Le choc d’incivilisation

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Depuis Alexandre-le-Grand, depuis Rome, on pourrait même remonter à Sumer ou Babylone, la civilisation a toujours reposé sur une volonté, et surtout une capacité à assimiler. Une capacité qui procède d’une vision synergique et centripète d’une société-monde axée autour d’un même socle politique, éthique et symbolique. Un projet universel, fédérateur, civilisateur, fondé sur une certaine idée de la grandeur, de la puissance, et du citoyen défini comme le produit d’un creuset identitaire, un Ethos qui transcende tous les ethnos, tous les clivages mimétiques facteurs de rivalités, d’affaiblissement et de dislocation des sociétés.

C’est ce projet civilisateur que la France a abandonné. Pour se vendre sur l’autel du Veau d’or maastrichtien, lui-même suppôt du Mammon mondialiste et de son mirage progressiste.

La France a renoncé à son identité, renoncé à son âme, à son Histoire, à ses valeurs, à ses frontières géographiques et culturelles, à sa culture, à son aura, à sa grandeur, pour n’être plus qu’une province mineure sur l’échiquier du grand Marché néolibéral, dérégulé et apatride.

L’ouverture massive des frontières à tous les vents migratoires, comme aux biens et capitaux étrangers, n’a pas seulement créé un effet d’aspiration de toutes les misères invitées à profaner les fondamentaux nationaux de la République une et indivisible, au nom d’un relativisme culturel érigé en absolu, et d’un dévoiement de l’idéal humaniste inclusif et émancipateur réduit à une kermesse des droits et subsides distribués sans contrepartie. Elle a aussi organisé et justifié un pillage méthodique de ce qui faisait la grandeur de ce grand pays d’accueil que fut la France : sa capacité à accueillir, intégrer, assimiler, offrir un destin commun à tout étranger jugé digne de rejoindre son sol et de contribuer à l’avenir de la nation.

La mauvaise conscience postcoloniale, la culpabilité renvoyée aux nations riches, la culture du doute identitaire, le marchandage entre prédation économique et politiques aveugles d’immigration, la fuite en avant déconstructionniste, sont autant de facteurs qui ont préparé le terrain à cette fin de civilisation que nous vivons aujourd’hui.

L’idéologie mensongère et masochiste échauffaudée sur le thème « l’immigration est une chance pour la France« , inoculée par Bruxelles puis reprise par nos intellectuels officiels, a conduit depuis près de cinquante ans à cette tétanie des réflexes immunitaires dans l’opinion, verrouillée par ce véritable djihad intellectuel des discours « antiracistes ». Selon cette accusation proprement dia-bolique (qui divise) : oser questionner l’immigration, c’est être un affreux raciste. Et donc, c’est être d’extrême droite, donc antirépublicain, et donc interdit de parole et de séjour pour cause d’obscénité et d’infréquentabilité irrévocables.

Un poison puissant qui a longtemps inhibé toute capacité individuelle et collective à voir le réel pour ce qu’il est. A se confronter au tragique de l’Histoire et à poser des actes libres et responsables. Pour se contenter de formules virtuelles et automatiques, des incantations magiques scandées de façon réflexe en guise de prêt-à-penser sur le métissage, la mixité sociale, le vivre ensemble.

Ce mensonge ne fonctionne plus aujourd’hui. Parce que ses conséquences nous pètent à la figure, et qu’il n’est plus possible de nous accrocher à nos illusions. Le mal est fait. La France qui s’est longtemps rêvée pour mieux se trahir se réveille face un désastre dont elle est la principale coupable.

Alors surgissent les réflexes émissaires. Et les incantations manichéennes des moralistes qui se chamaillent le cadavre à autopsier : flics contre voyous, parti de l’ordre contre anarchistes, racailles contre citoyens moyens… Comme si l’on pouvait réduire cinquante ans de gabegie politique et d’incurie républicaine à un match entre deux équipes ennemies.

Hélas les responsabilités sont aussi partagées qu’intriquées. La Police pas plus que « les immigrés » ne sauraient être pris pour unique coupable du drame cornélien qui éclate enfin.

Quand toute possibilité d’une unité est ainsi profanée, quand toute idée de fraternité en actes est abolie pour laisser place au fracas barbare des identités de repli, c’est le projet même de civilisation qui est mis à terre.

Emmanuel Macron s’aventurait récemment à plagier Renaud Camus, idéologue d’extrême droite, en parlant de « décivilisation« . L’expression a depuis fait florès, reprise en boucle comme un fétiche à la mode par tous les commentateurs.

En vérité, le processus auquel nous assistons n’est pas tant celui d’une décivilisation que la manifestation de l’incivilisation. Ce n’est pas une volonté de détruire la civilisation, ou même la société française, qui anime les casseurs et les racailles ivres de leur propre violence. Une société dont ils profitent d’ailleurs plus que de raison et dont ils pillent méthodiquement avantages et dividendes selon un opportunisme sans foi ni loi.

Ce qui prévaut ici, c’est un refus viscéral de toute forme d’autorité, de domination, du sujétion, de soumission à un ordre, un modèle, une identité qui s’imposerait comme supérieure à toutes les autres : la République, la France, ou un quelconque idéal universaliste de Fraternité.

La volonté est ici d’affirmer l’incivilité, l’insoumission, l’insubordination radicales de ceux qui ne reconnaissent ni dieu ni maître, autres que les leurs. A savoir la loi du plus fort, le rapport de forces opposés à l’Etat de droit, passablement déliquescent par la faute même de ceux qui sont supposés en être les représentants, à savoir les représentants de l’Etat lui-même au plus haut niveau.

Or que cela plaise ou non, une telle attitude est indissociable de l’ADN de l’Islam. Elle est au cœur de son affirmation historique et théologique radicale, de sa prétention à être l’ultime religion révélée, le sceau de la Prophétie. Et de son propre projet civilisateur fondé sur une opposition insurmontable et totalitaire entre musulmans et non-musulmans ; les premiers ayant vocation divine à soumettre et dominer les seconds, pour l’éternité.

Quand un Président de la République prétendument élu selon une mascarade électorale démontre chaque jour qu’il n’est pas le représentant du peuple ou de la Nation, mais celui d’une caste qui l’a placé là où il est, comment l’Etat qui n’est plus qu’une imposture pourrait-il prétendre se faire respecter ? C’est ce qu’ont parfaitement compris, et acté ceux qui aujourd’hui en ébranlent à juste titre les fondations, qui ne sont plus qu’un décor de carton-pâte.

L’incivilisation n’est pas le fait des barbares. Comme au temps de la chute de l’Empire, elle est d’abord le fait de ceux qui ont déserté ses temples, outragé ses principes, prostitué ses lois, saccagé son ordre, profané son sacré.

Mais la France n’est pas entrée en décadence par hasard. On l’y a habilement poussée. « On », c’est-à-dire ceux qui ont intérêt à détruire les États-nations. A détruire les cultures, les peuples, les civilisations. Pour faire rentrer les individus isolés, dissociés, séparés, dans le grand moule de l’indifférencié mondialiste. Pour que ce nouvel Ordre advienne, il faut que tous les ordres anciens abdiquent. Suppression des frontières, dérégulation, séparatisme, communautarisme, déconstruction identitaire, émeutes, guerres civiles, confinements ne sont que des instruments nullement disjoints d’une stratégie déjà ancienne, qui vise à hâter l’avènement du monde nouveau, de l’homme nouveau.

Mais heureusement les médias subventionnés sont là pour nous forcer à regarder ces événements séparés avec une loupe grossissante d’entomologiste. Pour ne surtout pas prendre conscience de la cohérence du puzzle en regardant les choses de plus haut.

Alors on ressert les mêmes peurs, les mêmes discours, les mêmes poisons narcotiques. Sans jamais aborder les vrais sujets ni poser les vraies questions : à qui profite le crime ? Une « guerre civile », pas plus qu’une guerre tout court, n’arrive jamais tout à fait par hasard. Les guerres de religion ne furent pas en leur temps qu’une affaire de fanatiques. Mais bien plutôt la résultante de calculs politiques. Cette nouvelle « guerre civile » annoncée, longtemps retardée, n’est évidemment pas arrivée par hasard. La mort d’un jeune délinquant réfractaire à un contrôle de Police, élevé au rang de victime par les médias et le pouvoir lui-même, n’est qu’un épiphénomène, un prétexte nécessaire à l’embrasement. Comme l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand ne fut que l’étincelle qui permit d’allumer la mèche de la Grande guerre.

C’est triste à dire mais c’est hélas la vérité : la violence barbare des banlieues, comme l’Islam dans sa version contemporaine, radicale, conquérante et ultra politisée, sont les armes utiles de la stratégie mondialiste pressée de précipiter l’Histoire. Qu’on l’appelle Great Reset, Nouvel ordre mondial, 3e guerre mondiale ou choc des civilisations, ces concepts traduisent une même phase de l’Histoire selon la vision forgée dès le 18e siècle par ceux qui se rêvaient déjà en maîtres du monde.

Ordo ab chaos : « l’ordre à partir du chaos » pourrait en résumer le principe. Celui de la destruction créatrice appliquée non plus cette fois aux produits mais aux civilisations et aux peuples. Détruire, dans un perspective messianique : permettre à l’Ordre nouveau de voir enfin le jour.

Naomi Klein a parfaitement analysé cette stratégie dans un essai intitulé La stratégie du chaos, cette stratégie propre au capitalisme illibéral ou capitalisme du désastre. Celui des élites oligarchiques bancaires et financières qui nous précipitent par basculements successifs grâce aux chocs qu’elles provoquent vers une nouvelle forme de dictature totalitaire, radicalement inégalitaire, technosécutaire, transhumaniste et eugéniste.

Nul doute que ce choc de la guerre civile provoquée en France, longtemps pronostiquée par les commentateurs avertis, servira très prochainement de prétexte à un nouveau tour de vis sécuritaire. Et à une restriction drastique supplémentaire des libérés au bénéfice de la nouvelle société du contrôle.

Après l’état d’urgence terroriste, l’état d’urgence sanitaire, l’état d’urgence énergétique, l’état d’urgence climatique, on voit se préciser très nettement cette stratégie qui vise à instaurer l’état d’urgence permanent comme nouvelle forme normale de la vie « démocratique », selon une inversion proprement orwélienne des valeurs. Déjà monte dans les médias cette clameur « populaire » qui appelle ce nouvel état d’urgence anti-émeute, comme la volonté de la majorité silencieuse qui en appellerait au chef de l’Etat pour mater les émeutiers, rétablir l’ordre et faire retomber la peur.

Comme un nouvel avatar de la servitude volontaire. De cet épisode tragique d’incivilisation, de cette ultime mise en scène du Chaos erigé en fascinus macabre pour sidérer les masses, jailliront à n’en point douter l’Ordre et la Paix retrouvés.

Ite missa est.

La pire des dictatures est celle qui ne se voit pas

Il y a deux sortes de dictatures : oldschool et newschool. La première en voie de disparition, la seconde en voie de généralisation.

La République romaine avait inventé cette disposition radicale qui consiste à remettre temporairement les pleins pouvoirs à un seul homme nommé « dictateur » (celui qui décide), pour faire face à une situation exceptionnelle.

Le 20e siècle nous avait habitués à quatre formes modernes de dictature, assez évidentes et triviales, dans lesquelles un pouvoir brutal incarné par un homme, un parti ou une secte théocratique imposait par la violence et la terreur un ordre totalitaire : fasciste et militaire, communiste, nazie, islamiste.

Orwell (selon Michel Onfray dans Théorie de la dictature, 2019) a tiré de ces formes modernes de la dictature un modèle de dystopie politique, idéologique et sociétale, qui préfigure la dictature postmoderne ou intégrale. Cf. 1984 et La Ferme des animaux.

Le 21e siècle a vu naître cette nouvelle forme de dictature qu’Orwell avait prophétisée. Une dictature si insidieuse, si intelligente et sophistiquée, que la plupart sont incapables de l’identifier comme telle, et même y collaborent volontairement.

Une dictature qui se pare de toutes les vertus de la démocratie, dont elle encense les principes pour mieux les vider de toute substance. Et dont elle préserve les formes institutionnelles pour mieux s’étendre sans susciter de réaction : cette dictature qui ne dit pas sont nom, mais qui constitue l’apothéose du totalitarisme, selon la définition qu’en donne Hannah Arendt : « international dans son organisation, universel dans sa visée idéologique, planétaire dans ses aspirations politiques ».

Cette dictature mondialiste, « progressiste », ploutocratique, technocratique, sanitaire et sécuritaire, numérique, transhumaniste et eugéniste, est donc la nouvelle forme indépassable de la dictature contemporaine. Elle utilise toutes les autres formes résiduelles de dictature, en particulier l’islamisme et le djihadisme, pour perpétrer le chaos, la division, et progresser dans ses desseins stratégiques.

Une dictature que nous voyons se déployer aujourd’hui sous la forme d’un ordre totalitaire (le Nouvel ordre mondial). Et qui avance en instrumentalisant des chocs qu’elle provoque, déforme ou entretient : politiques, stratégiques et militaires, économiques et financiers, sociaux, civilisationnels et communautaires, sanitaires, climatiques et écologiques.

Une dictature qui obéit à une stratégie élaborée par l’élite bancaire et financière anglo-saxonne dès le 18e siècle, fondée sur le contrôle des monnaies, des flux financiers, de la dette et des États-nations, de la vie politique par la corruption et le financement des partis dans tous les pays dits « démocratiques », de l’économie mondialisée, de la science et des savoirs, des médias, des institutions religieuses qu’elle finance, et pour finir des individus grâce aux nouvelles technologies de surveillance numérique.

Avec pour objectif final le contrôle absolu de tous les pouvoirs, fondé sur des concepts inventés au 18e siècle comme la monnaie unique mondiale et de Nouvel ordre mondial.

Une dictature qui est en passe de finaliser un ordre dystopique totalitaire, et d’instaurer une société planétaire collectiviste, radicalement inégalitaire, un Etat policier mondial, technocratique, hypernormatif, coercitif et sanitaire, ouvertement transhumaniste et eugéniste, avec des objectifs de dépopulation mondiale clairement revendiqués au nom de la sauvegarde de la planète.

Qu’est-ce que le « complotisme » ?

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Le problème du vrai complotisme (pas celui inventé par la CIA pour discréditer toute remise en cause de la « vérité » officielle), c’est qu’il réduit la complexité de la réalité à une cause unique, sur un mode paranoïaque : le NOM, les Illuminattis, les super-riches, le complot judéo-maçonnique mondial, les pédosatanistes (démocrates) buveurs d’adrénochrome, les bloodlines qui remontent aux Mérovingiens, les Reptiliens…

Comme si un seul acteur, diabolisé, pouvait résumer tous les pouvoirs et expliquer tous les malheurs du monde.

Partant, il se discrédite, et devient un objet de railleries pour tout esprit un peu réaliste et équilibré.

Le problème, c’est que les théories complotistes s’appuient souvent au départ sur des faits réels, sur lesquels elles brodent pour diverses raisons, agrégeant rumeurs, fantasmes, projections, calomnies ou délires. Ce qui discrédite du même coup toute tentative d’analyser honnêtement et rigoureusement ces faits, en faisant la part des choses entre la propagande et ce qu’elle cache.

En effet, ce concept de NOM et la stratégie qui l’accompagne existent bel et bien au sein des élites financières anglo-saxonnes (depuis le 18e siècle), les Illuminattis existent toujours aujourd’hui (selon les témoignages de francs-maçons « défroqués »), les grandes dynasties bancaires contrôlent bien le système financier et l’économie mondiale (depuis des siècles), de même que les Etats par le biais de la monnaie et de la dette, il y a bien des Juifs et des francs-maçons dans les réseaux de pouvoir, comme au sein de l’élite mondialiste (mais aussi des protestants, des athées, des Africains, des Chinois…), les réseaux criminels pédophiles comptent beaucoup d’hommes de pouvoir parmi les « consommateurs » réguliers de chair fraiche, rarement poursuivis (les rapports de police l’attestent). Pour le reste, ça frise le délire. Encore qu’il existe des lignées royales, et sans doute des formes de vie extraterrestres qui visitent la terre…

Pour debunker cet anathème de « complotisme », il faut refuser de se laisser piéger par cette logique et cette rhétorique, ne pas rentrer dans un combat argument contre argument. Mais faire valoir que le complotisme est exactement le même type de concept que l’hérésie. Lequel n’a donc rien à voir avec la pensée rationnelle, avec des faits objectifs qui seraient contestés par des affabulations. Mais qu’il relève chez ceux qui l’invoquent de la pensée mythique, religieuse, théologique. Une pensée qui oppose une Vérité révélée, par une Autorité supérieure d’essence incontestable (Dieu, la Transcendance du Pouvoir, le Savoir scientifique, l’Oracle médiatique…), donc inamovible et infaillible, à des affirmations contradictoires qui relèvent du blasphème, du péché, de la possession démoniaque, de la démence (dementiademonia). Et donc que le seul moyen de ramener un complotiste, comme un hérétique, sur la bonne voie est de le brûler pour sauver son âme. En aucun cas le Dogme ne saurait être remis en cause, puisque le simple fait de soulever une hypothèse non validée constitue une ruse du Démon.

La seule façon d’en sortir, c’est d’exposer cette mécanique. A savoir que la propagande et l’Inquisition anti-complotistes, anti-fake news relève d’un système de croyances et de représentations officielles confortées par des clercs, dont le seul but n’est pas la recherche d’une vérité ou d’un consensus établis sur une base rationnelle, mais de conforter un Pouvoir par le jeu des discours et de la coercition. Ce que Michel Foucault a parfaitement décrit.  

INSURRECTION : Pour quoi ? Jusqu’où ?

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« Et je vous le dis : il y aura une révolution dans ce pays avant 2022. Il y AURA une révolution dans ce pays !… »

Jacques Attali en pré-campagne pour son poulain Macron, dans l’émission C politique le 14 avril 2016 sur France 2

Le droit à l’autodéfense fait-il partie des Droits de l’homme ?

Que faire quand un gouvernement maltraite sa population ?

Certaines dictatures n’enferment pas leurs opposants dans des stades, dans des prisons, dans des goulags, ou dans des camps d’extermination. Elles se contentent d’enfermer tous les citoyens chez eux.

Certaines dictatures ne soumettent pas les hérétiques à la question. Elles ne torturent pas leurs dissidents en les plongeant dans l’eau glacée, en leur administrant des chocs électriques, en les engeôlant dans des camisoles chimiques. Elles se contentent de leur rendre la vie impossible, de les emmerder au maximum, de les désigner à la vindicte publique comme seuls responsables du sort injuste infligé au plus grand nombre.

Certaines dictatures ne dressent pas des échafauds, des pelotons d’exécution, des fours crématoires pour se débarrasser des irréductibles, des inutiles, des nuisibles. Elles se contentent de les vacciner, de les pucer, de les tracer, de leur inoculer des poisons mentaux pour qu’ils renoncent à se rebeller, pour qu’ils applaudissent même à leur déshumanisation programmée.

George Orwell avait si parfaitement décrit cette mécanique totalitaire que 70 ans plus tard, dans le sillage de Hannah Arendt, le philosophe Michel Onfray en a tiré une Théorie de la dictature[i].

Et pourtant, le peuple qu’on offense et qu’on maltraite demeure incapable de nommer l’ignominie chez ceux qui le font souffrir.

Haïr un homme et un pouvoir qu’on croit avoir élus, s’en prendre y compris physiquement à l’oppresseur pour lui régler son compte, recouvrer sa dignité et sa liberté, n’est pas chose aisée.

Surtout pour un peuple régicide, qui tente de se réconcilier avec la figure du monarque, comme avec le droit divin qui le sacralise, en faisant mine de révérer un technocrate opportuniste, qui n’a d’autre credo que son ambition, et comme seul catéchisme la doctrine néolibérale progressiste enseignée à Sciences Po et l’ENA.

Alors quand le simulacre de démocratie devient trop oscène, quand le schisme entre les discours et le réel devient insupportable, quand la colère légitime dépasse le sentiment de culpabilité, le peuple sort de sa torpeur et entre en éruption.

Tout devient alors si imprévisible qu’au moindre incendie, au moindre accès de colère qui dégénère en violences dans la rue, les garde-fous du Pouvoir se lèvent comme des digues pour prévenir la réaction en chaîne : « ILLEGITIME ! »

Exprimer sa colère, s’en prendre aux dirigeants ou au régime en place, eussent-il trahi la confiance du peuple, est illégitime.

Et d’invoquer la Constitution, ou les grands principes, pour se justifier. Comme si la démocratie, c’était le monde des Bisounours, sans méchanceté, sans heurts ni aspérités. Et la colère du peuple, un péché synonyme de Chaos.

Illégitime donc.

Vraiment ?…

L’appel à la violence gratuite, dirigée contre des personnes, est certes illégale et répréhensible.

Mais le recours à la violence légitime pour mettre fin à une situation de crise ultime, de blocage destructeur qui menace l’existence du groupe, de la démocratie ou de l’idée qu’on s’en fait, pour renverser une dictature ou un régime populicide, est-ce vraiment si illégitime ?…

Comme Jésus chassant les marchands du temple à coups de fouet, y a-t-il une sainte colère du peuple ?

De Robespierre à Yasser Arafat, en passant par Marx, Lénine, Hitler, Trotski, Mao, Castro, les Brigades rouges ou Khomeini, de nombreux théoriciens politiques ont tenté de justifier le recours à la violence au nom d’une cause supérieure inscrite dans un Idéal qui sacralise le Peuple, et exalte son émancipation face à l’oppression d’une caste dans une optique révolutionnaire. Y compris en ayant recours au meurtre, à la guerre ou à de méthodes terroristes.

Avec le succès qu’on connaît.

Leurs crimes ont-ils pour autant discrédité à jamais tout recours du peuple à la violence subversive afin de vaincre une oppression, et en finir avec un pouvoir devenu illégitime ? La morale et les discours contemporains – pour ne pas dire la République bourgeoise – nous a habitué à penser que c’était le cas. Ouvrant du même coup une voie royale à tous les abus de pouvoir, toutes les dénaturations des grands principes, toutes les instrumentalisations du Droit, pour servir les intérêts d’un pouvoir, d’un homme, d’une caste, et perpétrer un ordre établi aussi injuste qu’insoutenable.

Et pourtant, l’insurrection qui est une forme de violence légitime, du moins pour ceux qui n’ont pas d’autres moyens objectifs que d’y recourir, n’est-elle pas l’un des piliers de notre Démocratie, inscrite dès l’origine dans le marbre par les pères de la République ?


Se libérer de l’oppression est un devoir !

Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Constitution du 24 juin 1793, et Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793

Mais 2023 n’est pas 1793. L’insurrection aujourd’hui est un gros mot, un scandale, un tabou.

Et pour cause : c’est le grand refoulé de notre République, dont elle est paradoxalement l’un des piliers, comme le démontre cet article 35 de la Première Constitution.

Redonner le pouvoir au peuple, y compris le pouvoir d’user de la violence légitime contre ses dirigeants quand ceux-ci bafouent ses droits. Ça n’est pas rien ! Et on gagnerait sûrement à méditer ce principe.

Car quelle alternative pour le peuple quand tous les moyens prévus par la loi – débat parlementaire ou médiatique, recours judiciaire, manifestations, grèves, référendum, élections… ont été épuisés ou empêchés ?

La Constitution de 1793 va bien plus loin, en qualifiant l’insurrection de DROIT le plus sacré, mais aussi de DEVOIR le plus indispensable.

Autrement dit, se dispenser de remplir ce devoir, c’est pour le peuple un suicide, une abdication de sa souveraineté, l’équivalent du régicide dans l’Ancien régime.

Or c’est précisément ce que l’imposture démocratique qu’est la représentativité nationale quand elle s’écarte de sa mission de gouverner AU NOM du peuple et POUR le peuple tend à préserver en s’arrogeant le droit de gouverner le peuple selon son propre libre arbitre, en prorogeant un rapport de forces dirigé CONTRE le peuple, pour servir ses propres intérêts, ou ceux d’une caste qui lui garantit les moyens d’exercer son pouvoir arbitraire.

En d’autres termes, cela s’appelle une dictature par procuration.

« Pour le peuple ou une portion du peuple » : face à des circonstances exceptionnelles qui appellent des réponses exceptionnelles, comme l’oppression du peuple par son gouvernement qui en viole les droits, l’ultime recours DEMOCRATIQUE pour sauver la République, ce n’est pas l’abdication au nom de la peur du chaos, mais l’INSURRECTION au nom du devoir de résistance à un ordre autoritaire ou totalitaire représenté par un pouvoir sacrilège.

On ne peut être plus explicite.

Conçu dans une période de troubles exceptionnels pour sauver une Révolution en péril, ce texte nous interpelle aujourd’hui. Car s’insurger, comme le font les black bocs en s’en prenant physiquement à l’autorité représentée par les forces de l’ordre, c’est selon une interprétation qu’on présente comme unanime, commettre une transgression, un crime.

C’est en tout cas ce que cherchent obstinément à nous faire croire les ventriloques du pouvoir à longueur de reportages sur les nuits d’émeutes sur les chaînes télé. Avec cette idée présentée comme une évidence que le recours à la violence serait en démocratie illégal et illégitime par essence. Pas question d’en discuter.

Mais quelle violence au juste ? Commise par qui ? Au nom de quoi ? Dans quelle situation ? Et surtout pour répondre à quelles autres violences ?

Violence d’Etat, prétendument légale celle-là, commise par un pouvoir désavoué mais prétendument légitime.

Violences sociales, économiques, violences faites à l’identité de la nation, à la mémoire d’un peuple qui se délitent, dont on accélère volontairement la décomposition.

Violences répressives ou coercitives, quand on limite ou suspend des libertés constitutionnelles les plus élémentaires, comme la liberté d’expression, de se réunir, la liberté de manifester, la liberté de se faire soigner, d’élever ses enfants.

Violences policières, quand le pouvoir outrepasse ses droits, brise le contrat social, dévoie sa légitime, lorsqu’il utilise sa police pour se protéger, réprimer toute opposition, et non pour maintenir l’ordre républicain ou protéger les citoyens.

Que faire alors quand est perverti à ce point le principe de la violence légitime indissociable du principe d’Etat de droit ? Un principe fondé sur la délégation de la violence des individus à l’Etat afin de les protéger. Qui veut que l’Etat dispose de la force publique et peut recourir à la violence, mais uniquement dans pour maintenir l’ordre, garantir la sécurité des biens et des citoyens, la paix sociale et l’unité de la nation.

S’agissant du pouvoir en place, cette dénaturation du principe de violence légitime, comme des autres principes démocratiques, suscite de vastes débats. Qui hélas ne s’expriment pas ou peu dans la sphère contingentée des médias officiels, des débats parlementaires, et même des recours en justice intentés par des citoyens lésés par l’Etat, souvent déboutés de leur plainte par une Justice partiale et corrompue.

Alors cette violence refoulée prend parfois la forme d’une révolte d’une partie du peuple. Que le pouvoir tente de réprimer par la force, de disqualifier aux yeux de l’opinion en jouant avec ses peurs. Peur du désordre, du chaos, de l’anarchie, de la « guerre civile », des « factions », des « révolutionnaires », des « extrêmes », auxquels sont assimilés ceux qui contestent de façon trop vive l’ordre établi sur le mode de l’affrontement dans la rue.

Dans un pays comme le nôtre qui a connu beaucoup d’heures sombres et dramatiques, il est facile de jouer avec les références de l’Histoire, récentes ou plus éloignées, pour manipuler le peuple. En lui faisant croire que la République, c’est le pouvoir. Que le pouvoir, c’est l’ordre. Et que le seul ordre possible, c’est l’ordre établi.

Moi ou le chaos : Macron comme d’autres avant lui joue ce chantage populiste, en soufflant à l’occasion sur les braises pour apparaître indispensable.

Plus délicate est la tâche d’un pouvoir autoritaire quand il cesse d’être un recours, et apparaît aux yeux du peuple comme l’oppresseur.

Et surtout quand son obstination à faire adopter une réforme rejetée par 93% des actifs confine au mépris du peuple sinon au défi : gouverner le peuple, mais sans le peuple, contre ses représentants et contre le peuple.

La tentation insurrectionnelle resurgit alors comme un ultime recours, perçu confusément comme transgressif et légitime à la fois.

Certains voudraient faire de l’insurrection – ou de la Révolution – une essence. Ils tentent de faire croire que leur engagement pour abattre un ordre tyrannique relève d’une mission héroïque, que cette mission émancipatrice est leur seule raison d’être, une cause juste, la seule issue possible, face à un ordre oppresseur qu’il faut détruire. Ils se drapent dans des justifications pseudos éthiques au nom d’une logique révolutionnaire de type marxiste pour précipiter l’Histoire.

Mais la plupart de ceux qui descendent dans la rue, déterminés à rompre les digues de la bienséance politique, morale ou sociale, ne sont pas des fanatiques. Simplement des citoyens en colère, parce que plus vulnérables que d’autres. Ou plus jeunes, et donc affranchis des limites communes qui s’imposent aux citoyens installés, davantage enclins à respecter les règles du jeu social.

S’insurger, c’est donc briser un premier tabou, qui assimile les usages dits démocratiques à ceux conformes à l’ordre établi. C’est-à-dire à une conception « bourgeoise » ou élitaire de la démocratie, qui préfère confier les rênes du pouvoir émanant du peuple à une élite, et laisser ce peuple à distance des enjeux de pouvoir.

Surtout quand ce peuple est tenté de faire valoir son hostilité à des mesures qu’il perçoit comme injustes, contraires au contrat social, mais présentées comme indispensables pour préserver l’intérêt général ou poursuivre le bien commun. Buts qui sont la raison d’être de l’Etat de droit.

Dans ce cas, de telles mesures ne sont plus seulement illégitimes, elles sont aussi illégales. Et même antidémocratiques. Quand bien même tel artifice législatif ou telle institution les déclarerait conformes aux grands principes et à la Constitution.


Qu’une portion du peuple se lève pour faire justice

Des sociologues ont étudié les mouvements insurrectionnels qui se sont produits dans le monde au cours des dernières décennies. Notamment cette vague d’émeutes et de troubles sociaux qui ont enflammé 17 pays en 2019, dont la France avec les Gilets jaunes. Et ce jusqu’à l’apparition du Covid.

Parmi les conclusions qu’ils en ont tirées, ils ont mis en lumière un fait intéressant à propos du pouvoir de cette « foule » que semble tant redouter le mari de Brigitte terré dans son Palais de l’Elysée.

Pour faire tomber le pouvoir établi ou un régime impopulaire, il suffit que 3% de la population d’un pays descende dans la rue pendant un temps suffisant. Et ce pouvoir est sûr de tomber.

L’écrasante majorité restante se contente de soutenir le mouvement sans y participer, de laisser faire, ou de s’y opposer sans entrer dans le rapport de forces.

Dans les semaines qui ont précédé le vote prévu au Parlement sur le projet de loi de réforme des retraites, ce sont 3 à 3,5 millions de Français qui sont allés manifester à l’appel des syndicats pour dire NON à cette mesure illégale, inutile, injuste et désavouée par les ¾ de l’opinion.

Un projet que le pouvoir défend avec obstination, devenu le symbole de six années de méthodes de gouvernement cyniques, brutales et arbitraires. Une politique conduite souvent contre le peuple, et non dans son intérêt ou celui du pays, comme nos dirigeants le martèlent. Une politique et des méthodes dont une écrasante majorité aujourd’hui ne veut plus. Et qui plus encore que du rejet, alimentent une véritable haine des Français contre Emmanuel Macron, sa caste et tout ce qu’ils représentent.

Depuis que Macron s’est vu offrir en 2017 une parodie de sacre républicain célébré devant le Palais des rois de France, à la faveur d’élections truquées, grâce à la générosité de ses mentors qui ont acheté les médias, corrompu les institutions, les corps constitués, la Justice, disqualifié les candidats favoris, divisé les autres, détruit les partis de gouvernement, court-circuité le débat, manipulé l’opinion, mis en place un système de fraude institutionnelle, ce pouvoir ne s’est illustré que par une succession de trahisons et de désaveux successifs des principes mêmes de notre démocratie. Laquelle n’était déjà plus depuis longtemps qu’une simple mascarade auxquels tous feignent de se prêter.

Et puis il y a eu en 2018 cette répression brutale du mouvement des Gilets jaunes. Des violences policières que l’on n’avait vues qu’en temps de guerre civile. Ces milliards obscènes finalement jetés pour acheter la paix sociale, dédommager les morts, les bras et les yeux arrachés.

Et puis il y a eu dans la foulée cette répression farouche de la fronde populaire contre le projet de réforme des retraites en 2019. Avec ces mamies, ces infirmières, ces magistrats, ces pompiers tabassés au sol par la Gestapo d’un roitelet d’opérette, qui méprise ouvertement les Gaulois réfractaires et ceux qui ne sont rien.

Le Grand Sacrifice

Il y a eu enfin cette « guerre » providentielle déclarée en mars 2020 contre un virus qui a fait moins de victimes qu’une grippe saisonnière. Avec cette politique sanitaire insensée, pilotée simultanément dans 65 pays par McKinsey, véritable Etat dans l’Etat qui avait créé En Marche, et marketé le triomphe du prodige des médias en 2017. Outre les centaines de milliards de dollars récoltés par les labos mécènes du pouvoir et leurs actionnaires comme BlackRock, cette mascarade sanitaire et sécuritaire aura permis de figer net la grogne des inutiles sous un glacis répressif.

Le monde d’après est entré par effraction dans nos vies comme un rituel macabre, une Grande Terreur. Sur fond de schrizophrénisation des esprits alimentée par une surenchère d’injonctions paradoxales, d’humiliations, de culpabilisations, le gel des libertés, l’interdiction de parler, de bouger, de respirer, et surtout de réfléchir.

Comme au temps des révolutions sanglantes pour mettre à bas l’ordre ancien, on fit place nette pour le Great Reset du gourou des Young global leaders comme Macron, le néonazi Klaus Schwab : destruction de l’initiative individuelle, du petit commerce, des koulaks et des kolkhozes, au profit des multinationales et des banques américaines.

On mit en place un système de surveillance étatique et numérique, dont n’aurait jamais pu rêver la police stalinienne. Inquisition des pensées, instauration du crime d’opinion, persécution des dissidents, création d’un délit de complotisme, avec déchéance des droits civiques, notamment pour les parents déclarés coupables de « dérive sectaire », certains déchus leurs droits parentaux pour avoir critiqué les mesures sanitaires devant leurs enfants.

On multiplia les entraves à la liberté de la presse pour les médias indépendants. On encouragea la chasse aux sorcières et la mise à mort professionnelle pour les scientifiques qui osaient braver la doxa. Les plus gênants, comme le Professeur Bernard Fourtillan, furent arrêtés et internés sans motif.

On mit en place des moyens coercitifs et une surveillance policière dignes d’une dictature totalitaire pour surveiller les citoyens, empêcher les rassemblements, interdire les manifestations, forcer tout le monde à porter en permanence un masque humiliant et inutile, symbole de soumission et d’esclavage. On se mit à ficher les humains comme du bétail. On les força petits et grands à se faire injecter des substances toxiques, inconnues, destructrices pour leur immunité. On mit au ban les contrevenants en leur pourrissant la vie. On exclut des hôpitaux des soignants réfractaires en les montrant du doigt comme des criminels, après les avoir fait applaudir par les moutons bêlants à leurs balcons.

Des dizaines de milliers d’enfants, d’adolescents, de jeunes adultes, de vieux, de malades sont morts depuis trois ans. Parce qu’on leur a refusé des traitements efficaces contre une maladie dont on savait guérir les symptômes. Parce qu’on les a refoulés à l’entrée des hôpitaux publics dont avait préalablement organisé la faillite, la désorganisation et l’engorgement. En forçant les urgentistes à effectuer un tri comme on choisit les bœufs pour l’abattoir.

Parce qu’on a discrètement euthanasié les vieux confinés trois mois dans leur EHPAD. Sans information préalable, sans consentement éclairé, parfois sans test préalable ni présence d’un médecin pour administrer la mort. Et surtout sans prévenir leurs familles, ni leur permettre de dire adieu à proche. Pire encore, on a brûlé les corps par souci prophylactique, et pour ôter toute trace de ce génocide.

Incroyable mais vrai, comme l’attestent les milliers de témoignages et de plaintes contre l’Etat.

Que dire enfin de ces dizaines de milliers de jeunes, victimes de morts subites inexpliquées quelques heures ou semaines après s’être fait « vacciner ». Juste pour pouvoir retourner à la gym ou aller boire une bière en terrasse ? Que dire de ces pompiers, soldats, policiers d’à peine vingt ans, en parfaite santé, de ces sportifs de haut niveau terrassés par une crise cardiaque ou un AVC sur la pelouse du stade en plein match ?

Qui va aller demander des comptes à ces saloperies qui les ont condamnés à mort, parce que l’odeur de leur sang agrée les dieux autoproclamés qu’ils servent ?

L’abomination la plus extrême de ces monstres coupables d’authentiques crimes contre l’humanité, comme Macron, Véran, Philippe, Castex, Buzyn, Delfraissy et autres, c’est d’avoir pris soin de s’autoamnistier collectivement avant de perpétrer ces crimes. Qu’il s’agisse des faux vaccins, des erreurs médicales, des effets secondaires, des fautes commises par les décideurs à chaque échelon, ou des propagateurs de fake news officielles…

Ce n’est pas la Justice, corrompue jusqu’à l’os de Paris à Helsinki, qui ira maintenant les condamner. Malgré les dizaines de milliers de plaintes déposées en France depuis trois ans par des familles de victimes, des médecins, des infirmières, des soignants, des directeurs d’EHPAD, des associations de juristes, des journalistes convoqués à cette ordalie funèbre.

Ce ne sont pas les parlementaires, eux aussi corrompus, réduits à jouer la simagrée d’un débat démocratique écrit d’avance, qui oseront mettre en œuvre l’Article 68 de la Constitution pour voter la destitution d’un tyran coupable de haute trahison.

Ce n’est hélas pas non plus l’armée qui pourra servir de rempart à la démocratie, rétablir l’ordre face au danger de dislocation et de guerre civile. Comme l’avait évoqué une tribune d’officiers en 2021.

Son devoir eût été pourtant d’utiliser la force au nom de l’intérêt supérieur de la nation, et de déposer un Président parjure qui a trahi le peuple et nos institutions, qui a vendu la France à des intérêts privés étrangers comme BlackRock ou ces banquiers qui lui dictent depuis plus de dix ans la politique de la France. L’armée aurait pu rétablir une République kidnappée par cette caste pressée de détruire les Etats-nations, de voler leur souveraineté aux peuples, de démembrer le corps social, de le désunir et de l’affaiblir de l’intérieur pour précipiter l’avènement de cette gouvernance mondiale déjà bien en place, qui est l’aboutissement de sa stratégie et son obsession depuis deux siècles.

Cette armée française pourtant riche d’hommes intègres et respectés, fidèles à leur mission, aux grands principes, à l’esprit du fondateur de notre République, comme le général Pierre de Villiers, est hélas dépassée par les enjeux qui pèsent sur elle, dictent ses orientations et ses moyens, comme toutes les armées du monde occidental. Consciente que son intervention pourrait la discréditer et nuire à la France, elle préfère s rester en retrait et prévenir le pire, sans intervenir directement dans le destin de la France.

Revenir sur cette Histoire récente qu’on voudrait un peu vite nous faire oublier, oser voir en face les zones d’ombres, les crimes d’Etat, permet de relativiser l’enjeu de cette réforme des retraites. Qui n’est somme toute rien d’autre que la nième réédition d’un scénario maintes fois rejoué depuis 40 ans par les gouvernements successifs. Depuis le tournant néolibéral de la rigueur adopté en 1983 par François Mitterrand pour acclimater l’économie, les finances et le budget de la France aux critères de Bruxelles. Et donc du nouvel ordre financier mondial.

Notamment ce fameux système social français, que paraît-il le monde nous envie.

Quand on voit le combat homérique qu’a dû mener Barack Obama pour faire adopter sa réforme de santé de l’Obamacare aux Etats-Unis, et comment ce projet qualifié de communiste par l’opposition républicaine fut démantelé dès que l’hôte de la Maison Blanche eut tourné les talons, on comprend qu’après l’offensive menée sous Nicolas Sarkozy par Malakoff-Médéric et son délégué général Guillaume Sarkozy, frère du Président, pour imposer un système de retraite par capitalisation favorable aux fonds de pension américains à la place du système français par répartition hérité de la Libération, l’adoption de cette réforme des retraites n’est qu’une formalité, secondaire mais non négociable, pour les stratèges de BlackRock qui l’ont soufflée à leur télégraphiste de l’Elysée.

Quand on sait que Larry Fink, CEO de BlackRock, a assisté au Conseil des ministres en 2019 sur la question des retraites, il y a des questions à se poser.

Depuis, les institutions de la République ont été saccagées comme jamais, avec un souci, maniaque au début, bâclé aujourd’hui, d’en préserver les apparences.

Comment expliquer qu’une révolte unanime ne se soit pas déchaînée en 2020 lors de l’instauration de cet état d’urgence sanitaire ?Et plus encore, au moment de sa prolongation, arrachée en procédure d’urgence au Parlement. Et lors de son renforcement par des couvre-feux insensés, ou ces autorisations de sortie autoadministrées, cette décision transgressive, illégale et liberticide d’imposer la vaccination obligatoire, le pass sanitaire, puis le pass vaccinal.

Comment avons-nous pu laisser sacrifier nos enfants sur l’autel du Mammon mondialiste ? Bâillonnés huit heures d’affilée sans pouvoir respirer. Soumis à des sévices physiques et psychologiques par un corps professoral aux ordres, contaminés sous leur masque par leurs propres germes, en état de sous-oxygénation. Isolés dans des boîtes en plastique, interdits de jouer, de parler, de sortir, d’aller pisser. Culpabilisés à l’idée de « tuer papy et mamie », ne pouvant les approcher que derrière une vitre, comme au parloir d’une prison. Ces grands-parents ostracisés, privés d’affection -certains en sont morts – sommés de rester à la cuisine le soir de Noël. Toute une génération de gamins traumatisés à vie, selon les pédiatres.

Il y a bien eu ici ou là quelques appels à la désobéissance civile. Un concept honorable mais un peu vain.

Mais jamais des millions de citoyens dans la rue pour dire STOP à ce massacre. L’écrasante majorité des Français sont sagement restés chez eux, devant leur poste, terrifiés. Ceux qui ont osé braver l’omerta et les mesures insanitaires, sortir sans masque, approcher leurs congénères à moins d’un mètre de distance, s’aventurer seul en forêt, courir sur une plage déserte, se rouler une pelle en public, se virent immédiatement rappelés à l’ordre. Manu militari.

On a même remis au goût du jour une veille coutume française très en vogue durant l’Occupation : la délation. Dénoncer un « complotiste » est devenu un geste exemplaire et courageux. Comme balancer une famille de « Youpins » sous Pétain : un gage de patriotisme, de civisme, et l’assurance d’être bien vu des autorités.

Comme dans l’épisode d’Astérix La Zizanie, chaque village d’irréductibles gaulois, contaminé par les mensonges sournois d’un petit pervers intrigant au service de César, s’est mis à suspecter son voisin, à nuire à ceux déclarés non-conformes. La division a remplacé l’union sacrée contre l’occupant. La haine a remplacé la camaraderie. La fête et les banquets ont été consignés. Les valeureux Gaulois ont fini comme des prisonniers, séparés, bâillonnés, ligotés, réduits à l’immobilité et au silence.


L’état d’urgence ou comment en finir légalement avec la démocratie

Etat d’impuissance plutôt ! Le peuple le plus rebelle du monde réduit à la soumission volontaire. Le coq aphone tremblant comme une cocotte, sans oser risquer un bec hors du poulailler.

Rappelons qu’avant 2020, ce concept d’état d’urgence sanitairen’existait dans aucun texte de loi, français, européen ou international. Il fut d’ailleurs vivement critiqué par les constitutionnalistes.

En toute objectivité, il fut inventé par une sorte de Comité de salut public autoproclamé, en violation flagrante de la Constitution. Un huis clos composé de membres restreints du gouvernement, et d’un pseudo Conseil scientifique sans légitimité, désigné par Macron, bafouant l’éthique médicale et le consensus scientifique, composé de membres peu qualifiés mais bardés de conflits d’intérêts.

L’état d’urgence n’avait qu’un seul but : détourner les institutions pour justifier une authentique dictature sanitaire préservant les apparences de la légalité démocratique. Avec une rhétorique dramatique destinée à subjuguer l’opinion et pirater les institutions.

Une mesure injustifiée pour mener une « guerre » contre un virus et protéger les citoyens contre une infection bénigne.

L’état d’urgence est prévu par la Constitution pour répondre à des circonstances exceptionnelles qui mettent en danger la sécurité du pays ou l’intégrité de la nation. Comme une grave émeute, une guerre civile, une menace contre le territoire national. Les deux seules fois où le général de Gaulle y a eu recours, c’est pendant la guerre d’Algérie et en mai 68.

Les pleins pouvoirs donnés au Président, plus un Conseil de défense opaque qui pendant deux ans a pris des décisions à huis en secret sur tous les sujets importants, court-circuitant le Conseil des ministres et le Parlement, et sans jamais rendre compte au Parlement, aux médias ou à la Justice. Si l’on ajoute la subordination par l’exécutif des pouvoirs législatif, judiciaire, médiatique, médical et administratif, en français cela s’appelle une dictature sacrément musclée. Et c’est ce que nous avons subi pendant deux ans, au prétexte de préserver notre santé et notre sécurité.


Crimes de la Collaboration et mythes de la Résistance

Et vous, vous étiez de quel côté entre 2020 et 2021 ? Du côté du pouvoir, ou des parias ? Du côté des Christophe Barbier, qui trépignait en exigeant que l’Etat dépêchât l’armée pour pénétrer de force dans les maisons et vacciner tout le monde, comme au Mexique ? Comme ceux qui voulaient « emmerder les non-vaccinés », déclarés non-citoyens par un Président garant supposé de l’unité de la nation ?

Ou derrière le Professeur Perronne, et tous ces authentiques médecins qui n’ont jamais renié leur serment d’Hippocrate ? Ces vrais experts qui ne courent pas après les chèques de Pfizer ou sur les plateaux de France 2, mais qui dès le début ont hurlé à l’imposture, au risque de perdre leur boulot, leur honneur, leur liberté, et parfois leur vie.

Comme après les heures sombres de l’Occupation, où la très grande majorité des Français se terraient chez eux en attendant des jours meilleurs, et pour certains traficotaient avec les Schleux, après le traumatisme du Covid la France a vécu une période d’amnistie-amnésie qui n’est pas tout à fait achevée. Et qui laissera encore longtemps des séquelles dans les mémoires.

Mais même si la France de Macron est la lanterne rouge de l’Europe pour ce qui est de faire la lumière sur les crimes des années Covid, même si les procès ici sont davantage étouffés qu’ailleurs (notamment aux Etats-Unis), même si les médias mainstream tiennent encore leur rôle de chiens de garde du pouvoir et continuent de servir la soupe aux fake news, même si l’opinion demeure confuse et perplexe parce qu’elle se sent coupable d’avoir collaboré, gageons que d’ici deux ans tout le monde sera complotiste. Comme tout le monde était résistant le soir du 8 mai 1945.

Le reflux des vagues de plus en plus vagues de variants avait permis la levée opportune des mesures sanitaires les plus restrictives et impopulaires, à six mois des présidentielles. Ce qui permit à la marionnette de Davos de rempiler pour un second mandat.

Depuis, le Covid a été remplacé par d’autres obsessions planifiées, indispensables pour maintenir la plèbe en état de tétanie. 3e guerre mondiale, flambée des prix de l’énergie, hyperinflation… Avec juste une embellie avant la réforme des retraites avec cette Coupe du Monde chez nos amis islamistes de Doha. Et un chapelet de faits divers hebdomadaires pour bien plomber l’ambiance.


Le refoulement et la dictature

Cette nouvelle flambée de violences à laquelle nous assistons suite au débat parlementaire escamoté et l’adoption au forceps de la réforme des retraites agit comme le point focal de cristallisation des ressentiments, des frustrations, des non-dits accumulés pendant six ans de Présidence Macron. Voire plus si l’on remonte aux crises sociales sur fond de crises économiques des décennies 1980 et suivantes.

C’est justement parce que le procès du Covid n’a jamais eu lieu, bien plus encore que le procès facile des répressions policières (surtout pour les gardiens de la morale LFI et consorts), parce que ce sujet a été soigneusement escamoté au cours de la campagne de 2022, que tous les candidats validés par le système, de Poutou à Zemmour, ont marchandé leur ticket électoral contre la promesse de ne pas aborder le sujet, que cette omerta nationale est en train d’exploser derrière le prétexte d’un projet impopulaire. Un projet qui symbolise et résume le meurtre du peuple perpétré par un caste et ses marionnettes dans une parodie de démocratie.

La crise du Covid, apothéose d’une dictature qui ne dit pas son nom, dont l’enjeu dépasse de très loin les gesticulations hexagonales, est comme le meurtre fondateur des sociétés primitives. Comme le cadavre puant du sacrifice antique, cent fois rejoué, mimé, singé, sacralisé mais toujours tu.

Les victimes directes ou indirectes du Covid, et tous ces crimes dont nous sommes tous coresponsables par notre acquiescement et notre silence, sont comme le retour du refoulé qui empuantit la mémoire collective. Il taraude la conscience nationale plus sûrement que le remords qui pèse sur l’âme des violeurs d’enfants après avoir enterré la dépouille de leurs victimes. Et plus ce souvenir nous hante, plus nous nous sentons coupables, et plus nous tentons de le refouler davantage.

La jeunesse est moins sujette à la mauvaise conscience, parce qu’elle est la première victime de ce génocide et qu’elle appartient à une génération sacrifiée. Elle n’a donc aucun scrupule à descendre dans la rue pour tout brûler et tout casser.

Mais qu’on ne se cache pas derrière des ratiocinations politiques : ce ne sont pas les black blocs qui risquent de flanquer la France par terre en criant « Révolution ! ». Ce sont nos propres enfants qui se sentent trahis, vendus, abandonnés. Et qui viennent réclamer des comptes à leurs parents, autant qu’au pouvoir en place pour lequel ils n’ont pour la plupart jamais voté.

C’est cela qui effraie les braves gens. Pas quelques poubelles qui brûlent. Pas quelques vitres cassées. Ni quelques flics qui s’en sont pris une dans une manif. Sur ce sujet, les compteurs affolés depuis les Gilets jaunes laissent un sérieux avantage aux brutes de Macron, en termes de coups et blessures décochés pour protéger une dictature.

Quand on a compris cela, on comprend que tous les facteurs sont réunis pour qu’un scénario insurrectionnel d’une envergure rare éclate en France. Et que le petit poudré de l’Elysée, qui concentre la plus puissante impopularité suscitée par un Président de la République sous la Ve, va devoir d’une façon ou d’une autre payer pour tout ce qui lui et ses prédécesseurs ont fait subir au peuple depuis des décennies.

Non pas au nom d’une idéologie, non pas par esprit cupide ou pour satisfaire son ambition personnelle, mais par entêtement à faire le jeu d’un pouvoir qui l’a adoubé, se sert de lui, l’acclame et le soutient tant qu’il sert ses intérêts. Mais qui l’a déjà lâché et s’apprête à le livrer comme un bouc émissaire expiatoire pour calmer l’ire vengeresse de la plèbe.

Le Grand Soir, la Révolution, la VIe République, tous ces gros mots ne sont que des arguties rhétoriques pour justifier un processus implacable, et pour l’essentiel inconscient, digne d’un film de Wajda.

Quelles seraient les alternatives, les contre-pouvoirs, les organisations qui pourraient récupérer la colère montante sous une forme encore acceptable, et nous épargner tribunaux populaires et guillotines ? Quitte à déplacer le combat sur un autre terrain, à tenter de mobiliser les plus frileux ou se limiter à des sabotages ciblés.

Il est assez troublant que des groupes d’activistes antisystèmes comme les Anonymous, d’habitude si prompts à lancer des cyberattaques furtives contre des cibles bien identifiées, symboles de la corruption étatique, ou des dictatures officielles comme la Chine, se soient si peu illustrés durant la crise du Covid. Ces Robins des bois du cybermonde, experts en virus explosifs, se seraient-ils laissé vaincre par un vulgaire rhume ?

Comme on n’a jamais entendu ces ONG politiquement correctes spécialisées dans la lutte anti-corruption dénoncer ces champions du monde toutes catégories que sont Pfizer-Moderna, BlackRock-Rothschild, la Fondation Bill Gates, l’OMS ou la Commission Européenne.

L’une d’entre elles, très présente en France à l’époque des Nuits debout, est subitement devenue aphone dès que Macron a été élu. Il est vrai que Transparency International, qui s’exporte avec succès dans les démocraties occidentales, a été créée aux Etats-Unis il y a vingt ans par d’anciens salariés de la World Bank. Et qu’elle préfère aujourd’hui se scandaliser sur la toile d’être évincée de Russie par le Kremlin.

Quant à ces antifas et autres révolutionnaires en toc de l’ultragauche qui cèdent à « l’ultraviolence », comme disent les médias après une soirée de manifs sauvages dans Paris, parce qu’ils ont brûlé une poubelle, saccagé un McDo ou cogné sur flic surarmé, ils feraient bien d’avoir un peu plus de jugeotte et de choisir mieux leurs cibles.

Plutôt que de détruire un kiosque à journaux, ou mettre le feu à l’entrée de la Mairie de Bordeaux, ces chevaliers noirs de l’anticapitalisme devraient plutôt s’en prendre au siège de la Banque Rothschild, de BlackRock, de McKinsey France. Ou carrément aller chercher comme il le demande l’imposteur de l’Elysée qui nous nargue depuis l’étranger. Plutôt que de pourrir la vie aux petits commerçants et habitants des quartiers en flammes qui doivent bosser le lendemain.


Du déni au rêve, fuir le réel, fuir la vie

Face à ceux qui collaborent par ignorance, par bêtise, par intérêt ou par cynisme, face à ceux qui courbent le dos en ravalant leur colère, face à ceux qui s’insurgent en relevant la tête et en dressant le poing, il y aussi ceux, plus dangereux encore, qui s’insurgent en rêvant.

Ces idéalistes, ces doux baltringues, ces benêts schizophrènes qui nous appellent à chanter le « Nouveau monde » en faisant abstraction de l’ancien, qui prônent la non-violence ou l’amour universel, y compris envers nos ennemis, en invoquant tantôt Jésus, Gandhi, Martin Luther King, les aliens ou Vishnou.

Ces pacifistes au QI d’huître abrutis de CBD et de fleurs de Bach n’ont rien compris aux paroles des maîtres spirituels auxquels ils croient se référer. Ils les résument à une guimauve flasque et délétère pour justifier leur propre abdication. Ils se projettent dans un monde imaginaire, une dimension qui n’existe pas, en faisant l’économie du discernement, du réel, de la souffrance, du vrai combat spirituel.

Ceux-là sont les alliés implicites de leurs bourreaux, auxquels ils donnent des arguments new age pour ignorer leurs crimes. Car renoncer à accepter la colère, la violence inhérente à la vie, le rapport de forces, la confrontation des egos, des désirs et des excès, le goût du pouvoir, la part obscure et inachevée de notre humanité, ce n’est pas l’aimer, c’est au contraire la nier. Ce n’est pas servir l’humain, c’est lui ôter tout pouvoir créateur, pour l’enchaîner à des aliénations et des mirages.

C’est la politique des faibles, des faux, de l’homme du ressentiment nietzschéen, travesti en prêtre de la morale ascétique, ou en VRP des valeurs pastiches.

On peut accepter la réalité de la violence sans l’alimenter par esprit de haine. On peut accepter qu’une part de cette violence passe par nous, sans s’identifier à elle, en faire le but de toute action politique ou un principe nihiliste.

Il n’est pas étonnant qu’après avoir corrompu par l’argent et subverti de l’intérieur toutes les grandes institutions religieuses du monde, la Caste fasse également la promotion des spiritualités alternatives, du New age, de tout ce qui permet de vendre du rêve aux masses écrasées, de mieux les contrôler, les neutraliser par des illusions de bonheur à la carte.

Non pas que les nouvelles formes de spiritualité qui prônent la Paix, l’Amour universel, l’Unité de l’humanité, son Eveil ou sa Libération soient mauvaises en soi. Bien au contraire. Ce qui est pernicieux, c’est leur instrumentalisation pour servir de narcotique aux foules sentimentales et égarées.

Comme le soma dans le roman dystopique Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Cette drogue administrée plusieurs fois par jour à chaque individu pour lui prodiguer un bonheur sédatif instantané et renouvelable.

Il n’est pas facile de tenir le fil entre les extrêmes. De refuser de sombrer dans le déni, la facilité, la dépression, la violence nihiliste ou l’illusion. De garder le cap, d’affronter le réel, les épreuves, en restant éveillés, debout et unis. De prendre sa part de responsabilité au lieu de s’en remettre à une Sécurité ou une Providence illusoires, en renonçant en échange à sa liberté, à son identité, ou contre une fausse promesse de lendemains qui déchantent.

L’insurrection et la violence légitime ne sont pas seulement un moyen pour continuer à exister, pour s’opposer, sinon pour mettre fin à une oppression en renversant un pouvoir illégitime.

Ce peut être aussi un moyen de créer. De faire place là où tout est encombré, contraint, bloqué. D’ouvrir l’espace pour de nouveaux possibles.

Pas forcément, comme en rêvent certains à gauche, pour en finir avec cette Ve République déclarée à bout, et instaurer une illusoire VIe République. L’outil n’est pas la fin. Mais peut-être pour revisiter cette Ve République, et la vivre autrement.

Ou bien passer à quelque chose de radicalement différent.


Penser global, agir national : redonner du sens à l’Universel

Tout sera fonction des évolutions du monde. Le piège des discours politiques et médiatiques en France, comme de presque tous nos intellectuels, c’est de regarder les choses par le petit bout de la lorgnette, avec une perspective strictement franco-française, ou à la rigueur européenne. Alors que les enjeux, comme les solutions, se dessinent à l’échelle mondiale, avec une perspective universelle, dont la mesure sont les peuples, et la perspective l’humanité.

Parce que le Pouvoir qui nous force à accepter son ordre arbitraire en renonçant à qui nous sommes est mondialiste sinon mondial. Il est présent partout, et non lié à un pays, un bloc ou une aire géographique. Il est partout en même temps et apatride. Ce pouvoir de la finance mondiale dématérialisée a déjà gagné. Il a aussi déjà perdu. Parce qu’il représente un monde en récession. Un monde qui n’en finit plus de s’écrouler. Entraînant dans sa chute des états, des institutions, des pouvoirs, des ambitions, des fortunes, des certitudes, des souffrances, des injustices, des scandales, tous attachés à l’ordre ancien.

Un autre futur que cette dystopie totalitaire qu’on nous vend comme inéluctable est déjà là. Il émerge et se réalise sous nos yeux incrédules. Ce n’est pas un autre monde utopique, puisqu’il n’y a qu’un seul monde. Il ne vient pas du Ciel, d’une autre planète où vivraient des aliens plus évolués que nous. Mais d’une dimension supérieure où tous les futurs possibles coexistent en même temps. Où des esprits bienveillants conspirent pour que nous choisissions ensemble le meilleur d’entre eux.

Ce n’est pas un illuminé qui parle ainsi, c’est Philippe Guillemant, l’un de nos plus brillants physiciens, auteur d’une théorie sur le temps[ii].

A n’en point douter, nous, la France et l’humanité tout entière, entrons dans une grande tribulation.

Cette perspective ne doit pas nous effrayer, mais au contraire nous stimuler. Nous avons été assez forts pour traverser les épreuves précédentes. Nous amorçons maintenant la dernière ligne courbe vers la lumière, dans un tunnel sombre. Celui de notre inconnaissance des merveilles qui nous attendent.

Ne nous arrêtons pas aux spectres qu’on agite au-dessus de nos têtes. Ne nous laissons pas distraire par les ombres projetées sur les murs de la caverne, ou intimider par les voix qui cherchent à nous déstabiliser, nous culpabiliser, à anéantir nos capacités d’agir et de créer.

Nous en aurons grandement besoin pour terrasser le Dragon de nos doutes, de nos lâchetés, de nos cupidités, de notre arrogance, de notre hubris de pouvoir, sur les autres, sur la vie, sur le monde.

Ceux qui vivent le Combat comme une violence sont ceux qui veulent y renoncer, se trouver des excuses, se justifier, ou se sanctifier avant l’heure.

Le scénario insurrectionnel que vit la France aujourd’hui est une métaphore miniature de ce que l’humanité traverse face aux pouvoirs qui s’empressent pour la dominer en totalité. En renonçant à toute humanité.

Un accouchement. Une délivrance. Avec son lot de contractions, de douleurs, de cris, de sang, de merde, d’impatiences et d’angoisses.


Révélation et Commencement

Et puis cet Alléluia de la Vie qui donne la vie. Une nouvelle vie, et non juste une vie de plus.

L’heure du choix est arrivée. Quel sera le plus efficace ? Et surtout lequel produira le plus de sens ? Insurrection des armes, insurrection des peuples, insurrection des idées, insurrection des sentiments, ou insurrection des consciences ?…

N’ayons pas peur. Entrons par la Porte étroite. Car c’est ici le Commencement.


[i] Michel Onfray : Théorie de la dictature. Robert Laffont, 2019

[ii] Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Guy Trédaniel 2021

Les enjeux cachés de la réforme des retraites et le sens d’un sursaut démocratique

Mis en avant

Les atermoiements des uns et des autres sur les conséquences négatives attendues des grèves et des manifestations contre la réforme des retraites sont de plus en plus insupportables. Elles agissent comme un écran de fumée pour masquer les vrais enjeux.

Selon les sondages d’opinion, environ 2/3 des Français sont contre cette réforme. Comme ils l’ont été contre tous les projets de réforme des retraites depuis 30 ans.

Les Français sont profondément attachés à notre modèle social, en particulier notre système de protection sociale héritier de la Libération. Ils ressentent à juste titre toute volonté de le démanteler en réduisant leurs droits (ces fameux acquis sociaux chers à la gauche) comme une injustice, une atteinte à leur dignité et à même à leur identité.

Au cours des années écoulées, les Français n’ont pas hésité à descendre dans la rue pour faire entendre leur voix face à des gouvernements déterminés à imposer ces réformes. Notamment lors des grandes grèves de l’automne 1995 contre le plan Juppé, les plus importantes depuis mai 1968. Ces grèves avaient paralysé tout le pays pendant un mois pour s’opposer au projet de loi sur la Sécurité sociale et les retraites, qui prévoyait déjà un allongement de la durée de cotisation.

A cette époque, les syndicats jouaient encore un rôle de contre-pouvoirs. Les partis d’opposition de gauche, PS en tête, étaient également en mesure de mobiliser l’opinion.

Aujourd’hui le rapport de forces est tout autre. Les syndicats ont perdu leur aura, leur ancrage sur le terrain s’est émietté, dans la fonction publique comme dans le privé. Leur pouvoir de mobilisation est réduit. Leur rôle se limite souvent à celui d’accessoire du pouvoir exécutif pour mener des « négociations » de pure forme. Comme ces Grenelle de ceci ou de cela, que le pouvoir macroniste a mis en place pour désamorcer la fronde et imposer des réformes impopulaires en mettant en scène des pseudos accords.

Quant aux partis politiques d’opposition, NUPES et RN, le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne jouent absolument pas leur rôle d’opposition au Parlement, et se contentent de ferrailler sur des sujets mineurs. Cette opposition officielle voire contrôlée ne sert en définitive qu’à conforter le pouvoir en place, pourtant minoritaire dans les urnes, et frappé d’une impopularité record dans l’opinion. Quant aux Républicains, ils partagent la même approche libérale que la Machine et n’ont jamais été des opposants, depuis que l’UMP et son champion malheureux aux présidentielles de 2017 ont été laminés par la torpille Macron et de sa stratégie de siphonage des partis de gouvernement au profit du mirage En Marche !

Cette énième réforme des retraites voulue par Macron avait été opportunément mise en stand-by pour cause de Covid, suite à une opposition violente de la rue en 2019 dans le sillage des Gilets jaunes. La voici maintenant imposée aux forceps par un régime à bout de souffle, et le Président le plus impopulaire de la 5e République, qui applique son programme avec obstination, cynisme et un mépris assumé du peuple.

Aucun véritable débat sur cette réforme n’est engagé parmi les parlementaires comme dans les médias. Le pouvoir assène inlassablement les mêmes mensonges sur le caractère inéluctable et urgent de cette réforme, sur l’absence d’alternatives budgétaires pour financer les retraites des générations futures. Les médias tous acquis au pouvoir reprennent ces mantras, et ces méthodes d’ingénierie sociale en soufflant le chaud et le froid, en multipliant les messages alarmistes pour semer la peur dans l’opinion à propos des grèves et des manifestations : paralysie des transports, blocage des raffineries, pénurie et hausse des tarifs des carburants, prise en otages des salariés par une poignée de grévistes, horde de casseurs prêtes à se déverser dans les grandes villes provoquant le chaos et la mort du petit commerce : un comble au moment où l’Europe organise la destruction des commerces et des TPE en instrumentalisant l’hyperinflation et le Great Reset énergétique, selon un plan défini par le Forum économique mondial !

Le gouvernement cherche à convaincre que sa réforme est la seule possible. Et en même temps il souffle sur les braises pour attiser la fronde, diviser les Français, les exténuer, les pousser à bout et les monter les uns contre les autres en flirtant avec le scénario de la guerre civile.

Cette stratégie du chaos propre au capitalisme du désastre a déjà porté ses fruits. La réforme des retraites n’a pas seulement pour objectif de poursuivre minutieusement la destruction d’un système social dont la France fut un exemple et qui constitue un scandale pour une caste mondialiste pressée d’en finir avec les États-nations, l’Etat-Providence, la solidarité nationale, le système de retraites par répartition, et d’imposer partout la dérégulation afin de laisser aux mastodontes financiers comme BlackRock l’exclusivité de gérer nos vies. Son objectif corollaire est la division, la dislocation de la nation et sa normalisation selon les critères ultralibéraux et mondialistes.

Or un peuple occupé à se chamailler est beaucoup plus facile à contrôler : la recette est vieille comme le monde. Du pain et des jeux. Et de la baston. Pour mettre fin à la crise des Gilets jaunes, le gouvernement a aligné les chèques. Même méthode pour calmer le mécontentement populaire avec le chèque consommation, le chèque carburant, le chèque énergie, le chèque pour acheter une voiture électrique, installer des panneaux solaires sur son toit, le « chèque bois » ou le chèque en bois, on ne sait plus… Une façon obscène de distribuer les largesses de l’Etat après avoir asséché le porte-monnaie des Français et étranglé le budget des ménages.

Dans ce contexte, les Français prennent conscience qu’ils sont désormais livrés à eux-mêmes. Les politiques les courtisent en leur promettant la lune le temps des élections, mais ne mettent pas en œuvre les actions qu’il faudrait pour s’opposer au Prince en jouant le jeu démocratique. Les syndicats font encore semblant d’aboyer mais ne convainquent plus personne. Les médias ne jouent plus leur rôle traditionnel de contre-pouvoir puisqu’ils sont tous contrôlés par les mêmes milliardaires à qui profitent des crises qu’ils ont eux-mêmes déclenchées.

La démocratie n’est plus depuis longtemps qu’un triste simulacre. Seuls les plus naïfs y croient encore. Même l’armée, tentée il y trois ans de sortir de sa réserve pour remettre l’église au milieu du village en forçant Macron à démissionner pour restaurer la démocratie, semble aujourd’hui plus préoccupée par la 3e guerre mondiale contre la Russie.

Le mouvement de grève actuel et les manifestations contre la réforme des retraites ont peu de chances d’aboutir. Tout au plus serviront-t-ils à justifier une répression policière sanglante comme en 2019. La majorité des Français terrifiée par la mise en scène des émeutes, les policiers blessés ou tués par des voyous, et par les manipulations médiatiques, applaudira à ce retour de l’ordre républicain. Tous accepteront le clystère de la réforme et la mise au pas des agitateurs comme un mal nécessaire. Et rêveront encore en se croyant protégés par la pantomime cynique d’un Etat-Providence faussement préservé par ceux qui l’ont tué depuis longtemps.

Quelle alternative reste-t-il face à ce désastre ? La fuite en avant dans la violence contre un régime devenu illégitime pour avoir trahi le peuple ne peut qu’avoir des conséquences négatives. Qu’elle soit le fait du pouvoir actuel, qu’elle soit imposée par l’Union Européenne et son rouleau compresseur normatif, ou à l’échelle mondiale par une crise majeure qui précipitera l’instauration du Nouvel ordre totalitaire rêvé par les oligarques, les peuples en colère seront toujours les grands perdants de cette stratégie.

L’insurrection populaire a pourtant marqué l’Histoire de notre pays et de notre République. Depuis 1789 jusqu’à mai 1968, en passant par les barricades des Trois Glorieuses, elle a pris des formes diverses et contribué à précipiter des changements, avec des résultats qui ont parfois servi le peuple, et qui parfois l’ont desservi.

Peu de républicains convaincus en ont conscience, mais l’insurrection populaire figure parmi les piliers fondamentaux de notre démocratie. Les pères de la Révolution et de la République l’ont même inscrite en 1793 dans des textes aussi fondateurs que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, et l’Article 35 de la première Constitution de la République. En ces temps particulièrement troublés où la Révolution était attaquée de toutes parts et où mille périls menaçaient la France, ceux qui ont posé les bases de notre démocratie ont pris soin d’inscrire dans nos grands principes le devoir pour le peuple de se soulever, y compris contre ses dirigeants, lorsque ses droits sont bafoués :

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Pour radicale qu’elle puisse paraître, cette injonction faite au peuple de se lever pour défendre ses droits n’en est pas moins d’une grande sagesse. C’est un rempart contre la tentation qui traverse toutes les révolutions déclenchées au nom d’idéaux et ceux qui les mènent de s’ériger en pouvoir totalitaire. L’exemple le plus manifeste est illustré par ces « démocraties populaires » qui n’ont de démocratique et de populaire que le nom. Et qui malgré des prétentions égalitaires et émancipatrices se transforment rapidement pour les peuples qu’elles sont censées défendre en de redoutables machines d’oppression.

Loin de le contredire, l’insurrection vient au contraire conforter de principe de l’Etat de droit : C’est-à-dire d’un Etat fondé sur le Droit qui s’applique à tous, et non sur le pouvoir arbitraire d’un seul homme ou d’une caste de privilégiés. Quant Robespierre, le père de la Grande Terreur, se transforma en dictateur, il fut rapidement balayé par le tumulte qu’il avait déclenché au nom de la Révolution, même si ça n’est pas le peuple insurgé contre lui qui le renversa.

Ce principe solennel est aussi un avertissement contre le danger qui menace le peuple lorsqu’il s’en remet aveuglément à un Etat-Providence, ou à un monarque élu qu’il considère à tort comme l’homme providentiel, à qui il remet tout pouvoir et la responsabilité de son destin.

Selon la formule d’Abraham Lincoln, « la démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple ». Reprise par de Gaulle, elle fut inscrite dans l’Article 2 de la Constitution de 1958 comme principe de la République. Selon l’esprit de notre République, le peuple est souverain. La Constitution assoit même le principe d’une République décentralisée, ce qui la rend incompatible avec l’exercice d’un pouvoir autoritaire et centralisé.

Loin de respecter ces principes, la première Présidence Macron a au contraire accentué les dérives vers un pouvoir arbitraire, autoritaire, centralisé, duplice, brutal, et qui a atteint des records de corruption. Le principe de séparation des pouvoirs, garantie de la démocratie, n’est plus aujourd’hui respecté. Puisque comme on l’a vu au cours de la crise sanitaire de 2020-2022, les droits du Parlement ont été bafoués, les textes de loi étaient adoptés sans débat en procédure d’urgence, la Justice ne remplit plus son rôle de façon indépendante et dépend largement du pouvoir exécutif. Les autres corps constitués – Conseil d’Etat, Conseil Constitutionnel – ne remplissent plus non plus leur rôle d’arbitres indépendants.

Les conflits d’intérêt et la corruption au cœur de l’Etat sont manifestes. Le Conseil Constitutionnel a ainsi rendu un avis favorable en 2021 sur une mesure aussi inégalitaire et liberticide que le pass sanitaire, défendu par Thomas Fabius, directeur de McKinsey France chargé de piloter la politique vaccinale en France comme dans 65 pays occidentaux, alors que son père Laurent Fabius préside le Conseil Constitutionnel. Beaucoup de ministres, députés et sénateurs, juges, ainsi que le propre parti du Président LREM sont corrompus par le lobby pharmaceutique. Les ministres des gouvernements Macron alignent le plus grand nombre de conflits d’intérêt sous la 5e République.

La pire des dérives aura été l’instauration de l’état d’urgence sanitaire décrétée par Macron en mars 2020. Une notion qui ne figure dans aucun texte de loi français ou international. Et qui constitue une dénaturation de l’état d’urgence prévu par la Constitution pour faire face à une situation exceptionnelle de trouble à l’ordre public menaçant l’intégrité de la nation, comme une émeute, une guerre civile, un péril majeur. La prolongation de cet état d’urgence pour mener une prétendue « guerre » contre une simple grippe fut ensuite arrachée au Parlement dans des circonstances plus que contestables. L’état d’urgence sanitaire, qui confère les pleins pouvoirs au Président, assorti de la création d’un Conseil de défense prenant des décisions à huis clos sur les sujets les plus essentiels sans en référer devant le Parlement, les médias ou la Haute Cour en cas de crimes commis, constitue un véritable coup d’Etat, une façon d’enterrer la démocratie sous une apparence de continuité légale.

La multiplication de mesures autoritaires, coercitives, liberticides, répressives, injustes et inutiles, et le plus souvent illégales, imposées dans ce contexte aux populations, comme les confinements forcés pendant plusieurs semaines, l’obligation de porter un masque inutile, de se faire injecter des substances inconnues et expérimentales non testées dont les effets secondaires s’avèrent désastreux, l’interdiction de se réunir, de se déplacer, de voyager, de se rendre dans un lieu public, un lieu de culte, constitue à elle seule un motif de destitution du Président de la République, au titre de l’Article 68 de la Constitution. Mais le Parlement se refuse aujourd’hui à engager cette procédure de destitution, au motif que celle-ci a peu de chances d’aboutir. Une bien curieuse façon d’assumer son rôle et de concevoir la démocratie.

Depuis la crise sanitaire et la réélection de Macron, d’autres thématiques ont pris le relai pour occuper les esprits. La « guerre en Ukraine », la crise énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique et l’hyperinflation ont sagement pris le relai du Covid, alors que les révélations, les scandales, les procès se multiplient pour demander des comptes aux responsables.

Politiques et médias se repaissent des mêmes mensonges grossiers, des mêmes méthodes d’ingénierie sociale pour manipuler l’opinion et la bombarder de messages apocalyptiques. Mais dans ce climat déprimant, qui ose poser les vraies questions ? Qui se risque à décrypter les vraies causes et les vrais enjeux de ces nouveaux cataclysmes ? Quel journaliste des médias officiels a le courage de démontrer la responsabilité des Etats-Unis, de l’OTAN et de l’Union européenne dans le déclenchement de cette « guerre en Ukraine » ? Quel autre révèle la face cachée de cette farce manichéenne d’une guerre menée par le méchant Poutine contre le pauvre peuple ukrainien ? A savoir un affrontement stratégique crucial entre le camp mondialiste occidental (anglo-saxon), Etats-Unis en tête, qui mène une guerre pour la domination de l’Europe et du monde, contre un camp nationaliste favorable à une vision multipolaire du monde, et qui rassemble la Russie, la Chine, l’Inde et quelques nations africaines qui ne consentent pas à se laisser absorber dans le Nouvel ordre mondial.

La majorité des Français est bien trop occupée à tenter de survivre au milieu de ces tribulations qu’on lui impose pour chercher à en décrypter la logique. Pourtant, la réforme des retraites qu’on nous vend comme un simple réajustement comptable n’est qu’un des drames émergents causés par de vastes bouleversements produits dans le dos des peuples. Et qu’on pourrait aisément qualifier de guerre contre les peuples.

Certains ont conscience de ces enjeux, et de la trame sous-jacente qui réunit selon les mêmes collusions d’intérêts tous les soubresauts du monde. Mais leur voix minoritaire peine à se faire entendre, rejetée ou disqualifiée comme « complotiste ». Les équations simples présentées au public sous la forme « un problème, une solution » sont beaucoup plus rassurantes pour les braves gens et leur évite de se poser trop de questions.

Revenons à ce devoir sacré d’insurrection. Ce n’est nullement par hasard que l’auteur de cet Article 35 de la Constitution de 1793 a jugé utile de préciser : « l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple… » En cas d’oppression, ce n’est jamais le peuple dans son ensemble qui se soulève comme un seul homme. Il est même rare qu’en des circonstances exceptionnelles une majorité du peuple décide de se mobiliser pour défendre ses droits. La plupart, comme sous l’Occupation, fait le gros dos. Le droit de grève et de manifestation sont garantis par notre Constitution, mais on y a le plus souvent recours pour défendre des revendications catégorielles. Ce droit est d’ailleurs encadré, et dans l’essentiel des cas, il ne présente par un réel danger de déstabilisation pour le pouvoir en place. En cas de désaccord majeur entre le peuple et ses gouvernants, cette crise de confiance voire de légitimité se règle dans les urnes, selon un calendrier dont le pouvoir garde la maîtrise. Quant à l’Article 68 de la Constitution qui prévoit la destitution du chef de l’Etat par la voie parlementaire, une telle procédure n’a jamais été mise en œuvre.

Pour qu’une opposition de fond entre le peuple et ses gouvernants prenne une tournure dramatique jusqu’à l’affrontement insurrectionnel, il faut des circonstances réellement exceptionnelles. La seule fois dans l’époque récente où de telles circonstances se sont présentées, c’est en mai 1968, lorsque le pouvoir du général de Gaulle a failli vaciller. Et encore, si une partie de l’opinion incarnée par une gauche aventurière ralliée aux mouvements étudiant et ouvrier entendait faire tomber le « dictateur », les élections législatives après la dissolution de l’Assemblée prononcée par de Gaulle pour mettre un terme à la crise ont largement confirmé la confiance renouvelée d’une majorité de l’opinion.

La raison principale de cette inertie du peuple à se soulever contre son chef quand il se sent trahi tient tout d’abord au fait que notre République est une République représentative. En déléguant ses pouvoirs à des représentants élus, le peuple renonce implicitement à se faire justice lui-même en sanctionnant ceux qui l’ont trahi. Aux représentants élus de jouer leur rôle en sanctionnant le cas échéant le pouvoir exécutif. Depuis 1958, l’élection du Président de la République au suffrage universel et non par le Congrès a définitivement remplacé la guillotine pour faire tomber les monarques en cas de trahison du peuple.

En outre, notre République depuis son origine repose sur des mythes. Le peuple est certes déclaré souverain, mais ce n’est pas lui qui gouverne, ce sont les ministres nommés par le Président. En outre, « le peuple » est une fiction intellectuelle. Si le « petit peuple » composé des classes inférieures – paysans, ouvriers, artisans, auxquels s’ajoutent aujourd’hui les « classes moyennes » – correspond à une réalité sociologique, les autres catégories ne partagent nécessairement avec lui les mêmes préoccupations, les mêmes aspirations, la même vision. L’unité du peuple ou de la nation n’est pas un fait acquis, c’est un contrat sans cesse renouvelé entre ceux qui le composent. Or depuis 1793, notre République, si l’on tient compte de la sociologie de ceux qui représentent le peuple ou le gouvernent, est une République bourgeoise. La grande majorité de ceux qui accèdent à des responsabilités politiques ou exercent le pouvoir dans la société sont traditionnellement issus des milieux favorisés, grande ou petite bourgeoisie. Le métier de la politique est même caractérisé par un entre soi où les responsables politiques toutes tendances confondues se connaissent, se côtoient, déjeunent ensemble, tissent des liens d’amitié ou d’intérêt, se rencontrent dans les mêmes cercles. Le Parlement où s’affrontent des opinions contradictoires est souvent un théâtre où les oppositions sont surjouées.

S’ajoute à ce constat la corruption omniprésente dont souffre la vie politique, en France comme ailleurs. Même si l’offre politique paraît diversifiée, cette diversité n’est qu’apparente et relative, compte tenu des méthodes de financement de la vie politique. Comme le souligne Agnès Bugault, historienne du Droit et auteure de plusieurs ouvrages sur la démocratie en Occident, l’essentiel du financement de la vie politique dans les pays « démocratiques » est assuré par des subventions privées. Les partis, les carrières, les campagnes électorales, les projets ne pourraient voir le jour sans ces financements provenant de fondations, de multinationales, de généreux mécènes et d’organismes privés. Les mêmes financent et donc sélectionnent les profils en fonction de leurs intérêts.

Face à cette neutralisation des oppositions politiques et à cette mainmise sur la vie politique, il n’est pas étonnant que le peuple découvre que ses représentants n’agissent plus pour défendre ses droits mais entretiennent une parodie de démocratie pour défendre les intérêts de ceux qui les ont hissés au pouvoir et dont dépend leur succès.

Il est difficile de se défaire de ses illusions. Pourtant il y a bien longtemps que le peuple n’est plus souverain, en France comme ailleurs, si tant est qu’il l’ait jamais été. Cette prise de conscience de la fracture entre les idéaux démocratiques qui fondent note République et la réalité politique de la France d’aujourd’hui est la source de bien des frustrations et de bien des drames, présents et à venir. Car le contrat social fondé sur le principe de l’Etat de droit sur lequel repose le contrat politique entre le peuple et ses gouvernants ne coïncident plus. L’Etat n’est plus le siège du pouvoir légitime fondé sur le Droit, au service du peuple et de l’intérêt général. Il est devenu l’instrument d’une caste qui s’en arroge le contrôle, en dénature l’autorité et les principes de gestion pour asservir le peuple et satisfaire ses propres intérêts. Ce n’est pas un hasard si les politiques mises en place malgré les alternances successives comme dans différents pays se ressemblent et sont établies selon les mêmes critères technocratiques et normatifs.

Au principe fondamental d’un Etat-nation qui tire son identité et sa légitimité du peuple souverain s’est substituée la réalité d’un Etat technocratique, fonctionnel, déconnecté du peuple et décentralisé, soumis aux intérêts économiques et financiers. Lesquels gouvernent indirectement et mettent en œuvre les réformes qu’ils jugent essentielles, y compris dans les domaines régaliens (force publique, politique économique, financière, budgétaire, administrative, territoriale, sociale, judiciaire, sanitaire, sécuritaire…) par l’intermédiaire de cabinets conseil comme McKinsey, infiltrés dans tous les réseaux de pouvoir et mettant en œuvre des politiques standardisées au sein de toutes les « démocraties occidentales ». Cette caste exerce aussi un contrôle sur les institutions et la vie politique par les leviers de la dette publique, du financement de la vie politique, de la corruption, et du transfert de souveraineté à des organisations supranationales comme l’Europe, également sous son contrôle.

Derrière le simulacre démocratique auquel tous les acteurs font mine de se prêter, la réalité et l’ampleur de cette mainmise du pouvoir économico-financier sur le pouvoir politique et les institutions démocratiques se révèle de façon de plus en plus fragrante. Ce qui alimente les résistances au grand « basculement » (Great Reset) annoncé par un chef d’Etat qui apparaît pour ce qu’il est : un simple intendant régional et cynique du Nouvel ordre mondial.

Dans ce contexte, cette nouvelle réforme des retraites apparaît différente des précédentes. L’opposition qu’elle suscite, au-delà des arguties strictement mécaniques sur l’équilibre et la pérennité du système, ne relèvent plus d’une logique de luttes sociales pour la préservation de droits, mais d’une lutte politique pour la préservation d’une identité commune fondée sur des principes et une souveraineté partagée.

Malgré les efforts démesurés des politiques et des médias pour limiter les débats à des calculs techniques, la réforme des retraites apparaît comme un élément qui s’ajoutent à tant d’autres qui marquent une crise de confiance fondamentale entre le peuple, ceux qui sont censés gouverner en son nom, et le modèle de gouvernement qu’il s’est choisi, à savoir la République sociale.

Par-delà la revendication légitime des Français de leur droit à bénéficier d’une retraite juste après une vie de travail, le mécontentement qui grossit chaque jour se nourrit de la conscience grandissante de l’imposture du système qui entend les soumettre.

Ajoutée à d’autres crises et frustrations, cette colère finira tôt ou tard par exploser d’une façon d’autant plus inéluctable qu’aucune alternative ne semble possible. Dès lors, le peuple n’aura pas d’autre choix que de se soumettre en totalité, ou de se plier au plus sacré des droits et au plus indispensable des devoirs.

L’insurrection serait alors l’ultime réflexe de survie avant le grand Reset numérique et transhumaniste des individus annoncé dans le plan de Klaus Schwab. La menace se précise de jour en jour avec la mise en place du portefeuille numérique au niveau mondial sous l’égide d’institutions comme l’Union européenne pressée de mettre en place son projet d’identité numérique européenne, la Banque mondiale et son projet de monnaie unique numérique, l’ONU et son Agenda 2030, et l’OMS pressée d’imposer son passeport vaccinal mondial.

Il faut comprendre que l’insurrection ne se résume pas nécessairement à un appel à la lutte armée contre un régime oppresseur ou à la guerre civile. L’insurrection est avant tout un principe de mobilisation du peuple par le peuple lui-même ou une partie du peuple pour défendre ses droits. Et son application peut prendre de multiples formes, comme la résistance passive, la désobéissance civile, le blocage ou le sabotage des moyens dont dispose l’Etat pour user de la violence légitime, violence policière mais aussi violence sociale, violence économique, violence fiscale, violence sanitaire…, l’arrestation et le jugement de responsables déclarés criminels, la conjuration de plusieurs pouvoirs alliés du peuple français ou de plusieurs peuples pour mettre fin à la mainmise d’une caste ou d’un pouvoir tyrannique sur les institutions…

Aujourd’hui le pouvoir tente de présenter le rapport de forces sous la forme d’une alternative frauduleuse entre l’anarchie et le saccage généralisé, avec des hordes de black blocs trustant les manifestations pour casser les vitrines, s’attaquer aux forces de l’ordre et semer le chaos dans une optique révolutionnaire, afin de déclencher la guerre civile et précipiter le Grand soir, et l’acceptation sans condition d’un projet de loi dont chacun a compris qu’il n’était ni nécessaire, ni urgent, ni juste, encore moins inéluctable.

Les partis de gauche sont trop heureux de rejouer le sketch de la lutte des classes en multipliant les outrances, comme Clémentine Autain de LFI qui « rêve d’une France sans milliardaires ». Et le RN est trop inquiet de se normaliser et de flatter son électorat sécuritaire, y compris parmi les syndicats de Police, pour appeler les Français à descendre dans la rue en défiant un pouvoir fragilisé. Quant aux autres partis populistes ou souverainistes, ils sont bien trop minoritaires et inaudibles pour jouer un rôle déterminant dans ce conflit.

Quand une crise politique ne peut plus trouver d’issue selon les règles institutionnelles, le rapport de forces ne peut qu’être tenté de prendre des formes radicales et exceptionnelles. Or aucune solution conforme aux principes constitutionnels n’a de chance d’aboutir dans le contexte actuel. Et l’insurrection est toujours présentée par le pouvoir et les élites comme synonyme de chaos, et surtout comme un crime contraire à la loi, tant l’oubli de ce principe démocratique a obscurcit les esprits sur la dynamique de l’équilibre des pouvoirs.

Or il y a des moments dans l’Histoire où le peuple trahi par tous doit se résoudre à prendre son destin en mains. Il n’est pas écrit que ce mouvement de révolte pour faire valoir son existence et ses droits doive nécessairement prendre une forme dramatique. Pour recouvrer sa souveraineté, le peuple doit avoir la sagesse de ne pas céder à ceux qui l’invitent à se plier, ni à ceux qui le poussent vers la guerre civile.

Ce qui vaut pour le peuple français vaut pour beaucoup de peuples du monde : c’est souvent dans les moments les plus critiques, face aux catastrophes les plus tragiques, qu’il se réveille et sait se montrer grand, uni, inventif, fort.

Nul ne peut prédire l’avenir pour les années qui viennent. Ce qui est certain, c’est que la France et le monde sont face à d’incroyables défis, comme l’humanité n’en a jamais connus. Les crises se succèdent, mais grâce à elles les esprits s’ouvrent, les consciences s’éveillent. Malgré les enjeux pusillanimes ou apocalyptiques agités par les puissants pour subjuguer et diviser, l’humanité prend conscience de son indissoluble unité, de son inaliénable dignité. C’est sur ces vérités que se fondent nos grands principes humanistes et universalistes, même s’ils ont été dévoyés.

C’est ce souci de vérité, de loyauté, de fidélité à soi et ses valeurs, ce retour à l’essentiel, à une conscience commune, aux fondements ontologiques et non idéologiques de la solidarité, qui doivent nous inspirer et nous servir d’armes pour défaire ceux qui nous abusent, nous égarent et nous dépossèdent. C’est un aggiornamento éthique et spirituel, unitaire et populaire, qui pourra remettre le peuple debout, restaurer ses droits, lui redonner une vraie souveraineté et une sacralité. Le reste suivra.

Le Maître et le Néant

Si je devais me situer au regard des grandes figures intellectuelles qui ont marqué le monde des idées et des arts au siècle dernier, je dirais que je suis quelque part entre Claudel et Cocteau.

Paul Claudel
Jean Cocteau

D’un côté les sommets de la mystique et de la morale catholique, avec cette ardeur à embrasser le tragique de l’Histoire concentré dans les abysses et les cimes du siècle, cette profusion littéraire, cette dramaturgie baroque, et cet inlassable engagement diplomatique et politique. Avec cette constante intransigeance à vouloir viser trop haut pour s’extraire de l’absurde, quitte à braquer les consciences, à rajouter des injustices aux drames et manquer sa cible.

Et pour l’autre, la poésie des symboles, la sensualité onirique, la délicatesse des songes et le jeu des apparences comme distance élégante face aux meurtrissures de l’âme, aux excès du désir et à l’incertitude équivoque, version schizoïde de l’angoisse existentielle. Avec cette magnifique formule qui résume tout son cheminement personnel et artistique : « Il faut suivre sa pente naturelle… vers le haut ! »

Et puis il y a parmi mes pères cette figure que j’admire profondément sans parvenir à l’égaler : Camus. L’homme révolté, l’homme engagé, l’homme impertinent mais intègre, séducteur incompris, l’aventurier solitaire habitué des salons littéraires, tantôt célébré tantôt rejeté, mais toujours ferme sur son cap. L’homme charnel et spirituel à la fois qui embrasse cette humanité telle qu’elle est, qui étreint le réel et l’accompagne au milieu des tourments, non pour décrocher la gloire, briller aux premiers rangs, mais pour servir une cause juste, sans jamais céder aux pièges de la complaisance ou du fanatisme. 

Albert Camus

Quant à l’abomination absolue, elle se résume pour moi dans la hideur physique et morale de Sartre, le pape de l’existentialisme nihiliste, le prophète et du non-Etre et du Néant, l’homme des Mains sales qui ne s’est jamais sali les mains, mais qui a sali tant d’esprits égarés en élevant des bûchers pour célébrer la plus grande imposture intellectuelle et morale du 20e siècle : le marxisme-léninisme.

Cet avatar pourri du messianisme politique, portés par des Zélotes athées et des technocrates déshumanisés. Ce renversement complet des valeurs, qui travestit la Parousie en ordalie planétaire, le Salut en triomphe de l’Antéchrist, et le Royaume des cieux en goulag cérébral. Marxisme-léninisme qui au passage fut le principal inspirateur et repoussoir du nazisme, dont il est l’avatar exalté sous la forme d’une réaction nationaliste au bolchevisme et à l’Internationalisme.

Le triomphe des faux-prophètes comme Sartre et autres thuriféraires du Nihilisme est exactement ce à quoi nous assistons aujourd’hui. Avec ce mariage contre-nature prophétisé par Orwell entre le Capitalisme ultralibéral et le Communisme technosanitaire.

Michel Foucault

Le seul rédempteur intellectuel pour dépasser l’impasse sartrienne, et tout ce que ce

monstre représente, serait Foucault. Encore que ses prétendus disciples d’aujourd’hui, qui ne l’ont visiblement ni lu ni compris, ont trahi l’homme et sa pensée. Faisant dire à cet esprit émancipateur, archéologue des discours comme fondement du pouvoir, de la norme et outil de contrôle des âmes, son exact contraire : le retour de la Norme, déifiée en Nouvel ordre moral (et mondial). C’est-à-dire de toutes les normes également sanctifiées dans le grand marché de la compétition victimaire. Au nom d’un Relativisme absolu qui interdit tout redressement éthique. Relativisme individualiste, communautariste et consumériste, porté aux nues par la religion Woke. Elle-même récupérée par l’imposture « progressiste » des marchands du Temple renversé, devenus les nouveaux dieux régnant sur une armée de zombies apathiques et connectés.

Friedrich Nietzsche

Finalement, en ce début de siècle crépusculaire qui célèbre la Confusion des valeurs et le règne de l’Absurde, il faut faire retour à Nietzsche. Le prophète de Par-delà le bien et le mal et d’Ainsi parlait Zarathoustra est toujours d’une actualité salvatrice. Nietzsche le pourfendeur de la mauvaise conscience, du nihilisme et de l’homme du ressentiment (Sartre), celui qu’on nous somme de devenir pour nous entredévorer et mieux nous asservir. Nietzsche annonciateur de cette époque de ténèbres qui précède l’avènement du surhomme, pôle lumineux du transhumain, masque fétichiste des sous-hommes, des esclaves, du bétail, de ces machines organiques auxquelles ont aura ôté l’esprit pour les subordonner à l’intelligence artificielle. Nietzsche emporté par le vertige de ses visions d’un inéluctable chaos à venir. Dans lequel nous nous vautrons. Nietzsche toujours aussi pertinent qu’impénitent.

Parmi ses disciples qui ne lassent pas de m’inspirer, il y a René Girard. Du ressentiment au mimétisme, il y a le regard lucide et davantage objectif de l’anthropologue sur la violence de nos sociétés et les mythes qui la sacralisent. El la figure du bouc émissaire toujours rejouée, dont le seul dépassement possible réside dans la Résurrection, cette théophanie de l’Etre et cette sublimation du désir. Tellement d’actualité !

Quant aux grands esprits de ce siècle qui participent de l’Eveil global des consciences, seule issue hors de la Néantisation ambiante, il ont en commun de jeter des ponts vers l’Universel et de restaurer le lien avec notre Origine divine par-delà le désenchantement du monde, en rouvrant toutes grandes les portes du Ciel débarrassées des oripeaux du religieux et des geôles de la Raison. En comblant à la suite de Jung le fossé symbolique et spirituel entre l’Orient et l’Occident. Tout comme le schisme obsolète entre science et mystique, ou entre rationalité et irrationnel.

On peut citer parmi les nombreux « gourous » contemporains dont les livres ornent les rayons Spiritualité, Ésotérisme ou Développement personnel : Neale Donald Walsch (auteur des Conversations avec Dieu), Philippe Guillemant (physicien, directeur de recherche au CNRS, conférencier, auteur d’une théorie sur le temps et spécialiste de la physique de la conscience), Eckart Tolle (Le pouvoir du moment présent) ou Scott Peck…

Autant de nouveaux maîtres (à être, devenir et réaliser plutôt qu’à penser) qui signent dans cet Occident malade le grand retour à l’intériorité. Pas pour consommer du bien-être customisé ou s’acheter un supplément d’âme comme on change de voiture, mais pour se changer réellement soi-même, se dégager des entraves et éviter les gouffres du Zeitgeist. Et parvenir ainsi, en se reconnectant à la trame intime du Réel qui nous sous-tend et nous rend libres, à revivifier en nous ce pouvoir transformateur de la conscience et de l’Amour. Et permettre au monde de se sauver par le haut en se lassant aspirer par le Sens qui l’appelle vers la grande Transmutation. Non par une volonté de changement plaquée de l’extérieur, mais par une transmutation des énergies intérieures, des épousailles entre la Lumière et les énergies enfouies dans nos mémoires et nos ténèbres.

Immanence et transcendance réconciliées dans cette nouvelle Conscience globale émergente, qui est celle de l’humanité pacifiée naissant à la conscience d’être elle-même, dans son Unité dynamique et solidaire, dans son pouvoir créateur centré sur la quête des biens supérieures et du Bien commun, en assumant enfin avec joie, responsabilité et fécondité sa place dans l’Univers.

Apocalypse Now !

Cette fois on y vient !

Le Big Crash économique, financier, bancaire et monétaire mondial pronostiqué depuis 2 ans et plus par de nombreux économistes de la planète est bien à l’horizon. 5 ans tout au plus de répit et ce sera l’Apocalypse en version 5D XXL.

Selon les analystes financiers et les géopoliticiens les plus aguerris, l’absence de mesures suffisantes pour assainir un système financier à bout de souffle après la crise spéculative de 2008 qui avait failli emporter la plupart des bourses et des grandes banques d’investissement, puis celle de l’euro en 2011 qui avait révélé les fragilités du système monétaire et des banques centrales, cette instrumentalisation – volontaire selon certains – des artisans du Great Reset pour remettre les compteurs de la « mondialisation » à zéro et imposer leur nouveau système économique, financier, politique, juridique, administratif, sanitaire, sécuritaire, sociétal et symbolique fondé sur l’hyperconcentration financière au profit d’une micro-élite ploutocratique, le contrôle numérique des Etats, des économies et des populations grâce à la future monnaie unique mondiale, aux AI et aux nouvelles technologies du contrôle de masse, puis enfin cette « guerre en Ukraine » qui n’est rien de moins que le choc final des oligarchies anglo-américaines d’un côté, et russo-asiatiques de l’autre, pour le monopole du pouvoir financier sur les autres pouvoirs, tout ceci converge vers une conflagration des chocs qui se traduira d’ici 5 ans au plus par un effondrement total.

Avec des contre-chocs attendus de type social, humanitaire, sanitaire, anarchique : hyperinflation, famines, épidémies (des vraies cette fois), révoltes, insurrections, émeutes, révolutions, pillages, guerres localisées et violences diverses. Lesquels fourniront le prétexte à une reprise en main policière et sanitaire des plus radicales, et à une décrédibilisation définitive des pouvoirs politiques locaux incapables de gérer cette crise paroxystique, qui justifieront l’instauration d’une gouvernance mondiale pour remplacer les États-nations, et la nécessité d’imposer un système mondial de normalisation dystopique, avec un contrôle permanent des populations et une évaluation individuelle selon des critères normatifs de conformité à des lois totalitaires. Et ce grâce à la monnaie unique numérique, à la surveillance de masse et aux AI.

Un monde implacable et hyperfasciste d’une efficacité terrifiante, plus proche de Matrix que du crédit social à la Chinoise dont il s’inspire. Et qui sera rendu possible grâce à une « stratégie du choc » (cf. Naomi Klein) : la destruction créative du vieux monde comme prélude au règne de l’Antéchrist néonazi et des machines sur une armée de zombies déshumanisés et de borgs connectés.

L’infâme est l’avenir de l’homme – Réquisitoire contre la Meufferie

AVERTISSEMENT : En d’autres temps j’ai écrit des lignes tout aussi caricaturales et polémiques sur le machisme ridicule d’un Booba ou celui plus intellectuel d’un Zemmour. J’invite donc le lecteur pressé à ne surtout pas s’arrêter à une lecture littérale et univoque de cet article. Encore moins à le réduire à son titre. Ni à le résumer trop vite à un pamphlet acide sur les vices du féminisme. Je compte au contraire sur l’esprit du lecteur pour faire la part du second degré et du message de fond caché derrière la provocation grossière. L’époque est aux outrances et aux affects. C’est pourquoi tout être doué d’intelligence devrait s’appliquer à suivre cette formule « Un train peut en cacher un autre ».

Je sens que je ne vais pas me faire que des ami.e.s, mais bon, il faut bien que quelqu’un s’y colle.

En quelques années ou décennies, la meufferie a totalement envahi les écrans, la politique et surtout les esprits. Aujourd’hui il est quasiment impossible de prendre la parole en public sans être obligé de glisser un petit couplet féministe. Du Président.e inclusif.ve et ultrawoke à la remise de prix de fin d’année, il y a toujours une porte-voix zélé pour se faire le chantre de la Cause.

Attention ! Qu’on ne se méprenne pas ! Je ne suis ni un antiféministe primaire, ni un misogyne néanderthalien. La preuve, j’ai parmi mes amis proches quelques femmes (si si !) Fut un temps pas si lointain, j’ai même milité avec des camionneuses !

Disons que comme beaucoup d’autres hommes nés avant 1968, je souffre de voir le pré carré réservé aux mâles Alpha rétrécir comme peau de chagrin, dans notre société déboussolée, émasculée, asexuée, androgyne, aseptisée et non-genrée. Je ne me résous pas à me voir condamner à figurer au rang des pourceaux par nature, des erreurs à éradiquer, des criminels ad hoc pourchassés par des furies échappées de Mad Max, ou à celui de curiosité zoologique digne d’un film de rétro-fiction genre La planète des singes.

Aujourd’hui la meufferie s’étale à longueur de journées, partout, tout le temps. Pas un cover de magazine qui ne la célèbre. Pas une émission de radio qui ne lui consacre un office. Pas une conversation en ville ou au café du coin où ne surgisse l’un de ces incontournables clichés.

Le café, tiens. Lieu autrefois réservé aux hommes, aujourd’hui cible des houris féministes et de leurs acolytes de la bienpensance. Surtout quand il s’agit de fiefs kabyles de banlieue où Kiki et autres garçonnes n’ont pas droit de cité. A moins d’être cataloguées comme des salopes. Tout ça au nom de l’égalité et de la laïcité. Les mêmes qui n’ont pas honte de se déclarer favorables au burkini dans les piscines, ou aux listes islamistes aux élections municipales. Au nom du féminisme, de la diversité ou de la défense des minorités.

Ces grands inquisiteurs de la vie politique et sociale, prêts à traquer sous la couette et dans les cerveaux le moindre écart aux dogmes de leur idéologie mortifère, me font vomir. Je les combats chaque jour avec la foi du templier. Tout comme leurs protecteurs, aussi hypocrites qu’intéressés, qui trustent l’Elysée, la Justice, l’Université ou les médias. Bref, tous les corps anémiés de cette République dégénérée.

Ce n’est pas parce que Marianne est une pute que je combats la meufferie. C’est parce que la meufferie triomphe sans que personne n’ait les couilles de se lever que Marianne est une pute.

En guise d’éthique (un gros mot aussi ressassé que vidé de son contenu, résumé à une moraline conformiste), la mauvaise conscience trimballe son lot d’absurdités, comme un battle du clash le plus connassant.

Ainsi, le monarque-Pinocchio qui n’en est plus à un ridicule près, avait-il cru bon de déclarer les féminicides Grande cause nationale 2020. Rien que le néologisme forgé pour l’occasion afin de lester le phénomène d’un semblant de solennité frisait le burlesque. On s’y est depuis accoutumé.

Car de quoi parle-t-on ? D’une centaine de crimes annuels tout au plus. Un chiffre dont la libération de la parole, celle des victimes de harcèlements, de viols et parfois de meurtres conjugaux, et surtout de leurs pléthoriques avocats, n’aura pas réussi à faire exploser le palmarès. Ni ces slogans placardés sous forme de dazibaos dans les rues de toutes les grandes villes afin d’égrener le décompte macabre des femmes assassinées.

Mais le but essentiel des néoféministes coupeuses de zguègues était atteint : engoncer dans les esprits à coup de terrorisme quotidien la croyance selon laquelle la femme est une victime fatale par nature. Et l’homme un bourreau, un animal incapable de maîtriser ses pulsions prédatrices et sa violences innée, un violeur, un assassin, une bête à abattre. Peu porte que ces phénomènes extrêmes ne concernent qu’un adulte sur 500.000, c’est tout le troupeau qu’il faut exterminer ! Comme pour la vache folle ou la grippe aviaire.

Les scories du genre éradiquées grâce au parler inclusif (« toutes celles et ceux » et autres tics de langages ulcérants…) jusque dans les apories d’une syntaxe machiste par les ayatollah.te.s du wokisme macroniste et leurs précieuses ridicules cathodiques (Enthoven et consorts), il fallait encore recouvrir les irréductibles différences biologiques entre les hommes et les femmes du saint-chrême victimaire.

C’est ainsi que, toujours s’en s’étouffer, le très progressiste et mondialiste gouvernement Castex jugea incontournable de s’aligner sur la doxa onusienne en célébrant la Journée mondiale de la précarité menstruelle.

Il est vrai que les femmes qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté, en France comme ailleurs, n’ont aucune autre priorité que de parvenir à s’offrir leur marque de serviettes hygiéniques préférée. Au secours ! Bouffer et donner à bouffer à leurs gosses, payer le loyer, le gaz et l’électricité, se soigner ?… Secondaire ! Leur seule obsession, c’est la chatte qui coule et qui pue ! Le pire, c’est que personne n’a osé relever l’absurdité et l’imposture d’une telle connerie.

Il faut dire que cette idéologie joue à fond et de façon totalement hypocrite sur le « tabou » des menstrues, qu’elle prétend en même temps briser.

Il y a 50 ans, la vulve était un tabou. Et le symbole arboré par les féministes qui en mimaient la forme dans les manifs. Stromae fut le premier artiste populaire à évoquer « les ragnagnas » dans l’une de ses chansons (Tous les mêmes, 2013). Pour le reste, pas question d’aborder la question des règles dans l’art ou les médias. Dans notre société normative, woke et hygiéniste, les règles, on les suit ou en les refoule.

Derrière une réalité sociologique contestable, le mythe de ces nouvelles Gervaise qui ne parviendraient pas à s’acheter un tampon pour réprimer leurs écoulements impurs signe le retour de la phobie judéo-chrétienne pour le sang menstruel. Ce retour du refoulé d’un matriarcat renversé qui viendrait profaner le Nouvel Ordre hygiéniste de la société du contrôle transhumaniste.

Humaines trop humaines : voilà les femmes à nouveau frappées de l’infamie de la chair. Reléguées au rang de créatures réglées par la Biologie, ultime réduit de la Religion ou de l’Ordre social. Alors que le mirage progressiste, transhumaniste et non-genré se fonde précisément sur cette promesse ultime de nous émanciper de la Nature, du biologique, de ses insupportables déterminismes, des vicissitudes du corps, de cet humus moite qui est notre matrice honnie, et pour finir du Créateur et de ses Lois.

God is a Black Lesbian : Dieu est une lesbienne noire. Derrière ce slogan repris par les féministes, il y a une prétention à renverser ce vieil ordre patriarcal, vertical, individualiste, machiste, blanc, hétérosexuel et cis-genré, avec son dieu masculin barbu, jaloux et autoritaire. De le remplacer par un autre plus humain, matriarcal, féminin, androgyne, métissé, horizontal, inclusif, collectif, prétendument égalitaire, peuplé de divinités féminines, maternelles. Un meilleur des mondes plus proche d’Avatar que d’Apocalypto, où le seul sang licite qui coule serait celui qui donne la vie.

On passera sur l’IVG, cœur du combat des féministes Canal historique. L’une des plus grandes avancées sociales du siècle dernier, aujourd’hui menacée par l’extrême droite chrétienne américaine, et même par la très progressiste église catholique française et les néoconservateurs zémouriens.

Or, force est de reconnaître que la meufferie est le contraire exact d’un ordre juste, humain, libertaire, égalitaire, fraternel, solidaire, féminin, qui aimerait et protègerait les femmes. La meufferie, c’est juste la revanche des Amazones frustrées et haineuses sur les dieux masculins. Le sacrifice ultime, celui du mâle, des guerriers, des vieux sages comme des enfants, tous coupables d’exhiber cet appendice scandaleux et dépassé.

Un pouvoir entièrement fondé sur le mimétisme l’envie, et le sentiment réactif. Sur la guerre (des sexes), sur le refus du réel (biologique) différencié et genré. Et donc de la réalité de l’Incarnation. Un comble pour une idéologie fondée sur le mythe de la Déesse-Mère, qui fait de l’écoféminisme l’un de ses chevaux de bataille. Un pouvoir qui assigne au même et instaure un autre mode de domination plus violente t plus sournois, en réfutant l’harmonie des contraires, la paix ou la complémentarité entre les sexes. Une idéologie qui s’appuie sur la soif de revanche des humiliées, la convoitise, la profanation, le rapt prométhéen du feu sacré (du pouvoir masculin, de la vie, de la science…). Mais aussi sur le mythe de l’autosuffisance, de l’autoréplication (des femmes), de la parthénogénèse. Le fantasme de l’autodétermination, de l’autofécondation. Et le cycle mimétique d’une société fondée sur le refoulement de la violence, la sacralisation de la violence et le sacrifice rituel des mâles pour préserver le pouvoir des femelles.

Comble de la récupération des valeurs féministes totalement vidées de leur sens par le pouvoir progressiste : la nomination d’Elisabeth Borne au poste de Premier Ministre le 16 mai 2022. Un profil entièrement résumé par le microcosme politico-médiatique durant les trois semaines de teasing qui ont précédé sa nomination et les jours qui ont suivi au simple fait qu’elle est « une femme ». La belle affaire !

Il est vrai qu’il est utile de le rappeler car ça ne saute pas forcément aux yeux. Et puis mieux vaut gommer les aspects les plus gênants de ce profil hyper d’exécutante hyper conformiste, progressiste, macroniste, covidiste, prétendument « proche du PS » mais artisan de la privatisation des autoroutes, de la SNCF, de la pénalisation des salariés non-vaccinés, etc…

Donc le nouveau Premier Ministre est une meuf. Hourra ! La France est une nation démocratique à la proue du Progrès humain. Répéter comme un mantra cette contre-vérité suffit à évacuer tout le reste.

Car la cause de la meufferie est à l’image de toutes ces causes obligées : LGBT, migrants, musulmans, antiracistes, Roms, indigénistes et autres. Des arnaques intégrales.

Cette segmentation marketing est entretenue à dessein par les gardiens du temple de la Doxa progressiste : fonctionnaires du Système, membres des partis de gouvernement, journalistes subventionnés, intellectuels de plateaux, représentants des pouvoirs divers… Chaque victime de la mauvaise conscience peut en y adhérant s’acheter à peu de frais une reconnaissance et s’exonérer de la faute originelle. Comme celle – au hasard – d’être un homme blanc hétérosexuel français de souche, Bac +2, issu des classes moyennes.

Le procédé tautologique fonctionne ici à merveille. Le nouveau Premier Ministre est une femme, et qui plus est une femme de gauche. Donc le gouvernement est un gouvernement féministe, soucieux de la cause des femmes et de toutes les causes sociales. Donc la France est gouvernée par des hommes et femmes de Progrès et par le meilleur gouvernement possible. Et tous ceux qui le critiquent sont des passéistes d’extrême droite ou d’extrême gauche. Fin des débats.

Oubliées ces jeunes femmes qui n’ont plus de règles (tiens, les règles !…) depuis qu’elles se sont fait vacciner. Ou pire, celles qui se retrouvent stériles à vie (les jeunes hommes aussi d’ailleurs) ! Quid de Mauricette, cette femme « première vaccinée » de France, morte il y a quelques jours de la maladie de Kreuzfeld-Jacob suite à la vaccination ? Oubliée. Quid de l’égalité des salaires hommes-femmes ? Un détail puisqu’on vous dit qu’Elisabeth Borne est une femme de gauche ! Et de ces milliers de veuves retraites dont la pension de reversion est amputée ? Ah bon, il reste encore des vieux après le 2e rappel ?…

Ah, et puis il y a le burkini. « LE » sujet qui fâche et qui revient comme les orages à chaque été. On n’a pas beaucoup entendu les ministres et les femmes progressistes de LREM sur cet épineux sujet. Normal puisque les progressistes de France et d’ailleurs ont toujours chouchouté les islamistes, comme tous les autres communautaristes. Un allié de poids pour fragmenter l’unité nationale et hâter la dissolution de l’Etat-nation dans l’indifférencié du Nouvel Ordre Mondial, dont ils sont les discrets promoteurs. Tout en prétendant combattre avec des lois bidon et des pincettes langagières le « séparatisme » (musulman).

La cause des femmes est en tout cas escamotée, sur ce sujet essentiel comme tant sur d’autres. Et le débat résumé tout au plus à « un choix vestimentaire », renvoyé à l’arbitraire individualiste du « C’est mon choix ! ». Ou pire, défendu au nom de la laïcité résumée à une liberté de conscience conçue comme le grand supermarché de l’Ego. Un comble ! La dignité de la femme, son libre arbitre, la soumission à une communauté ou une religion, l’affront aux valeurs républicaines, aux principes de laïcité, d’égalité hommes-femmes, de mixité, les lois récentes sur le voile ou la burqa ?… Oubliées !

George Orwell n’aurait pas rêvé société plus conforme à la dystopie évoquée dans 1984 que celle dans laquelle nous nous abîmons dans l’indifférence et l’aveuglement généralisés. Une société où l’hypocrisie et le mensonge, la violence intériorisée et l’inversion totale des valeurs constituent l’alpha et l’oméga du non-vivre ensemble.

Ainsi la meufferie est tout sauf une cause juste. C’est un réflexe rhétorique et sémantique qui n’a d’autre valeur que celle d’arme terroriste. Elle permet de s’affranchir de penser en remplaçant l’esprit critique, le libre arbitre et l’exercice éthique par le conformisme idéologique. Loin de protéger les femmes en tant que femmes ou de célébrer la différence, c’est l’un des nombreuses armes qui servent à instaurer une société de clones décérébrés, dont l’unique liberté est de bêler sur commande en avançant dans le sens du troupeau. Les seules différences permises relèvent de l’habillage égotique licite, jamais de l’affirmation essentielle ou existentielle personnelle.

Après avoir déconstruit et détruit toutes les identités façonnées par des millénaires d’anthropologie sociale, le reconstructionnisme, qui est aujourd’hui la seule idéologie identitaire admise, consiste à agréger des artefacts identitaires sans jamais poser la question de l’être. Aujourd’hui être c’est paraître. Ou dire. Ou prétendre. Et surtout adhérer à des schémas licites tout en prétendant customiser sa vie.

Et gare à ceux qui s’aventureraient à penser, parler ou agir différemment ! Aussitôt accusés d’être des criminels, des extrémistes, des empêcheurs de planer en rond dans un nid de coucous.

La meufferie pourrait se résumer à ce gimmick phare de la misandrie : « L’homme est une femme comme les autres ». Dans le film du même nom de Jean-Jacques Zilbermann sorti en 1998, Antoine de Caunes campait un trentenaire juif et homosexuel qui cédait à la pression familiale en acceptant de se marier (à une femme).

Aujourd’hui les nouveaux hommes se soumettent aux injonctions sociétales post-féministes leur enjoignant de se déviriliser pour adopter des modèles féminins (les nouveaux pères etc…), de renoncer aux stigmates dégradants d’une masculinité jugée vulgaire et passéiste (machisme, drague outrancière, domination, comportements grégaires, agressifs, sexistes, misogynes, goût du pouvoirs, appétit pour les sports violents…), bref de devenir des femmes ou des lopettes. C’est évidemment l’un des truismes rebattus par les défenseurs d’une masculinité en déclin, comme Éric Zemmour (Le premier sexe, 2006).

Par-delà les clichés et l’inévitable brassage d’identités qui n’ont jamais été aussi peu figées, il ne faudrait pas s’aveugler à célébrer ou dénoncer outrageusement les changements sociétaux. Car ce serait passer à côté du seul vrai sujet de ce siècle : la grande marche vers l’Uniformité et l’Indifférencié voulue par les gourous du mondialisme pour nous faire rentrer à coup de charmes, de fausses promesses d’émancipation, d’épouvantails et de piquouzes dans leur Nouvel Ordre esclavagiste et transhumaniste.

La meilleure manière d’abolir les différences pour faire rentrer tout le monde dans le même moule, c’est de les célébrer, de les mixer ou de les singer ! De de les décliner en prêt-à-porter, en prêt-à-penser, en prêt-à-simuler.

Pour finir, la femme n’est l’avenir de l’homme que parce qu’en reprendre le slogan permet de mettre à bas toutes les résistances ancestrales au grand charivari, au Great Reset transhumaniste prophétisé par les oligarques. A commencer par ces différences identitaires qui semblaient aller de soi et nous ont constitués pendant des siècles en tant qu’êtres humains, c’est-à-dire des individus sociaux.

Tout déconstruire, et promettre à chaque Narcisse de s’inventer un avatar sur les décombres fumants du vieux monde. Puis imposer un Ordre conforme à l’appétit des dieux, à partir de ce chaos hérissé en tous sens par les cris des insensés. Ordo ab chaos.

La meufferie n’est qu’une de ces causes détournées de leur sens et instrumentalisées par ceux qui s’en servent pour nous déposséder un peu plus de l’essentiel. En nous promettant liberté, égalité, bonheur et prospérité. Pour nous diviser, nous dissocier de nous-mêmes et des autres. Ces autres sans lesquels nous ne pourrions faire l’expérience de Qui nous sommes vraiment.

Cette idéologie du mensonge surfe sur nos blessures, nos souffrances, nos frustrations. Celle de ne pas être qui vous voudrions être. De sentir incomplets, inachevés. Ou d’être dits par les autres sous un angle négatif, réducteur, faible, ridicule, sinon infâme. Et donc honteux.

Du statut de victime objective ou imaginaire aux marques d’infériorité ou d’impureté (le vagin, les règles), la meufferie joue sur les vieux archaïsmes d’une humanité dont la conscience peine à se redresser et s’unifier. Et trace des voies d’uniformisation mensongère, propice à faire de nous des objets ou des esclaves asservis. Pour mieux nous duper elle creuse en profondeur des écarts qu’elle affirme résoudre. Hommes ou femmes, elle creuse ainsi en nous la souffrance d’être soi et le désir de se rêver autre, selon le mode de l’envie, plus que de l’ailleurs, du meilleur ou du futur. Ce faisant, loin d’émanciper qui que ce soit, elle enferme tout le monde dans la répétition, la stagnation, la mortification coupable et violente, sous couvert de lisser les aspérités motifs de scandales. Elle nous ôte tout pouvoir créateur. A commencer par celui de se dire en toute vérité, en toute liberté, en toute authenticité. Et non d’être dits par des discours communautaires, culturels ou idéologiques.

Elle condamne l’humain forcément différencié, dont la différence est par essence le moteur de la relation, à l’impasse d’un destin fondé sur la reproduction et l’aliénation, le renoncement à l’esprit, à la liberté et à la jouissance d’être. Comme l’Islam érigé en norme sociale, c’est l’un des archétypes de la Soumission. La suprématie totalitaire du Collectif et l’incapacité à édifier l’Unité collective selon le dépassement structurant des individualités. Une régression vers une forme de conscience primitive, antérieure à l’émergence de la conscience individuelle, le grand interdit à la fois sanctifié, perverti et proscrit du totalitarisme woke.

Dies dementiae dies illa ! [i]

Dies dementiae dies illa ! [i]

Gustave Courbet : Le Désespéré

Ainsi donc, aujourd’hui, 58% des Gaulois réfractaires qui ont voté au second tour auraient renouvelé leur confiance au Procurateur des Gaules de l’Empire mondialiste, leur bourreau honni qui est le plus grand djihadiste européen du Nouvel Ordre Mondial et du Great Reset en marche. Au terme, sans doute, de la plus grande mascarade électorale depuis mai 2017, et de l’Histoire de France depuis la Révolution.

A supposer que ce score n’ait pas été massivement « redressé » par Dominion, le logiciel américain de consolidation des votes qui autorise toutes les fraudes, cette victoire de pure façade du « Président » le plus illégitime et le plus impopulaire de toute la République française, dont le parti fantoche LREM avait culminé faut-il le rappeler à 5% des suffrages exprimés aux dernières régionales, sonne comme un avertissement.

Ce score ubuesque, si l’on remet en perspective ce qu’aura été pour les Français le premier quinquennat Macron, est le fruit d’un lavage de cerveaux radical de plusieurs mois et années de la part des médias contrôlés par la Caste mondialiste pour faire oublier comme par magie les crimes du petit tyran accumulés depuis 5 ans : affaires d’Etat, destruction méthodique de l’Etat et de l’unité de la nation, du système social français unique au monde, vente par appartements aux multinationales et fonds d’investissement américains de certains de nos plus grands fleurons industriels et entreprises stratégiques, répression féroce et violences policières sans équivalent depuis l’Occupation envers les manifestants et le peuple hostile à juste titre à une politique injuste, populicide, inégalitaire et antidémocratique, mise à sac de l’Etat de droit et des fondements de la démocratie, du principe de séparation des pouvoirs, mise sous tutelle et corruption massive par l’exécutif et ses sponsors de tous les corps constitués de la République, Parlement, Conseil d’Etat, Conseil Constitutionnel, et de la Justice, suppression inédite et durable en tant de paix des libertés publiques et constitutionnelles, abandon du pilotage stratégique de la France sur les dossiers les plus essentiels et conflits d’intérêts aggravés avec des cabinets conseil privés étrangers comme McKinsey, ou alliances stratégiques de nature corruptive avec des fonds d’investissement comme BlackRock (sur les retraites), hypothèque placée sur les générations futures et l’épargne des Français avec une augmentation de la dette publique de 600 milliards et 20 points de PIB en seulement deux ans de crise Covid, une situation dramatique qui justifiera bientôt juridiquement l’expropriation immédiate de tous lors du crash financier mondial pronostiqué par les économistes…

Il faudrait y ajouter les accusations de crimes contre l’humanité et de haute trahison, pour lesquels Emmanuel Macron, ses gouvernements, ministres successifs et son conseil scientifique formés de pseudos experts corrompus, sont aujourd’hui poursuivis par des milliers de plaintes auprès de la Haute Cour de la République, de la Cour de Justice Européenne, de la Cour Européenne des Droits de l’Homme et de la Cour Pénale Internationale. Crimes qui l’exposent en principe à titre personnel aux plus lourdes sanctions pénales, s’il n’était protégé pour 5 ans encore par son immunité présidentielle, avant qu’il ne rejoigne la direction d’un « machin » mondialiste, ou quelque paradis fiscal pour une retraite dorée préparée par ses amis. Crimes dont il n’aura jamais à rendre compte devant les juges puisque toutes ces juridictions sont largement corrompues par les mêmes qui l’ont hissé au pouvoir.

Mais bien que cette accumulation de forfaitures, de parjures, de trahisons, de mensonges et de crimes commis froidement donne à glacer le sang, aucune mention n’en a été faite durant toute cette campagne émasculée et de pure principe. Ni Alsthom, ni la SNCF, EDF, Aéroport de Paris, ni la réforme des retraites pilotée au sein même du conseil des ministres par les agents de son ami Larry Fink (CEO de BlackRock), ni la crise des Gilets jaunes, avec ses morts, ses bras arrachés, ses yeux éborgnés, ses grands-mères, infirmières, avocats et pompiers massacrés à 20 contre un au sol par la nouvelle milice, ni les faux Black Blocs infiltrés dans les manifs pour décrédibiliser les manifestations… Ni l’interdiction faite aux médecins de soigner, ni les milliers de morts sacrifiés pour du chiffre, ni les 3.000 vieux euthanasiés dans les EHPAD ou à leur domicile grâce aux décrets Véran invitant le corps médical à les expédier ad patrem à coup de Rivotril, ni les masques inutiles et les traumatismes infligés à toute une génération d’enfants dans les écoles contre l’avis de leurs parents déchus de leurs droits, avec des conséquences dramatiques sur leur santé et leur psychisme, ni les milliers de jeunes enfants, d’adolescents ou d’étudiants qui se sont suicidés durant les confinements, ni le million de chômeurs supplémentaires mis sur la paille en 2020, ni les salariés et fonctionnaires qui ont perdu leur emploi sans indemnité parce qu’ils ont refusé d’être transformés en cobayes et de mettre leur vie en danger, ni les milliers de PME, d’artisans, d’autoentrepreneurs, d’indépendants condamnés à disparaître pour satisfaire les objectifs de concentration sectorielle du Great Reset, ni le pass vaccinal qui n’a rien de « sanitaire » car sans aucune efficacité prophylactique, une mesure aussi discriminatoire que totalitaire, prémisse à l’instauration d’une société du contrôle numérique absolu, ni les enfants et bientôt les nourrissons condamnés à recevoir leurs doses régulières, sachant que les plus jeunes payent le plus lourd tribu en terme de décès à ces campagnes génocidaires financées par la fondation criminelle de l’eugéniste revendiqué Bill Gates…  

Sans même évoquer ces réalités aussi sordides qu’incroyables, à tel point que beaucoup d’imbéciles moutonisés par BFM-France 2 les considèrent encore deux ans après en bêlant comme des « théories complotistes », la France des cons, qui croit avoir échappé à la Peste brune après avoir survécu à « la plus grande épidémie qu’ait connue le monde depuis un siècle » (sic, sans sourciller et 3 reprises lors du Grand débat, alors que les chiffres réels l’assimilent à une banale grippe saisonnière avec quelques rares formes graves…), est aujourd’hui la proie consentante des deux seuls vrais fascismes qui auront définitivement raison de la France d’ici quelques années. Le fascisme maastrichtien et mondialiste, transhumaniste et eugéniste, déployé par le Forum Economique Mondial et autres sectes dont Macron est le disciple le plus zélé. Et le spectre vert-noir de l’extrême droite islamiste, qui compte en France deux fidèles alliés comme on l’a vérifié durant cette campagne avec l’instrumentalisation du votre musulman par LFI et Macron : l’islamogauchisme, incarné par le grand mufti Mélenchon, allié objectif et totalement assumé des Frères musulmans de l’ex UOIF et du CCIF, et ses affidés, avatars et rivaux de l’extrême gauche (alliée depuis les années 1980 de l’islamisme djihadiste et révolutionnaire comme substitut au Grand soir anticapitaliste), plus les égarés à l’éthique malléable : Verts, PC, PS et autres reliefs de feu la gauche.

Le deuxième allié objectif (et le premier historiquement), plus discret, plus hypocrite, plus machiavélique, est bien entendu la vieille oligarchie anglo-américaine néoconservatrice ou progressiste. Ce « Grand Satan » capitaliste, dont les stratèges et services secrets ont abondamment nourri, financé, formé, armé et équipé les cadres du terrorisme islamiste sunnite, des moudjahidines en Afghanistan (et même avant pour contingenter l’expansionnisme soviétique) à Daesh en Syrie, en passant par Al Qaeda. Et ce à des fins stratégiques diverses, directement ou indirectement par Saoudiens interposés.

Après Sarkozy l’Américain, quasi agent de la CIA et du lobby pétrolier texan, Macron est évidemment l’héritier de cette alliance contre-nature, du moins pour la frange dite « progressiste » de l’Etat profond contrôlée par la haute finance. Et le fer de lance en Europe, délégué par son grand-maître Klaus Schwab, du changement de paradigme baptisé Great Reset. Un changement radical de système et de société l’échelle mondiale, dont la stratégie passe par l’abandon définitif des souverainetés nationales et l’arrimage définitif des pays comme la France à la plus grande arme de destruction massive américaine vis-à-vis des Etats-nations européens : L’Union Européenne et la Banque Centrale Européenne. Lesquelles marqueront d’ici quelques mois une étape décisive dans la normalisation et la vassalisation complète des Etats comme des individus de notre continent, avec l’introduction de l’identité numérique européenne pour tous, et le lancement de l’euro numérique par la BCE. C’est à dire la dématérialisation progressive et totale des monnaies et des flux financiers. Un pas de géant vers la future monnaie unique numérique programmée pour d’ici quelques années (un concept de l’élite bancaire qui remonte au 18e siècle) , et qui sera la clé de voûte d’un nouveau système de contrôle absolu des économies, des Etats appelés à laisser la place à des régions administratives contrôlées par un gouvernement mondial, et des individus totalement sous contrôle des AI, grâce aux nouveaux outils informatiques, robotiques, télématiques, des nanotechnologies et neurosciences à visée transhumaniste. Dont les nouveaux « vaccins » sont un maillon fort.

Macron n’est donc pas seulement un faux Président, un criminel notoire comparable aux pires criminels de l’Histoire, il a aussi sciemment accepté de vendre son pays, son peuple, sa souveraineté, son indépendance, ses libertés, sa culture, ses richesses sur l’autel du Nouvel Ordre Mondial. Cette dimension sacrificielle est d’ailleurs très prisée dans les hautes sphères, avec une dimension symbolique et spirituelle qui en surprendraient plus d’un. Il suffit de voir l’accoutrement favori de Klaus Schwab, plus proche d’un gourou de l’Ordre du Temple solaire que d’un ingénieur ou d’un chef d’Etat, pour comprendre que cet homme de nationalité suisse, fils d’un industriel nazi, n’est pas que le maître des maîtres du monde, avec son armée de Global Leaders, ces petits scouts aux ordres dont Macron, Justin Trudeau, Boris Johnson, Christine Lagarde, Tadros Gebreyesus (Président de l’OMS), mais aussi Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand sont les fantassins zélés, hommes de paille aux commandes d’Etats ou d’organisations mondiales pour le compte de la Secte. C’est aussi un mentor et un gourou qui maintient ses troupes en ordre avec une emprise de type sectaire.

Klaus Schwab, fondateur du Forum de Davos et Président du Forum Economique Mondial

Si la loi et la Justice passaient, et si nous étions aux Etats-Unis, Macron aurait déjà fini sur la chaise électrique. Ce pays a déjà assassiné des Présidents en exercice pour moins que ça. Mais seuls les bons finissent ainsi tragiquement ; les salauds, eux, s’en sortent toujours. Ainsi va le monde… A moins qu’une majorité de consciences éveillées n’en décident autrement. Et choisissent de ne plus rentrer dans ce jeu de dupes.

Car aussi étonnant que cela puisse paraître, et ce sera tout l’enjeu du nouveau quinquennat qui s’ouvre, aussi fictif soit-il car il y a bien longtemps que nous nous sommes plus en démocratie sinon selon les apparences, défaire cette mécanique implacable qui nous mène tout droit vers la pire dystopie que le monde et l’humanité aient jamais connue n’est pas chose impossible. Il suffit de dire NON.

Ceux qui se croient les maîtres du monde et sont résolus à nous asservir totalement, à nous transformer au mieux en vaches à lait pour nous vendre leurs merdes et nous faire crever à petit feux, au pire en esclaves, en marchandises, en pièces détachées pour rafistoler les immortels, en inutiles, en mauvaise graisse ou en déchets à éliminer, ne nous tiennent que par la PEUR. Ils vivent eux-mêmes dans la peur la plus psychopathique de perdre ce qu’ils croient avoir : argent, pouvoir. Et ce pouvoir n’existe que parce que nous consentons à leur obéir.

La Boétie, un jeune-homme de 16 ans né il y a presque 500 ans, avait déjà parfaitement exposé ces mécanismes qui unissent les maîtres à leurs esclaves ou à leurs serfs, maintenus dans une servitude volontaire[ii].

Il suffit de dire non. Mais nous préférons souvent bien plus les avantages et le confort de l’abdication, de l’obéissance, de l’insouciance, de la passivité, du suivisme, du conformisme que nous donne gratis cette société individualiste, matérialiste et hédoniste, où il n’est même plus besoin de penser puisque toutes les causes sont déjà livrées sur catalogue. Il suffit de cliquer pour celle qui nous convient le mieux parmi un éventail merchandisé par d’autres. Et de faire semblant de s’acheter une bonne conscience. Ou d’aller voter comme BFM, BHL ou le dernier candidat à l’Eurovision nous dit de voter. En traitant d’horribles « fascistes », de « racistes », de « complotistes », de « mauvais citoyens », de « criminels » tous ceux qui ne marchent pas droit, qui refusent de se faire tatouer comme du bétail, qui osent réfléchir et contredire ce que nous disent les sachants, les puissants, la télé-poubelle, ou telle starlette du show biz qui récite comme une dinde son catéchisme woke.

Alors allons enfants !Aux armes intellectuelles, citoyens ! Aux armes spirituelles ! Plutôt qu’aux armes tout court. Car en cas de troisième tour dans la rue à la rentrée ou d’insurrection pourtant légitime (puisque l’insurrection quand elle est justifiée, loin d’être un crime, est un devoir et un principe oublié fondateur de notre démocratie : le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs[iii]), l’issue serait catastrophique et justifierait une répression plus musclée qui hâterait le basculement vers le but attendu : une dictature planétaire implacable.

Alors de grâce, boycottez les monologues interminables du grand manipulateur pervers narcissique Macron. Eteignez votre télé. Méditer. Réfléchissez. Aérez-vous les méninges. Et allez à la rencontre de vos concitoyens. De visu plutôt que sur le Metaverse des transhumanistes qui vous isolent avec leur monde en toc et en paillettes.

Et branchez-vous sur les bonnes fréquences du seul monde qui vaille, le monde qui vient, le vrai, le seul, notre avenir à tous, ce futé lumineux[iv] déjà là qui nous aspire à lui. Et qui est l’antipode du vieux monde d’aliénations, de souffrances et de mensonges des césars du Néant.


[i] Jour de démence que ce jour-là !

[ii] Etienne de La Boétie : Discours de la servitude volontaire, 1574

[iii] Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. (Art. 38 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et de la Constitution de 1793)

[iv] Cf. Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Trédaniel, 2021

LE ROI EST NUL : Lettre ouverte à mes amis de gauche qui s’apprêtent à réélire Macron « pour faire barrage à l’extrême droite »


Précisons tout d’abord pour ceux qui me connaissent mal : je ne suis pas vraiment de gauche, je ne suis pas vraiment de droite (clivages dépassés). Je ne suis pas non plus « ni de droite ni de gauche » (nihilisme trompeur). Je suis ET de droite ET de gauche. Et surtout, je plane au-dessus de la mélasse, souverainement, en refusant les labels : Liberté, Liberté chérie !

Delacroix : La Liberté guidant le peuple

Un père résistant dès le 18 Juin, qui nous a soulés toute sa vie avec son Général. Un grand-père jaurésien gazé dans les tranchées et déporté en Silésie. Côté maternel, on a toujours voté socialiste. Par conviction ou par esprit de contradiction.

Depuis ma majorité, j’ai voté pour à peu près tout l’échiquier politique, selon les scrutins et les enjeux : UDF, RPR, libéraux, chrétiens-démocrates, radicaux, PS, écolos… Et même pour Mélenchon en 2017 ! Mais on ne m’y reprendra plus.

Homme révolté et républicain convaincu, j’ai toujours fui les extrêmes, révolutionnaires ou fachos confondus. Je n’ai aucune complaisance envers cette vieille extrême droite française, rance, antisémite, xénophobe, longtemps rangée derrière Papy Le Pen. Je combats sans relâche les Soral, les Dieudonné, les Renaud Camus, les Faurisson, Civitas ou La Manip Pour Tous. Mon père ce héros a combattu les « collabos« , il a failli finir fusille par un peloton allemand à la Libération. Dans la famille Claudel, originaire des Vosges, on résiste aux Prussiens depuis 1870. On casse volontiers du Boche, pas les Bougnouls. Mes amitiés et engagements traduisent une passion éclectique pour l’autre, pour l’ailleurs et la couleur, pas des fixettes identitaires.

Le 21 avril 2002 j’ai pleuré, horrifié. En 2017 je me suis abstenu au second tour, trop lucide sur le profil Macron, mais pas franchement convaincu par la dédiabolisation du FN. J’ai la mémoire longue.

Durant la campagne des présidentielles 2017, j’ai tenté d’alerter mes amis, encore tétanisés par le choc du 21 avril 2002 et manipulés par les médias et une clique de politicards décomposée. J’ai mis en lumière les dangers de cette candidature Macron tombée du ciel, de ce parti fantoche bidouillé par McKinsey. J’ai multiplié articles polémiques et exhortations dans les dîners en ville pour debunker le nouveau prodige propulsé par Bilderberg en 2014, adoubé par ses pairs de Rothschild, sous emprise et perfusion financière de ses mentors, Attali, Nestlé, Arnault, Drahi, Niel, Bergé… toute une kyrielle d’oligarques qui l’ont savamment biberonné et puissamment doté. Une marionnette lancée par des agences de comm, flanqué d’une success story bidon, d’une marâtre incestueuse transformée en Blanche neige au bras de son Prince charmant formant un couple factice. J’ai multiplié les arguments quant à cet aréopage inédit en politique de mécènes issus de la finance, des multinationales, de Big Pharma. J’ai démonté ce programme aussi vide que racoleur concocté comme une étude conso par McKinsey (encore lui). Et dénoncé la manipulation orchestrée depuis2012 par une presse unanimement béate et aux ordres. En vain.

Le sketch de l’élection surprise de 2017, pipeautée de A à Z. La plus grande arnaque électorale de l’Histoire de la Ve, et de la République tout court. Un cas d’école de la manipulation, de l’ingénierie sociale, de la corruption et de la main mise de Big Finance, des lobbies anglo-saxons et européens sur notre démocratie et nos institutions. Un scénario bien huilé à l’avance par les stratèges néolibéraux, méthodiquement implémenté sur fond d’abstention chronique, de suspicion envers les élites politiques, de dégagisme, de faillite des partis traditionnels et d’affaires très opportunément lancées à quelques semaines du premier tour pour dézinguer un favori LR déj élu. Deux scrutins entachés de fraudes massives : le fameux logiciel Dominion, déjà, requis pour agréger les résultats aux Etats-Unis dans des ordinateurs d’une société privée américaine, sans contrôle du Ministère de l’intérieur. La même tactique favorable aux « redressements de tendance » que celle utilisée pour faire élire en 2021 la marionnette pédophile et sénile Joe Biden contre l’encombrant populiste Trump.

Une victoire annoncée du jeune premier Macron contre un repoussoir utile désigné et chouchouté par les médias : la méchante sorcière du FHaine échappée de son manoir hanté de Montretout.

Un affrontement idéal pour faire élire en creux un inconnu et dissoudre l’offre politique dans un mirage selon la stratégie, encore et toujours, des néolibéraux américains, chantres du « progressisme » et inventeurs du concept du ni ni pour mettre fin à un bipartisme de pure façade.

Déjà en 2017 je pressentais le danger absolu incarné par cette marionnette téléguidée, sans consistance, aux costumes bleu métal et au sourire Ultra Brite. Et l’identifiais comme l’instrument d’un fascisme d’un nouveau genre, beaucoup plus sournois, duplice, déterminé et préoccupant que le fascisme franchouillard, raciste et homophobe de Papa Le Pen. Comme si la fifille, jeune avocate de jeunes rebeux délinquants ou clandos et qui avait viré son papounet ne pouvait s’affranchir de cette étiquette de Fille du Diable.

Une nouvelle forme de Dictature En Marche, plus que de République. Un totalitarisme masqué identifié à raison par des philosophes de gauche comme Onfray selon le crible des dystopies orwelliennes, oligarchique, ploutocratique, ultralibérale, mondialiste, hyper inégalitaire, antidémocratique et pseudo woke. Un projet mondial fondé sur l’imposture, l’autoritarisme et la manipulation des consciences, résolu à briser les Etats-nations pour imposer son Nouvel Ordre Mondial au service d’une Caste : cette vieille oligarchie anglo-saxonne qui depuis le 18e siècle au moins déploie son projet de conquête du monde par le fric, la monnaie et la dette des États. Tout en se drapant dans une vertu humaniste, une rhétorique progressiste, pseudo éthique, pacifique, universalité, et aujourd’hui écologique. En caressant toutes les causes woke dans le sens du poil. Cf. l’Agenda 2030 et les 17 Goals pour un développement durable de l’ONU, le Great Reset de Klaus Schwab, ou les projets des « milliardaires philanthropes » Bill Gates, Elon Musk, Jeff Bezos, Ray Kurzweil et autres apôtres assumés de l’eugénisme et du transhumanisme.

Le grand cirque du Covid est entre temps passé par là. Il a réveillé bien des consciences assoupies quant aux projets des puissants qui gouvernent le monde par « machins » interposés, et leur vision dystopique pour l’avenir de l’humanité, c’est à dire le nôtre.

La France efficace et juste, slogan du jeune prodige de Rothschild en 2017, et son « Projeeeeeeet » aussi creux que mensonger concocté comme une étude consommateurs par McKinsey (encore lui), son absence radicale de vision, d’ancrage et d’expérience politiques, d’étayage même formel de type culturel ou intellectuel, mise à part une référence usurpée à Paul Ricœur, son désintérêt manifeste pour la France et les Français, pour le peuple, pour l’éthique républicaine (selon ses collègues de Rothschild), au bénéfice de promesses hors sol, d’un européisme intransigeant et de quelques poncifs droits-de-l’hommistes, ajoutés à un profil psychologique de parfait pervers manipulateur narcissique… Tout ça me semblait relever davantage d’une stratégie marketing pour vendre une grosse arnaque que d’un vrai projet disruptif et moderne pour la France. En réalité, un projet de rupture avec ce qu’avait été la politique dans ce pays depuis 70 ans, dirigé CONTRE la France et les Français.

Depuis cinq ans on a vu ce qu’il en était.

L’affaire Benalla, la crise des Gilets jaunes, la réforme des retraites, immédiatement suivies par la crise du Covid, sont passées par là. Ajoutées aux petites phrases, aux dérapages, aux conflits d’intérêts record des ministres des gouvernements Philippe et Castex : beaucoup d’yeux se sont décillés sur la vraie nature de ce régime, dont j’avais pressenti très tôt l’arrogance, le caractère mensonger, illégitime, destructeur et l’ignominie.

Et surtout ce glissement imperceptible d’une démocratie déjà largement factice vers une authentique dictature d’un genre nouveau, même si beaucoup refusent d’en admettre l’évidence, tant elle prétend se draper dans les oripeaux de la vertu progressiste, en s’efforçant de préserver les apparences et la rhétorique républicaines.

Le point de bascule fut pour moi la crise sanitaire et la plandémie de Covid, que je couvre comme journaliste indépendant depuis deux ans et demi. Cet événement unique dans l’Histoire du monde et qui en a berné plus d’un a aussi réveillé beaucoup de consciences avachies dans le confort consumériste et les certitudes idéologiques du monde d’avant. Paradoxalement, l’isolement forcé dû aux confinements à répétition a rapproché des consciences autant qu’isolé les corps. Et les a ramenés brutalement vers l’essentiel. Vers des valeurs humaine et universelles, mais aussi vers les fondamentaux de cette Ve République malmenée comme jamais par les grands argentiers du monde aux commandes de leur marionnette favorite utilisant une *petite épidémie » (Jacques Attali) pour précipiter des basculements à l’échelle mondiale selon une stratégie du choc (cf. Klaus Schwab et Thierry Malleret : Covid-19, The Great Reset, Forum Publishing Juillet 2020).

Deux ans après le début de l’épidémie en France, l’Etat de droit qui n’est plus qu’un lointain souvenir. Balayé par l’état d’urgence sanitaire devenu de facto permanent, tant qu’on peut justifier d’une pseudo épidémie en fabricant des *cas » avec des tests PCR faux à 98% et impuissants à mesurer une progression épidémique selon leur inventeur le Pr. Malone et leurs fabricants. « Etat d’urgence sanitaire » : un OVNI juridique fustigé par les constitutionnalistes et les hommes politiques perspicaces, intègres et réfractaires à la manipulation (comme Asselineau ou Dupont-Aignan), car fondamentalement contraire à la lettre et l’esprit de la Constitution. Une notion jusque-là inconnue, fondée sur un concept inexistant dans droit français, européen ou international. Un quasi état de guerre et une mobilisation générale (cf. l’allocution solennelle de Macron le 16 mars 2020 annonçant le premier confinement) pour terrasser une grippe équivalente en termes de décès réels à la grippe saisonnière (cf. notamment le rectificatif sur le site officiel du CDC en juin 2020 révisant à 8% le nombre réel de décès dus au Covid).

Qu’est-ce qu’une dictature ? Nos représentations sont biaisées par l’exemple encore très frais dans les mémoires des dictatures militaires, fascistes, nazie, communistes, stalinienne, maoïste, coréenne, castriste, ou khomeyniste qui ont ensanglanté le dernier siècle.

Il faut revenir à l’Histoire et à l’étymologie. Relire Hannah Arendt. Et se projeter dans les dystopies totalitaires futuristes évoquées dans les romans d’anticipation politique d’auteurs du 20e siècle comme George Orwell ou Aldous Huxley. Des « romans » inspirés de la montée des fascismes et des dictatures du 20e siècle, qui dissimulent derrière la fiction une connaissance factuelle et idéologique précise des projets dystopique de l’oligarchie anglo-saxonne et de ses cercles élitistes dont les deux auteurs étaient proches sinon membres. Un mix parfait de ce que le communisme et le capitalisme sauvage ont offert de pire à l’humanité. Et qui resurgit de façon hideuse et angoissante près d’un siècle plus tard dans cette fascination de l’élite actuelle pour le modèle totalitaire chinois. Déjà au moment de la guerre froide, David Rockefeller de retour d’un voyage dans la Chine de Mao en pleine ère Nixon s’était ébahi dans une interview à Time Magazine de l’efficacité du régime de Pékin pour contrôler les masses et mater toute opposition…

La dictature du hochet Macron piloté par cette même oligarchie est plus sophistiquée. Pleins pouvoirs au chef de l’Etat comme aux temps des dictateurs romains certes, conseil de défense opaque se substituant au conseil des ministres pour les sujets importants, sans jamais rendre compte au Parlement, aux médias et à la Justice car protégé par une impunité judiciaire en cas de décisions avérées criminelles. Parlement aux ordres sommé de voter en urgence des lois liberticides. Conseil d’Etat et Conseil constitutionnel corrompus, aux membres bardés de conflits d’intérêts, à commencer par Laurent Fabius, Président du Conseil Constitutionnel, dont le fils Victor est associé-dirigeant de McKinsey France. Justice également corrompue par les lobbies et sous tutelle de l’exécutif, qui se contente de classer sans suite les plaintes sans les examiner…

Que dire de ces médias mainstream totalement et unanimement corrompus, rachetés par des milliardaires tous sponsors de Lobbynocchio ? Et – comble de l’imposture – chargés de vérifier la conformité des médias indépendants aux mensonges d’Etat, traquant le moindre écart à la doxa gouvernementale comme au temps de Goebbels ou Staline. A commencer par l’AFP, 2e agence de presse mondiale et de loin la plus corrompue, machine à produire des fake news. Et ses affidés : Le Monde, L’Express, L’Obs, Libé, Les Echos, BFM TV, France Télévision, Radio France… tous le doigts sur la couture du pantalon pour diffuser la Bonne Parole et traquer les hérésies. Et pour certains estampillés CheckNews pour vérifier les publications des journalistes dissidents et des internautes « complotistes » sur des réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn (filiale de Microsoft).

Que dire de cette Police de plus en plus réfractaire à appliquer des de ordres contraires aux grands principes, mais utilisée par le pouvoir comme ultime rempart pour se protéger plutôt que pour protéger les citoyens et la paix sociale ? Une Police doublée par Macron d’une milice privée formée en trois mois et encadrée spécialement pour tabasser les manifestants jeunes ou vieux, Gilets jaunes, avocats, infirmières ou pompiers qui se dressent contre La Dictature En Marche, et faire le plus de dégâts possible. Et qui n’hésite pas à infiltrer les manifs déguisée en faux Black blocks pour discréditer les mouvements hostiles au régime, justifier une répression sévère et tuer dans l’œuf toute insurrection légitime naissante.

Diversion.

La très opportune guerre en Ukraine déclenchée par Poutine un mois avant le premier tour est une aubaine pour le Président le plus impopulaire de la Ve. Grâce à elle, les médias ont pu s’épargner l’inévitable et catastrophique bilan du quinquennat. Oubliés Benalla, les Gilets jaunes, les violences policières, les cadeaux aux plus riches, le Covid, les mesures sanitaire… Pas un mot sur le pass vaccinal (levé le temps des présidentielles et législatives mais dont le rétablissement est déjà annoncé pour septembre). Oublié le million de chômeurs en plus en 2020, les milliers de PME, d’artisans, d’entrepreneurs et d’indépendants ruinés pour satisfaire les objectifs de concentration économique du Great Reset. Tabou absolu sur les milliers de jeunes hommes et femmes stériles, les enfants, ados et jeunes adultes décédés des suites du vaccin, les effets secondaires en hausse exponentielle telle qu’on n’a jamais vu pour des essais thérapeutiques dans toute l’Histoire de la médecine et de la pharmacovigilance. Oubliés les conflits d’intérêts entre Macron, ses ministre, LREL et la Fondation Gates, Pfizer, Moderna, Gilead ou Pasteur. Et bien sûr BlackRock ou Vanguard qui possède tout ce petit monde.

On a voulu nous faire oublier fissa toutes les avanies qu’on nous a fait subir. En qualifiant d’inadmissible le fait de parler de violences policières dans un Etat de droit (la morale, toujours la morale…) En menaçant d’emmerder les non-vaccinés jusqu’au bout pour diviser un peu plus un pays exsangue après 2 ans de plandémie durant laquelle la France a fait figure de tête de pont européenne de la dictature sanitaire. Et enfin en culpabilisant ceux qui oseraient voter pour cette fameuse extrême droite.

Tous les candidats présélectionnés pour figurer au sketch du premier tour selon le processus antidémocratique des signatures se sont sagement abstenus d’aborder frontalement tous ces sujets. Au risque sinon de se voir étriller par des journalistes en ordre de bataille pour défendre la citadelle de la Vérité contre tous les propos « complotistes » ou « d’extrême droite ».

Alors ? A la veille du Grand Soir de Big Brother 2.0, Marine 2022 est-elle réellement d’extrême droite ? Sommes-nous toujours à l’époque de la Cagoule, des phalanges, de Barrès, de Pétain, du GUD ou de l’OAS ? Evidemment que non. Marine peut-elle se résumer à son ascendance pour faire surgir des spectres ? Ou se laisser amalgamer avec la vraie extrême droite actuelle, ultra minoritaire ? Les identitaires suprémacistes blancs, les antisémites professionnels comme Soral, Dieudonné, Faurisson, les intégristes cathos de Civitas, les porteurs de croix gammées et et amateurs de quenelles infiltrés au milieu des islamistes dans les manifs anti-Hollande du Printemps Républicain en 2016. Certainement pas !

Ce stratagème ne sert qu’à compenser l’absence d’arguments des détracteur paniqués. ET à nous faire oublier le bilan, l’absence de programme et l’illégitimité du Président le plus impopulaire, avec 5% de voix seulement pour son parti aux dernière régionales. Le reste n’est qu’enfumage et truquage des chiffres.

Alors tout est bon : sondages bidon annonçant le score trois mois à l’avance (Macron stagnant pendant 10 semaines à 25% d’intention de vote, alors que des sondages moins officiels comme celui de RTL vite retiré du site montraient que 88% des électeurs voulaient le dégager), médias chargés d’exciter et d’égarer l’opinion, jusqu’à cette improbable candidature Zemmour inventée de toutes pièces, financée par le sakozyste Bolloré et quelques soutiens de LREM pour fissurer le vote Le Pen et affaiblir la finaliste. Opposition contrôlée. Comme LFI et son ténor, discrètement soudoyés pour « faire barrage… » Objectif : faire réélire à tout prix Lobbynocchio. Même si sa rivale est beaucoup plus système-compatible et manipulable qu’il n’y paraît, eu égard notamment à ses déboires financiers. Et sans doute rachetée par Bilderberg depuis 2015 au moins.

N’empêche : entre deux maux, choisir le moindre. Pour la démocratie. Pour le peuple. Pour la France. Et pour le monde, auquel celle-ci a beaucoup à apporter en offrant une vision civilisationnelle, éthique et politique à la mondialisation et au Nouvel Empire de la finance.

Inutile de rappeler que parler d’extrême droite s’agissant de Marine 2022 relève franchement du burlesque. On a changé d’époque. Et pas plus que Roussel serait l’homme avec un couteau entre les dents, un suppôt du stalinisme ou un promoteur du goulag, la fille de l’homme du détail n’a plus grand-chose de commun avec son père, n’était son encombrant patronyme. Dégagés les nazis, les potes d’Assas, du GUD, les antisémites, les racistes, les casseurs de Bougnoules, les antigaullistes, les nostalgiques de Pétain. Philippot qui a orchestré la mue est un ancien souverainiste chevènementiste propulsé dans le giron de Marine par Paul-Marie Coûteaux, député souverainiste européen et girouette politique passé de Mitterrand au FN. Et les petits lieutenants proprets Odoul et Bardella sont des bons garçons plus proches du gendre idéal que du Waffen SS.

Quant aux thèmes qui dérangent dans le programme du RN et de sa candidate, notamment le triptyque immigration-islamisme-insécurité, rares sont les politiques clientélistes et démagogues comme Mélenchon qui ne se sont pas ralliés aux évidences, après des décennies de laxisme, de complaisance et de lâcheté. Seule erreur : cette référence idéologique empruntée à la vieille extrême droite (et à Renaud Camus) au fameux « grand remplacement ». Une référence ni pertinente ni rassembleuse, qui marque sans doute le manque de réflexion en profondeur sur ces sujets.

Croire que Marine Le Pen ou son parti constituent aujourd’hui un danger pour la démocratie, un risque de coup d’Etat, de guerre civile, de faillite économique ou de fracturation de la France, c’est soit extrêmement stupide, soit d’une mauvaise foi outrancière. Et c’est surtout se tromper crassement de diagnostic !

Car celui qui nous a sciemment menti, nous a méprisés, abusés, terrorisés, divisés, qui nous a livrés aux appétits d’une oligarchie cynique, qui a objectivement détruit l’Etat et l’Etat de droit, bafoué le principe de séparation des pouvoirs, corrompu tous azimuts, détruits des secteurs entiers de l’économie, mis un million de personnes au chômage en 2020, ruiné les finances de l’Etat, saccagé le système de protection sociale, appauvri les classes moyennes et populaires, creusé les inégalités, enrichi de façon indécente ses amis les plus riches, mis toute la population sous contrôle, vendu les domaines régaliens au privé, terni gravement la fonction présidentielle, fait alliance avec l’islamisme des Frères musulmans, laissé se développer les réseaux mafieux islamistes, ignoré la culture française et la culture tout court, encouragé la vulgarité, c’est bien Macron !

Naevius Sutorius Macro dit Macron

Un OVNI à l’image de son illustre homonyme, le prêteur romain Naevius Sutorius Macro dit Macron, ami de Caligula, expert dans l’art des tromperies et manipulations, et assassin de l’empereur Tibère.

En élisant pour la seconde fois Macron, par paresse, par suivisme ou par défaut, on vote réellement pour un système qui nous asservi comme aucun autre dans l’Histoire, Pas même Rome, l’Eglise, la monarchie absolue, le Reich ou le Parti unique chinois.

Si vous voulez savoir à quoi ressemblera pour sûr le monde et la France dans dix ans, relisez 1984, Le Meilleur des mondes, ou allez revoir Matrix. Ce monde d’après qui vient à grand pas, ce monde peuplés d’esclaves, « les inutiles » soumis aux AI et à une micro élite de « dieux » (Laurent Alexandre, apôtre du transhumanisme et ami de Macron) comme dans le film Zardoz, n’est en aucun cas une chimère « complotiste ». Lisez au besoin les ouvrages de Klaus Schwab, patron du Forum Economique Mondial, sur le Great Reset. Tout y est et en détail. Lisez les essais d’Attali, visionnez ses conférences et vidéos depuis 40 ans. Lisez les rapports de la Fondation Rockefeller sur l’avenir du monde, l’Agenda 2030 et les 17 Goals de l’ONU, ou l’ID 2020 et 2030. Et écoutez attentivement les déclarations des Bill Gates, Anthony Fauci, Elon Musk, Ray Kurzweil et autres psychopathes qui ont tous misé sur leurs poulains politiques pour mettre en œuvre leur meilleur des mondes, ces Young Global Leaders comme Macron, Trudeau, Lagarde, Johnson, Pécresse ou Bertrand.

Ce n’est pas un hasard si lors du grand débat de l’entre-deux-tours opposant pour la seconde fois le sortant Emmanuel Macron à sa rivale préférée Marine Le Pen, cette dernière a tant insisté pour parler du peuple et de sa souveraineté, principe au cœur de notre République et de notre Constitution. Mais aussi sur sa volonté de restaurer la démocratie tant abîmée par cinq ans de macronisme. Ce régime autoritaire, liberticide et populicide qui déshabille la République pour la prostituer à l’avidité sans limite des grands prêtres du dieu Mammon.


A ceux qui ont peur de se salir, sachez que le vote blanc reste une option honorable. J’y ai eu souvent recours face à un dilemme cornélien.

Bonne fin de semaine à tous et bonne réflexion. Surtout allez voter ! Même si les dés sont pipés et si les résultats seront fatalement « redressés », le vote reste un signal envoyé à ceux qui nous gouvernent.