Au secours, mon fils a voté Marine !

Réponse à l’article Jeunesse et extrême droite : 50 nuances de brun ? paru sur Agoravox-TV le 30 mars 2021.
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Et voilà les socio-culs de gauche qui se pâment en découvrant qu’une très large part de la jeunesse française, y compris des jeunes Juifs et Arabes, soutient depuis quelques années le FN et vote pour ses candidats !

Hormis le fait que ces chiens de garde de la bienpensance ont 10 ou 15 ans de retard sur les évolutions sociologiques et politiques des millenials, leurs offuscations sont à hurler de rire !

Car enfin ! Si une partie effectivement large et grossissante des 18-35 ans se ruent depuis 10 ans chez Facho & Cie, c’est bien qu’il y a un problème de taille dans l’offre politique depuis quelques années en France !

Loin de nous l’idée de soutenir ou d’invalider les thèses soutenues par l’ex-parti de Jean-Marie Le Pen. Un parti aux relents nauséabonds pour certains, eu égard à son origine (extrême droite française, pétainistes et quelques Waffen SS parmi ses fondateurs), aux frasques antisémites et xénophobes de son ancien Président, et autres saillies monstrueuses qui ne sont paraît-il plus de mise depuis que Marine a fait le ménage dans la basse-cour.

Le sujet n’est plus depuis longtemps de savoir si le RN est légitime ou non, mais en effet pourquoi il attire tant de sympathisants, les jeunes en particulier.

C’est pourtant un truisme mais il faut le rappeler : la politique (et la démocratie), en France comme ailleurs, a été confisquée depuis plusieurs décennies par une clique de politiques carriéristes, tous issus des mêmes grandes écoles et répétant les mêmes slogans, proposant les mêmes solutions à des problèmes qu’ils ne s’appliquent jamais à résoudre : crise économique, inflation, chômage, montée de l’insécurité, et plus récemment immigration explosive, terrorisme, communautarisme, islamisme, séparatisme musulman…

Tous ces polichinelles interchangeables de la politique, soutenus et financés par les mêmes mécènes, ne briguent le pouvoir que pour appliquer une politique qui dessert objectivement les intérêts de la France et des Français, notamment les plus vulnérables. Mais qui servent en revanche clairement les intérêts d’une oligarchie bancaire et financière qui les a placés au pouvoir. Le cas d’Emmanuel Macron constitue un passage à la limite tellement flagrant qu’il se passe de commentaire.

Dénoncer cette dérive n’est évidemment pas l’exclusivité de la soi-disant « extrême droite », puisque l’extrême gauche – LFI en tête – en fait régulièrement ses choux gras avec un certain succès. Et même un intellectuel brillant comme le jeune avocat Juan Branco, auteur de deux livres à charge sur le cas Macron, ne ménage pas ses attaques à propos de cette confiscation de la démocratie par une élite financière aujourd’hui aux commandes de l’Etat, et qui impose son agenda à une marionnette faisant office de chef de l’Etat.

Les jeunes aujourd’hui ne sont pas parmi les moins informés, au contraire. Ils lisent, consultent tous les jours des articles tirés de la presse indépendante, regardent des vidéos et débattent sur les réseaux sociaux. Loin de la langue de bois, de la propagande des médias de cour et du politiquement correct.

Même s’ils se mobilisent rarement dans la rue, ils sont pourtant parmi les premiers à dénoncer les dérives actuelles, notamment les mensonges à propos de la crise sanitaire, de cette fausse pandémie de Covid et l’inflation des mesures liberticides qu’elle sert à justifier depuis un an (sujet sur lequel Marine Le Pen et ses amis restent étonnamment muets, alignés mot pour mot sur la politique du gouvernement…)

Ce que les socio-machins qui raisonnent avec des ficelles vieilles de 40 ou 50 ans sont incapables de piger, c’est que nous avons au tournant de ce siècle changé radicalement d’époque. Et ce changement s’est brutalement accéléré depuis un an et demi avec le Covid. Au point que les vieux clivages gauche/droite ou partis républicains/partis extrémistes ne sont plus aujourd’hui pertinents.

D’ailleurs le RN n’est plus honnêtement un parti « d’extrême droite » comme on l’entendait dans les années 1930 ou après-guerre. C’est un parti de la droite souverainiste, « populiste » si l’on veut, même pas un parti conservateur. Car sur beaucoup de sujets il est plus « progressiste » que beaucoup de partis de droite.

« Progressiste », c’est bien là que le bât blesse. Ce mot-valise utilisé à tort et à travers recouvre en la masquant une idéologie qui a phagocyté toute la rhétorique politicienne et toute l’offre politique depuis deux ou trois décennies au moins.

Or disons le tout de go : le « progressisme », un concept inventé par l’oligarchie britannique au 18e siècle et remis au goût du jour par les néolibéraux américains, puis appliqué dans tous les pays occidentaux pour diluer les clivages traditionnels habituels gauche-droite (conservateurs vs. sociaux-démocrates) en proposant sous des emballages variables la même politique « centriste » ultralibérale enrobée de discours social, est une arnaque absolue ! Et le plus grand danger aujourd’hui pour la démocratie. Très loin devant les éventuels partis « fachos », nationalistes ou ultraconservateurs, qui fleurissent un peu partout, notamment au Royaume Uni avec le Brexit.

Car le « progressisme » s’intéresse à tout sauf au « Progrès » précisément. A fortiori le progrès social, bien qu’il se réclame de l’humanisme et de l’universalisme des droits de l’homme, et dise vouloir œuvrer pour la paix dans le monde et l’amitié entre les peuples en défendant toutes les causes à la mode : antiracisme, anticolonialisme, féminisme, droits LGBT, défense des minorités, des réfugiés, écologie, lutte contre le réchauffement climatique, développement durable…

Un fourre-tout très politiquement correct mais sans aucune réalité autre que rhétorique, puisque leurs politiques, arrimées aux canons mondialistes du Forum Economique Mondial ou aux préconisations du FMI, servent toutes des buts à l’exact opposé de ces généreuses intentions.

Mais l’arnaque fonctionne tellement bien que beaucoup n’y voient que fu feu. Sauf précisément nos jeunes. Notamment cette génération des « yoyos » : les « Young Yobbos » (jeunes loubards). Nés entre 1977 et 1995, ils se situent à l’opposé de leurs aînés les « momos » : cette Génération Macron ultra conformiste, ultra morale, ultra alignée, ultra angoissée, ultra con surtout. Et qui foncent tête baissée dans les panneaux politiquement corrects en défendant avec un zèle inégalé La Dictature En Marche et son cortège de mesures liberticides et totalitaires. Tout en accusant les électeurs du RN d’être d’horribles fachos.

Quitte à faire de la sociologie, autant utiliser les bonnes grilles de lecture.

Ces jeunes de la Génération Y, ces millenials sont aussi totalement blasés, voire désespérés. On leur a tellement bourré le mou en leur promettant la lune, à eux et aux générations précédentes, qu’ils ne croient plus en rien. Sinon en la débrouille, pour eux-mêmes et leur tribu.

Alors ils votent pour le RN. Non par réelle adhésion, mais pour dire merde à ce système pourri qui ne leur laisse aucune place dans la société et ne leur laisse espérer aucun avenir, mais continue de leur mentir avec ses candidats enfarinés.

Et puis parce qu’ils en ont marre de vivre dans un pays où tout va a volo. Où on les rend responsables d’être chômeurs à peine sortis de la fac. Où pour éviter de galérer il vaut mieux être noir ou arabe, étranger, venir en France avec ses huit mômes pour toucher le RSA, les allocs et les aides sociales, tout en bossant au black.

Les yoyos n’ont pas envie de tout casser, ils ont juste envie de vivre et de s’en sortir un peu mieux. Et qu’on arrête de les prendre pour des cons. Ils ont parfaitement compris que la mondialisation se faisait sur le dos des classes moyennes sacrifiées. Et ils aimeraient que le pays où ils sont nés retrouvent un peu de lustre et de crédibilité. Au lieu de laisser ceux qui nous dirigent se foutre de leur gueule en les faisant passer pour des sauvageons, des incultes, des branleurs ou des terroristes, tout en leur passant la brosse à reluire le samedi soir dans des talk-shows pour bobos.

Quant aux jeunes Juifs qui votent en masse pour le RN, comment ne pas leur donner raison ? Eux qui n’osent plus depuis très longtemps porter une kippa ou une étoile de David, de peur de se faire montrer du doigt voire de se faire tabasser dans la rue. Eux dont les parents ont dû déménager bien avant le meurtre d’Ilan Halimi, celui de Sarah Halimi, les attentats de Mohammed Merah ou de l’Hyper Casher, parce qu’être juif dans certaines banlieues équivaut à un arrêt de mort.

Mais alors que dire de ces jeunes Karim ou Hassan qui votent eux aussi sans complexe pour le RN ?

Pour que les bobos bien-pensants arrivent à comprendre une telle « dérive », il faudrait qu’ils saisissent que les jeunes Français ou les jeunes étrangers vivant en France d’origine musulmane ne sont pas encore tous acquis au salafisme ou à doctrine des Frères musulmans. Et que les musulmans comme ceux qui ne pratiquent pas l’Islam, surtout les jeunes, sont les toutes premières victimes de ces islamistes qui tentent de les endoctriner et de les récupérer, en les victimisant pour les lancer ensuite contre la République. En obligeant les filles à se voiler, les garçons à se rendre à la prière le vendredi, à porter la barbe et à collaborer avec ces maffias qui gangrènent les cités, font régner la charia et la terreur en s’alliant avec des élus corrompus.

Ces jeunes, eux, ont compris que c’était la France qui leur avait donné une fierté, une éducation, des droits, la liberté d’être ce qu’ils veulent être, sinon toujours une vraie chance. Et que ces criminels qui cautionnent le terrorisme ne sont que des opportunistes, des manipulateurs qui cherchent à diviser la société et à recréer une « Oumma » fictive pour torpiller la démocratie et conquérir le monde. D’ailleurs ils savent pertinemment ce qu’endurent leurs cousins à cause de ces fripouilles qui ont détruit leur pays d’origine, à Alger, à Tunis ou à Marrakech.

Qu’auriez-vous fait à leur place, vous les beaux penseurs, si l’on avait assassiné vos oncles, vos tantes, vos cousins, et qu’on vienne en plus vous demander de vous battre au nom d’un Islam dévoyé contre un pays qualifié de « décadent et islamophobe » ? Un pays qui vous a donné en 20 ans infiniment plus qu’aucun pays au monde ne vous aurait jamais donné.

Les jeunes ne sont pas cons, ils savent faire la part des choses, entre les mensonges des élites et ceux de ces faux « frères » qui veulent les embarquer dans leur Djihad de merde.

Donc oui, blacks-blancs-beurs, les jeunes votent en masse pour le RN et les autres partis souverainistes : l’UPR de François Asselineau, dont les vidéos ont une grosse cote auprès des 18-35 ans, Les Patriotes de Florian Philippot, ou Debout La France de Nicolas Dupont-Aignan. Et très peu pour l’extrême gauche, surtout Mélenchon qu’ils qualifient de « bouffon ». Presque plus pour les socialistes ou ce qu’il en reste. Et quasiment jamais pour LR, du moins pour ceux qui n’ont pas fait d’études supérieures.

Quant à Macron et son hochet LREM, c’est leur tête de Turc préférée. Le seul qui les incite à descendre à l’occasion dans la rue pour soutenir les Gilets jaunes et leurs revendications.

Alors faut-il s’émouvoir en constatant que les jeunes d’aujourd’hui ont simplement plus de bon sens que leurs aînés ? Ou qu’ils sont désespérés ? La faute à qui ?… La faute à cette caste politique archi corrompue et totalement décrédibilisée. Et à ce système inhumain qu’ils vomissent à raison. Mais aussi à nous qui avons laissé ce scénario se perpétrer, en nous réfugiant derrière des discours de bonne conscience, et en abdiquant toute intelligence politique au bénéfice d’un prêt-à-porter éthique taillé pour nous étouffer à petit feu.

Le pangolin, la chauve-souris et le petit Mandarin : les désordres de la nature aux secours de l’Oncle Picsou

La théorie de la transmission « zoonose » du coronavirus (de l’animal à l’humain) est un classique de la littérature scientifique s’agissant des nouvelles épidémies. Mais qui fait rarement l’unanimité des chercheurs. Pour ce qui est du Covid, elle pourrait venir s’ajouter aux œuvres de La Fontaine sous le titre d’une nouvelle fable intitulée « Le pangolin, la chauve-souris et le petit Mandarin« . Une farce tellement échevelée, digne des pires machins complotistes, que plus aucun scientifique sérieux n’ose aujourd’hui l’évoquer, de peur de se ridiculiser.

Plus personne en effet dans le milieu scientifique comme dans les médias ne se risque depuis bientôt un an à évoquer le sujet et à spéculer sur l’origine de ce virus mystérieux, pourtant observé sous toutes les coutures et disséqué en menus morceaux depuis son apparition en Chine à l’été 2019. Un sujet devenu très vite un tabou dans tous les médias mainstream, dès l’extension « pandémique » du virus hors des frontières de la province de Wuhan fin 2019. Silence radio, mieux valait assommer le grand public de commentaires alarmistes en diffusant en boucle les images de Wuhan en état de siège. Et ce bien que le sujet soulève de nombreuses questions à propos de cette grippe dont la cause était unanimement présentée comme un nouveau virus transmis à homme par un innocent fourmiller dont la viande est couramment consommée en Chine. Une grippe présentant dans ses formes les plus graves des symptômes respiratoires sévères et aussitôt transformée en pandémie du siècle.

D’un coronavirus somme toute banal, on est ainsi passé à un « paranovirus », dont le mode de contamination n’était plus les mains mal lavées ou l’air ambiant (encore une fable…) mais les médias entrés en éruption sismique. Un scénario de psychose mondiale provoqué à dessein par quelques lobbies qui y avaient intérêt. Une reproduction en grandeur XXL et en beaucoup plus dramatique de celui qu’on nous avait déjà servi en 2009 lors de l’apparition d’un foyer de grippe H1N1 au Mexique. Un virus qui avait immédiatement enflammé les esprits et les écrans plus que les thermomètres, et ce durant près d’un an. Assurant au passage à Gilead Science (déjà…) la vente très profitable aux gouvernements affolés de la planète de milliards d’unités de vaccin et de Tamiflu, tous aussi inutiles, toxiques et inefficaces que le remdésivir que le même labo a tenté de nous refourguer en 2020 en corrompant au passage les plus grands scientifiques, les gouvernements, les agences de santé et le Lancet, pour couler son principal concurrent l’hydroxychloroquine ! 100 millions de doses de vaccin furent ainsi achetée en 2010 par le gouvernement de Nicolas Sarkozy, lesquelles finirent quasiment toutes à la poubelle, non sans avoir coûté au passage près d’un milliard d’euros au contribuable français.

Même scénario avec le Covid-19 et les petits arrangements entre Macron et ses généreux mécènes pharmaceutiques. Sauf que cette fois le jackpot a fait exploser la banque, la dette de la France, plusieurs secteurs économiques, et la tête des Français.

Mais revenons à la fable du pangolin…

Depuis 2019, les preuves se sont tellement accumulées pour étayer l’hypothèse troublante d’un virus créé artificiellement par l’homme en laboratoire par manipulations génétiques, que même les épidémiologistes et les « experts » autoproclamés les plus corrompus habitués des plateaux télé sont aujourd’hui à court d’arguments sérieux pour étayer la thèse initiale du pangolin. Un pangolin qui figurait pourtant en bonne place sur la couverture du magazine britannique (détenu par les Rothschild) The Economist, dont le très attendu hors-série annuel consacré à l’année suivant mettait en scène fin 2018 et pour l’année 2019 un étrange pangolin glissé au milieu d’autres symboles tout aussi étranges : fragment d’ADN, smartphone (5G), code-barre, etc… Et ce plus de 6 mois avant l’apparition de l’épidémie en Chine.

Le premier en France à avoir enfoncé la digue de la langue de bois à propos de l’origine du coronavirus fut bien entendu le Professeur Luc Montagnier. Célèbre immunologue, empêcheur de tourner en rond, Prix Nobel de médecine et codécouvreur du virus du sida. Lequel n’en était pas à son coup d’essai s’agissant de révélations sulfureuses. Le vieux professeur un brin narquois avait alors jeté un vent polaire en direct sur le plateau de Cnews. Interrogé par Pascal Praud sur l’origine du coronavirus, il avait en effet révélé une découverte stupéfiante de son équipe de recherche : le séquençage du génome du virus SARS-Cov-2 responsable du Covid-19 et son analyse par algorithmes informatiques avaient fourni la preuve irréfutable que ce virus ne pouvait être d’origine naturelle. En effet le génome du SARS-Cov-2, responsable du Covid-19, présente plusieurs « insertions » dont un petit fragment du génome du VIH, rétrovirus responsable du sida. De telles insertions ne peuvent avoir être réalisées qu’en laboratoire ; elles ne peuvent scientifiquement être le résultat d’une mutation ou d’une anomalie génétique d’origine naturelle liée à une quelconque transmission de l’animal à l’homme. Ce type de manipulations est d’ailleurs souvent réalisé par les chercheurs en génie génétique. Notamment dans l’espoir de mettre au point de nouveaux vaccins. Une technique employée depuis des décennies pour tenter de créer un vaccin efficace contre le VIH, en utilisant des composantes de virus courants type coronavirus, et en y insérant un fragment de l’enveloppe du VIH reconnus par les récepteurs des lymphocytes, de façon à produire une réponse immunitaire dirigée contre le VIH en cas d’infection, une fois ce vaccin injecté dans le corps humain.

Le Pr. Montagnier ne fut évidemment pas le seul à larguer une telle bombe. De nombreux scientifiques et équipes de recherche de renom avant et après lui ont également publié les résultats de leurs travaux dans des revues scientifiques mettant en avant les preuves de cette origine humaine du virus. Au point qu’elle apparaît aujourd’hui difficilement contestable. Même des médias officiels comme France l’ont d’ailleurs récemment évoqué comme une hypothèse plausible, levant un voile pudique sur les questions dérangeantes qu’elle soulève : pourquoi cette hypothèse n’a pas été évoquée avant ? Comment le virus a-t-il pu être disséminé depuis un laboratoire de recherche P4 situé à Wuhan : par accident ? Intentionnellement ? Et si oui à quelles fins ?… La France était-elle effectivement impliquée dans la gestion de ce laboratoire de Wuhan ? A quel titre ? Participait-elle aux recherches qui y étaient menées ? Se pourrait-il aussi qu’elle soit impliquée dans cet « accident ». Et pourquoi les autorités chinoises ou françaises n’en auraient-elles rien dit ?

Le spectre de Tchernobyl plane sur ce qui pourrait devenir le plus grand scandale sanitaire du 21e siècle, après le précédent quoi en a connus beaucoup.

Ces révélations, d’abord vite évacuées comme des « thèses complotistes » (le Pr. Montagnier fut accusé d’être un « complotiste gâteux » et ses travaux furent aussitôt discrédités et censurés dans les médias et sur les réseaux sociaux comme Facebook) ressemblent en tout cas à astéroïde géocroiseur qui vient périodiquement menacer la mare aux canards et autres médias alignés sur la doxa scientifique et médiatique officielle. Pour laquelle le coronavirus responsable du Covid, comme tous les autres coronavirus récents, ne peut être que le fruit d’un accident de la nature, une mutation observée lors de sa transmission zoonotique à l’homme : pangolin, chauve-souris, oie sauvage ou autre. Un scénario bien huilé et resservi de nombreuses fois à propos de plusieurs épidémies précédentes plus ou moins dangereuses ou létales, et réputées dues à une transmission zoonotique : grippe aviaire, grippe H1N1, SRAS, MERS, etc… La plupart de ces grippes à coronavirus étant supposées suivre peu ou prou le même modèle, même si cette hypothèse est remise en cause.

Une façon au passage de battre sa coulpe, puisque l’homme est accusé d’être responsable de ces déséquilibres qu’il cause au milieu animal en mettant en péril les grands équilibres écologiques et zoologiques de la planète pas une surproduction, une surconsommation, notamment de viande animale, la déforestation, la destruction des milieux naturels et le déplacement d’espèces animales qu’elles entraînent, exposant dangereusement les villes et les populations au risque de transmission de nouveaux virus véhiculés par certains animaux sauvages. Les sanglots de l’homme blanc en version Avatar

En pointant ainsi la responsabilité de l’homme à propos des mutations génétiques qui engendrent de nouveau virus et des maladies parfois mortelles qui mettent en péril sa santé, on entretient parmi les populations touchées une culpabilité bien utile pour leur imposer ensuite toutes sortes de maltraitements : matraquages médiatiques anxiogènes (l’un des outils de l’ingénierie sociale depuis un siècle), surveillance renforcée, isolement des individus suspects, distanciation sociale, port permanent de la muselière réglementaire, internement à domicile, ou dans de centres de confinement créés pour l’occasion, tests à répétition aussi inutiles qu’inefficaces (mais très rentables), servant à justifier des 2e, 3e ou nième « vagues » imaginaires qui laissent s’étouffer les épidémiologistes sérieux, elles-mêmes servant à justifier des reconfinements et couvre-feux sans fin, les fermetures arbitraires et totalement inutiles de lieux publics, restaurants, salles de sports, de spectacle et autres lieux récréatives qui eussent permis d’alléger le poids des mesures sanitaires, de la déprime générale et de la destruction des économies et des personnes jetées à la rue ou l’extrême pauvreté. Des mesures multipliées jusqu’à exaspérer les populations afin de les contraindre aller se faire tester, vacciner, revacciner, de se faire tracer par des applis de flicage numérique, de signer des attestations absurdes, de se munir d’un passeport santé, demain (ou dès aujourd’hui si l’on en croit Bill Gates) inclus dans les vaccins eux-mêmes grâce aux « smart dusts », puis d’être pucés et encore plus surveillés, de renoncer une à une à toutes leurs libertés.

Tout ça pour servir les intérêts des actionnaires de quelques labos cyniques et criminels. Et ceux des multinationales qui profitent de la redistribution économique et financière (le fameux Great Reset de Klaus Schwab) provoquée par ce choc épidémique.

Le pauvre petit pangolin a bon dos ! Comme toutes ces savantes théories scientifiques qui nous expliquent par le menu détail à propos des mécanismes de mutation génétique comment ce méchant coronavirus serait « apparu ». Face à toutes ces magouilles, ces crimes contre l’humanité et le bon sens, ce cynisme et cette obstination à nous rabaisser au rang chair à pâté pour chien de milliardaire.

L’éthique scientifique, médicale et pharmaceutique, mais aussi politique et médiatique, a du plomb dans l’aile : de nombreux acteurs scientifiques de premier plan comme Raoult, Perronne, Toussaint Toubiana, Fouché, ne cessent de le rappeler de semaines en semaines depuis un an et plus. Et derrière ces exemples flagrants de corruption manifeste se cache d’autres responsabilités : celles de scientifiques qui n’ont pas le courage ou l’intelligence de remettre en cause des théories qu’ils prennent pour acquises. En croyant toujours comme les foules ignares aux mythes de « l’objectivité », de la « rationalité » ou de la « vérité scientifique ».

Le nombril du monde et la citadelle des moutons masqués – Paris à l’heure du Covid

Paris vit depuis un an à l’heure du Covid. Et tente de survivre faute de s’en accommoder. Les Parisiens endurent, et pour une très large part acquiescent sans manifester aux épreuves qu’ils subissent.  

Mais qu’est-il donc arrivé aux habitants de la capitale et de sa région ? Il semble que l’orgueilleuse Ville Lumière, un an après avoir été frappée par l’épidémie du siècle et alors qu’on célèbre le 150e anniversaire de la Commune de Paris, ait été contaminée par un étrange mal qui lui ôte toute volonté, tout esprit critique, tout désir de se singulariser, de braver l’autorité régalienne et de faire front face à l’arbitraire des pouvoirs pour défendre sa Liberté chérie ? Comme elle l’avait si souvent fait au cours de son Histoire mouvementée.

Aujourd’hui les Parisiens ne marchent plus sur Versailles pour réclamer du pain, convoquer la reine et le petit mitron au balcon. Ils ne fomentent plus des révoltes ou des révolutions. Ils ne se dressent plus derrière des barricades contre un monarque, un empereur ou l’oppression des bourgeois.

Et si l’on ne cède pas complaisamment au chant des sirènes, force est de constater qu’il a bien longtemps que Paris n’est plus comme elle le prétend le laboratoire de l’avenir, de la culture cosmopolite, le théâtre de brillantes innovations et de stupéfiantes utopies. Paris n’imprime plus sa griffe sur la marche du monde, elle ne bat plus la mesure de l’air du temps, elle n’invente plus les courants et les modes qui font chavirer la terre. Et ne se préoccupe même plus aujourd’hui de donner des leçons de morale et de démocratie à tous les régimes.

Mais où est donc passé ce dynamisme, cette audace, cette impertinence, cette intelligence et cette élégance, cet esprit de contradiction, de résistance et d’innovation, qui avaient fait de Paris une cité unique, aimée de tous, la capitale des arts nouveaux, des beaux esprits et des idées nouvelles, le centre du monde, sa tête pensante, son cœur et son nombril tout à la fois ?

Les attentats de Charlie l’avait mise à terre. Le monde s’était aussitôt précipité à son chevet pour la relever, panser ses blessures, redorer son blason et l’entretenir dans l’illusion d’un mythe qui assurément n’est plus.

« Paris sera toujours Paris… » entonnait la Reine de Paris Anne Hidalgo au soir du carnage au Bataclan. Oui mais Paris existe-t-elle toujours ?

Aujourd’hui on peut sérieusement en douter. Que reste-t-il de Paris un an après l’instauration de l’état d’urgence sanitaire et le premier confinement décrété le 17 mars 2020 ? Une épreuve inédite qui avait laissé ses rues et ses places étonnamment désertes deux mois durant, livrées aux seuls pigeons, aux SDF et aux chats errants pourchassant des rats pullulant au milieu des détritus.

Ces images de la Place de la Concorde et celle de l’Opéra vidées de toute vie en plein midi, semblables à celles de C’était un rendez-vous, un court-métrage de Claude Lelouch réalisé sur une moto traversant à toute vitesse un Paris vidé de toute présence humaine pendant les vacances d’été de 1976, en plein mois d’août et aux premières lueurs du jour, résonne encore d’une inquiétante étrangeté. Ou celles du blockbuster américain I Am Legend (2007), avec un Will Smith incarnant le seul survivant d’une hécatombe épidémique, errant avec son berger allemand dans un Manhattan désert à la recherche de nourriture comme pour tromper la solitude. Comme si cette pandémie aussi banale qu’une grippe avait soudainement pris des allures d’apocalypse nucléaire. Et que les Parisiens d’habitude si intrépides et contestataires s’étaient laissés piéger les premiers dans ce scénario infernal.

Depuis que les portes des prisons domestiques ont été rouvertes et que la sortie du confinement a été officiellement (quoique provisoirement) annoncée, les Parisiens ont pris l’habitude de ne jamais sortir sans leur masque réglementaire. Très peu encore aujourd’hui, même parmi les jeunes générations les plus frondeuses, transgressent cette obligation. Tous endossent sans broncher et même avec un zèle préoccupant l’uniforme blanc-bleu qu’on leur a imposé. Et gare à celui ou celle qui oublie de mettre sa muselière, ou qui la laisse glisser sous le menton. Le rappel à l’ordre des autorités, des agents de sécurité ou pire encore de la meute des moutons suivistes tombe aussitôt comme un couperet sans appel.

Il suffit de croiser dans la rue ces regards mi atterrés mi accusateurs quand un individu refuse de s’assimiler au troupeau et ne porte pas de masque, pour mesurer à quel point les mécanismes mimétiques fonctionnent à bloc. Avec la violence et les réflexes émissaires qui les caractérisent. Des mécanismes savamment entretenus par une propagande officielle qui agit comme un véritable lavage de cerveau. A coup de messages anxiogènes, de consignes absurdes répétées en boucle jusqu’à la nausée. Dans les flashes d’info, les communiqués officiels, à la télé, à la radio, dans la presse, sur internet et les réseaux sociaux, sur les affiches, dans la rue, le métro, les bus, les petits commerces, les supermarchés, les bâtiments officiels… Partout, tout le temps et sans répit. Comme une perceuse à percussion vissée profondément dans nos cerveaux.

Loin de manifester quelque agacement face à un tel pilonnage, loin de se rebeller contre des mesures discrétionnaires qui saccagent nos libertés, et contre un pouvoir dictatorial qui multiplie les décisions absurdes en restreignant comme peau de chagrin l’espace public de nos libertés, les Parisiens adoptent dans leur écrasante majorité une attitude de soumission, d’obéissance aveugle, de soutien inconditionnel aux consignes sanitaires. Et reprennent souvent à leur compte les messages infantilisants qu’on leur sert pour les culpabiliser, en dénonçant publiquement ceux qui rechignent à les appliquer ou tentent de s’en exonérer.

Un authentique esprit de collaboration digne des pires heures de l’Occupation s’est substitué au culte de l’exception parisienne. Il a recouvert en totalité cet esprit parisien naguère insolent et frondeur, maire et équipes municipales en tête. Une attitude conformiste et alignée relayée par tous les nouveaux préfets aux ordres récemment désignés par Macron pour faire appliquer les mesures gouvernementales aux quatre coins de l’Hexagone, et notamment en Ile-de-France réputée davantage sujette aux révoltes.

Idem avec la Police nationale et son Préfet parisien Lallement. Laquelle ne se pose même plus la question du bien-fondé de ces mesures liberticides visant à conforter une dictature. Et qui collabore activement à l’enterrement des libertés constitutionnelles, devenant le gendarme des populations civiles, surveillant avec zèle la conformité de chacun aux nouvelles règles en vigueur. Une Police qui ne se contente plus seulement d’appliquer des consignes absurdes sans sourciller. Voire d’en rajouter à l’occasion. Comme ces milices urbaines chargées de contrôler le port du masque et la distanciation sociale des personnes attablées aux terrasses des cafés, à l’époque déjà lointaine où ceux-ci étaient encore ouverts.

Avec la crise du Covid et l’absence totale de réaction des Parisiens, mises à part quelques répliques vite matées d’un mouvement des Gilets jaunes agonisant, c’est toute une culture parisienne, un art de vivre à la française que les Parisiens ont longtemps prétendu incarner, qu’ils laissent aujourd’hui détruire sans rien dire et en un rien de temps. Apportant au besoin leur caution et leur concours à cette ignominie.

Finis donc les cafés, les terrasses, les attroupements spontanés dès le printemps venu aux abords des places, sur les quais de Seine, dans les jardins, les Bois de Boulogne et de Vincennes, et autres parcs publics !

Exit la « scène parisienne », qui brassait autrefois les spectacles les plus avant-gardistes, les concerts de jazz, de musique classique, urbaine, électronique, les opéras et les grandes premières attirant les foules du monde entier ! Comme tous ces événements exceptionnels inventés à Paris et copiés dans le monde entier : Fête de la Musique, Nuit Blanche ou Paris Plage. Tous ces happenings dignes d’une capitale de premier plan : morts et enterrés.

Quid du monde de la nuit ? Avec ses cabarets, ses revues, ses discothèques, ses fêtes incroyables, qui faisaient de Paris depuis la Belle Epoque et même avant l’une des destinations incontournables pour les plus grands artistes de music-hall, les musiciens, les plus grands DJs et les producteurs en vogue.

Paris n’est plus une fête ! C’est devenu un fantôme, une morgue, un shéol, une antichambre du Néant et de l’Oubli.

Il suffit de se promener en plein jour dans les rues du centre-ville, autour du quartier des Halles, autrefois l’épicentre de la mode et de la branchitude mondiales, des rues le plus souvent désertes, squattées par des hordes de miséreux, de SDF et de nouveaux pauvres jetés à la rue par la crise économique, de punks à chien, de Roms et autres mendiants, de types louches et peu engageants, ajoutés à quelques rares passants hagards qui rasent les murs, pour comprendre à quel point Paris n’est plus Paris. A peine un souvenir. Une ville hantée. Un requiem.

Il y a bien de rares weekends ensoleillés où quelques Parisiens frondeurs bravent l’interdiction de se rassembler pour échouer à quelques centaines sur les pelouses des parcs et jardins. Une façon de se rassurer, une illusion de liberté volée l’instant d’un pique-nique, d’une bronzette ou d’un apéro entre amis, au milieu d’autres audacieux insensés. Mais ces parenthèses décompensatoires sont en général de courte durée. Les contrevenants sont aussitôt rappelés à l’ordre, montrés du doigt et désignés comme les responsables de la prochaine « vague » annoncée.

Paris ne se rebelle plus. Paris ne résiste plus. Paris ne râle plus et ne pense même plus.

Paris souffre. Paris fait le mort. Paris se laisse crever.

Paris est la risée du monde. Non contente d’être devenue une caricature d’elle-même, un spectre, la capitale collabore à son exécution capitale. Les messages de la municipalité en rajoutent une couche chaque semaine dans l’outrance et l’inflation du terrorisme sanitaire. Sans jamais remettre en cause l’efficacité, le bien-fondé ou les limites de cette sinistre mascarade.

Le Parisien moyen, autrefois obsédé par son look, son rang, son ego et la surenchère d’arrogance déployée pour les faire valoir, est devenu un anonyme, une loque, un numéro. Masqué, assigné au silence, résigné, la tête baissée, le regard vide, il erre dans une ville-fantôme croisant à l’occasion d’autres fantômes qui ne font même plus attention à lui et se fondent dans une indifférence générale.

Qu’en est-il dans les autres villes et départements de la région Ile-de-France ?

Force est de constater qu’en matière de respect des consignes sanitaires, les disparités sont énormes dès que l’on franchit le périphérique. Dans beaucoup de villes de banlieue, en Seine-Saint-Denis notamment, les consignes sanitaires sont beaucoup plus irrégulièrement voire carrément jamais respectées. Et ce en toute impunité de la part des autorités ou des forces de Police qui n’osent pas arrêter ou verbaliser les contrevenants et laissent cette hypocrisie perdurer.

A Saint-Denis par exemple, comme dans d’autres villes du 93, il existe des cités ou des quartiers entiers où le port du masque obligatoire n’est tout bonnement jamais respecté. En particulier par les jeunes. Il existe même certains bars ou restaurants, connus des habitants, qui continuent d’ouvrir discrètement en dépit de la fermeture décrétée. Il suffit de connaître le patron ou d’être accompagné par un habitué des lieux, de venir à une certaine heure et d’entrer par une porte discrète, souvent à l’arrière de l’établissement, pour pouvoir consommer à loisir et sans limite de durée des boissons, prendre un repas au beau milieu d’autres tablées, parfois même au-delà de l’heure du couvre-feu ou des heures habituelles de fermeture.

Mieux encore, des trafics destinés à contourner le couvre-feu se sont organisés dans certaines cités. Passé l’heure du couvre-feu, des véhicules circulent dans les quartiers, s’arrêtent à certains endroits, ouvrent le coffre arrière pour vendre denrées alimentaires, cigarettes, soft drinks et boissons alcoolisées, mais aussi substances illicites en tout genre. Tout ça au vu et au su des policiers qui laissent faire, et des bons pères de famille qui viennent faire leurs courses une fois la nuit tombée.

Impossible d’imaginer une telle fronde à Paris. Les contraintes absurdes liées au couvre-feu engendrent des embouteillages monstres bien au-delà de 18 heures sur tous les grands axes de la région Ile-de-France et aux abords de Paris. Elles obligent beaucoup de Franciliens à rester dehors et à rejoindre leur domicile bien après l’heure limite. Mais mis à part ces retards dans l’application du couvre-feu, il est loin l’esprit de résistance du Dernier métro ! Ou même l’esprit des barricades, de la Sorbonne assiégée, des rues dépavées et des slogans libertaires sur les murs du style Il est interdit d’interdire !

Le terrorisme sanitaire et les bobards des officiels semblent fonctionner à plein régime et ôter aux petits bourgeois parisiens toute velléité contestataire. Les classes moyennes trinquent et accusent le coup sans moufeter. Les anciens ados de Mai 68 devenus des bobos rangés, planqués dans leurs immeubles des beaux quartiers, toute comme les générations montantes à l’image de cette Génération Macron et ses petits soldats hyperconformistes aux ordres de La République En Marche, s’illustrent par un conformisme frileux et servile proportionnel aux excès de leurs aînés.

Et si l’on s’aventure en province, observe-t-on une attitude homogène ?

Et bien non ! Dès que l’on descend au Sud de la Loire, il semble que le respect des consignes sanitaires et la crédulité à l’égard de la doxa officielle fondent comme neige au soleil. Mis à part Nice et sa région, vissées par des élus totalement aux ordres et prompts à les devancer, les habitants de la région Aquitaine par exemple ne semblent pas vraiment ressembler à leurs concitoyens parisiens.

Du Limousin au Pays basque le masque n’est pas partout le bienvenu. Rares sont ceux qui le portent systématiquement comme sur les avenues haussmanniennes ou dans les couloirs du métro. Même son de cloche dans le Bordelais, à Libourne ou dans les Charentes. Interrogés dans la rue ou chez les commerçants, les gens disent ne pas vouloir suivre des consignes car ils doutent de leur pertinence et de leur efficacité. Masques, distanciation, tests, vaccins, rien ne semble aller de soi. Et beaucoup se demandent intuitivement quels sombres desseins sert toute cette mascarade. Pas par effronterie ou esprit contestataire. Plutôt par bon sens.

Un bon sens qui a déserté depuis longtemps les plateaux télé parisiens, les discussions chez les commerçants, souvent limitées à « Remontez votre masque Monsieur s’il vous plait ! » et les rares dîners en ville où l’on s’interroge plus sur l’opportunité de choisir tel ou tel vaccin que sur la dérive dictatoriale du régime et cette fausse pandémie servie comme motif au basculement vers un Great Reset que les médias omettent soigneusement d’évoquer.

Car le Parisien veut bien à la rigueur être accusé d’être un fayot, un collabo, un mouton masqué. Mais jamais il n’acceptera d’être accusé de « complotisme » : la plus grande maladie honteuse du 21e siècle ! Parce que pour un Parisien orgueilleux et qui sait forcément tout sur tout, souscrire à des thèses dites complotistes, c’est être un naïf, un crétin, un plouc, doublé d’un beauf excentrique et d’un danger public. Et donc un mauvais citoyen. Alors qu’un vrai Parisien, nécessairement de gauche, est toujours dans le sens du Progrès, sensible à toutes les causes, et donc socialement incorrect mais politiquement 100% correct. Tout sauf un ensauvagé de banlieue, un antisocial crypto-fasciste ou proto-terroriste.

Même s’il dit ne pas soutenir Macron, le Parisien est donc majoritairement et par essence un idiot utile de La Dictature En Marche. Et donc un imbécile inconscient, angoissé à l’idée de ne pas avoir raison avant les autres. Et donc incapable de se risquer à réfléchir par lui-même, par crainte de manquer la dernière cause à la mode ou le dernier challenge du siècle. Il soutient Biden parce qu’il vomit Trump, et reste farouchement européen même depuis que Maastricht a remplacé Paris. Elitiste mais pas souverainiste, Démocrate mais pas populiste. Extrêmement concerné par lui-même et ses propres affects mais jamais extrémiste. Narcissique et suffisant mais jamais vulgaire, croit-il.

Le Parisien est un spécimen aussi dérisoire que dévalué. Plus personne ne l’écoute ni ne prête attention à ses frasques. D’ailleurs il ne se risque même plus à faire le malin et se contente de faire le gros dos, en ravalant sa morgue et ses frustrations.

Paris est un naufrage. Paris est un mirage. Paris n’est plus. Ou si peu. Même les J.O. de Paris 2024 qui n’auront sans doute jamais lieu comme ceux de Tokyo ne font plus bander les foules ni les édiles parisiens.

Paris n’est plus qu’un carrefour malodorant. Un courant d’air. Une impasse existentielle autant qu’une verrue urbaine, en proie à la déshérence de ses habitants qui fuient la capitale par milliers depuis le début de la crise pour aller s’installer ailleurs en province, à la délinquance de sa frange la plus révoltée et à la déliquescence morale nourrie par la médiocrité de ses élus, leurs politiques burlesques et ridicules.

Fluctuat nec mergitur. Mais pour combien de temps encore ?

Paris sombre et s’abîme, et ne parvient plus à faire illusion. Comme le Titanic ou le Radeau de la méduse. Paris prend l’eau de toute part. L’eau des égouts et des dégoûts, et non les eaux lustrales d’une quelconque régénérescence, bien improbable et compromise par l’étendue du désastre.

Plutôt que l’Après-Covid, faut-il déjà songer à l’Après-Paris ? Et où donc faudra-t-il alors situer le barycentre de l’âme française ?

Sans doute nulle part en particulier. Ou quelque part dans cette France vivante, variée, éclectique et mouvante. A Annecy, classée première dans le Palmarès 2020 des villes de France les plus agréables où il fait bon vivre. Suivie par Bayonne.

Aux pieds des sommets alpins ou pyrénéens, léchés par les eaux calmes du Lac d’Annecy ou par les eaux salées de l’Atlantique, sur des terres de passage autrefois conquises et reprises aux anciennes marches du royaume de France, voilà où se situe donc le bonheur selon ce barème qui reflète les attentes et les choix des Français candidats au départ. Pas dans le nombril du monde autoproclamé, mais à la périphérie et au croisement de plusieurs mondes, ou du moins de plusieurs pays frontaliers : la Suisse et l’Italie pour la Savoie, et l’Espagne pour le Pays basque.

L’avenir est donc à l’ouverture au monde et à la connexion des hommes. Pas au centralisme colbertiste, jacobin ou jupitérien. Et si Paris est aujourd’hui clairement déclassée, c’est parce que cette ville et ses habitants arrogants et insupportables incarnent cette volonté de tout centraliser et d’imposer un pouvoir arbitraire, si cuisant avec la crise du Covid, et qu’une part croissante des Français rejettent sans toujours le manifester.

La ruine de Paris symbolise la fin de l’ère du Faste, du Prestige, de l’Autorité centralisée selon un modèle français qui a prévalu depuis les rois de France, Louis XIV en particulier. Un phénomène national aux prétentions impérialistes et universelles, repris par la Révolution et notre orgueilleuse République. Lesquelles entendaient imposer au monde leurs principes humanistes et leur vision du progrès universel. Une République souveraine qui se retrouve aujourd’hui absorbée par une dictature mondialiste déclinée dans chaque pays du monde par des marionnettes comme Macron.

Normal que les provinces de France ne se reconnaissent pas dans ce piège illusoire du Projet macronien, dont Paris centralisateur et son establishment hautain sont le relai volontaire ou tacite.

Cette fracture identitaire plus que politique et idéologique marque un tournant dans notre Histoire. Avec une tension critique entre une volonté de défendre des identités malmenées sinon condamnées par la mondialisation en marche, et un désir de se fondre dans un nouveau monde tantôt perçu comme une occasion riche de promesses, ou aujourd’hui comme un symbole de dissolutions normatives et de dérives totalitaires.

Paris a longtemps cru qu’elle était la France. Or la France elle-même peine aujourd’hui à se définir. Même si les Français sont nombreux à manifester leur attachement à telle ou telle de ses composantes régionales, son terroir, son patrimoine architectural et culturel, son art de vivre, les savoir-faire de ses artisans, de ses agriculteurs, de ses centaines de corps de métiers, sa créativité artistique foisonnante, sa gastronomie inégalée, ses start-ups et ses brillants ingénieurs : autant de richesses gravement menacées de disparition avec l’épidémie de Covid.

Une épreuve qui révèle que l’être parisien est un modèle et une identité souvent en contradiction avec le fait d’être simplement français. Ou d’être basque, breton, corse, gascon, auvergnat, franc-comtois, bourguignon ou picard. Car Paris n’est pas la France et ne la représente pas non plus. Sinon très partiellement et abusivement, au travers de stéréotypes discutables et de mythes obsolètes. Comme New York n’est pas les Etats-Unis.

Paris sera peut-être toujours Paris. Comme les Parisiens seront toujours les Parisiens, esclaves de leurs mythes et de leur avidité à occuper les premières places. Mais Paris n’est plus la France comme la France se passe fort bien de Paris. Du moins de ses prétentions et exaspérations.

La France est aujourd’hui devenue un pays multicentrique dont le cœur bat tout autant à Dijon, à Toulouse, à La Rochelle, à Nîmes, à Lyon, Marseille, Lille, Strasbourg, Nantes ou Brest, qu’à Arras, Bobigny, Fontainebleau, Uzès, Pointe-à-Pitre, Cayenne, Mayotte ou Nouméa. Et même à Alger, Madagascar, Brazzaville, Bruxelles, Montréal, Lausanne ou Bâton Rouge, tous ces lieux où bat le cœur multi-ventriculaire de la francophonie.

La France est l’une des harmoniques de ce monde multipolaire d’aujourd’hui et de demain. Et Paris pas plus qu’une autre ville métropolitaine n’a aujourd’hui de légitimité à revendiquer le monopole de l’esprit français ou le droit à parler au nom de tous les Français qui vivent ici et ailleurs. A fortiori de s’ériger en conscience du monde.

Paris muselée, Paris confinée, Paris outragée, Paris martyrisée… Et Paris privée de ses libertés, de son lustre et de sa gloire. Paris assignée au silence sous un masque ridicule aussi humiliant qu’inutile. Paris désertée par son peuple, ou du moins une partie de ses habitants. Paris assiégée par d’autres peuples, d’autres cultures, d’autres appétits de conquête et de domination, ou simplement par des surgeons de révolte de la part de ces banlieusards ensauvagés qui préfèrent à l’occasion fondre sur elle faute de pouvoir se fondre en elle.

Paris mise à sac, à bas, à nu ou à l’arrêt. Paris humiliée, oubliée, recalée.

Dire que Paris se relèvera et recouvrera son prestige confisqué serait encore sacrifier aux mythes et aux antiennes des orateurs empressés. Un mensonge. Une lubie. Car Paris doit apprendre à faire le deuil de cet orgueil qui la dessert, composer avec un monde qui change, et à se fondre harmonieusement dans ce monde si complexe et imprévisible. Sans prétendre lui imposer ses vues, ses angoisses ou ses obsessions. Mais en dialoguant au contraire à égalité avec le reste du monde, les autres peuples et cités qui le composent. Avec respect, ouverture et humilité.

Un pari que Paris doit urgemment relever, si elle ne veut pas disparaître sous le grand laminoir identitaire et normalisateur de cette dictature mondialiste qui avance masquée, comme ses victimes que nous sommes, sans dire jamais dire ouvertement ou sans jamais plus pouvoir crier son nom.