Le Crépuscule de l’homme et la démission des nations vertueuses

Mis en avant

Comment tirer les leçons de la guerre, de la violence et de l’absurde ?

Comment la démission des consciences occidentales face au conflit israélo-palestinien qui plus essentiellement que la guerre en Ukraine ou d’autres conflits précipite le monde vers l’Abîme, parce qu’elle entérine la faillite de l’humanisme et le renoncement à la civilisation, pourrait aussi permettre un réveil de la conscience collective et la sortie du mimétisme ?

Vaste sujet, que je tente d’embrasser ici à partir de mon expérience personnelle, en revenant sur ces zones d’ombre volontairement occultées à propos des attentats terroristes du 7 octobre, de ce qu’ils révèlent, de l’amnésie suicidaire qu’ils suscitent parmi les nations pressées de regarder ailleurs, et combien le scandale qu’elle constitue appelle un sursaut spirituel et éthique.


Au risque de déplaire, je suis de ceux qui sont convaincus qu’il faut inlassablement rappeler la réalité et la spécificité des attentats commis par le Hamas le 7 octobre dernier. Et plus encore, qu’il ne faut jamais céder face à ceux qui voudraient qu’on ne s’intéresse qu’à la guerre menée par Israël contre le Hamas, qui certes cause des victimes innocentes parmi les civils, mais qu’il considèrent depuis 5 mois comme le seul sujet digne d’intérêt indépendamment des causes et des buts qui la motive.

Je suis également de ceux qui considèrent qu’il est notoirement manipulateur d’élever sur le même plan ces deux événements. En assimilant des attentats à des faits de guerre, et une organisation terroriste qualifiée abusivement d’armée de résistance et responsable d’attentats de masse qui transgressent toutes les règles de la guerre avec armée régulière d’un Etat démocratique ayant subi la plus lourde agression de son Histoire en termes de vies humaines sur son propre territoire.

Il est notoirement hypocrite de refuser de voir dans cette riposte militaire autre chose qu’une réponse légitime, préparée et mesurée, avec toute la complexité que suppose l’intervention de troupes armées contre des terroristes qui se cachent au milieu de populations civiles en les empêchant de fuir.

Une légitimité qui renvoie la France et les autres nations vertueuses donneuses de leçons à leurs propres contradictions. Notamment à leurs propres engagements récents de troupes militaires hors de leurs frontières dans des zones de conflit dominées par des milices terroristes : opération Barkhane au Sahel en 2014-2022, ou plus éloquente encore cette « guerre contre Daesh » menée par une coalition de pays arabes et occidentaux au titre de la résolution 2170 de l’ONU, à laquelle la France s’est jointe en septembre 2015 suite aux attentats perpétrés sur son sol par cette organisation. Une guerre faut-il le rappeler responsable officiellement de près de 15.000 victimes civiles tuées sous les bombes des armées coalisées, et de la destruction presque totale de villes comme Alep ou Mossoul.

Je ne souhaite pas m’abaisser à argumenter dans des débats aussi assourdissants qu’hypocrites à propos de cette nouvelle guerre menée par Israël à Gaza, cette fois résolu à en finir avec son ennemi juré, et à l’empêcher de se reconstituer pour mener d’autres offensives plus massives sur son territoire, comme il s’est promis de le faire 15 jours seulement après les massacres du 7 octobre.

Je ne souhaite évidemment pas que cette guerre éternise au-delà du temps nécessaire, ni que des innocents fassent les frais de cette stratégie incontournable pour en finir avec cette organisation dont l’unique vocation inscrite dans sa charte est de rayer Israël de la carte. Certes on ne détruit pas une idéologie avec des bombes. On risque même de lui donner des gages quand elle frappe involontairement des civils innocents. Mais au moins qu’on accepte de laisser faire Israël pour tenter d’éliminer la menace qui pèse sur ses ressortissants, tout en débarrassant les Gazaouis et la région de ces tyrans sanguinaires.

La vérité qu’on n’ose pas dire, c’est que cette guerre est aujourd’hui le prétexte rêvé pour les antisémites de tout poil, notamment les antisémites musulmans, leurs amis gauchistes alliés des révolutionnaires djihadistes depuis les années 1980, les ayatollahs du wokisme, et tous ces imbéciles heureux qui aboient d’autant plus fort qu’ils n’y connaissent rien, pour déverser leurs contre-vérités, leurs préjugés sur Israël et les Juifs, et surtout leur arrogante ignorance, en se dressant comme des parangons de morale et de vertu.

Je ne souhaite pas non plus épiloguer sur les détails sordides qui ont marqué ces attentats du 7 octobre. Un crime contre l’humanité parmi les plus sombres et les plus sanglants de l’Histoire contemporaine, qui devrait se suffire à lui-même pour en dénoncer les auteurs comme les ordures qui osent les applaudir.

Cet événement dramatique a en effet réussi une prouesse historique qu’on se forçait à croire désormais impossible : rabaisser en un éclair la conscience collective sous le degré zéro de toute humanité.

Un archétype de la barbarie, et un concentré de toutes les horreurs que puissent infliger des bourreaux à des victimes innocentes, conçu pour transgresser tous les tabous historiques et anthropologiques, et les fondements de toute société humaine, sans parler de civilisation.

Un événement conçu pour frapper les esprits plus encore que le corps des victimes, selon la logique de la Terreur. Et pour précipiter en quelques heures un peuple, les nations concernées et le monde entier dans l’abomination suprême.

Un traumatisme d’une violence paroxystique, d’un sadisme inégalé, propres à anéantir les esprits plus encore que les chairs.

Un choc inédit destiné à ébranler et tétaniser cette conscience juive qui peine tant à guérir de ses anciennes blessures. Mais aussi cette conscience globale à qui les logiques sournoises de la division et les réflexes identitaires interdisent de s’affranchir du mimétisme aliénant pour s’élever vers un avenir de Paix, d’Unité et de Justice.

En une seule journée cet événement aura pulvérisé le totem sacré fondé sur le serment unanime du « Plus jamais ça ! ».

Un serment prononcé face à l’horreur des camps que découvrirent les nations développées à l’aube de la Victoire, et scellé sur les charniers et les cendres de 6 millions d’innocents. Un engagement solennel qui représentait jusqu’ici l’apogée des grands principes humanistes, universels et pacifiques. L’armature éthique des peuples civilisés, de l’Etat de droit, fondé sur le renoncement à la violence arbitraire. Et une frontière infranchissable qui les séparait de la barbarie absolue représentée par les crimes de l’Allemagne nazie durant la Seconde guerre mondiale. Une barbarie dont la Croix gammée constituait le symbole par excellence.

Ce serment et les efforts qui l’accompagnaient pour lui être fidèle en dénonçant le mal partout où il s’exprime, avec une prétention affichée de se garder de tout esprit partisan et de tout relativisme idéologique, servaient de garde-fou moral aux nations qui s’étaient donné pour mission d’incarner la Vertu. Mais aussi de puissant antidote à leur mauvaise conscience postcoloniale et post-apocalyptique.

En trahissant ce pacte, en refusant de s’impliquer sans nécessairement prendre parti pour un peuple en sacrifiant l’autre, en fermant les yeux sur un drame qui les interpelait directement mais qu’elles ne voulaient surtout pas paraître endosser à leur compte, les nations vertueuses ont signé de facto un pacte avec le Diable.

Exactement comme elles l’avaient fait lors des accords de Munich, quand la France, l’Angleterre et les autres puissances alliées avaient abdiqué devant Hitler en croyant échapper à la guerre, livrant la Pologne, la Tchécoslovaquie et bientôt l’Europe tout entière aux appétits sans limites de l’ogre nazi, pressé de dévorer le monde pour réaliser son rêve messianique de IIIe Reich. Avec l’aide des banquiers américains, des spéculateurs de tout poil, et de quelques princes européens dégénérés.

Sauf que, comme l’a rappelé à partir de 1944 la philosophe allemande Hannah Arendt, les Nazis n’ont jamais réellement perdu la guerre. Contrairement à ce que l’Histoire officielle écrite par les vainqueurs a toujours faussement affirmé.

La Bête immonde et ses adorateurs sont juste descendus se camoufler dans les profondeurs de l’oubli, refoulés dans les ténèbres de l’Histoire et de l’inconscient collectif. Pour mieux ressurgir un jour, après avoir entre temps suscité d’innombrables émules.

Notamment parmi ces nazislamistes dont les pères pactisaient naguère avec Hitler afin d’exterminer tous les Juifs de Palestine. Comme le grand mufti de Jérusalem Mohammed Amin al-Husseini, ou Hassan Al-Bannah, fondateur de la Confrérie des Frères musulmans en 1928, dont le Hamas est un des nombreux rejetons.

Ces fils monstrueux de la Haine, enfantés par l’union scélérate entre les pères du Nazisme et le ventre brûlant du fondamentalisme antijuif musulman, ont depuis ranimé le flambeau du Mensonge et de la discorde, et fait planer sur le monde le spectre ricanant de la tyrannie. En ranimant partout massacres, pogroms et bûchers, en enfermant les peuples dans le cycle de la haine, de la vengeance et du ressentiment. Au nom d’un Islam dévoyé, d’une cause kidnappée, et de peuples qu’ils avaient pris en otages pour mieux les instrumentaliser, et mieux les soumettre à leur joug absolutiste.

Ces attentats du 7 octobre sont tellement essentiels, tellement admonitoires, tellement assourdissants d’éloquence, ils définissent tellement un avant et un après dans la conscience d’Israël, dans l’Histoire de ce Moyen-Orient tourmenté, et dans la conscience des nations vertueuses, que celles-ci effrayées se sont unanimement empressées de le refouler. Huit jours à peine après qu’ils se soient produits.

Les nations vertueuses se sont senties prises de court et déstabilisées, sommées par l’ampleur de l’événement et l’écho qu’il produisait d’apporter une réponse en se rangeant du côté des victimes. Mais elles ont bien vite retourné leur veste en suivant le concert des loups qui hurlaient vengeance contre cette riposte pourtant légitime et inévitable d’Israël.

Un prétexte commode pour se défausser de leur devoir moral et de leurs responsabilités envers les victimes. Ouvrant la boîte de Pandore pour laisser se déchaîner toutes les formes d’antisémitisme. Notamment parmi ces minorités musulmanes présentes sur leur sol, perpétuellement victimisées et dont elles craignaient d’alimenter la colère en ne prenant pas implicitement parti pour leurs frères palestiniens meurtris à Gaza.

Alors tant pis pour tous ces Juifs de France assimilés aux méchants « Sionistes », rendus complices parce qu’ils sont juifs d’un prétendu « génocide à Gaza » ! Tant pis si l’écrasante majorité des Juifs de la diaspora condamnent depuis des décennies la politique de colonisation et d’obstruction à paix de l’extrême droite au pouvoir en Israël. Les Juifs, une fois de plus, sont condamnés à faire collectivement les frais de ce choix macabre des nations vertueuses fondé sur de vils calculs géopolitiques (voir Appendice en fin de cet article), et surtout sur d’inavouables spéculations de politique intérieure : pas touche au vote musulman !

Et voici donc un Président illégitime et largement désavoué par l’opinion majoritaire, qui refuse de dénoncer publiquement l’antisémitisme et les actes violents dont sont victimes ses concitoyens juifs. Il tempère en surfant sur sa rhétorique fétiche du Et en même temps. Il renvoie dos-à-dos les victimes. Sans doute cherche-t-il à coller aux sondages ethniques. Ou à se laver du ridicule quand il osait au lendemain des attentats le 7 octobre appeler le monde à une « coalition internationale contre le Hamas ».

Hamas qui rappelons-le n’est ni un pays, ni un parti politique arrivé au pouvoir selon des voies démocratiques, encore moins le représentant légitime du peuple palestinien ou d’une cause juste, mais une organisation terroriste créée par les Frères musulmans, soutenue par l’Iran, qui règne par la terreur depuis 18 ans sur la bande de Gaza, et dont les Gazaouis sont les premières victimes.

Quel comble de la honte et de la trahison pour le peuple français que de se vendre ainsi aux ennemis de la France ! Et pour ce Président qui continue de déshonorer son pays et sa fonction avec un amateurisme aussi coupable. N’est-t-il pas allé jusqu’à prendre conseil (on croit rêver) auprès d’un saltimbanque et militant islamiste, proche ou membre des Frères musulmans, en la personne de Yassine Belattar ? Avant de déclarer en invoquant « l’unité nationale » qu’il ne participerait pas à la manifestation du 12 novembre contre l’antisémitisme, qui a rassemblé près de 200.000 personnes dans le calme et la dignité.

Pas question donc de soutenir Israël. Et surtout pas question de fâcher avec ses chouchous islamistes, ses « frères » comme il les appellent, alliés objectifs d’un pouvoir duplice. Les bonnes âmes n’auront qu’à se mettre des boules Quies dans les oreilles pour ne pas entendre les cris de « Mort aux Sionistes ! » lancés de l’autre côté du périphérique.

Le souvenir de Vichy s’invite dans les reculades de ces nains technocrates usinés à Davos, et qui pavoisent sur le fauteuil du Général. La France une fois de plus vend son honneur pour quelques bulletins de plus. On fait semblant d’appeler à « faire barrage à l’extrême droite », en agitant le spectre de la Bête immonde dès qu’il s’agit de rassembler les voix des imbéciles pour faire barrage à une chimère bien commode incarnée par la fille du Détail et son parti. Un tour de magie répété à chaque nouveau scrutin pour retourner comme une crêpe les débiles mentaux équipés d’une carte d’électeur.

Mais comment les Français peuvent-ils être atteints d’une telle anémie intellectuelle, d’une telle cécité et d’une telle faiblesse morale, pour qu’on parvienne à leur faire prendre des vessies pour des lanternes, à ignorer le vrai mal et les vrais dangers là où ils se situent réellement ? Pendant ce temps la Bête immonde ressurgie des basses fosses de l’Histoire continue de gesticuler et de faire des petits devant leurs yeux incrédules.

La surenchère de mensonges et d’outrances à propos de ces « Sionistes » accusés de perpétrer ici un « Apartheid » et là un « Génocide » suffisent à galvaniser les foules et à leur faire vomir leur haine jouissive et refoulée contre le Juif, cible séculaire de l’antijudaïsme musulman, et bouc émissaire des intersectionnels qui poussent sur le terreau de la haine arrosé par les sanglots de l’homme blanc.

J’ai beaucoup écrit sur les ressorts mimétiques et cette fascination retournée en haine héréditaire inscrite au cœur du logiciel de l’Islam depuis ses origines, à propos du ressentiment envieux des musulmans contre le peuple juif, à propos de son élection, de sa terre, de son Livre et de la promesse divine qui lui confèrent un droit d’aînesse imprescriptible sur les autres religions du Livre. Sur ces identités mimétiques construites à partir d’une réappropriation symétrique et fantasmatique de tout ce qu’Israël et les Juifs représentent, en positif comme en négatif, en tant peuple élu et archétype victimaire, de leurs mythes fondateurs et de leurs constructions mémorielles. Mais à quoi bon s’adresser à la raison quand les affects l’emportent en imposant leurs priorités irrationnelles et en sapant tout effort de lucidité et de vérité ?

Les anathèmes et stratagèmes qui les exploitent ont toujours été les meilleurs alliés de la mauvaise foi manipulatrice et de la mauvaise conscience auto-justificatrice. Et il n’y a pas que les islamogauchistes de LFI qui s’adonnent à ce péché en toute impunité.

Mais l’Histoire cette fois peine à redresser par ses enseignements des consciences toujours plus intoxiquées. Le refoulement des leçons de l’Histoire, passée et contemporaine, permet au contraire d’élever la trahison en vertu. Et la faiblesse morale en honneur.

La démission et l’imprécation font figure de bonne conscience.

Cette fois, pas de coalition appelée par le camp du Bien pour en finir avec la Bête immonde. Pas d’union sacrée des Justes pour sauver les Juifs livrés à leur sort. Ni même pour voler au secours les musulmans ou d’autres victimes cannibalisées par cette idéologie de mort qu’incarnent les organisations islamistes et djihadistes. Des officines du mensonge qui font du meurtre sauvage des Juifs et des mécréants un absolu, une justification à leur existence, et une voie suprême vers la sanctification. Une idéologie totalitaire et morbide, qui étend par la terreur son empire sur une religion rassemblant 2 milliards d’adeptes, et qui prétend conquérir le monde.

Fatigué de dénoncer ce climat absurde, la duplicité des gens de pouvoirs et l’aveuglement des moutons, j’aimerais surtout livrer un témoignage personnel. Partager mon ressenti profond, bouleversé par ces événements et leur occultation volontaire.

Le 7 octobre, comme le 11 septembre, Charlie ou le Bataclan, n’ont pas seulement frappé la conscience occidentale, française en particulier, en leur révélant au milieu des larmes cette réalité d’un terrorisme qui veut sa peau. Quels qu’en soient les auteurs ou ceux qui les instrumentalisent pour de sombres motifs.

Pour autant qu’ils aient permis d’enclencher des prises de conscience salvatrices, ces événements ont aussi paradoxalement accru le degré de confusion ambiant. Dans les esprits, dans les discours, et dans cette conscience collective tiraillée par des forces antagonistes.

Un peu comme si l’emprise des Ténèbres sur le monde et sur les âmes semblait s’accroître à chacun de ces chocs. Comme s’il fallait que le mal triomphe encore et encore, pour qu’un jour la Lumière puisse éclater et triompher à jamais.

Ce processus apocalyptique de « révélation » par à-coups nourrit aussi toutes sortes de dérives, d’excès et de folies. Il autorise tous les passages à la limite. La peur et le chaos qui le manifestent justifient en réaction toutes les crispations, tous les enfermements, toutes les régressions messianiques ou idéologiques, toutes les récupérations par divers pouvoirs totalitaires, toutes les offenses à la vérité, à la raison, aux valeurs et aspirations universelles les plus élevées, vers lesquelles voudrait tendre notre humanité travaillée par la souffrance.

C’est pourquoi le Discernement, la quête du Sens, de la Vérité ou du Bien sont des exercices aussi urgents que périlleux. Car ils mettent en danger tous ceux qui s’y engagent avec honnêteté, sans esprit partisan, mais en respectant les écarts tout en servant l’intérêt général. Car notre époque préfère adorer des idoles, célébrer le mensonge et se vautrer dans des obscénités. Elle punit ceux qui au contraire osent se déclarer fidèles au Bien et à la vérité.

On l’a vu notamment au moment de la crise du Covid, un condensé de toutes les manipulations et distorsions dont un pouvoir est capable quand il prétend s’exercer contre la vérité et contre les principes élémentaires qui le sous-tendent. On le voit aussi avec toutes ces guerres et affrontements qu’on alimente et instrumentalise pour maintenir les peuples dans un état de sidération, d’opposition, de contrôle et de servitude volontaire.

Qui s’attendait à ces attentats du 7 octobre ?

Pas plus qu’au matin du 11 septembre 2001 ou des attentats de Charlie, je n’étais préparé à vivre un tel événement.

C’est en entendant les dépêches que j’ai immédiatement compris que quelque chose d’exceptionnel était en train de se produire.

Mais je n’ai mesuré qu’au bout de quelques jours, en découvrant l’horreur dans toute son étendue au travers des témoignages des survivants et des personnes venues secourir les victimes, le caractère exceptionnel de ces attentats.

Le nombre effarant de terroristes, environ 3.000, qui ont réussi à s’infiltrer en quelques heures dans le territoire israélien, leur extrême préparation, leur détermination froide, sereine et méticuleuse, leur jubilation à massacrer méthodiquement femmes enceintes, enfants, nourrissons, vieillards, en leur infligeant de telles violences, leur obstination à faire le maximum de victimes, 1.200 officiellement, sans jamais être rassasiés de mort, leur jubilation à se filmer comme des ados balançant leurs exploits sur TikTok, et le retentissement incroyable sur les populations de Gaza, enflammées instantanément par le spectacle retransmis en direct par les portables et caméras GoPro de ces sales « Yahud » baignant dans leur sang et crevant comme des porcs sous les coups de leurs héros…

Toute espèce d’humanité, tout atome de compassion anéantis en quelques instants. Du jamais vu depuis… On peine à trouver des repères.

Les Nazis avaient sans doute eu assez de culpabilité, pouvait-on penser, pour tenter de dissimuler au monde leurs crimes en niant le plus longtemps possible l’existence des camps d’extermination. Cette fois, le plus grand des crimes perpétrés contre des Juifs par des musulmans à l’époque moderne devenait synonyme de la plus grande vertu. Et son exposition obscène, un gage de glorification et d’identification instantanées.

Quelle formidable inversion des valeurs !

Ces attentats ont achevé de détruire en moi toutes les croyances naïves que j’avais cultivées durant tant d’années sur les vrais enjeux de ce conflit et l’attitude réelle des acteurs en présence.

S’agissant de duplicité, de fourberie, de corruption, je n’ai jamais eu aucune illusion concernant un personnage aussi abject que Benyamin Netanyahu. Un homme dont peu de ses concitoyens juifs savent qui il est réellement. Bien qu’il ne soit pas rabbin comme l’était son grand-père, bien qu’il ne porte aucun signe religieux qui l’assimilerait à ses alliés de l’extrême droite religieuse, « Bibi » est pourtant lui-même l’un des idéologues et non seulement l’un des acteurs du sionisme messianique. Il est notamment l’auteur de plusieurs publications disponibles sur internet sur cette idéologie fondée sur une lecture fondamentaliste de la Bible et de la Tradition juive. Une idéologie qui entend faire d’Israël un pays juif pour les seuls Juifs. Avec ce mythe du Grand Israël d’inspiration prétendument biblique, dont les frontières vont de la Méditerranée au Jourdain et du Golan au Sinaï. Un mythe qui justifie le projet de rattachement des Territoires occupés à Israël pour former un seul Etat juif unifié. Et pour qui l’intensification des colonies jusqu’à expulser tous les Palestiniens hors de leurs terres et les refouler à l’Est du Jourdain constitue une stratégie irrévocable.

C’est aussi le Premier ministre le plus corrompu qu’Israël ait jamais connu, le champion du népotisme et de l’enrichissement personnel, qui a constitué une fortune personnelle en hypothéquant la sécurité de son pays et des Juifs du monde entier pour faire du business avec des marchands d’armes américains, et nouer des contrats juteux avec ses ennemis d’hier, Arabie saoudite en tête. En prétendant faire la paix tout en prolongeant la guerre pour en récolter les fruits, notamment pour se faire réélire en surfant sur les angoisses des Juifs israéliens.

Aucune illusion non plus quant au Hamas qualifié de « Résistance palestinienne » par les collabos pro-terroristes. Ni à propos de cette Autorité Palestinienne et l’élite qui la constitue, qui a toujours pactisé avec l’occupant, les puissances dominantes du moment, comme ses pires ennemis : empire ottoman, empire britannique, empire américain, méchants sionistes après les Accords d’Oslo. Une élite corrompue qui a conclu des alliances intéressés pour consolider son pouvoir et se remplir les poches grâce aux subventions des Européens et de tous ceux qui venaient verser leur obole pour se donner bonne conscience en pleurant sur le sort des Palestiniens.

Depuis 35 ans j’ai suffisamment sillonné la région, rencontré et discuté avec à peu près toutes ses composantes, des Juifs ultrareligieux aux Palestiniens des Territoires qui hier soutenaient Mahmoud Abbas et que le désespoir a fini par jeter dans les bras du Hamas. En passant par des acteurs courageux et ignorés du peacemaking, qui œuvrent au quotidien pour la réconciliation et pour construire des coopérations audacieuses entre Juifs et Palestiniens, faute de rêver d’une paix impossible à deux Etats.

Face au constat déprimant mais réaliste d’un conflit qui n’a objectivement depuis longtemps plus aucune issue ni solution possible, ces désillusions m’ont incité à prendre de la distance avec des engagements que j’avais pris pour soutenir les plus courageux qui font vivre ces initiatives. Lors de mon dernier voyage en Israël en 2013, j’avais même peine à prolonger mon séjour à Jérusalem, une ville à laquelle j’étais pourtant très attaché. Tant le poids des religieux et des nationalistes qui grignotent le pouvoir et occupent la Vieille Ville y est devenu étouffant. D’après ce que m’en disent des amis sur place qui n’ont pas encore fui à Tel Aviv ou à l’étranger, c’est devenu bien pire aujourd’hui.

On comprend que les Occidentaux n’aient pas vraiment envie de se salir les mains dans ce merdier. Et préfèrent se tenir à distance en faisant la leçon et en prenant des poses offusquées.

Mais le devoir de vigilance sinon celui d’ingérence pourrait rapidement rattraper ces nations vertueuses. Car à force de toujours reculer l’échéance d’un aggiornamento éthique et politique sur leur propre territoire, de refuser de prendre à bras le corps et de façon concertée ce problème délicat, longtemps nié et refoulé de l’immigration massive, des minorités ethniques et religieuses, du communautarisme musulman et de l’entrisme islamiste (sans parler de « grand remplacement »), de la contamination des populations d’origine musulmane par l’idéologie frériste, salafiste ou djihadiste, des alliances duplices conclues par ces nations avec des pays musulmans qui soutiennent les mouvements terroristes, et inondent nos banlieues de prédicateurs de haine, comme le Qatar, l’Arabie saoudite, la Turquie, ou d’autres pays a priori moins sous les radars comme le Koweït, le Pakistan ou l’Iran…, l’Occident a non seulement vendu son âme mais aussi scié la branche des principes sur laquelle il était assis.

Les nations vertueuses n’ont plus qu’à ravaler leur fierté et faire l’inventaire du désastre pour tirer les conclusions qui s’imposent. Cesser de s’intoxiquer et se dissimuler derrière un Verbe tellement déconnecté du réel qu’il finit par les discréditer et les désigner comme coupables.

Le réveil ne viendra bien sûr pas ce ceux qui nous dirigent, encore moins d’autres marionnettes appelées à les remplacer. Tous également corrompus par les mêmes pouvoirs et les mêmes élites mondialistes qui les ont mis là pour les enchaîner à les servir. Et qui ont trop intérêt à proroger cette stratégie du mensonge, du double jeu, du choc et du contrôle des consciences, dans le seul but de dérouler leur agenda et de servir jalousement leurs intérêts, sans jamais se préoccuper du sort des peuples, mais tout en prétendant œuvrer dans leur intérêt.

L’obscénité du 7 octobre qui colle aux consciences comme le retour du refoulé l’est moins en raison de l’horreur de ces attentats que de l’horreur de ce qu’ils révèlent. Et de l’urgence sans cesse reportée d’un Sursaut des consciences face à ce constat.

Sortir de la logique de haine et de corruption du Sens en retrouvant une foi quelconque pour s’extraire des spirales du nihilisme n’est certes pas chose aisée. Comme l’écrivait Oscar Wilde : « Il faut beaucoup de courage pour voir le monde dans toute sa splendeur souillée, tout en l’aimant. »

L’amour est un mot trop galvaudé, au nom duquel on a commis les pires crimes : l’amour de Dieu, de la patrie, de son clan, du peuple ou de l’humanité

Mais quelle autre force pourrait faire tenir ensemble cette humanité décousue qui s’agrippe à des chimères en croyant pouvoir éviter de sombrer dans le Néant ? L’amour est un choix bien plus exigeant que toutes les compromissions du mimétisme. Quel mérite à aimer et défendre ceux qui nous ressemble ? Et quoi de plus contre-nature que de faire le choix d’aimer ses ennemis, ceux qui nous persécutent ? Mais avons-nous au bout du compte un autre choix ?

Pourra-on un jour pardonner non pas pour « faire la paix », mais pour vivre la Paix, pour vivre « dans la paix ? »… Difficile de l’envisager aujourd’hui. Et même à prononcer, tant les blessures sont profondes et touchent à ce qu’il y a de plus essentiel.

Alors peut-on faire la paix sans pardonner ? Mais en renonçant toutefois à cette vengeance mimétique qui détruit avec une même et implacable obstination bourreaux et victimes ? Sortir de la contamination des émotions et de ces identités relatives fondées sur la rivalité symétrique. Revenir à des racines existentielles et ontologiques plus essentielles et universelles, qui transcendent les différences.

Mais pour cela il faut dépasser les mythes qui fondent ces identités collectives. Et donc en finir avec les logiques nationalistes et religieuses. En libérant la spiritualité de la religion, et les peuples du nationalisme.

La France a inventé pour ça la laïcité. Laquelle se voit tenue en échec un siècle plus tard. N’y aurait-il pas des formes d’affirmation identitaire universelle à revendiquer, et surtout à incarner, qui dépasseraient tous les clivages et permettraient à l’humanité de faire corps, sans pour autant renier les spécificités qui la composent ?

Rien ne pourra fondamentalement changer tant que la conscience restera tributaire de mécanismes qui la ramènent vers ses vieux bégaiements mimétiques, la concurrence victimaire, la division et la barbarie qui en découlent. En sortir suppose un renoncement, sinon le choix du pardon. Renoncer à l’engrenage de la haine et de la violence. Ou plus exactement quand la violence est légitime pour se protéger, refuser de s’identifier à elle. La considérer au contraire comme un mal nécessaire et non comme un but en soi, poursuivi et justifié par des rationalisations pseudo éthiques, religieuses, identitaires, politiques ou autres.

C’est sur cela que doivent travailler ensemble, et non l’un contre l’autre, Israéliens et Palestiniens, Juifs et Musulmans, mais aussi Russes et Ukrainiens, et tous les peuples en guerre, en Ethiopie, au Yémen, en Arménie et ailleurs.

Car sinon comment trouver du Sens face à l’Abîme ? Et comment faire en sorte de transformer ce Crépuscule de l’homme en une aube de la Conscience pour toute l’humanité ?


APPENDICE

Cet article serait incomplet sans évoquer un aspect laissé de côté, mais qui s’avère pourtant essentiel si l’on veut comprendre de façon exhaustive les raisons qui poussent les nations vertueuses à trahir d’une façon aussi obvieuse et odieuse leurs grands principes. Et pour quelles raisons elles ont implicitement choisi de laisser tomber Israël, tout en prétendant continuer à le défendre. Comme elles ont implicitement laissé tomber tous les Juifs du monde, en les laissant enfermer dans la rhétorique « antisioniste » du Hamas qui les assimilent tous aux crimes dont cet Etat est accusé.

Une rhétorique raciste et belliqueuse qui voue tous les Juifs du monde au même sort génocidaire que les victimes désignées comme exemplaires par ces attentats admonitoires du 7 octobre. Des attentats donc la justification ne repose pas uniquement sur la haine antisémite ou le désir de vengeance contre un Etat ennemi. Mais aussi sur la prétention à inaugurer une croisade messianique au nom d’Allah afin de reconquérir et réislamiser cette terre de Palestine souillée par les colons juifs et les nations impies. Avant de conquérir la planète entière, sur laquelle planera bientôt le drapeau vert du Califat mondial. Une prétention bien entendu symbolique, car le Hamas n’a pas les moyens d’une telle politique. Mais justement parce qu’elle n’est que symbolique, cette rhétorique a d’autant plus le pouvoir de mobiliser les consciences en jouant sur les mécanismes du désespoir et en infligeant à Israël une humiliation sans précédent, comme un baroud d’honneur avant l’Apocalypse.

Cette offensive inaugure donc une guerre qui se veut juste et sainte. Elle force le rapport de forces jusqu’ici défavorable en ouvrant par effraction une autre dimension, mystique, dans laquelle l’ennemi se refusait jusqu’ici de se situer ouvertement, mise à part une infime minorité de fanatiques juifs messianiques. Elle enferme Israël dans le double piège d’une riposte meurtrière qui le discrédite, et d’un discours incantatoire adressé à tous les musulmans du monde et à leurs alliés qui déborde des habituelles logiques géopolitiques ou identitaires.

En les obligeant à basculer pour se déclarer unanimement solidaires cette guerre contre les Juifs (les « Sionistes« ) au nom de l’Oumma, dont l’appartenance prime pour tout musulman sur tout autre critère. Et donc de s’ériger comme un seul homme contre tous les dhimmis (Juifs et « croisés »), contre tous les « kouffars », ces mécréants qui renâclent à se convertir. Une guerre qui ne se déploie plus dès lors sur un plan historique ou révolutionnaire mais sur un plan eschatologique. Et qui doit nécessairement culminer dans un Armageddon inversé, au terme duquel seuls les fidèles de l’unique et ultime Révélation déclarée licite, c’est-à-dire celle du Prophète Muhammad, pourront espérer un juste Relèvement et une juste rétribution lors du Jugement dernier.

Bien entendu les nations vertueuses se tiennent bien à l’écart de tels discours. Elles qui se pensent affranchies par la Raison de ce paradigme obscurantiste propre aux religions primitives. Bien que certaines d’entre elles ne soient en réalité nullement épargnées par des mouvements de régressions fondamentalistes religieuses et leurs brûlantes incantations messianiques. Comme parmi ces ultrareligieux amis de Benyamin Netanyahu, et chez certains évangéliques américains qui les soutiennent.

Toutefois, pour les uns comme pour les autres, cette rhétorique n’est pas nécessairement à prendre au premier degré. Elle constitue tout autant un levier mobilisateur auprès des populations visées destiné à les fédérer, qu’un outil de propagande commun à toutes les dictatures qui tentent de justifier leur pouvoir oppresseur au nom d’une Cause sinon d’une Transcendance supérieure, comme tous ces fascismes et totalitarismes que l’Histoire nous a légués.

Vu sous cet angle, le recours à une mythologie messianique est l’un des outils destinés à servir non pas tant une Cause que la stratégie du pouvoir qui s’en fait l’instrument exclusif.

Le crime contre l’humanité perpétré par le Hamas le 7 octobre n’aurait jamais été possible à réaliser, pour ceux qui en sont les vrais instigateurs comme le régime iranien, sans recourir à cette rhétorique messianique. Et sans instrumentaliser par là même la souffrance, le ressentiment et l’aspiration à la justice séculière sinon divine d’un peuple qui s’estime dépossédé de sa terre depuis 76 ans par un occupant jugé illégitime qui la revendique au titre d’une légitimité historique, mais aussi au nom d’une religion concurrente.

Les horreurs jamais vues du 7 octobre n’auraient jamais pu être justifiées, puis passées sous silence pour mieux condamner la riposte militaire qu’elles ont justifiée, si elles n’avaient été élevées au rang sacré d’instrument d’une croisade messianique pour « libérer » une terre profanée par un peuple infidèle qui se l’était appropriée de façon brutale et illégitime, et qui l’occupe toujours par la force arbitraire.

Et c’est ainsi que le piège de ces discours messianiques qui mélangent politique, nationalisme et mythes religieux se referme comme un piège sur des peuples qu’ils prétendent sauver. En recouvrant d’impératifs catégoriques falsifiés et de mythes messianiques outranciers de basses préoccupations moins avouables d’ordre géopolitique et géostratégique.

Et voilà donc comment les nations vertueuses en viennent à vociférer contre Israël, qu’elles accusent de bombarder Gaza en tuant des milliers de victimes innocentes. On pourrait rentrer dans leur jeu accusatoire dicté par la mauvaise conscience en leur resservant la fameuse parabole de la paille et de la poutre, à propos des guerres qu’elles ont déclenchées et alimentées pour de sombres motifs depuis des décennies, au Moyen-Orient, dans les Balkans, en Afrique, ou plus récemment en Ukraine… Mais ce serait trop facilement céder à la tentation moraliste.

Aujourd’hui ces nations vertueuses jouent un jeu duplice. Elles pressent Israël d’accepter un cesser le feu, de renoncer à détruire le Hamas qui les menace pourtant autant qu’Israël, sinon de déposer les armes devant cette armée de terroristes qui tient depuis 18 ans en otages 2 millions de Gazaouis et menacent 10 millions d’Israéliens. Elles somment de fait l’Etat hébreu de renoncer à libérer la centaine de ses ressortissants et d’étrangers innocents kidnappés le 7 octobre et toujours détenus à Gaza.

Les nations vertueuses abdiquent en laissant un Etat qui fait pourtant partie de leur camp se démerder tout seul après avoir été traîtreusement attaqué. Les nations vertueuses ont implicitement tiré un trait sur lui. Du moins au regard de ces grands principes qu’elles sont censées défendre. Elles ont décidé sans le dire, symboliquement sinon explicitement, d’abandonner les 75% de Juifs qui composent la société israélienne, assimilés aux dérives nationalistes de leurs dirigeants actuels. Un pays qui sans cette communauté internationale autoproclamée résumée à l’Occident et sa conscience vertueuse n’aurait jamais vu le jour en 1948. Et qui continue 76 ans plus tard de défendre le droit d’Israël à exister, à vivre en paix et en sécurité, et donc à utiliser les armes pour se défendre face à un ennemi qui a juré sa perte et qui veut tuer tous les Juifs. Un pays entouré de nations arabes et de musulmans qui lui sont pour une grande majorité hostiles. Et qui se sont déjà à plusieurs reprises ligués pour l’éliminer.

Conséquence de ce choix qui les déshonore, les nations vertueuses tirent également un trait sur les millions de Juifs qui vivent dans le monde, et que menacent toutes les organisations djihadistes du monde et leurs puissants mécènes comme l’Iran, la Turquie, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Arabie saoudite ou le Qatar. Elles exposent donc de fait leurs propres concitoyens de confession juive qui vivent sur leur territoire depuis des siècles. Et qu’elles s’étaient jurées de protéger la main posée sur la Bible, les Droits de l’homme ou les traités. Notamment en tirant les leçons amères du plus grand génocide de l’Histoire contemporaine perpétré par l’une d’entre elles sur leur propre sol, et qui a tant nourri leur mauvaise conscience.

Qu’est-ce qui justifie un tel revirement, une telle trahison de leurs engagements et de leurs valeurs ? Le drame des Juifs, ce n’est pas d’être tous tenus pour solidaires d’une guerre pourtant juste menée par Israël contre des terroristes. Une guerre qui malgré les mensonges qu’on rapporte reste bien plus mesurée qu’on prétend, puisqu’elle cause beaucoup moins de victimes à Gaza que le Hamas n’en espérait dans cette stratégie machiavélique qui consiste utiliser des boucliers humains en surnombre pour retourner l’opinion internationale.

La sale raison qui justifie ce revirement des nations vertueuses, c’est que les Juifs ont été déchus de leur rôle et de leur statut de victimes exemplaires, au bénéfice d’autres victimes jugées plus méritantes. Et qu’ils sont désormais accusés d’avoir démérité des faveurs que les nations vertueuses leur avaient accordées. Ces nations dépositaires ne sont-elles pas investies par l’excellence démocratique et progressiste qu’elles incarnent du rôle de Cour Suprême chargée d’arbitrer la Vertu ? Or ces méchants Juifs ont cédé à leurs mauvais penchants, à cette « arrogance » légendaire qui les caractérisent. Ils se sont crus autorisés à massacrer d’autres victimes, qui depuis leur disputent ce titre, en usant de chantage politique et de concurrence victimaire.

Dans ce Triangle de Karpman cent fois rejoué où les rôles s’interchangent entre bourreaux, victimes et sauveurs, les nations vertueuses n’iront jamais défendre leur rôle de Sauveur jusqu’à s’aventurer aux côtés d’Israël dans une entreprise risquée, ultra impopulaire, qui consisterait à déloger par la force une armée de terroristes qui squattent Gaza depuis 18 ans, tient en otage sa population, et font régner la terreur sur 2 millions de miséreux coincés entre la mer et le désert. En détournant à leur compte les aides israéliennes, arabes, européennes et autres pour financer des tunnels, des armes, des écoles où l’on enseigne la haine et le meutre des Juifs dès la maternelle.

Une armée certes en partie soutenue discrètement durant des années par quelques dirigeants israéliens calculateurs et aventuriers. Mais une armée qui ose se prétendre la « Résistance » à un Etat hébreu qu’elle a juré d’anéantir. Comme d’exterminer jusqu’au dernier tous ces « Yahud » infidèles accusés d’être des instruments sataniques de la persécution des musulmans. Un délire médiéval relayé chaque jour sur les chaînes de télé qataries, qui fanatise des millions de musulmans bien qu’ils soient les premières victimes de cette idéologie totalitaire.

Les nations vertueuses n’oseront jamais défier frontalement ces fanatiques. Encore moins leurs riches mécènes iraniens ou qataris. Notamment parce que ces derniers jouent un double jeu et que leurs intérêts sont liés à ceux des grands argentiers, industriels et dirigeants occidentaux. Parce que ces nababs qui financent le terrorisme sont aussi les incontournables mécènes et actionnaires de nos entreprises de luxe, de nos stades de foot, de nos banlieues livrées à leur sort, et de façon plus occulte, des partis et cadors de la politique, dont la duplicité fait partie du code déontologique.

Un marché justifié par ces milliards jaillis depuis les menées des Rockefeller il y a un siècle dans les sables d’Arabie, aux puits de pétrole et à la finance islamique qu’ils alimentent, et aux noces prospères entre quelques grandes familles de ploutocrates sans états d’âme, comme les clans Bush et Ben Laden…

Enfin pourquoi les nations vertueuses iraient-elles commettre la folie d’envoyer des troupes à Gaza aux côtés de Tsahal ? Comme le petit Pinocchio agité de l’Elysée se risquait à les y inviter en se levant un beau matin après une soirée un peu trop poudrée. Pourquoi se rangeraient-elles derrière le parti de ces méchants sionistes, en s’assimilant à des méthodes jugées aussi brutales ? Hormis le fait qu’elles se mettraient aussitôt à dos 6 à 8 millions de musulmans rien qu’en France, qui vivent sur leur sol et sont autant d’armes à retardement aux mains des islamistes, mais aussi d’électeurs potentiels que les loups de LFI et d’une partie de ce qui fut autrefois la gauche s’empressent de draguer en prostituant leur bonne conscience humaniste sur l’autel du Grand Soir islamogauchiste.

Les nations vertueuses se moquent du sort qui attendrait les Juifs et Israël si par malheur l’empire des djihadistes venait à s’étendre sur tout le Moyen-Orient. Ou du moins elles se moquent de défendre Gaza comme un territoire stratégique pour leurs intérêts vitaux. Et pourquoi donc ?

Pour une raison hélas tristement triviale. Parce qu’il n’y a à Gaza ni pétrole, ni oléoduc ou gazoduc qui transite comme en Irak ou en Syrie vers des ports méditerranéens pour les approvisionner.

Parce qu’il n’y a pas d’armes à vendre après avoir assuré le showroom à ciel ouvert, à une armée régulière ou un Etat gazaoui fût-il démocratique mais qui n’a aucune chance de voir le jour.

Parce qu’il n’y a pas non plus de grenier à céréales ou d’autre gazoduc qui achemine comme en Ukraine le précieux gaz depuis les plaines immenses de Sibérie directement vers leurs usines et les foyers européens.

Parce qu’il n’est pas question d’y installer durablement des troupes, ni un pouvoir « démocratique » bidon constitué de marionnettes formées à Harvard et qui obéiraient à leurs injonctions. Comme à Kaboul, à Bagdad, à Tunis, au Caire ou à Koweït City, après les guerres « contre le terrorisme », « contre l’Axe du mal », ou après ces romantiques « révolutions arabes » de la CIA.

Et parce qu’il n’y a aucun intérêt à vouloir pousser les pions de l’OTAN militairement à l’Est du bidonville géant qu’est Gaza, où croupissent 2 millions d’âmes endoctrinées depuis 20 ans et plus dans la plus parfaite haine des Juifs et de l’Occident. Là-bas n’y a que les scorpions du désert, et des pays déjà contrôlés ou alliés des nations vertueuses.

Un peu de géostratégie permet toujours de remettre les pendules à l’heure. Et de relativiser les beaux discours des démocraties pressées de donner des leçons de morale à tout le monde.

En résumé, Israël et les Juifs sont les victimes sacrifiées au nom d’un système inventé par les nations vertueuses et qui entend se pérenniser, en jouant des chocs de l’Histoire, et parfois, souvent, en les précipitant à son avantage. Et en dépit de ses promesses solennelles et de ses discours sagement marketés, ce système n’obéit à aucune éthique, aucun principe, aucun impératif fût-il démocratique, humaniste, pacifique ou même écologique. Tout ça relève de la simple rhétorique pour justifier des choix, forcer des populations à accepter des basculements, selon une stratégie du choc largement décrite par ceux qui la défendent, comme le Président du Forum économique mondial Klaus Schwab dans ses derniers ouvrages.

Pour ces nations vertueuses, le monde n’est donc pas un champ d’action où la Raison, le Progrès devraient triompher au nom du Bien commun ou de l’intérêt du plus grand nombre, mais un échiquier, un grand Marché qui doit servir les intérêts de quelques-uns. Et pour lesquels la fin justifiera toujours les moyens. Notamment la plus parfaite hypocrisie.

Le drame d’Israël c’est qu’il s’est laissé corrompre par les dirigeants qu’il s’est choisis, et qui sont les parangons de ce système, qui broient sa population, kidnappe son Histoire, les mythes et ses valeurs, instrumentalise ses peurs avec un cynisme aveuglant. Les Israéliens, et les Juifs avec eux, payent aujourd’hui le prix fort de choix politiques malhonnêtes et d’une tromperie monumentale qui consiste à réélire ces gens-là en espérant garantir leur sécurité. Alors que celle-ci s’avère n’avoir été qu’une hypothèque levée pour satisfaire des ambitions personnelles.

Le 7 octobre aura ouvert les yeux gonflés de larmes à beaucoup qui refusaient de voir le piège où ils s’étaient laissé enfermer. Une majorité semblait dès le lendemain des attentats bien décidée à leur demander des comptes, à dégager et punir ces usurpateurs qui leur avaient menti, et s’étaient servis d’eux pour bétonner leur carrière et leur fortune.

Mais n’est-il pas déjà trop tard ? Car même si la conscience juive ou israélienne se réveille des mirages qui l’ont intoxiquée durant des décennies, la rue musulmane quant à elle est pour une large part bien décidée à réclamer des comptes aux « Sionistes », excitée par ses mentors qui l’utilisent en l’enfermant dans des mécanismes victimaires symétriques pour servir leurs desseins et conquérir le monde.

Au final, c’est une révolution de la Conscience qu’il fait appeler aujourd’hui pour dépasser ce piège. Mais le chemin est encore long pour y parvenir, et le temps se resserre. L’aiguille de l’horloge de l’Apocalypse se rapproche dangereusement de minuit. Et vu le contexte international il n’est pas exclu que le compteur s’emballe. Certains y auraient d’ailleurs intérêt, qui soufflent sur les braises l’air de rien : War is ALWAYS bankable!… Or Israël et la Palestine sont l’un des épicentres des conflits mondiaux. Conjugué à d’autres crises graves, le conflit qui les opposent constitue un paramètre essentiel dans l’équation qui conduit l’humanité soit vers la paix soit vers la guerre totale. Le statu quo qui permettait à chacun de se gaver, lui, n’est plus tenable, 30 ans après les Accords d’Oslo.

Il est inutile d’agiter des spectres. Comme il serait coupable de continuer à mettre la tête sous le sable. Voir les enjeux avec lucidité doit maintenant produire un Saut vers le haut, pas une nouvelle régression vers les Ténèbres. C’est là tout l’enjeu, le seul en vérité, de ces crises qui nous interrogent : non pas y répondre superficiellement par des discours éthiques, mais agir pour changer l’équation dans un sens pour le coup réellement vertueux, en partant de là où l’on se situe. Et cela ne dépend ni d’un parapluie stratégique, ni de l’action héroïque ou du sacrifice de quelques-uns, ni du bon vouloir des nations, ni d’un éventuel gouvernement mondial contrôlé par les puissances financières qui ourdissent les guerres, ni de la bonne volonté des âmes justes… Mais de la conjuration de chacun et de tous pour servir une cause qui nous dépasse : le futur de l’humanité et des générations futures.

La mort, c’est la vie !

Mis en avant

AVORTER
Du latin abortare, dérivé de aborior : « disparaitre, mourir avant de venir au monde, avorter », lui-même de orior : « naître ».
Equivalent étymologique du verbe anglais to abort : abandonner, annuler, avorter.

Milan Kundera dans Le Livre du rire et de l’oubli écrivait : « Les enfants sont sans passé et c’est tout le mystère de l’innocence magique de leur sourire. »

Allons-nous vers un monde où bientôt tous les enfants à naître seront sans avenir ? Parce que la société aura le pouvoir de statuer à leur place s’ils en sont dignes ou non. Une vision tout droit surgie du Meilleur des mondes d’Aldous Huxley.

Pour le moment nous n’en sommes pas là. Mais au train où les choses évoluent, qui peut affirmer que ce cauchemar relève du fantasme ?

Avorter pour une femme, c’est d’abord renoncer à voir naître un enfant qu’elle porte, l’abandonner, le faire disparaître. En clair, le tuer par différents moyens.

Avorter pour une femme, mais aussi pour son conjoint, sa famille le cas échéant, et toute la société qui punit ou autorise ce geste, c’est aussi un choix déchirant et un cas de conscience cornélien : renoncer à assumer son rôle de mère, qui consiste à transmettre et prendre soin de la vie. Renoncer à s’identifier à ce rôle de mère, à revêtir cette identité centrale qu’on le veuille ou non, à toutes les époques et dans toutes les sociétés, dans le fait d’être une femme.

Qu’elle ait choisi d’être enceinte, ou que ce rôle de mère s’impose à elle comme un fardeau impossible à porter suite à une grossesse non désirée, notamment pour les femmes victimes de viol, choisir d’avorter n’est jamais simple.

Dans le cas du viol, au traumatisme physique et psychologique s’ajoute le sentiment de souillure propre à toute victime d’un violeur. Un sentiment qui nourrit la culpabilité, en plus de celle liée au choix de se séparer d’un enfant qu’on n’a pas désiré.

L’inversion des valeurs devient ici paroxystique quand on songe que l’enfant, symbole de la vie renouvelée, de l’innocence, de la tendresse et de l’amour, devient le rappel ineffaçable d’une blessure inscrite dans la chair. On devine le tiraillement, la confusion des sentiments, et l’épreuve traversée par une femme confrontée à cette situation. Abstenons-nous donc de juger ces « salopes », selon l’expression mise en avant par les militantes féministes au moment de défendre pour la première fois le droit à l’avortement.

Avorter, « c’est toujours un drame« , comme le rappellent toujours ceux qui argumentent pour défendre ce droit. Comme pour tenter d’alléger la charge d’émotion et de culpabilité qui colle à cette réalité.

Se pose alors la question, morale avant d’être juridique, voire sanctuarisée dans une Constitution, du sens, de la gravité et de la légitimité d’un tel acte.

Un acte commis autrefois dans l’illégalité et la clandestinité. Considéré comme un infanticide, et soumis de ce fait à de lourdes peines. Puis légalisé en 1974, au terme d’un combat acharné pour les droits des femmes. Afin d’épargner aux femmes contraintes d’y recourir dans des conditions mettant en péril leur santé sinon leur vie, de subir opprobre, pressions et sanctions.

Se pose surtout la question des conséquences de cet acte et de sa banalisation. Pour l’enfant à naître, pour les femmes concernées, leur conjoint éventuel, leurs proches et toute la société.

C’est à dire du rapport, individuel et collectif, au corps, à la vie, à sa transmission, au prix et au sens de celle-ci.

Car cette question interroge en profondeur nos liens définis par la biologie et la filiation. Ces liens indissolubles qui relient les générations, qui assignent les adultes et la société à un souci bienveillant et un devoir solidaire d’accueillir, de protéger, d’assister les fils et les filles à venir qui sont notre avenir.

En droit, le fœtus n’est pas considéré comme une personne. Avorter ce n’est donc pas a priori un meurtre. Infinis sont néanmoins les débats, très épineux dans nos sociétés matérialistes, pour déterminer à quel moment précis un embryon n’est plus simplement un amas de cellules, mais est revêtu d’une conscience. Où l’être qui sommeille dans les entrailles de celle qui le porte devient un sujet à part entière.

Incapables de se prononcer, médecins et scientifiques s’accordent cependant pour rappeler cette étape critique du 6e mois, au-delà de laquelle un enfant né prématurément est viable hors de l’utérus maternel.

Sauf que cette limite recule à mesure que la science progresse. Déjà la science annonce qu’elle sera sous peu en mesure non seulement de concevoir des bébés à la carte en éprouvette, mais aussi de permettre une gestation artificielle dans un utérus artificiel. Plus besoin de génitrice, ni de mère porteuse.

La question n’est donc pas tant à partir de quand le futur bébé doit être considéré un être conscient ou viable, et donc une personne à qui la société devrait reconnaître des droits. Mais quel statut reconnaît-on à la vie elle-même, comme à la personne humaine.

Ce statut est-il sacré ? Ces droits sont-elles imprescriptibles, ou relatifs et amendables ? L’homme biologique n’est-il qu’un objet, une marchandise dont on peut disposer à loisir ? Avec par exemple le droit d’utiliser ses gènes pour fabriquer du matériau biologique. L’embryon n’est-il qu’une matière première destinée à fabriquer des tissus artificiels, ou à servir d’adjuvant inclus dans les vaccins ? Un enfant à naître qui est déclaré non viable ou non désirable peut-il être recyclé pour raccommoder les organes ou améliorer d’autres individus ?

Au fond sommes-nous justes des esclaves sans libertés ou des objets sans libre arbitre ? Des pièces interchangeables d’un puzzle, dont on peut sans limite tirer bénéfice ? Avec un droit d’abusus quand elles s’avèrent déficientes ou inutiles.

Une telle dérive transhumaniste est pourtant bien réelle. Et elle est aujourd’hui beaucoup plus avancée qu’une majorité le pensent, qui ignorent les progrès et changements déjà accomplis.

Ce temps fragile et mystérieux de la gestation est donc d’autant plus sacré et respectable. Et il est impératif de le défendre.

Car il nous renvoie à notre propre fragilité, à notre indétermination en tant qu’êtres au monde, et à notre interdépendance, qui n’est pas une condition de l’être mais justement sa vocation profonde : incarner au mieux en lui donnant le plus de sens possible cette nature universelle qui est nôtre en tant qu’êtres de relation.

La gestation est ce temps voilé, étal, entre l’instant magique et fulgurant d’une rencontre fébrile entre deux gamètes fusionnant pour former un œuf humain, cette rencontre – ou pas – entre deux désirs pour concevoir ensemble ou juste pour soi un petit être, et la naissance de cet enfant incapable de survivre les premières années sans les soins attentionnés de parents nourriciers, de protecteurs et d’éducateurs. Et sans un minimum d’amour pour grandir et lui apprendre à aimer la vie.

En fonction de quoi décider d’interrompre ce processus, dont on ne sait à peu près rien ou si peu. En tout cas pas l’essentiel : comment naît la vie, d’où vient la conscience, et si celle-ci obéit à un processus de création, qui en est le « créateur » ?…

Avorter, est-ce juste un droit ? Comme de s’exprimer librement, de voyager librement, de choisir sa marque de lessive ou son âge de départ en retraite ?

Ou est-ce beaucoup plus que cela ? Un acte qui engage tout ce que nous sommes, tout ce que nous prétendons être, et toute la société à laquelle nous appartenons ?

Interrompre ce processus, s’arroger le droit de vie et de mort sur autrui, décider arbitrairement de prolonger ou supprimer une vie qui n’est pas sienne, et considérer ce droit comme inaliénable, quelle prétention !

En admettant que ce choix soit légitime et relève d’une liberté individuelle de la femme qui souhaite avorter, dans des circonstances qui devraient bien entendu rester de l’ordre de l’exception et soigneusement encadrées, quand, comment, sous quelles conditions, au nom de quoi et à quelles fins a-t-on le droit d’y recourir ?…

Vertige.

Quant au législateur, doit-il élever les droits de la femme au-dessus des droits de l’enfant ? Peut-il nier qu’un enfant à naître aient lui aussi des droits, même s’il est encore incapable de les faire valoir ?

Brûlante question. Insondable angoisse. Nous voici face à des défis qui nous dépassent, et à des responsabilités qui nous écrasent.

Pour s’en sortir, on en appelle la loi. Mais quelle « loi » ? Une loi ontologique et divine ? Une loi éthique et universelle ? Ou simplement un code juridique soumis à la volatilité du sentiment majoritaire, aux pressions d’activistes usant de chantage victimaire, d’imprécations subjectives pour dénoncer le retour de l’ordre moral, ou pour satisfaire l’ego narcissique des individus pressés d’ériger des digues contre toute exigence éthique normative et tout regard de la société sur leurs choix personnels, quand ceux-ci engagent plus qu’eux-mêmes ?

Dans l’ordre symbolique des choses, qu’est-ce qu’une société qui renoncerait à soumettre chaque individu à un arbitrage collectif pour ce qui relève de choix fondamentaux, individuels a priori mais qui interrogent le sens que cette société donne à la vie en ce qu’elle dépasse les destins individuels et transcende la logique existentielle ?

Réintroduire des continuités qui acquiescent le caractère indissoluble de nos identités, lesquelles ne sont s’éparées qu’en apparence et de manière relative, est un acte de raison plus que de conviction. Car nous ne sommes rien les uns sans les autres. Et sans ces liens dont la génération et la filiation, et plus essentiellement l’amour, sont la matrice irrévocable,. Du moins tant ques les hommes naîtront du ventre d’une femme et de l’union d’un ovule féminin et d’un spermatozoïde masculin, sinon de l’amour entre un père et une mère qui ont suscité sa venue au monde.

La question de la parentalité relève toujours d’un choix pour chaque parent : on n’est pas parent a priori, on le devient, en exerçant consciemment ce rôle dans la durée. Mais les différences dans la façon d’accéder au rôle de parent, différences qu’on voudrait aujourd’hui gommer, sont réelles selon qu’on parle d’un homme ou d’une femme. Un père ne l’est jamais a priori, juste parce qu’il serait le géniteur ou le père adoptant de son enfant. C’est l’enfant qui le premier l’adopte comme père, et lui permet ainsi de jouer ce rôle de père à en l’adoptant comme fils ou fille à son tour. Quand à la mère, elle est mère dès que l’enfant naît, et même dès qu’elle le sent bouger dans son ventre. Renoncer à ce rôle est d’une certaine manière et sans jugement moral un acte « contre-nature ». Car ce choix se fait toujours à contrecœur, contre les liens que la biologie et ce mystère de la maternité tissent durant 9 mois entre deux êtres, indépendamment des circonstances où cet enfant a été conçu et va venir au monde.

La notion de différence, des sexes ou de génération entre les individus, n’est qu’une notion relative. Ces différences objectives existent, les nier est un déni de réalité, mais a vie est un continuum qui relie des êtres interdépendants les uns des autres. Et l’affirmation de soi comme gage d’une liberté revendiquée comme émancipatrice n’est qu’une élévation temporaire et en partie illusoire de la conscience individuée qui entend s’affranchir de la conscience collective, du groupe auquel elle appartient – famille, lignée ou clan – des discours qui la définissent et des assignats qui limitent son libre arbitre, afin d’exister et d’affirmer de façon dialectique ce sentiment d’exister, en soi et pour soi-même. Un surgissement qui lui permet d’appréhender cette expérience d’abord subjective de l’individualité. Une étape nécessaire à l’évolution de la conscience par laquelle passe notamment tout adolescent lorsqu’il commence à s’affirmer contre ses parents. Ou comme tout groupe minoritaire qui émerge à la conscience de lui-même en s’affranchissant de la tutelle ou de la domination, réelle ou fantasmée, d’un groupe majoritaire qu’il désigne comme oppresseur.

Sauf que certains voudraient, tout en flattant les pulsions égotiques et les prétentions individualistes, absolutiser ce phénomène en le sanctuarisant comme un droit imprescriptible à toute conscience autonome. Notamment en ce qui concerne ce droit jugé incontestable pour toute femme d’avorter quand elle ne peut ou ne veut mener à terme une grossesse, et qu’elle choisit de se séparer d’un embryon ou d’un fœtus qui fait partie d’elle et ne vit que par elle.

D’où la tentation pour certains de désigner toute contestation ou limitation à ce droit comme une persécution inacceptable, doublée d’un risque de régression infâmante vers les ténèbres obscurantistes qui auraient précédé l’avènement du Progrès et de la modernité.

Cette mythologie progressiste qui instrumentalise des idéaux humanistes est l’un des ressorts favoris des zélateurs d’une fausse morale politique et sociétale qui manipulent l’opinion afin d’obtenir d’elle une adhésion sans nuance afin de précipiter des changements qui relèvent d’une tout autre logique.

Dans son allocution prononcée aujourd’hui pour soumettre aux voix du Congrès son projet d’inscrire l’avortement dans la Constitution, Emmanuel Macron a lancé aux parlementaires cet avertissement sibyllin :

« Les forces réactionnaires s’en prennent toujours aux droits des femmes, avant de s’en prendre ensuite aux droits des minorités. »

Une déclaration qui sonne à la fois comme un mensonge, mais aussi comme un aveu.

C’est sans conteste un mensonge. Car les droits des femmes seraient-ils aujourd’hui menacés en France ? L’IVG est-il objectivement remis en cause ? Tout le monde s’accorde à dire que non !

Et à supposer qu’ils puissent l’être, à cause de voix dissonantes qui s’émeuvent à juste titre qu’on veuille étendre ce droit à l’IVG jusqu’au 9e mois de grossesse, ce qui reviendrait à commettre un meurtre, est-ce vraiment le fait de « forces réactionnaires » qui conspirent pour abolir l’IVG ? Ou plutôt de consciences lucides et responsables venant de toutes les strates de la société, qui au nom des principes supérieurs défendent simplement le droit à la vie pour tout être vivant et toute personne humaine ? Et qui rappellent la supériorité de ce droit sur celui souvent invoqué pour une femme de « disposer librement de son corps« .

C’est aussi un aveu. Parce qu’en établissant d’une façon aussi dramatique un parallèle en forme de chantage entre le droit des femmes et celui des minorités, le Président lève un coin du voile sur la logique à l’œuvre derrière une décision objectivement inutile. Cette décision strictement idéologique, contestable et non urgente d’inscrire l’avortement dans la Constitution.

En clair, cette obstination à verrouiller et sacraliser le droit à l’avortement en prétendant rendre les choses irréversibles n’est pas fortuite. Elle s’inscrit dans une volonté de déconstruction par étapes des fondamentaux éthiques et anthropologiques qui constituent depuis des millénaires les bases de toute société humaine. Avec un objectif avoué et signé : celui du pouvoir mondialiste qui dicte à Emmanuel Macron sa politique depuis 7 ans. A savoir affaiblir progressivement la France et les autres nations, détruire leur identité, leur unité et leur souveraineté, à grands renforts de politiques immigrationnistes, communautaristes, en jouant sur l’individualisme des uns, le mimétisme, la peur ou le séparatisme des autres. Jusqu’à ce que la France se noie définitivement dans le grand Indifférencié mondialiste. But suprême au nom duquel la fin justifie tous les moyens.

C’est exactement cette stratégie que prône aujourd’hui Klaus Schwab, le grand gourou d’Emmanuel Macron et des autres global leaders de la secte de Davos, à chaque édition annuelle du Forum économique mondial qu’il préside.

La stratégie est donc implicitement annoncée : après la sanctuarisation de l’avortement au nom du droit des femmes, après la légalisation de l’euthanasie au nom du droit à mourir dans la dignité, qui obéissent toutes deux en partie à une logique honteuse de dépopulation revendiquée sans équivoque aucune par ce même Klaus Schwab, viendront les fameux « droits des minorités« .

Des droits invoqués pour justifier qu’on inscrive pourquoi pas dans la Constitution le droit d’acheter un utérus à l’autre bout du monde pour permettre à des couples stériles par nature d’accomplir leur rêve de devenir parents. Ou le droit de changer de sexe dès l’âge de 6 ans. Ou encore celui de porter et d’allaiter un enfant pour des hommes trans ou non binaires qui se vivent comme des mères auxquelles on refuse injustement ce droit légitime…

Où allons-nous ainsi ?

« Les civilisations sont mortelles, les civilisations meurent comme les hommes, et cependant elles ne meurent pas à la manière des hommes. La décomposition, chez elles, précède leur mort, au lieu qu’elle suit la nôtre« , disait Bernanos.

Ceux qui jouent avec la vie et précipitent la décomposition de la civilisation fondée sur le respect de la vie sont les apôtres du Néant.

Ne nous y trompons pas : loin de servir des valeurs aussi élevées que la liberté, ils les piétinent, les subvertissent, ils s’en servent pour mieux les trahir.

Ne nous laissons pas aveugler par des mirages. Les femmes comme les générations futures n’ont rien à gagner et tout à perdre dans cette magistrale imposture. Arrachons les masques de ces faussaires, et reprenons vite notre destin en mains.

Le pape blanc et le pape noir

Mis en avant

Je tiens à prévenir mes lecteurs : je vais être caustique ! Et pas pour vous incitez à une nième rediffusion du toujours culte et désopilant Le Père Noël est une ordure.

Je regardais aujourd’hui en souriant les publications de mes amis les plus fanatiques de la secte catholique se pâmer à l’approche de Noël en admirant leur gourou roudoudou François aligner quelques gesticulations mielleuses de circonstance.

Hier soir, j’ai regardé pour la première fois l’excellente comédie Saint Jacques-La Mecque sortie en 2005. Avec un titre pareil, je m’attendais à un nanar franchouille politiquement correct de plus sur le vivre ensemble, avec de gros gags bien lourdauds. Eh bien j’ai été bluffé par la qualité et l’émouvante poésie de l’opus, servie par des acteurs de qualité fort bien dirigés.

La grosse méchante Muriel Robin que je déteste s’en sort très bien ; elle a même réussi à me tirer une larme. Il est vrai qu’avec le Covid ça coule tout seul.

Au début je l’ai trouvée too much mais parfaite dans son rôle de prof intello de gauche, anticléricale, mal baisée et aigrie. En général je plussoie quand on tire à boulets rouges sur une institution aussi vérolée que l’Eglise de Rome, mais à condition de le faire avec intelligence, des arguments qui font mouche et sans trop d’affects.

Et puis tout à l’heure sur Facebook, en voyant les publis de ces éblouis, mon agacement m’a rappelé le sien.

A quoi bon vouloir convaincre ces scouts béats que leur gourou blanc, aussi sympathique soit-il, est une lavette pas très fute-fute, et surtout qu’il est diaboliquement manipulé par les pires salauds que compte la caste mondialiste.

Je suis déjà étiqueté comme « complotiste » depuis quatre ans, « islamophobe » depuis que j’explique pourquoi Islam et islamisme aujourd’hui c’est kif kif, « antisémite » quand il m’arrive de critiquer Netanyahu et sa clique de satanistes messianiques, alors inutile d’en rajouter.

Mais tout de même. Si j’établis une comparaison, j’avoue que j’ai du mal à trouver des différences entre François, le pape actuel, et Klaus Schwab, le gourou nazi de Davos.

Ce sont en fait les deux faces d’une même monnaie numérique.

J’avais beaucoup vibré il y a dix ans lors du sacre de ce brave François.

Pensez, après l’autre Panzerpapst nazi, pédé planqué avec ses petits mocassins roses Louboutin à 30.000€. Un théologien phobique du sexe échappé du Moyen-âge, qui avait fait régresser l’église catholique au 12e siècle, en ressortant les bûchers pour brûler les LGBT, qui condamnait sans nuances l’homosexualité et le mariage pour tous… Tout en couvrant les plus grands scandales jamais connus dans l’Histoire de pédophilie, de harcèlement sexuel, de viols de bonnes sœurs, d’enfants avortés par des religieuses, de trafics divers, de messes noires dans les sous-sols du Vatican et autres trucs satanistes chelous révélés par des enquêtes vite étouffées réalisées par quelques grands médias italiens ou internationaux.

J’avais juré de ne plus remettre les pieds dans cette église du diable qui s’enfonçait dans l’hypocrisie, la duplicité, la décadence et le stupre glauque tout en faisant la morale, à l’opposé radical du message évangélique.

Et puis Bergoglio avait surgi, avec sa bonne bouille rassurante de papy latino hilare. Avec son style sobre, humble, chaleureux, proche des gens, aux antipodes du sombre Palpatine allemand. Et avec des déclarations très « progressistes » à l’opposé de son prédécesseur.

Un espoir.

Et puis badaboum. Des encycliques et des déclarations de plus en plus floues, étranges, davantage raccord avec Le Monde qu’avec les Evangiles. Sur les LGBT, mais qui s’en plaindrait ? Et puis sur l’IsIam, sur les réfugiés, sur le climat… Et enfin sur le Covid et ces faux vaccins : le sujet par lequel le scandale arrive.

Recevoir deux fois lors d’audiences privées Albert Bourla, PDG de Pfizer, et Melinda Gates, femme de Bill Gates, psychopathe notoire et eugéniste assumé, Co-Présidente de la fondation qui porte leur nom et qui finance depuis 20 ans l’industrie pharmaceutique, l’une des plus corrompue et criminelle au monde. Mais aussi 40% du budget de l’OMS, et des programmes humanitaires de « vaccination » massive dans le Tiers-monde, qui ont été avérés directement responsables de plus de décès d’Africains, d’Indiens ou de Sud-Américains qu’aucune épidémie au monde sur la même période.

Tout ça avant de déclarer publiquement une immondicité aussi énorme que « La vaccination est un acte d’amour ».

Combien de millions ont été versés par Big Pharma à la Banque du Vatican pour lui faire accoucher d’une horreur pareille ? C’est un peu comme si Pie XII avait déclaré en 1943 : « La Shoah est un acte d’amour ! Poussez-les dans les trains ! »

Après une telle horreur, hélas confirmée par d’autres tout en distillant cet air patelin qui berne les bons crétins, Bergoglio s’est rendu objectivement complice du pire crime contre l’humanité jamais orchestré dans l’Histoire, loin devant les camps. Pas moins.

On le savait déjà, le Vatican est depuis longtemps l’une des antichambres de l’Antéchrist. Mais là ça se voit trop !

L’Antéchrist, ou plutôt cette secte pédo-satano-mondialiste, transhumaniste et eugéniste, qui avance masquée derrière des discours « progressistes », droits-de-l’hommistes, pro-minorités, pro-immigration, pro-Islam, pacifiques, écologiques, et aujourd’hui franchement woke, pour dérouler son plan macabre de conquête du Pouvoir absolu, à l’exact opposé des belles intentions affichées.

Ceux qui ne l’ont pas encore compris sont soit des victimes, soit des imbéciles. Et ceux qui s’entêtent ne méritent que mépris.

Quant à Klaus Schwab, au moins il a le mérite d’être à peu près transparent. Le prétendu « fondateur » et Président à vie du Forum de Davos, crée en 1972 par le groupe de Bilderberg, et nommé à ce poste par Henry Kissinger, est un authentique nazi.

Son père, faut-il le rappeler, était un haut dignitaire allemand du Parti Nazi. Il a vécu en Suisse où il dirigeait pendant la guerre une usine fabriquant des pièces d’artillerie pour la Wehrmacht, en employant un personnel de quasi-esclaves à peine salariés, comme c’était l’usage chez beaucoup d’industriels nazis (notamment le fameux Oskar Schindler immortalisé par Spielberg). C’était aussi un ami personnel de Goebbels, et un conseiller du Führer.

Une bio haute en couleurs, que les amis de Klaus ont soigneusement retiré de sa page Wikipédia, une plateforme aujourd’hui contrôlée par la CIA. Mais il est très facile de retrouver les détails sur cette prestigieuse généalogie du gourou de la secte de Davos.

Une secte dont font partie Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen (elle aussi issue d’une famille d’officiers nazis), Justin Trudeau, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Joe Biden, Olaf Scholz, Rishi Sunak, Pedro Sanchez… Comme presque tous les chefs d’Etats et ministres occidentaux qui comptent aujourd’hui, et les nouveaux scouts de Davos adoubés chaque année par le grand-maître de ce cette confrérie de Young global leaders.

Une confrérie qui compte aussi quelques grands patrons de multinationale, comme Bill Gates, Mark Zuckerberg, Elon Musk et bien sûr Albert Bourla, des banquiers, des scientifiques de renom, des journalistes, des artistes du show biz comme Bono le chanteur du groupe U2, ambassadeur infatigable de Davos, des acteurs de premier rang comme Leonardo di Caprio ou Charlize Theron, des cinéastes comme Jean-Jacques Annaud. Tous formés pour infiltrer les plus hautes instances dirigeantes de la politique, de l’économie, de la finance, de la recherche et de la science, des médias, des arts et de la culture, et même des églises officielles, afin de propager l’Evangile ultralibérale de Davos.

Et servir le dessein de ses maîtres qui est de précipiter grâce au Great Reset initié grâce au Covid et à d’autres chocs planifiés* leur Meilleur des mondes en marche.

Un monde disruptif dont ils se déclarent eux-mêmes « les dieux« , par opposition aux « inutiles » que nous sommes. Un monde marqué par un ordre dystopie radicalement inégalitaire, totalitaire, le contrôle numérique et transhumaniste absolu des individus, et à la réduction drastique des populations, destinées à vivre comme des marchandises ou des esclaves en sursis pilotés par les AI.

Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les innombrables déclarations publiques et interviews à faire froid dans le dos que donne Klaus Schwab avec un cynisme assumé depuis des années. Mais que personne n’écoute.

A noter que le conseiller spécial de Klaus Schwab sur les questions transhumanistes, qui est également le conseiller de Bill Gates sur ces questions, n’est autre que Yuval Harari, un fou dangereux dont les visions sur l’humanité future relèguent le sinistre Docteur Mengele au rang d’apprenti.

Pour se faire un aperçu de la folie de Klaus Schwab, duplicata des obsessions génocidaires, de contrôle et de manipulation dont firent preuve les pires expérimentateurs nazis, on pourra opportunément regarder cette interview réalisée par la RTS (Radio Télévision Suisse) en 2016.

Dans cette vidéo, Schwab se laisse aller à sa fascination pour les prouesses glaçantes que laisse entrevoir de la puce Neuralink développée par la start-up de neurosciences du même nom créée par son poulain Elon Musk. Une puce implantée à la base du cerveau humain pour permettre (en théorie) à celui-ci de se connecter directement à internet et aux AI. Et de récolter à son insu pléthore d’informations confidentielles sur son état de santé physique et psychique, mais aussi de le manipuler à distance.

Avant d’en arriver là, chaque YGL est invité régulièrement à Davos lors du grand raout annuel, qui célèbre devant des fidèles assemblés comme sur la Place Saint-Pierre la promotion des nouveaux scouts de l’élite. Le gourou mondialiste y célèbre devant un parterre de médias triés sur le volet les réussites de ses protégés, l’efficacité avec laquelle ils ont infiltré les gouvernements du monde, et leurs objectifs à venir.

Ces Young global leaders sont aussi formés dans un même moule à l’école de Davos à l’art du leadership. C’est à dire à parler d’une même voix pour propager la Bonne nouvelle du néolibéralisme, du mondialisme multipolaire et du progressisme triomphants, à exercer leur influence sur tous les leviers de pouvoir, avec un art consommé de la manipulation et de l’infiltration. Des méthodes dont l’efficacité ferait pâlir l’Eglise de Scientologie !

Tout compte fait, il n’y a pas vraiment de différences entre Rome et Davos aujourd’hui.

Même affichage publicitaire, même culte de la personnalité autour d’un seul homme, mêmes rituels grandiloquents Urbi et Orbi.

Même doctrine et même rhétorique progressistes tendance woke : humaniste, œcuménique, pacifique, écologique, victimaire envers les minorités ethniques, religieuses, sexuelles, les migrants et réfugiés, pro-Islam et pro-immigrationniste.

Avec une tendance plus déconstructionniste à Davos, liée à cet objectif du Great Reset de détruire au plus vite les Etats-nations et les identités qui les sous-tendent. Avec un tropisme pro-Chinois plus évident à Davos.

Ces deux sectes jumelles s’appuient sur une logique messianique revendiquée : l’avènement du Royaume des cieux après l’Apocalypse et le Jugement dernier pour Rome : une tarte à la crème auxquels peu de cardinaux doivent encore croire, recouverte par un charabia de bonnes intentions politiquement correctes calées sur l’Agenda de Davos, de l’ONU, et de la caste financière qui contrôle ces institutions. Normal quand on a des mécènes exigeants… Et le Nouvel ordre mondial post Great Reset pour Davos : la plus effroyable des dystopies jamais imaginée, déguisée en Meilleur des mondes post-humain piloté par des AI.

Bien sûr l’une est le négatif de l’autre : le Côté obscur vs. le Côté lumineux de la Force. Mais ça, c’est la théorie. En vérité il y a longtemps que les deux se sont contaminées l’une l’autre, au point de se ressembler. Dans l’objectif de la Caste, ils sont même complémentaires, comme le yin et le yang. Les sous-sols du Vatican et les couloirs de la curie regorgent d’authentiques satanistes, de missionnaires de loges infiltrés et influents, avides d’intrigues et de pouvoir, comme à Davos ou à Washington. Et qui rêvent d’accroître leur pouvoir en vendant le véritable trésor du Vatican, à savoir ses deux milliards d’âmes, aux bookmakers de BlackRock ou de Vanguard. Exactement comme toutes les grandes institutions religieuses du monde qui ont été patiemment infiltrées depuis des décennies.

Et ce pape, tout jésuite qu’il est, n’est ni assez intelligent ni dépositaire de l’autorité suffisante pour s’opposer à ce manège qui avait valu son siège à son prédécesseur, comme à bien d’autres avant eux. Pire, il collabore activement, en se faisant le relai idéologique et systémique de cette possession de l’Eglise par des forces qui entendent l’utiliser avant d’en finir.

Le vers est dans le fruit.

C’est pourquoi il faut se garder de toutes ces institutions. Cesser de croire que le Salut viendra d’institutions qui ont été prophétisées par leur fondateur comme corrompues jusqu’à la fin des temps. Trouver plutôt le courage de prendre les chemins de traverse, et s’unir ensemble avec la Vérité pour seule lanterne. Et non des guides maléfiques qui servent l’Ennemi plutôt que le Maître.

« L’Eternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi. Il ne te délaissera pas, il ne t’abandonnera pas. N’aie pas peur et ne te laisse pas effrayer. » (Deutéronome 31:8)

Joyeux Noël !

INSURRECTION : Pour quoi ? Jusqu’où ?

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« Et je vous le dis : il y aura une révolution dans ce pays avant 2022. Il y AURA une révolution dans ce pays !… »

Jacques Attali en pré-campagne pour son poulain Macron, dans l’émission C politique le 14 avril 2016 sur France 2

Le droit à l’autodéfense fait-il partie des Droits de l’homme ?

Que faire quand un gouvernement maltraite sa population ?

Certaines dictatures n’enferment pas leurs opposants dans des stades, dans des prisons, dans des goulags, ou dans des camps d’extermination. Elles se contentent d’enfermer tous les citoyens chez eux.

Certaines dictatures ne soumettent pas les hérétiques à la question. Elles ne torturent pas leurs dissidents en les plongeant dans l’eau glacée, en leur administrant des chocs électriques, en les engeôlant dans des camisoles chimiques. Elles se contentent de leur rendre la vie impossible, de les emmerder au maximum, de les désigner à la vindicte publique comme seuls responsables du sort injuste infligé au plus grand nombre.

Certaines dictatures ne dressent pas des échafauds, des pelotons d’exécution, des fours crématoires pour se débarrasser des irréductibles, des inutiles, des nuisibles. Elles se contentent de les vacciner, de les pucer, de les tracer, de leur inoculer des poisons mentaux pour qu’ils renoncent à se rebeller, pour qu’ils applaudissent même à leur déshumanisation programmée.

George Orwell avait si parfaitement décrit cette mécanique totalitaire que 70 ans plus tard, dans le sillage de Hannah Arendt, le philosophe Michel Onfray en a tiré une Théorie de la dictature[i].

Et pourtant, le peuple qu’on offense et qu’on maltraite demeure incapable de nommer l’ignominie chez ceux qui le font souffrir.

Haïr un homme et un pouvoir qu’on croit avoir élus, s’en prendre y compris physiquement à l’oppresseur pour lui régler son compte, recouvrer sa dignité et sa liberté, n’est pas chose aisée.

Surtout pour un peuple régicide, qui tente de se réconcilier avec la figure du monarque, comme avec le droit divin qui le sacralise, en faisant mine de révérer un technocrate opportuniste, qui n’a d’autre credo que son ambition, et comme seul catéchisme la doctrine néolibérale progressiste enseignée à Sciences Po et l’ENA.

Alors quand le simulacre de démocratie devient trop oscène, quand le schisme entre les discours et le réel devient insupportable, quand la colère légitime dépasse le sentiment de culpabilité, le peuple sort de sa torpeur et entre en éruption.

Tout devient alors si imprévisible qu’au moindre incendie, au moindre accès de colère qui dégénère en violences dans la rue, les garde-fous du Pouvoir se lèvent comme des digues pour prévenir la réaction en chaîne : « ILLEGITIME ! »

Exprimer sa colère, s’en prendre aux dirigeants ou au régime en place, eussent-il trahi la confiance du peuple, est illégitime.

Et d’invoquer la Constitution, ou les grands principes, pour se justifier. Comme si la démocratie, c’était le monde des Bisounours, sans méchanceté, sans heurts ni aspérités. Et la colère du peuple, un péché synonyme de Chaos.

Illégitime donc.

Vraiment ?…

L’appel à la violence gratuite, dirigée contre des personnes, est certes illégale et répréhensible.

Mais le recours à la violence légitime pour mettre fin à une situation de crise ultime, de blocage destructeur qui menace l’existence du groupe, de la démocratie ou de l’idée qu’on s’en fait, pour renverser une dictature ou un régime populicide, est-ce vraiment si illégitime ?…

Comme Jésus chassant les marchands du temple à coups de fouet, y a-t-il une sainte colère du peuple ?

De Robespierre à Yasser Arafat, en passant par Marx, Lénine, Hitler, Trotski, Mao, Castro, les Brigades rouges ou Khomeini, de nombreux théoriciens politiques ont tenté de justifier le recours à la violence au nom d’une cause supérieure inscrite dans un Idéal qui sacralise le Peuple, et exalte son émancipation face à l’oppression d’une caste dans une optique révolutionnaire. Y compris en ayant recours au meurtre, à la guerre ou à de méthodes terroristes.

Avec le succès qu’on connaît.

Leurs crimes ont-ils pour autant discrédité à jamais tout recours du peuple à la violence subversive afin de vaincre une oppression, et en finir avec un pouvoir devenu illégitime ? La morale et les discours contemporains – pour ne pas dire la République bourgeoise – nous a habitué à penser que c’était le cas. Ouvrant du même coup une voie royale à tous les abus de pouvoir, toutes les dénaturations des grands principes, toutes les instrumentalisations du Droit, pour servir les intérêts d’un pouvoir, d’un homme, d’une caste, et perpétrer un ordre établi aussi injuste qu’insoutenable.

Et pourtant, l’insurrection qui est une forme de violence légitime, du moins pour ceux qui n’ont pas d’autres moyens objectifs que d’y recourir, n’est-elle pas l’un des piliers de notre Démocratie, inscrite dès l’origine dans le marbre par les pères de la République ?


Se libérer de l’oppression est un devoir !

Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Constitution du 24 juin 1793, et Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793

Mais 2023 n’est pas 1793. L’insurrection aujourd’hui est un gros mot, un scandale, un tabou.

Et pour cause : c’est le grand refoulé de notre République, dont elle est paradoxalement l’un des piliers, comme le démontre cet article 35 de la Première Constitution.

Redonner le pouvoir au peuple, y compris le pouvoir d’user de la violence légitime contre ses dirigeants quand ceux-ci bafouent ses droits. Ça n’est pas rien ! Et on gagnerait sûrement à méditer ce principe.

Car quelle alternative pour le peuple quand tous les moyens prévus par la loi – débat parlementaire ou médiatique, recours judiciaire, manifestations, grèves, référendum, élections… ont été épuisés ou empêchés ?

La Constitution de 1793 va bien plus loin, en qualifiant l’insurrection de DROIT le plus sacré, mais aussi de DEVOIR le plus indispensable.

Autrement dit, se dispenser de remplir ce devoir, c’est pour le peuple un suicide, une abdication de sa souveraineté, l’équivalent du régicide dans l’Ancien régime.

Or c’est précisément ce que l’imposture démocratique qu’est la représentativité nationale quand elle s’écarte de sa mission de gouverner AU NOM du peuple et POUR le peuple tend à préserver en s’arrogeant le droit de gouverner le peuple selon son propre libre arbitre, en prorogeant un rapport de forces dirigé CONTRE le peuple, pour servir ses propres intérêts, ou ceux d’une caste qui lui garantit les moyens d’exercer son pouvoir arbitraire.

En d’autres termes, cela s’appelle une dictature par procuration.

« Pour le peuple ou une portion du peuple » : face à des circonstances exceptionnelles qui appellent des réponses exceptionnelles, comme l’oppression du peuple par son gouvernement qui en viole les droits, l’ultime recours DEMOCRATIQUE pour sauver la République, ce n’est pas l’abdication au nom de la peur du chaos, mais l’INSURRECTION au nom du devoir de résistance à un ordre autoritaire ou totalitaire représenté par un pouvoir sacrilège.

On ne peut être plus explicite.

Conçu dans une période de troubles exceptionnels pour sauver une Révolution en péril, ce texte nous interpelle aujourd’hui. Car s’insurger, comme le font les black bocs en s’en prenant physiquement à l’autorité représentée par les forces de l’ordre, c’est selon une interprétation qu’on présente comme unanime, commettre une transgression, un crime.

C’est en tout cas ce que cherchent obstinément à nous faire croire les ventriloques du pouvoir à longueur de reportages sur les nuits d’émeutes sur les chaînes télé. Avec cette idée présentée comme une évidence que le recours à la violence serait en démocratie illégal et illégitime par essence. Pas question d’en discuter.

Mais quelle violence au juste ? Commise par qui ? Au nom de quoi ? Dans quelle situation ? Et surtout pour répondre à quelles autres violences ?

Violence d’Etat, prétendument légale celle-là, commise par un pouvoir désavoué mais prétendument légitime.

Violences sociales, économiques, violences faites à l’identité de la nation, à la mémoire d’un peuple qui se délitent, dont on accélère volontairement la décomposition.

Violences répressives ou coercitives, quand on limite ou suspend des libertés constitutionnelles les plus élémentaires, comme la liberté d’expression, de se réunir, la liberté de manifester, la liberté de se faire soigner, d’élever ses enfants.

Violences policières, quand le pouvoir outrepasse ses droits, brise le contrat social, dévoie sa légitime, lorsqu’il utilise sa police pour se protéger, réprimer toute opposition, et non pour maintenir l’ordre républicain ou protéger les citoyens.

Que faire alors quand est perverti à ce point le principe de la violence légitime indissociable du principe d’Etat de droit ? Un principe fondé sur la délégation de la violence des individus à l’Etat afin de les protéger. Qui veut que l’Etat dispose de la force publique et peut recourir à la violence, mais uniquement dans pour maintenir l’ordre, garantir la sécurité des biens et des citoyens, la paix sociale et l’unité de la nation.

S’agissant du pouvoir en place, cette dénaturation du principe de violence légitime, comme des autres principes démocratiques, suscite de vastes débats. Qui hélas ne s’expriment pas ou peu dans la sphère contingentée des médias officiels, des débats parlementaires, et même des recours en justice intentés par des citoyens lésés par l’Etat, souvent déboutés de leur plainte par une Justice partiale et corrompue.

Alors cette violence refoulée prend parfois la forme d’une révolte d’une partie du peuple. Que le pouvoir tente de réprimer par la force, de disqualifier aux yeux de l’opinion en jouant avec ses peurs. Peur du désordre, du chaos, de l’anarchie, de la « guerre civile », des « factions », des « révolutionnaires », des « extrêmes », auxquels sont assimilés ceux qui contestent de façon trop vive l’ordre établi sur le mode de l’affrontement dans la rue.

Dans un pays comme le nôtre qui a connu beaucoup d’heures sombres et dramatiques, il est facile de jouer avec les références de l’Histoire, récentes ou plus éloignées, pour manipuler le peuple. En lui faisant croire que la République, c’est le pouvoir. Que le pouvoir, c’est l’ordre. Et que le seul ordre possible, c’est l’ordre établi.

Moi ou le chaos : Macron comme d’autres avant lui joue ce chantage populiste, en soufflant à l’occasion sur les braises pour apparaître indispensable.

Plus délicate est la tâche d’un pouvoir autoritaire quand il cesse d’être un recours, et apparaît aux yeux du peuple comme l’oppresseur.

Et surtout quand son obstination à faire adopter une réforme rejetée par 93% des actifs confine au mépris du peuple sinon au défi : gouverner le peuple, mais sans le peuple, contre ses représentants et contre le peuple.

La tentation insurrectionnelle resurgit alors comme un ultime recours, perçu confusément comme transgressif et légitime à la fois.

Certains voudraient faire de l’insurrection – ou de la Révolution – une essence. Ils tentent de faire croire que leur engagement pour abattre un ordre tyrannique relève d’une mission héroïque, que cette mission émancipatrice est leur seule raison d’être, une cause juste, la seule issue possible, face à un ordre oppresseur qu’il faut détruire. Ils se drapent dans des justifications pseudos éthiques au nom d’une logique révolutionnaire de type marxiste pour précipiter l’Histoire.

Mais la plupart de ceux qui descendent dans la rue, déterminés à rompre les digues de la bienséance politique, morale ou sociale, ne sont pas des fanatiques. Simplement des citoyens en colère, parce que plus vulnérables que d’autres. Ou plus jeunes, et donc affranchis des limites communes qui s’imposent aux citoyens installés, davantage enclins à respecter les règles du jeu social.

S’insurger, c’est donc briser un premier tabou, qui assimile les usages dits démocratiques à ceux conformes à l’ordre établi. C’est-à-dire à une conception « bourgeoise » ou élitaire de la démocratie, qui préfère confier les rênes du pouvoir émanant du peuple à une élite, et laisser ce peuple à distance des enjeux de pouvoir.

Surtout quand ce peuple est tenté de faire valoir son hostilité à des mesures qu’il perçoit comme injustes, contraires au contrat social, mais présentées comme indispensables pour préserver l’intérêt général ou poursuivre le bien commun. Buts qui sont la raison d’être de l’Etat de droit.

Dans ce cas, de telles mesures ne sont plus seulement illégitimes, elles sont aussi illégales. Et même antidémocratiques. Quand bien même tel artifice législatif ou telle institution les déclarerait conformes aux grands principes et à la Constitution.


Qu’une portion du peuple se lève pour faire justice

Des sociologues ont étudié les mouvements insurrectionnels qui se sont produits dans le monde au cours des dernières décennies. Notamment cette vague d’émeutes et de troubles sociaux qui ont enflammé 17 pays en 2019, dont la France avec les Gilets jaunes. Et ce jusqu’à l’apparition du Covid.

Parmi les conclusions qu’ils en ont tirées, ils ont mis en lumière un fait intéressant à propos du pouvoir de cette « foule » que semble tant redouter le mari de Brigitte terré dans son Palais de l’Elysée.

Pour faire tomber le pouvoir établi ou un régime impopulaire, il suffit que 3% de la population d’un pays descende dans la rue pendant un temps suffisant. Et ce pouvoir est sûr de tomber.

L’écrasante majorité restante se contente de soutenir le mouvement sans y participer, de laisser faire, ou de s’y opposer sans entrer dans le rapport de forces.

Dans les semaines qui ont précédé le vote prévu au Parlement sur le projet de loi de réforme des retraites, ce sont 3 à 3,5 millions de Français qui sont allés manifester à l’appel des syndicats pour dire NON à cette mesure illégale, inutile, injuste et désavouée par les ¾ de l’opinion.

Un projet que le pouvoir défend avec obstination, devenu le symbole de six années de méthodes de gouvernement cyniques, brutales et arbitraires. Une politique conduite souvent contre le peuple, et non dans son intérêt ou celui du pays, comme nos dirigeants le martèlent. Une politique et des méthodes dont une écrasante majorité aujourd’hui ne veut plus. Et qui plus encore que du rejet, alimentent une véritable haine des Français contre Emmanuel Macron, sa caste et tout ce qu’ils représentent.

Depuis que Macron s’est vu offrir en 2017 une parodie de sacre républicain célébré devant le Palais des rois de France, à la faveur d’élections truquées, grâce à la générosité de ses mentors qui ont acheté les médias, corrompu les institutions, les corps constitués, la Justice, disqualifié les candidats favoris, divisé les autres, détruit les partis de gouvernement, court-circuité le débat, manipulé l’opinion, mis en place un système de fraude institutionnelle, ce pouvoir ne s’est illustré que par une succession de trahisons et de désaveux successifs des principes mêmes de notre démocratie. Laquelle n’était déjà plus depuis longtemps qu’une simple mascarade auxquels tous feignent de se prêter.

Et puis il y a eu en 2018 cette répression brutale du mouvement des Gilets jaunes. Des violences policières que l’on n’avait vues qu’en temps de guerre civile. Ces milliards obscènes finalement jetés pour acheter la paix sociale, dédommager les morts, les bras et les yeux arrachés.

Et puis il y a eu dans la foulée cette répression farouche de la fronde populaire contre le projet de réforme des retraites en 2019. Avec ces mamies, ces infirmières, ces magistrats, ces pompiers tabassés au sol par la Gestapo d’un roitelet d’opérette, qui méprise ouvertement les Gaulois réfractaires et ceux qui ne sont rien.

Le Grand Sacrifice

Il y a eu enfin cette « guerre » providentielle déclarée en mars 2020 contre un virus qui a fait moins de victimes qu’une grippe saisonnière. Avec cette politique sanitaire insensée, pilotée simultanément dans 65 pays par McKinsey, véritable Etat dans l’Etat qui avait créé En Marche, et marketé le triomphe du prodige des médias en 2017. Outre les centaines de milliards de dollars récoltés par les labos mécènes du pouvoir et leurs actionnaires comme BlackRock, cette mascarade sanitaire et sécuritaire aura permis de figer net la grogne des inutiles sous un glacis répressif.

Le monde d’après est entré par effraction dans nos vies comme un rituel macabre, une Grande Terreur. Sur fond de schrizophrénisation des esprits alimentée par une surenchère d’injonctions paradoxales, d’humiliations, de culpabilisations, le gel des libertés, l’interdiction de parler, de bouger, de respirer, et surtout de réfléchir.

Comme au temps des révolutions sanglantes pour mettre à bas l’ordre ancien, on fit place nette pour le Great Reset du gourou des Young global leaders comme Macron, le néonazi Klaus Schwab : destruction de l’initiative individuelle, du petit commerce, des koulaks et des kolkhozes, au profit des multinationales et des banques américaines.

On mit en place un système de surveillance étatique et numérique, dont n’aurait jamais pu rêver la police stalinienne. Inquisition des pensées, instauration du crime d’opinion, persécution des dissidents, création d’un délit de complotisme, avec déchéance des droits civiques, notamment pour les parents déclarés coupables de « dérive sectaire », certains déchus leurs droits parentaux pour avoir critiqué les mesures sanitaires devant leurs enfants.

On multiplia les entraves à la liberté de la presse pour les médias indépendants. On encouragea la chasse aux sorcières et la mise à mort professionnelle pour les scientifiques qui osaient braver la doxa. Les plus gênants, comme le Professeur Bernard Fourtillan, furent arrêtés et internés sans motif.

On mit en place des moyens coercitifs et une surveillance policière dignes d’une dictature totalitaire pour surveiller les citoyens, empêcher les rassemblements, interdire les manifestations, forcer tout le monde à porter en permanence un masque humiliant et inutile, symbole de soumission et d’esclavage. On se mit à ficher les humains comme du bétail. On les força petits et grands à se faire injecter des substances toxiques, inconnues, destructrices pour leur immunité. On mit au ban les contrevenants en leur pourrissant la vie. On exclut des hôpitaux des soignants réfractaires en les montrant du doigt comme des criminels, après les avoir fait applaudir par les moutons bêlants à leurs balcons.

Des dizaines de milliers d’enfants, d’adolescents, de jeunes adultes, de vieux, de malades sont morts depuis trois ans. Parce qu’on leur a refusé des traitements efficaces contre une maladie dont on savait guérir les symptômes. Parce qu’on les a refoulés à l’entrée des hôpitaux publics dont avait préalablement organisé la faillite, la désorganisation et l’engorgement. En forçant les urgentistes à effectuer un tri comme on choisit les bœufs pour l’abattoir.

Parce qu’on a discrètement euthanasié les vieux confinés trois mois dans leur EHPAD. Sans information préalable, sans consentement éclairé, parfois sans test préalable ni présence d’un médecin pour administrer la mort. Et surtout sans prévenir leurs familles, ni leur permettre de dire adieu à proche. Pire encore, on a brûlé les corps par souci prophylactique, et pour ôter toute trace de ce génocide.

Incroyable mais vrai, comme l’attestent les milliers de témoignages et de plaintes contre l’Etat.

Que dire enfin de ces dizaines de milliers de jeunes, victimes de morts subites inexpliquées quelques heures ou semaines après s’être fait « vacciner ». Juste pour pouvoir retourner à la gym ou aller boire une bière en terrasse ? Que dire de ces pompiers, soldats, policiers d’à peine vingt ans, en parfaite santé, de ces sportifs de haut niveau terrassés par une crise cardiaque ou un AVC sur la pelouse du stade en plein match ?

Qui va aller demander des comptes à ces saloperies qui les ont condamnés à mort, parce que l’odeur de leur sang agrée les dieux autoproclamés qu’ils servent ?

L’abomination la plus extrême de ces monstres coupables d’authentiques crimes contre l’humanité, comme Macron, Véran, Philippe, Castex, Buzyn, Delfraissy et autres, c’est d’avoir pris soin de s’autoamnistier collectivement avant de perpétrer ces crimes. Qu’il s’agisse des faux vaccins, des erreurs médicales, des effets secondaires, des fautes commises par les décideurs à chaque échelon, ou des propagateurs de fake news officielles…

Ce n’est pas la Justice, corrompue jusqu’à l’os de Paris à Helsinki, qui ira maintenant les condamner. Malgré les dizaines de milliers de plaintes déposées en France depuis trois ans par des familles de victimes, des médecins, des infirmières, des soignants, des directeurs d’EHPAD, des associations de juristes, des journalistes convoqués à cette ordalie funèbre.

Ce ne sont pas les parlementaires, eux aussi corrompus, réduits à jouer la simagrée d’un débat démocratique écrit d’avance, qui oseront mettre en œuvre l’Article 68 de la Constitution pour voter la destitution d’un tyran coupable de haute trahison.

Ce n’est hélas pas non plus l’armée qui pourra servir de rempart à la démocratie, rétablir l’ordre face au danger de dislocation et de guerre civile. Comme l’avait évoqué une tribune d’officiers en 2021.

Son devoir eût été pourtant d’utiliser la force au nom de l’intérêt supérieur de la nation, et de déposer un Président parjure qui a trahi le peuple et nos institutions, qui a vendu la France à des intérêts privés étrangers comme BlackRock ou ces banquiers qui lui dictent depuis plus de dix ans la politique de la France. L’armée aurait pu rétablir une République kidnappée par cette caste pressée de détruire les Etats-nations, de voler leur souveraineté aux peuples, de démembrer le corps social, de le désunir et de l’affaiblir de l’intérieur pour précipiter l’avènement de cette gouvernance mondiale déjà bien en place, qui est l’aboutissement de sa stratégie et son obsession depuis deux siècles.

Cette armée française pourtant riche d’hommes intègres et respectés, fidèles à leur mission, aux grands principes, à l’esprit du fondateur de notre République, comme le général Pierre de Villiers, est hélas dépassée par les enjeux qui pèsent sur elle, dictent ses orientations et ses moyens, comme toutes les armées du monde occidental. Consciente que son intervention pourrait la discréditer et nuire à la France, elle préfère s rester en retrait et prévenir le pire, sans intervenir directement dans le destin de la France.

Revenir sur cette Histoire récente qu’on voudrait un peu vite nous faire oublier, oser voir en face les zones d’ombres, les crimes d’Etat, permet de relativiser l’enjeu de cette réforme des retraites. Qui n’est somme toute rien d’autre que la nième réédition d’un scénario maintes fois rejoué depuis 40 ans par les gouvernements successifs. Depuis le tournant néolibéral de la rigueur adopté en 1983 par François Mitterrand pour acclimater l’économie, les finances et le budget de la France aux critères de Bruxelles. Et donc du nouvel ordre financier mondial.

Notamment ce fameux système social français, que paraît-il le monde nous envie.

Quand on voit le combat homérique qu’a dû mener Barack Obama pour faire adopter sa réforme de santé de l’Obamacare aux Etats-Unis, et comment ce projet qualifié de communiste par l’opposition républicaine fut démantelé dès que l’hôte de la Maison Blanche eut tourné les talons, on comprend qu’après l’offensive menée sous Nicolas Sarkozy par Malakoff-Médéric et son délégué général Guillaume Sarkozy, frère du Président, pour imposer un système de retraite par capitalisation favorable aux fonds de pension américains à la place du système français par répartition hérité de la Libération, l’adoption de cette réforme des retraites n’est qu’une formalité, secondaire mais non négociable, pour les stratèges de BlackRock qui l’ont soufflée à leur télégraphiste de l’Elysée.

Quand on sait que Larry Fink, CEO de BlackRock, a assisté au Conseil des ministres en 2019 sur la question des retraites, il y a des questions à se poser.

Depuis, les institutions de la République ont été saccagées comme jamais, avec un souci, maniaque au début, bâclé aujourd’hui, d’en préserver les apparences.

Comment expliquer qu’une révolte unanime ne se soit pas déchaînée en 2020 lors de l’instauration de cet état d’urgence sanitaire ?Et plus encore, au moment de sa prolongation, arrachée en procédure d’urgence au Parlement. Et lors de son renforcement par des couvre-feux insensés, ou ces autorisations de sortie autoadministrées, cette décision transgressive, illégale et liberticide d’imposer la vaccination obligatoire, le pass sanitaire, puis le pass vaccinal.

Comment avons-nous pu laisser sacrifier nos enfants sur l’autel du Mammon mondialiste ? Bâillonnés huit heures d’affilée sans pouvoir respirer. Soumis à des sévices physiques et psychologiques par un corps professoral aux ordres, contaminés sous leur masque par leurs propres germes, en état de sous-oxygénation. Isolés dans des boîtes en plastique, interdits de jouer, de parler, de sortir, d’aller pisser. Culpabilisés à l’idée de « tuer papy et mamie », ne pouvant les approcher que derrière une vitre, comme au parloir d’une prison. Ces grands-parents ostracisés, privés d’affection -certains en sont morts – sommés de rester à la cuisine le soir de Noël. Toute une génération de gamins traumatisés à vie, selon les pédiatres.

Il y a bien eu ici ou là quelques appels à la désobéissance civile. Un concept honorable mais un peu vain.

Mais jamais des millions de citoyens dans la rue pour dire STOP à ce massacre. L’écrasante majorité des Français sont sagement restés chez eux, devant leur poste, terrifiés. Ceux qui ont osé braver l’omerta et les mesures insanitaires, sortir sans masque, approcher leurs congénères à moins d’un mètre de distance, s’aventurer seul en forêt, courir sur une plage déserte, se rouler une pelle en public, se virent immédiatement rappelés à l’ordre. Manu militari.

On a même remis au goût du jour une veille coutume française très en vogue durant l’Occupation : la délation. Dénoncer un « complotiste » est devenu un geste exemplaire et courageux. Comme balancer une famille de « Youpins » sous Pétain : un gage de patriotisme, de civisme, et l’assurance d’être bien vu des autorités.

Comme dans l’épisode d’Astérix La Zizanie, chaque village d’irréductibles gaulois, contaminé par les mensonges sournois d’un petit pervers intrigant au service de César, s’est mis à suspecter son voisin, à nuire à ceux déclarés non-conformes. La division a remplacé l’union sacrée contre l’occupant. La haine a remplacé la camaraderie. La fête et les banquets ont été consignés. Les valeureux Gaulois ont fini comme des prisonniers, séparés, bâillonnés, ligotés, réduits à l’immobilité et au silence.


L’état d’urgence ou comment en finir légalement avec la démocratie

Etat d’impuissance plutôt ! Le peuple le plus rebelle du monde réduit à la soumission volontaire. Le coq aphone tremblant comme une cocotte, sans oser risquer un bec hors du poulailler.

Rappelons qu’avant 2020, ce concept d’état d’urgence sanitairen’existait dans aucun texte de loi, français, européen ou international. Il fut d’ailleurs vivement critiqué par les constitutionnalistes.

En toute objectivité, il fut inventé par une sorte de Comité de salut public autoproclamé, en violation flagrante de la Constitution. Un huis clos composé de membres restreints du gouvernement, et d’un pseudo Conseil scientifique sans légitimité, désigné par Macron, bafouant l’éthique médicale et le consensus scientifique, composé de membres peu qualifiés mais bardés de conflits d’intérêts.

L’état d’urgence n’avait qu’un seul but : détourner les institutions pour justifier une authentique dictature sanitaire préservant les apparences de la légalité démocratique. Avec une rhétorique dramatique destinée à subjuguer l’opinion et pirater les institutions.

Une mesure injustifiée pour mener une « guerre » contre un virus et protéger les citoyens contre une infection bénigne.

L’état d’urgence est prévu par la Constitution pour répondre à des circonstances exceptionnelles qui mettent en danger la sécurité du pays ou l’intégrité de la nation. Comme une grave émeute, une guerre civile, une menace contre le territoire national. Les deux seules fois où le général de Gaulle y a eu recours, c’est pendant la guerre d’Algérie et en mai 68.

Les pleins pouvoirs donnés au Président, plus un Conseil de défense opaque qui pendant deux ans a pris des décisions à huis en secret sur tous les sujets importants, court-circuitant le Conseil des ministres et le Parlement, et sans jamais rendre compte au Parlement, aux médias ou à la Justice. Si l’on ajoute la subordination par l’exécutif des pouvoirs législatif, judiciaire, médiatique, médical et administratif, en français cela s’appelle une dictature sacrément musclée. Et c’est ce que nous avons subi pendant deux ans, au prétexte de préserver notre santé et notre sécurité.


Crimes de la Collaboration et mythes de la Résistance

Et vous, vous étiez de quel côté entre 2020 et 2021 ? Du côté du pouvoir, ou des parias ? Du côté des Christophe Barbier, qui trépignait en exigeant que l’Etat dépêchât l’armée pour pénétrer de force dans les maisons et vacciner tout le monde, comme au Mexique ? Comme ceux qui voulaient « emmerder les non-vaccinés », déclarés non-citoyens par un Président garant supposé de l’unité de la nation ?

Ou derrière le Professeur Perronne, et tous ces authentiques médecins qui n’ont jamais renié leur serment d’Hippocrate ? Ces vrais experts qui ne courent pas après les chèques de Pfizer ou sur les plateaux de France 2, mais qui dès le début ont hurlé à l’imposture, au risque de perdre leur boulot, leur honneur, leur liberté, et parfois leur vie.

Comme après les heures sombres de l’Occupation, où la très grande majorité des Français se terraient chez eux en attendant des jours meilleurs, et pour certains traficotaient avec les Schleux, après le traumatisme du Covid la France a vécu une période d’amnistie-amnésie qui n’est pas tout à fait achevée. Et qui laissera encore longtemps des séquelles dans les mémoires.

Mais même si la France de Macron est la lanterne rouge de l’Europe pour ce qui est de faire la lumière sur les crimes des années Covid, même si les procès ici sont davantage étouffés qu’ailleurs (notamment aux Etats-Unis), même si les médias mainstream tiennent encore leur rôle de chiens de garde du pouvoir et continuent de servir la soupe aux fake news, même si l’opinion demeure confuse et perplexe parce qu’elle se sent coupable d’avoir collaboré, gageons que d’ici deux ans tout le monde sera complotiste. Comme tout le monde était résistant le soir du 8 mai 1945.

Le reflux des vagues de plus en plus vagues de variants avait permis la levée opportune des mesures sanitaires les plus restrictives et impopulaires, à six mois des présidentielles. Ce qui permit à la marionnette de Davos de rempiler pour un second mandat.

Depuis, le Covid a été remplacé par d’autres obsessions planifiées, indispensables pour maintenir la plèbe en état de tétanie. 3e guerre mondiale, flambée des prix de l’énergie, hyperinflation… Avec juste une embellie avant la réforme des retraites avec cette Coupe du Monde chez nos amis islamistes de Doha. Et un chapelet de faits divers hebdomadaires pour bien plomber l’ambiance.


Le refoulement et la dictature

Cette nouvelle flambée de violences à laquelle nous assistons suite au débat parlementaire escamoté et l’adoption au forceps de la réforme des retraites agit comme le point focal de cristallisation des ressentiments, des frustrations, des non-dits accumulés pendant six ans de Présidence Macron. Voire plus si l’on remonte aux crises sociales sur fond de crises économiques des décennies 1980 et suivantes.

C’est justement parce que le procès du Covid n’a jamais eu lieu, bien plus encore que le procès facile des répressions policières (surtout pour les gardiens de la morale LFI et consorts), parce que ce sujet a été soigneusement escamoté au cours de la campagne de 2022, que tous les candidats validés par le système, de Poutou à Zemmour, ont marchandé leur ticket électoral contre la promesse de ne pas aborder le sujet, que cette omerta nationale est en train d’exploser derrière le prétexte d’un projet impopulaire. Un projet qui symbolise et résume le meurtre du peuple perpétré par un caste et ses marionnettes dans une parodie de démocratie.

La crise du Covid, apothéose d’une dictature qui ne dit pas son nom, dont l’enjeu dépasse de très loin les gesticulations hexagonales, est comme le meurtre fondateur des sociétés primitives. Comme le cadavre puant du sacrifice antique, cent fois rejoué, mimé, singé, sacralisé mais toujours tu.

Les victimes directes ou indirectes du Covid, et tous ces crimes dont nous sommes tous coresponsables par notre acquiescement et notre silence, sont comme le retour du refoulé qui empuantit la mémoire collective. Il taraude la conscience nationale plus sûrement que le remords qui pèse sur l’âme des violeurs d’enfants après avoir enterré la dépouille de leurs victimes. Et plus ce souvenir nous hante, plus nous nous sentons coupables, et plus nous tentons de le refouler davantage.

La jeunesse est moins sujette à la mauvaise conscience, parce qu’elle est la première victime de ce génocide et qu’elle appartient à une génération sacrifiée. Elle n’a donc aucun scrupule à descendre dans la rue pour tout brûler et tout casser.

Mais qu’on ne se cache pas derrière des ratiocinations politiques : ce ne sont pas les black blocs qui risquent de flanquer la France par terre en criant « Révolution ! ». Ce sont nos propres enfants qui se sentent trahis, vendus, abandonnés. Et qui viennent réclamer des comptes à leurs parents, autant qu’au pouvoir en place pour lequel ils n’ont pour la plupart jamais voté.

C’est cela qui effraie les braves gens. Pas quelques poubelles qui brûlent. Pas quelques vitres cassées. Ni quelques flics qui s’en sont pris une dans une manif. Sur ce sujet, les compteurs affolés depuis les Gilets jaunes laissent un sérieux avantage aux brutes de Macron, en termes de coups et blessures décochés pour protéger une dictature.

Quand on a compris cela, on comprend que tous les facteurs sont réunis pour qu’un scénario insurrectionnel d’une envergure rare éclate en France. Et que le petit poudré de l’Elysée, qui concentre la plus puissante impopularité suscitée par un Président de la République sous la Ve, va devoir d’une façon ou d’une autre payer pour tout ce qui lui et ses prédécesseurs ont fait subir au peuple depuis des décennies.

Non pas au nom d’une idéologie, non pas par esprit cupide ou pour satisfaire son ambition personnelle, mais par entêtement à faire le jeu d’un pouvoir qui l’a adoubé, se sert de lui, l’acclame et le soutient tant qu’il sert ses intérêts. Mais qui l’a déjà lâché et s’apprête à le livrer comme un bouc émissaire expiatoire pour calmer l’ire vengeresse de la plèbe.

Le Grand Soir, la Révolution, la VIe République, tous ces gros mots ne sont que des arguties rhétoriques pour justifier un processus implacable, et pour l’essentiel inconscient, digne d’un film de Wajda.

Quelles seraient les alternatives, les contre-pouvoirs, les organisations qui pourraient récupérer la colère montante sous une forme encore acceptable, et nous épargner tribunaux populaires et guillotines ? Quitte à déplacer le combat sur un autre terrain, à tenter de mobiliser les plus frileux ou se limiter à des sabotages ciblés.

Il est assez troublant que des groupes d’activistes antisystèmes comme les Anonymous, d’habitude si prompts à lancer des cyberattaques furtives contre des cibles bien identifiées, symboles de la corruption étatique, ou des dictatures officielles comme la Chine, se soient si peu illustrés durant la crise du Covid. Ces Robins des bois du cybermonde, experts en virus explosifs, se seraient-ils laissé vaincre par un vulgaire rhume ?

Comme on n’a jamais entendu ces ONG politiquement correctes spécialisées dans la lutte anti-corruption dénoncer ces champions du monde toutes catégories que sont Pfizer-Moderna, BlackRock-Rothschild, la Fondation Bill Gates, l’OMS ou la Commission Européenne.

L’une d’entre elles, très présente en France à l’époque des Nuits debout, est subitement devenue aphone dès que Macron a été élu. Il est vrai que Transparency International, qui s’exporte avec succès dans les démocraties occidentales, a été créée aux Etats-Unis il y a vingt ans par d’anciens salariés de la World Bank. Et qu’elle préfère aujourd’hui se scandaliser sur la toile d’être évincée de Russie par le Kremlin.

Quant à ces antifas et autres révolutionnaires en toc de l’ultragauche qui cèdent à « l’ultraviolence », comme disent les médias après une soirée de manifs sauvages dans Paris, parce qu’ils ont brûlé une poubelle, saccagé un McDo ou cogné sur flic surarmé, ils feraient bien d’avoir un peu plus de jugeotte et de choisir mieux leurs cibles.

Plutôt que de détruire un kiosque à journaux, ou mettre le feu à l’entrée de la Mairie de Bordeaux, ces chevaliers noirs de l’anticapitalisme devraient plutôt s’en prendre au siège de la Banque Rothschild, de BlackRock, de McKinsey France. Ou carrément aller chercher comme il le demande l’imposteur de l’Elysée qui nous nargue depuis l’étranger. Plutôt que de pourrir la vie aux petits commerçants et habitants des quartiers en flammes qui doivent bosser le lendemain.


Du déni au rêve, fuir le réel, fuir la vie

Face à ceux qui collaborent par ignorance, par bêtise, par intérêt ou par cynisme, face à ceux qui courbent le dos en ravalant leur colère, face à ceux qui s’insurgent en relevant la tête et en dressant le poing, il y aussi ceux, plus dangereux encore, qui s’insurgent en rêvant.

Ces idéalistes, ces doux baltringues, ces benêts schizophrènes qui nous appellent à chanter le « Nouveau monde » en faisant abstraction de l’ancien, qui prônent la non-violence ou l’amour universel, y compris envers nos ennemis, en invoquant tantôt Jésus, Gandhi, Martin Luther King, les aliens ou Vishnou.

Ces pacifistes au QI d’huître abrutis de CBD et de fleurs de Bach n’ont rien compris aux paroles des maîtres spirituels auxquels ils croient se référer. Ils les résument à une guimauve flasque et délétère pour justifier leur propre abdication. Ils se projettent dans un monde imaginaire, une dimension qui n’existe pas, en faisant l’économie du discernement, du réel, de la souffrance, du vrai combat spirituel.

Ceux-là sont les alliés implicites de leurs bourreaux, auxquels ils donnent des arguments new age pour ignorer leurs crimes. Car renoncer à accepter la colère, la violence inhérente à la vie, le rapport de forces, la confrontation des egos, des désirs et des excès, le goût du pouvoir, la part obscure et inachevée de notre humanité, ce n’est pas l’aimer, c’est au contraire la nier. Ce n’est pas servir l’humain, c’est lui ôter tout pouvoir créateur, pour l’enchaîner à des aliénations et des mirages.

C’est la politique des faibles, des faux, de l’homme du ressentiment nietzschéen, travesti en prêtre de la morale ascétique, ou en VRP des valeurs pastiches.

On peut accepter la réalité de la violence sans l’alimenter par esprit de haine. On peut accepter qu’une part de cette violence passe par nous, sans s’identifier à elle, en faire le but de toute action politique ou un principe nihiliste.

Il n’est pas étonnant qu’après avoir corrompu par l’argent et subverti de l’intérieur toutes les grandes institutions religieuses du monde, la Caste fasse également la promotion des spiritualités alternatives, du New age, de tout ce qui permet de vendre du rêve aux masses écrasées, de mieux les contrôler, les neutraliser par des illusions de bonheur à la carte.

Non pas que les nouvelles formes de spiritualité qui prônent la Paix, l’Amour universel, l’Unité de l’humanité, son Eveil ou sa Libération soient mauvaises en soi. Bien au contraire. Ce qui est pernicieux, c’est leur instrumentalisation pour servir de narcotique aux foules sentimentales et égarées.

Comme le soma dans le roman dystopique Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Cette drogue administrée plusieurs fois par jour à chaque individu pour lui prodiguer un bonheur sédatif instantané et renouvelable.

Il n’est pas facile de tenir le fil entre les extrêmes. De refuser de sombrer dans le déni, la facilité, la dépression, la violence nihiliste ou l’illusion. De garder le cap, d’affronter le réel, les épreuves, en restant éveillés, debout et unis. De prendre sa part de responsabilité au lieu de s’en remettre à une Sécurité ou une Providence illusoires, en renonçant en échange à sa liberté, à son identité, ou contre une fausse promesse de lendemains qui déchantent.

L’insurrection et la violence légitime ne sont pas seulement un moyen pour continuer à exister, pour s’opposer, sinon pour mettre fin à une oppression en renversant un pouvoir illégitime.

Ce peut être aussi un moyen de créer. De faire place là où tout est encombré, contraint, bloqué. D’ouvrir l’espace pour de nouveaux possibles.

Pas forcément, comme en rêvent certains à gauche, pour en finir avec cette Ve République déclarée à bout, et instaurer une illusoire VIe République. L’outil n’est pas la fin. Mais peut-être pour revisiter cette Ve République, et la vivre autrement.

Ou bien passer à quelque chose de radicalement différent.


Penser global, agir national : redonner du sens à l’Universel

Tout sera fonction des évolutions du monde. Le piège des discours politiques et médiatiques en France, comme de presque tous nos intellectuels, c’est de regarder les choses par le petit bout de la lorgnette, avec une perspective strictement franco-française, ou à la rigueur européenne. Alors que les enjeux, comme les solutions, se dessinent à l’échelle mondiale, avec une perspective universelle, dont la mesure sont les peuples, et la perspective l’humanité.

Parce que le Pouvoir qui nous force à accepter son ordre arbitraire en renonçant à qui nous sommes est mondialiste sinon mondial. Il est présent partout, et non lié à un pays, un bloc ou une aire géographique. Il est partout en même temps et apatride. Ce pouvoir de la finance mondiale dématérialisée a déjà gagné. Il a aussi déjà perdu. Parce qu’il représente un monde en récession. Un monde qui n’en finit plus de s’écrouler. Entraînant dans sa chute des états, des institutions, des pouvoirs, des ambitions, des fortunes, des certitudes, des souffrances, des injustices, des scandales, tous attachés à l’ordre ancien.

Un autre futur que cette dystopie totalitaire qu’on nous vend comme inéluctable est déjà là. Il émerge et se réalise sous nos yeux incrédules. Ce n’est pas un autre monde utopique, puisqu’il n’y a qu’un seul monde. Il ne vient pas du Ciel, d’une autre planète où vivraient des aliens plus évolués que nous. Mais d’une dimension supérieure où tous les futurs possibles coexistent en même temps. Où des esprits bienveillants conspirent pour que nous choisissions ensemble le meilleur d’entre eux.

Ce n’est pas un illuminé qui parle ainsi, c’est Philippe Guillemant, l’un de nos plus brillants physiciens, auteur d’une théorie sur le temps[ii].

A n’en point douter, nous, la France et l’humanité tout entière, entrons dans une grande tribulation.

Cette perspective ne doit pas nous effrayer, mais au contraire nous stimuler. Nous avons été assez forts pour traverser les épreuves précédentes. Nous amorçons maintenant la dernière ligne courbe vers la lumière, dans un tunnel sombre. Celui de notre inconnaissance des merveilles qui nous attendent.

Ne nous arrêtons pas aux spectres qu’on agite au-dessus de nos têtes. Ne nous laissons pas distraire par les ombres projetées sur les murs de la caverne, ou intimider par les voix qui cherchent à nous déstabiliser, nous culpabiliser, à anéantir nos capacités d’agir et de créer.

Nous en aurons grandement besoin pour terrasser le Dragon de nos doutes, de nos lâchetés, de nos cupidités, de notre arrogance, de notre hubris de pouvoir, sur les autres, sur la vie, sur le monde.

Ceux qui vivent le Combat comme une violence sont ceux qui veulent y renoncer, se trouver des excuses, se justifier, ou se sanctifier avant l’heure.

Le scénario insurrectionnel que vit la France aujourd’hui est une métaphore miniature de ce que l’humanité traverse face aux pouvoirs qui s’empressent pour la dominer en totalité. En renonçant à toute humanité.

Un accouchement. Une délivrance. Avec son lot de contractions, de douleurs, de cris, de sang, de merde, d’impatiences et d’angoisses.


Révélation et Commencement

Et puis cet Alléluia de la Vie qui donne la vie. Une nouvelle vie, et non juste une vie de plus.

L’heure du choix est arrivée. Quel sera le plus efficace ? Et surtout lequel produira le plus de sens ? Insurrection des armes, insurrection des peuples, insurrection des idées, insurrection des sentiments, ou insurrection des consciences ?…

N’ayons pas peur. Entrons par la Porte étroite. Car c’est ici le Commencement.


[i] Michel Onfray : Théorie de la dictature. Robert Laffont, 2019

[ii] Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Guy Trédaniel 2021

L’HEURE DE VÉRITÉ : LE PEUPLE DE FRANCE A RENDEZ-VOUS AVEC L’HISTOIRE MONDIALE !

Mis en avant

La mort de Robespierre (gravure anglaise)

« Voici l’heure, et c’est maintenant. »*

La fuite à Varennes de l’imposteur ouvre la voie à la victoire du Peuple.

Selon certaines rumeurs, Macron aurait fui dès hier soir le pays. Après le soulèvement unanime et légitime de la rue pour dire NON à son ultime trahison : ce coup d’Etat du 49.3 pour imposer au forceps sa réforme des retraites, après avoir soufflé le chaud et le froid et fait planer le suspens durant des semaines. Après des mois de feuilleton politique et médiatique. Des années si l’on considère que cette réforme fut engagée en 2019, juste après les violences policières destinées à mater la révolte des Gilets jaunes, achetés pour quelques milliards de plus, et juste avant l’état d’urgence insanitaire et la guerre imaginaire contre le Covid.

Aujourd’hui, c’est l’heure de vérité !

Pour le peuple. Pour la France. Pour le monde entier.

Soit nous nous unissons tous pour mettre définitivement KO le mondialisme, ce régime abject, cette dictature des pourris et des lobbies illustrée par cette « réforme BlackRock » que rejettent 90% d’entre nous.

Soit on baisse une fois de plus les bras. Et alors c’en sera fini de la liberté et de l’humanité.

Car ne nous y trompons pas. Je le répète depuis trois ans : comme pour la crise sanitaire, la France, pays traditionnellement le plus rebelle au monde, est un verrou, un levier, un test pour les oligarques. Si les Français plient, l’Europe suivra, et le monde à sa suite. Si la France se soulève, si elle montre l’exemple, si elle résiste et se montre prête à tout pour renverser ce pouvoir scélérat, alors le Great Reset et le Nouvel Ordre Mondial rejoindront rapidement les poubelles de l’Histoire.

L’heure est grave et cruciale. La Phase 3 du Great Reset est en train de s’engager, sans que les médias vérolés n’en soufflent mot. Après la plandémie de Covid, « fenêtre d’opportunité » pour précipiter des basculements stratégiques et accélérer l’avènement de la gouvernance mondiale.

Klaus Schwab, gourou de Macron et autres pantins mondialistes qui font semblant de gouverner les « démocraties », avait tout annoncé dans son livre paru en 2020.

Phase 1 : guerre imaginaire contre un virus fabriqué balancé sciemment à Wuhan, confinements autoritaires, inutiles et destructeurs, vaccins tueurs, outils de traçage numérique, destructions sectorielles… Phase 2 : guerre en Ukraine, Reset énergétique et climatique, pénuries déclenchées, hyperinflation, spéculation sur les denrées alimentaires… Nous entrons maintenant dans la Phase 3, la plus critique du scénario.

Avec ce crash du siècle annoncé depuis des années par les experts financiers, désormais bien amorcé aux États-Unis avec le nième relèvement du taux directeurs des banques centrales, et la faillite de 3 banques américaines ce mois-ci.

Viendra ensuite le chaos : 3e guerre mondiale et guerres civiles, provoquées partout afin de justifier la Phase 4 du plan : une répression policière mondiale, avec une accélération du contrôle numérique des populations, la suppression définitive de toutes les libertés et de la propriété privée, la concentration des populations dans des grandes villes. Et enfin la Phase 5 : l’introduction de monnaie unique numérique mondiale d’ici 2030, la mise en place d’une société totalitaire et esclavagiste, le transhumanisme et la dépopulation mondiale afin de sauver la planète et mieux gérer la flambée démographique.

Certains avaient pourtant tout compris à l’avance. Dès 2020, ils ont tenté de réveiller et d’alerter leurs concitoyens tétanisés par la mascarade covidiste. Aujourd’hui la vérité sort partout. Les esprits s’éveillent. Les peuples demandent des comptes aux criminels qui les ont trahis, abusés, ruinés, empoisonnés, qui ont tué leurs parents et leurs enfants.

Alors il est plus que temps d’aller régler son compte au petit poudré terré dans son beau Palais refait à neuf de l’Elysée, avec sa vieille, ses michetons et ses drag queens.

Puisque jamais il ne voudra démissionner, puisque l’armée a renoncé à le déposer, puisque le Parlement corrompu n’osera jamais engager l’Article 68 de la Constitution pour prononcer la destitution de cet imposteur criminel coupable de haute trahison, puisque Pinocchio préfère se débiner comme un lâche, alors faisons lui plaisir : allons le chercher ! Comme il nous provoquait à le faire il y a peu. Par les couilles, et pour lui faire subir le sort qu’il mérite.

Car même Louis XIV lâché par les siens et décapité par la Convention, même les pires dictateurs comme Néron, Hitler, Staline, Pinochet, Ceausescu, Bokassa ou Saddam Hussein, ne méritaient pas le sort que le peuple en colère doit maintenant réserver à cette lie de l’humanité drapée dans les habits de la vertu républicaine, humaniste et progressiste.

« Aux armes citoyens ! »

La première d’entre elles doit toujours rester la vérité. Et la dernière. Quels que soient les moyens que l’obstination des imposteurs à s’arroger, concentrer et conserver tous les pouvoirs en usant de terreur et de tyrannie nous pousse à utiliser, au nom du droit imprescriptible des peuples à défendre leur existence, leur identité, leur liberté, leur souveraineté, la justice, leurs droits et leur avenir.

*Evangile selon Saint-Jean 4 :23

Le monument « Georgia Guidestones » détruit par une explosion !

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Lire l’article de Fox 7 (en anglais) : Explosion ‘destroyed’ portion of Georgia Guidestones, GBI says


Une explosion d’origine inconnue survenue aujourd’hui a détruit une large portion du Georgia Guidestones, relançant les spéculations sur l’origine et le propriétaire de ce monument énigmatique érigé il y a 42 ans aux Etats-Unis.

La presse américaine est en ébullition contrôlée pour commenter cet événement, qui résonne d’une étonnante manière comme un « attentat » dirigé contre un symbole sombre de l’Amérique, sans raison précise, au milieu de nulle part. Un attentat qui n’a causé aucune victime, sinon cet empilement de granit qualifié par certains de « satanique »… Et ce 21 ans après les attentats du 11 Septembre dirigés contre le World Trade Center, le Pentagone et la Maison Blanche, et attribués à l’époque au milliardaire saoudien Oussama Ben Laden et à son organisation « terroriste » Al Qaeda (créée à l’origine avec l’aide de la CIA pour contrer l’armée soviétique en Afghanistan).

Soyons clairs : il ne s’agit pas d’un simple fait divers sans intérêt, qui se serait produit à 7.000 km de chez nous, dans une obscure forêt de Géorgie.

Ceci est une déclaration de guerre ! Et un acte symbolique d’une puissance imprévisible.

Peu de Français connaissent l’existence et la signification du Georgia Guidestones. Hormis quelques fans de scoops « complotistes« .

Le Georgia Guidestones est un monument érigé en 1980 aux Etats-Unis dans l’Etat de Géorgie, sur une colline en pleine nature. Il est formé de 4 mégalithes de granit gris posés debout vers le ciel, surmontés d’un chapiteau. La forme de ces mégalithes et leur disposition rappellent un peu le mégalithe noir qui apparaît plusieurs fois dans film « 2001 Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick.

Hormis sa disposition qui en fait une horloge astronomique marquant avec précision les solstices, et qui l’assimile pour certains au site de Stonehenge, ce monument comporte des inscriptions gravées dans la pierre, qui se présentent comme une série de 10 « commandements », des « guides » pour un avenir radieux adressés aux générations futures. Ces commandements sont rédigés en 7 langues : anglais, espagnol, swahili, hindi, hébreu, arabe, mandarin et russe.

Le premier de ces commandements précise : « Maintenez l’humanité en-dessous du seuil de 500 millions afin de préserver un bon équilibre avec la nature. »

Les autres sont du même acabit : bien gérer la reproduction et améliorer l’espèce, unir l’humanité grâce à une nouvelle langue, réguler les passions, équilibrer les droits individuels avec les devoirs collectifs… En enfin : « Ne soyez pas un cancer pour la terre. Laissez de la place à la nature. Laissez de la place à la nature« …

Un mélange d’écologie, de mysticisme new age et d’eugénisme. On croirait presque entendre le grand gourou planétaire Klaus Schwab s’adresser au public du Forum de Davos.

Pourtant, personne ne connaît l’identité du commanditaire de ce monument, aussi coûteux que mystérieux, érigé pour le compte d’un groupe qui a tenu a rester anonyme. Ce qui autorise toutes les spéculations. Mais la façon particulière dont ces commandements ont été rédigés et disposés évoque une sorte de secte millénariste obsédée par des périls qui menaceraient la planète et l’humanité, et pétrie d’une spiritualité new age, pseudo pacifiste et inquiétante. Ou bien un milliardaire illuminé pétri d’eugénisme.

Pris séparément, tout porterait à croire à un mauvais gag. Ou au projet d’un fêlé. Mais rapproché avec d’autres injonctions du même style, on peut aisément imaginer que ce monument s’inscrit bel et bien dans un projet macabre pour l’humanité en des temps apocalyptiques.

Un projet qui fait écho par exemple à ceux élaborés depuis quelques décennies par des membres de l’élite financière au pouvoir. Comme celui de « Great Reset« , publié par Klaus Schwab, Président du le Forum Economique Mondial, six mois après le début de l’épidémie de Covid. Mais aussi à d’autres prospectives stratégiques pour l’avenir conçus par des officines mondialistes, comme des grandes fondations privées telles que la Fondation Rockefeller, Rothschild, Bill Clinton, John Hopkins ou Bill & Melinda Gates. Ou encore des organismes plus officiels comme l’ONU, avec son Agenda 2030.

Un Agenda 2030 pétri de bons sentiments écologistes et axé autour de 17 Objectifs mondiaux pour un développement durable. Lesquels prévoient notamment qu’à l’avenir l’humanité devra être concentrée dans des grandes mégalopoles de 100 millions d’habitants, afin de laisser de vastes zones livrées à la nature, interdites de toute habitation, activité ou circulation. Du moins pour le commun des mortels que nous sommes. Ceci afin de préserver la nature et la biodiversité, donc de sauver la planète. Nul mention du contrôle des populations qui est évidemment l’objectif de ce projet orwellien de type écolo-fasciste : à la lettre près les recommandations des fameux commandements du Georgia Guidestones, érigé 40 ans plus tôt.

Faut-il également rappeler les déclarations de certains oligarques, apôtres infatigables du Nouvel Ordre Mondial, de la monnaie unique, du transhumanisme… et de l’eugénisme ? Comme Tonton Bill Gates, le « milliardaire philanthrope« , comme aiment le nurnommer affectueusement les journalistes mainstream. Ou Jacques Attali, et d’autres, tous militants dévoués en faveur d’une politique mondiale de réduction de la population. Ces imprécations ne peuvent que rappeler les commandements étranges gravés dans la pierre au milieu de nulle-part par une secte inconnue.

Quoi qu’il en soit, ce Georgia Guidestones est devenu un symbole pour la « Résistance« . En effet, pour beaucoup de citoyens mobilisés contre le projet d’asservissement de l’humanité par une élite, résumé dans le projet de Great Reset du Forum économique mondial, ce monument représente, à tort ou à raison, le totem de la dictature mondialiste, technosanitaire, transhumaniste et eugéniste, qui avance à grand pas depuis le début du Covid.

Parvenir à le détruire est donc un acte fondateur et admonitoire, qui signe un renversement de tendance.

Un peu comme dans le film Terminator, l’objectif numéro 1 de la Résistance était de détruire Skynet. Ce super-réseau planétaire qui avait été piraté pour déclencher « Le Jugement Dernier« , une attaque simultanée sur toutes les villes de la planète à partir de tous les missiles nucléaires, afin de détruire ce cancer qu’est l’humanité, et permettre ainsi à la vie de repartir à zéro, dans un monde désormais régi par les machines.

Soit dit en passant, ce scénario est à peine une métaphore du projet transhumaniste actuel, qui ambitionne d’éradiquer une bonne part de l’humanité jugée inutile, trop maligne ou inadaptée, et de soumettre le reste du troupeau à un contrôle total par des AI, grâce aux nouvelles technologies.

Détruire le Georgia Guidestones, c’est un peu comme si en 1941, alors que les Etats-Unis venaient d’entrer en guerre et de faire basculer la balance des forces en présence, un commando allié était parvenu à faire exploser l’immense croix nazie qui ornait la toit du Reichstag.

« Vacciner », pour quoi faire ?…

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La vaccination des enfants de moins de 6 ans sera effective en France d’ici la fin de l’année

Alors que des voix s’élèvent en France pour inciter à reprendre la vaccination contre une chimérique « 7e vague » annoncée par quelques experts champions du pronostic il y a déjà quatre mois, alors que la perspective d’une vaccination obligatoire voulue par l’OMS et par l’UE se profile d’ici la fin de l’année, alors que la vaccination des tout petits paraît déjà acquise bien qu’elle suscite l’épouvante chez les immunologues et les pédiatres, alors que cette stratégie vaccinale qu’on nous avait frauduleusement vendue comme la seule possible pour venir à bout du Covid s’avère un échec cuisant, sinon le plus grand crime de toute l’Histoire de l’humanité, il est plus que jamais urgent de s’interroger sur ce qui peut bien motiver les fanatiques qui nous gouvernent et ceux qui les manipulent à vouloir à tout prix vacciner 7,8 milliards d’êtres humains, femmes enceintes, bébés et jeunes en parfaite santé compris.

Un an et demi de campagnes de vaccination massive à l’échelle mondiale, des milliards de doses injectées, cela constitue une certaine masse de données pour évaluer les résultats et décrypter les vrais enjeux.

Surtout si l’on tient compte de l’accumulation de statistiques concernant les incidents et les décès directement liés aux vaccins, répertoriés par les agences de pharmacovigilance. Mais aussi du retour des médecins, des témoignages des plus grands experts internationaux, et de ceux des victimes. Et ce malgré l’omerta entretenue par des gouvernements corrompus.

Un an et demi et plus, si l’on tient compte de l’origine à peu près certaine du virus, et du vaccin originel. Laquelle pointe vers la France et les Etats-Unis pour l’ingénierie génétique, la fabrication du virus SARS-Cov-2 à partir d’une souche animale et de 156 insertions génétiques dont 4 du VIH et 2 de la malaria. Vers l’Institut Pasteur pour les brevets initiaux (sachant qu’il faut 15 à 20 ans de R&D pour produire un vaccin…) Vers le laboratoire P4 (français) de Wuhan pour la dissémination accidentelle du virus à l’été 2019. Vers la Fondation Bill & Melinda Gates pour le financement (partiel), la stratégie vaccinale, la corruption des institutions de santé, des Etats impliqués et des médias occidentaux. Vers les multinationales les plus corrompues du secteur pharma, à commencer par Pfizer, pour la mise en œuvre. Et vers des machins mondialistes comme le Forum Economique Mondial de Klaus Schwab pour le pilotage global du Great Reset, dont cette plandémie est un élément-clé.

F.E.M. dont à peu près tous les leaders politiques, dirigeants d’organisations et de firmes impliqués dans ce scenario sont une émanation : Bill Gates, Tadros Ghebreyesus (directeur général de l’OMS), Joe Biden, Angela Merkel, Ursula van der Leyen, Emmanuel Macron (et ses sous-fifres comme Edouard Philippe ou Gabriel Attal), Justin Trudeau, Jacinda Ardern (Première ministre de la Nouvelle Zélande, l’une des plus terribles dictatures sanitaires après la Chine).

Ce qui est depuis longtemps certain, c’est que ces injections expérimentales, qui ne répondent à aucun des critères permettant de définir scientifiquement un vaccin, n’ont jamais été conçues dans le but de soigner ni de protéger d’une quelconque épidémie.

Tout au plus, le modèle des vaccins ARNm repose sur un pari scientifique qui fonde une stratégie thérapeutique nouvelle, selon une conception transhumaniste du corps humain et de la santé.

Il répond surtout à un business-model extrêmement juteux. Puisque son principe est de détruire l’immunité naturelle, individuelle et collective, pour la remplacer par une immunité artificielle. Autrement dit, détruire les mécanismes naturels de l’immunité humaine qui vise à produire une réponse non-spécifique mais rapide, efficace et durable face à une attaque de l’organisme, par une immunité artificielle, fondée sur une réponse théoriquement « spécifique » à chaque agent pathogène, propre à protéger contre une attaque par ce même agent infectieux. Sauf que cette méthode s’avère peu voire pas du tout efficace, sinon-contre-productive. Et surtout que la protection hypothétique qu’elle engendre reste très éphémère contre un virus par nature très mutagène. Il faut donc renouveler les injections tous les 3 mois, voire tous les mois, dès qu’apparaît un nouveau variant. Entre temps le système immunitaire s’autodétruit de façon irréversible.

Cette destruction rapide et définitive du système immunitaire, notamment à partir de la 3e injection, a été confirmée par de nombreuses études conduites par des laboratoires de recherche indépendants. Les Professeurs Montagnier et Perronne s’en sont notamment fait l’écho.

Quant à l’efficacité théorique de ces injections pour protéger d’une infection, empêcher la contamination, protéger de la maladie, des formes graves, du décès, celle-ci est reconnue aujourd’hui comme nulle.

Au contraire, comme le démontre une étude réalisée en Israël, l’un des pays qui a le plus vacciné, les primo- et triples vaccinés sont 27 fois plus contaminés que les non-vaccinés.

Pire, ces injections sont un facteur de risque et de fragilisation supplémentaire de l’organisme pour les vaccinés. Et un danger pour les non-vaccinés exposés aux personnes vaccinées, transformées en super-propagateurs de protéines Spike, et donc en agents infectants.

Alors pourquoi une telle obstination à vouloir vacciner tout le monde, jamais vue dans l’Histoire de la médecine et de l’humanité ?

La première raison est économique et financière.

Le marché du Covid se chiffre en milliers de milliards de dollars. Autant que le marché des armes. 157 milliards rien que pour les vaccins, selon une estimation publiée par le magazine Les Echo. Une hypothèse pourtant basse mais qu’on ne peut pas soupçonner d’exagération.

Or le marché des vaccins est de loin l’un des plus profitables du secteur pharma, lui-même l’un des plus rentables de toute l’industrie. Pas étonnant qu’il attire des investisseurs plus préoccupés par les tableaux de bord financiers que par l’éthique scientifique, médicale, pharmaceutique ou commerciale de leurs cash-machines. Ou par l’éthique en général dont ils se contrefichent, en champions toutes catégories de la corruption et des condamnations par la Justice pour crimes. Comme le souligne Michael Yeadon, ex-directeur scientifique et ex-directeur général du groupe Pfizer passé dans la « Résistance » après le scandale du Covid, ces inconvénients ne constituent tout au plus qu’une ligne de quelques centaines de millions de dollars de budget dans un compte d’exploitation consolidé…

Aux vaccins eux-mêmes, il faut ajouter les tests, le matériel de stérilisation et de protection (gels, masques, visières, blouses, stérilisateurs…), la signalétique et le matériel lié aux protocoles de distanciation sociale, et le marché en pleine explosion de la sécurité, de la surveillance et des datas numériques.

Tous aussi inutiles qu’inefficaces pour empêcher la progression d’une épidémie virale.  Mais essentiels dans la stratégie d’ingénierie sociale, de conditionnement et de contrôle des populations.

Un marché qui connaîtra une progression sans limite, tant que les populations se plieront aux injonctions sanitaires et jouerons sans broncher le jeu du toujours plus de sécurité pour toujours moins de libertés. Et que le progrès technologique permettra de renforcer l’étendue et la sophistication des outils utilisés pour normaliser et surveiller l’ensemble de la société.

Et encore, ceci n’est rien en comparaison des bénéfices stratégiques et financiers attendus à court et moyen terme pour les grands acteurs de l’économie mondiale, comme les GAFAM, certains leaders qui bénéficient de la recomposition de leur secteur dans le sens d’une plus grande concentration et de rachats massifs d’entreprises en faillite : hôtellerie et restauration, éditeurs et diffuseurs de contenus, culture et loisirs de masse, activités uberisées, etc. Et bien sûr aux actionnaires des banques et fonds d’investissement qui détiennent des parts majoritaires de Big Pharma.

La seconde raison est d’ordre politique et idéologique.

Elle répond à une volonté de la part d’une oligarchie financière de mettre en place d’ici 2030 un nouveau système à l’échelle globale.

Le but : s’assurer le contrôle absolu à la fois de la monnaie, des flux financiers et des économies, des Etats appelés à disparaître au profit d’une gouvernance mondiale, et de tous les leviers décisionnels. Mais aussi des individus, appelés à devenir de simples rouages du Système. Avec un niveau de contrôle, de surveillance et de soumission jamais égalé dans l’Histoire et démultiplié par les nouvelles technologies.

Une telle volonté, comme l’oligarchie qui en est animée, n’est pas nouvelle. On peut la faire remonter au 18e siècle, et même au-delà. Avec l’émergence d’une élite à la fois aristocratique, politique, économique, bancaire et financière au sein de l’Empire britannique, puis de l’empire anglo-américain, et enfin du monde occidental1.

Une oligarchie prétendument éclairée, proche des idées progressistes et des cercles maçonniques, qui s’est peu à peu transformée en un club de super riches, autoreproduit par cooptation. Lesquels gravitent dans de nombreux cercles mondialistes, comme le groupe Bilderberg, la Commission Trilatérale, ou le Forum Economique Mondial.

Cette caste oligarchique occidentale, tête pensante du capitalisme mondialisé, se heurte aujourd’hui dans son projet hégémonique global à d’autres oligarques venus de Russie (d’où la guerre OTAN-Russie en Ukraine), de Chine, d’Inde, voire du monde islamiste non aligné sur les Etats-Unis.

Cette caste qui se pare de toutes les vertus est à l’origine de toutes les grandes institutions mondiales créées depuis le début du 20e siècle pour remplacer les grands empires et mettre fin aux guerres nationalistes qui ont ensanglanté la planète : Société Des Nations, Nations Unies, ou organiser le commerce mondial en déjouant les protectionnismes et en court-circuitant les États-nations selon les canons du libre-échange : Organisation Mondiale du Commerce, Banque des Règlements Internationaux, Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, G7, G8, G20, Union Européenne…

Le projet mondialiste se conçoit donc comme la seule alternative possible à l’ambition hégémonique et belliciste des nations et la sanctuarisation du Marché, espace ouvert à toutes les formes de spéculations, garanti par un ensemble de règles et de normes qui ne souffrent aucune exception ni subordination, et conduit un un ordre planétaire néolibérale, ploutocratique et passablement totalitaire dans sa volonté de tout organiser et contrôler.

Il repose sur un modèle dont le concept fut élaboré au 18e siècle : celui du Nouvel Ordre Mondial. Mais il vise en réalité à substituer un pouvoir hégémonique, celui des superpuissances, par un autre, celui du pouvoir financier. Un pouvoir dont l’ambition est pour le moins tout sauf humaniste et pacifique, puisqu’il a toujours spéculé sur les troubles, les révolutions, les guerres, nationales ou mondiales, qu’il a en partie financés : depuis la Révolution française à la guerre contre Daesh et à la guerre en Ukraine, en passant par la Révolution soviétique, les Première et Seconde guerres mondiales, et tous les conflits engagés depuis la Guerre froide, ce sont toujours les mêmes banquiers qui ont plus ou moins discrètement jeté du feu sur les braises en finançant simultanément les belligérants opposés, et en générant ainsi des profits colossaux par la vente d’armements et l’effort de reconstruction des pays détruits.

Pourtant, ces institutions qui se substituent aux Etats-nations pour favoriser la paix et l’harmonie entre les peuples s’appuient toutes sur une rhétorique humaniste, universaliste, pacifique qui ne peut que susciter l’adhésion unanime. Elle promeuvent la vision d’un monde unifié, autour d’une certaine idée du Progrès, matériel, scientifique, éducatif, des bienfaits de la science rationaliste, un modèle de prospérité infinie et partagée, pour le bien des peuples.

Ce que les zélateurs de cette utopie mondialiste oublient cependant de dire, c’est que ce modèle, loin d’éradiquer la pauvreté, la maladie, l’ignorance, de réduire les inégalités, les accroît au contraire et les étend. En creusant les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres, en concentrant les richesses entre les mains d’une micro-élite, en rendant l’accès aux ressources les plus essentielles comme l’eau et la nourriture plus difficile pour les populations les plus pauvres, en générant de nouvelles maladies et de nouveaux fléaux, à cause des campagnes humanitaires et sanitaires (contre la variole par exemple) des fondations « philanthropes » supposées les éradiquer, en polluant massivement l’eau, l’air, la haute atmosphère, les sols, les sous-sols, les océans, les rivières, les plantes, en perturbant les grands équilibres climatiques, le champ magnétique terrestre, en faisant disparaître des milliers d’espèces sauvages, des millions de kilomètres-carrés de forêts, en normalisant les modes de production, de consommation, d’échange, de gestion, les cultures, les savoirs, en générant un monde d’abrutis interconnectés qui savent tout sur rien et mesurent leur illusion d’être à leur capacité vaniteuse à consommer et babiller.

Cette oligarchie truste tous les réseaux de pouvoirs. Depuis une dizaine d’années, la concentration financière, ultime étape de la mondialisation, a permis de concentrer à peu près tout le patrimoine mondial dans les mains d’une poignée d’hyper-riches. Notamment grâce à la participation systématique et de plus en plus massive dans le capital de toutes les banques et multinationales de fonds d’investissement titanesques comme BlackRock et Vanguard. Fonds dont les véritables propriétaires restent anonymes, mais pointent vers la famille Rothschild.

Cette élite qui détient aujourd’hui toutes les richesses, contrôle toutes ressources, tous les pouvoirs, tous les Etats par le levier de la dette, se conçoit depuis deux siècles comme une « race » (sic) d’élus, d’êtres supérieurs. Auxquels Dieu aurait confié en raison de leur statut d’exception et de leur supériorité la mission de dominer et d’éduquer les autres. Notamment en régulant la répartition des rôles, des statuts, des richesses, des savoirs. Et en régulant la masse de la population mondiale, devenue aujourd’hui pléthorique et problématique pour la survie de l’espèce et de la planète.

Lors du pic épidémique de mars-juin 2020, on a vu ainsi vu se mettre en place des arbitrages passablement révoltants face à l’afflux de malades dans les hôpitaux. Alors que l’Assistance publique a refusé l’aide proposée par les cliniques privées pour désengorger les urgences des hôpitaux publics officiellement « saturés », l’Etat a exigé des médecins hospitaliers qu’ils effectuent un tri à l’accueil de leur service, de façon à n’admettre que les patients les plus jeunes, les plus valides, en bonne santé. Les vieux, les grands malades, les handicapés, les obèses, les immunodéprimés, même en situation de détresse respiratoire, furent renvoyés chez eux avec une prescription de Doliprane.

Parallèlement, les décrets Véran des 27 mars et 16 octobre 2020 enjoignirent les médecins d’EHPAD et de ville à prescrire du Rivotril en guise de soins palliatifs pour les personnes âgées présentant des symptômes infectieux, ou simplement suspectées de Covid. Une manière de faire le tri entre les bons éléments, utiles au système, et les inutiles.

Cette idéologie fonctionnaliste et utilitariste est essentielle pour comprendre cette nouvelle religion transhumaniste, dans laquelle communient tous les milliardaires oligarques. Comme Bill Gates, George Soros, Anthony Fauci, Mark Zuckerberg, Elon Musk ou Ray Kurzweil, leurs seconds couteaux Jacques Attali ou Laurent Alexandre, et tous les geeks de la Silicon Valley.

Selon cette philosophie qui a toute l’apparence d’une secte pour happy fews, un humain n’est pas un être libre, dépositaire d’une vie sacrée, reflet d’une conscience. C’est une machine biologique, dont l’esprit n’est que la manifestation apparente et temporaire produite par une chaîne de réactions biochimiques logées dans le cerveau.

Par conséquent si cette machine est défaillante, il faut la réparer. En lui adjoignant des prothèses (bras articulés, œil ou organes artificiels). En équipant son cerveau d’outils et de patches numériques pour doper ses performances. En modifiant ses gènes, comme on le fait déjà avec une plante transgénique ou un animal hybride.

Le but n’est pas tant le bonheur individuel que la capacité d’adaptation de l’espèce aux défis à venir : nouvelles épidémies, apocalypse industrielle, climatique, dépassement de l’intelligence humaine par les AI, rencontre avec des aliens…

Un humain n’est donc qu’un numéro, une marchandise, un objet interchangeable dont on peut disposer à loisir des organes comme de pièces détachées, remodeler le fonctionnement pour le perfectionner, ou s’en débarrasser s’il ne remplit plus les fonctions pour lequel il a été conçu.

La vaccination obligatoire de toute l’humanité est l’acte fondateur, presque un rituel initiatique, pour nous entraîner vers la nouvelle société transhumaniste. Et pour cela, nous déshumaniser. A partir de ce qui constitue, au plan biologique, le cœur de notre identité, individuelle et collective, en tant que personne reliée à un corps, une espèce : notre immunité. Le grand absent des discours sur cette pandémie.

C’est pour cette raison, et non simplement pour contrôler les individus de l’intérieur, que chaque dose de vaccin est munie d’une micropuce unique, de la taille d’1/10e de millimètre. Celle-ci ne s’active qu’une fois injectée, en la présence d’oxyde de graphène, un « adjuvant » très toxique ajouté au cocktail vaccinal, sensible à certains rayonnements électromagnétiques et qui une fois activé joue le rôle de batterie, alimentant la puce en énergie.

En présence des ondes 5G, l’oxygène de graphène développe en effet des propriétés électromagnétiques. Il devient décelable dans le corps de la personne injectée, qui réagit alors aux champs électromagnétiques. Des tests réalisés en milieu clinique ont permis de vérifier que le corps des personnes injectées émettait réellement un champ électromagnétique, mesurable avec des appareils de détection.

D’où ces fameux magnet tests diffusés par milliers par des internautes vaccinés sur YouTube, qui consistent à poser une pièce métallique sur la peau à l’endroit précis où l’injection a été réalisée. L’objet reste alors collé à la peau sous l’effet de l’attraction magnétique.

Une fois activée, la puce émet un code Bluetooth repérable à courte distance grâce à un balayage Bluetooth effectué à partir de n’importe quel smartphone. Faites le test dans la rue ou le métro à une heure de fréquentation, vous serez surpris. Le signal émis est suffisant pour être repéré et pouvoir échanger des informations via les objets connectés qui commencent à envahir notre quotidien. Et qui seront des centaines par individu en 2026.

L’un des objectifs de ces doses de rappel régulières auxquelles on veut nous forcer tous les 3 mois est de recharger chaque individu en oxyde de graphène, progressivement éliminé par le corps. Il faut donc entretenir l’illusion des « vagues » successives, en réalisant des vagues massives de tests PCR, positifs – donc faux à 98% (selon les fabricants).

C’est aussi une justification nécessaire pour prolonger ad libitum l’état d’urgence sanitaire (la dictature sanitaire « légale »).

Contrôle transhumaniste, société hyper matérialiste et hyper normative, surveillance omniprésente par des AI : voilà à quoi ressemble pour de vrai le monde d’après.

Mais ça n’est pas tout.

L’un des volets les plus essentiels de ces vaccinations de masse, et sans doute le plus difficile à admettre pour le commun des mortels, est l’eugénisme.

Les preuves indubitables d’une volonté délibérée d’éradiquer une partie de la population mondiale sont pourtant légion. A titre d’exemple, les déclarations parfaitement assumées et réitérées de Jacques Attali, de Bill Gates, d’Anthony Fauci ou d’autres oligarques, ne laissent aucune place au doute.

L’idée est la suivante, elle ne cesse d’être répétée depuis 15, 20 ans, ou plus : la croissance exponentielle de la population mondiale aurait atteint un seuil critique. Bientôt l’économie mondiale ne pourra plus absorber cette croissance. Il y a aura de plus en plus d’êtres humains sur terre, et de moins en moins de ressources à partager. Donc de plus en plus de famines, de tensions, de guerres, mais aussi de maladies. Une situation préoccupante qui met en péril la survie de l’humanité elle-même.

Tout ceci est parfaitement faux. Et invalidé par de nombreux pronostics d’experts, qui affirment au contraire qu’en produisant mieux, en répartissant les ressources de façon plus équitable, on peut largement nourrir toute l’humanité, jusqu’à ce qu’on soit capable de coloniser Mars (à l’horizon 2050), ou des exoplanètes (à l’horizon 2100). Certains affirment même que la terre est tout à fait capable de fournir une alimentation bio et de qualité à 9 milliards d’êtres humains, sans appauvrir les sols.

Mais selon les partisans d’un monde inégalitaire, il faut tailler dans le gras. Faire des choix draconiens. Pour le bien de l’humanité bien sûr. Et surtout de leur portefeuille, déjà obscènement garni. Non seulement il faut freiner la croissance démographique, mais aussi réduire la population actuelle, pour la ramener en-deçà d’un seuil acceptable.

Selon les commandements en 7 langues inscrits sur les Georgia Guidestones, un monument de granit érigé sur une colline dans une forêt dans l’Etat de Géorgie aux Etats-Unis, les générations futures devront veiller à conserver un équilibre harmonieux entre l’homme et la nature. Et pour cela, le premier de ces commandements est de « Maintenir la population mondiale en-dessous du seuil de 500 millions. »

Nul ne connaît l’identité du commanditaire de ce mystérieux monument. Mais Bill Gates, lors d’une conférence Ted Talks sur la population mondiale donnée aux Etats-Unis en 2010, n’a pas hésité à affirmer plus modestement :
 
« Si on fait vraiment un bon boulot avec les nouveaux vaccins, les soins médicaux, le contrôle de la procréation, on devrait pouvoir arriver à réduire la population mondiale de 15% en 10 ans ! »

Ambiance dans la salle…

Autre fervent partisan de l’eugénisme, Jacques Attali n’a jamais cessé de répéter depuis un livre qu’il a publié en 1980 qu’il faudra à l’avenir se débarrasser des vieux. Lesquels « ne produisent rien et constituent une charge pour la société. » Une solution efficace au problème du financement des retraites.

Plus proche de nous (et du Covid), dans une conférence sur le transhumanisme donnée le 16 janvier 2019 à l’Ecole Polytechnique, Laurent Alexandre affirmait très sérieusement : « Dans quelques années l’humanité sera divisée en deux catégories : les dieux – nous, vous peut-être… – et les inutiles : les Gilets jaunes, les chômeurs… »

La solution est donc toute tracée : supprimer la mauvaise graisse : les inutiles, les inadaptés, toutes ces bouches surnuméraires à nourrir qui encombrent les Restos du cœur, les rues, les prisons, les hôpitaux, les files d’attente de Pôle Emploi… Le vaccin est l’une parmi de nombreuses autres solutions eugéniques aux grands défis de l’humanité.  Un moyen propre, sans trace, sans tache, sans cri ni sang versé, radical, progressif, indolore, imperceptible.

D’autant que l’un des effets secondaires non négligeables de ces vaccins, tout comme ceux injectés à des centaines de milliers de femmes indiennes lors des campagnes de vaccination contre la variole réalisées par la Fondation Gates en Inde, et qui ont valu à cette fondation « humanitaire » d’être poursuivie par le gouvernement indien, c’est de stériliser tout bonnement une part importante des jeunes gens et des jeunes femmes vaccinés. Au passage les campagnes de vaccination de cette fondation sont aujourd’hui reconnues comme le premier vecteur du virus de la variole dans le monde, une maladie quasi éradiquée il y a 50 ans, quand le vaccin a été développé et généralisé…

Où sont mes règles ? Tel est le titre d’une campagne de sensibilisation lancée par des milliers de jeunes femmes, en France et dans le monde, qui se sont retrouvées avec un cycle menstruel définitivement arrêté après une ou plusieurs injections. Campagne évidemment passée sous silence par tous les médias subventionnés.

Comment expliquer que la FEMA ait pu depuis deux ou trois décennies créer en pleine nature, dans des zones très peu peuplées loin de toute activité, des camps constitués d’immenses hangars pouvant accueillir chacun des dizaines de milliers de personnes ? Et qu’elle y ait rassemblé des centaines de milliers de cercueils de plastique noir, acheminés par des camions de l’armée, puis empilés sans raison apparente à ciel ouvert ? A la question posée par quelques enquêteurs « complotistes » : A quoi servent ces hangars et ces cercueils ?, la réponse des autorités américaines fut laconique : « C’est en cas de guerre civile ou d’épidémie… »

A noter que l’eugénisme a toujours été, de tous temps et sous toutes les latitudes, une préoccupation constante, sous une forme ou une autre, chez les élites au pouvoir. Pour préserver ce pouvoir, les prérogatives et le sentiment de supériorité qu’il octroie sur la masse des dominés, considérés comme d’autant plus menaçants qu’ils sont nombreux. Quand il s’est attelé dans les années 1920 à la rédaction de Mein Kampf, Adolf Hitler n’a pas eu besoin de chercher bien loin pour puiser son inspiration : il a largement pompé dans les théories racistes et eugénistes américaines, chères à la vieille oligarchie conservatrice.

Fric, Pouvoir, Folie transhumanisme, Contrôle, Normalisation, Dépopulation : voilà les vrais objectifs des vaccins. Tellement incroyables que se réfugier derrière des anathèmes comme « fake news » ou « délire complotiste » est un réflexe de protection bien compréhensible.

Car la conscience ne peut admettre qu’un être humain ait une intention aussi hostile et aussi contraire à l’inclination naturelle à l’empathie et à la solidarité envers autrui.

Face à la gêne que produisent de telles révélations, beaucoup se contentent alors de demi-mesures. Ils minimisent, relativisent, font des concessions. Malheureusement, les gens très riches et très polis, très calmes, souriants et bien élevés, comme l’étaient souvent les officiers nazis (dont l’un des avatars actuels est Klaus Schwab), ne s’embarrassent pas de pudeurs ni de manières pour évoquer ces sujets délicats. Lesquels sont toujours, selon la rhétorique clean des managers efficaces et prévoyants, emballés dans des justifications rationnelles, utilitaires, progressistes. Tout comme l’était la Solution finale.

Il faudra encore plusieurs étapes de réveil à l’humanité avant qu’elle ne parvienne à prendre pleinement conscience que de telles abominations sont bel et bien réelles. Et que ce réveil ne produise un sursaut salutaire des consciences. Non pour se lancer dans un combat frontal perdu d’avance contre ses bourreaux. Lesquels s’effondreront d’eux-mêmes dès lors qu’une masse critique prendra conscience des mécanismes de son aliénation. La servitude volontaire n’a de réalité que dans la mesure où elle se fonde sur le consentement. Si le consentement s’effondre, la servitude disparaît aussitôt avec lui.

L’intoxication des esprits par cette culture mondialiste et pseudo humaniste, qui passe par les médias, la consommation, le simulacre politique, ne tient qu’à un fil. Rompre ce fil et tout s’écroule. La seule question qui vaille est : le voulons-nous vraiment ?

Qu’est-ce qui nous fait le plus peur ? L’aliénation consentie, ou la liberté ? Pilule bleue, ou pilule rouge ?…

Pour chacun d’entre nous comme pour nous tous, c’est précisément l’heure du choix.


1 Cf. Carroll Quigley : Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine, 1981

La Société de l’Obscène, mirage des papillons

Babylone, la grande prostituée

Qu’est-ce que l’Etat de droit ?

Selon une conception qu’on fait souvent remonter, du moins en France, à Montesquieu, l’Etat de droit est un principe juridique, philosophique et politique qui suppose la prééminence du Droit sur le pouvoir politique. Il s’oppose à la monarchie ou au despotisme, lequel fonde le pouvoir politique sur l’arbitraire d’un seul homme ou d’une caste, seul détenteur de l’autorité, seule source du Droit, et seul arbitre des autres pouvoirs.

Selon ce principe d’Etat de droit, la loi s’applique à tous, de la puissance publique aux individus. Personnes physiques ou morales, tous sont égaux devant la loi et doivent se conformer à la même norme juridique de façon égale, du chef de l’Etat au simple citoyen, et même au prisonnier déchu de ses droits.

La France est-elle encore aujourd’hui une démocratie ou un Etat de droit ?

Qu’on se place d’un point de vie juridique, constitutionnel, institutionnel, social ou politique, la réponse à ces deux questions est évidemment non.

L’abandon de la souveraineté nationale au bénéfice d’institutions européennes de type fédéralistes, le transfert progressif des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire nationaux vers des instances communautaires comme l’Union Européenne, la Commission Européenne, le Parlement européen, le Conseil des ministres européen, la Cour européenne de Justice ou la Cour européenne des droits de l’homme, pour n’en citer que quelques-unes, sans compter les institutions non élues qui constituent la matrice de la future gouvernance mondiale, officielles (G7, G8, G20, Conseil de Sécurité, ONU, OMC, FMI, Banque mondiale…), ou plus opaques (groupe Bilderberg, Commission Trilatérale, Forum économique mondial et think tanks divers…), la substitution du principe démocratique central dans notre Constitution du gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple par une pseudo démocratie représentative constituée d’élus sélectionnés et financés par les mêmes lobbies, la dérive technocratique et élitaire de la société et des modes de décision, la corruption de tous les pouvoirs par des puissances économiques et financières étrangères qui contrôlent leur financement, leurs actions et les élites en place, ont peu à peu révélé l’imposture qui se cache derrière une utopie démocratique qu’on agite encore pour se rassurer ou pour tromper les masses.

Quant au Droit, il est devenu avant tout un instrument pour contrôler les autres pouvoirs. La judiciarisation de la politique répond à une dérégulation et une subordination de l’économie grâce aux nouvelles normes juridiques supranationales en faveur de la dérégulation et du libre-échange imposées de façon sournoise grâce aux traités transatlantiques notamment par les partisans d’un mondialisme sauvage où l’Argent-roi, le Marché tout puissant et la loi du plus fort balayent peu à peu tous les garde-fous démocratiques et juridiques qui protégeaient jusqu’à présent les plus faibles contre l’avidité sans limite des plus forts.

Non que la France soit devenue une République des juges, où l’hystérisation moralisatrice, l’obsession de la norme, l’exhibition plébéienne et la judiciarisation permanente des comportements déviants auraient remplacé la vertu, l’exemplarité ou le devoir moral des élites envers le peuple. Mais cette tendance est au contraire surjouée pour maquiller l’absence de vraie justice. Dans les discours politiques et médiatiques, dans ces nouvelles normes morales woke agitées par les intellectuels de cour comme Enthoven pour traquer les écarts, crucifier les fautifs et les jeter en pâture à l’opprobre public. Et laisser soigneusement dans le même temps les élites les moins suspectées de duperie poursuivre leur petit commerce sordide, protégées par l’obscurité coupable et la confusion générées par le tumulte ambiant.

La France de 2022, comme toutes les autres démocraties occidentales à un titre ou un autre, ressemble plus à la Rome des empereurs décadents qu’à un parangon de vertu démocratique. Un empire qui se pare d’autant plus de vertu que celle-ci a déserté le sérail depuis plusieurs générations. Un empire qui se délite par la tête, poreux aux invasions barbares, culturelles et spirituelles plus qu’avant tout démographiques.

Contrairement aux obsessions zemmouriennes, la France serait moins menacée par le Grand remplacement sous les coups de boutoir des hordes barbares venues de l’Islam ou de l’Afrique que par le Great Reset. La grande aspiration qui précède la Grande Réinitialisation mondialiste.

Et pour accélérer ce phénomène de dislocation des structures étatiques, institutionnelles, éthiques et culturelles dont le roi-Pinocchio Emmanuel II a le secret, l’Islam et tous les communautarismes propres à démanteler l’unité nationale sont des alliés de choix, plus qu’un but en soi.

Car tous seront promis au même sort une fois les réduits identitaires et démocratiques tombés : passés par l’aspirateur et la moulinette du grand laminoir mondialiste, cette machine infernale à broyer les identités, les aspirations libertaires ou communautaires, pour les assimiler dans le grand Collectif indifférencié : celui des esclaves consentants du monde d’après. Avec ses promesses de vie meilleure, virtuelle et connectée ; du moins pour ceux qui n’auront pas été entre temps éliminés après avoir été déclarés non conformes, dangers potentiels, réfractaires au bonheur imposé, antivax, complotistes ou contaminés.

Notre société ne repose évidemment plus sur le Droit. Même si elle fait mine d’être obsédée par le Droit. Ou plutôt obsédée par une conformité purement formelle à la seule norme faussement structurante qui subsiste une fois l’éthique vidée de son sens : La norme juridique. Ce qui est permis ou interdit selon l’arbitraire du pouvoir, justifié par une logique de l’efficacité ou des discours « progressistes » qui ne sont qu’un simple emballage rhétorique pour faire passer la pilule.

Un nouveau totalitarisme s’est ainsi mis en place de façon tellement subtile que certains n’en ont même pas encore conscience. Il s’appuie pour s’imposer sur un terrorisme permanent, lui-même justifié par une morale qui se résume à un conformisme comportemental, intellectuel et discursif. Et surtout sur une transparence de tous les instants, qui n’est même plus une injonction ou une exigence à tout dire et tout montrer au nom de l’intérêt général ou d’un impératif catégorique (la lutte contre le terrorisme). Depuis que les nouvelles technologies ont transformé la vie cognitive, la vie privée, intime, interpersonnelle, relationnelle et non seulement la vie sociale, professionnelle, économique, en tribunal inquisitorial permanent, traquant nos moindres faits et gestes, nos pensées, émotions et intentions, avant même que nous prenions nous-mêmes conscience.

Une telle dérive, ajoutée aux frayeurs essentiellement irrationnelles entretenues par les médias sur l’apocalypse climatique, chimique, virologique et autres fléaux qui conduisent l’humanité vers sa disparition annoncée, nous ont enfermés dans une paranoïa collective qui est devenue aujourd’hui notre seule manière collective d’être au monde.

Elles nous poussent à suivre de façon moutonnière toutes les injonctions absurdes supposées garantir notre sécurité, sans voir qu’elles nous précipitent au contraire vers le Néant. Avec comme corollaire pour nous assujettir tout un tas de dérivatifs et de divertissements, de potions toxiques pour nous abrutir davantage, de baumes hyper customisés pour dorloter notre ego, nous faire oublier nos frustrations le temps d’un épisode Netflix, et renoncer à toute envie de réfléchir par nous-mêmes. Ce qui risquerait de nous faire prendre conscience de l’obscénité du chantage dont nous sommes l’objet, et de ce monde qu’on nous vend comme le meilleur possible.

Terrifier, soumettre, contrôler. Tels sont les mots d’ordre des maîtres du monde, qui tirent les ficelles de ce grand marché de dupes.

Le maître mot de cette magistrale imposture, ce n’est pas le Droit, le Bien, le Juste, le Vrai, le Beau ou même le secure, c’est l’Illusion.

La Société du spectacle chère à Guy Debord est devenue une société de l’Obscène, travesti en apothéose de la vertu.

Comme dans le roman d’Orwell, le mensonge c’est la vérité.

Ainsi en va-t-il de cette « Justice » aussi absurde qu’injuste. Cela vaut pour la Justice française comme pour la Justice internationale. Et cela augure de ce que sera le monde futur. Ce Nouvel Ordre Mondial qu’on nous promet aussi proche qu’inéluctable, apte à arracher l’humanité à tous les cataclysmes environnementaux, sanitaires, industriels, économiques, monétaires, nationalistes ou religieux qui la menacent. Une assurance multicarte contre toutes les turpitudes apocalyptiques. Le messianisme technologique à porter de clic.

Aujourd’hui, sous les caméras du monde entier, se tient le procès d’un homme seul face à ses juges. Un soldat russe, donc doublement méchant par nature, accusé de crime de guerre pour avoir tué un civil. Un comble pour un soldat !

Il est vrai que depuis l’invention par les faucons néoconservateurs du Pentagone lors de la première guerre en Irak de 1991 du concept de frappes chirurgicales, la guerre ne tue plus jamais d’innocents. On passera donc sous silence les 200.000 civils tués durant les guerres au Moyen-Orient du très consensuel Obama. Pas grave, c’étaient des Bougnouls. Pardon, des islamistes.

Un gamin de 20 ans qui exécute un ordre idiot et fait une victime non programmée est donc désormais déclaré criminel de guerre. C’est facile, c’est pas cher, c’est énorme mais ça empêche de penser. C’est en effet un bouc émissaire parfait pour concentrer le désir légitime de vengeance de tous les crétins lobotomisés par BFM TV, qu’on fait aboyer depuis trois mois contre le nouveau Diable russe.

Une façon habile de faire oublier tous les crimes commis à notre encontre depuis cinq ans par le petit dictateur en herbe qui s’agite à l’Elysée en obéissant aux ordres de ses mentors qui en veulent toujours plus. Pour le coup les plus criminels qui soient dans l’Histoire, comme l’avenir le révélera bientôt. Et ce devant la Shoah, Staline, Pol Pot ou la Révolution culturelle.

La société du spectacle jette donc aux fauves anémiés d’une opinion émasculée ces menues croquettes en guise de consolation pour toutes les humiliations infligées.

Et pendant que la basse-cour merdiatique s’agite sur ce minuscule crime de guerre faute de mieux, personne ne parle des milliers de plaintes déposées depuis deux ans pour crimes contre l’humanité. Génocides, euthanasie des résidents en EHPAD, empoisonnements volontaires, mise en danger de la vie d’autrui, non-assistance à personnes en danger, falsification de données médicales officielles, primes au parjure et au mensonge, interdiction de prescrire, trafic d’influence, conflits d’intérêts et corruption aggravée, exercice illégal de la médecine, subornation d’autorité scientifique, fraude fiscale. Macron, Philippe, Castex, Buzyn, Véran, Delfraissy et autres tartufes cyniques et sanguinaires pourraient se retrouver dans le box des accusés. Sans parler des violences policières, des crimes de haute trahison, du démantèlement de l’Etat, des services publics et des administrations au profit d’entreprises privées comme BlackRock, la Banque Rothschild ou McKinsey. Ou de certaines firmes championnes des condamnations pour crimes comme Pfizer, mécène comme d’autres laboratoires pharmaceutiques de LREM ou de certains ministres macronistes.

Des plaintes qui seront évidemment toutes déboutées pour vice de forme ou autre alibi. Comme l’ont été celles pour crime contre l’humanité déposées mi-2021 par le Barreau des avocats indiens contre Bill Gates et sa fondation criminelle, Anthony Fauci et Tedros Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, après l’interdiction faite au gouvernement indien en pleine flambée épidémique de délivrer de l’ivermectine aux personnes touchées par le variant Delta. Et alors que plusieurs millions d’Indiens avaient justement pu être sauvés grâce à l’administration précoce de ce traitement, parmi les plus efficaces contre le Covid.

A la notion de crime contre l’humanité il va bientôt ajouter celle de crime d’obscénité, tant celle qui caractérise la caste au pouvoir ne semble plus connaître de limites.

Mais précisément, nous obséder à notre tour avec ce désir de juger ces criminels et leur faire rendre gorge, n’est-ce pas précisément rentrer dans le piège tendu par la Bête ? Nous laisser vaincre par cet appétit mimétique de revanche. Et nous abaisser à n’être que des suppôts de la Bête.

La question n’est pas tant ici celle de la Justice. Justice humaine et institutionnelle, au nom d’une certaine conception du Droit, des droits humains, du meilleur modèle d’exercice du pouvoir ou de la meilleure façon d’être en société. Sinon d’un renoncement temporel à la logique du Talion qui nous exonérerait de la mécanique sacrificielle en renvoyant nos bourreaux à un quelconque Jugement dernier. La vraie question n’est pas non plus comment gouverner au mieux le monde, selon quels principes universels, quel modèle, ou même au service de qui.

La seule question essentielle est celle de notre identité et de notre avenir commun. QUI voulons-nous devenir collectivement ? A quoi ressemblera cette humanité future qui émerge actuellement, et qu’on force à rentrer dans le moule mensonger des mondialistes ? Quelle sera la Conscience collective qui adviendra ? Et qui constituera une fois le brouillard de la confusion dissipé l’Âme de l’Humanité ?

A toutes ces questions, on ne peut répondre en nous définissant contre ou à partir d’un contre-modèle que nous réprouvons viscéralement. Ce qui reviendrait à le créditer sinon à l’adopter. On ne peut sortir du rapport de forces qui empêche notre humanité d’achever son unification de façon congruente et féconde en nous enfermant dans un autre rapport de forces : celui qui nous pousse à nous opposer à une tentative de réduire l’humain à un objet, une marchandise, un esclave, un robot ou un déchet, tout juste bon à satisfaire l’arbitraire de ceux qui s’en déclarent eux-mêmes les dieux.

Plus que jamais, face au piège des normes destinées à asservir et stériliser toute capacité de dépassement créateur, face la perversion mondialiste ou « progressiste » qui réduit le principe d’Etat de droit au mensonge de l’état de non-droit, face à l’obscénité des crimes liés au pouvoir qui ne sont plus des déviances à une norme éthique ou juridique mais ressemblent quasiment une Essence de volonté perverse, il faut remettre l’imagination au pouvoir.

Car ce que l’on cherche à tuer en nous, ce n’est pas tant la vie, la santé physique ou mentale, le discernement ou l’esprit critique. C’est notre faculté à créer, qui est une autre définition de la liberté. Pas à créer des objets, à satisfaire notre désir narcissique en nous projetant dans des créations extérieures. Mais cette capacité à NOUS créer, c’est-à-dire à choisir collectivement et en conscience l’expérience que nous voulons faire de nous-mêmes, qui fait au mieux sens commun et nous qualifie le mieux en tant qu’êtres humains.

Pas pour nous prendre pour des dieux à la place d’un quelconque dieu créateur. Mais pour être réellement à son image. C’est-à-dire des consciences issues de la Conscience, à la fois autonomes et indissolublement reliées. Et qui participent à ce Grand-Œuvre de création d’une Réalité toujours transformée, en unissant leurs consciences vers un désir libre d’incarnation collective d’une certaine réalité. En lien avec toutes les autres formes de conscience qui nous constituent et auxquelles nous sommes reliés. C’est-à-dire à l’Univers tout entier.

N’y a-t-il pas meilleure définition contemporaine de cet universalisme qui inspire nos idéaux humanistes ?

Il est temps de nous élever, de nous hisser hors de la matrice, de sortir des confusions et des pièges du Collectif quand celui-ci est plaqué du dehors par des discours collectivisants et totalitaires. Et de vivre enfin l’expérience collective, en laissant naître cette humanité au lieu de projeter sur elle nos manques, nos rêves et nos illusions.

A l’Obscénité victorieuse et scandaleuse succéderont alors Paix, Joie partagée, Fécondité et Harmonie.

On pourrait douter que ces belles paroles ne soient autre chose qu’un vœu pieu au milieu d’horreurs. Et pourtant. C’est parce que la chenille meurt qu’elle peut devenir papillon. Mais qu’en est-il de la conscience d’une chenille qui meurt et ignore tout de ce qu’est un papillon ?…

Perversité suprême, le monarque, une espèce de papillon exotique, est le nom choisi pour désigner les victimes d’un programme d’expérimentations secrètes conduites à des fins de manipulation mentale par la CIA à partir des années 1950 (projet Monarch ou Monark en anglais). Il consistait à choisir le profil de cobayes humains fragiles, et à en remodeler totalement la personnalité en les soumettant à des chocs traumatisants, dans le but de les rendre totalement malléables et propres accomplir sous emprise des missions criminelles que leur conscience les aurait obligées à refuser autrement.

Ces papillons monarques sous l’influence d’une autorité machiavélique sont un peu à l’image de nos âmes suppliciées, terrorisées, contraintes de tous côtés, jusqu’à nous forcer à rentrer dans le moule et aller là où nous ne voudrions pas aller, en faisant le contraire exact de ce qui est bon pour nous. Et pour cela il faut anéantir en nous toute esprit critique, toute résilience, toute capacité de réaction, et même toute conscience individuelle et tout principe éthique. Toute humanité. Pour devenir des robots compatibles avec les AI, nos nouveaux geôliers.

Sauf que le grand papillon qui va sortir de ce supplice pourrait s’avérer – ô surprise – l’inverse du but attendu.

Deviens qui tu es ! Fais ce que toi seul peut faire.

Alors que l’humanité se débat dans les ténèbres, nous devrions plus que jamais faire de cette maxime de Nietzsche notre premier commandement : prendre pleinement conscience, devenir vraiment et librement Qui nous sommes. Des êtres « divins », infinis reliés à l’Infini, aussi insignifiants dans notre prétention à nous élever par nous-mêmes que tout-puissants.dans notre aspiration à rejoindre les cimes de cette force matrice de l’Univers qu’on appelle l’Amour. Et non ce à quoi voudraient nous réduire de faux dieux enchaînés par leur ego à leur volonté de puissance, à leur orgueil, à leur enveloppe mortelle et à leur vanité.

Dies dementiae dies illa ! [i]

Dies dementiae dies illa ! [i]

Gustave Courbet : Le Désespéré

Ainsi donc, aujourd’hui, 58% des Gaulois réfractaires qui ont voté au second tour auraient renouvelé leur confiance au Procurateur des Gaules de l’Empire mondialiste, leur bourreau honni qui est le plus grand djihadiste européen du Nouvel Ordre Mondial et du Great Reset en marche. Au terme, sans doute, de la plus grande mascarade électorale depuis mai 2017, et de l’Histoire de France depuis la Révolution.

A supposer que ce score n’ait pas été massivement « redressé » par Dominion, le logiciel américain de consolidation des votes qui autorise toutes les fraudes, cette victoire de pure façade du « Président » le plus illégitime et le plus impopulaire de toute la République française, dont le parti fantoche LREM avait culminé faut-il le rappeler à 5% des suffrages exprimés aux dernières régionales, sonne comme un avertissement.

Ce score ubuesque, si l’on remet en perspective ce qu’aura été pour les Français le premier quinquennat Macron, est le fruit d’un lavage de cerveaux radical de plusieurs mois et années de la part des médias contrôlés par la Caste mondialiste pour faire oublier comme par magie les crimes du petit tyran accumulés depuis 5 ans : affaires d’Etat, destruction méthodique de l’Etat et de l’unité de la nation, du système social français unique au monde, vente par appartements aux multinationales et fonds d’investissement américains de certains de nos plus grands fleurons industriels et entreprises stratégiques, répression féroce et violences policières sans équivalent depuis l’Occupation envers les manifestants et le peuple hostile à juste titre à une politique injuste, populicide, inégalitaire et antidémocratique, mise à sac de l’Etat de droit et des fondements de la démocratie, du principe de séparation des pouvoirs, mise sous tutelle et corruption massive par l’exécutif et ses sponsors de tous les corps constitués de la République, Parlement, Conseil d’Etat, Conseil Constitutionnel, et de la Justice, suppression inédite et durable en tant de paix des libertés publiques et constitutionnelles, abandon du pilotage stratégique de la France sur les dossiers les plus essentiels et conflits d’intérêts aggravés avec des cabinets conseil privés étrangers comme McKinsey, ou alliances stratégiques de nature corruptive avec des fonds d’investissement comme BlackRock (sur les retraites), hypothèque placée sur les générations futures et l’épargne des Français avec une augmentation de la dette publique de 600 milliards et 20 points de PIB en seulement deux ans de crise Covid, une situation dramatique qui justifiera bientôt juridiquement l’expropriation immédiate de tous lors du crash financier mondial pronostiqué par les économistes…

Il faudrait y ajouter les accusations de crimes contre l’humanité et de haute trahison, pour lesquels Emmanuel Macron, ses gouvernements, ministres successifs et son conseil scientifique formés de pseudos experts corrompus, sont aujourd’hui poursuivis par des milliers de plaintes auprès de la Haute Cour de la République, de la Cour de Justice Européenne, de la Cour Européenne des Droits de l’Homme et de la Cour Pénale Internationale. Crimes qui l’exposent en principe à titre personnel aux plus lourdes sanctions pénales, s’il n’était protégé pour 5 ans encore par son immunité présidentielle, avant qu’il ne rejoigne la direction d’un « machin » mondialiste, ou quelque paradis fiscal pour une retraite dorée préparée par ses amis. Crimes dont il n’aura jamais à rendre compte devant les juges puisque toutes ces juridictions sont largement corrompues par les mêmes qui l’ont hissé au pouvoir.

Mais bien que cette accumulation de forfaitures, de parjures, de trahisons, de mensonges et de crimes commis froidement donne à glacer le sang, aucune mention n’en a été faite durant toute cette campagne émasculée et de pure principe. Ni Alsthom, ni la SNCF, EDF, Aéroport de Paris, ni la réforme des retraites pilotée au sein même du conseil des ministres par les agents de son ami Larry Fink (CEO de BlackRock), ni la crise des Gilets jaunes, avec ses morts, ses bras arrachés, ses yeux éborgnés, ses grands-mères, infirmières, avocats et pompiers massacrés à 20 contre un au sol par la nouvelle milice, ni les faux Black Blocs infiltrés dans les manifs pour décrédibiliser les manifestations… Ni l’interdiction faite aux médecins de soigner, ni les milliers de morts sacrifiés pour du chiffre, ni les 3.000 vieux euthanasiés dans les EHPAD ou à leur domicile grâce aux décrets Véran invitant le corps médical à les expédier ad patrem à coup de Rivotril, ni les masques inutiles et les traumatismes infligés à toute une génération d’enfants dans les écoles contre l’avis de leurs parents déchus de leurs droits, avec des conséquences dramatiques sur leur santé et leur psychisme, ni les milliers de jeunes enfants, d’adolescents ou d’étudiants qui se sont suicidés durant les confinements, ni le million de chômeurs supplémentaires mis sur la paille en 2020, ni les salariés et fonctionnaires qui ont perdu leur emploi sans indemnité parce qu’ils ont refusé d’être transformés en cobayes et de mettre leur vie en danger, ni les milliers de PME, d’artisans, d’autoentrepreneurs, d’indépendants condamnés à disparaître pour satisfaire les objectifs de concentration sectorielle du Great Reset, ni le pass vaccinal qui n’a rien de « sanitaire » car sans aucune efficacité prophylactique, une mesure aussi discriminatoire que totalitaire, prémisse à l’instauration d’une société du contrôle numérique absolu, ni les enfants et bientôt les nourrissons condamnés à recevoir leurs doses régulières, sachant que les plus jeunes payent le plus lourd tribu en terme de décès à ces campagnes génocidaires financées par la fondation criminelle de l’eugéniste revendiqué Bill Gates…  

Sans même évoquer ces réalités aussi sordides qu’incroyables, à tel point que beaucoup d’imbéciles moutonisés par BFM-France 2 les considèrent encore deux ans après en bêlant comme des « théories complotistes », la France des cons, qui croit avoir échappé à la Peste brune après avoir survécu à « la plus grande épidémie qu’ait connue le monde depuis un siècle » (sic, sans sourciller et 3 reprises lors du Grand débat, alors que les chiffres réels l’assimilent à une banale grippe saisonnière avec quelques rares formes graves…), est aujourd’hui la proie consentante des deux seuls vrais fascismes qui auront définitivement raison de la France d’ici quelques années. Le fascisme maastrichtien et mondialiste, transhumaniste et eugéniste, déployé par le Forum Economique Mondial et autres sectes dont Macron est le disciple le plus zélé. Et le spectre vert-noir de l’extrême droite islamiste, qui compte en France deux fidèles alliés comme on l’a vérifié durant cette campagne avec l’instrumentalisation du votre musulman par LFI et Macron : l’islamogauchisme, incarné par le grand mufti Mélenchon, allié objectif et totalement assumé des Frères musulmans de l’ex UOIF et du CCIF, et ses affidés, avatars et rivaux de l’extrême gauche (alliée depuis les années 1980 de l’islamisme djihadiste et révolutionnaire comme substitut au Grand soir anticapitaliste), plus les égarés à l’éthique malléable : Verts, PC, PS et autres reliefs de feu la gauche.

Le deuxième allié objectif (et le premier historiquement), plus discret, plus hypocrite, plus machiavélique, est bien entendu la vieille oligarchie anglo-américaine néoconservatrice ou progressiste. Ce « Grand Satan » capitaliste, dont les stratèges et services secrets ont abondamment nourri, financé, formé, armé et équipé les cadres du terrorisme islamiste sunnite, des moudjahidines en Afghanistan (et même avant pour contingenter l’expansionnisme soviétique) à Daesh en Syrie, en passant par Al Qaeda. Et ce à des fins stratégiques diverses, directement ou indirectement par Saoudiens interposés.

Après Sarkozy l’Américain, quasi agent de la CIA et du lobby pétrolier texan, Macron est évidemment l’héritier de cette alliance contre-nature, du moins pour la frange dite « progressiste » de l’Etat profond contrôlée par la haute finance. Et le fer de lance en Europe, délégué par son grand-maître Klaus Schwab, du changement de paradigme baptisé Great Reset. Un changement radical de système et de société l’échelle mondiale, dont la stratégie passe par l’abandon définitif des souverainetés nationales et l’arrimage définitif des pays comme la France à la plus grande arme de destruction massive américaine vis-à-vis des Etats-nations européens : L’Union Européenne et la Banque Centrale Européenne. Lesquelles marqueront d’ici quelques mois une étape décisive dans la normalisation et la vassalisation complète des Etats comme des individus de notre continent, avec l’introduction de l’identité numérique européenne pour tous, et le lancement de l’euro numérique par la BCE. C’est à dire la dématérialisation progressive et totale des monnaies et des flux financiers. Un pas de géant vers la future monnaie unique numérique programmée pour d’ici quelques années (un concept de l’élite bancaire qui remonte au 18e siècle) , et qui sera la clé de voûte d’un nouveau système de contrôle absolu des économies, des Etats appelés à laisser la place à des régions administratives contrôlées par un gouvernement mondial, et des individus totalement sous contrôle des AI, grâce aux nouveaux outils informatiques, robotiques, télématiques, des nanotechnologies et neurosciences à visée transhumaniste. Dont les nouveaux « vaccins » sont un maillon fort.

Macron n’est donc pas seulement un faux Président, un criminel notoire comparable aux pires criminels de l’Histoire, il a aussi sciemment accepté de vendre son pays, son peuple, sa souveraineté, son indépendance, ses libertés, sa culture, ses richesses sur l’autel du Nouvel Ordre Mondial. Cette dimension sacrificielle est d’ailleurs très prisée dans les hautes sphères, avec une dimension symbolique et spirituelle qui en surprendraient plus d’un. Il suffit de voir l’accoutrement favori de Klaus Schwab, plus proche d’un gourou de l’Ordre du Temple solaire que d’un ingénieur ou d’un chef d’Etat, pour comprendre que cet homme de nationalité suisse, fils d’un industriel nazi, n’est pas que le maître des maîtres du monde, avec son armée de Global Leaders, ces petits scouts aux ordres dont Macron, Justin Trudeau, Boris Johnson, Christine Lagarde, Tadros Gebreyesus (Président de l’OMS), mais aussi Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand sont les fantassins zélés, hommes de paille aux commandes d’Etats ou d’organisations mondiales pour le compte de la Secte. C’est aussi un mentor et un gourou qui maintient ses troupes en ordre avec une emprise de type sectaire.

Klaus Schwab, fondateur du Forum de Davos et Président du Forum Economique Mondial

Si la loi et la Justice passaient, et si nous étions aux Etats-Unis, Macron aurait déjà fini sur la chaise électrique. Ce pays a déjà assassiné des Présidents en exercice pour moins que ça. Mais seuls les bons finissent ainsi tragiquement ; les salauds, eux, s’en sortent toujours. Ainsi va le monde… A moins qu’une majorité de consciences éveillées n’en décident autrement. Et choisissent de ne plus rentrer dans ce jeu de dupes.

Car aussi étonnant que cela puisse paraître, et ce sera tout l’enjeu du nouveau quinquennat qui s’ouvre, aussi fictif soit-il car il y a bien longtemps que nous nous sommes plus en démocratie sinon selon les apparences, défaire cette mécanique implacable qui nous mène tout droit vers la pire dystopie que le monde et l’humanité aient jamais connue n’est pas chose impossible. Il suffit de dire NON.

Ceux qui se croient les maîtres du monde et sont résolus à nous asservir totalement, à nous transformer au mieux en vaches à lait pour nous vendre leurs merdes et nous faire crever à petit feux, au pire en esclaves, en marchandises, en pièces détachées pour rafistoler les immortels, en inutiles, en mauvaise graisse ou en déchets à éliminer, ne nous tiennent que par la PEUR. Ils vivent eux-mêmes dans la peur la plus psychopathique de perdre ce qu’ils croient avoir : argent, pouvoir. Et ce pouvoir n’existe que parce que nous consentons à leur obéir.

La Boétie, un jeune-homme de 16 ans né il y a presque 500 ans, avait déjà parfaitement exposé ces mécanismes qui unissent les maîtres à leurs esclaves ou à leurs serfs, maintenus dans une servitude volontaire[ii].

Il suffit de dire non. Mais nous préférons souvent bien plus les avantages et le confort de l’abdication, de l’obéissance, de l’insouciance, de la passivité, du suivisme, du conformisme que nous donne gratis cette société individualiste, matérialiste et hédoniste, où il n’est même plus besoin de penser puisque toutes les causes sont déjà livrées sur catalogue. Il suffit de cliquer pour celle qui nous convient le mieux parmi un éventail merchandisé par d’autres. Et de faire semblant de s’acheter une bonne conscience. Ou d’aller voter comme BFM, BHL ou le dernier candidat à l’Eurovision nous dit de voter. En traitant d’horribles « fascistes », de « racistes », de « complotistes », de « mauvais citoyens », de « criminels » tous ceux qui ne marchent pas droit, qui refusent de se faire tatouer comme du bétail, qui osent réfléchir et contredire ce que nous disent les sachants, les puissants, la télé-poubelle, ou telle starlette du show biz qui récite comme une dinde son catéchisme woke.

Alors allons enfants !Aux armes intellectuelles, citoyens ! Aux armes spirituelles ! Plutôt qu’aux armes tout court. Car en cas de troisième tour dans la rue à la rentrée ou d’insurrection pourtant légitime (puisque l’insurrection quand elle est justifiée, loin d’être un crime, est un devoir et un principe oublié fondateur de notre démocratie : le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs[iii]), l’issue serait catastrophique et justifierait une répression plus musclée qui hâterait le basculement vers le but attendu : une dictature planétaire implacable.

Alors de grâce, boycottez les monologues interminables du grand manipulateur pervers narcissique Macron. Eteignez votre télé. Méditer. Réfléchissez. Aérez-vous les méninges. Et allez à la rencontre de vos concitoyens. De visu plutôt que sur le Metaverse des transhumanistes qui vous isolent avec leur monde en toc et en paillettes.

Et branchez-vous sur les bonnes fréquences du seul monde qui vaille, le monde qui vient, le vrai, le seul, notre avenir à tous, ce futé lumineux[iv] déjà là qui nous aspire à lui. Et qui est l’antipode du vieux monde d’aliénations, de souffrances et de mensonges des césars du Néant.


[i] Jour de démence que ce jour-là !

[ii] Etienne de La Boétie : Discours de la servitude volontaire, 1574

[iii] Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. (Art. 38 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et de la Constitution de 1793)

[iv] Cf. Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Trédaniel, 2021

« Faire barrage à l’extrême droite » ou « faire barrage au grand remplacement »: deux projets symétriques ?

Alexandre Cabanel . l’Ange déchu (détail)

Ça y est, le sort est jeté ! : « Avada Kedavra ! » Comme les sorciers de Poudlard embarqués dans une croisade contre le Mal, les croisés de la démocratie lancent leur formule magique pour élever un rempart et sauver Marianne assiégée, dans un remake pathétique de 2017.

Il y a cinq ans en effet, Emmanuel Macron et Marine le Pen avaient été tous deux hissés au second tour au terme d’une dramaturgie bien huilée à l’avance et soigneusement mise en scène par les médias. Face au vide abyssal du « Projêêêêêêt » macronien, La méchante Maléficia échappée de son manoir hanté de Saint-Cloud avait été conviée à jouer le rôle de repoussoir utile : l’incarnation parfaite du Mal, face au nouveau messie seul à même de la repousser vers les ténèbres.

Faire barrage à l’extrême à l’extrême droite devint alors le slogan ultime des Machiavel du ni-ni pour exhorter le peuple au sursaut républicain et défendre la démocratie menacée. Menacée par qui, par quoi, et comment ? Peu importe puisque ce type de harangues-réflexes s’appuient sur des ressorts irrationnels. L’important c’est que ça fonctionne. Et ça a fonctionné. Pour le meilleur et surtout pour le pire.

Certes, malgré les efforts de Marine et de ses conseillers, l’ex-chevèvementiste Florian Philippot en-tête, pour dédiaboliser le Front National, celui-ci traînait toujours une réputation de sulfureuse de parti fasciste, raciste, grouillant de néonazis, de nostalgiques du pétainisme, de xénophobes, d’antisémites, de bouffeurs de Bougnouls et autres révisionnistes. Un parti héritier des sombres heures de la Collaboration, hostile à la démocratie, à la République, au progrès social, aux droits de l’homme… Un spectre terrifiant pour les bonnes âmes politiquement correctes.

Cinq ans plus tard, le FN rebaptisé Rassemblement National ne fait plus peur à grand monde et s’est débarrassé de cette image hideuse qui lui collait aux basques. Ses deux lieutenants les plus médiatisés, Julien Odoul et Jordan Bardella, font chacun figure de gendre idéal. Bien proprets, bien rasés, ils s’expriment poliment, ne font jamais de provocation gratuite ni d’écart de langage. Quant au programme présidentiel de Marine 2022, il comporte un important volet social, des thèmes populaires que ne renierait pas le PC, centrés sur le thème du pouvoir d’achat, la préoccupation numéro 1 des Français. La thématique sécuritaire, de l’immigration et de l’Islam radical, qui constituait son cœur de métier et sur laquelle plus personne ne peut aujourd’hui faire l’impasse, a même été édulcorée. Face à un Éric Zemmour au discours plus cash, Marine Le Pen apparaît presque comme une maman rassurante et une modérée.

A l’aube du premier tour, Marine Le Pen talonne Emmanuel Macron dans les intentions de vote. Et serait presque en position de l’emporter au second tour, si l’on en croit les sondages. Quant au candidat qui ne fait pas campagne et se retranche dans son costume de Président, sa réélection présentée systématiquement comme acquise, et même sa présence au second tour, ne semblent plus aussi assurées.

Face à la panique, pas question pour lui de débattre. Aborder frontalement la question de son bilan susciterait l’unanimité de ses rivaux pour le déchiqueter, et risquerait de fédérer l’opinion pour le dégager. Restent les vieilles ficelles et les mantras politiques : va pour faire barrage à l’extrême droite.

Si le duel annoncé Macron-Le Pen au second tour se confirme, l’enjeu stratégique pour ceux, à droite comme à gauche, qui ne veulent pas de Macron pour cinq ans supplémentaires, sera de convaincre les électeurs que ce remake sur le thème éculé du barrage à l’extrême droite n’est qu’une imposture, qu’elle ne repose sur rien mais risque de leur voler l’élection. Car à supposer que la démocratie ait encore un sens et que les élections soient autre chose qu’une mascarade, le seul moyen de rendre au peuple un peu de sa souveraineté serait précisément de lui ouvrir les yeux sur les mensonges dont on l’abreuve et les spectres qu’on agite pour lui faire avaler des fables dans le but de l’endormir un peu plus.

Mais pour faire vibrer ce peuple moutonnier bien mois réfractaire qu’on le dit, encore faut-il lui vendre un supplément d’âme. Comme lui confier une mission vertueuse, héroïque, historique, en dressant des barricades contre le retour du grand méchant loup. Un sketch quasi messianique sans cesse rejoué qui opposent les forces du Bien et les forces du Mal. Enfin, pour le coup juste les forces du Mal contre un courant d’air.

Car inutile de gratter derrière le slogan, la pochette-surprise est vide. Plus personne en effet n’est aujourd’hui capable de donner une définition claire et convaincante de cette extrême droite qui suscite tant d’effroi. Les partis et les personnalités qualifiés d’extrême droite, Le Pen, Zemmour, Dupont-Aignan, Philippot, Asselineau, ont-ils réellement pour projet de renverser la République ? De mettre en place une dictature militaire dans ce pays ? D’enfermer la moitié de ses habitants dans des camps ?  De faire régner l’ordre et la terreur en mettant en place un Etat policier ? Le supposer relève de la psychiatrie.

Au contraire tout ceux-là n’ont pour ambition que de restaurer les fondements historiques, juridiques, institutionnels et éthiques de « la France », leur dada. Une France qu’ils disent menacée par la corruption, la gabegie des gouvernements précédents, l’Europe de Maastricht, l’Islam radical, la finance mondialiste, la perte de la souveraineté, la perte du sentiment national, la trahison des principes républicains, les assauts du wokisme et de la cancel culture.

Donc s’il s’agit vraiment de faire barrage à quelque chose, c’est plutôt sur un registre moral, pour ne pas risquer de perdre son âme en se rendant complice du retour de la Bête. une bête qui ne survit qu’en référence aux tourments d’un lointain passé, que presnaue tous n’ont pas connu.

S’agissant du climat social éruptif qui sévit en France aujourd’hui, il est ainsi courant de comparer la situation actuelle à celle des années 1930, marquée par la montée des fascismes et des nationalismes. Mais honnêtement, comparer Marine Le Pen, Éric Zemmour, Nicolas Dupont-Aignan ou Florian Philippot aux ligues fascistes, royalistes ou intégristes, ça tient du burlesque !

Bien sûr, Le Pen ce n’est pas juste un patronyme, c’est aussi une marque de fabrique. Le spectre de Jean-Marie, figure emblématique de l’extrême droite française d’après-guerre, plane sur le parti, et contamine toute la frange souverainiste et populaire de la droite, comme la malédiction des Templiers sur les rois capétiens. Il y a quelque chose de moyenâgeux dans cette évocation d’une extrême droite quasi satanique qui n’est plus. Comme un égrégore qui reviendrait hanter les couloirs de la politique. On en viendrait presque à regretter les dérapages de Jean-Marie qui lui donnait du corps pour justifier l’anathème.

Mais si l’on refuse de céder aux dramatisations outrancières, les slogans concernant l’extrême droite ressemble au vieux slogan publicitaire du soda Canada Dry il a un nom d’alcool, la couleur de l’alcool, mais ça n’est pas de l’alcool ! Le frisson sans la damnation. Et ces slogans alarmistes fonctionnent sur les mêmes ressorts symboliques : la référence à la Prohibition. Prohibition légale d’un produit qui corrompt la jeunesse et les mœurs pour l’alcool, prohibition morale pour des idées dangereuses accusées de corrompre la démocratie pour le label extrême droite. Une façon de mettre à l’index, de renvoyer dans la marge, d’exclure ce qui ne saurait être toléré, excusé ni même écouté, parce que marqué a priori du sceau de l’infamie.

L’extrême droite, c’est comme une maladie honteuse. Toute compromission avec ses membres, ses idées, son vocabulaire, ses symboles vous rend aussi vulnérable que la vérole qui s’abat sur le bas clergé breton. Plombé, grillé, infréquentable. Rien d’étonnant à ce que ce soient ceux qui ont défendu avec le plus d’ardeur des mesures sanitaires absurdes et dressé des bûchers contre les complotistes durant la crise du Covid qui se retrouvent aujourd’hui vent debout contre le retour de la Peste brune.

Une fois de plus les manipulations politiques jouent sur la peur, l’émotionnel et l’irrationnel. Le pire c’est que ça marche.

Pourtant il ne reste en guise d’épouvantail qu’une incantation obsessionnelle. YOU KNOW WHO – Celui dont il ne faut pas prononcer le nom : voilà l’ennemi ! Qu’il existe ou non, là n’est pas la question. Plus il est invisible, plus il terrifie. Et le simple fait de l’invoquer suffit à lui faire prendre forme humaine.

La peur ne fait pas que rendre réel ce qui n’existe pas. Elle ôte à ceux qui s’y abandonnent toute capacité créatrice pour s’inventer leur propre réalité. Il n’est pas meilleur moyen de fasciner et manipuler une foule que de lui faire croire à un ennemi imaginaire. Ceux qui crient au loup en évoquant la menace de l’extrême droite pour forcer à voter contre sont des illusionnistes qui abusent le peuple avec leurs tours de passe-passe. Leurs méthodes de fascination sont les mêmes que celle d’un Hitler dont ils raniment le spectre, avec son projet de souder l’opinion allemande contre les Juifs. Un comble !

L’extrême droite qui renaît de ses cendres et s’automatérialise face au péril électoral : voilà la preuve la plus flagrante de la puissance du mythe en politique !

Le projet de Macron est vide ? Le mirage Macron est depuis longtemps éventé ? Son bilan laisse une France en lambeaux, des Français éreintés, un coq gaulois plumé, un peuple exsangue, déprimé, volé, trahi, brisé ?… Peu importe. Reste la botte secrète de l’extrême droite.

La gauche, France Insoumise, Verts, PC, trotskystes, et ce qu’il reste du PS réunis, excellent dans cet exercice. Et bien sûr la Macronie qui ne serait jamais parvenue à kidnapper le pouvoir sans recourir à cet artifice.

Notre imaginaire national est traversé par la thématique du grand péril, de l’ennemi héréditaire, incarnations du mal absolu. Et celle de la mobilisation générale, du sursaut national, des barricades, du barrage ou de la Résistance. Comme celle de la conjuration des Justes, du sursaut des consciences à l’heure décisive pour engager la bataille finale. De Vercingétorix à de Gaulle en passant par Charles Martel, Jeanne d’Arc ou Robespierre, les héros du Panthéon national incarnent tous le soulèvement de l’âme nationale contre un ennemi extérieur. Et le récit des guerres contre les invasions normande, anglaise, sarrasine, ottomane, contre les armées contre-révolutionnaires, prussiennes ou nazies, rehausse le mythe national d’une nation qui se dresse face à ses assaillants, et se révèle à elle-même dans ce combat héroïque.

Dans le cas du mythe de l’extrême droite, le péril n’est pas territorial mais idéologique et moral : l’enjeu c’est ici la survie d’un socle de valeurs communes résumé par l’invocation magique de « la Démocratie », « la République » ou « les Droits de l’homme ». Et donc, dès qu’on évoque des thèmes brûlants comme l’immigration, l’Islam ou l’insécurité, les culbutos jaillissent de leur bocal en hurlant : « Pas touche aux immigrés ! Pas touche aux musulmans ! » En prêtant à ceux qui ont l’audace de briser l’omerta et de parler des sujets qui fâchent des intentions génocidaires. Au risque de transformer ces sujets en tabou, de fourbir des arguments à cette extrême droite qu’ils voudraient renvoyer dans son cagibi, et de se transformer de facto en alliés tacites des islamistes, comble de l’ironie, parfois au nom même de la laïcité !

Quant à cette théorie du grand remplacement, reprise par Éric Zemmour et Marine Le Pen, et qui fait bondir les pourfendeurs de l’extrême droite, elle a été introduite dans les années 2010 par Renaud Camus, à partir d’idées développées dans l’entre-deux-guerres par des figures de l’extrême-droite française xénophobe et antisémite comme Drumont ou Barrès. Elle repose sur l’affirmation qu’il existerait en France un processus de substitution de la population française et européenne par une population non européenne, originaire en premier lieu d’Afrique subsaharienne et du Maghreb. Ce processus conduirait à un changement de civilisation soutenu, voire organisé par une élite politique, intellectuelle et médiatique qualifiée de remplaciste, qui maintiendrait à ce sujet une conspiration du silence et serait motivée pour ce faire par l’idéologie ou par l’intérêt économique.

Qu’en est-il réellement ?

Ce qui est indéniable, c’est que l’immigration existe et progresse à un rythme croissant, en dépit des efforts annoncés pour l’encadrer : 2 millions d’immigrés légaux ou illégaux en plus durant le quinquennat Macron, la plupart liés au regroupement familial. Son absence de maîtrise et son rythme rapide bouleversent les équilibres démographiques et sociaux, avec un impact économique, politique, culturel, et sécuritaire lié notamment à la concentration des populations issues de l’immigration dans des quartiers à la périphérie des grandes villes. Un facteur de plus qui empêche l’intégration de ces populations dans la population française. Et qui favorise la stratégie de victimisation, de récupération, d’endoctrinement et de séparatisme conduite par les mouvements islamistes (djihadistes, Frères musulmans…) en direction des personnes d’immigration musulmane. Avec un objectif d’infiltration, de subversion et de substitution au sein des sociétés démocratiques visant à retourner ces populations contre le pouvoir en place. De même, les rapports de Police le montrent, la montée de la délinquance et des violences urbaines, sont très majoritairement le fait de jeunes issus de l’immigration. Tout ceci est largement documenté.

Compte tenu du contexte et des enjeux, dénoncer le laxisme sinon la duplicité des gouvernants en ce qui concerne les politiques migratoires, l’insécurité, le développement du communautarisme, le renoncement à assimiler les nouveaux arrivants, les discours victimaires sur les minorités, ou l’abandon des territoires perdus à des maffias islamistes, est non seulement justifié mais relève de l’urgence.

Là où le bât blesse, c’est dans cette paresse intellectuelle qui accrédite les raccourcis et les amalgames réunis autour du fameux triptyque Immigration-Islam-Insécurité. Car ces enjeux sont complexes et ne se résument pas à des formules. Au risque de confirmer des préjugés en désignant des boucs émissaires pour résoudre les tensions. L’immigré, le musulman ou le jeune de banlieue n’est pas à lui seul la cause des problèmes de la France. Les étrangers qui viennent en France, ceux qui se sentent attachés à leurs origines, à un pays, à une culture ou à une religion autre que celles qui ont fait la France, comme ceux qui viennent des quartiers, ne sauraient être accusés d’ourdir un projet machiavélique pour remplacer le peuple français par un autre. La plupart ont pour simple désir de vivre heureux en France, d’y trouver leur place, d’être respectés pour ce qu’ils sont tout en se montrant reconnaissants pour ce que la France leur offre. Ce qu’incarne précisément et revendique Éric Zemmour dans son parcours personnel, et qu’il reproche aux autres, en leur faisant le procès de ne pas faire de même.

Sauf que ceux que ces discours sur le grand remplacement pointent, les immigrés de confession musulmane, sont par ailleurs des cibles, des instruments pour d’autres qui cherchent à les manipuler. Ce qui ne fait que renforcer leur malaise, leur sentiment de ne pas être reconnus, leur incapacité à s’identifier à ce pays, le leur pour une bonne part, où ils peinent à s’intégrer, et qu’ils finissent parfois par haïr, pas dépit plus que par mépris. Un jeu qui nourrit les crispations identitaires, le ressentiment et les rivalités mimétiques, au lieu d’élever les différences vers une identité commune, inclusive, harmonieuse et apaisée.

Quant à cette stratégie dénoncée par la théorie du grand remplacement qui consisterait à utiliser les flux migratoires pour fragiliser et déstabiliser des Etats comme la France, elle existe bel et bien. Mais son objectif n’est pas de substituer une population à une autre. Ainsi les islamistes ne cherchent pas à engager un combat frontal pour conquérir de nouveaux territoires et islamiser tous ceux qui y vivent. Encore moins à éliminer toute la population indigène pour la remplacer par une autre venue de l’extérieur. Leur stratégie repose essentiellement sur la subversion. Subversion de l’Islam réduit à sa version la plus radicale, suppression des autres composantes, renversement des régimes trop complaisants avec les valeurs occidentales, contrôle des institutions musulmanes et imposition de la charia dans toutes les strates de la société, pour les pays musulmans. Subversion par l’entrisme, l’instrumentalisation des principes démocratiques, notamment la laïcité ou la défense des minorités, pour les retourner contre les Etats démocratiques. Corruption et subversion politique des élus à tous les niveaux par une politique communautariste, clientéliste et maffieuse. Il faudrait aussi ajouter la subversion économique et financière de la part d’Etats islamistes pour lesquels la manne pétrolière est un moyen de corrompre leurs partenaires occidentaux, et de financer des organisations terroristes comme Al Qaïda, le Hamas ou Daesh : Arabie Saoudite, Qatar, Koweït, Brunei.

Mais les islamistes ne sont pas les seuls engagés dans un projet de conquête globale fondé sur une stratégie qui utilise l’immigration et l’Islam, avec des méthodes d’entrisme, de corruption et de subversion. Il n’est pas absurde de dresser un parallèle entre ce projet islamiste et celui du Nouvel Ordre Mondial déployé par les mondialistes. Lesquels cherchent également à utiliser les flux migratoires, le communautarisme, les revendications minoritaires, notamment religieuses, le multiculturalisme, les causes antiraciste, indigéniste, anticolonialiste, et pourquoi par l’islamisme, pour jouer des tensions identitaires et communautaires, dissoudre le sentiment d’appartenance nationale, et à terme détruire les Etats-nations pour les intégrer dans le Nouvel Ordre Mondial et les remplacer par un gouvernement mondial dirigé par une élite. Là encore, si l’on s’intéresse de près à l’Histoire et du mondialisme, ceci n’est pas une chimère. Cependant, dissoudre les identités nationales qui refusent de se fondre dans le grand Indifférencié mondialiste, ce n’est pas la même chose que de vouloir remplacer une population par une autre.

La théorie du grand remplacement pèche par ses obsessions, notamment celle, xéno-phobique, qui assimile l’autre à un danger, entretien des peurs à son sujet, et ne conçoit la relation d’altérité que sous l’angle de la concurrence mimétique. L’alternative pour les immigrés qui vivent en France et qu’on accuse de vouloir prendre la place des Français, ce n’est pas de repartir chez eux ou de devenir plus français que les Français. L’idée d’une identité pure qu’il faudrait préserver à tout prix de toute pollution extérieure est évidemment un fantasme, qui a fait le lit de l’idéologie hitlérienne. Il n’y a pas de race pure, il n’y a pas d’identité pure, pas de nation, de peuple ou de culture pure. Depuis que l’homme existe et se déplace, les peuples, les nations, les cultures se sont nourries d’apports et d’emprunts extérieurs. Même le peuple juif fondé sur un idéal de pureté rituelle et ethnique s’est constitué depuis les temps bibliques jusqu’à l’Israël contemporain à partir d’une multitude de tribus et de peuples venus s’agréger au « peuple élu », et de mixités consenties avec les nations où des Juifs vivaient en diaspora.

Le concept de pureté comme la théorie du grand remplacement sont des mythes. Ce qui fait l’équilibre et la solidité d’une nation comme la France, ce n’est pas le pourcentage de Français de souche qui la composent, ni son maintien au-delà d’un seuil critique. C’est la conscience que partagent ses membres de leur Unité, d’une langue, d’une culture, d’une Histoire, de valeurs, d’une manière d’être et de penser qu’ils partagent en commun et qui les rendent singuliers. Un patrimoine collectif qu’il faut entretenir et développer si l’on est attaché à ce pays.

Ceux qui fantasment sur le grand remplacement faute d’une pensée globale suffisamment lucide et pertinente susceptible de comprendre les grands enjeux du siècle, et d’une vision de la France dans le monde à venir, se condamnent à se recroqueviller sur une identité réactive, à rester prisonniers d’un passé qui n’est plus, ou qui n’a jamais été. Définir et prétendre défendre la France au travers du prisme d’un danger qui la menacerait, c’est finalement poser la question de son existence, de son identité et de sa survie de manière négative. La meilleure façon d’éviter de voir la France disparaître dans le Nouvel Ordre Mondial ou le Califat mondial, c’est en fait d’affirmer haut et fort ce qu’elle est, et surtout de la faire vivre.

N’est-ce pas précisément ce que fit le Général de Gaulle en juin 1940, alors que la République venait d’être remplacée par Vichy et que les troupes SS défilaient sur les Champs-Elysées ? Il ne suffisait pas de crier « Non à l’extrême droite ! » ou « Dehors sales Boches ! » Mais il fallait incarner la Résistance. Incarner la permanence. Incarner la France : « Moi, Général de Gaulle, j’appelle… »

De la même manière, ceux qui aiment la France et veulent la défendre devraient se préoccuper d’abord d’incarner la France, d’ÊTRE LA FRANCE de la manière la plus exemplaire possible. Non pas en se définissant contre un ennemi, mais en rassemblant ses enfants avec tous ceux qui l’aiment. C’est, encore, le sens de cette phrase de l’Appel du 18 juin : « Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! »

Incarner la France, c’est sortir du piège du narcissisme franco-français. Ce qui fait la France, ce n’est pas qu’elle vit recourbée sur elle-même, dans la peur d’être submergée. C’est qu’elle est forte, sûre d’elle-même, sans avoir besoin de bomber le torse. Et surtout qu’elle est ouverte vers le monde, en dialogue avec le monde. Pas seulement avec les autres nations, mais avec le monde. Parce que la France porte en elle un projet civilisationnel pour le monde. Et c’est pour cela que le monde aime la France. Un projet humaniste et universaliste authentique, enraciné et rayonnant, pas une idéologie désuète ni une simple ambition hégémonique.

Rongée par la culpabilité postcoloniale, la France a perdu conscience de ce qu’elle est, de ce qu’elle vaut. Et s’abîme dans le souvenir de ce qu’elle a été. Cette mortification doloriste est du pain béni pour ceux qui la convoitent pour l’avaler, ces diables islamistes ou mondialistes qui sont le seul et vrai péril aujourd’hui. Une culpabilité qui a asséché son désir de grandeur, son élan et son rayonnement, avec cette hauteur et cette générosité qui la caractérisent. Un drame que semble moins connaître le monde anglo-saxon, dont le modèle communautariste, plus ségrégationniste qu’assimilationniste, repose sur une indifférence à l’autre, là où le modèle français, résumé par la devise Liberté Egalité Fraternité, se fonde sur le souci de l’autre, et le souci de tous. Non pas vivre ensemble, mais faire corps.

Faire barrage à l’extrême droite ou au grand remplacement procède d’un même désir inconscient, et d’une même langueur de ne plus faire corps,. Une envie de ressusciter ce corps qui n’est plus autour de l’Idéal démocratique ou de la Nation. Avec dans les deux cas le sentiment d’une urgence artificiellement poussée à son paroxysme. Mais une telle prétention a les traits du pastiche, et le visage du désespoir. Car on ne fabrique pas un corps avec des idées ou des souvenirs. Pour faire corps il faut embrasser l’autre.

C’est le drame de la mauvaise conscience postcolonialiste qui ne sait plus comment redonner leur place et leur légitimité à ses enfants venus d’ailleurs qu’elle se sent coupable d’avoir opprimés puis abandonnés. Et qu’elle ne défend que sous l’angle victimaire et des grands principes.

De même pour les tenants du grand remplacement qui se sentent blessés et menacés par ces accusations, et qui voudraient jeter au loin ces enfants ingrats et pique-assiette, comme un père à qui on aurait volé son héritage.

Si extrême droite et grand remplacement ne sont pas des thèmes équivalents ni symétriques qui se renforceraient ou s’annuleraient, ils sont un faux problème, un problème mal posé qui rate sa cible et nous égare, en repoussant toujours à plus tard les nécessaires prises de conscience.

Face aux périls réels pour la survie du modèle français et de la nation française que représentent le fascisme théocratique des islamistes et le fascisme ploutocratique des mondialistes, deux formes bien réelles de totalitarisme, l’un fondé sur une utopie messianiste, l’autre sur une dystopie transhumaniste, la France n’est pas désarmée. Elle n’est pas non plus isolée. Elle est juste endormie, anesthésiée, intoxiquée par la propagande des uns et les angoisses des autres.

Répéter les mêmes formules ne peut que l’exténuer davantage, accroître la cécité intellectuelle et morale ambiante, et faire perdre de vue les vrais enjeux de l’époque.

C’est pourquoi les Français devraient refuser de se laisser manipuler par les flippés de l’extrême droite comme par les obsédés du grand remplacement. Et ne surtout pas choisir en suivant ces emballages rhétoriques qui ne veulent rien dire. Mais écouter leur bon sens et suivre leur intuition.

Car toute cette agitation stérile ne profite bien évidemment qu’au seul candidat qui pose un réel problème : Emmanuel Macron. Lequel se garde bien de prendre la parole sur la réalité de son bilan comme de son projet en ayant le courage d’affronter les critiques, mais se contente d’aligner des postures et des monologues plus creux les uns que les autres, la seule chose qu’il sache vraiment faire.

Une chose est sûre : ceux qui s’apprêtent à voter pour lui pour faire barrage à l’extrême droite et conjurer la thématique stigmatisante du grand remplacement auront avec Macron l’un et l’autre. A la fois le fascisme totalitaire qui vient, tapi derrière le mensonge progressiste, incarné par la marionnette de McKinsey. Et celui de l’Islam radical allié objectif du précédent, qui l’utilise pour précipiter son agenda mondialiste.

Et pour finir ils n’auront plus qu’à pleurer le grand remplacement de leurs illusions démocratiques, humanistes, antifascistes, par une dictature froide et implacable qu’ils n’avaient pas vu venir, et dont ils ont refusé de reconnaître les signes, au nom de leurs obsessions et par crainte d’être accusés de complotisme.

Si Marianne se laisse aller à une commettre une telle erreur, elle finira comme une pucelle qui choisit d’épouser un riche notable pour ne pas se faire violer par des rustres, mais qui se retrouve vendue à un diable bien plus méchant par celui à qui elle avait offert sa dot et son pucelage.

Si Marianne se laisse aller à une telle erreur, elle finira comme une pucelle qui choisit d’épouser un riche notable pour ne pas se faire violer par des rustres, mais qui se retrouve vendue à un diable bien plus méchant par celui à qui elle avait offert sa dot et son pucelage.