Les Damnés : autopsie des zombies du show biz parisien

Mis en avant

Retour cette « Marche des célébrités » du 19 novembre à Paris.
Un acte de contrition bien tardif et un exercice de relativisme embarrassé sur fond de flambée antisémite, suite aux critiques qui ont sanctionné un mois de silence coupable des peoples du show biz après les pogroms du 7 octobre perpétrés par les terroristes islamistes du Hamas au Sud d’Israël.

Israël-Gaza : Marche des célébrités le 19 novembre à Paris

Au cours d’un sinistre après-midi de novembre, entre les cérémonies du 11 novembre dont plus personne ne sait ce qu’elles commémorent, et le Black Friday qui inaugure la bousculade de Noël, les clowns de La Ferme Célébrités étaient de sortie pour battre le pavé parisien.

Dans une ambiance sépulcrale, et alors que se multiplient de façon inquiétante partout dans le monde des manifestations rassemblant des centaines de milliers de personnes en soutien à une organisation terroriste dont le but, rappelons-le, est de détruire l’Etat d’Israël et de tuer tous les Juifs, les saltimbanques du PAF le pif rougi par le frimas étaient venus exprimer lors de cette « marche silencieuse » (bel l’oxymore !) leur soutien empressé mais indifférencié pour toutes les victimes du conflit israélo-palestinien.

Lequel prend une tournure apocalyptique depuis les attentats terroristes du 7 octobre, et cette riposte militaire israélienne contre le Hamas, sur laquelle les bonnes âmes téléguidées voudraient concentrer tous les griefs, en faisant mine d’oublier ou de relativiser le reste.

Le reste, c’est-à-dire le plus grand pogrom depuis Auschwitz : près de 2.000 morts civils en 24 heures, dont un bon nombre d’étrangers, tous massacrés froidement jusqu’au dernier dans des circonstances indescriptibles de cruauté et d’ignominie. Et au moins 250 otages enlevés par les terroristes et toujours détenus à Gaza.

Un choc dont l’écho ne s’est pas fait attendre en France, avec plus de 2.000 actes antisémites recensés en France selon le ministère de l’intérieur en un mois, du « simple » tag antisémite qui rappelle les sombres heures de Vichy au tabassage en règle de pauvres Feujs égarés en terre islamique : ces fameux « territoire perdus » où règnent gangs mafieux, jeunes terreurs de 14 ans résislamisées par les Frères musulmans, dealers et apprentis djihadistes et survêt.

Et pourtant c’est étrange, on ne voit jamais ces peoples du chaud-biz se mobiliser sur des sujets aussi galère. Car trop à contre-courant de la doxa majoritaire, ce qui pourrait sensiblement froisser leur fan-club.

Comme on ne les voit jamais défiler dans les rues pour défendre la cause des homosexuels persécutés en Tchétchénie, dans un pays dirigé par un monstre islamiste joujou de Moscou et totalement fracassé, qui nous exporte ses coupeurs de têtes et autres égorgeurs au titre de l’asile humanitaire, et qui torture gays et lesbiennes dans ses camps de concentration. Alors ces grands causeurs sont si prompts à défendre la cause LGBT, entre la rue Sainte-Croix et la rue de Rivoli.

Notamment parce le show biz compte comme chacun sait compte parmi ses rangs un nombre très supérieur à la moyenne de garçons sensibles, adeptes de soirées chemsex et de sexe tarifé avec des mineurs (comme Pierre Palmade, ami du pouvoir avec les mêmes pratiques, relâché étrangement après deux mois de chasse aux sorcières)…

Il est vrai qu’un mois de silence des beautiful people sur des faits aussi graves que cette Shoah 2.0 à la sauce harissa avait quand même fait beaucoup jaser.

Mais enfin comment aurait-on pu envisager que ces zélateurs du clergé politiquent correct se dégrisent subitement et retrouvent un semblant de bon sens, au point de s’apercevoir qu’en 2023 les vrais Nazis portent une djellaba ?

Alors face aux serpents qui sifflent sur leurs têtes, ces arts-tristes ont décidé après leur cure dé(sin)tox d’un mois de sortir de cette prudente et assourdissante réserve pour faire bonne figure. Et d’abandonner pour une journée leurs bunkers fleuris du Lubéron pour aller se pavaner dans les rues de la capitale en prenant des postures. Lunettes de soleil noires sous une pluie battante pour cacher leur émotion, et mines de circonstance aussi graves que possible, avec des faciès plus endeuillés que pour les funérailles de Johnny.

Histoire de prouver à ceux qui les chicanent qu’ils sont doués d’une vraie conscience tout de même. Et qu’ils ont aussi un cœur qui bat toujours à gauche.

« Cette marche se veut éclectique, et en soutien à TOUTES LES VICTIMES, quelles qu’elles soient !« , rappelle Geluck, la mine très affectée, au micro de Sud-ouest.

Quel effort ! Quel exploit !

Qu’on se le dise : la gauche caviar soutient donc AUSSI les Israéliens massacrés ! Alors que, par essence, Israël EST l’ennemi, l’unique responsable d’un conflit qui dure depuis un siècle, l’auteur de crimes et LE responsable qui pousse « la Résistance » palestinienne à Gaza à agir avec tant de violence.

On connaît la chanson.

Ah ! non ! c’est un peu court, vieil homme !
On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…

Car ce numéro de funambules dérisoires défilant comme des fantômes traînés vers l’échafaud de leur gloire fanée traduit l’inanité ce qui leur fait office de conscience, réduite à épouser les causes à la mode pour donner l’illusion d’être encore des artistes engagés.

Ces ringards qui en sont encore 70 ans plus tard à ânonner les gimmicks de la Nouvelle vague pour faire vaguement nouveau, qui s’échinent encore à plagier les enfants terribles du Festival de Cannes à peine réveillés de leur Guerre d’Espagne, sont pathétiques tant ils sont vains, vides et burlesques.

Ils tentent, mais c’est un peu tard, et de façon tellement gauche, de faire taire le scandale nourri par leurs indignations réflexes à géométrie variable. Et ce silence insultant dénoncé à juste titre par quelques rares de leurs confrères courageux – quoiqu’eux aussi de gauche – comme Patrick Timsit, Alain Chabat ou Michel Boujenah (mais forcément : ils sont juifs…)

Eux n’ont pas faibli pour condamner le silence coupable de leur profession après les pogroms du Hamas.

Alors les invités de la dernière heure se rangent pitoyablement derrière cet exercice collectif d’équilibriste ultra décalé. Ce « Et en même temps » relativiste et totalement obscène. Sans risquer bien sûr, sinon de prendre parti, du moins de respecter la dissymétrie flagrante qui oppose les crimes.

Service minimum, juste pour s’assurer qu’on ne dise pas encore que les saltimbanques avaient piscine quand des barbares sous Captagon cramaient dans un four un bébé, tranchaient les deux mains d’une gamine jusqu’à ce qu’elle se vide de son sang, violaient des ados, tuaient pères et mères devant leurs enfants, traînaient des gosses, des femmes enceintes et des vieillards innocents par terre avant de les achever…

Le tout filmé en live avec une caméra GoPro, en faisant des selfies avec leurs victimes, et en envoyant des SMS hilares à leurs papounets restés à Gaza. Lequel pleurait de joie en découvrant les exploits de leur héros de fils.

Une fois monté, le film qui témoignent de ces atrocités dure 45 minutes d’une violence insoutenable. Il n’a été projeté qu’à quelques rares personnalités qui se sont déplacées en Israël après les attentats. Mais aussi aux parlementaires français à l’Assemblée, qui quelles que soient leurs opinions vis-à-vis d’Israël en ont tous été marqués à vie.

Nul doute que ce docu choc ne fera pas le buzz l’an prochain dans la catégorie Un certain regard à Cannes. Ni lors de la remise des Césars 2024, cérémonie qui récompensera sûrement un nanar quelconque de propagande islamiste, comme Les Misérables de Ladj Ly.

Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?…

Alors on danse sur cette danse macabre… Et on défile tous ensemble, en silence, qui plus est pour ne rien dire, sinon juste : « On est là !« 

Quelle preuve plus flagrante de la vanité et de la vacuité de tous ces baltringues !

Manifestement on a changé radicalement d’époque. Ce que le marigot dérisoire des artistes de cour n’a toujours pas capté. Désormais finis les indignations feintes et les coups de gueule sur les plateaux télé pour ripoliner des causes woke, où l’on ne risque rien à faire son petit sketch consensuel pour assurer sa promo, puisqu’intellectuels, politiques et médias sont tous raccord avec le sujet.

Mise à part cette « extrême droite » fantasmatique, repoussoir facile, bien pratique pour faire élire le guignol du moment choisi par l’élite : un habile ventriloque du politiquement correct comme Macron.

Une extrême droite qui ne ressemble plus du tout – hélas pour ces pleureuses de la morale officielle – à ce qu’elle fut jadis. Qui ne s’égare plus en dérapages racistes ou antisémites. Comme le gros facho de Montretout avec son œil de verre, son menton de mataf mussolinien, sa gégène à bougnouls, ses défilés de phalangistes néofascistes devant Jeanne d’Arc, avec compiles des chants de la Wehrmacht, rééditions de Mein Kampf et collectors nazis vendus sous l’uniforme.

Comment imaginer au milieu des Adjani, des Philippe Geluck, des Emmanuelle Béart ou des Omar Sy (absent, évidemment…) qu’un de ces bouffons puisse oser briser le mur d’hypocrisie consensuelle pour dire que finalement, Marine Le Pen ou Zemmour ne disent pas que des conneries ? Ou que le petit Julien Odoul avec sa belle frimousse qui plaît tant aux mamies serait parfait pour remplacer un Dujardin un peu usé dans le rôle de jeune premier ? Ou que tous ces « souverainistes » tout autant « d’excrème droite« , comme Gnagnant, de Villiers, Philippot ou Asselineau, et même, tiens pourquoi pas, Kuzmanovic, ancien LFI défroqué et unique survivant des souverainistes de gauche, sont après tout des gens fréquentables ?

N’avaient-ils après tout pas raison de nous mettre en garde sur cette réalité qui nous pète à la gueule maintenant ? A propos de cet « Islam padamalgam » sanctuarisé par la bienpensance ? Et qui se révèle totalement vérolé, comme nos banlieues, par la Bête immonde resurgie sournoisement en djellaba.

Eh oui ! C’est un peu plus préoccupant que le grand cirque du Covid avec lequel on nous a bien fait flipper pendant trois ans ! Comme dans ces scénars de films gore où de méchants clowns jouent à terrifier nos chères têtes blondes. Sauf que là, ça n’est pas du cinéma pour faire de l’audimat ; c’est l’horrible réalité !

Mais non, ça coco tu vois, qu’on puisse dire publiquement que les barbares sont à nos portes, et du mauvais côté, ça n’était pas dans le script de La Haine ! Même une fiction déjantée n’oserait pas insinuer ça.

Blackout complet. Et les divas sont priées de ranger leurs paillettes pour retourner fissa à leur séance de gym aquatique.

Comment expliquer à ces zombies programmés pour sortir leur museau de la chnouf une fois tous les six mois, et aller débiter trois conneries chez Ruquier, que vouloir défendre son pays – la France, quel vilain mot ! – sa souveraineté, ses principes, et donc les autres démocraties quand elles sont attaquées, ça n’est pas forcément un truc d’affreux nazis, de gros réacs, de « vieux con-servateurs de droite » ? Et que ça n’est pas non plus attenter aux droits des minorités, ou de leurs chers immigrés ? Mais qu’au contraire que c’est la seule façon de se rendre capable de mieux les défendre, autrement qu’en paroles, et les intégrer plutôt que de laisser la France sombrer dans la guerre civile ?

Comment expliquer à ces précieuses ridicules que défendre le droit pour Israël d’exister et de vivre en paix, ça n’est pas forcément refuser aux Palestiniens le droit de revendiquer un État ? Mais qu’aujourd’hui la Palme d’or de la violence arbitraire, de l’inhumanité la plus flagrante, de la barbarie la plus extrême, est lourdement du côté des terroristes du Hamas, qui tuent pour le plaisir de butter des Juifs, se contrefichent éperdument de la cause palestinienne, comme des habitants de Gaza. Puisque qu’ils se planquent derrière des civils en mettant enfants et malades en première ligne face aux bombes de Tsahal. Alors qu’ils restent bien planqués dans leurs tunnels, à Doha ou à Téhéran…

Le logiciel des gens de gauche qui croyaient avoir une conscience et se ranger toujours du bon côté de l’Histoire a tellement buggé, que même ChatGPT serait impuissant à en faire un deep fake !

Eh oui, M’sieur-dames, je sais : c’est dur à admettre, mais aujourd’hui l’extrême droite est IS-LA-MISTE ! Pigé ?

Et les vrais collabos d’aujourd’hui sont les islamo-gauchistes de La France Islamiste, et leurs amis de l’extrême gauche révolutionnaire qui depuis les années 1980 ont fait le choix de troquer le prolétariat ouvrier dont ils étaient orphelins contre les djihadistes d’Al Qaeda, les Frères musulmans de Tariq Hamadan, du Hezbollah, de Boko Haram ou du Hamas.

Va falloir surveiller de près vos fréquentations et réfléchir avant d’aller voter…

Voilà donc les splendeurs du Splendid plantées. Les guignols sont groggy, hagards, has been. Quand ils ne sont pas pourris jusqu’à la moelle.

Triste fin de sketch.

Jane Birkin est morte cette année. Tout le sérail du petit Paris a versé sa petite larme ; les boomers comme moi, et même les millenials.

Petite fan des Sixties, où sont tes années folles ?
Que sont devenues toutes tes idoles ?