Israël – Palestine : le mirage des nationalismes

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La guerre actuelle entre la collation au pouvoir en Israël et le Hamas, et plus généralement le conflit israélo-palestinien qui dure depuis plus un siècle et demi, agitent les consciences et suscitent toutes formes d’excès, d’hystérisations, de déformations, de mensonges et manipulations.

On ne peut toutefois comprendre ce conflit dans toute son étendue et sa complexité, garder une attitude aussi juste et neutre que possible, sans en maîtriser les composantes historiques, politiques et surtout humaines.

D’autant que cette terre revendiquée par deux peuples qui concentre depuis les temps les plus immémoriaux l’attention et l’appétit des grands empires est une terre de révélations, un creuset identitaire, le berceau des trois grandes religions monothéistes, le point focal de tous les messianismes, et l’un des épicentres des tensions géostratégiques mondiales.

Si l’on veut resituer ce conflit dans une perspective historique et comprendre où s’enracinent les enjeux, il est important de rappeler comment se forgent les identités, décrypter le sens des mots utilisés pour désigner une terre où se fixe la mémoire et à partir de laquelle des peuples entendent faire nation.

Palestine et Israël : l’un et l’autre semblent s’appuyer sur une légitimité symétrique pour revendiquer des identités nationales qui s’opposent sur une terre qui s’étend de la Méditerranée au Jourdain, et du Liban actuel à l’Egypte et à la Mer rouge. Comme si le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pouvait justifier qu’on ramène leurs revendications respectives sur un même plan, qu’on les renvoie dos-à-dos en gommant toute spécificité historique, à leur incapacité à se mettre d’accord pour accoucher d’une paix durable entre deux Etats voisins.

Qu’en est-il réellement ?


Le mot « Palestine » provient à l’origine d’une expression ancienne désignant le « Pays des Philistins ». Ces mystérieux « Peuples de la mer » mentionnés dans les chroniques égyptiennes regroupaient des populations indo-européennes qui auraient envahi la région autour de Gaza aux 13e et 14e siècles av. J.C. Il ne s’agissait donc évidemment pas de populations « arabes », encore moins de populations islamisées à partir du 7e siècle.

Les Hébreux, originaires quant à eux de Mésopotamie, s’établirent ensuite sur un vaste territoire baptisé « Canaan ». Descendant de la tribu de Judas, le roi David étendit au 11e siècle av. J.C. son territoire de l’Euphrate en Syrie jusqu’à la Méditerranée, et de Tyr (dans l’actuel Liban) à la Mer Rouge. Il établit sa capitale en -1004 à Jérusalem, où son fils Salomon bâtira le premier Temple au dieu unique. Après la mort de Salomon, le royaume éclate en deux royaumes rivaux : Juda au Sud (Judée), et Israël, appelé « Palestine » au Nord (Samarie et Galilée).

La région est successivement occupée en partie ou totalité par les grands empires de la région : Egyptiens, Assyriens, Babyloniens, Perses, Grecs, puis Romains. L’empereur Auguste conquiert le royaume juif hasmonéen en -63. En -31, il établit Hérode-le-Grand à la tête d’un royaume à la solde de l’empire. La Palestine devient alors une « provincia » romaine administrée par un procurateur, sous le nom de « Judée » : le pays des Juifs.

Le pays est très agité : les Juifs écrasés par les taxes, humiliés et persécutés par le joug romain, se révoltent régulièrement contre l’occupant, mais aussi contre la caste aristocratique et la caste des prêtres corrompus. Ils en appellent à Dieu pour susciter un nouveau libérateur, chasser les Romains, restaurer la souveraineté et l’intégrité du royaume d’Israël.

Deux guerres armées sanglantes contre les Romains se déclenchent entre 66 et 135 ap. JC., entraînant une répression féroce. Le temple est détruit en 70 par les armées de Titus, les chefs de la rébellion retranchés dans la forteresse de Massada sont traqués et massacrés jusqu’au dernier. De nombreux Juifs sont vendus comme esclaves, les autres sont dispersés hors de Judée. L’empereur Hadrien rase Jérusalem et rebâtit Aelia Capitolina. Déclarée cité romaine, la ville est interdite aux Juifs sous peine de mort. Le royaume de Judée est définitivement aboli et intégré dans une nouvelle province romaine nommée Syrie Palestine. Pour supprimer toute allusion au peuplement juif de la Judée, les Romains utilisent le nom « Palaestina », un mot de la même racine que Philistin.

Il est important de noter que l’utilisation du terme « Palestine » fut utilisé dès le 2e siècle par la puissance dominante de l’époque pour gommer toute identité, présence ou velléité de revendication juive sur cette terre. Une volonté d’occultation de la mémoire qui marque la conscience collective, et le rapport millénaire qu’entretiennent les « nations » à l’égard du peuple juif. Un petit peuple rebelle qui a toujours refusé de disparaître de se plier aux lois, croyances et coutumes, et de se couler dans le moule identitaire des empires successifs. Preuve de son extraordinaire force de résilience et d’adaptation.

Malgré près de 20 siècles d’occultation de cette présence juive en terre de Palestine, les archéologues ont pourtant établi qu’il y a toujours eu une population juive résiduelle qui a perduré au fil des époques autour des ruines du temple détruit. Et ce sous toutes les dominations successives, romaines, musulmanes ou britannique.

La destruction du Temple, pivot de la liturgie juive depuis 1000 ans, a constitué un traumatisme sans précédent dans la conscience juive qui aurait pu l’anéantir définitivement. Il a entraîné en 70 une refonte radicale du judaïsme et la fondation d’un nouveau judaïsme de la Diaspora. Lors du Concile des Sages de Yavné, ville où des rabbins pharisiens réunis en secret entreprirent de redéfinir le culte à partir de la synagogue, et non plus autour du Temple de Jérusalem, point focal de rassemblement de tous les Juifs de la Diaspora depuis des siècles, où se déroulaient traditionnellement le culte et les sacrifices. Ils fondèrent également la Mishna, corpus des commentaires de la Loi.

La référence à Israël comme terre sacrée, comme pivot cultuel malgré la destruction du Temple, comme mémoire commune à cultiver de génération en génération, est une constante au cœur de toute l’Histoire du peuple juif. Tous les Juifs se tournent vers Jérusalem pour prier, tout comme les musulmans se tournent vers La Mecque. Cultiver l’espérance d’un Retour vers Israël est un devoir pour tout Juif, un objet de commémoration célébré à chaque fête, même durant les périodes de persécution les plus sombres. « L’année prochaine à Jérusalem ! » est une expression chargée d’émotion qui clôt chaque Seder, le repas rituel de la Pâques juive : un rappel des souffrances du passé (et du présent), des espoirs de plénitude et de liberté pour tous dans le futur.

Au final, l’attachement du peuple juif à une terre et une mémoire communes est une réalité avérée depuis le 10e siècle avant J.C., et même davantage (13e) si l’on se réfère à la Bible.

Ce n’est pas qu’une réalité politique et religieuse. Elle est constitutive et indissociable de l’identité juive. Être juif, ce n’est pas seulement être rattaché par sa foi et ses racines généalogiques à un groupe religieux qui partage des mêmes croyances ; c’est aussi être lié à une terre, une mémoire, une langue – l’hébreu – une culture et un destin communs.

Qu’en est-il pour l’identité palestinienne ?

A l’époque romaine, le mot Palestine est utilisé pour occulter toute présence juive sur cette terre. Ce terme est ensuite repris par les nations chrétiennes pour désigner la terre d’origine des Juifs, et donc de Jésus, un rabbin originaire de Nazareth, né à Bethléem selon la Bible, et mort à Jérusalem.

La Palestine désigne donc une origine géographique et non une nation. Elle occulte toute référence historique à l’identité nationale juive, et toute référence au peuple juif en tant que nation ayant vécu et gouverné cette terre. Alors que l’Eglise entend clairement se distancier de la synagogue, se revendiquant même comme « le nouvel Israël » (théologie de la substitution). La croyance établie sur une interprétation biaisée des Évangiles et du récit de la Passion selon laquelle « les Juifs » dans leur ensemble seraient intrinsèquement un « peuple déicide« , qu’ils auraient été punis par Dieu pour ne pas avoir reconnu Jésus comme le messie, est restée longtemps au cœur de la théologie catholique. Elle imprègne encore les consciences dans le monde chrétien, catholique et surtout orthodoxe marqué par un profond antisémitisme.

Elle a servi de justification à une persécution millénaire des Juifs dans tout l’Occident chrétien, et à un antijudaïsme de l’église catholique qui ne sera officiellement abandonné qu’au 20e siècle lors du Concile Vatican 2 (Déclaration Nostra Aetate). Le mythe du « Juif errant« , chassé et dépossédé de sa terre pour avoir tué le Christ, fait partie de l’imaginaire collectif. Il ressurgit à toutes les périodes de l’Histoire où des minorités juives vivant en diaspora ont été persécutées et ont servi de bouc émissaire en cas de crise.

Au cours des croisades et durant l’occupation de la « Terre Sainte » par des chrétiens venus d’Occident libérer les lieux saints profanés par les infidèles musulmans, les Juifs présents à Jérusalem et en Judée furent souvent persécutés.

Vainqueur des Ottomans durant sa campagne d’Égypte, Napoléon Bonaparte dans sa Proclamation à la Nation Juive du 20 avril 1799 reconnaît la propriété de la Terre sainte (Palestine) au peuple juif. Une première depuis l’an 70. Dès la seconde moitié du 19e siècle, plusieurs ONG comme la Convention de Genève et la Croix Rouge appellent à ce que les colonies juives naissantes en Palestine soient déclarées diplomatiquement neutres, tout comme la Suisse.

Les pogroms en Russie et d’autres persécutions des minorités juives en Orient alimentent des mouvements d’immigration des foyers de peuplement en Israël. L’influence des nouvelles idées humanistes, émancipatrices et nationalistes, d’un nouvel esprit de progrès et de tolérance notamment au sein des « Lumières juives » de la Haskala, l’émergence du concept d’Etat-nation, l’essor d’une bourgeoise juive éclairée, mais aussi de mouvements ouvriers juifs socialistes dans l’Europe du 19e siècle, contribuent à voir se développer l’idée d’un État-nation juif qui permettrait aux Juifs du monde entier de se retrouver, de vivre en paix et en sécurité.

Le mouvement sioniste emmené par Theodor Herzl naît 1896 dans un contexte marqué par un fort antisémitisme en Europe de l’Est et l’affaire Dreyfus en France. Il renoue avec une espérance eschatologique d’un retour des Juifs en Israël annoncé par les Écritures, et voit un espoir de concrétisation politique avec la Déclaration Balfour de 1917, favorable à la création d’« un foyer national pour le peuple juif ».

L’identité nationale palestinienne se constitue précisément en réaction de plus en plus hostile contre les vagues d’immigration juives qui se succèdent en Palestine, et cette revendication pour la création d’un Etat juif.  

Mais qui sont ces « Palestiniens » ?

Sous l’empire ottoman, comme sous l’empire britannique, seuls quelques fonctionnaires turcs ou anglais étaient présents en Palestine pour gouverner la province, comme sous l’empire romain. La Palestine était pour l’essentiel administrée par une petite élite arabe sous l’autorité de l’empire ottoman puis britannique. Ces « Palestiniens » (le mot n’existait pas encore en tant que tel pour désigner un « peuple », mais juste des populations arabes vivant en Palestine), comptaient parmi eux quelques riches familles de commerçants lettrés descendantes de populations bédouines sédentarisées au fil des siècles dans les principales villes de la région. Cette élite n’avait cependant pas au départ d’identité ou de revendication nationale « palestinienne » à proprement parler. Elle veillait surtout à préserver ses intérêts, et à conserver de bonnes relations avec l’autorité impériale.

Le rôle ambigu de l’empire britannique durant toute la période qui précède la création de l’Etat d’Israël a joué un rôle prépondérant dans le durcissement des identités et des revendications, tant du côté juif que palestinien. Dès la chute de l’empire ottoman et la Déclaration Balfour au sortir de la Première guerre mondiale, les Britanniques étaient favorables à la création d’un foyer juif en Palestine. Mais ils souhaitaient aussi préserver les intérêts de l’empire dans cette région très convoitée, et donc maintenir de bonnes relations avec les dignitaires palestiniens, en tempérant les ardeurs des uns et des autres et en réprimant les mouvements de révolte.

Des émeutes arabes éclatèrent en 1929 à Hébron et Safed contre ce qu’elles désignaient comme un « complot juif » et l’achat de nouvelles terres pas des capitaux juifs. Le moins que l’on puisse dire est que la couronne britannique et les milieux d’affaires anglais entretenaient des relations étroites avec ces milieux capitalistes juifs, notamment la famille Rothschild, banquier de la couronne depuis le 17e siècle et grand mécène du mouvement sioniste.

Juifs et Palestiniens ont donc en quelque sorte été pris en tenaille dans un jeu de dupes entre grandes nations, notamment l’empire britannique, otages de spéculations stratégiques et politiques où leur sort comptait moins que l’intérêt que ces grands empires pouvaient en tirer pour asseoir leur domination.

L’arrivée d’Hitler au pouvoir en Allemagne en 1933 et la seconde guerre mondiale conduiront une partie de ces élites arabes déçues par les Anglais à pactiser avec les Nazis. Ainsi le grand mufti de Jérusalem, grand ami d’Hitler et membre des Frères musulmans, un confrérie islamiste créée en 1928 dont l’idéologie s’inspire à la fois du salafisme wahhabite et de l’idéologie nazie, tente de convaincre le Führer de s’engager à exterminer tous les Juifs de Palestine.

La découverte des camps de la mort nazis au soir de la Seconde guerre mondiale allait précipiter l’Histoire et bouleverser à jamais la conscience occidentale à propos de ses relations ambiguës avec ces Juifs persécutés. L’afflux massifs de Juifs européens avant, pendant et après la guerre rendit vite l’équilibre impossible à maintenir.

La résolution 181 de l’ONU instaura le plan de partage de la Palestine entre un Etat israélien et un Etat palestinien. Un découpage géographique totalement absurde, impossible à tenir dans les faits et qui porte en lui les ferments du conflit à venir.

L’Etat d’Israël est proclamé par son Premier ministre Ben Gourion le 14 mai 1948. Il se définit dans sa loi fondamentale comme une démocratie parlementaire et l’Etat-nation du peuple juif. Les minorités, Arabes et Druzes israéliens notamment, jouissent du même statut et des mêmes droits en tant que citoyens à part entière d’Israël.

Dès le lendemain de la proclamation de l’Etat hébreu débute la guerre d’Indépendance (1948-1949), avec l’attaque d’Israël par l’Armée de libération issue de la Ligue arabe. Cette armée est composée de Syriens, Libanais, Irakiens, Jordaniens, Arabes de Palestine et Frères musulmans égyptiens, mais aussi de Yougoslaves, d’Allemands, de Turcs et des déserteurs britanniques. L’armée israélienne repoussent ses assaillants et conquiert des territoires au Nord et au Sud. Beaucoup de Palestiniens sont obligés de fuir vers la Jordanie ou le Liban qui ne les accueillent pas à bras ouverts, loin s’en faut.

A noter que l’hostilité l’égard des Juifs et du tout jeune Etat israélien s’exprime au nom d’une identité « arabe », et donc au nom d’une identité ethnique et culturelle (sinon religieuse) partagée par plusieurs « nations » nées de l’éclatement de l’empire ottoman. Il n’est donc alors nullement question d’une identité ou d’une nation « palestinienne » qui serait un motif de revendication à l’existence d’un État en tant que tel.

Cette identité palestinienne associée à la revendication d’un Etat-nation symétrique à l’Etat-nation israélien verra progressivement le jour suite à l’échec des 2 offensives militaires arabes contre Israël qui suivront, guerre des Six Jours et guerre de Kippour, et du soutien des nations arabes – Egypte, Jordanie, Syrie, Liban et autres – à la « cause palestinienne » naissante incarnée par l’OLP, organisation de guérilla et de libération de la Palestine responsable de nombreux attentats terroristes. Créée par en 1964 par la Ligue arabe à Jérusalem (alors administrée par la Jordanie), basée en Egypte et emmenée par le charismatique Yasser Arafat, fils d’un riche marchand d’épices du Caire, membre du clan al-Husseini de Gaza, et admirateur de Mohammed Amin al-Husseini, Frère musulman et grand mufti de Jérusalem.

Les historiens palestiniens qui inventeront par la suite le mythe de la « nation palestinienne » tenteront notamment d’établir un parallèle presque calqué sur les mythes nationalistes israéliens. Faisant la Naqba (« grande catastrophe » en arabe), l’exode massif des population arabes de Palestine vers le Liban et la Jordanie et la destruction de villages entiers durant la guerre d’Indépendance de 1948-1949, le pendant exact de la Shoah (« grande catastrophe » en hébreu), l’extermination de 6 millions de Juifs dans les camps nazis entre 1942 et 1945.

Dès lors, la rhétorique victimaire propalestinienne et antisémite utilisée par les mouvements terroristes arabes et islamistes tendra à assimiler Israël et les Juifs au nouvel Hitler, et les Palestiniens aux nouveaux Juifs persécutés. En recyclant au besoin tous les stéréotypes antisémites du juif élitiste, arrogant, dominateur, usurier, fourbe et pervers… Et en assimilant dans une même haine le « colon juif » aux nations colonialistes occidentales qui soutiennent Israël et le sionisme.

Cette rhétorique fondée sur un rapport mimétique et une concurrence victime s’enracine aussi sur une culture musulmane de la domination et de substitution, dont l’origine remonte aux sources de l’Islam et du Coran. En effet l’Islam s’est affirmé dès l’origine comme l’ultime Révélation jusqu’à la Fin des temps, celle qui parachève et remplace les deux grandes révélations qui l’ont précédée et inspirée : le judaïsme et le christianisme, accusées d’avoir trahir le message divin originel. L’Oumma, la nation des fidèles de l’Islam, vient ainsi ravir au peuple juif son statut de peuple élu, dès lors que celui-ci a refusé de se convertir à l’Islam. Le Coran remplace la Bible hébraïque et l’Evangile chrétien et devient la seule source valide de la Révélation. La charia remplace la Torah comme seule source valide du juridique. Elle s’applique dans distinction et selon une logique totalitaire à tous les domaines de la vie politique, sociale, religieuse, économique, juridique… Ceux qui refusent d’adopter la foi musulmane doivent être pourchassés, convertis de force, réduits en esclavage ou exterminés. Seuls les dhimmis, Juifs et les Chrétiens vivant en terre d’Islam, ont un statut de citoyens de seconde zone, payent un impôt spécifique. Ils n’ont pas la liberté religieuse et n’ont pas accès à certaines fonctions.

Il est essentiel de comprendre que même si la rhétorique favorable à la cause palestinienne se fonde sur une logique nationaliste « moderne » (à l’instar des autres Etats-nations) et ethnique (arabe), les considérations identitaires qui s’appuient sur le vieux fond identitaire et la culture islamiques restent toujours déterminants. Comment expliquer autrement que le Hamas, organisation terroriste islamiste dont les premières victimes sont les Gazaouis, puisse avoir autant de succès aujourd’hui auprès des Palestiniens des Territoires, comme auprès des jeunes issus des minorités d’origine musulmane dans nos banlieues ? Sinon en tenant compte du sentiment de trahison qu’éprouvent ces populations à l’égard de l’Autorité palestinienne et des élites arabes palestiniennes corrompues qui n’ont fait que s’enrichir en prolongeant un statu quo qui leur était favorables, et en tirant les bénéfices. Et du pouvoir fédérateur d’un Islam conquérant sur des esprits déçus par les discours sur les droits-de-l’homme et le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » mis en avant depuis des décennies sans résultat tangible par des puissances occidentales duplices ?…

Alors peu importe que « la Palestine » en tant qu’Etat-nation des Arabes de Palestine n’ait jamais existé, ni historiquement dans les faits, ni dans la mémoire ou l’imaginaire collectif des populations qui s’en réclament, dont les seuls terreaux identitaires objectifs sont l’arabité et l’Islam. L’important, c’est que ce concept fondé sur un mythe et un processus historique cyclique qui vise à exclure le Juif de sa terre pour faire de celle-ci le dénominateur d’un territoire colonisé, soit suffisamment puissant et évocateur pour mobiliser les aspirations hétérogènes à se réapproprier collectivement cette terre en se réinventant autour d’une nouvelle mythologie nationale. Exactement comme la notion d’Oumma en Islam, collectif englobant qui fonde une nation soudée et exclue ceux qui n’en sont pas au nom de mythes religieux.

Le pape blanc et le pape noir

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Je tiens à prévenir mes lecteurs : je vais être caustique ! Et pas pour vous incitez à une nième rediffusion du toujours culte et désopilant Le Père Noël est une ordure.

Je regardais aujourd’hui en souriant les publications de mes amis les plus fanatiques de la secte catholique se pâmer à l’approche de Noël en admirant leur gourou roudoudou François aligner quelques gesticulations mielleuses de circonstance.

Hier soir, j’ai regardé pour la première fois l’excellente comédie Saint Jacques-La Mecque sortie en 2005. Avec un titre pareil, je m’attendais à un nanar franchouille politiquement correct de plus sur le vivre ensemble, avec de gros gags bien lourdauds. Eh bien j’ai été bluffé par la qualité et l’émouvante poésie de l’opus, servie par des acteurs de qualité fort bien dirigés.

La grosse méchante Muriel Robin que je déteste s’en sort très bien ; elle a même réussi à me tirer une larme. Il est vrai qu’avec le Covid ça coule tout seul.

Au début je l’ai trouvée too much mais parfaite dans son rôle de prof intello de gauche, anticléricale, mal baisée et aigrie. En général je plussoie quand on tire à boulets rouges sur une institution aussi vérolée que l’Eglise de Rome, mais à condition de le faire avec intelligence, des arguments qui font mouche et sans trop d’affects.

Et puis tout à l’heure sur Facebook, en voyant les publis de ces éblouis, mon agacement m’a rappelé le sien.

A quoi bon vouloir convaincre ces scouts béats que leur gourou blanc, aussi sympathique soit-il, est une lavette pas très fute-fute, et surtout qu’il est diaboliquement manipulé par les pires salauds que compte la caste mondialiste.

Je suis déjà étiqueté comme « complotiste » depuis quatre ans, « islamophobe » depuis que j’explique pourquoi Islam et islamisme aujourd’hui c’est kif kif, « antisémite » quand il m’arrive de critiquer Netanyahu et sa clique de satanistes messianiques, alors inutile d’en rajouter.

Mais tout de même. Si j’établis une comparaison, j’avoue que j’ai du mal à trouver des différences entre François, le pape actuel, et Klaus Schwab, le gourou nazi de Davos.

Ce sont en fait les deux faces d’une même monnaie numérique.

J’avais beaucoup vibré il y a dix ans lors du sacre de ce brave François.

Pensez, après l’autre Panzerpapst nazi, pédé planqué avec ses petits mocassins roses Louboutin à 30.000€. Un théologien phobique du sexe échappé du Moyen-âge, qui avait fait régresser l’église catholique au 12e siècle, en ressortant les bûchers pour brûler les LGBT, qui condamnait sans nuances l’homosexualité et le mariage pour tous… Tout en couvrant les plus grands scandales jamais connus dans l’Histoire de pédophilie, de harcèlement sexuel, de viols de bonnes sœurs, d’enfants avortés par des religieuses, de trafics divers, de messes noires dans les sous-sols du Vatican et autres trucs satanistes chelous révélés par des enquêtes vite étouffées réalisées par quelques grands médias italiens ou internationaux.

J’avais juré de ne plus remettre les pieds dans cette église du diable qui s’enfonçait dans l’hypocrisie, la duplicité, la décadence et le stupre glauque tout en faisant la morale, à l’opposé radical du message évangélique.

Et puis Bergoglio avait surgi, avec sa bonne bouille rassurante de papy latino hilare. Avec son style sobre, humble, chaleureux, proche des gens, aux antipodes du sombre Palpatine allemand. Et avec des déclarations très « progressistes » à l’opposé de son prédécesseur.

Un espoir.

Et puis badaboum. Des encycliques et des déclarations de plus en plus floues, étranges, davantage raccord avec Le Monde qu’avec les Evangiles. Sur les LGBT, mais qui s’en plaindrait ? Et puis sur l’IsIam, sur les réfugiés, sur le climat… Et enfin sur le Covid et ces faux vaccins : le sujet par lequel le scandale arrive.

Recevoir deux fois lors d’audiences privées Albert Bourla, PDG de Pfizer, et Melinda Gates, femme de Bill Gates, psychopathe notoire et eugéniste assumé, Co-Présidente de la fondation qui porte leur nom et qui finance depuis 20 ans l’industrie pharmaceutique, l’une des plus corrompue et criminelle au monde. Mais aussi 40% du budget de l’OMS, et des programmes humanitaires de « vaccination » massive dans le Tiers-monde, qui ont été avérés directement responsables de plus de décès d’Africains, d’Indiens ou de Sud-Américains qu’aucune épidémie au monde sur la même période.

Tout ça avant de déclarer publiquement une immondicité aussi énorme que « La vaccination est un acte d’amour ».

Combien de millions ont été versés par Big Pharma à la Banque du Vatican pour lui faire accoucher d’une horreur pareille ? C’est un peu comme si Pie XII avait déclaré en 1943 : « La Shoah est un acte d’amour ! Poussez-les dans les trains ! »

Après une telle horreur, hélas confirmée par d’autres tout en distillant cet air patelin qui berne les bons crétins, Bergoglio s’est rendu objectivement complice du pire crime contre l’humanité jamais orchestré dans l’Histoire, loin devant les camps. Pas moins.

On le savait déjà, le Vatican est depuis longtemps l’une des antichambres de l’Antéchrist. Mais là ça se voit trop !

L’Antéchrist, ou plutôt cette secte pédo-satano-mondialiste, transhumaniste et eugéniste, qui avance masquée derrière des discours « progressistes », droits-de-l’hommistes, pro-minorités, pro-immigration, pro-Islam, pacifiques, écologiques, et aujourd’hui franchement woke, pour dérouler son plan macabre de conquête du Pouvoir absolu, à l’exact opposé des belles intentions affichées.

Ceux qui ne l’ont pas encore compris sont soit des victimes, soit des imbéciles. Et ceux qui s’entêtent ne méritent que mépris.

Quant à Klaus Schwab, au moins il a le mérite d’être à peu près transparent. Le prétendu « fondateur » et Président à vie du Forum de Davos, crée en 1972 par le groupe de Bilderberg, et nommé à ce poste par Henry Kissinger, est un authentique nazi.

Son père, faut-il le rappeler, était un haut dignitaire allemand du Parti Nazi. Il a vécu en Suisse où il dirigeait pendant la guerre une usine fabriquant des pièces d’artillerie pour la Wehrmacht, en employant un personnel de quasi-esclaves à peine salariés, comme c’était l’usage chez beaucoup d’industriels nazis (notamment le fameux Oskar Schindler immortalisé par Spielberg). C’était aussi un ami personnel de Goebbels, et un conseiller du Führer.

Une bio haute en couleurs, que les amis de Klaus ont soigneusement retiré de sa page Wikipédia, une plateforme aujourd’hui contrôlée par la CIA. Mais il est très facile de retrouver les détails sur cette prestigieuse généalogie du gourou de la secte de Davos.

Une secte dont font partie Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen (elle aussi issue d’une famille d’officiers nazis), Justin Trudeau, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Joe Biden, Olaf Scholz, Rishi Sunak, Pedro Sanchez… Comme presque tous les chefs d’Etats et ministres occidentaux qui comptent aujourd’hui, et les nouveaux scouts de Davos adoubés chaque année par le grand-maître de ce cette confrérie de Young global leaders.

Une confrérie qui compte aussi quelques grands patrons de multinationale, comme Bill Gates, Mark Zuckerberg, Elon Musk et bien sûr Albert Bourla, des banquiers, des scientifiques de renom, des journalistes, des artistes du show biz comme Bono le chanteur du groupe U2, ambassadeur infatigable de Davos, des acteurs de premier rang comme Leonardo di Caprio ou Charlize Theron, des cinéastes comme Jean-Jacques Annaud. Tous formés pour infiltrer les plus hautes instances dirigeantes de la politique, de l’économie, de la finance, de la recherche et de la science, des médias, des arts et de la culture, et même des églises officielles, afin de propager l’Evangile ultralibérale de Davos.

Et servir le dessein de ses maîtres qui est de précipiter grâce au Great Reset initié grâce au Covid et à d’autres chocs planifiés* leur Meilleur des mondes en marche.

Un monde disruptif dont ils se déclarent eux-mêmes « les dieux« , par opposition aux « inutiles » que nous sommes. Un monde marqué par un ordre dystopie radicalement inégalitaire, totalitaire, le contrôle numérique et transhumaniste absolu des individus, et à la réduction drastique des populations, destinées à vivre comme des marchandises ou des esclaves en sursis pilotés par les AI.

Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les innombrables déclarations publiques et interviews à faire froid dans le dos que donne Klaus Schwab avec un cynisme assumé depuis des années. Mais que personne n’écoute.

A noter que le conseiller spécial de Klaus Schwab sur les questions transhumanistes, qui est également le conseiller de Bill Gates sur ces questions, n’est autre que Yuval Harari, un fou dangereux dont les visions sur l’humanité future relèguent le sinistre Docteur Mengele au rang d’apprenti.

Pour se faire un aperçu de la folie de Klaus Schwab, duplicata des obsessions génocidaires, de contrôle et de manipulation dont firent preuve les pires expérimentateurs nazis, on pourra opportunément regarder cette interview réalisée par la RTS (Radio Télévision Suisse) en 2016.

Dans cette vidéo, Schwab se laisse aller à sa fascination pour les prouesses glaçantes que laisse entrevoir de la puce Neuralink développée par la start-up de neurosciences du même nom créée par son poulain Elon Musk. Une puce implantée à la base du cerveau humain pour permettre (en théorie) à celui-ci de se connecter directement à internet et aux AI. Et de récolter à son insu pléthore d’informations confidentielles sur son état de santé physique et psychique, mais aussi de le manipuler à distance.

Avant d’en arriver là, chaque YGL est invité régulièrement à Davos lors du grand raout annuel, qui célèbre devant des fidèles assemblés comme sur la Place Saint-Pierre la promotion des nouveaux scouts de l’élite. Le gourou mondialiste y célèbre devant un parterre de médias triés sur le volet les réussites de ses protégés, l’efficacité avec laquelle ils ont infiltré les gouvernements du monde, et leurs objectifs à venir.

Ces Young global leaders sont aussi formés dans un même moule à l’école de Davos à l’art du leadership. C’est à dire à parler d’une même voix pour propager la Bonne nouvelle du néolibéralisme, du mondialisme multipolaire et du progressisme triomphants, à exercer leur influence sur tous les leviers de pouvoir, avec un art consommé de la manipulation et de l’infiltration. Des méthodes dont l’efficacité ferait pâlir l’Eglise de Scientologie !

Tout compte fait, il n’y a pas vraiment de différences entre Rome et Davos aujourd’hui.

Même affichage publicitaire, même culte de la personnalité autour d’un seul homme, mêmes rituels grandiloquents Urbi et Orbi.

Même doctrine et même rhétorique progressistes tendance woke : humaniste, œcuménique, pacifique, écologique, victimaire envers les minorités ethniques, religieuses, sexuelles, les migrants et réfugiés, pro-Islam et pro-immigrationniste.

Avec une tendance plus déconstructionniste à Davos, liée à cet objectif du Great Reset de détruire au plus vite les Etats-nations et les identités qui les sous-tendent. Avec un tropisme pro-Chinois plus évident à Davos.

Ces deux sectes jumelles s’appuient sur une logique messianique revendiquée : l’avènement du Royaume des cieux après l’Apocalypse et le Jugement dernier pour Rome : une tarte à la crème auxquels peu de cardinaux doivent encore croire, recouverte par un charabia de bonnes intentions politiquement correctes calées sur l’Agenda de Davos, de l’ONU, et de la caste financière qui contrôle ces institutions. Normal quand on a des mécènes exigeants… Et le Nouvel ordre mondial post Great Reset pour Davos : la plus effroyable des dystopies jamais imaginée, déguisée en Meilleur des mondes post-humain piloté par des AI.

Bien sûr l’une est le négatif de l’autre : le Côté obscur vs. le Côté lumineux de la Force. Mais ça, c’est la théorie. En vérité il y a longtemps que les deux se sont contaminées l’une l’autre, au point de se ressembler. Dans l’objectif de la Caste, ils sont même complémentaires, comme le yin et le yang. Les sous-sols du Vatican et les couloirs de la curie regorgent d’authentiques satanistes, de missionnaires de loges infiltrés et influents, avides d’intrigues et de pouvoir, comme à Davos ou à Washington. Et qui rêvent d’accroître leur pouvoir en vendant le véritable trésor du Vatican, à savoir ses deux milliards d’âmes, aux bookmakers de BlackRock ou de Vanguard. Exactement comme toutes les grandes institutions religieuses du monde qui ont été patiemment infiltrées depuis des décennies.

Et ce pape, tout jésuite qu’il est, n’est ni assez intelligent ni dépositaire de l’autorité suffisante pour s’opposer à ce manège qui avait valu son siège à son prédécesseur, comme à bien d’autres avant eux. Pire, il collabore activement, en se faisant le relai idéologique et systémique de cette possession de l’Eglise par des forces qui entendent l’utiliser avant d’en finir.

Le vers est dans le fruit.

C’est pourquoi il faut se garder de toutes ces institutions. Cesser de croire que le Salut viendra d’institutions qui ont été prophétisées par leur fondateur comme corrompues jusqu’à la fin des temps. Trouver plutôt le courage de prendre les chemins de traverse, et s’unir ensemble avec la Vérité pour seule lanterne. Et non des guides maléfiques qui servent l’Ennemi plutôt que le Maître.

« L’Eternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi. Il ne te délaissera pas, il ne t’abandonnera pas. N’aie pas peur et ne te laisse pas effrayer. » (Deutéronome 31:8)

Joyeux Noël !

La pire des dictatures est celle qui ne se voit pas

Il y a deux sortes de dictatures : oldschool et newschool. La première en voie de disparition, la seconde en voie de généralisation.

La République romaine avait inventé cette disposition radicale qui consiste à remettre temporairement les pleins pouvoirs à un seul homme nommé « dictateur » (celui qui décide), pour faire face à une situation exceptionnelle.

Le 20e siècle nous avait habitués à quatre formes modernes de dictature, assez évidentes et triviales, dans lesquelles un pouvoir brutal incarné par un homme, un parti ou une secte théocratique imposait par la violence et la terreur un ordre totalitaire : fasciste et militaire, communiste, nazie, islamiste.

Orwell (selon Michel Onfray dans Théorie de la dictature, 2019) a tiré de ces formes modernes de la dictature un modèle de dystopie politique, idéologique et sociétale, qui préfigure la dictature postmoderne ou intégrale. Cf. 1984 et La Ferme des animaux.

Le 21e siècle a vu naître cette nouvelle forme de dictature qu’Orwell avait prophétisée. Une dictature si insidieuse, si intelligente et sophistiquée, que la plupart sont incapables de l’identifier comme telle, et même y collaborent volontairement.

Une dictature qui se pare de toutes les vertus de la démocratie, dont elle encense les principes pour mieux les vider de toute substance. Et dont elle préserve les formes institutionnelles pour mieux s’étendre sans susciter de réaction : cette dictature qui ne dit pas sont nom, mais qui constitue l’apothéose du totalitarisme, selon la définition qu’en donne Hannah Arendt : « international dans son organisation, universel dans sa visée idéologique, planétaire dans ses aspirations politiques ».

Cette dictature mondialiste, « progressiste », ploutocratique, technocratique, sanitaire et sécuritaire, numérique, transhumaniste et eugéniste, est donc la nouvelle forme indépassable de la dictature contemporaine. Elle utilise toutes les autres formes résiduelles de dictature, en particulier l’islamisme et le djihadisme, pour perpétrer le chaos, la division, et progresser dans ses desseins stratégiques.

Une dictature que nous voyons se déployer aujourd’hui sous la forme d’un ordre totalitaire (le Nouvel ordre mondial). Et qui avance en instrumentalisant des chocs qu’elle provoque, déforme ou entretient : politiques, stratégiques et militaires, économiques et financiers, sociaux, civilisationnels et communautaires, sanitaires, climatiques et écologiques.

Une dictature qui obéit à une stratégie élaborée par l’élite bancaire et financière anglo-saxonne dès le 18e siècle, fondée sur le contrôle des monnaies, des flux financiers, de la dette et des États-nations, de la vie politique par la corruption et le financement des partis dans tous les pays dits « démocratiques », de l’économie mondialisée, de la science et des savoirs, des médias, des institutions religieuses qu’elle finance, et pour finir des individus grâce aux nouvelles technologies de surveillance numérique.

Avec pour objectif final le contrôle absolu de tous les pouvoirs, fondé sur des concepts inventés au 18e siècle comme la monnaie unique mondiale et de Nouvel ordre mondial.

Une dictature qui est en passe de finaliser un ordre dystopique totalitaire, et d’instaurer une société planétaire collectiviste, radicalement inégalitaire, un Etat policier mondial, technocratique, hypernormatif, coercitif et sanitaire, ouvertement transhumaniste et eugéniste, avec des objectifs de dépopulation mondiale clairement revendiqués au nom de la sauvegarde de la planète.

Journée mondiale d’hommage aux victimes des « vaccins » : les dessous d’une hécatombe

Mis en avant

Le 13 mai prochain aura lieu dans plusieurs villes françaises, européennes et du reste du monde, une journée pour dénoncer les effets indésirables des « vaccins » anti-Covid.

Pour dénoncer aussi l’omerta criminelle sur les effets néfastes de ces injections. Notamment dans des pays comme la France où dirigeants politiques et autorités de santé refusent toujours d’admettre leur réalité et leur ampleur, deux ans et demi après le début des campagnes publiques de vaccination de masse.

Des effets niés ou minimisés pour continuer à écouler les doses, bien qu’ils aient causé des millions de décès dans le monde. Du moins partout où ces « vaccins » ont été imposés à des populations désorientées comme le seul remède prétendument efficace contre le Covid. Sans aucun bénéfice objectif pour les protéger des contaminations, des effets de la maladie, y compris les formes les plus graves, empêcher les personnes injectées d’être hospitalisées ou de mourir du Covid.

Plusieurs associations de médecins, des spécialistes, des juristes, des avocats représentant les victimes ou leurs familles, mènent depuis 2021 un combat acharné pour faire valoir ces préjudices, obliger les médecins tétanisés à déclarer ces effets indésirables directement liés aux « vaccins », obliger les responsables corrompus à reconnaître leurs erreurs à vouloir piquer toute la population, faire enfin éclater toute la vérité, et obliger les laboratoires criminels à verser des indemnisations.

Eux qui connaissaient parfaitement les effets désastreux de ces « vaccins », ont menti sur leur efficacité et leur innocuité, et ont continué sciemment à vendre des milliards de doses pour engranger des centaines de milliards de dollars de bénéfices.

Ces effets indésirables sont aujourd’hui parfaitement connus et répertoriés. Ils sont recensés depuis décembre 2020 par les agences de pharmacovigilance, notamment en Europe. 2 millions d’effets indésirables et 20.000 de décès directement liés aux « vaccins » avaient déjà été recensés en juin 2021 par les agences de pharmacovigilance européennes. Soit moins de 6 mois après le début des campagnes de vaccination. On a explosé toutes les statistiques de pharmacovigilance depuis.

Des campagnes lancées tambour battant en Europe en janvier 2021, sous l’égide de la Commission européenne et de son omniprésente Présidente Ursula van der Leyen. Laquelle est aujourd’hui poursuivie pour corruption et dissimulation de preuves (les fameux SMS échangés avec Bourla) par un tribunal belge, pour avoir acheté des milliards de doses au Président de Pfizer (Young global leader comme elle), sans commission scientifique préalable pour statuer sur l’opportunité d’acheter en nombre ces doses, et sans l’accord des autres membres de la Commission sur ce calendrier précipité.

Ces effets indésirables – certains relativement bénins comme des violents maux de tête après l’injection, d’autres fatals comme des thromboses et AVC – sont aujourd’hui reconnus officiellement dans bon nombre d’Etats.
 
Aux États-Unis, le CDC (Center for Disease Control) qui gère la surveillance des maladies au niveau fédéral, et la FDA (Food & Drug Administration) qui délivre aux laboratoires pharmaceutiques les autorisations de délivrance de médicaments, les ont officiellement reconnus depuis plus d’un an.

Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a même voulu faire interdire en janvier 2022 le pass sanitaire, l’obligation du port du masque et la vaccination. L’Etat de l’Iowa examine un projet de loi visant à pénaliser tous ceux qui feraient la promotion de ces prétendus « vaccins ».

Leurs effets néfastes et parfois mortels font l’objet d’indemnisations financières versées aux victimes par certains gouvernements.

A Singapour, l’Etat indemnise depuis 2021 avec un fonds spécial les familles des personnes décédées suite aux « vaccins ».

En Allemagne, des citoyens demandent aujourd’hui à l’Etat de faire de même.

Idem en Australie, l’un des pays qui avait pourtant décrété des mesures sanitaires parmi plus dictatoriales pour un pays occidental (comparables à la Chine), avec la Nouvelle-Zélande de l’ex-Première ministre Jacinda Aspern, Young global leader du Forum de Davos, comme Macron, Biden, Trudeau, Scholz, Sunak, Sanchez et bien d’autres dirigeants occidentaux corrompus.

La vérité sur ces effets indésirables et les morts des « vaccins » progresse donc désormais tel un tsunami irrésistible.

De même que la divulgation décomplexée sur les plateaux télé, dans des médias mainstream, dans l’opinion publique intoxiquée par trois ans et demi de propagande insanitaire orchestrée par les laboratoires, leurs actionnaires comme BlackRock, les fondations qui les financent comme la Fondation Gates et les Etats corrompus. Une propagande relayée par des conseils scientifiques bidons, des ministres et des médias, tous corrompus par les mêmes.

Pas un jour aux Etats-Unis sans que la chaîne Fox News, proche des Républicains et critique envers le pouvoir actuel, n’évoque ces nouveaux scandales liés à la gestion de la crise sanitaire, l’origine du virus, les faux « vaccins », les dommages historiques causés aux victimes abusées par leurs dirigeants.

En Allemagne la chaîne publique ZDF a tout récemment consacré une émission entière à ces effets secondaires, et demandé leur indemnisation par l’Etat.

La France fait figure d’exception : un ilot de silence au milieu de l’Europe, plus proche pour la liberté d’expression de la Corée du Nord que de la Suède ou la Norvège. Les choses pourraient rapidement changer avec un Président usé, impopulaire à 90%, emporté par « la foule » vers la sortie, et qui pourra difficilement achever son mandat

Sans parler des nombreux médecins qui évoquent maintenant sans crainte cet effondrement immunitaire comparable au sida dont ils sont témoins chez certains patients injectés à partir de la 3e dose.

Un effondrement immunitaire spectaculaire, au sujet duquel alertait le Professeur Luc Montagnier (qui en a vu d’autres), dans cette déclaration courageuse 5 jours avant de mourir:

« Les personnes vaccinées seraient bien inspirées de faire le test du sida. Elles seraient surprises du résultat, et pourront demander des comptes à leur gouvernement !« 

Certains avaient osé insulter le Prix Nobel découvreur du virus du sida, en le traitant de « complotiste » et de « gâteux« .

Ce que le Professeur a omis volontairement de dire en direct sur ce plateau télé, c’est que les applications civiles et médicales ne constituaient qu’une partie seulement des programmes développés dans ces labos ultra pointus et ultra protégés de recherche en génie génétique.

En effet, une grande part des recherches conduites dans ces laboratoires très surveillés comme le laboratoire P4 de Wuhan construit par la France au nom de la coopération scientifique franco-chinoise, et inauguré en 2011 par le Premier ministre Bertrand Cazeneuve le directeur de l’INSERM Yves Lévy (mari d’Agnès Buzyn), comportent presque toujours un volet de recherche militaire.

Il faut en effet savoir que, bien que les armes bactériologiques soient interdites par la Convention de Genève et qu’elles ne soient pas officiellement développées par les pays signataires de cette Convention comme la France, la majorité des recherches effectuées aujourd’hui dans le monde sur des budgets militaires le sont pour des programmes d’armes non conventionnelles. Car celles-ci sont beaucoup moins coûteuses, tout aussi efficaces mais beaucoup plus discrètes et ciblées que les armes stratégiques (bombe atomique) : armes chimiques, bactériologiques, électromagnétiques (bombes, canons et fusils électromagnétiques de l’US Army), sismiques (séismes déclenchés), climatiques (HAARP et programmes d’ingénierie climatique reconnus officiellement par le Pentagone « pour lutter contre le dérèglement climatique« …), psychédéliques, etc…

Plusieurs spécialistes du génie génétique ont d’ailleurs confirmé depuis le Covid que les laboratoires P4 créés ces dernières années par les Etats-Unis, le Canada, l’Europe, le Royaume-Uni ou la France (et souvent délocalisés vers des pays d’Asie du Sud-Est comme la Corée du Sud, Hong Kong ou la Chine, plus conciliants avec la législation), travaillaient en réalité essentiellement sur des programmes militaires de développement d’armes bactériologiques. Et plus accessoirement sur des programmes civils destinés à mettre au point de nouveaux vaccins.

Les Etats-Unis sont d’ailleurs impliqués dans la genèse du virus SARS-Cov-2, tout comme ils sont dans les recherches menées au laboratoire franco-chinois de Wuhan. Comme l’ont prouvé les mails divulgués lors du Faucigate qui a démontré la responsabilité d’Anthony Fauci, responsable depuis 1984 des programmes de santé publique aux Etats-Unis, dans la préparation et le déclenchement de la crise du Covid.

Quant aux intentions délibérément eugénistes dans cette propagation volontaire du virus à partir de Wuhan (et peut-être dans d’autres foyers simultanés, en Iran et en Italie du Nord), il est assez difficile d’en douter, connaissant les intentions assumées de presque tous les oligarques impliqués dans cette crise.

En tout cas s’agissant des « vaccins », aujourd’hui les faits sont là. Et ce sont les menteurs subventionnés des ministères et des médias redresseurs de « fake news » qui se retrouvent aujourd’hui en situation d’accusés. Alors que ceux qu’ils calomniaient hier en les accusant de « complotistes » sont aujourd’hui réhabilités, écoutés et même remerciés pour leur courage.

A ce sujet, il faut noter le revirement spectaculaire du réseau social LinkedIn, propriété de Microsoft. Un des GAFAM les plus largement impliqués dans le volet numérique de ce cirque covidiste.

Notamment parce qu’il détient depuis 2019 le brevet d’une technologie à base des nanoparticules incluses dans le cocktail vaccinal et destinée au traçage des personnes vaccinées. Développée par le MIT de Boston, elle a fait l’objet de tests officiels en 2020 au Kenya et au Malawi sous l’égide de la Fondation Gates. Comme l’ont rapporté des médias mainstream comme Le Monde, Les Echos ou LCI.

Microsoft est aussi l’un des initiateurs du projet ID 2020. Un conglomérat discret réunissant parmi ses fondateurs la Fondation Rockefeller, la Fondation Gavi (vaccins), Accenture et Microsoft. Avec comme partenaires des multinationales stratégiques comme Facebook, Mastercard et autres géants de la tech. Son but : développer l’identité et le contrôle numériques (des populations) au plan mondial. Et coupler les nouveaux outils de contrôle des données personnelles (état civil, données médicales, carnet de vaccination, données bancaires…) aux monnaies numériques actuellement mises en place partout dans le monde, puis à la future monnaie unique numérique mondiale. L’outil ultime de contrôle des populations.

Un projet qui associe étroitement l’Union européenne, à travers son identité numérique européenne et son portefeuille numérique européen, actuellement mis en place par la Commission européenne. De même que la BCE met en place aujourd’hui son euro numérique, à l’image du dollar, du rouble, du yen ou du yuan numériques. Au passage, la BCE s’est arrogée en 2022 le droit de contrôler toutes les opérations bancaires sur tous les comptes de particuliers gérés par les banques dans tous les Etats membres de la zone euro. En violation complète du droit européen sur le secret bancaire et la vie privée.

Il y a encore deux ans, la censure sur LinkedIn était impitoyable concernant certaines vérités qui dérangent, même sourcées, validées par des experts et publiées dans des médias mainstream. Notamment la réalité sur les tests PCR, l’inefficacité ou la dangerosité des « vaccins ». Relayer de telles infos équivalait à une fermeture arbitraire et immédiate du compte pour non-respect des standards LinkedIn, sans aucune explication ni recours possible.

Même politique de censure arbitraire chez Facebook, réseau asocial champion de la chasse aux « fake news« .

Aujourd’hui, de nombreux décideurs – PDG, banquiers, médecins, généraux – discutent très ouvertement des dérives du Covid et des volets opaques de ce scénario de basculement contrôlé baptisé Great Reset. Un scénario détaillé par Klaus Schwab, Président du Forum de Davos, dans un livre publié en 2020[i], et destiné à nous faire basculer par étapes grâce à des chocs successifs vers une société dystopique, totalitaire, sans libertés, dominée par un Caste élitiste qui contrôle tous les pouvoirs, et gère des populations réduites en esclavage, surveillées par des AI, reformatées par des techniques transhumanistes et vouées à un dégraissage eugéniste « pour sauver la planète ».

Certains qui avaient été accusés de complotisme, ont été suspendus deux ans sans indemnité pour avoir refusé de se faire vacciner, ont perdu leur emploi, ont été condamnés au bûcher professionnel, raillés par les médias, ou qui se sont fait radier par le Conseil de l’Ordre, sont aujourd’hui réhabilités. Comme le Professeur Perronne, débouté de sa chefferie du service de maladies infectieuses à l’hôpital de Garches en 2021, puis réhabilité sans bémol par le Conseil de l’Ordre en 2022, et lavé de tout soupçon de « complotisme ».

Certains d’entre eux ont porté plainte contre les calomniateurs. Ils ont ajouté leur voix aux millions de plaintes dans le monde destinées à faire reconnaître officiellement les préjudices causés par les vaccins de la mort, indemniser les victimes, leurs conjoints ou leurs familles, exposer les crimes, faire condamner les coupables et rétablir la vérité.

Selon les juristes, cela prendra sans doute beaucoup de temps. 10 ans au bas mot, d’après certains. D’autant que la Justice elle aussi est largement corrompue.

Depuis 2020, Reiner Fuellmich, avocat international allemand et d’autres juristes appellent à un Nürnberg du Covid. Afin d’exposer publiquement les crimes, condamner les coupables qui ont imaginé, planifié, déclenché, organisé, couvert cette Shoah mondiale qui cible 8 milliards d’êtres humains.

Et qui se sont enrichis en vendant des vaccins tueurs. En interdisant qu’on hospitalise les malades en détresse respiratoire jugés non prioritaires en raison de leur grand âge, de leur infirmité ou état de santé.

En interdisant qu’on leur délivre autre chose que du Doliprane, et surtout pas ces traitements mis à l’index car réputés pour leur efficacité, et qui auraient permis de les sauver.

En euthanasiant par décret [ii] les vieux dans leur EHPAD. En terrorisant la population avec une fausse « pandémie » fabriquée par l’OMS, et démesurément déformée par les médias alarmistes dès novembre 2019.

En imposant des mesures absurdes, liberticides et contre-productives. Comme la distanciation sociale, le masque, les confinements et couvre-feux à répétition, les milliards de tests PCR utilisés en dépit des méthodes préconisées par leur inventeur et leurs fabricants, la falsification des données épidémiologiques pour faire croire à des « vagues » successives, et justifier le prolongement d’une dictature légale (état d’urgence sanitaire), la fermeture des lieux publics, la surveillance policière des populations, la vaccination obligatoire, le pass sanitaire et le traçage numérique dans le but de fliquer tout le monde…

Comme un symbole de cette folie, le groupe Pfizer, propriété de BlackRock comme la plupart des leaders du secteur pharma, est aujourd’hui sur le banc des accusés. Son PDG Albert Bourla est poursuivi par d’innombrables plaintes pour falsification ou dissimulation d’études scientifiques, concernant l’efficacité et les effets secondaires des injections ARNm, entrave à la Justice, empoisonnement, homicide volontaire, crime contre l’humanité, et corruption.

Cela ne dérange nullement cet homme ni sa firme, qui a déjà accumulé un record de condamnations pour crimes et se voit chaque année obligée de verser des millions d’amendes depuis 10 ans. Une ligne comptable insignifiante dans son business plan highly bankable

C’est pourtant largement à son initiative que débutait fin 2020 la plus grande opération de « guerre » de l’Histoire humaine, annoncée plus d’un an auparavant. Alors qu’il faut au bas mot 20 ans à la recherche pour développer un vaccin efficace contre un nouveau virus. Qui plus est, avec une technologie totalement nouvelle, sans aucun recul ni étude indépendante prouvant son efficacité.

Une opération digne du Débarquement de Juin 1944, préparée dans le plus grand secret et saupoudré de quelques annonces pour tester l’opinion, qui mettait en œuvre des moyens considérables pour terrasser un virus de grippe quasi inoffensif[iii], qui aura causé au total moins de victimes dans le monde que la grippe saisonnière de 2019 !

Une campagne de vaccination massive sur tous les continents, pilotée de main de maître simultanément dans 65 Etats occidentaux par une entreprise privée américaine : le cabinet de conseil McKinsey.

Un véritable Etat dans l’Etat, qui s’est substitué aux conseillers, ministères et services administratifs des Etats concernés, pour la partie conseil comme pour la partie mise en œuvre de la politique vaccinale, pass sanitaire compris. Et dont le dirigeant en France n’est autre que Victor Fabius, fils du Président du Conseil constitutionnel et ancien Premier ministre (condamné dans l’affaire du sang contaminé) Laurent Fabius. Rien que du beau monde.

Un scénario relayé par ces Etats et leurs conseils scientifiques bardés de conflits d’intérêts avec des labos comme Pfizer, Moderna ou Gilead, des agences de santé et des médias subventionnés, tous archi corrompus. Au bénéfice d’une industrie pharmaceutique qui constitue le secteur le plus corrompu et le plus corrupteur de l’économie mondiale.

Une industrie financée par des fondations privées, comme la Fondation Bill & Melinda Gates, la Fondation Gavi pour les vaccins, la Fondation Rockefeller ou la Fondation John Hopkins. Toutes championnes de la corruption et du crime organisé.

Rappelons que le « milliardaire philanthrope » Bill Gates, condamné par la justice américaine au cours de la décennie 1990 pour abus de position dominante de sa firme Microsoft, et violation de la loi antitrust, s’était refait une virginité en léguant une partie de son immense fortune héritée de sa famille et constituée par son empire informatique dans une fondation à son nom, destinée à financer des programmes humanitaires de santé dans les pays du tiers-monde.

Un « investissement » absolument pas désintéressé, mais au contraire extrêmement rentable, qui lui avait notamment permis de s’assurer le quasi contrôle financier d’un des secteurs les plus bankable de l’économie mondiale, en finançant ses labos les plus rentables.

Mais aussi de « racheter » l’OMS : une ONG mondialiste dépendante de l’ONU, jusque-là financée par les subventions de ses Etats membres. A la surprise générale, face à la gabegie corruptive et aux décisions sanitaires iniques de ce « machin » vendu aux firmes pharmaceutiques, Donald Trump avait décidé en 2020 de retirer les Etats-Unis de l’OMS !

Cet organisme est donc désormais sous la coupe majoritaire d’une fondation privée qui en est le principal mécène. Et qui lui dicte ses grandes orientations, pour le plus grand bénéfice des rapaces de Big Pharma et ses actionnaires.

La Fondation Gates s’était singularisée dans les années 2000 et 2010 en lançant des campagnes de vaccination massive et expérimentale sur populations pauvres des continents africain, asiatique et d’Amérique latine. Elle prétendait alors vouloir éradiquer des épidémies comme la méningite, la malaria ou la variole, alors que cette dernière était déjà éteinte quand la campagne de vaccination fut lancée.

Ces campagnes d’apprentis sorciers ont malencontreusement provoqué l’effet inverse de celui escompté. A savoir une reprise spectaculaire de ces épidémies. Au point que les vaccins contre la variole du couple Gates sont aujourd’hui considérés par les épidémiologistes comme le vecteur principal de propagation de cette maladie dans le monde !

Un scénario qui n’est hélas pas nouveau. Et dont les véritables causes ne laissent pas d’interroger.

En effet, en 1919 déjà, une autre fondation célèbre, la Fondation Rockefeller, inventeur et mécène de la toute jeune industrie pharma, avait lancé une campagne de vaccination massive contre la méningite destinée en priorité aux GIs américains à peine revenus du front après l’Armistice de 1918. Des centaines de millions de doses de vaccins à base de virus atténués furent ainsi injectés à toute une population jeune et en bonne santé. Le résultat fut cataclysmique, puisque ces vaccins sont aujourd’hui jugés responsables de la propagation de la bien mal nommée « grippe espagnole« . Laquelle a causé tout de même 50 millions à 100 millions de morts dans le monde en seulement 3 ans. Soit davantage que les deux guerres mondiales réunies.

La Fondation de Bill Gates n’est toutefois pas en reste. Puisque ce sont plusieurs millions d’Africains, d’Indiens ou de Sud-américains parmi les plus pauvres qui ont succombé aux effets secondaires de ses campagnes de vaccination mortifères.

Auxquelles s’ajoutent plusieurs centaines de milliers de femmes indiennes stérilisées par ces injections (chiffres officiels). Ce qui vaut à la fondation Gates d’être interdite de séjour depuis plusieurs années sur le sol indien.

Malgré les preuves et les condamnations, la fondation génocidaire continue toujours bon enfant son travail d’extermination des populations. En toute impunité.

Il faut dire que Bill et ses amis qui ne cachent plus leurs intentions ouvertement eugénistes. Et ne craignent pas la Justice, puisqu’ils ont largement les moyens de corrompre les tribunaux qui pourraient leur réclamer des comptes. A savoir l’ensemble des tribunaux nationaux, européens, ou internationaux, comme la Cour de Justice Internationale.

Cette dernière a d’ailleurs été saisie en 2021 par le Barreau des Avocats Indiens d’une plainte pour crime contre l’humanité à l’encontre de Bill Gates, Anthony Fauci et Tadros Ghebreyesus, directeur de l’OMS, suite à l’interdiction par l’OMS d’utiliser l’ivermectine pour soigner le milliard d’Indiens touchés par le redoutable variant Delta. Après que le gouvernement indien avait décidé de recourir aux traitements plutôt qu’à la stratégie vaccinale, inefficace, pour traiter sa population. Avec un succès qui permit l’écrasement immédiat du pic épidémique du variant Delta, qui atout de même causé des centaines de milliers de morts en quelques mois en Inde.

Quant aux objectifs de dépopulation mondiale liés aux vaccins, Bill Gates en a clairement fait état à plusieurs reprises dans ses déclarations et conférences publiques. Notamment lors d’une conférence Ted Talk aux États-Unis en 2010[iv] sur le thème de la population mondiale. Au cours de cette conférence, le milliardaire philanthrope a brossé un exposé implacable devant un auditoire médusé, en démontrant chiffres et schémas à l’appui que l’économie mondiale ne pourrait plus dans les années à venir nourrir une population dont la croissance démographique exponentielle devenait incontrôlable. Théorie qui paraît plausible, mais ne fait nullement l’unanimité chez les démographes et spécialistes de l’agriculture mondiale. Bill Gates a cependant rassuré son auditoire en indiquant qu’on pouvait résoudre le problème en jouant sur le paramètre « P » – Population – de l’équation. Rires gênés dans l’assistance… Avant d’ajouter :


« Si ont fait un bon boulot, un très bon boulot, on peut réduire de 15% la population mondiale en 10 ans, grâce aux nouveaux vaccins, aux politiques de santé publique, et au contrôle de la procréation ! » (Sic)

Bill Gates n’a jamais démenti cette déclaration de guerre implicite et cynique faite à toute l’humanité.

Une déclaration reprise depuis par lui-même et d’autres oligarques fanatiques des programmes eugénistes de dépopulation mondiale.

Comme George Soros (Open Society), Jacques Attali[v], Elon Musk, ou Laurent Alexandre.

Tous par ailleurs promoteurs infatigables de l’idéologie transhumaniste, dont les nouvelles injections expérimentales à ARNm sont une illustration.

Autre précision importante : l’industrie des vaccins, qui connaît un développement spectaculaire et des investissements records depuis 20 ans, est engagée depuis 1993 dans une compétition féroce mais discrète pour produire de nouveaux vaccins.

Mais surtout pour produire de nouveaux virus par génie génétique. Des virus brevetés, condition nécessaire pour s’en assurer la propriété, et percevoir ainsi des royalties sur les vaccins correspondant produits par ces mêmes labos.

Les progrès dans les techniques de manipulation génétique ont en effet connu un bond de géant ces dernières décennies. Elles permettent aujourd’hui de fabriquer des virus modifiés à partir de souches animales, auxquelles ont ajoute des gains de fonction afin de les rendre ces nouveaux virus compatibles avec l’homme. Ils peuvent alors s’intégrer facilement aux cellules humaines, alors qu’ils seraient normalement rejetés par le système immunitaire, le temps de muter pour s’adapter et trouver la bonne clé pour s’accrocher aux cellules et intégrer leur ADN pour se reproduire. Comme le VIH, à l’origine dérivé du LAV, virus du sida chez certaines espèces de singes.

En 2020, le Professeur Luc Montagnier était venu présenter sur CNews les résultats des travaux de son équipe de recherche sur le séquençage du génome du virus SARS-Cov-2, récemment isolé et tenu pour responsable de l’épidémie de Covid-19. A la stupéfaction générale, il avait présenté la preuve irréfutable que ce virus ne pouvait qu’avoir été fabriqué volontairement en laboratoire à partir de manipulations génétiques. Et que son ARN modifié comportait 4 insertions évidentes du VIH.

Avant d’ajouter pour rassurer un Pascal Praud hagard, que cette méthode était souvent utilisée par les labos de recherche médicale dans l’espoir de mettre au point un vaccin contre des maladies comme le sida. Cette technique vaccinale expérimentale s’appuie non sur des virus atténués, comme pour les vaccins « classiques », mais sur un virus porteur dans lequel on introduit des fragments du virus cible, dans le but hypothétique de provoquer une réponse immunitaire spécifique chez les personnes auxquelles on injecte le cocktail vaccinal.

C’est le principe théorique qui prévaut dans le concept de virus à ARN modifié (ARNm).

Une technologie nouvelle, largement expérimentale, qui consiste à « livrer » à l’intérieur de l’ADN humain une protéine d’enveloppe (Spike) du virus contre lequel on souhaite immuniser les personnes vaccinées. En utilisant par exemple un virus pathogène de chauve-souris, de grippe aviaire ou de grippe porcine génétiquement recombiné, qui va pouvoir s’accrocher aux cellules humaines, et « livrer » à l’intérieur de la cellule une portion du code génétique du virus ciblé. L’ADN humain ainsi piraté fera le reste, transformant la cellule hôte en usine à fabriquer des particules virales, qui seront à leur tour libérées à l’intérieur mais aussi souvent à l’extérieur du corps. Le pari fou de cette technique sophistiquée est que le système immunitaire va produire une réponse immunitaire spécifique dirigée contre le virus que l’on cherche à éradiquer. En se retournant en quelque sorte contre lui-même.

Au passage, le fait de pirater ainsi l’ADN conduit à une mutation irréversible du génome humain, mutation qui s’avère transmissible aux descendants. Il s’agit donc d’une modification délibérée de type transhumaniste de l’espèce humaine.

Pour les labos qui produisent ces chimères, le business model de ces nouveaux « vaccins » est fondé sur un objectif théorique de substitution de l’immunitaire naturelle par une immunité artificielle. La première étant non spécifique et pas toujours efficace immédiatement, le temps que le corps trouve la parade ; la seconde étant en principe spécifique donc efficace. Mais elle oblige les personnes qui mettent le doigt dans cet engrenage vaccinal à devoir se faire injecter des doses de rappel mises à jour tous les trois mois, en espérant être ainsi protégées contre l’apparition inéluctable de nouveaux variants.

Double, triple, quadruple, quintuple bingo !

Sauf que ce beau joujou admirable sur le papier n’a jamais marché ! Pire, ses effets sont catastrophiques.

Malgré les efforts démesurés de la propagande vaccinale, les faits demeurent têtus. Toutes les études indépendantes réalisées depuis plus de deux ans conduisent aux mêmes conclusions.

Tout d’abord il faut savoir que ces « vaccins » anti-Covid ont été commercialisés au prix d’une corruption d’une ampleur inédite dans l’Histoire, par des firmes criminelles pressées d’engranger des bénéfices record, et qu’ils ont été imposés de façon frauduleuse aux populations. Puisqu’il n’est légalement possible d’autoriser de tels essais expérimentaux qu’à condition qu’il n’existe aucun traitement pour soigner la maladie.

Ce qu’on a vainement tenté de nous faire croire par une vaste entreprise de corruption des chercheurs, de la presse scientifique[vi], des médecins, des agences de santé, des gouvernements et des médias. Alors que, selon plus de 200 études scientifiques indépendantes dans le monde, il existe de nombreux traitements, peu coûteux, disponibles et très efficaces contre le Covid, à tous les stades de la maladie : plus de 98% d’efficacité pour l’ivermectine, y compris sur les formes graves.

A l’inverse, les injections imposées de façon souvent obligatoire suite à un terrorisme médiatique doublé d’un matraquage de propagande destiné à donner l’illusion de leur efficacité, d’une chasse aux sorcières contre les propos dissidents et de contraintes dictatoriales sur les populations, n’ont prouvé jusqu’à présent rigoureusement aucune efficacité ! Contrairement à ce qui est martelé comme des mantras par des ministres corrompus comme Olivier Véran, par les labos eux-mêmes et repris en chœur par les journalistes.

En effet, toutes les études et statistiques officielles reprises par les agences de santé du monde entier, en Israël, premier pays à avoir massivement vacciné, aux Etats-Unis, au Canada, en France, le confirment : ces soi-disant « vaccins » n’empêchent aucunement les personnes injectées d’être contaminées. Au contraire ils affaiblissent leur système immunitaire, et les rendent moins résistantes aux nouvelles attaques virales. Selon une étude israélienne, en 2021 les vaccinés ont été 16 fois plus contaminés que les non-vaccinés.

Ces injections n’empêchent pas non plus les personnes injectées de transmettre le virus. Au contraire, elles les transforment en super propagateurs de protéines Spike. Puisque l’organisme qui tente de s’en débarrasser excrète par la peau et par voie aérienne des milliards de particules virales, qui vont infecter à leur tour d’autres personnes autour d’elles. Lesquelles présenteront parfois les mêmes symptômes que le Covid-19, sans qu’on puisse les différencier.

Contrairement aux mensonges martelés par les médias pour tenter de trouver une ultime justification aux doses de rappels destinées à écouler les stocks achetés par la Commission européenne, les vaccins Covid n’ont jamais protégé qui que ce soit des « formes graves ». Ces cas graves tant médiatisés et qui font tant flipper les accros aux messages anxiogènes diffusés à la télé. Toutes les statistiques prouvent aujourd’hui le contraire, à savoir que ceux qui développent des formes graves ou décèdent du Covid depuis 2021 sont majoritairement des personnes vaccinées ! Alors que les non-vaccinés dont le système immunitaire reste intact ont pour la plupart bénéficié d’une immunité collective face à une épidémie qui est aujourd’hui éteinte, et dont les répliques sont insignifiantes et extrêmement peu pathogènes.

En revanche, ceux qui payent depuis deux ans le plus lourd tribut aux vaccins et au Covid sont les jeunes ! Enfants, adolescents, jeunes sportifs et jeunes adultes vaccinés sont ceux qui meurent aujourd’hui le plus du Covid (i.e. des vaccins).

Quant à l’hécatombe produite par les effets secondaires et les décès directement liés aux injections, c’est tout simplement du jamais vu dans toute l’Histoire de la médecine, de la vaccinologie et de la pharmacovigilance !

N’importe quel autre médicament en phase d’essai thérapeutique avec délivrance d’une ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation) sous conditions, aurait été immédiatement stoppé. Et son développement aurait été définitivement abandonné au vu de tels résultats. Mais dans le cas des vaccins anti-Covid, on a continué et on continue toujours d’administrer la mort à des milliards d’êtres humains.

Sans compter que, selon les estimations, à peine 8% de ces effets secondaires redoutables constatés chez les personnes vaccinées seraient déclarés. Par incertitude ou par ignorance des médecins, par incrédulité, parfois par corruption. Et surtout par peur d’être montrés du doigt, de se voir désigné comme un « complotiste« , et pour certains d’être radiés par le Conseil de l’Ordre.

Quels sont ces effets néfastes des « vaccins » ?

L’hyper prolifération anarchique de protéines de pointe baptisées Spike dans l’organisme se traduit rapidement chez beaucoup de personnes injectées par des phénomènes inflammatoires, qui surviennent quelques heures à quelques semaines après l’injection. Et qui peuvent affecter tous les organes, du cerveau aux testicules en passant par le cœur, le foie, les reins, la rate, le pancréas, les intestins, la peau, les yeux, les os…, produisant des effets catastrophiques.

Thromboses, cancers foudroyants, embolies pulmonaires, néphrites, hépatites, pancréatites, troubles circulatoires, cardiaques, neurologiques, cérébraux, ophtalmiques, œdèmes, retards de règles, stérilités définitives chez les jeunes femmes et les jeunes hommes… Sans compter les innombrables morts subites qui affectent des présentateurs télé en direct sur leur plateau, des sportifs de haut niveau foudroyés en plein match, des militaires et policiers durant leur service. Des phénomènes liés à l’effort physique intense, cause de crises cardiaques ou d’AVC. Tous survenant chez des sujets jeunes, en parfaite santé, sans aucun antécédent.

Le 13 mai une partie du monde regardera ailleurs, ou tentera de ridiculiser cette initiative courageuse en la présentant comme « des délires de complotistes ».

Une autre partie du monde ouvrira les yeux et commencera à admettre que les premiers avaient raison. Ils rendront hommage aux victimes décédées à cause de cette politique du Mensonge institutionnalisé et du sacrifice d’une part de l’humanité sur l’autel du dieu Mammon et de ses grands prêtres psychopathes prêts à tout pour obtenir plus de pouvoir.

La vérité mettra encore du temps à gagner toutes les consciences. D’autant qu’entre temps, nos bourreaux nous ont déjà concocté d’autres réjouissances comme autant de « chocs » pour nous asservir : guerre Otano-russe en Ukraine et menace de 3e guerre mondiale, crise énergétique et hyperinflation (prévues par Klaus Schwab dans son livre), crise climatique et autres catastrophes « naturelles », Intelligence artificielle menaçant de prendre le contrôle de l’humanité…

Il ne faut pas nous laisser impressionner par ces mises en scène. Mais rester inflexibles quand il s’agit de défendre l’identité et la dignité humaine violées par les expériences transhumanistes, les libertés et droits individuels saccagés par la dystopie sécuritaire qu’on nous impose « pour notre bien », l’irruption de sentinelles numériques au cœur de nos vies, dans nos corps, nos cellules, nos cerveaux, nos pensées, nos choix personnelles pour éradiquer non pas des virus menaçants, mais notre esprit critique et libre-arbitre.

La seule issue à ce cauchemar réside dans l’élévation et l’unification des consciences au plan mondial. L’exposition des crimes contre l’humanité perpétrés par une poignée de fanatiques depuis 3 ans doit nous inciter non pas à leur faire rendre gorge dans le but de nous venger, mais à poser les garde-fous nécessaires pour qu’une telle horreur ne puisse jamais se reproduire. Et qu’une écrasante majorité d’humains choisissent en conscience de s’engager ensemble dans une autre voie, qu’elle choisisse d’épouser un autre futur.

Alors seulement, quand nous seront sortis des ténèbres, les choses commenceront.


[i] Klaus Schwab & Thierry Malleret : Covid-19, The Great Reset (Forum économique mondial, 2020)

[ii] Décret n° 2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Ce décret signé Edouard Philippe demandait explicitement aux médecins d’EHPAD de prescrire du Rivotril, un sédatif létal à fortes doses, au titre de « soins palliatifs » aux personnes âges suspectées de Covid et présentant des symptômes d’infection respiratoire.

[iii] Sauf dans de très rares cas ultra médiatisés pour des personnes très âgées ou très malades

[iv] https://www.youtube.com/watch?v=DtkfWaCzsas

[v] Jacques Attali milite depuis 1979 dans ses livres et conférences en faveur de l’euthanasie des vieux qui plombent l’économie française. Ce qu’a par ailleurs confirmé de Christine Deviers-Joncourt dans un livre de témoignage publié récemment où elle évoque des déclarations explicites sur ce sujet au cours de dîners au domicile de Jacques Attali. Cette politique eugéniste défendue par beaucoup d’oligarques dits « progressistes » a d’ailleurs été évoquée quasiment mot pou mot par la très macroniste députée Renaissance Amélie de Montchalin, dans un tweet qu’elle a publié le 23 avril 2023 et qui a fait scandale.

[vi] Cf. le scandale du Lancet en 2021suite à une fausse étude bâclée publié dans la prestigieuse revue afin de discréditer les traitements à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine

Juparterre 1er chez les Schtroumpfs !

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Macron vient à Saintes le 4 mai !

C’est en soi un événement. Surtout dans le contexte actuel.

Pas pour déguster du cognac ou assister à un concert à l’Abbaye, mais pour visiter un lycée, le bougre !

Quelle idée !

Nous allons lui faire regretter…

Président illégitime « élu » en 2017, parachuté par la Caste au bénéfice de fraudes massives (merci Dominion !…), d’une campagne menée par toute la presse mainstream rassemblée derrière son chouchou, d’un pool inédit de mécènes milliardaires qui ont transformé cet obligé des lobbies en homme sandwich, d’un scénario électoral rondement pipé, sur fond de dégagisme, de querelles d’egos et d’affaires, bidouillées pour virer les concurrents encombrants (Juppé, Fillon, Valls), de siphonnage des deux partis de gouvernement, PS et UMP, de division de la gauche savamment entretenue par les médias pour l’empêcher de figurer au second tour…

Tout ça orchestré par ses amis de McKinsey, fondateur du parti fantoche En Marche, et véritable Etat dans l’Etat.

Avec le suspense final tant attendu de la méchante sorcière subventionnée, échappée de son manoir hanté de Montretout pour servir de repoussoir utile et de tremplin au jeune premier, inconnu des Français six mois auparavant.

Mais équipé d’un programme bidon, bidouillé lui aussi par McKinsey comme une enquête conso, un storytelling digne d’un conte de fées (Brigitte, le théâtre, Paul Ricœur, la famille recomposée, le profil impeccable de surdoué)… Et ce malgré quelques rumeurs vite démenties de vie en couple caché avec Matthieu Gallet (Président de Radio France), de partouzes VIP avec des ex-stars du porno gay, et autres fantaisies cocaïnées.

Avec ces éléments de langage impayables, aussi racoleurs que mensongers : Le Mozart de la finance, Ni de droite ni de gauche, La France efficace et juste, La Start-up nation, Et en même temps, Car c’est notre Projeeeeeeet !…

En à peine un an, la vedette des tabloïds et le gendre idéal des mamies est devenue le Président le plus impopulaire de la Ve.

L’homme de la France apaisée est devenu le Président des riches.

« Jupiter » est devenu le symbole d’un pouvoir injuste, brutal, qualifié par les plus frileux de « centre autoritaire » (Natacha Polony dans Marianne).

Une sorte de petit tyran pervers narcissique manipulateur, hargneux et haineux, terré dans son Palais avec sa mère incestueuse (ou son père transgenre selon certains), ses mignons, ses drag queens, ses muslim bears qu’il collectionne compulsivement (Benalla, Belattar…), ses people décadents et dérisoires (Ladj Ly, McFly et Carlito…)

L’homme des violences policières, d’un pouvoir arbitraire pressé de tabasser les Gilets jaunes, les avocats, les infirmières, les pompiers et les grands-mères qui osent manifester leur colère contre des mesures impopulaires, liberticides et inutiles. Comme cette réforme des retraites à laquelle il s’accroche comme la vérole sur le bas clergé breton, uniquement destinée à satisfaire l’agenda de saccage de la France de ses mentors.

Des mentors qu’il chouchoute plus que ces « Gaulois réfractaires » qui lui donnent de l’urticaire et dont il n’a rien à foutre, pas plus que ce vieux pays ringard qu’est la France, lui qui se rêve en Président de l’Europe.

Mentors qui siègent à l’occasion en toute illégalité au Conseil des ministres, pour dicter la politique sociale et industrielle de la France. Comme Larry Fink, CEO de BlackRock invité à l’Elysée en pleines échauffourées contre la réforme des retraites en 2019.

Mais aussi pour sacrifier ses fleurons industriels, la santé des Français, et tout ce qu’il reste encore de République sociale : un scandale pour la Caste ultralibérale. Tout ça bien sûr pour arrondir les bénéfices déjà record de BlackRock, Pfizer, GAFAM et autres.

Comme ces 4 labos français et étrangers sponsors d’En Marche en 2017, remerciés quelques mois après le couronnement de leur marionnette par cette décision inique de rendre obligatoires 11 nouveaux « vaccins » (soit 50 injections au total) pour les nourrissons, contre l’avis des pédiatres.

L’homme qui a dévoyé comme aucun Président avant lui – pas même Sarkozy – la fonction présidentielle en l’abaissant au rang de gadget people pour contenter son narcissisme, son exhibitionnisme, avec un cynisme affiché et un mépris du peuple jamais vu auparavant.

Le hochet de la haute finance mondialiste, repéré par les scouters de la CIA dès sa sortie de Science Po, biberonné au bon lolo néolibéral « progressiste » par un aréopage de bonnes fées comme Jacques Attali, la famille Rothschild, Peter Brabeck (PDG de Nestlé), Bernard Arnault, Patrick Drahi, Xavier Niel, Pierre Bergé, Larry Fink ou Vincent Bolloré.

L’homme qui a osé nous vendre une « guerre » contre une simple grippe, moins létale que la précédente, et une fausse « pandémie » planifiée par ses mentors (Klaus Schwab du WEF, Bill Gates, l’OMS, Big Pharma…) Afin de kidnapper nos institutions et imposer une authentique dictature sanitaire, transhumaniste et eugéniste.

Etat d’urgence sanitaire, conseil de défense, court-circuitage du Parlement, subordination de la Justice, corruption des médias (2,5 milliards versés à la presse mainstream en 2020-2021, au titre du « soutien économique en période de Covid »), enfermement autoritaire et totalement contre-productif mais traumatisant des citoyens, distanciation « sociale » (et non « physique« , les mots ont un sens…) obligatoire, avec patrouilles de policiers en armes aux terrasses pour contrôler les récalcitrants au-delà de l’heure légale de sortie, port du masque obligatoire pour tous, partout, tout le temps, une mesure inutile en population générale pour les infections à coronavirus (selon les épidémiologistes), mais humiliante à souhait et utilisée comme une injonction au silence, persécution des enfants dans les écoles, censure de la presse et des réseaux sociaux, suppression des libertés publiques, incarcération sommaire de scientifiques dissidents (comme le Professeur Bernard Fourtillan), criminalisation des discours jugées « complotistes », assimilées comme au Moyen-âge à des « dérives sectaires« (!), terrorisme médiatique, division et culpabilisation permanente des citoyens pendant trois ans, interdiction d’hospitaliser les vieux, les cancéreux, les obèses, les immunodéprimés, soi-disant pour « désengorger les hôpitaux », dont la désorganisation avait été savamment planifiée, interdiction de délivrer des traitements avérés efficaces, décrets (du 27 mars et du 16 octobre 2020) ordonnant aux médecins d’euthanasier 30.000 vieux en EHPAD puis à leur domicile, multiplication des tests PCR coûteux et faux à 98% en cas de résultat positif à 45 cycles d’amplification (selon leur inventeur et leurs fabricants) pour fabriquer des « cas« , et falsification des statistiques épidémiologiques pour donner l’illusion d’une épidémie hors de contrôle, primes versées aux médecins pour les dizaines de milliers de fausses déclarations de décès Covid, interdiction de tout consensus scientifique, chasse aux hérétiques parmi les médecins demeurés intègres, absence d’information préalable et de consentement éclairé pour les patients forcés de participer à des essais expérimentaux inefficaces et lourdement toxiques, parfois létaux, mais vendus comme des panacées, vaccination obligatoire de certains professionnels, et exclusion sans compensation des réfractaires, imposition du pass sanitaire à tous, traçage (appli TousAntiCovid, flicage des « cas contacts« …), puçage (QR code) et surveillance numérique des populations, persécution des non-vaccinés « emmerdés jusqu’au bout« …

Cette ordure a transgressé toutes nos lois dans la plus parfaite impunité ! Se prévenant même de toute poursuite, lui, ses ministres et son « Conseil scientifique » archi corrompu, par une loi d’amnistie préventive votée en 2020.

Et il y en a encore qui osent prétendre que la France de Macron est une démocratie ! Ou qui osent le soutenir d’après les sondages !

Pourtant même le très libéral magazine The Economist (dont la famille Rothschild est actionnaire) vient de rétrograder la France dans son classement, en la qualifiant de « démocratie défaillante ». Ce qui en langage poli signifie que même ses mentors reconnaissent désormais que la France est une dictature (ou une démocrature) libérale.

L’homme symbole du parjure, du mensonge, de la violence et du mépris de tout un Système, qui considère l’être humain comme un esclave, un objet, une marchandise dont on peut disposer, qu’on peut transformer, vendre ou dont on peut se débarrasser à loisir, sera à Saintes jeudi.

Narcisse-le -Grand croit encore pouvoir se refaire une virginité en osant s’exhiber ainsi et provoquer gueux et leurs moufflets. Malgré un fin règne pathétique et inédite, et alors que 90% des Français le poussent vers la sortie.

Il osera donc parader au Lycée Palissy, s’adresser à des jeunes et à leurs familles.

Ne le laissons pas tenter une fois de plus de nous manipuler. Sachons lui rendre l’accueil qu’il mérite.

A lui et à son Sinistre de l’éducation nationale – le très woke Pap N’Diaye – artisan de la déconstruction des enfants, des savoirs et de cette culture française qui n’a jamais existé.

Casseroles, banderoles et quolibets seront au rendez-vous.

Nous avons tous le devoir impérieux de nous réunir en nombre ce jeudi pour dire bien en face à ce foutriquet ce que nous pensons de lui.

Sans peur, sans haine, sans excès, mais clairement et avec détermination !

Je vous embrasse tous.

Christophe

La gentillesse, ça paye !

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Cet article paru dans un magazine pour millennials actifs vante la gentillesse comme un formidable outil de productivité !

Et si la gentillesse était en réalité ce que « l’éthique » a été pour les entreprises dans les années 1990-2000 : un simple outil de comm institutionnelle destiné à rehausser l’image des organisations et gonfler leur chiffre d’affaires ?

« Ethics pays! » : L’éthique, ça paye !

C’était le leitmotiv de ces consultants en éthique chargés d’élaborer des Chartes éthiques et autres Projets d’entreprise durant ces deux décennies de gueule de bois qui suivirent ces impitoyables années golden boys où l’ultralibéralisme sauvage est devenu la religion dominante.

Une époque où cynisme et politiquement correct devinrent les principales valeurs en hausse, après l’Excellence et le taux de rendement brut du capital. Et où même BNP Paribas pouvait se prévaloir sans pouffer de rire d’être, selon un benchmark bien rémunéré, « la banque la plus éthique ».

Aujourd’hui le conformisme à la norme a remplacé l’éthique. Le progressisme et le wokisme ont supplanté le capitalisme social et la défense des minorités au rang des idéologies bankable.

Alors quoi de plus naturel dans cette époque de hyènes où l’arrogance et la violence sont devenues des armes communes pour se faire entendre, de voir rappliquer la gentillesse comme panacée du marketing commercial ?

Plus que la politesse, valeur en récession dans ce monde de brutes, mais qui permet de désarmorcer les récriminations des clients agressifs, la gentillesse n’est pas que l’apanage formel des gens bien élevés. C’est une disposition cordiale qui suppose l’écoute, l’empathie et la bienveillance envers l’autre. Une vraie qualité humaine qui ne s’improvise pas après un stage de formation commerciale. Une qualité devenue suffisamment exceptionnelle pour avoir la cote.

Encore que de gentil à béni-oui-oui, il n’y a que l’espace d’un croc entre le toutou et le mouton. Gentillesse sans conscience n’est que ruine des bonnes âmes. Ou bonnes poires…

« Gentil mais pas con ! », voilà le mot d’ordre qui siérait au Zeitgeist teinté d’hypocrisie, de cynisme, de corruption, de mensonge et de fausse vertu. Pour ne pas être un mouton ni un pitbull. Tantôt loup, tant labrador, donc.

Car pour être un « gent » (du latin gentis), un membre du clan, il faut d’abord avoir côtoyé les loups : la civilité, comme l’esprit de meute, de caste, de famille ou de corps, n’est pas un état de nature mais le produit d’une culture. N’en déplaise à Rousseau, pour qui la vie sociale pervertit l’homme, bon par nature.

Quoi qu’il en soi, l’une ignorante de l’autre conduisent à la faillite de toute humanité. Le survivalisme misanthrope des Robinson Crusoé de l’Apocalypse, et le fantasme transhumaniste des fétichistes du numérique, conduisent tous deux à des impasses symétriques qui déconnectent l’homme de sa conscience intriquée. Laquelle a besoin de commercer avec les autres pour faire l’expérience de soi, sans pour autant substituer aux autres consciences des machines intelligentes mais non conscientes. Sans âme. Et donc capables d’être très polies, mais en aucun cas d’être authentiquement gentilles.

Le « printemps français »

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C’est tout de même d’une ironie stupéfiante !

Quand la CIA orchestre en sous-main des soulèvements populaires pour dégager des dirigeants autoritaires pas assez conciliants avec les intérêts de l’Empire, on parle de « printemps arabes », de « printemps des peuples », et pourquoi pas de « révolutions arabes » ou de « révolutions de la jeunesse ».

Mais quand la France, « pays des droits de l’homme, etc » se retrouve confrontée à un soulèvement aussi massif, avec les mêmes accès de violences de rue, conduit par un peuple ou une fraction du peuple dressé contre une réforme unanimement impopulaire, un Président très majoritairement désavoué, déconnecté du pays réel, un pouvoir à bout de souffle, une dérive autoritaire sinon dictatoriale, voire un régime républicain et des institutions qui ne fonctionnent plus parce que ceux qui dirigent ont trahi ses fondamentaux, alors les mêmes se scandalisent et crient au chaos, au désordre, à l’anarchie !

De 2010 à 2014, Ben-Ali en Tunisie, Bouteflika en Algérie, Saleh au Yémen, le roi Abdallah de Jordanie, Moubarak en Egypte, Bachar el-Assad en Syrie, le roi Mohammed VI au Maroc, le sultan Al-Khalifa à Bahreïn, Kadhafi en Lybie, et d’autres dirigeants arabes, virent leur pouvoir chanceler. Ils durent réprimer des mouvements de contestation importants, parfois des émeutes monstres, comme ces millions de manifestants sur la Place Tahrir au Caire lors de la révolution de lotus réclamant le départ de Moubarak.

Certains durent céder le pouvoir, ou furent assassinés par leurs opposants. Comme Kadhafi en 2011, lâché par les Etats-Unis et la France retournés contre lui.

Ces dirigeants symbole d’un pouvoir arbitraire, autoritaire, népotique, accrochés à leur trône, furent qualifiés de « dictateurs » et d’oppresseurs du peuple, réfractaires au grand mouvement de l’Histoire qui va de l’obscurantisme vers le Firmament démocratique, dont l’Amérique est le fer de lance et le gardien élu.

Dans une rhétorique quasi marxiste d’un romantisme échevelé, la doxa progressiste occidentale relayée par les dirigeants, les intellectuels, les médias, se mit à célébrer ces peuples qui s’émancipaient eux-mêmes et spontanément de leurs tyrans. La réalité est sensiblement différente, mais le mythe a fonctionné à plein.

C’est avec un lyrisme burlesque que toute la presse de gauche comme Le Monde se mit à entonner des cantiques droits-de-l’hommistes sur cette grande Marche de l’Histoire universelle, rejointe désormais par les peuples arabes se libérant du joug de l’infâmie.

Un sursaut inattendu qui succédait à des siècles d’obscurantisme et d’arriérisme (selon la mythologie impérialiste traditionnelle), de tutelle impérialiste durant la période coloniale, puis de dictature nationaliste, laïque, moderne mais qui finissait par échapper à l’orbite de la superpuissance dominante pour sombrer dans l’autoritarisme clanique, et pour beaucoup cet abîme djihadiste et islamiste incarné par les Frères musulmans (d’abord soutenus par la CIA) qui engloutit un à un depuis un siècle tous les pays musulmans.

Un processus révolutionnaire que les lumières officielles occidentales assimilèrent au Risorgimento italien (seconde moitié du 19e siècle), ou à la chute du Rideau de fer en 1989.

L’Amérique vertueuse ne serait donc bien évidemment pas la cause du malheur des peuples, étranglés par des régimes autoritaires mis en place ou confortés par elle. Mais l’incarnation messianique du Salut pour tous ces peuples aux marches de l’Empire, invités à entrer d’eux-mêmes dans le Royaume universel de paix et de justice résumé par les idéaux démocratiques.

Idéaux qui ne sont dans tous les pays dits démocratiques qu’un mensonge, une imposture, ou une invocation-réflexe de moins en moins crédible destinée à subjuguer des masses de plus en plus dégrisées.

La France est dirigée depuis six ans par un pur produit de la technocratie mondialiste et européiste, manipulé les lobbies de Bruxelles, l’élite financière de Davos, Bilderberg ou BlackRock-Rothschild dont la politique est conçue, cadrée et pilotée par McKinsey.

Cet imposteur qui jouit des apparences de la légitimité démocratique gouverne une véritable dictature avec un rare mépris, une rare brutalité, ignorant et maltraitant son peuple. Le voici moins d’un an après sa « réélection » face à un soulèvement qu’on n’ose qualifier d’émeute, d’insurrection ou de guerre civile.

Si l’on est honnête, du point de vue politique le schéma est exactement le même que celui des « révolutions arabes », même si les acteurs diffèrent.

D’un côté un pouvoir autoritaire, discrétionnaire, arbitraire, soumis cette fois non pas à son propre libre arbitre mais à une Caste oligarchique dont il sert les intérêts. Une Caste qui a confisqué la souveraineté au peuple et dirige l’Etat par procuration, qui impose les grandes orientations stratégiques, les normes éthiques, juridiques, administratives, budgétaires, fiscales, gestionnaires, qui instrumentalise le Droit, cannibalise les institutions, corrompt le système et tous les acteurs politiques, infiltre et neutralise tous les contre-pouvoirs, uniformise tous les discours selon la même logique de pouvoir et la même rhétorique néolibérale-progressiste comme une quasi religion, qui exige une orthodoxie de pensée et une orthopraxie dans la façon de gouverner, sous peine de censure, d’exclusion du jeu politique (disqualification, affaires, renvoi aux extrêmes, diabolisation), de discrédit et de mort sociale (pour les « complotistes »).

Bref, une authentique dictature, sournoise, subtile, omniprésente, totalitaire, qui garde les apparences et les usages de pure forme d’une République démocratique, mais qui aujourd’hui ne prend même plus la peine de simuler.

Et de l’autre côté, un peuple écrasé par un pouvoir qui déploie tout l’arsenal coercitif et répressif, de l’ingénierie sociale de masse aux violences policières. Et qui instrumentalise des chocs souvent programmés pour permettre des basculements systémiques : crises économiques, sociales, climatique, hausse des prix, chômage, destructions sectorielles, tensions sociales, communautaires, suppression des libertés, accumulation de normes, contrôle bureaucratique, surveillance numérique…

Jouant sur cette stratégie du choc, le pouvoir manipule les aspirations d’une part majoritaire du peuple à la paix sociale, au retour à l’ordre républicain. Le pouvoir rejette alors la responsabilité des déflagrations de violences et la perspective du désastre sur « les excrèmes » (contraction de excréments et extrêmes) que sont la gauche et la droite canal historique. Sociale et contestataire pour l’une, souverainiste, nationaliste, conservatrice ou gaulliste pour l’autre. Rejet des discours populistes, Neutralisation des oppositions face au chantage résumé par l’équation le chaos ou le système, donc Moi ou le chaos. Et diabolisation de ceux qui refusent ce chantage comme des extrêmes facteur de chaos, rejetés hors du champ mythique de la République ou de la démocratie.

Dans cette logique, le Système se confond avec l’adhésion ou la compatibilité des « partis de gouvernement » (aujourd’hui « le centre », ou plutôt le Parti unique Renaissance et ses hochets LR ou Modem) avec les règles, les méthodes et les objectifs dictés par le Système.

C’est très habile et ça fonctionne très bien, depuis que le paysage traditionnel français organisé autour du bipartisme a explosé, avec la torpille Macron qui a dynamité le PS et réduit en lambeaux l’UMP.

Sauf que le peuple comprend de plus en plus cette grande manipulation systémique pour le faire voter pour ses bourreaux en les remerciant. Et cela donne une vraie révolution, au sens étymologique de retournement : le peuple aspire à revenir aux fondamentaux républicains, fondés non seulement sur un contrat social ou institutionnel, aujourd’hui caduque, mais sur une alchimie entre le Chef suprême et le peuple.

Si les Français étaient cohérents avec eux-mêmes, ils militeraient en masse pour l’instauration d’une monarchie parlementaire comme en Espagne. Et non pour cette utopique VIe République agitée comme un talisman vide par les partisans de LFI. D’ailleurs jamais les références pertinentes à de Gaulle n’ont été si nombreuses parmi les politiques critiques envers ce système mortifère comme parmi les intellectuels, droite et gauche confondues.

Mais la France est encore traumatisée par ce meurtre fondateur qui hante sa mémoire, à savoir le régicide de Louis XVI guillotiné par la Convention en 1792. Tant que les élections au suffrage universel jouaient leur rôle de guillotine électorale, les Français pouvaient toujours exercer un chantage sur leur monarque élu. Mais les usages républicains qui permettent de renouveler le contrat de confiance entre le peuple et son monarque ont tous été délaissés par des technocrates pressés d’entériner leur adhésion au Système sans demander l’avis du peuple.

La dernière dissolution de l’Assemblée par Chirac en 1997 a conduit à une catastrophe, avec la troisième cohabitation en 10 ans et une incapacité à gouverner. Quant au référendum, qui permet aussi de renvoyer la parole au peuple, il n’a quasiment jamais été utilisé par les successeurs du fondateur de la Ve. Sa logique, sa sacralité, ont été profanées depuis le Non à 55% à la Constitution européenne lors du référendum de 2005, désavoué par un Traité de Lisbonne ratifié par le Parlement en 2007 contre l’avis du peuple.

Avec Macron, le divorce entre le peuple, le Président, son gouvernement et le type de régime objectivement dictatorial qu’il incarne, est consommé.

Nous vivons donc aujourd’hui un authentique printemps français auquel les médias subventionnés font mine de ne rien comprendre et de ne même pas voir, préférant nous intoxiquer avec les images en boucle du war game de Sainte-Soline entre des policiers et des émeutiers qui trustent les manifs.

Mais cette nouvelle trahison des médias, qui commençaient pourtant à se lâcher un peu à propos des crimes du Covid ou des dérives du pouvoir, finira par leur retomber sur la figure. Le Vieux cordelier fut bien interdit, et Camille Desmoulins guillotiné avec Danton par son ami Robespierre, lui-même guillotiné trois mois plus tard. Alors il est tout à fait envisageable que le peuple ayant recouvré ses droits, les criminels du Système soient un jour jugés et condamnés.

Pour l’heure, on doit souhaiter que la révolution en cours ne dégénère pas dans la violence pour la violence, expiatoire ou décompensatoire. Et qu’elle ne soit pas récupérée par ces pseudos défenseurs du peuple que sont les mélenchonistes et leur bouffon qui singe un peuple dont il se contrefiche en beuglant : « La République, c’est moi ! » Car on sait où mène le mirage révolutionnaire version marxiste-léniniste.

Peu de chances de voir non plus les phalanges fascistes resurgir du ventre lepéniste. D’ailleurs Marine après avoir viré les fachos de la boutique a depuis longtemps été récupérée par le système.

Reste ce « centre » invisible. Pas l’arnaque Renaissance. Ni les Modem vendus au Veau d’or macroniste. Mais les invisibles. Comme cette Plaine constituée des députés du centre passés par tous les tourments révolutionnaires, qui après la folie d’épuration de la Terreur émergèrent des décombres d’une France en lambeaux en 1794, et ramenèrent le pays vers la paix et la concorde.

Sire, ça sent la poudre !

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La poudre.

Poudre qu’on se met sur le nez. Pour masquer les imperfections de la peau, être belle, se rajeunir. Ou se blanchir le visage, chez les précieux de cour. Symbole de raffinement, et signe de classe.

Poudre qu’on se met DANS le nez, pour s’émoustiller, se sentir en forme, intelligent, invincible. Symbole de transgression, et d’une élite dépravée.

Poudre aux yeux, jetée à la tête des gogos pour faire illusion, les épater. Symbole d’artifices, de beaux discours et de duperie.

Poudre à laver, pour enlever les taches, blanchir et remettre à neuf le linge sale ou usé. Symbole d’hygiène, de propreté, de purification, de réforme imposée bon gré mal gré.

Poudre à canons, symbole de guerre et de colère, de violence, de mort, d’insurrection, de révolte ou révolution.

Ça sent la poudre au Palais !… Certains se repoudrent, d’autres prennent la poudre d’escampette.

Olivier Dussopt est P.D.

On aurait jamais deviné… 🙄

Le choupinet ministre du Travail, chahuté par de méchants députés pendant les débats sur la réforme des retraites, a cru bon de faire son coming out dans Têtu.

Une Révolution est en train de prendre la Bastille. La France réclame la tête du bâtard et de ses petits marquis. Les poubelles brûlent, ça sent la pourriture, le sang et le crâmé dans les rues. Les mignons autour du poudré feraient-ils déjà leurs valises pour fuir le sérail ?

Et en même temps, toujours aucun aveu du grand mythomane de la Ripoublique sur sa vie privée, dont tout le monde se contrefout éperdument : les Gaulois réfractaires ont d’autres chats à fouetter.

La love-story avec le PDG de Radio-France juste avant le sacre, les galipettes SM avec Benalla, les touzes avec des escorts et rails de C à l’Elysée, les raves privées de Brigitte avec des drags antillaises, le tourisme sexuel à Saint-Martin avec paluchages de racailles devant les caméras de Closer, ou dans les vestiaires de l’Equipe de France chez les copains islamistes de Doha, ou avec des VIP dans un club de Braza lors d’une virée officielle… Tout ça a fini par lasser ceux qui ne sont rien mais qui voient tout.

Le maquereau qui occupe le Palais de la Pompadour avait réuni dans cette résidence d’Etat choisie par de Gaulle la plus grande concentration de ministres, conseillers et fonctionnaires gays depuis Henri III.

Rien à redire en soi. Sauf quand c’est un lobby et non des personnes méri-tantes – lobby LGBT, énarque, maçonnique ou mondialiste (Young global leaders) – quasiment une secte, qui dirige la France.

Stéphane Séjourné et Gabriel Attal (mariés), Clément Beaune (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)… Ceux qui occupent des postes stratégiques ont pris soin de faire leur coming out pour prévenir toute révélation compromet-tante. Comme d’autres déclarent leurs conflits d’intérêts pour éviter d’être accusés de collusion avec Big Pharma.

Quant au Quai d’Orsay, il y a longtemps qu’être homo est un pré-requis pour épouser la « carrière », même comme conseiller.

Mais tout ce cirque baltringue n’est bon qu’à lancer du grain aux canards people. La priorité aujourd’hui, c’est de sauver sa peau. Alors que les gueux s’apprêtent à envahir le château, bousculer la reine-mère, emmener le petit poudré au bûcher, et tout casser.

Et puis faire son coming out quand on est trop sensible, c’est se mettre sous la protection des canons de la morale officielle, de la loi qui pénalise (à juste titre) les injures homophobes, et de la garde républicaine du lobby LGBTQI+, prête à fondre pour déchiqueter le moindre beauf hétéro d’extrême droite (forcément) pris en flagrant délit de « haine homophobe » (et donc d’homosexualité refoulée).

Message envoyé : l’Etat protège les sensibles et les susceptibles qui nous gouvernent. C’est une citadelle gardée par des brutes, qui préserve les fragiles (névrosés) au pouvoir contre la masse des intouchables du monde extérieur, livré au chaos et à la barbarie. Une belle illustration de l’Ancien régime, de ses raffinements et privilèges dépravés, assiégés par le vent nouveau de la Révolution.

Message reçu.

La « violence » la plus inadmissible, c’est celle qui se prend pour le Bien !

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Pour fédérer le peuple contre « l’ultraviolence » (sic) d’une jeunesse révolutionnaire qui saccage tout, et accessoirement sauver la Macronie qui les subventionne, les médias de cour hurlent au loup, mentent sur les manifs sauvages et leurs enjeux, et jouent sur du velours en surfant sur les aspirations du petit peuple à la paix et la sécurité.

Même le groupe Bolloré s’y est mis, le premier à couvrir chaque soir en direct et rediffuser H24 les « nuits sauvages » de la Rébellion, depuis l’adoption « légale mais illégitime » du projet de réforme des retraites grâce au 49.3.

Ces retraites aux flambeaux-poubelles, ces jeux de piste entre les loups et les renards, les flics et voyous en jean, dans les rues de Paris, Bordeaux ou Rennes.

Pour mobiliser leurs auditeurs, Europe 1 et CNews ressortent leur collier favori de vieilles bourgeoises emperlées et affolées. Ces journalistes femmes septuagénaires, ex-groupies mitterrandiennes ou chiraquiennes du monde d’avant, comme Catherine Nay ou Michèle Cotta. Ou ces grenouilles de bénitier du Figaro échappées de La Manif pour tous, gardiennes de l’ordre moral et des valeurs cathos.

Avec ça, c’est sûr, la conscience de classe des opprimés du Petit poudré sera bien défendue. La populace incapable de piger que tchi aux problèmes des grandes personnes n’est pas prête de s’éveiller, encore moins de s’unir pour le Grand soir ! Classes moyennes de tous les pays, rendormez-vous !

Mais d’abord flippez un bon coup devant votre poste en regardant un McDo flamber.

Pauvre France, Madame Michu ! Aujourd’hui les jeunes ne respectent même plus le petit commerce…

Et d’enchaîner sur ces pleurnicheries sidérantes à propos des pauvres policiers au bord de la crise de nerfs, et en plus blessés par des manifestants. Vite, une cellule psychologique pour ces victimes du terrorisme antisystème !

Le trait d’union est d’ailleurs tout tracé pour manipuler les consciences, entre les manifs nocturnes contre la réforme des retraites, et celles des commandos écolos contre les super bassines de Sainte-Soline, qui n’ont évidemment rien à voir.

Mais « ce sont les mêmes » nous assurent les journalistes, qui sont descendus hier de Paris dans les Deux-Sèvres pour foutre la merde et semer la violence. Même si la cause, elle, est « légitime« …

A propos des blessures inacceptables des policiers envoyés pour réprimer les mouvements de la foule, faut-il rappeler aux sacristains de la Bonne conscience au QI d’huître que signer un contrat pour être fonctionnaire des forces de l’ordre – le bras armé de l’Etat chargé du maintien de l’ordre et de la sécurité publique – ce n’est pas tout à fait la même chose que de lancer des pétales de roses dans une procession mariale ?

Que les flics sont formés, entraînés, équipés, surarmés pour le combat de rue, et pour réprimer manu militari des émeutes dans les cas extrêmes. Qu’une manif, ça n’est pas juste chanter des cantiques et agiter des cotillons en se faisant des mamours. Que ça dégénère souvent en affrontements violents, entre un peuple en colère et les représentants de l’Etat qui bafoue ses droits.

Et même que ces « violences« , qu’on voudrait vite refouler comme un prurit honteux. Quoique quelque peu légitime à en croire nos grands principes républicains.

Surtout à quelques jours d’une visite officielle d’un roi et d’une reine qu’on sort, dont l’annulation subreptice nous vaut d’être qualifiés par les British de softies (« mous »).

Il est vrai que dans le royaume de la Perfide Albion, fer de lance du Nouvel ordre mondial, le désordre ourdi par la Plèbe est tout simplement inacceptable, shocking, et vite réprimé. N’oublions pas que l’Angleterre est le premier pays européen a avoir inauguré une révolution en assassinant son roi, Charles Ier, ancêtre malheureux de Charles III, exécuté le 30 janvier 1649 par un Parlement frondeur favorable à l’intrigant Cromwell.

Pas étonnant que le Petit poudré de l’Elysée qui se rêvait en Jupiter ait jugé malséant d’inviter Charles et Camilla à babiller sous les lustres de la Galerie des glaces, pendant que le peuple de Paris réclamait du pain et des retraites derrière les grilles du Château.

Donc Mesdames les journaleuses, assimiler la colère du peuple, de 93% des actifs ou de 3 millions et demi de manifestants remontés contre une réforme injuste imposée aux forceps, à des menées révolutionnaires ou terroristes, parce que des casseurs organisés (parmi lesquels pas mal de policiers déguisés en black blocs) infiltrent les manifs et foutent le bordel, c’est une insulte à la raison, et une manip profondément malhonnête !

Et si une fliquette se casse un ongle en tabassant un jeune, ou si un malabar se retrouve à l’infirmerie avec un bleu pour avoir chargé 15 black blocs en rogne, on va pas non plus y passer la Semaine sainte.

Le pire, c’est que la grande majorité des policiers sont du côté des manifestants, car ils sont parmi les premiers concernés par cette réforme inique. Mais payés pour faire un job de merde, et formés à obéir à des ordres absurdes, ils s’exécutent.

Pour combien de temps encore ?…

Le zèle de la Police française aux heures sombres de Vichy est encore dans les mémoires. Les fichages et arrestations arbitraires sont manifestement restés une coutume. Mais la répression sanglante du mouvement des Gilets jaunes il y a à peine plus de 3 ans a ouvert les esprits de nos concitoyens sur la vraie nature du régime. Y compris dans les rangs de la Police, pour le moins divisée.

Nuñez a remplacé Lallement. Le style a changé, plus soft, moins brute épaisse. L’étau s’est desserré sur un peuple exténué par deux années de folie Covid. Mais dès qu’il montre les dents, la milice tape.

Mais qu’attendent donc aujourd’hui les flics de France pour s’honorer en mettant l’arme au pied ? En refusant d’appliquer les consignes d’un ministre qui a les yeux rivés sur 2027 ? Et remplit loyalement sa fonction de protéger une dictature à bout de souffle dirigée par un sociopathe planqué à Bruxelles. Et sans doute déjà lâché par ses mécènes.

Depuis 20 ans, les pompiers (qui sont aussi des militaires, du moins les Pompiers de Paris) n’ont pas hésité à plusieurs reprises à faire grève, à manifester en nombre et à bloquer les rues, à faire cracher les bornes d’incendie sur des flics venus les nasser, les charger, les tabasser à terre à 10 contre un, comme je l’ai vu de mes yeux à Nation.

Parce que ces authentiques héros du feu qui sauvent chaque jour nos voisins, nos enfants ou nos chats n’en peuvent plus de faire l’un des métiers les plus pénibles et les plus risqués pour un salaire de misère, pour une retraite encore plus misérable, de se faire insulter et agresser par des racailles de banlieue quand ils viennent dans des zones de non-droit éteindre un incendie déclenché par les dealers de coke pour défendre leur territoire.

A force d’embrouiller un peuple exsangue en manipulant les affects, on lui vole ce qui lui reste de conscience, de libre arbitre, de capacité à agir, à se faire entendre, à se défendre et à décider de son avenir.

Les pleureuses apeurées des merdias subventionnés sont le marchepied de la servitude volontaire. Les valets du Pouvoir.

Loin de remplir leur mission d’informer et d’alerter, sinon d’éduquer, elles créent les conditions favorables à l’esclavage consenti. Et sapent ce qui pouvait encore reste d’illusion démocratique, dans un pays livré aux cupides, aux cyniques, aux sadiques qui méprisent le peuple et s’empressent de le transformer en bataillons de robots ou de déchets à éliminer.

De Gaulle en 1968 avait rétabli l’ordre après la grande récré de mai 68. Mais il incarnait la France. Son Histoire, son esprit, son honneur, ses valeurs, son combat pour la liberté.

Macron ne représente rien. Ne croie en rien. Ne respecte rien. Il n’aime rien, à part l’argent, les flatteries et lui-même. Et encore, pour agir avec autant de bassesse, il doit sacrément se détester.

Mais les Français ne sont pas là pour lui servir de faire-valoir, de boucs émissaires, de souffre-douleurs. Ou de psys. Le Président est en principe élu par le peuple pour servir le peuple. Et non l’inverse. Macron ne sert que ceux qui l’ont frauduleusement propulsé là où il est. Qui lui donnent un semblant d’épaisseur, un lustre, une image de pourvoir, sinon de grandeur, qu’il n’a jamais eus et qui sont parfaitement factices.

C’est un illusionniste, un serpent venimeux qui anguille et fascine, se dérobe et mord par derrière. Et dont on écrase la tête après l’avoir nommé.

Ses maîtres savent bien s’en servir. C’est même le modèle des chiens de garde en Europe. Avec sa soeur nazie de Bruxelles.

Mais sa gloire a terni. La magie n’opère plus. Reste la contrainte et les sévices de la Caste, qui ordonne aux moutons d’avancer sans broncher.

L’ultraviolence n’est pas là où l’on voudrait la désigner. Pas chez les manifestants. Pas chez les centaines de black blocs, finalement peu nuisibles et qui jouent à la Révolution en se déguisant comme dans un jeu vidéo grandeur nature. Pas non plus chez ces vrais désespérés qui cassent non par idéologie, mais pas désespoir.

Elle est dans le regard glacé et perçant de Big Brother, et de tous ses artefacts qui gouvernent le monde occidental sous la férule de la finance anglo-saxonne, opaque et inhumaine. Au milieu duquel la France est un ultime résidu de rébellion agonisante.

Elle est dans la fourberie de ces discours enrobés de miel progressiste d’une marionnette programmée pour mentir sur commande. Dire une chose un jour, et en même temps le contraire le lendemain. Avec un art consommé pour distiller des sermons tour à tour humanistes, féministes, écologistes ou simplement gestionnaires.

Elle est dans l’insensibilité de ces technocrates, de ces bureaucrates, de ces fonctionnaires du Moloch administratif mondialisé, face aux malheurs du monde.

Elle est dans la pression de l’efficacité fonctionnaliste et de la rentabilité économique et financière, qui soumet toute autre priorité, humaine, sociale, culturelle, politique, éthique ou spirituelle, à son exclusive contingence.

La chienlit, c’est eux ! C’est lui ! C’est l’Ere du Vide !

Ne nous trompons pas de diagnostic ni de cible. Ce qu’il faut abattre au plus vite, au risque sinon de voir disparaître l’humain, c’est ce système exsangue qui fait mine de triompher.

Pas besoin de convoquer Marx, Lénine ou Trotski. De rêver du Grand soir ou d’une 6e République. Tout est là devant nous, il suffit de redresser la tête, de redresser ses manches et de donner de la voix. Et de donner un grand coup de pied dans cette fourmilière pour que les cafards désertent en panique.

Quand sera venue l’heure de reconstruire, ce ne sont pas les idées qui manqueront. Nous sommes 68 millions. Et 8 milliards sur cette planète à partager le même sol, le même sort et le même destin.

INSURRECTION : Pour quoi ? Jusqu’où ?

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« Et je vous le dis : il y aura une révolution dans ce pays avant 2022. Il y AURA une révolution dans ce pays !… »

Jacques Attali en pré-campagne pour son poulain Macron, dans l’émission C politique le 14 avril 2016 sur France 2

Le droit à l’autodéfense fait-il partie des Droits de l’homme ?

Que faire quand un gouvernement maltraite sa population ?

Certaines dictatures n’enferment pas leurs opposants dans des stades, dans des prisons, dans des goulags, ou dans des camps d’extermination. Elles se contentent d’enfermer tous les citoyens chez eux.

Certaines dictatures ne soumettent pas les hérétiques à la question. Elles ne torturent pas leurs dissidents en les plongeant dans l’eau glacée, en leur administrant des chocs électriques, en les engeôlant dans des camisoles chimiques. Elles se contentent de leur rendre la vie impossible, de les emmerder au maximum, de les désigner à la vindicte publique comme seuls responsables du sort injuste infligé au plus grand nombre.

Certaines dictatures ne dressent pas des échafauds, des pelotons d’exécution, des fours crématoires pour se débarrasser des irréductibles, des inutiles, des nuisibles. Elles se contentent de les vacciner, de les pucer, de les tracer, de leur inoculer des poisons mentaux pour qu’ils renoncent à se rebeller, pour qu’ils applaudissent même à leur déshumanisation programmée.

George Orwell avait si parfaitement décrit cette mécanique totalitaire que 70 ans plus tard, dans le sillage de Hannah Arendt, le philosophe Michel Onfray en a tiré une Théorie de la dictature[i].

Et pourtant, le peuple qu’on offense et qu’on maltraite demeure incapable de nommer l’ignominie chez ceux qui le font souffrir.

Haïr un homme et un pouvoir qu’on croit avoir élus, s’en prendre y compris physiquement à l’oppresseur pour lui régler son compte, recouvrer sa dignité et sa liberté, n’est pas chose aisée.

Surtout pour un peuple régicide, qui tente de se réconcilier avec la figure du monarque, comme avec le droit divin qui le sacralise, en faisant mine de révérer un technocrate opportuniste, qui n’a d’autre credo que son ambition, et comme seul catéchisme la doctrine néolibérale progressiste enseignée à Sciences Po et l’ENA.

Alors quand le simulacre de démocratie devient trop oscène, quand le schisme entre les discours et le réel devient insupportable, quand la colère légitime dépasse le sentiment de culpabilité, le peuple sort de sa torpeur et entre en éruption.

Tout devient alors si imprévisible qu’au moindre incendie, au moindre accès de colère qui dégénère en violences dans la rue, les garde-fous du Pouvoir se lèvent comme des digues pour prévenir la réaction en chaîne : « ILLEGITIME ! »

Exprimer sa colère, s’en prendre aux dirigeants ou au régime en place, eussent-il trahi la confiance du peuple, est illégitime.

Et d’invoquer la Constitution, ou les grands principes, pour se justifier. Comme si la démocratie, c’était le monde des Bisounours, sans méchanceté, sans heurts ni aspérités. Et la colère du peuple, un péché synonyme de Chaos.

Illégitime donc.

Vraiment ?…

L’appel à la violence gratuite, dirigée contre des personnes, est certes illégale et répréhensible.

Mais le recours à la violence légitime pour mettre fin à une situation de crise ultime, de blocage destructeur qui menace l’existence du groupe, de la démocratie ou de l’idée qu’on s’en fait, pour renverser une dictature ou un régime populicide, est-ce vraiment si illégitime ?…

Comme Jésus chassant les marchands du temple à coups de fouet, y a-t-il une sainte colère du peuple ?

De Robespierre à Yasser Arafat, en passant par Marx, Lénine, Hitler, Trotski, Mao, Castro, les Brigades rouges ou Khomeini, de nombreux théoriciens politiques ont tenté de justifier le recours à la violence au nom d’une cause supérieure inscrite dans un Idéal qui sacralise le Peuple, et exalte son émancipation face à l’oppression d’une caste dans une optique révolutionnaire. Y compris en ayant recours au meurtre, à la guerre ou à de méthodes terroristes.

Avec le succès qu’on connaît.

Leurs crimes ont-ils pour autant discrédité à jamais tout recours du peuple à la violence subversive afin de vaincre une oppression, et en finir avec un pouvoir devenu illégitime ? La morale et les discours contemporains – pour ne pas dire la République bourgeoise – nous a habitué à penser que c’était le cas. Ouvrant du même coup une voie royale à tous les abus de pouvoir, toutes les dénaturations des grands principes, toutes les instrumentalisations du Droit, pour servir les intérêts d’un pouvoir, d’un homme, d’une caste, et perpétrer un ordre établi aussi injuste qu’insoutenable.

Et pourtant, l’insurrection qui est une forme de violence légitime, du moins pour ceux qui n’ont pas d’autres moyens objectifs que d’y recourir, n’est-elle pas l’un des piliers de notre Démocratie, inscrite dès l’origine dans le marbre par les pères de la République ?


Se libérer de l’oppression est un devoir !

Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Constitution du 24 juin 1793, et Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793

Mais 2023 n’est pas 1793. L’insurrection aujourd’hui est un gros mot, un scandale, un tabou.

Et pour cause : c’est le grand refoulé de notre République, dont elle est paradoxalement l’un des piliers, comme le démontre cet article 35 de la Première Constitution.

Redonner le pouvoir au peuple, y compris le pouvoir d’user de la violence légitime contre ses dirigeants quand ceux-ci bafouent ses droits. Ça n’est pas rien ! Et on gagnerait sûrement à méditer ce principe.

Car quelle alternative pour le peuple quand tous les moyens prévus par la loi – débat parlementaire ou médiatique, recours judiciaire, manifestations, grèves, référendum, élections… ont été épuisés ou empêchés ?

La Constitution de 1793 va bien plus loin, en qualifiant l’insurrection de DROIT le plus sacré, mais aussi de DEVOIR le plus indispensable.

Autrement dit, se dispenser de remplir ce devoir, c’est pour le peuple un suicide, une abdication de sa souveraineté, l’équivalent du régicide dans l’Ancien régime.

Or c’est précisément ce que l’imposture démocratique qu’est la représentativité nationale quand elle s’écarte de sa mission de gouverner AU NOM du peuple et POUR le peuple tend à préserver en s’arrogeant le droit de gouverner le peuple selon son propre libre arbitre, en prorogeant un rapport de forces dirigé CONTRE le peuple, pour servir ses propres intérêts, ou ceux d’une caste qui lui garantit les moyens d’exercer son pouvoir arbitraire.

En d’autres termes, cela s’appelle une dictature par procuration.

« Pour le peuple ou une portion du peuple » : face à des circonstances exceptionnelles qui appellent des réponses exceptionnelles, comme l’oppression du peuple par son gouvernement qui en viole les droits, l’ultime recours DEMOCRATIQUE pour sauver la République, ce n’est pas l’abdication au nom de la peur du chaos, mais l’INSURRECTION au nom du devoir de résistance à un ordre autoritaire ou totalitaire représenté par un pouvoir sacrilège.

On ne peut être plus explicite.

Conçu dans une période de troubles exceptionnels pour sauver une Révolution en péril, ce texte nous interpelle aujourd’hui. Car s’insurger, comme le font les black bocs en s’en prenant physiquement à l’autorité représentée par les forces de l’ordre, c’est selon une interprétation qu’on présente comme unanime, commettre une transgression, un crime.

C’est en tout cas ce que cherchent obstinément à nous faire croire les ventriloques du pouvoir à longueur de reportages sur les nuits d’émeutes sur les chaînes télé. Avec cette idée présentée comme une évidence que le recours à la violence serait en démocratie illégal et illégitime par essence. Pas question d’en discuter.

Mais quelle violence au juste ? Commise par qui ? Au nom de quoi ? Dans quelle situation ? Et surtout pour répondre à quelles autres violences ?

Violence d’Etat, prétendument légale celle-là, commise par un pouvoir désavoué mais prétendument légitime.

Violences sociales, économiques, violences faites à l’identité de la nation, à la mémoire d’un peuple qui se délitent, dont on accélère volontairement la décomposition.

Violences répressives ou coercitives, quand on limite ou suspend des libertés constitutionnelles les plus élémentaires, comme la liberté d’expression, de se réunir, la liberté de manifester, la liberté de se faire soigner, d’élever ses enfants.

Violences policières, quand le pouvoir outrepasse ses droits, brise le contrat social, dévoie sa légitime, lorsqu’il utilise sa police pour se protéger, réprimer toute opposition, et non pour maintenir l’ordre républicain ou protéger les citoyens.

Que faire alors quand est perverti à ce point le principe de la violence légitime indissociable du principe d’Etat de droit ? Un principe fondé sur la délégation de la violence des individus à l’Etat afin de les protéger. Qui veut que l’Etat dispose de la force publique et peut recourir à la violence, mais uniquement dans pour maintenir l’ordre, garantir la sécurité des biens et des citoyens, la paix sociale et l’unité de la nation.

S’agissant du pouvoir en place, cette dénaturation du principe de violence légitime, comme des autres principes démocratiques, suscite de vastes débats. Qui hélas ne s’expriment pas ou peu dans la sphère contingentée des médias officiels, des débats parlementaires, et même des recours en justice intentés par des citoyens lésés par l’Etat, souvent déboutés de leur plainte par une Justice partiale et corrompue.

Alors cette violence refoulée prend parfois la forme d’une révolte d’une partie du peuple. Que le pouvoir tente de réprimer par la force, de disqualifier aux yeux de l’opinion en jouant avec ses peurs. Peur du désordre, du chaos, de l’anarchie, de la « guerre civile », des « factions », des « révolutionnaires », des « extrêmes », auxquels sont assimilés ceux qui contestent de façon trop vive l’ordre établi sur le mode de l’affrontement dans la rue.

Dans un pays comme le nôtre qui a connu beaucoup d’heures sombres et dramatiques, il est facile de jouer avec les références de l’Histoire, récentes ou plus éloignées, pour manipuler le peuple. En lui faisant croire que la République, c’est le pouvoir. Que le pouvoir, c’est l’ordre. Et que le seul ordre possible, c’est l’ordre établi.

Moi ou le chaos : Macron comme d’autres avant lui joue ce chantage populiste, en soufflant à l’occasion sur les braises pour apparaître indispensable.

Plus délicate est la tâche d’un pouvoir autoritaire quand il cesse d’être un recours, et apparaît aux yeux du peuple comme l’oppresseur.

Et surtout quand son obstination à faire adopter une réforme rejetée par 93% des actifs confine au mépris du peuple sinon au défi : gouverner le peuple, mais sans le peuple, contre ses représentants et contre le peuple.

La tentation insurrectionnelle resurgit alors comme un ultime recours, perçu confusément comme transgressif et légitime à la fois.

Certains voudraient faire de l’insurrection – ou de la Révolution – une essence. Ils tentent de faire croire que leur engagement pour abattre un ordre tyrannique relève d’une mission héroïque, que cette mission émancipatrice est leur seule raison d’être, une cause juste, la seule issue possible, face à un ordre oppresseur qu’il faut détruire. Ils se drapent dans des justifications pseudos éthiques au nom d’une logique révolutionnaire de type marxiste pour précipiter l’Histoire.

Mais la plupart de ceux qui descendent dans la rue, déterminés à rompre les digues de la bienséance politique, morale ou sociale, ne sont pas des fanatiques. Simplement des citoyens en colère, parce que plus vulnérables que d’autres. Ou plus jeunes, et donc affranchis des limites communes qui s’imposent aux citoyens installés, davantage enclins à respecter les règles du jeu social.

S’insurger, c’est donc briser un premier tabou, qui assimile les usages dits démocratiques à ceux conformes à l’ordre établi. C’est-à-dire à une conception « bourgeoise » ou élitaire de la démocratie, qui préfère confier les rênes du pouvoir émanant du peuple à une élite, et laisser ce peuple à distance des enjeux de pouvoir.

Surtout quand ce peuple est tenté de faire valoir son hostilité à des mesures qu’il perçoit comme injustes, contraires au contrat social, mais présentées comme indispensables pour préserver l’intérêt général ou poursuivre le bien commun. Buts qui sont la raison d’être de l’Etat de droit.

Dans ce cas, de telles mesures ne sont plus seulement illégitimes, elles sont aussi illégales. Et même antidémocratiques. Quand bien même tel artifice législatif ou telle institution les déclarerait conformes aux grands principes et à la Constitution.


Qu’une portion du peuple se lève pour faire justice

Des sociologues ont étudié les mouvements insurrectionnels qui se sont produits dans le monde au cours des dernières décennies. Notamment cette vague d’émeutes et de troubles sociaux qui ont enflammé 17 pays en 2019, dont la France avec les Gilets jaunes. Et ce jusqu’à l’apparition du Covid.

Parmi les conclusions qu’ils en ont tirées, ils ont mis en lumière un fait intéressant à propos du pouvoir de cette « foule » que semble tant redouter le mari de Brigitte terré dans son Palais de l’Elysée.

Pour faire tomber le pouvoir établi ou un régime impopulaire, il suffit que 3% de la population d’un pays descende dans la rue pendant un temps suffisant. Et ce pouvoir est sûr de tomber.

L’écrasante majorité restante se contente de soutenir le mouvement sans y participer, de laisser faire, ou de s’y opposer sans entrer dans le rapport de forces.

Dans les semaines qui ont précédé le vote prévu au Parlement sur le projet de loi de réforme des retraites, ce sont 3 à 3,5 millions de Français qui sont allés manifester à l’appel des syndicats pour dire NON à cette mesure illégale, inutile, injuste et désavouée par les ¾ de l’opinion.

Un projet que le pouvoir défend avec obstination, devenu le symbole de six années de méthodes de gouvernement cyniques, brutales et arbitraires. Une politique conduite souvent contre le peuple, et non dans son intérêt ou celui du pays, comme nos dirigeants le martèlent. Une politique et des méthodes dont une écrasante majorité aujourd’hui ne veut plus. Et qui plus encore que du rejet, alimentent une véritable haine des Français contre Emmanuel Macron, sa caste et tout ce qu’ils représentent.

Depuis que Macron s’est vu offrir en 2017 une parodie de sacre républicain célébré devant le Palais des rois de France, à la faveur d’élections truquées, grâce à la générosité de ses mentors qui ont acheté les médias, corrompu les institutions, les corps constitués, la Justice, disqualifié les candidats favoris, divisé les autres, détruit les partis de gouvernement, court-circuité le débat, manipulé l’opinion, mis en place un système de fraude institutionnelle, ce pouvoir ne s’est illustré que par une succession de trahisons et de désaveux successifs des principes mêmes de notre démocratie. Laquelle n’était déjà plus depuis longtemps qu’une simple mascarade auxquels tous feignent de se prêter.

Et puis il y a eu en 2018 cette répression brutale du mouvement des Gilets jaunes. Des violences policières que l’on n’avait vues qu’en temps de guerre civile. Ces milliards obscènes finalement jetés pour acheter la paix sociale, dédommager les morts, les bras et les yeux arrachés.

Et puis il y a eu dans la foulée cette répression farouche de la fronde populaire contre le projet de réforme des retraites en 2019. Avec ces mamies, ces infirmières, ces magistrats, ces pompiers tabassés au sol par la Gestapo d’un roitelet d’opérette, qui méprise ouvertement les Gaulois réfractaires et ceux qui ne sont rien.

Le Grand Sacrifice

Il y a eu enfin cette « guerre » providentielle déclarée en mars 2020 contre un virus qui a fait moins de victimes qu’une grippe saisonnière. Avec cette politique sanitaire insensée, pilotée simultanément dans 65 pays par McKinsey, véritable Etat dans l’Etat qui avait créé En Marche, et marketé le triomphe du prodige des médias en 2017. Outre les centaines de milliards de dollars récoltés par les labos mécènes du pouvoir et leurs actionnaires comme BlackRock, cette mascarade sanitaire et sécuritaire aura permis de figer net la grogne des inutiles sous un glacis répressif.

Le monde d’après est entré par effraction dans nos vies comme un rituel macabre, une Grande Terreur. Sur fond de schrizophrénisation des esprits alimentée par une surenchère d’injonctions paradoxales, d’humiliations, de culpabilisations, le gel des libertés, l’interdiction de parler, de bouger, de respirer, et surtout de réfléchir.

Comme au temps des révolutions sanglantes pour mettre à bas l’ordre ancien, on fit place nette pour le Great Reset du gourou des Young global leaders comme Macron, le néonazi Klaus Schwab : destruction de l’initiative individuelle, du petit commerce, des koulaks et des kolkhozes, au profit des multinationales et des banques américaines.

On mit en place un système de surveillance étatique et numérique, dont n’aurait jamais pu rêver la police stalinienne. Inquisition des pensées, instauration du crime d’opinion, persécution des dissidents, création d’un délit de complotisme, avec déchéance des droits civiques, notamment pour les parents déclarés coupables de « dérive sectaire », certains déchus leurs droits parentaux pour avoir critiqué les mesures sanitaires devant leurs enfants.

On multiplia les entraves à la liberté de la presse pour les médias indépendants. On encouragea la chasse aux sorcières et la mise à mort professionnelle pour les scientifiques qui osaient braver la doxa. Les plus gênants, comme le Professeur Bernard Fourtillan, furent arrêtés et internés sans motif.

On mit en place des moyens coercitifs et une surveillance policière dignes d’une dictature totalitaire pour surveiller les citoyens, empêcher les rassemblements, interdire les manifestations, forcer tout le monde à porter en permanence un masque humiliant et inutile, symbole de soumission et d’esclavage. On se mit à ficher les humains comme du bétail. On les força petits et grands à se faire injecter des substances toxiques, inconnues, destructrices pour leur immunité. On mit au ban les contrevenants en leur pourrissant la vie. On exclut des hôpitaux des soignants réfractaires en les montrant du doigt comme des criminels, après les avoir fait applaudir par les moutons bêlants à leurs balcons.

Des dizaines de milliers d’enfants, d’adolescents, de jeunes adultes, de vieux, de malades sont morts depuis trois ans. Parce qu’on leur a refusé des traitements efficaces contre une maladie dont on savait guérir les symptômes. Parce qu’on les a refoulés à l’entrée des hôpitaux publics dont avait préalablement organisé la faillite, la désorganisation et l’engorgement. En forçant les urgentistes à effectuer un tri comme on choisit les bœufs pour l’abattoir.

Parce qu’on a discrètement euthanasié les vieux confinés trois mois dans leur EHPAD. Sans information préalable, sans consentement éclairé, parfois sans test préalable ni présence d’un médecin pour administrer la mort. Et surtout sans prévenir leurs familles, ni leur permettre de dire adieu à proche. Pire encore, on a brûlé les corps par souci prophylactique, et pour ôter toute trace de ce génocide.

Incroyable mais vrai, comme l’attestent les milliers de témoignages et de plaintes contre l’Etat.

Que dire enfin de ces dizaines de milliers de jeunes, victimes de morts subites inexpliquées quelques heures ou semaines après s’être fait « vacciner ». Juste pour pouvoir retourner à la gym ou aller boire une bière en terrasse ? Que dire de ces pompiers, soldats, policiers d’à peine vingt ans, en parfaite santé, de ces sportifs de haut niveau terrassés par une crise cardiaque ou un AVC sur la pelouse du stade en plein match ?

Qui va aller demander des comptes à ces saloperies qui les ont condamnés à mort, parce que l’odeur de leur sang agrée les dieux autoproclamés qu’ils servent ?

L’abomination la plus extrême de ces monstres coupables d’authentiques crimes contre l’humanité, comme Macron, Véran, Philippe, Castex, Buzyn, Delfraissy et autres, c’est d’avoir pris soin de s’autoamnistier collectivement avant de perpétrer ces crimes. Qu’il s’agisse des faux vaccins, des erreurs médicales, des effets secondaires, des fautes commises par les décideurs à chaque échelon, ou des propagateurs de fake news officielles…

Ce n’est pas la Justice, corrompue jusqu’à l’os de Paris à Helsinki, qui ira maintenant les condamner. Malgré les dizaines de milliers de plaintes déposées en France depuis trois ans par des familles de victimes, des médecins, des infirmières, des soignants, des directeurs d’EHPAD, des associations de juristes, des journalistes convoqués à cette ordalie funèbre.

Ce ne sont pas les parlementaires, eux aussi corrompus, réduits à jouer la simagrée d’un débat démocratique écrit d’avance, qui oseront mettre en œuvre l’Article 68 de la Constitution pour voter la destitution d’un tyran coupable de haute trahison.

Ce n’est hélas pas non plus l’armée qui pourra servir de rempart à la démocratie, rétablir l’ordre face au danger de dislocation et de guerre civile. Comme l’avait évoqué une tribune d’officiers en 2021.

Son devoir eût été pourtant d’utiliser la force au nom de l’intérêt supérieur de la nation, et de déposer un Président parjure qui a trahi le peuple et nos institutions, qui a vendu la France à des intérêts privés étrangers comme BlackRock ou ces banquiers qui lui dictent depuis plus de dix ans la politique de la France. L’armée aurait pu rétablir une République kidnappée par cette caste pressée de détruire les Etats-nations, de voler leur souveraineté aux peuples, de démembrer le corps social, de le désunir et de l’affaiblir de l’intérieur pour précipiter l’avènement de cette gouvernance mondiale déjà bien en place, qui est l’aboutissement de sa stratégie et son obsession depuis deux siècles.

Cette armée française pourtant riche d’hommes intègres et respectés, fidèles à leur mission, aux grands principes, à l’esprit du fondateur de notre République, comme le général Pierre de Villiers, est hélas dépassée par les enjeux qui pèsent sur elle, dictent ses orientations et ses moyens, comme toutes les armées du monde occidental. Consciente que son intervention pourrait la discréditer et nuire à la France, elle préfère s rester en retrait et prévenir le pire, sans intervenir directement dans le destin de la France.

Revenir sur cette Histoire récente qu’on voudrait un peu vite nous faire oublier, oser voir en face les zones d’ombres, les crimes d’Etat, permet de relativiser l’enjeu de cette réforme des retraites. Qui n’est somme toute rien d’autre que la nième réédition d’un scénario maintes fois rejoué depuis 40 ans par les gouvernements successifs. Depuis le tournant néolibéral de la rigueur adopté en 1983 par François Mitterrand pour acclimater l’économie, les finances et le budget de la France aux critères de Bruxelles. Et donc du nouvel ordre financier mondial.

Notamment ce fameux système social français, que paraît-il le monde nous envie.

Quand on voit le combat homérique qu’a dû mener Barack Obama pour faire adopter sa réforme de santé de l’Obamacare aux Etats-Unis, et comment ce projet qualifié de communiste par l’opposition républicaine fut démantelé dès que l’hôte de la Maison Blanche eut tourné les talons, on comprend qu’après l’offensive menée sous Nicolas Sarkozy par Malakoff-Médéric et son délégué général Guillaume Sarkozy, frère du Président, pour imposer un système de retraite par capitalisation favorable aux fonds de pension américains à la place du système français par répartition hérité de la Libération, l’adoption de cette réforme des retraites n’est qu’une formalité, secondaire mais non négociable, pour les stratèges de BlackRock qui l’ont soufflée à leur télégraphiste de l’Elysée.

Quand on sait que Larry Fink, CEO de BlackRock, a assisté au Conseil des ministres en 2019 sur la question des retraites, il y a des questions à se poser.

Depuis, les institutions de la République ont été saccagées comme jamais, avec un souci, maniaque au début, bâclé aujourd’hui, d’en préserver les apparences.

Comment expliquer qu’une révolte unanime ne se soit pas déchaînée en 2020 lors de l’instauration de cet état d’urgence sanitaire ?Et plus encore, au moment de sa prolongation, arrachée en procédure d’urgence au Parlement. Et lors de son renforcement par des couvre-feux insensés, ou ces autorisations de sortie autoadministrées, cette décision transgressive, illégale et liberticide d’imposer la vaccination obligatoire, le pass sanitaire, puis le pass vaccinal.

Comment avons-nous pu laisser sacrifier nos enfants sur l’autel du Mammon mondialiste ? Bâillonnés huit heures d’affilée sans pouvoir respirer. Soumis à des sévices physiques et psychologiques par un corps professoral aux ordres, contaminés sous leur masque par leurs propres germes, en état de sous-oxygénation. Isolés dans des boîtes en plastique, interdits de jouer, de parler, de sortir, d’aller pisser. Culpabilisés à l’idée de « tuer papy et mamie », ne pouvant les approcher que derrière une vitre, comme au parloir d’une prison. Ces grands-parents ostracisés, privés d’affection -certains en sont morts – sommés de rester à la cuisine le soir de Noël. Toute une génération de gamins traumatisés à vie, selon les pédiatres.

Il y a bien eu ici ou là quelques appels à la désobéissance civile. Un concept honorable mais un peu vain.

Mais jamais des millions de citoyens dans la rue pour dire STOP à ce massacre. L’écrasante majorité des Français sont sagement restés chez eux, devant leur poste, terrifiés. Ceux qui ont osé braver l’omerta et les mesures insanitaires, sortir sans masque, approcher leurs congénères à moins d’un mètre de distance, s’aventurer seul en forêt, courir sur une plage déserte, se rouler une pelle en public, se virent immédiatement rappelés à l’ordre. Manu militari.

On a même remis au goût du jour une veille coutume française très en vogue durant l’Occupation : la délation. Dénoncer un « complotiste » est devenu un geste exemplaire et courageux. Comme balancer une famille de « Youpins » sous Pétain : un gage de patriotisme, de civisme, et l’assurance d’être bien vu des autorités.

Comme dans l’épisode d’Astérix La Zizanie, chaque village d’irréductibles gaulois, contaminé par les mensonges sournois d’un petit pervers intrigant au service de César, s’est mis à suspecter son voisin, à nuire à ceux déclarés non-conformes. La division a remplacé l’union sacrée contre l’occupant. La haine a remplacé la camaraderie. La fête et les banquets ont été consignés. Les valeureux Gaulois ont fini comme des prisonniers, séparés, bâillonnés, ligotés, réduits à l’immobilité et au silence.


L’état d’urgence ou comment en finir légalement avec la démocratie

Etat d’impuissance plutôt ! Le peuple le plus rebelle du monde réduit à la soumission volontaire. Le coq aphone tremblant comme une cocotte, sans oser risquer un bec hors du poulailler.

Rappelons qu’avant 2020, ce concept d’état d’urgence sanitairen’existait dans aucun texte de loi, français, européen ou international. Il fut d’ailleurs vivement critiqué par les constitutionnalistes.

En toute objectivité, il fut inventé par une sorte de Comité de salut public autoproclamé, en violation flagrante de la Constitution. Un huis clos composé de membres restreints du gouvernement, et d’un pseudo Conseil scientifique sans légitimité, désigné par Macron, bafouant l’éthique médicale et le consensus scientifique, composé de membres peu qualifiés mais bardés de conflits d’intérêts.

L’état d’urgence n’avait qu’un seul but : détourner les institutions pour justifier une authentique dictature sanitaire préservant les apparences de la légalité démocratique. Avec une rhétorique dramatique destinée à subjuguer l’opinion et pirater les institutions.

Une mesure injustifiée pour mener une « guerre » contre un virus et protéger les citoyens contre une infection bénigne.

L’état d’urgence est prévu par la Constitution pour répondre à des circonstances exceptionnelles qui mettent en danger la sécurité du pays ou l’intégrité de la nation. Comme une grave émeute, une guerre civile, une menace contre le territoire national. Les deux seules fois où le général de Gaulle y a eu recours, c’est pendant la guerre d’Algérie et en mai 68.

Les pleins pouvoirs donnés au Président, plus un Conseil de défense opaque qui pendant deux ans a pris des décisions à huis en secret sur tous les sujets importants, court-circuitant le Conseil des ministres et le Parlement, et sans jamais rendre compte au Parlement, aux médias ou à la Justice. Si l’on ajoute la subordination par l’exécutif des pouvoirs législatif, judiciaire, médiatique, médical et administratif, en français cela s’appelle une dictature sacrément musclée. Et c’est ce que nous avons subi pendant deux ans, au prétexte de préserver notre santé et notre sécurité.


Crimes de la Collaboration et mythes de la Résistance

Et vous, vous étiez de quel côté entre 2020 et 2021 ? Du côté du pouvoir, ou des parias ? Du côté des Christophe Barbier, qui trépignait en exigeant que l’Etat dépêchât l’armée pour pénétrer de force dans les maisons et vacciner tout le monde, comme au Mexique ? Comme ceux qui voulaient « emmerder les non-vaccinés », déclarés non-citoyens par un Président garant supposé de l’unité de la nation ?

Ou derrière le Professeur Perronne, et tous ces authentiques médecins qui n’ont jamais renié leur serment d’Hippocrate ? Ces vrais experts qui ne courent pas après les chèques de Pfizer ou sur les plateaux de France 2, mais qui dès le début ont hurlé à l’imposture, au risque de perdre leur boulot, leur honneur, leur liberté, et parfois leur vie.

Comme après les heures sombres de l’Occupation, où la très grande majorité des Français se terraient chez eux en attendant des jours meilleurs, et pour certains traficotaient avec les Schleux, après le traumatisme du Covid la France a vécu une période d’amnistie-amnésie qui n’est pas tout à fait achevée. Et qui laissera encore longtemps des séquelles dans les mémoires.

Mais même si la France de Macron est la lanterne rouge de l’Europe pour ce qui est de faire la lumière sur les crimes des années Covid, même si les procès ici sont davantage étouffés qu’ailleurs (notamment aux Etats-Unis), même si les médias mainstream tiennent encore leur rôle de chiens de garde du pouvoir et continuent de servir la soupe aux fake news, même si l’opinion demeure confuse et perplexe parce qu’elle se sent coupable d’avoir collaboré, gageons que d’ici deux ans tout le monde sera complotiste. Comme tout le monde était résistant le soir du 8 mai 1945.

Le reflux des vagues de plus en plus vagues de variants avait permis la levée opportune des mesures sanitaires les plus restrictives et impopulaires, à six mois des présidentielles. Ce qui permit à la marionnette de Davos de rempiler pour un second mandat.

Depuis, le Covid a été remplacé par d’autres obsessions planifiées, indispensables pour maintenir la plèbe en état de tétanie. 3e guerre mondiale, flambée des prix de l’énergie, hyperinflation… Avec juste une embellie avant la réforme des retraites avec cette Coupe du Monde chez nos amis islamistes de Doha. Et un chapelet de faits divers hebdomadaires pour bien plomber l’ambiance.


Le refoulement et la dictature

Cette nouvelle flambée de violences à laquelle nous assistons suite au débat parlementaire escamoté et l’adoption au forceps de la réforme des retraites agit comme le point focal de cristallisation des ressentiments, des frustrations, des non-dits accumulés pendant six ans de Présidence Macron. Voire plus si l’on remonte aux crises sociales sur fond de crises économiques des décennies 1980 et suivantes.

C’est justement parce que le procès du Covid n’a jamais eu lieu, bien plus encore que le procès facile des répressions policières (surtout pour les gardiens de la morale LFI et consorts), parce que ce sujet a été soigneusement escamoté au cours de la campagne de 2022, que tous les candidats validés par le système, de Poutou à Zemmour, ont marchandé leur ticket électoral contre la promesse de ne pas aborder le sujet, que cette omerta nationale est en train d’exploser derrière le prétexte d’un projet impopulaire. Un projet qui symbolise et résume le meurtre du peuple perpétré par un caste et ses marionnettes dans une parodie de démocratie.

La crise du Covid, apothéose d’une dictature qui ne dit pas son nom, dont l’enjeu dépasse de très loin les gesticulations hexagonales, est comme le meurtre fondateur des sociétés primitives. Comme le cadavre puant du sacrifice antique, cent fois rejoué, mimé, singé, sacralisé mais toujours tu.

Les victimes directes ou indirectes du Covid, et tous ces crimes dont nous sommes tous coresponsables par notre acquiescement et notre silence, sont comme le retour du refoulé qui empuantit la mémoire collective. Il taraude la conscience nationale plus sûrement que le remords qui pèse sur l’âme des violeurs d’enfants après avoir enterré la dépouille de leurs victimes. Et plus ce souvenir nous hante, plus nous nous sentons coupables, et plus nous tentons de le refouler davantage.

La jeunesse est moins sujette à la mauvaise conscience, parce qu’elle est la première victime de ce génocide et qu’elle appartient à une génération sacrifiée. Elle n’a donc aucun scrupule à descendre dans la rue pour tout brûler et tout casser.

Mais qu’on ne se cache pas derrière des ratiocinations politiques : ce ne sont pas les black blocs qui risquent de flanquer la France par terre en criant « Révolution ! ». Ce sont nos propres enfants qui se sentent trahis, vendus, abandonnés. Et qui viennent réclamer des comptes à leurs parents, autant qu’au pouvoir en place pour lequel ils n’ont pour la plupart jamais voté.

C’est cela qui effraie les braves gens. Pas quelques poubelles qui brûlent. Pas quelques vitres cassées. Ni quelques flics qui s’en sont pris une dans une manif. Sur ce sujet, les compteurs affolés depuis les Gilets jaunes laissent un sérieux avantage aux brutes de Macron, en termes de coups et blessures décochés pour protéger une dictature.

Quand on a compris cela, on comprend que tous les facteurs sont réunis pour qu’un scénario insurrectionnel d’une envergure rare éclate en France. Et que le petit poudré de l’Elysée, qui concentre la plus puissante impopularité suscitée par un Président de la République sous la Ve, va devoir d’une façon ou d’une autre payer pour tout ce qui lui et ses prédécesseurs ont fait subir au peuple depuis des décennies.

Non pas au nom d’une idéologie, non pas par esprit cupide ou pour satisfaire son ambition personnelle, mais par entêtement à faire le jeu d’un pouvoir qui l’a adoubé, se sert de lui, l’acclame et le soutient tant qu’il sert ses intérêts. Mais qui l’a déjà lâché et s’apprête à le livrer comme un bouc émissaire expiatoire pour calmer l’ire vengeresse de la plèbe.

Le Grand Soir, la Révolution, la VIe République, tous ces gros mots ne sont que des arguties rhétoriques pour justifier un processus implacable, et pour l’essentiel inconscient, digne d’un film de Wajda.

Quelles seraient les alternatives, les contre-pouvoirs, les organisations qui pourraient récupérer la colère montante sous une forme encore acceptable, et nous épargner tribunaux populaires et guillotines ? Quitte à déplacer le combat sur un autre terrain, à tenter de mobiliser les plus frileux ou se limiter à des sabotages ciblés.

Il est assez troublant que des groupes d’activistes antisystèmes comme les Anonymous, d’habitude si prompts à lancer des cyberattaques furtives contre des cibles bien identifiées, symboles de la corruption étatique, ou des dictatures officielles comme la Chine, se soient si peu illustrés durant la crise du Covid. Ces Robins des bois du cybermonde, experts en virus explosifs, se seraient-ils laissé vaincre par un vulgaire rhume ?

Comme on n’a jamais entendu ces ONG politiquement correctes spécialisées dans la lutte anti-corruption dénoncer ces champions du monde toutes catégories que sont Pfizer-Moderna, BlackRock-Rothschild, la Fondation Bill Gates, l’OMS ou la Commission Européenne.

L’une d’entre elles, très présente en France à l’époque des Nuits debout, est subitement devenue aphone dès que Macron a été élu. Il est vrai que Transparency International, qui s’exporte avec succès dans les démocraties occidentales, a été créée aux Etats-Unis il y a vingt ans par d’anciens salariés de la World Bank. Et qu’elle préfère aujourd’hui se scandaliser sur la toile d’être évincée de Russie par le Kremlin.

Quant à ces antifas et autres révolutionnaires en toc de l’ultragauche qui cèdent à « l’ultraviolence », comme disent les médias après une soirée de manifs sauvages dans Paris, parce qu’ils ont brûlé une poubelle, saccagé un McDo ou cogné sur flic surarmé, ils feraient bien d’avoir un peu plus de jugeotte et de choisir mieux leurs cibles.

Plutôt que de détruire un kiosque à journaux, ou mettre le feu à l’entrée de la Mairie de Bordeaux, ces chevaliers noirs de l’anticapitalisme devraient plutôt s’en prendre au siège de la Banque Rothschild, de BlackRock, de McKinsey France. Ou carrément aller chercher comme il le demande l’imposteur de l’Elysée qui nous nargue depuis l’étranger. Plutôt que de pourrir la vie aux petits commerçants et habitants des quartiers en flammes qui doivent bosser le lendemain.


Du déni au rêve, fuir le réel, fuir la vie

Face à ceux qui collaborent par ignorance, par bêtise, par intérêt ou par cynisme, face à ceux qui courbent le dos en ravalant leur colère, face à ceux qui s’insurgent en relevant la tête et en dressant le poing, il y aussi ceux, plus dangereux encore, qui s’insurgent en rêvant.

Ces idéalistes, ces doux baltringues, ces benêts schizophrènes qui nous appellent à chanter le « Nouveau monde » en faisant abstraction de l’ancien, qui prônent la non-violence ou l’amour universel, y compris envers nos ennemis, en invoquant tantôt Jésus, Gandhi, Martin Luther King, les aliens ou Vishnou.

Ces pacifistes au QI d’huître abrutis de CBD et de fleurs de Bach n’ont rien compris aux paroles des maîtres spirituels auxquels ils croient se référer. Ils les résument à une guimauve flasque et délétère pour justifier leur propre abdication. Ils se projettent dans un monde imaginaire, une dimension qui n’existe pas, en faisant l’économie du discernement, du réel, de la souffrance, du vrai combat spirituel.

Ceux-là sont les alliés implicites de leurs bourreaux, auxquels ils donnent des arguments new age pour ignorer leurs crimes. Car renoncer à accepter la colère, la violence inhérente à la vie, le rapport de forces, la confrontation des egos, des désirs et des excès, le goût du pouvoir, la part obscure et inachevée de notre humanité, ce n’est pas l’aimer, c’est au contraire la nier. Ce n’est pas servir l’humain, c’est lui ôter tout pouvoir créateur, pour l’enchaîner à des aliénations et des mirages.

C’est la politique des faibles, des faux, de l’homme du ressentiment nietzschéen, travesti en prêtre de la morale ascétique, ou en VRP des valeurs pastiches.

On peut accepter la réalité de la violence sans l’alimenter par esprit de haine. On peut accepter qu’une part de cette violence passe par nous, sans s’identifier à elle, en faire le but de toute action politique ou un principe nihiliste.

Il n’est pas étonnant qu’après avoir corrompu par l’argent et subverti de l’intérieur toutes les grandes institutions religieuses du monde, la Caste fasse également la promotion des spiritualités alternatives, du New age, de tout ce qui permet de vendre du rêve aux masses écrasées, de mieux les contrôler, les neutraliser par des illusions de bonheur à la carte.

Non pas que les nouvelles formes de spiritualité qui prônent la Paix, l’Amour universel, l’Unité de l’humanité, son Eveil ou sa Libération soient mauvaises en soi. Bien au contraire. Ce qui est pernicieux, c’est leur instrumentalisation pour servir de narcotique aux foules sentimentales et égarées.

Comme le soma dans le roman dystopique Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Cette drogue administrée plusieurs fois par jour à chaque individu pour lui prodiguer un bonheur sédatif instantané et renouvelable.

Il n’est pas facile de tenir le fil entre les extrêmes. De refuser de sombrer dans le déni, la facilité, la dépression, la violence nihiliste ou l’illusion. De garder le cap, d’affronter le réel, les épreuves, en restant éveillés, debout et unis. De prendre sa part de responsabilité au lieu de s’en remettre à une Sécurité ou une Providence illusoires, en renonçant en échange à sa liberté, à son identité, ou contre une fausse promesse de lendemains qui déchantent.

L’insurrection et la violence légitime ne sont pas seulement un moyen pour continuer à exister, pour s’opposer, sinon pour mettre fin à une oppression en renversant un pouvoir illégitime.

Ce peut être aussi un moyen de créer. De faire place là où tout est encombré, contraint, bloqué. D’ouvrir l’espace pour de nouveaux possibles.

Pas forcément, comme en rêvent certains à gauche, pour en finir avec cette Ve République déclarée à bout, et instaurer une illusoire VIe République. L’outil n’est pas la fin. Mais peut-être pour revisiter cette Ve République, et la vivre autrement.

Ou bien passer à quelque chose de radicalement différent.


Penser global, agir national : redonner du sens à l’Universel

Tout sera fonction des évolutions du monde. Le piège des discours politiques et médiatiques en France, comme de presque tous nos intellectuels, c’est de regarder les choses par le petit bout de la lorgnette, avec une perspective strictement franco-française, ou à la rigueur européenne. Alors que les enjeux, comme les solutions, se dessinent à l’échelle mondiale, avec une perspective universelle, dont la mesure sont les peuples, et la perspective l’humanité.

Parce que le Pouvoir qui nous force à accepter son ordre arbitraire en renonçant à qui nous sommes est mondialiste sinon mondial. Il est présent partout, et non lié à un pays, un bloc ou une aire géographique. Il est partout en même temps et apatride. Ce pouvoir de la finance mondiale dématérialisée a déjà gagné. Il a aussi déjà perdu. Parce qu’il représente un monde en récession. Un monde qui n’en finit plus de s’écrouler. Entraînant dans sa chute des états, des institutions, des pouvoirs, des ambitions, des fortunes, des certitudes, des souffrances, des injustices, des scandales, tous attachés à l’ordre ancien.

Un autre futur que cette dystopie totalitaire qu’on nous vend comme inéluctable est déjà là. Il émerge et se réalise sous nos yeux incrédules. Ce n’est pas un autre monde utopique, puisqu’il n’y a qu’un seul monde. Il ne vient pas du Ciel, d’une autre planète où vivraient des aliens plus évolués que nous. Mais d’une dimension supérieure où tous les futurs possibles coexistent en même temps. Où des esprits bienveillants conspirent pour que nous choisissions ensemble le meilleur d’entre eux.

Ce n’est pas un illuminé qui parle ainsi, c’est Philippe Guillemant, l’un de nos plus brillants physiciens, auteur d’une théorie sur le temps[ii].

A n’en point douter, nous, la France et l’humanité tout entière, entrons dans une grande tribulation.

Cette perspective ne doit pas nous effrayer, mais au contraire nous stimuler. Nous avons été assez forts pour traverser les épreuves précédentes. Nous amorçons maintenant la dernière ligne courbe vers la lumière, dans un tunnel sombre. Celui de notre inconnaissance des merveilles qui nous attendent.

Ne nous arrêtons pas aux spectres qu’on agite au-dessus de nos têtes. Ne nous laissons pas distraire par les ombres projetées sur les murs de la caverne, ou intimider par les voix qui cherchent à nous déstabiliser, nous culpabiliser, à anéantir nos capacités d’agir et de créer.

Nous en aurons grandement besoin pour terrasser le Dragon de nos doutes, de nos lâchetés, de nos cupidités, de notre arrogance, de notre hubris de pouvoir, sur les autres, sur la vie, sur le monde.

Ceux qui vivent le Combat comme une violence sont ceux qui veulent y renoncer, se trouver des excuses, se justifier, ou se sanctifier avant l’heure.

Le scénario insurrectionnel que vit la France aujourd’hui est une métaphore miniature de ce que l’humanité traverse face aux pouvoirs qui s’empressent pour la dominer en totalité. En renonçant à toute humanité.

Un accouchement. Une délivrance. Avec son lot de contractions, de douleurs, de cris, de sang, de merde, d’impatiences et d’angoisses.


Révélation et Commencement

Et puis cet Alléluia de la Vie qui donne la vie. Une nouvelle vie, et non juste une vie de plus.

L’heure du choix est arrivée. Quel sera le plus efficace ? Et surtout lequel produira le plus de sens ? Insurrection des armes, insurrection des peuples, insurrection des idées, insurrection des sentiments, ou insurrection des consciences ?…

N’ayons pas peur. Entrons par la Porte étroite. Car c’est ici le Commencement.


[i] Michel Onfray : Théorie de la dictature. Robert Laffont, 2019

[ii] Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Guy Trédaniel 2021