, de partager les ressources, les richesses, les savoirs. Non pas d’œuvrer pour notre satisfaction personnelle, mais de les mettre au service de l’épanouissement de tous.

Ce monde et ceux qui le défendent parce qu’ils en profitent sont en train d’agoniser. Ils résistent encore mais plus pour très longtemps. Il ont déjà perdu : il ont creusé leur propre tombe.

Ce monde avait pour fondement l’ego, l’orgueil, l’hubris de l’homme occidental, ivre de conquête, de domination et de son sentiment de supériorité.

L’homme s’était fabriqué des dieux. Des dieux jaloux et violents, crachant la foudre et le tonnerre. Puis il s’était fait Dieu lui-même, parce qu’il ignorait sa vraie nature spirituelle.

Le génie et la chute de cet homme-dieu, c’est sa volonté de puissance. Cette volonté de s’approprier tous les pouvoirs, tous les privilèges arrachés à l’autre. Son obstination à vouloir soumettre et détruire, autant que de construire palais, monuments et empires à sa gloire.

Son drame et sa chute, c’est cette volonté de prédation et d’assimilation de tous les avoirs et tous les savoirs. Vouloir devenir le Maître de l’Univers, s’élever plus haut que l’Olympe et les dieux.

Ce monde touche à sa fin. Avant la fin du siècle il ne sera plus que ruines.

A moins qu’il nous ait tous engloutis dans sa folie de pouvoir et de destruction. A nous d’en décider.

Ce monde c’est nous, humains, qui l’avons créé. Nous nous cachons le visage aujourd’hui comme Adam chassé de l’Eden en voyant de quel monstre nous avons accouché.

La terre crie vers le ciel, asphyxiée par nos rejets putrides et mortifères. Comme nos poumons aujourd’hui asphyxiés par un virus de chauve-souris. Les glaces fondent et les eaux montent, elles s’ajoutent aux déluges et menacent nos grandes cités de les envoyer rejoindre l’Atlantide. Les espèces agonisent, ravagées par les eaux, les feux de forêts, l’avancée des déserts, l’air vicié, les pestes et les pesticides, la surpêche, la surproduction et la surconsommation.

Des fleurs des champs aux grands mammifères, toute vie pourrait demain disparaître de la surface de la terre, du ciel et des mers, à cause de la simple disparition des abeilles et des autres insectes pollinisateurs. Plus de pollen, plus de plantes ; plus de plantes, plus de nourriture. Et plus d’oxygène pour verdir nos poumons.

Asphyxie.

L’homme est vaincu par ses propres pestilences. Par son ego aussi hypertrophié que le poitrail des vainqueurs.

Mais un autre monde est possible. Il est déjà là.

Un monde qui ne fait pas de publicité, ne s’étale pas sur les affiches, ne s’impose pas dans les rayons des supermarchés.

Un monde discret mais qui se répand plus rapidement qu’une rumeur, qu’un slogan ou un record en mondovision. A la vitesse de la Conscience : celle de la lumière.

Ce monde existe en filigrane, se répand de façon subliminale par-delà le brouhaha des réseaux sociaux. Il filtre dans les esprits, du moins ceux qui font silence, qui méditent ou qui font une pause. Plus efficacement que parmi ceux qui sont occupés à nourrir le Moloch.

Ce monde se donne à contempler avant de se découvrir. Ce monde n’est pas un monde qui se conquiert, qui se construit, qui s’érige comme un temple ou un gratte-ciel. Il vit au-dedans de nous.

Ce monde, ce sont nos « fils », la descendance de l’Humanité que nous portons en nous, en germe, et qui émerge à notre conscience. Dans nos espoirs les plus élevés, quand nous sommes bien ajustés, bien alignés sur la vie qui nous porte et nous pousse en avant.

Selon un principe quantique, ce qui est a déjà été et sera de nouveau. Passé et futur n’ont aucune réalité. Seul existe un éternel Présent, toujours changeant, toujours mouvant.

Passé et Futur ne sont pour le premier qu’une mémoire construite, individuelle ou collective, constituée de nos états d’être, de nos vécus émotionnels encryptés dans notre ADN, nos neurones et nos bibliothèques. Et pour le second, la cristallisation de nos espoirs, de nos désirs et de nos capacités, conjugués aux virtualités qui s’offrent maintenant à notre libre-arbitre. Une équation probabiliste qui trace une direction possible pour notre être en devenir.

Selon cette théorie, nous sommes déjà en contact permanent bien qu’inconscient avec nos lointains « descendants » : ces « fils de l’homme » des générations futures les plus lointaines qui nous succéderont dans quelques siècles, quelques millénaires ou plus. Qui auront appris à maîtriser les priorités inimaginables de l’esprit, de la force gravitationnelle ou de l’énergie de l’atome. Qui auront appris à voyager dans l’espace et le temps à des vitesses supérieures à celle de la lumière, à voyager des deux côtés des portes de la mort, entre conscience et matière. Qui auront ensemencé les étoiles, visité d’autres galaxies, échangé avec d’autres civilisations hautement évoluées…

Pour les esprits les plus cartésiens, tout ceci peut paraître de la science-fiction loufoque, ou une dinguerie new age. Pourtant ce sont les scientifiques les plus pointus qui nous enseignent aujourd’hui ces vérités. Du moins ceux qui ne s’égarent pas dans cette utopie transhumaniste, ce rêve de fusion homme-machine, cette « singularité » tant espérée où l’homme ne serait plus humain mais aliénerait sa conscience à la matière pour survivre à celle-ci. Un rêve fou digne de Frankenstein, et le dernier avatar du matérialisme scientiste agonisant.

Car la seule issue à la souffrance et à l’agonie, à l’irréductible angoisse existentielle, à la peur de la Perte qui motive toutes nos œuvres, toutes nos créations démiurgiques, nos testaments philosophiques, ce n’est pas de nous agripper à cette matière où nous avons choisi de plonger et qui sert de véhicule à nos expériences incarnées. C’est au contraire de lâcher du lest et d’accepter de nous en arracher pour de bon. D’investir les territoires multidimensionnels et infinis de l’Esprit, plutôt que de nous abîmer plus profond dans la physis.

Aujourd’hui il n’est plus besoin de compter sur la religion, sur des anges ou des saints imaginaires pour nous protéger des périls qui nous menacent le plus de destruction. Ni uniquement sur nous-mêmes, petits vermisseaux rampants incapables de nous sortir du bourbier où nous nous sommes jetés.

Il suffit de nous brancher sur notre fréquence intérieure. Ce à quoi notre retraite forcée nous oblige. Au lieu de passer nos journées à nous distraire en regardant des programmes débiles à la télé. Et d’unir nos fréquences pour entendre les messages diffusés par la Mémoire de nos origines et de notre destin.

Cela peut paraître stupide, inutile ou impossible pour beaucoup. Pourtant nous le faisons le plus souvent sans le savoir. Quand nous nous plongeons dans une musique qui nous transporte. Quand nous contemplons un paysage magnifique qui dilate notre esprit et notre cœur. Quand nous nous laissons aller à méditer sur des sujets profonds ou des vérités essentielles. Avec cette impression étrange d’être beaucoup plus clairvoyant et paisible que d’habitude, de toucher un sens qui nous dépasse et que nous n’aurions jamais pu approcher par nous-mêmes.

Cet état d’éveil de la conscience, de lâcher-prise et de reconnexion, à soi-même et à ce qui Est, est essentiel.

Et c’est MAINTENANT.

Confinés ne veut pas dire cons finis.

Sachons occuper au mieux cette période imposée de solitude et de retour sur soi. Nous décentrer de nos désirs habituels : consommer, jouir, parler, travailler, nous divertir, tuer le temps… Pour revenir à des besoins plus essentiels que nous méconnaissons ou que nous avions oubliés : faire silence, écouter, renoncer à « faire » pour être, accompagner.

Et si nous ouvrions ce bouquin sur la méditation acheté il y a quelques mois et rangé sous une pile de magazines ? Et si nous écoutions ce disque de musique de relaxation offert par une amie sophrologue ? Et si nous nous mettions à peindre dans la cuisine, sans aucun projet préétabli, juste laisser le pinceau filer sur la toile, et les couleurs se mettre en place instinctivement ? Et si nous essayions de jeûner pendant trois ou quatre jours, plutôt que de nous précipiter avec angoisse au Franprix du coin dès que le frigo est à moitié vide ? Et si nous passions un après-midi à jouer vraiment avec le chien, lui faire un câlin, au lieu de l’emmener dix fois par jour faire le tour du pâté de maison, juste pour échapper à nos quatre murs ?…

Les idées ne manquent pas pour initier la démarche. Viendra ensuite temps d’échanger, de partager, de dépasser angoisses et frustrations pour réfléchir ensemble à un meilleur avenir possible. Que ce soit au niveau de l’immeuble, du quartier, de la commune, de la région, de la nation ou du monde, de la famille, du groupe d’amis, de voisins, de l’entreprise, de l’association, du syndicat ou de l’humanité…

Un autre monde est possible. Il est déjà là.

Ne manquons pas cette occasion unique de le faire advenir. Car nous risquons une fois cette crise passée d’être vite repris par les rênes d’un capitalisme pressé de resserrer son emprise sur les corps et les esprits, d’augmenter son niveau de contrainte et de coercition pour nous réduire encore plus à l’état d’esclaves, de choses, de producteurs-consommateurs et de sous-humains.

L’heure du grand réveil a sonné. Pas l’heure de la bataille, de l’Apocalypse ou de l’Armageddon. Mais l’heure de s’enivrer.