INSURRECTION : Pour quoi ? Jusqu’où ?

Mis en avant

« Et je vous le dis : il y aura une révolution dans ce pays avant 2022. Il y AURA une révolution dans ce pays !… »

Jacques Attali en pré-campagne pour son poulain Macron, dans l’émission C politique le 14 avril 2016 sur France 2

Le droit à l’autodéfense fait-il partie des Droits de l’homme ?

Que faire quand un gouvernement maltraite sa population ?

Certaines dictatures n’enferment pas leurs opposants dans des stades, dans des prisons, dans des goulags, ou dans des camps d’extermination. Elles se contentent d’enfermer tous les citoyens chez eux.

Certaines dictatures ne soumettent pas les hérétiques à la question. Elles ne torturent pas leurs dissidents en les plongeant dans l’eau glacée, en leur administrant des chocs électriques, en les engeôlant dans des camisoles chimiques. Elles se contentent de leur rendre la vie impossible, de les emmerder au maximum, de les désigner à la vindicte publique comme seuls responsables du sort injuste infligé au plus grand nombre.

Certaines dictatures ne dressent pas des échafauds, des pelotons d’exécution, des fours crématoires pour se débarrasser des irréductibles, des inutiles, des nuisibles. Elles se contentent de les vacciner, de les pucer, de les tracer, de leur inoculer des poisons mentaux pour qu’ils renoncent à se rebeller, pour qu’ils applaudissent même à leur déshumanisation programmée.

George Orwell avait si parfaitement décrit cette mécanique totalitaire que 70 ans plus tard, dans le sillage de Hannah Arendt, le philosophe Michel Onfray en a tiré une Théorie de la dictature[i].

Et pourtant, le peuple qu’on offense et qu’on maltraite demeure incapable de nommer l’ignominie chez ceux qui le font souffrir.

Haïr un homme et un pouvoir qu’on croit avoir élus, s’en prendre y compris physiquement à l’oppresseur pour lui régler son compte, recouvrer sa dignité et sa liberté, n’est pas chose aisée.

Surtout pour un peuple régicide, qui tente de se réconcilier avec la figure du monarque, comme avec le droit divin qui le sacralise, en faisant mine de révérer un technocrate opportuniste, qui n’a d’autre credo que son ambition, et comme seul catéchisme la doctrine néolibérale progressiste enseignée à Sciences Po et l’ENA.

Alors quand le simulacre de démocratie devient trop oscène, quand le schisme entre les discours et le réel devient insupportable, quand la colère légitime dépasse le sentiment de culpabilité, le peuple sort de sa torpeur et entre en éruption.

Tout devient alors si imprévisible qu’au moindre incendie, au moindre accès de colère qui dégénère en violences dans la rue, les garde-fous du Pouvoir se lèvent comme des digues pour prévenir la réaction en chaîne : « ILLEGITIME ! »

Exprimer sa colère, s’en prendre aux dirigeants ou au régime en place, eussent-il trahi la confiance du peuple, est illégitime.

Et d’invoquer la Constitution, ou les grands principes, pour se justifier. Comme si la démocratie, c’était le monde des Bisounours, sans méchanceté, sans heurts ni aspérités. Et la colère du peuple, un péché synonyme de Chaos.

Illégitime donc.

Vraiment ?…

L’appel à la violence gratuite, dirigée contre des personnes, est certes illégale et répréhensible.

Mais le recours à la violence légitime pour mettre fin à une situation de crise ultime, de blocage destructeur qui menace l’existence du groupe, de la démocratie ou de l’idée qu’on s’en fait, pour renverser une dictature ou un régime populicide, est-ce vraiment si illégitime ?…

Comme Jésus chassant les marchands du temple à coups de fouet, y a-t-il une sainte colère du peuple ?

De Robespierre à Yasser Arafat, en passant par Marx, Lénine, Hitler, Trotski, Mao, Castro, les Brigades rouges ou Khomeini, de nombreux théoriciens politiques ont tenté de justifier le recours à la violence au nom d’une cause supérieure inscrite dans un Idéal qui sacralise le Peuple, et exalte son émancipation face à l’oppression d’une caste dans une optique révolutionnaire. Y compris en ayant recours au meurtre, à la guerre ou à de méthodes terroristes.

Avec le succès qu’on connaît.

Leurs crimes ont-ils pour autant discrédité à jamais tout recours du peuple à la violence subversive afin de vaincre une oppression, et en finir avec un pouvoir devenu illégitime ? La morale et les discours contemporains – pour ne pas dire la République bourgeoise – nous a habitué à penser que c’était le cas. Ouvrant du même coup une voie royale à tous les abus de pouvoir, toutes les dénaturations des grands principes, toutes les instrumentalisations du Droit, pour servir les intérêts d’un pouvoir, d’un homme, d’une caste, et perpétrer un ordre établi aussi injuste qu’insoutenable.

Et pourtant, l’insurrection qui est une forme de violence légitime, du moins pour ceux qui n’ont pas d’autres moyens objectifs que d’y recourir, n’est-elle pas l’un des piliers de notre Démocratie, inscrite dès l’origine dans le marbre par les pères de la République ?


Se libérer de l’oppression est un devoir !

Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Constitution du 24 juin 1793, et Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793

Mais 2023 n’est pas 1793. L’insurrection aujourd’hui est un gros mot, un scandale, un tabou.

Et pour cause : c’est le grand refoulé de notre République, dont elle est paradoxalement l’un des piliers, comme le démontre cet article 35 de la Première Constitution.

Redonner le pouvoir au peuple, y compris le pouvoir d’user de la violence légitime contre ses dirigeants quand ceux-ci bafouent ses droits. Ça n’est pas rien ! Et on gagnerait sûrement à méditer ce principe.

Car quelle alternative pour le peuple quand tous les moyens prévus par la loi – débat parlementaire ou médiatique, recours judiciaire, manifestations, grèves, référendum, élections… ont été épuisés ou empêchés ?

La Constitution de 1793 va bien plus loin, en qualifiant l’insurrection de DROIT le plus sacré, mais aussi de DEVOIR le plus indispensable.

Autrement dit, se dispenser de remplir ce devoir, c’est pour le peuple un suicide, une abdication de sa souveraineté, l’équivalent du régicide dans l’Ancien régime.

Or c’est précisément ce que l’imposture démocratique qu’est la représentativité nationale quand elle s’écarte de sa mission de gouverner AU NOM du peuple et POUR le peuple tend à préserver en s’arrogeant le droit de gouverner le peuple selon son propre libre arbitre, en prorogeant un rapport de forces dirigé CONTRE le peuple, pour servir ses propres intérêts, ou ceux d’une caste qui lui garantit les moyens d’exercer son pouvoir arbitraire.

En d’autres termes, cela s’appelle une dictature par procuration.

« Pour le peuple ou une portion du peuple » : face à des circonstances exceptionnelles qui appellent des réponses exceptionnelles, comme l’oppression du peuple par son gouvernement qui en viole les droits, l’ultime recours DEMOCRATIQUE pour sauver la République, ce n’est pas l’abdication au nom de la peur du chaos, mais l’INSURRECTION au nom du devoir de résistance à un ordre autoritaire ou totalitaire représenté par un pouvoir sacrilège.

On ne peut être plus explicite.

Conçu dans une période de troubles exceptionnels pour sauver une Révolution en péril, ce texte nous interpelle aujourd’hui. Car s’insurger, comme le font les black bocs en s’en prenant physiquement à l’autorité représentée par les forces de l’ordre, c’est selon une interprétation qu’on présente comme unanime, commettre une transgression, un crime.

C’est en tout cas ce que cherchent obstinément à nous faire croire les ventriloques du pouvoir à longueur de reportages sur les nuits d’émeutes sur les chaînes télé. Avec cette idée présentée comme une évidence que le recours à la violence serait en démocratie illégal et illégitime par essence. Pas question d’en discuter.

Mais quelle violence au juste ? Commise par qui ? Au nom de quoi ? Dans quelle situation ? Et surtout pour répondre à quelles autres violences ?

Violence d’Etat, prétendument légale celle-là, commise par un pouvoir désavoué mais prétendument légitime.

Violences sociales, économiques, violences faites à l’identité de la nation, à la mémoire d’un peuple qui se délitent, dont on accélère volontairement la décomposition.

Violences répressives ou coercitives, quand on limite ou suspend des libertés constitutionnelles les plus élémentaires, comme la liberté d’expression, de se réunir, la liberté de manifester, la liberté de se faire soigner, d’élever ses enfants.

Violences policières, quand le pouvoir outrepasse ses droits, brise le contrat social, dévoie sa légitime, lorsqu’il utilise sa police pour se protéger, réprimer toute opposition, et non pour maintenir l’ordre républicain ou protéger les citoyens.

Que faire alors quand est perverti à ce point le principe de la violence légitime indissociable du principe d’Etat de droit ? Un principe fondé sur la délégation de la violence des individus à l’Etat afin de les protéger. Qui veut que l’Etat dispose de la force publique et peut recourir à la violence, mais uniquement dans pour maintenir l’ordre, garantir la sécurité des biens et des citoyens, la paix sociale et l’unité de la nation.

S’agissant du pouvoir en place, cette dénaturation du principe de violence légitime, comme des autres principes démocratiques, suscite de vastes débats. Qui hélas ne s’expriment pas ou peu dans la sphère contingentée des médias officiels, des débats parlementaires, et même des recours en justice intentés par des citoyens lésés par l’Etat, souvent déboutés de leur plainte par une Justice partiale et corrompue.

Alors cette violence refoulée prend parfois la forme d’une révolte d’une partie du peuple. Que le pouvoir tente de réprimer par la force, de disqualifier aux yeux de l’opinion en jouant avec ses peurs. Peur du désordre, du chaos, de l’anarchie, de la « guerre civile », des « factions », des « révolutionnaires », des « extrêmes », auxquels sont assimilés ceux qui contestent de façon trop vive l’ordre établi sur le mode de l’affrontement dans la rue.

Dans un pays comme le nôtre qui a connu beaucoup d’heures sombres et dramatiques, il est facile de jouer avec les références de l’Histoire, récentes ou plus éloignées, pour manipuler le peuple. En lui faisant croire que la République, c’est le pouvoir. Que le pouvoir, c’est l’ordre. Et que le seul ordre possible, c’est l’ordre établi.

Moi ou le chaos : Macron comme d’autres avant lui joue ce chantage populiste, en soufflant à l’occasion sur les braises pour apparaître indispensable.

Plus délicate est la tâche d’un pouvoir autoritaire quand il cesse d’être un recours, et apparaît aux yeux du peuple comme l’oppresseur.

Et surtout quand son obstination à faire adopter une réforme rejetée par 93% des actifs confine au mépris du peuple sinon au défi : gouverner le peuple, mais sans le peuple, contre ses représentants et contre le peuple.

La tentation insurrectionnelle resurgit alors comme un ultime recours, perçu confusément comme transgressif et légitime à la fois.

Certains voudraient faire de l’insurrection – ou de la Révolution – une essence. Ils tentent de faire croire que leur engagement pour abattre un ordre tyrannique relève d’une mission héroïque, que cette mission émancipatrice est leur seule raison d’être, une cause juste, la seule issue possible, face à un ordre oppresseur qu’il faut détruire. Ils se drapent dans des justifications pseudos éthiques au nom d’une logique révolutionnaire de type marxiste pour précipiter l’Histoire.

Mais la plupart de ceux qui descendent dans la rue, déterminés à rompre les digues de la bienséance politique, morale ou sociale, ne sont pas des fanatiques. Simplement des citoyens en colère, parce que plus vulnérables que d’autres. Ou plus jeunes, et donc affranchis des limites communes qui s’imposent aux citoyens installés, davantage enclins à respecter les règles du jeu social.

S’insurger, c’est donc briser un premier tabou, qui assimile les usages dits démocratiques à ceux conformes à l’ordre établi. C’est-à-dire à une conception « bourgeoise » ou élitaire de la démocratie, qui préfère confier les rênes du pouvoir émanant du peuple à une élite, et laisser ce peuple à distance des enjeux de pouvoir.

Surtout quand ce peuple est tenté de faire valoir son hostilité à des mesures qu’il perçoit comme injustes, contraires au contrat social, mais présentées comme indispensables pour préserver l’intérêt général ou poursuivre le bien commun. Buts qui sont la raison d’être de l’Etat de droit.

Dans ce cas, de telles mesures ne sont plus seulement illégitimes, elles sont aussi illégales. Et même antidémocratiques. Quand bien même tel artifice législatif ou telle institution les déclarerait conformes aux grands principes et à la Constitution.


Qu’une portion du peuple se lève pour faire justice

Des sociologues ont étudié les mouvements insurrectionnels qui se sont produits dans le monde au cours des dernières décennies. Notamment cette vague d’émeutes et de troubles sociaux qui ont enflammé 17 pays en 2019, dont la France avec les Gilets jaunes. Et ce jusqu’à l’apparition du Covid.

Parmi les conclusions qu’ils en ont tirées, ils ont mis en lumière un fait intéressant à propos du pouvoir de cette « foule » que semble tant redouter le mari de Brigitte terré dans son Palais de l’Elysée.

Pour faire tomber le pouvoir établi ou un régime impopulaire, il suffit que 3% de la population d’un pays descende dans la rue pendant un temps suffisant. Et ce pouvoir est sûr de tomber.

L’écrasante majorité restante se contente de soutenir le mouvement sans y participer, de laisser faire, ou de s’y opposer sans entrer dans le rapport de forces.

Dans les semaines qui ont précédé le vote prévu au Parlement sur le projet de loi de réforme des retraites, ce sont 3 à 3,5 millions de Français qui sont allés manifester à l’appel des syndicats pour dire NON à cette mesure illégale, inutile, injuste et désavouée par les ¾ de l’opinion.

Un projet que le pouvoir défend avec obstination, devenu le symbole de six années de méthodes de gouvernement cyniques, brutales et arbitraires. Une politique conduite souvent contre le peuple, et non dans son intérêt ou celui du pays, comme nos dirigeants le martèlent. Une politique et des méthodes dont une écrasante majorité aujourd’hui ne veut plus. Et qui plus encore que du rejet, alimentent une véritable haine des Français contre Emmanuel Macron, sa caste et tout ce qu’ils représentent.

Depuis que Macron s’est vu offrir en 2017 une parodie de sacre républicain célébré devant le Palais des rois de France, à la faveur d’élections truquées, grâce à la générosité de ses mentors qui ont acheté les médias, corrompu les institutions, les corps constitués, la Justice, disqualifié les candidats favoris, divisé les autres, détruit les partis de gouvernement, court-circuité le débat, manipulé l’opinion, mis en place un système de fraude institutionnelle, ce pouvoir ne s’est illustré que par une succession de trahisons et de désaveux successifs des principes mêmes de notre démocratie. Laquelle n’était déjà plus depuis longtemps qu’une simple mascarade auxquels tous feignent de se prêter.

Et puis il y a eu en 2018 cette répression brutale du mouvement des Gilets jaunes. Des violences policières que l’on n’avait vues qu’en temps de guerre civile. Ces milliards obscènes finalement jetés pour acheter la paix sociale, dédommager les morts, les bras et les yeux arrachés.

Et puis il y a eu dans la foulée cette répression farouche de la fronde populaire contre le projet de réforme des retraites en 2019. Avec ces mamies, ces infirmières, ces magistrats, ces pompiers tabassés au sol par la Gestapo d’un roitelet d’opérette, qui méprise ouvertement les Gaulois réfractaires et ceux qui ne sont rien.

Le Grand Sacrifice

Il y a eu enfin cette « guerre » providentielle déclarée en mars 2020 contre un virus qui a fait moins de victimes qu’une grippe saisonnière. Avec cette politique sanitaire insensée, pilotée simultanément dans 65 pays par McKinsey, véritable Etat dans l’Etat qui avait créé En Marche, et marketé le triomphe du prodige des médias en 2017. Outre les centaines de milliards de dollars récoltés par les labos mécènes du pouvoir et leurs actionnaires comme BlackRock, cette mascarade sanitaire et sécuritaire aura permis de figer net la grogne des inutiles sous un glacis répressif.

Le monde d’après est entré par effraction dans nos vies comme un rituel macabre, une Grande Terreur. Sur fond de schrizophrénisation des esprits alimentée par une surenchère d’injonctions paradoxales, d’humiliations, de culpabilisations, le gel des libertés, l’interdiction de parler, de bouger, de respirer, et surtout de réfléchir.

Comme au temps des révolutions sanglantes pour mettre à bas l’ordre ancien, on fit place nette pour le Great Reset du gourou des Young global leaders comme Macron, le néonazi Klaus Schwab : destruction de l’initiative individuelle, du petit commerce, des koulaks et des kolkhozes, au profit des multinationales et des banques américaines.

On mit en place un système de surveillance étatique et numérique, dont n’aurait jamais pu rêver la police stalinienne. Inquisition des pensées, instauration du crime d’opinion, persécution des dissidents, création d’un délit de complotisme, avec déchéance des droits civiques, notamment pour les parents déclarés coupables de « dérive sectaire », certains déchus leurs droits parentaux pour avoir critiqué les mesures sanitaires devant leurs enfants.

On multiplia les entraves à la liberté de la presse pour les médias indépendants. On encouragea la chasse aux sorcières et la mise à mort professionnelle pour les scientifiques qui osaient braver la doxa. Les plus gênants, comme le Professeur Bernard Fourtillan, furent arrêtés et internés sans motif.

On mit en place des moyens coercitifs et une surveillance policière dignes d’une dictature totalitaire pour surveiller les citoyens, empêcher les rassemblements, interdire les manifestations, forcer tout le monde à porter en permanence un masque humiliant et inutile, symbole de soumission et d’esclavage. On se mit à ficher les humains comme du bétail. On les força petits et grands à se faire injecter des substances toxiques, inconnues, destructrices pour leur immunité. On mit au ban les contrevenants en leur pourrissant la vie. On exclut des hôpitaux des soignants réfractaires en les montrant du doigt comme des criminels, après les avoir fait applaudir par les moutons bêlants à leurs balcons.

Des dizaines de milliers d’enfants, d’adolescents, de jeunes adultes, de vieux, de malades sont morts depuis trois ans. Parce qu’on leur a refusé des traitements efficaces contre une maladie dont on savait guérir les symptômes. Parce qu’on les a refoulés à l’entrée des hôpitaux publics dont avait préalablement organisé la faillite, la désorganisation et l’engorgement. En forçant les urgentistes à effectuer un tri comme on choisit les bœufs pour l’abattoir.

Parce qu’on a discrètement euthanasié les vieux confinés trois mois dans leur EHPAD. Sans information préalable, sans consentement éclairé, parfois sans test préalable ni présence d’un médecin pour administrer la mort. Et surtout sans prévenir leurs familles, ni leur permettre de dire adieu à proche. Pire encore, on a brûlé les corps par souci prophylactique, et pour ôter toute trace de ce génocide.

Incroyable mais vrai, comme l’attestent les milliers de témoignages et de plaintes contre l’Etat.

Que dire enfin de ces dizaines de milliers de jeunes, victimes de morts subites inexpliquées quelques heures ou semaines après s’être fait « vacciner ». Juste pour pouvoir retourner à la gym ou aller boire une bière en terrasse ? Que dire de ces pompiers, soldats, policiers d’à peine vingt ans, en parfaite santé, de ces sportifs de haut niveau terrassés par une crise cardiaque ou un AVC sur la pelouse du stade en plein match ?

Qui va aller demander des comptes à ces saloperies qui les ont condamnés à mort, parce que l’odeur de leur sang agrée les dieux autoproclamés qu’ils servent ?

L’abomination la plus extrême de ces monstres coupables d’authentiques crimes contre l’humanité, comme Macron, Véran, Philippe, Castex, Buzyn, Delfraissy et autres, c’est d’avoir pris soin de s’autoamnistier collectivement avant de perpétrer ces crimes. Qu’il s’agisse des faux vaccins, des erreurs médicales, des effets secondaires, des fautes commises par les décideurs à chaque échelon, ou des propagateurs de fake news officielles…

Ce n’est pas la Justice, corrompue jusqu’à l’os de Paris à Helsinki, qui ira maintenant les condamner. Malgré les dizaines de milliers de plaintes déposées en France depuis trois ans par des familles de victimes, des médecins, des infirmières, des soignants, des directeurs d’EHPAD, des associations de juristes, des journalistes convoqués à cette ordalie funèbre.

Ce ne sont pas les parlementaires, eux aussi corrompus, réduits à jouer la simagrée d’un débat démocratique écrit d’avance, qui oseront mettre en œuvre l’Article 68 de la Constitution pour voter la destitution d’un tyran coupable de haute trahison.

Ce n’est hélas pas non plus l’armée qui pourra servir de rempart à la démocratie, rétablir l’ordre face au danger de dislocation et de guerre civile. Comme l’avait évoqué une tribune d’officiers en 2021.

Son devoir eût été pourtant d’utiliser la force au nom de l’intérêt supérieur de la nation, et de déposer un Président parjure qui a trahi le peuple et nos institutions, qui a vendu la France à des intérêts privés étrangers comme BlackRock ou ces banquiers qui lui dictent depuis plus de dix ans la politique de la France. L’armée aurait pu rétablir une République kidnappée par cette caste pressée de détruire les Etats-nations, de voler leur souveraineté aux peuples, de démembrer le corps social, de le désunir et de l’affaiblir de l’intérieur pour précipiter l’avènement de cette gouvernance mondiale déjà bien en place, qui est l’aboutissement de sa stratégie et son obsession depuis deux siècles.

Cette armée française pourtant riche d’hommes intègres et respectés, fidèles à leur mission, aux grands principes, à l’esprit du fondateur de notre République, comme le général Pierre de Villiers, est hélas dépassée par les enjeux qui pèsent sur elle, dictent ses orientations et ses moyens, comme toutes les armées du monde occidental. Consciente que son intervention pourrait la discréditer et nuire à la France, elle préfère s rester en retrait et prévenir le pire, sans intervenir directement dans le destin de la France.

Revenir sur cette Histoire récente qu’on voudrait un peu vite nous faire oublier, oser voir en face les zones d’ombres, les crimes d’Etat, permet de relativiser l’enjeu de cette réforme des retraites. Qui n’est somme toute rien d’autre que la nième réédition d’un scénario maintes fois rejoué depuis 40 ans par les gouvernements successifs. Depuis le tournant néolibéral de la rigueur adopté en 1983 par François Mitterrand pour acclimater l’économie, les finances et le budget de la France aux critères de Bruxelles. Et donc du nouvel ordre financier mondial.

Notamment ce fameux système social français, que paraît-il le monde nous envie.

Quand on voit le combat homérique qu’a dû mener Barack Obama pour faire adopter sa réforme de santé de l’Obamacare aux Etats-Unis, et comment ce projet qualifié de communiste par l’opposition républicaine fut démantelé dès que l’hôte de la Maison Blanche eut tourné les talons, on comprend qu’après l’offensive menée sous Nicolas Sarkozy par Malakoff-Médéric et son délégué général Guillaume Sarkozy, frère du Président, pour imposer un système de retraite par capitalisation favorable aux fonds de pension américains à la place du système français par répartition hérité de la Libération, l’adoption de cette réforme des retraites n’est qu’une formalité, secondaire mais non négociable, pour les stratèges de BlackRock qui l’ont soufflée à leur télégraphiste de l’Elysée.

Quand on sait que Larry Fink, CEO de BlackRock, a assisté au Conseil des ministres en 2019 sur la question des retraites, il y a des questions à se poser.

Depuis, les institutions de la République ont été saccagées comme jamais, avec un souci, maniaque au début, bâclé aujourd’hui, d’en préserver les apparences.

Comment expliquer qu’une révolte unanime ne se soit pas déchaînée en 2020 lors de l’instauration de cet état d’urgence sanitaire ?Et plus encore, au moment de sa prolongation, arrachée en procédure d’urgence au Parlement. Et lors de son renforcement par des couvre-feux insensés, ou ces autorisations de sortie autoadministrées, cette décision transgressive, illégale et liberticide d’imposer la vaccination obligatoire, le pass sanitaire, puis le pass vaccinal.

Comment avons-nous pu laisser sacrifier nos enfants sur l’autel du Mammon mondialiste ? Bâillonnés huit heures d’affilée sans pouvoir respirer. Soumis à des sévices physiques et psychologiques par un corps professoral aux ordres, contaminés sous leur masque par leurs propres germes, en état de sous-oxygénation. Isolés dans des boîtes en plastique, interdits de jouer, de parler, de sortir, d’aller pisser. Culpabilisés à l’idée de « tuer papy et mamie », ne pouvant les approcher que derrière une vitre, comme au parloir d’une prison. Ces grands-parents ostracisés, privés d’affection -certains en sont morts – sommés de rester à la cuisine le soir de Noël. Toute une génération de gamins traumatisés à vie, selon les pédiatres.

Il y a bien eu ici ou là quelques appels à la désobéissance civile. Un concept honorable mais un peu vain.

Mais jamais des millions de citoyens dans la rue pour dire STOP à ce massacre. L’écrasante majorité des Français sont sagement restés chez eux, devant leur poste, terrifiés. Ceux qui ont osé braver l’omerta et les mesures insanitaires, sortir sans masque, approcher leurs congénères à moins d’un mètre de distance, s’aventurer seul en forêt, courir sur une plage déserte, se rouler une pelle en public, se virent immédiatement rappelés à l’ordre. Manu militari.

On a même remis au goût du jour une veille coutume française très en vogue durant l’Occupation : la délation. Dénoncer un « complotiste » est devenu un geste exemplaire et courageux. Comme balancer une famille de « Youpins » sous Pétain : un gage de patriotisme, de civisme, et l’assurance d’être bien vu des autorités.

Comme dans l’épisode d’Astérix La Zizanie, chaque village d’irréductibles gaulois, contaminé par les mensonges sournois d’un petit pervers intrigant au service de César, s’est mis à suspecter son voisin, à nuire à ceux déclarés non-conformes. La division a remplacé l’union sacrée contre l’occupant. La haine a remplacé la camaraderie. La fête et les banquets ont été consignés. Les valeureux Gaulois ont fini comme des prisonniers, séparés, bâillonnés, ligotés, réduits à l’immobilité et au silence.


L’état d’urgence ou comment en finir légalement avec la démocratie

Etat d’impuissance plutôt ! Le peuple le plus rebelle du monde réduit à la soumission volontaire. Le coq aphone tremblant comme une cocotte, sans oser risquer un bec hors du poulailler.

Rappelons qu’avant 2020, ce concept d’état d’urgence sanitairen’existait dans aucun texte de loi, français, européen ou international. Il fut d’ailleurs vivement critiqué par les constitutionnalistes.

En toute objectivité, il fut inventé par une sorte de Comité de salut public autoproclamé, en violation flagrante de la Constitution. Un huis clos composé de membres restreints du gouvernement, et d’un pseudo Conseil scientifique sans légitimité, désigné par Macron, bafouant l’éthique médicale et le consensus scientifique, composé de membres peu qualifiés mais bardés de conflits d’intérêts.

L’état d’urgence n’avait qu’un seul but : détourner les institutions pour justifier une authentique dictature sanitaire préservant les apparences de la légalité démocratique. Avec une rhétorique dramatique destinée à subjuguer l’opinion et pirater les institutions.

Une mesure injustifiée pour mener une « guerre » contre un virus et protéger les citoyens contre une infection bénigne.

L’état d’urgence est prévu par la Constitution pour répondre à des circonstances exceptionnelles qui mettent en danger la sécurité du pays ou l’intégrité de la nation. Comme une grave émeute, une guerre civile, une menace contre le territoire national. Les deux seules fois où le général de Gaulle y a eu recours, c’est pendant la guerre d’Algérie et en mai 68.

Les pleins pouvoirs donnés au Président, plus un Conseil de défense opaque qui pendant deux ans a pris des décisions à huis en secret sur tous les sujets importants, court-circuitant le Conseil des ministres et le Parlement, et sans jamais rendre compte au Parlement, aux médias ou à la Justice. Si l’on ajoute la subordination par l’exécutif des pouvoirs législatif, judiciaire, médiatique, médical et administratif, en français cela s’appelle une dictature sacrément musclée. Et c’est ce que nous avons subi pendant deux ans, au prétexte de préserver notre santé et notre sécurité.


Crimes de la Collaboration et mythes de la Résistance

Et vous, vous étiez de quel côté entre 2020 et 2021 ? Du côté du pouvoir, ou des parias ? Du côté des Christophe Barbier, qui trépignait en exigeant que l’Etat dépêchât l’armée pour pénétrer de force dans les maisons et vacciner tout le monde, comme au Mexique ? Comme ceux qui voulaient « emmerder les non-vaccinés », déclarés non-citoyens par un Président garant supposé de l’unité de la nation ?

Ou derrière le Professeur Perronne, et tous ces authentiques médecins qui n’ont jamais renié leur serment d’Hippocrate ? Ces vrais experts qui ne courent pas après les chèques de Pfizer ou sur les plateaux de France 2, mais qui dès le début ont hurlé à l’imposture, au risque de perdre leur boulot, leur honneur, leur liberté, et parfois leur vie.

Comme après les heures sombres de l’Occupation, où la très grande majorité des Français se terraient chez eux en attendant des jours meilleurs, et pour certains traficotaient avec les Schleux, après le traumatisme du Covid la France a vécu une période d’amnistie-amnésie qui n’est pas tout à fait achevée. Et qui laissera encore longtemps des séquelles dans les mémoires.

Mais même si la France de Macron est la lanterne rouge de l’Europe pour ce qui est de faire la lumière sur les crimes des années Covid, même si les procès ici sont davantage étouffés qu’ailleurs (notamment aux Etats-Unis), même si les médias mainstream tiennent encore leur rôle de chiens de garde du pouvoir et continuent de servir la soupe aux fake news, même si l’opinion demeure confuse et perplexe parce qu’elle se sent coupable d’avoir collaboré, gageons que d’ici deux ans tout le monde sera complotiste. Comme tout le monde était résistant le soir du 8 mai 1945.

Le reflux des vagues de plus en plus vagues de variants avait permis la levée opportune des mesures sanitaires les plus restrictives et impopulaires, à six mois des présidentielles. Ce qui permit à la marionnette de Davos de rempiler pour un second mandat.

Depuis, le Covid a été remplacé par d’autres obsessions planifiées, indispensables pour maintenir la plèbe en état de tétanie. 3e guerre mondiale, flambée des prix de l’énergie, hyperinflation… Avec juste une embellie avant la réforme des retraites avec cette Coupe du Monde chez nos amis islamistes de Doha. Et un chapelet de faits divers hebdomadaires pour bien plomber l’ambiance.


Le refoulement et la dictature

Cette nouvelle flambée de violences à laquelle nous assistons suite au débat parlementaire escamoté et l’adoption au forceps de la réforme des retraites agit comme le point focal de cristallisation des ressentiments, des frustrations, des non-dits accumulés pendant six ans de Présidence Macron. Voire plus si l’on remonte aux crises sociales sur fond de crises économiques des décennies 1980 et suivantes.

C’est justement parce que le procès du Covid n’a jamais eu lieu, bien plus encore que le procès facile des répressions policières (surtout pour les gardiens de la morale LFI et consorts), parce que ce sujet a été soigneusement escamoté au cours de la campagne de 2022, que tous les candidats validés par le système, de Poutou à Zemmour, ont marchandé leur ticket électoral contre la promesse de ne pas aborder le sujet, que cette omerta nationale est en train d’exploser derrière le prétexte d’un projet impopulaire. Un projet qui symbolise et résume le meurtre du peuple perpétré par un caste et ses marionnettes dans une parodie de démocratie.

La crise du Covid, apothéose d’une dictature qui ne dit pas son nom, dont l’enjeu dépasse de très loin les gesticulations hexagonales, est comme le meurtre fondateur des sociétés primitives. Comme le cadavre puant du sacrifice antique, cent fois rejoué, mimé, singé, sacralisé mais toujours tu.

Les victimes directes ou indirectes du Covid, et tous ces crimes dont nous sommes tous coresponsables par notre acquiescement et notre silence, sont comme le retour du refoulé qui empuantit la mémoire collective. Il taraude la conscience nationale plus sûrement que le remords qui pèse sur l’âme des violeurs d’enfants après avoir enterré la dépouille de leurs victimes. Et plus ce souvenir nous hante, plus nous nous sentons coupables, et plus nous tentons de le refouler davantage.

La jeunesse est moins sujette à la mauvaise conscience, parce qu’elle est la première victime de ce génocide et qu’elle appartient à une génération sacrifiée. Elle n’a donc aucun scrupule à descendre dans la rue pour tout brûler et tout casser.

Mais qu’on ne se cache pas derrière des ratiocinations politiques : ce ne sont pas les black blocs qui risquent de flanquer la France par terre en criant « Révolution ! ». Ce sont nos propres enfants qui se sentent trahis, vendus, abandonnés. Et qui viennent réclamer des comptes à leurs parents, autant qu’au pouvoir en place pour lequel ils n’ont pour la plupart jamais voté.

C’est cela qui effraie les braves gens. Pas quelques poubelles qui brûlent. Pas quelques vitres cassées. Ni quelques flics qui s’en sont pris une dans une manif. Sur ce sujet, les compteurs affolés depuis les Gilets jaunes laissent un sérieux avantage aux brutes de Macron, en termes de coups et blessures décochés pour protéger une dictature.

Quand on a compris cela, on comprend que tous les facteurs sont réunis pour qu’un scénario insurrectionnel d’une envergure rare éclate en France. Et que le petit poudré de l’Elysée, qui concentre la plus puissante impopularité suscitée par un Président de la République sous la Ve, va devoir d’une façon ou d’une autre payer pour tout ce qui lui et ses prédécesseurs ont fait subir au peuple depuis des décennies.

Non pas au nom d’une idéologie, non pas par esprit cupide ou pour satisfaire son ambition personnelle, mais par entêtement à faire le jeu d’un pouvoir qui l’a adoubé, se sert de lui, l’acclame et le soutient tant qu’il sert ses intérêts. Mais qui l’a déjà lâché et s’apprête à le livrer comme un bouc émissaire expiatoire pour calmer l’ire vengeresse de la plèbe.

Le Grand Soir, la Révolution, la VIe République, tous ces gros mots ne sont que des arguties rhétoriques pour justifier un processus implacable, et pour l’essentiel inconscient, digne d’un film de Wajda.

Quelles seraient les alternatives, les contre-pouvoirs, les organisations qui pourraient récupérer la colère montante sous une forme encore acceptable, et nous épargner tribunaux populaires et guillotines ? Quitte à déplacer le combat sur un autre terrain, à tenter de mobiliser les plus frileux ou se limiter à des sabotages ciblés.

Il est assez troublant que des groupes d’activistes antisystèmes comme les Anonymous, d’habitude si prompts à lancer des cyberattaques furtives contre des cibles bien identifiées, symboles de la corruption étatique, ou des dictatures officielles comme la Chine, se soient si peu illustrés durant la crise du Covid. Ces Robins des bois du cybermonde, experts en virus explosifs, se seraient-ils laissé vaincre par un vulgaire rhume ?

Comme on n’a jamais entendu ces ONG politiquement correctes spécialisées dans la lutte anti-corruption dénoncer ces champions du monde toutes catégories que sont Pfizer-Moderna, BlackRock-Rothschild, la Fondation Bill Gates, l’OMS ou la Commission Européenne.

L’une d’entre elles, très présente en France à l’époque des Nuits debout, est subitement devenue aphone dès que Macron a été élu. Il est vrai que Transparency International, qui s’exporte avec succès dans les démocraties occidentales, a été créée aux Etats-Unis il y a vingt ans par d’anciens salariés de la World Bank. Et qu’elle préfère aujourd’hui se scandaliser sur la toile d’être évincée de Russie par le Kremlin.

Quant à ces antifas et autres révolutionnaires en toc de l’ultragauche qui cèdent à « l’ultraviolence », comme disent les médias après une soirée de manifs sauvages dans Paris, parce qu’ils ont brûlé une poubelle, saccagé un McDo ou cogné sur flic surarmé, ils feraient bien d’avoir un peu plus de jugeotte et de choisir mieux leurs cibles.

Plutôt que de détruire un kiosque à journaux, ou mettre le feu à l’entrée de la Mairie de Bordeaux, ces chevaliers noirs de l’anticapitalisme devraient plutôt s’en prendre au siège de la Banque Rothschild, de BlackRock, de McKinsey France. Ou carrément aller chercher comme il le demande l’imposteur de l’Elysée qui nous nargue depuis l’étranger. Plutôt que de pourrir la vie aux petits commerçants et habitants des quartiers en flammes qui doivent bosser le lendemain.


Du déni au rêve, fuir le réel, fuir la vie

Face à ceux qui collaborent par ignorance, par bêtise, par intérêt ou par cynisme, face à ceux qui courbent le dos en ravalant leur colère, face à ceux qui s’insurgent en relevant la tête et en dressant le poing, il y aussi ceux, plus dangereux encore, qui s’insurgent en rêvant.

Ces idéalistes, ces doux baltringues, ces benêts schizophrènes qui nous appellent à chanter le « Nouveau monde » en faisant abstraction de l’ancien, qui prônent la non-violence ou l’amour universel, y compris envers nos ennemis, en invoquant tantôt Jésus, Gandhi, Martin Luther King, les aliens ou Vishnou.

Ces pacifistes au QI d’huître abrutis de CBD et de fleurs de Bach n’ont rien compris aux paroles des maîtres spirituels auxquels ils croient se référer. Ils les résument à une guimauve flasque et délétère pour justifier leur propre abdication. Ils se projettent dans un monde imaginaire, une dimension qui n’existe pas, en faisant l’économie du discernement, du réel, de la souffrance, du vrai combat spirituel.

Ceux-là sont les alliés implicites de leurs bourreaux, auxquels ils donnent des arguments new age pour ignorer leurs crimes. Car renoncer à accepter la colère, la violence inhérente à la vie, le rapport de forces, la confrontation des egos, des désirs et des excès, le goût du pouvoir, la part obscure et inachevée de notre humanité, ce n’est pas l’aimer, c’est au contraire la nier. Ce n’est pas servir l’humain, c’est lui ôter tout pouvoir créateur, pour l’enchaîner à des aliénations et des mirages.

C’est la politique des faibles, des faux, de l’homme du ressentiment nietzschéen, travesti en prêtre de la morale ascétique, ou en VRP des valeurs pastiches.

On peut accepter la réalité de la violence sans l’alimenter par esprit de haine. On peut accepter qu’une part de cette violence passe par nous, sans s’identifier à elle, en faire le but de toute action politique ou un principe nihiliste.

Il n’est pas étonnant qu’après avoir corrompu par l’argent et subverti de l’intérieur toutes les grandes institutions religieuses du monde, la Caste fasse également la promotion des spiritualités alternatives, du New age, de tout ce qui permet de vendre du rêve aux masses écrasées, de mieux les contrôler, les neutraliser par des illusions de bonheur à la carte.

Non pas que les nouvelles formes de spiritualité qui prônent la Paix, l’Amour universel, l’Unité de l’humanité, son Eveil ou sa Libération soient mauvaises en soi. Bien au contraire. Ce qui est pernicieux, c’est leur instrumentalisation pour servir de narcotique aux foules sentimentales et égarées.

Comme le soma dans le roman dystopique Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Cette drogue administrée plusieurs fois par jour à chaque individu pour lui prodiguer un bonheur sédatif instantané et renouvelable.

Il n’est pas facile de tenir le fil entre les extrêmes. De refuser de sombrer dans le déni, la facilité, la dépression, la violence nihiliste ou l’illusion. De garder le cap, d’affronter le réel, les épreuves, en restant éveillés, debout et unis. De prendre sa part de responsabilité au lieu de s’en remettre à une Sécurité ou une Providence illusoires, en renonçant en échange à sa liberté, à son identité, ou contre une fausse promesse de lendemains qui déchantent.

L’insurrection et la violence légitime ne sont pas seulement un moyen pour continuer à exister, pour s’opposer, sinon pour mettre fin à une oppression en renversant un pouvoir illégitime.

Ce peut être aussi un moyen de créer. De faire place là où tout est encombré, contraint, bloqué. D’ouvrir l’espace pour de nouveaux possibles.

Pas forcément, comme en rêvent certains à gauche, pour en finir avec cette Ve République déclarée à bout, et instaurer une illusoire VIe République. L’outil n’est pas la fin. Mais peut-être pour revisiter cette Ve République, et la vivre autrement.

Ou bien passer à quelque chose de radicalement différent.


Penser global, agir national : redonner du sens à l’Universel

Tout sera fonction des évolutions du monde. Le piège des discours politiques et médiatiques en France, comme de presque tous nos intellectuels, c’est de regarder les choses par le petit bout de la lorgnette, avec une perspective strictement franco-française, ou à la rigueur européenne. Alors que les enjeux, comme les solutions, se dessinent à l’échelle mondiale, avec une perspective universelle, dont la mesure sont les peuples, et la perspective l’humanité.

Parce que le Pouvoir qui nous force à accepter son ordre arbitraire en renonçant à qui nous sommes est mondialiste sinon mondial. Il est présent partout, et non lié à un pays, un bloc ou une aire géographique. Il est partout en même temps et apatride. Ce pouvoir de la finance mondiale dématérialisée a déjà gagné. Il a aussi déjà perdu. Parce qu’il représente un monde en récession. Un monde qui n’en finit plus de s’écrouler. Entraînant dans sa chute des états, des institutions, des pouvoirs, des ambitions, des fortunes, des certitudes, des souffrances, des injustices, des scandales, tous attachés à l’ordre ancien.

Un autre futur que cette dystopie totalitaire qu’on nous vend comme inéluctable est déjà là. Il émerge et se réalise sous nos yeux incrédules. Ce n’est pas un autre monde utopique, puisqu’il n’y a qu’un seul monde. Il ne vient pas du Ciel, d’une autre planète où vivraient des aliens plus évolués que nous. Mais d’une dimension supérieure où tous les futurs possibles coexistent en même temps. Où des esprits bienveillants conspirent pour que nous choisissions ensemble le meilleur d’entre eux.

Ce n’est pas un illuminé qui parle ainsi, c’est Philippe Guillemant, l’un de nos plus brillants physiciens, auteur d’une théorie sur le temps[ii].

A n’en point douter, nous, la France et l’humanité tout entière, entrons dans une grande tribulation.

Cette perspective ne doit pas nous effrayer, mais au contraire nous stimuler. Nous avons été assez forts pour traverser les épreuves précédentes. Nous amorçons maintenant la dernière ligne courbe vers la lumière, dans un tunnel sombre. Celui de notre inconnaissance des merveilles qui nous attendent.

Ne nous arrêtons pas aux spectres qu’on agite au-dessus de nos têtes. Ne nous laissons pas distraire par les ombres projetées sur les murs de la caverne, ou intimider par les voix qui cherchent à nous déstabiliser, nous culpabiliser, à anéantir nos capacités d’agir et de créer.

Nous en aurons grandement besoin pour terrasser le Dragon de nos doutes, de nos lâchetés, de nos cupidités, de notre arrogance, de notre hubris de pouvoir, sur les autres, sur la vie, sur le monde.

Ceux qui vivent le Combat comme une violence sont ceux qui veulent y renoncer, se trouver des excuses, se justifier, ou se sanctifier avant l’heure.

Le scénario insurrectionnel que vit la France aujourd’hui est une métaphore miniature de ce que l’humanité traverse face aux pouvoirs qui s’empressent pour la dominer en totalité. En renonçant à toute humanité.

Un accouchement. Une délivrance. Avec son lot de contractions, de douleurs, de cris, de sang, de merde, d’impatiences et d’angoisses.


Révélation et Commencement

Et puis cet Alléluia de la Vie qui donne la vie. Une nouvelle vie, et non juste une vie de plus.

L’heure du choix est arrivée. Quel sera le plus efficace ? Et surtout lequel produira le plus de sens ? Insurrection des armes, insurrection des peuples, insurrection des idées, insurrection des sentiments, ou insurrection des consciences ?…

N’ayons pas peur. Entrons par la Porte étroite. Car c’est ici le Commencement.


[i] Michel Onfray : Théorie de la dictature. Robert Laffont, 2019

[ii] Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Guy Trédaniel 2021

Le crépuscule des merdias

Après la classe politique et les élites économiques, 2020 restera comme l’année du décrochage complet entre les médias et l’opinion.

Désormais rares sont les Français qui croient encore benoîtement tout ce que disent la presse et la télé.

Il faut dire que jamais en démocratie les médias ne s’étaient transformés en de telles agences de propagande alignant fake news, mensonges éhontés et contre-vérités.

Avec cette fausse crise du coronavirus, le décalage est devenu si grand entre la réalité vécue par les Français et la caricature obscène que leur livre les médias qu’il devient impossible à moins d’être totalement stupide ou corrompu de ne pas avoir un minimum de doutes à propos des discours officiels sur l’épidémie.

En outre, les Francais ont appris au fil du temps à s’informer par eux-mêmes. En croisant et vérifiant les sources sur internet, en consultant des sites et des médias indépendants, en suivant des lanceurs d’alertes ou des journalistes indépendants sur des blogs ou des chaînes YouTube, en participant à des forums de discussion ou des groupes thématiques sur les réseaux sociaux.

La conscience a évolué, et pourtant certains médias comme BFM, LCI ou France 2 traitent toujours plus ou moins l’info comme au bon vieux temps de l’ORTF et de la chaîne unique en noir et blanc.

Il faut dire que le public qui regarde tous les jours ces chaînes est aussi celui qui se gave d’émissions de divertissement, de téléréalité et des séries neuneux diffusées par les chaînes de la télé poubelle. Une réalité qui fait partie de la stratégie d’abrutissement et de manipulation des masses.

La chute vertigineuse du niveau intellectuel et de la qualité des programmes touche également les stations de radio du service public. France Inter ou France Culture qui prétendent pourtant toujours s’adresser à un public critique et cultivé, ont vu leur niveau se dégrader considérablement en 20 ou 30 ans. Au point que la station qui prétendait crânement s’adresser à « ceux qui ont quelque chose entre les oreilles » ne s’adresse plus aujourd’hui qu’aux victimes du politiquement correct qui portent des oeillères et un masque.

Cette dégradation pathétique de l’offre médiatique mainstream est avant tout le résultat d’une stratégie. Les prises de participation majoritaires dans les grands médias au cours des 10 dernières années de groupes appartenant à des milliardaires comme Patrick Drahi, Xavier Niel ou Vincent Bolloré, tous très proches du pouvoir politique voire généreux mécènes des dirigeants actuels et de leur parti, ont joué un rôle déterminant dans l’orientation de la ligne éditoriale des supports concernés.

Cette transformation évidente de la presse et des médias en organes de propagande au service du pouvoir en place a connu une illustration éloquente lors de la campagne présidentielle de 2017, menée très largement par l’ensemble de la presse française en faveur de la candidature d’Emmanuel Macron.

La déconnexion entre la réalité de l’actualité et l’image trompeuse que s’acharnent à vouloir en construire les médias est devenue tellement flagrante depuis l’arrivée du coronavirus que désormais politiques et journalistes sont à juste titre classés dans la même catégorie des imposteurs et manipulateurs professionnels achetés par les labos que les agences de santé publique et une grande partie du corps médical.

Ce divorce est à la fois rassurant et inquiétant pour l’avenir.

Que la conscience progresse et que le degré d’indépendance et de maturité augmente est une excellente chose. De même que la compréhension des liens de corruption entre certains lobbies et tel et tel pouvoir, qui les conduisent à trahir leur mission, mentir et manipuler à des fins d’enrichissement et de contrôle des populations.

En revanche, le ressentiment légitime que les prises de conscience sont en train d’alimenter dans la population ne pourra que conduire très vite à des réajustements brutaux assortis de violences dirigées contre ces élites corrompues et leurs représentants.

Ce que le pouvoir sait pertinemment, lui qui redoute des manifestations et des mouvements sociaux très violents d’ici les élections. Une crainte qui le conduit à interdire toute manifestation, à restreindre encore plus les libertés en usant du prétexte fallacieux d’une politique sanitaire sans fondement. Une attitude qui ne fait que nourrir la défiance du peuple et préparer des réactions encore plus violentes et déterminées.

On pourrait même dire que 2020 représente l’année de la rupture définitive du contrat social qui fonde la République et notre démocratie représentative. Le peuple n’a plus aucune confiance en ses représentants. Toute alternance est morte et le règne de Jupiter ne laissera qu’un champ de ruines. La démocratie a été tellement confisquée au profit de l’oligarchie qu’il n’en restera plus rien après Macron.

Quant au pouvoir médiatique, qui représentait traditionnement un contre-pouvoir et la voix du peuple, ou du moins l’expression d’un pluralisme d’idées et d’opinions, il n’est plus qu’un laboratoire de propagande au service d’un pouvoir dictatorial.

Macron, Satan, le Nouvel Ordre Mondial, et un curieux petit virus

On entend souvent dans la bouche des jansénistes de la moraline écolo-bobo, ou pire, dans la bouche de nos gouvernants ultralibéraux gardiens du système, cette petite musique lancinante de la mauvaise conscience qui voudrait nous rendre collectivement responsables du coronavirus. Comme de cette « crise sanitaire » qu’on nous a concoctée pour nous dépouiller à notre corps consentant. Voire de cette apocalypse digne du film 2012, qu’on nous annonce toute proche pour nous mater davantage

En gros si cette épidémie comme les précédentes menaçait nos vies, nos sociétés, nos économies et la galaxie, c’est parce nous autres esclaves aurions joué aux cons à force de saccager impunément les équilibres écologiques, profaner les barrières d’espèces, produire et acheter aux antipodes, et répandre ainsi la pestilence sur toute la surface du globe. Ce qui n’est pas entièrement faux pour ce qui est du dérèglement climatique, de la pollution, du saccage de la biodiversité et des excès de la mondialisation.

Mais on voudrait en plus nous culpabiliser de participer à ces désordres coupables, à trop vouloir consommer ces cochonneries que nous revend Big Brother, à propager un virus mortel en ne restant pas sagement confinés chez soi, après nous avoir incités à sortir au théâtre et à aller voter. Et puis d’être complices d’aggraver une crise économique dont nous serons les premiers à essuyer les plâtres, parce que rechignerions à retourner bosser après deux mois passés à glander sur notre canapé. Et puis enfin de mettre la vie de nos concitoyens en danger en ayant l’idée insensée de vouloir retourner boire un café en terrasse, faire une balade en forêt, nous poser sur une plage déserte, ou plus grave encore, fêter un anniversaire entre amis, célébrer le mariage du petit dernier, reprendre la gym, assister à un concert de jazz, un opéra, un DJ set dans un de ces lieux de perdition confinés.

Le taf, le métro blindé, la malbouffe et la grande distri, les masques et les antidépresseurs, c’est OK, mais la culture, les loisirs et tout ce qui pourrait nous maintenir en forme, nous élever l’esprit, nous détendre et nous permettre de partager avec d’autres humanoïdes des choses qui nous tiennent à cœur, c’est « STRENG VERBOTEN !« 

Isolement, culpabilité et contrainte : les armes favorites des régimes « autoritaires » pour conditionner et contrôler les masses réfractaires au moule collectif. Pour ne pas dire des dictatures totalitaires.

Quant à la propagande assénée 24 heures sur 24 depuis 6 mois sur toutes les chaînes de télé, elle a produit ses fruits au-delà de ce qu’espéraient sans doute les Goebbels de la Coronavie : croyances, injonctions paradoxales et certitudes mensongères sont désormais bien implantées dans les cerveaux. Lesquels fonctionnement en mode automatique dans un halo de peurs, de paradoxes et de confusions conçus pour induire les comportements et discours idoines.

Comme cette idée parfaitement saugrenue que nous serions constamment vulnérables et en grand danger. Car confrontés à un virus « inconnu », « très dangereux », « très contagieux », « mortel ». Au point qu’il faudrait en permanence se protéger, se suspecter, se tenir à distance, éviter à tout prix de sortir, bouger, échanger, vivre le moins possible. Voir aux infos les précautions et modèles comportementaux suggérés est absolument effarant tant ils sont anxiogènes et disproportionnés. Nous sommes transformés en prématurés confinés dans des chambres stériles, où chaque geste le plus anodin doit être repensé par crainte de contracter ou transmettre le virus.

Le lavage de cerveaux est tellement puissant que même les discours scientifiques qui tentent de relativiser ces distorsions phobiques se heurtent maintenant à un rejet total, aussitôt qualifiés d’irresponsables, faux, voire « complotistes ».

Certains affirment même très sincèrement que nous n’aurions jamais connu pareille épidémie. Confondant la réalité épidémiologique objective du Covid-19 avec la représentation qu’on nous en a construite, le retentissement émotionnel qu’elle produit et le vécu affectif, social, politique qu’elle génère.

Qu’il s’agisse d’un événement choc comme le 11 Septembre ou d’une psychose pandémique comme le coronavirus, l’impact produit sur la conscience collective, avec toutes les manipulations permises, importe en fait bien plus que l’analyse factuelle des victimes et de la réalité de l’événement. Si le 11 Septembre, événement planétaire le plus retransmis et commenté de l’Histoire n’aurait certainement pas pu passer inaperçu, la propapagation d’une épidémie guère plus grave que la grippe aurait pu quasiment être passée sous silence. N’était l’engorgement des services hospitaliers dû aux complications respiratoires du Covid-19. Lui aussi élément important de la stratégie de dramatisation.

Faire croire que cette « pandémie » (terme réfuté par beaucoup d’épidémiologistes au regard de la faible importance relative de cet épisode viral) serait la plus grave que nous ayons connue relève d’une farce monumentale et surtout d’une formidable arnaque.

Par comparaison, la grippe de 1918 avait fait entre 50 et 100 millions de morts en un an. La grippe de Hong Kong en 1968 un million de morts. Alors que le coronavirus peine à atteindre le minimum record de 250.000 morts en 9 mois d’épidémie. La grippe saisonnière fait elle chaque année entre 300 à 700.000 morts dans le monde. De qui se moque-t-on ?

Il serait vraiment temps d’arrêter ce délire collectif et de revenir sur terre.

Par ailleurs, dire que « nous sommes responsables » de cette situation est doublement stupide. Primo parce que cette situation de « crise sanitaire » bidon a été orchestrée contre nous dans un but de maximiser les profits des labos, de créer une panique artificielle et de spéculer sur l’effondrement économique et surtout financier à venir. Et de mettre en place une nouvelle infrastructure systémique en évitant les mouvements de contestation et de rébellion prévisibles dans de nombreux pays.

Et secundo parce que ce virus n’est pas dû comme on l’a dit à une transmission zoonose (de l’animal à l’homme). Notre irresponsabilité prédatrice en matière économique et écologique n’est donc pas directement en cause dans cette affaire. Puisque selon un faisceau de preuves hautement probables il a été fabriqué en laboratoire.

Qu’on se serve de cette triple imposture pour tuer la vie (physique : cf. les morts qui auraient pu être évités et les vieux délibérément euthanasiés, et sociale : distanciation, confinement, couvre-feu, assignation à résidence et fermeture de tous les lieux de vie sociale) est un authentique crime contre l’humanité et ses 7,7 milliards de Terriens.

Le pire commis depuis la Shoah, le goulag ou la Révolution culturelle, avec lesquels le scénario de cette coronimposture présente bien d’étranges similitudes.

Cette manipulation machiavélique s’avère d’autant plus efficace que la peur fabriquée autour du coronavirus, beaucoup plus contagieuse que la grippe, ne paralyse pas nos défenses immunitaires mais nos capacités de discernement, d’analyse, de défense et de résilience face aux mécanismes d’intox et d’emprise. La sidération est cet état recherché par ceux qui nous manipulent comme des souris de laboratoire pour paralyser nos réflexes cognitifs et nos mécanismes de défense personnels et sociaux.

Plusieurs études scientifiques menées par des spécialistes des comportements sociaux notamment en Suisse ont montré que la psychose générée autour du coronavirus notamment grâce à la multiplication d’injonctions paradoxales distillées par les médias et agences de santé à propos de cette épidémie, comparées avec d’autres cas de manipulation comme au moment de l’épidémie H1N1, avait constituée un authentique test grandeur nature de la population destiné à mesurer ses réactions face à un évènement exceptionnel. Et à vérifier dans quelle mesure celle-ci se pliait aux consignes les plus coercitives destinées en principe à se protéger et enrayer l’épidémie. De multiples expériences analogues avaient été conduites auparavant par l’armée ou les agences de renseignement américaines depuis les années 1950, mais jamais à une telle échelle.

Ce schéma est tellement évident, il a été tellement analysé par des spécialistes depuis les premières théories au début du 20e siècle sur la psychologie des foules, il a tellement fait l’objet de romans, de films de science-fiction ou d’anticipation politique, de jeux vidéo, de 1984 à V pour Vendetta. I Legend ou Minority Report en passant par Le Meilleur des mondes ou Matrix que c’est devenu un classique. A tel point qu’il est devenu impensable que la réalité puisse rejoindre à ce point la fiction.

Et pourtant, si l’on fait abstraction des discours officiels et de cette nébuleuse de mensonges médiatiques pour mettre en parallèle les faits, il est facile de reconstituer la trame logique qui unit tous ces éléments. Un scénario comparable à une vraie guerre ou à un cataclysme majeur.

Un évènement a priori imprévisible qui frappe l’opinion mondiale et la plonge dans un état de sidération. Une apparente cacophonie faite de messages contractoires et d’injonctions paradoxales plongeant encore plus les esprits dans l’incompréhension et la tétanie. Une distanciation sociale et un isolement imposés, associés à un arret de l’activité. Une crise économique d’une ampleur inédite plongeant une part importante des populations dans la dépendance accrue aux systèmes de protection sociale, le chômage voire l’extrême précarité. Des troubles sociaux dégénérant parfois en émeutes ou en guerres civiles. Des mesures sécuritaires exceptionnelles, la privation de libertés, l’état d’urgence, le couvre-feu, l’interdiction de circulation et de rassemblements, l’instauration de la loi martiale voire l’état de siège. La modification des règles institutionnelles ou des régimes politiques en place : pleins pouvoirs, destitutions, renversements, coups d’états, révolutions… Une crise financière majeure réduisant à néant en quelques jours des fortunes personnelles et des empires économiques, l’épargne des particuliers et les en-cours bancaires. L’effondrement en cascade des bourses, des faillites massives d’entreprises, d’organismes financiers et d’états. La ruine des particuliers, le dévissage de toutes les monnaies, l’hyperinflation, des pénuries massives. Et donc davantage de troubles sociaux, des phénomènes de panique, des razzias, des flambées de violence.

Seule solution appelée par les populations exsangues : l’établissement d’un régime ultrasécuritaire de type fasciste, militaire. Avec suppression de toutes les libertés, réquisition de tous les biens et moyens de production. Information unique, médias, Internet et réseaux sociaux totalement sous contrôle.

Un tel scénario peut paraître impensable. Or tout va dépendre de ce qui se produira à partir du déconfinement. Dans certains pays « démocratiques » comme la France le niveau de tension et d’exaspération est tellement élevé, les libertés individuelles et l’unité républicaine ont été tellement abîmées en si peu de temps, la société est tellement fragmentée, la situation politique tellement détériorée, le pouvoir incompétent, décrédibilisé et brutal tellement aux abois, la détermination des citoyens à lui demander des comptes par voie de justice tellement forte, que tout, absolument tout peut arriver.

Le gouvernement a d’ailleurs commandé en urgence à la Chine dès la mi-mars, soit bien avant les commandes de masques et de matériels médicaux, pour plusieurs millions d’euros de LBD, gaz lacrymogènes et équipements anti-émeutes. La gendarmerie nationale a discrètement envoyé à ses anciens soldats retraités ou démissionaires des mails les informant qu’ils pouvaient être mobilisables à tout moment en cas d’émeutes.

Et puis l’attitude de ce gouvernement de pleutres apprentis fascistes a démontré depuis l’affaire Benalla et les tout premiers affrontements entre policiers et manifestants, sa détermination à écraser dans l’œuf et à ne surtout rien céder face aux grèves et revendications sociales, comme face à une lame de fond populaire irascible qui a occupé le pavé des grandes villes sans fléchir pendant deux ans. Alors face à une insurrection…

Macron n’est qu’une marionnette, plus qu’un membre à part entière de cette élite qui détient les vrais pouvoirs. Et qui tient les états comme les empires économiques par les cordons de la Bourse. Mais c’est un cas d’école exceptionnel dans l’Histoire de notre République. Non-Président, non-chef d’état, non-homme politique, non élu à la faveur du plus magistral jeu de dupes de toute la Ve. Petit caporal du Système au cerveau entièrement formaté dès l’école par l’idéologie néolibérale. Porté et maintenu au pouvoir par des bonnes fées libérales comme Attali, Rothschild, Niel, Drahi, Bolloré, Bergé, Arnault, et une kyrielle interminable d’investisseurs fortunés, qui attendent désormais un retour sur investissement. Et que Macron s’empresse de servir avec un zèle jamais égalé par aucun Président ou homme politique de la Ve.

Derrière ces bienfaiteurs campent les vrais maîtres du monde. Une Olympe composée de quelques dizaines ou centaines de multimilliardaires qui contrôlent les plus grandes fortunes, les principales institutions financières, les plus grands empires économiques et les grandes institutions mondiales. Ceux-là n’ont absolument aucune ethique ni aucun état d’âme, et ne servent que leurs intérêts.

Certains sont membres de sociétés secrètes ou d’églises identifiées comme « satanistes ». Une forme de satanisme loin des clichés des films d’épouvante comme L’Exorciste, et plus proche de l’affirmation libertaire du pouvoir de création supérieur et arbitraire de l’homme, opposé à toute forme de morale, de soumission à un dieu quelconque, ou de principe philosophique notamment humaniste qui limiterait son aspiration à satisfaire le désir individuel illimité de jouissance, de puissance et de prospérité matérielle.

Il ne faudrait donc pas tomber dans le panneau des clichés gothiques. Et encore moins dans une relativisation excessive. Car ces mouvements élitistes, plus ou moins secrets et sectaires constituent tout au plus la vitrine VIP d’une authentique « religion » du 21e siècle.

Et même de « LA » religion majoritaire aujourd’hui, qui voudrait s’imposer comme la seule dans la société mondialisée, postmoderne et post-humaniste du 21e siècle.

Une religion qui a aujourd’hui pour piliers fondateurs le matérialisme consumériste, le rationalisme scientiste et l’individualisme hédoniste. Bases essentielles de la société de consommation et du spectacle. Avec comme poutres maîtresses de l’édifice le relativisme idéologique (aucune idéologie, aucune croyance dogmatique n’est privilégiée mais toutes peuvent être tour à tour instrumentalisées), un faux humanisme qui vise à parasiter et retourner les discours humanistes pour faire de l’homme un esclave zélé et un apôtre du système, en lui vendant une fausse vertu et de fausses doctrines politiquement correctes. Comme par exemple dans l’idéologie « progressiste » la défense des minorités (femmes, LGBT, minorités ethniques, religieuses…) tant que celle-ci sert la désintégration sociale et la destruction des états-nations. Le communautarisme, le multiculturalisme et le multilatéralisme sont des thèmes chers à cette doctrine et qui visent les mêmes buts : déraciner les populations, couper leurs attaches, encourager les individus à des reconstructions identitaires et à des recompositions communautaires, décrédibiliser et brouiller toute approche historique voire culturelle des nations, fragmenter les ensembles nationaux en communautés disjointes et rivales, et encourager l’illusion d’une fraternité ou d’une communauté « mondiale ». Une telle humanité fraternelle est bien une réalité qui émerge aujourd’hui, mais elle n’exclue pas l’appartenance à des sous-ensembles comme la communauté nationale. Et surtout elle ne sert pas une « mondialisation » hors-sol fondée exclusivement sur des modèles culturels consuméristes, et déconnectée des particularismes locaux comme des mémoires collectives.

Si les adeptes de l’Eglise de Satan, reconnue comme une église à part entière aux États-Unis, vénèrent la figure de Baphomet, dieu monstrueux pourvu d’un corps d’homme et d’une tête de bouc, cette figure symbolise davantage ce fameux principe créateur et libertaire, autocratique, plutôt que celle du Diable médiéval avec son rictus, ses cornes et ses sabots fourchus. Quant aux rites sataniques mettant en scène des meurtres réels ou mimés de femmes dénudées ou de jeunes enfants préalablement torturés et violés, font-ils partie d’un folklore macabre imaginaire entourant les Skulls and Bones et autres sociétés secrètes qualifiées de sataniques, ou s’agit-il de vérités ? Difficile de trancher.

Quoi qu’il en soit, Macron représente à l’évidence le prototype du petit soldat entièrement formaté par cette confrérie des Puissants. Sa formation initiale Sciences Po l’ENA se double d’un parcours sans fautes dans la haute fonction publique et la grande banque d’affaires, avec un passage à la Commission Attali puis comme conseiller du Prince. Tout ce qu’il faut pour être un parfait haut fonctionnaire du Système. Et officier en qualité de Président pour mettre ces Gaulois réfractaires au pas en déroulant l’agenda néolibéral, parachever le Grand Œuvre de ses prédécesseurs pour déconstruire totalement le système de protection sociale à la francaise, et vendre l’Etat par appartements en bradant une à une toutes les administrations et sociétés publiques : Assurance chômage, transports, énergie, FDJ, Assurance retraite, Sécu, Police, armée…

Quant à la République ou à la nation, la France, Macron s’en moque éperdument. Pour lui ce n’est qu’une vieille coquille rouillée à intégrer au plus vite dans le Nouvel Ordre Mondial. En gardant juste un semblant de coquetterie passéiste pour vendre quelques châteaux aux investisseurs chinois et Mona Lisa en produits dérivés aux touristes japonais.

D’ailleurs n’a-t-il pas surpris tout le monde en affirmant durant sa campagne de 2017 : « Il n’existe pas de culture française !« 

La culture pour Macron ça sert à impressionner ses hôtes dans les dîners officiels à l’Élysée, guère plus. La culture, la vraie, c’est limite suspect, dangereux, puisque ça sert à penser et ça empêche de se fondre dans le grand indifférencié mondialiste. D’ailleurs quelle image nous a-t-il laissée de la culture version Manu-Brigitte ? Des drag queens blacks de dandinant devant un DJ le 14 juillet sur les marches du péron de l’Elysée. Le factice, le superficiel, l’éphémère, l’insignifiant, l’extravagant, le vulgaire. Pas vraiment un symbole de culture française, même la plus baroque et décalée. Jack Lang nous avait habitués à plus subversif mais surtout plus créatif, avec le Défilé Goude du Bicentenaire.

Aucun doute que Macron ait été placé là pour achever de détruire la France : son système juridique pour en faire un boulevard aux produits américains, son système de protection sociale pour adapter notre économie au marché mondial, son paysage politique pour faire place au rouleau compresseur d’un mirage baptisé En Marche, sa cohésion sociale en devançant les exigences du Medef et en refusant toute concession aux syndicats, son unité nationale en ouvrant toutes grandes les portes aux islamistes du CCIF, sa culture en noyant celle-ci dans le marché mondial confusionnel des signes à recycler et des valeurs en berne. Bien forcé de relever les frontières pour céder à l’entourloupe du coronavirus, juste le temps que la crise annoncée achève de ruiner la confiance des Français et tout ce qu’il y a encore à sauver.

La « guerre » holographique et le banquier prestidigitateur

Face à une gestion de crise du coronavirus et aux multiples erreurs et impréparations du gouvernement, l’idée se répand que Macron serait « le pire Président » de notre Histoire. Comme celle que ce gouvernement ne serait qu' »une bande d’incompétents » incapables de gérer cette crise sanitaire.

Quelle erreur de jugement ! Quel piège de la raison, destiné à masquer une indicible réalité !

Et ce pour une raison obscènement simple : Macron N’EST PAS PRÉSIDENT.

En effet, contrairement à ce que l’on pourrait croire, Macron n’a jamais cherché à se faire élire comme ses prédécesseurs, par goût du pouvoir et pour diriger le pays. Pour s’asseoir dans ce fauteuil de grand monarque républicain créé par de Gaulle et occupé par 7 Présidents successifs, avec plus ou moins de succès. Ni pour représenter la France, dans une continuité historique, culturelle et institutionnelle.

Il nous l’a assez vendu : Macron, c’est la rupture.
Mais pas exactement celle que l’on croit.

Macron n’a jamais été et ne sera jamais un « chef d’État ». Sauf pour amuser la galerie lors du Défilé du 14 Juillet, du G7 à Biarritz, ou le temps d’un cocktail emplumé à l’Elysée.

Tout simplement parce l’État, la France, la nation, la République, ses institutions, et même la démocratie, qu’il défend pourtant avec des trémolos dans la voix comme dans cette interview burlesque au Financial Times le 16 avril, Macron n’en a strictement rien à foutre.

Il n’a d’ailleurs jamais été « élu ». En voilà une idée bien saugrenue ! A moins de confondre le fantastique hologramme médiatique qu’on nous a servi en guise d' »élections » avec la réalité.

Un scénario élaboré de longue date, un casting d’anthologie, des rebondissements à couper le souffle, un suspense insoutenable, un duel au sommet captivant. Et un happy end digne des meilleurs films hollywoodiens : la méchante sorcière terrassée par le Prince charmant.

Et puis ce sacre solennel du Sauveur de la République dans le Palais des rois de France, face à la Pyramide maçonnique, avec sons et lumières, danseuses exotiques et musique électro sous les façades classiques du Grand Louvre. Quelle apothéose ! Quel panache !

Donc Macron n’est ni Président d’une République qu’il méprise, ni chef d’un État qu’il est payé pour déshabiller. Et il n’a même pas été élu par des Gaulois aussi réfractaires que manipulés, à l’issue du plus sanglant exercice de chamboule-tout de la République.

Macron n’est que le haut fonctionnaire d’un système qui l’a propulsé au sommet pour lui faire appliquer son agenda à la lettre. Après l’avoir repéré dès la sortie de Sciences Po, biberonné au bon lolo progressiste, et flanqué de bonnes fées libérales pour nurser sa carrière sous les meilleurs auspices : Attali, Rothschild, Brabeck, Bébéar, Bergé, Bolloré, Niel et tant d’autres.

Macron est un non-Président pas comme les autres. La fourberie, le marketing politique, la comm, il en maîtrise toutes les arcanes à merveille. Parler des heures pour ne rien dire, il sait faire comme personne et il adore.

Mais comment l’accuser d’être mauvais ou à côté de la plaque quand on lui demande d’effectuer un job pour lequel il n’a pas été programmé ? Sauver des vies ? Mais ça ne figure pas dans le manuel du parfait petit grouillot apprenti dictateur !

Pourtant, face à cette étrange pandémie, le banquier Sensodyne se mue soudainement en Général Pinocchio : « Nous sommes en guerre !« , martèle-t-il sur un ton martial.

S’agit-il d’une métaphore ou d’une vraie guerre ? Aucune des deux ! Juste une arnaque hollywoodienne de plus. Pour fasciner les foules, les terroriser et les mettre en coupe réglée, bien confinées, rien de tel qu’un bon scénario catastrophe du type pandémie-zombies. Après le terrorisme, l’Apocalypse climatique ou migratoire, place à l’ennemi le plus invisible qui soit, et donc le plus flippant et le plus commode de ces 30 dernières années !

Il faut le dire : Macron est excellent acteur ! Tantôt prophète, comme Charlton Heston conduisant les esclaves hébreux vers la liberté. Ou Robert Powell et ses prêches hallucinés dans Jésus de Nazareth. Tantôt héros de guerre, comme Marlon Brando face aux mutinés du Bounty (Gilets jaunes), Denis Quaid face à l’Apocalypse climatique (dans Le Jour d’après), Rambo face à l’hydre islamiste, et même Tom Cruise face aux aliens dans La Guerre des mondes : il les niquent tous ! Aujourd’hui c’est le rôle Will Smith dans I Legend qu’il reprend : ce dernier survivant d’une civilisation décimée, en guerre contre un virus mutant échappé d’un labo et une armée de zombies anthropophages.

Donc Macron n’est nullement mauvais face à cette crise. Il est même très très bon ! Y compris sur les résultats obtenus.

Car soyons sérieux : quels sont ses objectifs ? Protéger les Français ? Limiter le nombre de morts et de contaminations ? Délivrer les moyens et mobiliser les ressources nécessaires pour endiguer l’épidémie ?

Mais vous n’y êtes pas ! Macron n’a jamais été posé là pour servir les Français, mais la finance, les multinationales et les lobbies qui l’ont fait élire.

Au premier rang desquels le lobby des vaccins et le lobby pharmaceutique. Bayer-Monsanto, Giléad, AbbVie, Roche, sont des exemples parmi d’autres de ces lobbies champions toutes catégories de la corruption du milieu médical, des agences de santé, mais aussi des politiques, qui font et défont réputations et élections, et qui ne reculent devant rien pour déployer leur stratégie.

Ceux-là avaient déjà généreusement financé, qui la campagne de 2017, qui LREM, qui ce « Comité Scientifique » totalement bidon composé exclusivement de lampistes bardés de conflits d’intérêts. Et ils attendent fermement un retour sur investissement.

Plus juteux en tout cas que l’acompte des 11 vaccins que Macron s’est obstiné en 2018 à rendre obligatoires pour les très jeunes enfants, contre l’avis de plusieurs sommités du monde médical.

A ceux qui ne l’auraient pas encore compris donc, ce cirque pandémique, cette précarité organisée de masques, de gels, de matériels médicaux, conduisant à un long confinement obligatoire, n’est destinée dans un pays corrompu jusqu’à la moelle comme la France qu’à préparer la sortie d’un vaccin, probablement obligatoire pour tous.

Ce qui suppose d’attendre que celui-ci soit prêt à être délivré. Et surtout que la population soit prête à l’accepter en masse sans broncher, car au bord du suicide après 2 ou 3 mois voire plus d’assignation à résidence surveillée. Encore faut-il qu’il y ait un réservoir suffisant de séronégatifs au coronavirus pour pouvoir les vacciner massivement avant déconfinement. D’où la nécessité d’un confinement imposé, généralisé et prolongé. Une stratégie préférée à celle de « l’immunité de groupe » choisie par d’autres pays, du traitement rapide des sujets suspectés d’être contaminés, et de la prophylaxie par les gestes barrière et la distanciation sociale.

Ce vaccin sera-t-il efficace ? C’est ce qu’on nous fait croire. Et c’est pour ça qu’il faut faire durer le plaisir, en prétextant attendre le verdict des essais thérapeutiques menés dans divers pays.

Et puis surtout il est capital de ruiner la réputation de ce Professeur rebelle et de son traitement miracle à 4€ la boîte, qui risquerait s’il était généralisé de tuer la poule aux œufs d’or. Ce à quoi « spécialistes » corrompus ou autoproclamés, médias de propagande, intellectuels de cour et autres gogos suiveurs s’acharnent à faire 3 mois après que le traitement a prouvé son incroyable efficacité, confirmée par d’autres études.

Quoi qu’il en soit, on vérifiera d’ici quelques mois à quel point Macron aura fait du bon boulot. Et ce succès se reflétera notamment dans les bénéfices publiés pour 2020 et 2021 par les labos concernés, alors que le monde aura sombré dans une apocalypse économique sans précédent. Aucun doute que des délits d’initiés pourront même être constatés concernant l’achat puis la revente spéculative d’actions de ces compagnies qui auront bondi entre temps, à rebours d’un des plus grands Pearl Harbor boursiers de l’Histoire.

Ceux qui oublient que Macron est un banquier et le reste sont des naifs et des dupes. Toute cette histoire de « guerre » et cette mise en scène quotidienne de la « crise sanitaire » diffusée par les médias de propagande n’est là que pour conditionner les esprits en leur faisant croire à l’hologramme déployé pour mieux les manipuler.

La qualité numéro 1 d’un banquier d’affaires est de savoir charmer et mentir habilement.

Si l’on suit ce critère, Macron est tout sauf un mauvais, c’est un maestro. Un acteur doublé d’un prestidigitateur. Un illusionniste. Capable de dissimuler ses vraies motivations et les vrais enjeux derrière un art oratoire consommé conçu comme un puissant soporifique, de se dérober aux analyses derrière un faux amateurisme destiné à brouiller les pistes. Autant de stratégies politiques, rhétoriques et d’image destinées à masquer une politique machiavélique et de sombres desseins, au service de discrets et puissants intérêts privés.

Une marionnette, un polichinelle, Macron l’est certainement. Mais redoutablement efficace, cynique et déterminé. Macron se moque d’être Président, ou de le rester en 2022 : son avenir à la banque Rothschild, dont il est toujours actionnaire, ou dans une autre officine du Nouvel Ordre Mondial, est d’ores et déjà assuré. La politique ne l’intéresse pas en soi. Ce n’est ni une passion ni une vocation, mais un instrument, un moyen. Un job temporaire et nécessaire pour mettre en place les réformes voulues et adapter l’exception française au laminoir néolibéral mondialiste.

Pour Macron le « maître » de la France n’est pas le Peuple souverain, mais l’Argent-roi. Macron n’est pas le premier serviteur de la République française, mais de la Banque mondiale. Ses héros historiques ne s’appellent pas Lafayette, Danton, Robespierre ou Camille Desmoulins, mais Morgan, Rockefeller, Rothschild ou Lehmann Brothers. Et son maître à penser n’est évidemment pas le philosophe humaniste, socialiste et protestant Paul Ricœur dont il prétend avoir été l’ami (quel imposture !) mais Milton Friedman.

Tout le reste, c’est du packaging. Une illusion. Un mirage. De la poudre aux yeux. Des promesses de bateleur, aussi fausses qu’interchangeables.

Depuis le début, ces premiers meetings ampoulés remplis d’abrutis séduits par « la jeunesse » et le côté « nouveau » d’un candidat sorti de nulle part, l’absence de programme noyée dans une soupe au « ni ni« , tout sonne faux. Et vide. Exactement comme ces marques de lessive qui ne changent rien à la formule, mais vous promettent tous les 3 mois un produit « nouveau« , « révolutionnaire » et surtout « 3 en 1 » (« Et en même temps« …) Tout et son contraire, au gré des modes et des fantaisies, pourvu que vous tombiez dans le panneau.

Macron, c’est le dernier avatar politique de la star strategy, une méthode de fils de Pub développée en France par Séguéla et ses disciples. Le contraire de la copy strategy, qui en communication prétend s’adresser à la raison, en déroulant rationnellement les arguments qui prouvent qu’un produit ou un candidat est efficace et meilleur qu’un autre. La star strategy est au contraire une machine à rêves, à fabriquer du mythe, une aura, une ambiance, une promesse, un vertige, à partir d’un contenu totalement creux, inexistant. Elle s’adresse à l’inconscient, à l’imaginaire, au cerveau droit. Et crée volontairement des messages subliminaux, manipulateurs, distillés dans un jargon, une symbolique, une mélodie, une nébuleuse, un cloud flou, éthéré, narcotique…

Macron Président n’obéissait pas à un choix raisonné, à une option sur catalogue mûrement soupesée. Mais à un achat d’impulsion. Comme ce clic sur le site d’En Marche !, qui suffisait pour devenir membre (sans cotiser) en 1/10e de seconde, gonflant ainsi rapidement et artificiellement le nombre d’adhérents de ce « parti » totalement bidon ressemblant plus à un fan-club de star du R&B ou à la page Facebook pour lancer la sortie du prochain Star Wars qu’à un vrai parti de sympathisants et militants. Un piège à cons. Sans aucun projet, vision ni objectifs : les véritables étant trop inavouables, il fallait alors beaucoup d’enrobage, d’entubage et de pommadage pour faire passer le clystère. Et que chacun y trouvât son compte face au cataclysme qui ruinait les partis traditionnels.

Macron c’est donc l’art d’attirer sur soi tous les fantasmes, toutes les projections, toutes les attentes. Puis de façon tout aussi impulsive, versatile, de concentrer sur sa personne toutes les haines, les rancœurs, les ressentiments. Comme un paratonnerre. Pour mieux les détourner, les neutraliser, les digérer, les dissoudre, les vider. Et rebondir sur ses pattes comme un chat tombé d’un arbre. Insaisissable. Presque inexistant.

Macron serait-il donc un fantôme ? Une chimère ? Un hologramme ? Une hallucination collective ?

Oui, en partie. Car Macron est le catalyseur des freins et des obstacles à l’évolution de la conscience collective.

Il joue sur nos ambiguïtés, nos faiblesses, nos lâchetés. Sans elles, ils ne peut occuper l’espace, et se répliquer dans les esprits, tel un programme parasite.

Macron c’est « Smith » dans le film Matrix. Un cadre en costume cravate noirs dénué de toute émotion. Cynique, impitoyable et déterminé. Virus-agent secret omniprésent et vigile cannibale du Système. Réplicable à l’infini, il n’est là que pour vous absorber, vous digérer, vous intégrer à la Matrice. Comme esclave, comme cheville ouvrière, comme simple robot, ou comme nouvel agent de surveillance zélé.

Macron n’a pas été élu, et il n’est pas non plus l’Élu, même s’il en caricature parfois l’allure avec ses postures compassionnelles quasi christiques et son Verbe sorti d’un mauvais sermon de catéchèse.

Mais à l’inverse de Néo, le héros christique de ce combat entre hommes et machines dans Matrix, le programme Smith ignore la vraie nature de cette réalité factice dont il aimerait lui aussi s’extraire. Il ne sait que combattre pour assimiler et répliquer. Servilement. Machinalement. Obsessionnellement.

Macron n’est pas vraiment humain, car il n’a ni cœur, ni âme, ni émotion. Son cœur, Dieu sait à qui il le donne ; à l’Argent sans doute. Son âme, il l’a depuis longtemps vendue à Mammon, dieu des richesses. Ses émotions, c’est aussi à cause de leur absence que les rois de la finance se sont entichés de lui : un homme ambitieux et déterminé, « avec une totale absence d’éthique républicaine », disait l’un d’entre eux. Une aubaine pour les stratèges néolibéraux pressés de détruire les états-nations.

Ce que ses anciens collègues de Rothschild ou de la Haute fonction publique s’accordent à reconnaître avec étonnement en lui c’est un être froid, organisé, souvent brillant, démesurément ambitieux, arrogant, méprisant, tout en se présentant à l’extérieur comme faussement chaleureux, un brin fragile, sensible, vulnérable.

Mais tout est faux chez lui. Son couple est faux. Son orientation sexuelle est fausse. Ses émotions sont fausses, singées, calculées. Ses engouements, ses exaspérations, ses atermoiements sont faux.

Que ce soit pour les victimes d’un ouragan, pour un film de propagande islamiste césarisé (Les Misérables), pour les aide-soignantes qui se battent pour sauver des vies. Et même pour la France, qu’il célèbre comme pour s’en moquer en invitant des drag queens le 14 Juillet à l’Elysée.

Le seul moteur de cet équilibriste au service de ses maîtres et de sa propre gloire, c’est l’ambition et l’orgueil. Et bien sûr l’avidité et le pouvoir. Surtout pas un idéal, une vision, des valeurs. Pour lui ces catégories relèvent des faiblesses trop humaines, méprisables. Quand on fait partie de la race des maîtres du monde, ou du moins qu’on les sert et les côtoie, car Macron n’est absolument pas de ceux-là, on ne s’abaisse pas à la compassion, à rêver d’un monde meilleur, plus juste et plus fraternel, comme ces boomers ex hippies.

Pourtant Macron n’a que ces mots-là à la bouche quand il s’agit de charmer. On croirait presque entendre un chanoine prêcher du haut de sa chaire. Serait-il schizophrène, ou simplement hypocrite ?

Non, Macron n’est pas Bossuet. Plutôt Caligula. Ou la réincarnation de son homonyme, le préfet romain Naevius Sutorius Macro, dit Macron, éliminateur de sénateurs, assassin présumé de Tibère, faiseur d’empereurs, politicien machiavélique et ami de Caligula.

C’est comme quand il parle du « Destin« , de « spirituel » et de « transcendance« , avec un air halluciné, le regard vague et une voix de possédé. Théâtre ou folie ? Tout porte à croire qu’il s’agit de théâtre, de manipulations destinées à égarer l’auditeur, en cultivant le mystère autour de sa personne.

A moins que Macron ne soit l’un de ces pantins totalement fabriqués et manipulés par le système, selon les bonnes vieilles méthodes de manipulation et de programmation mentale mises au point depuis le programme Monarch ou MK Ultra développé par le CIA dans les années 1950 à 1970. Fort plausible vue la psychologie du gamin. Et les zones d’ombre de sa personnalité, comme son homosexualité compulsive et son addiction à la cocaïne qui le rendent plus manipulable.

2020 : Dictature Année Zéro ?

Il y a peu de temps encore on ne pouvait pas parler de « dérive autoritaire », encore moins de « dictature » en France, ni affirmer que la « démocratie », même chez nous, n’était qu’une façade, sans se faire accuser de « complotisme » – le réflexe pavlovien des idiots utiles et des pétochards alignés sur la Doxa progressiste – ou de faire le jeu des « fascistes« .

Les yeux commencent à se déciller maintenant avec l’inflation des violences d’État. Violences policières mais aussi politiques, économiques, sociales, fiscales, juridiques.

Et aujourd’hui cette violence nouvelle, « sanitaire », apparue avec la crise du coronavirus. Une violence absolument révoltante parce qu’assimilable à un génocide. Et qui consiste à choisir arbitrairement qui va vivre et qui va mourir, la vie humaine étant aux yeux de nos dirigeants une valeur moins importante que la rentabilité hospitalière.

Autant de violences diffuses et protéiformes, tantôt évidentes tantôt insidieuses, mais toujours recouvertes par une langue de bois digne d’un sermon de catéchèse déroulé en novlangue progressiste.

La majorité d’entre nous ne sommes qu’au début de cette séquence de dégrisement.

Quand nous aurons enfin les yeux bien ouverts, nous comprendrons que tout ce sketch démocratique, toute cette mise en scène médiatique autour du pouvoir et des élections ne sont rien d’autre qu’un gigantesque hologramme grandeur nature destiné à nous endormir et nous gruger. A nous faire croire que nous serions le « peuple souverain », que nos monarques seraient réellement « élus », que le Parlement ne serait pas autre chose qu’un théâtre et une chambre d’enregistrement, une claque, et que nous serions tous consentants pour choisir ce sort ignoble d’esclaves producteurs-consommateurs béats, abrutis de télé poubelle, d’infos falsifiées et autres hanounasseries destinées à nous maintenir en état de réceptivité hallucinatoire.

Nous comprendrons alors que Macron n’a rigoureusement aucune « légitimité démocratique« . Qu’il n’a jamais été « élu par les Français« . Fût-ce par 1/8e du corps électoral. Qu’il n’est d’ailleurs même pas « Président de la République française« , encore moins « chef d’Etat » (quel Etat ?…), mais juste un haut fonctionnaire du Système.

Une pure imposture.

Que cette élection de 2017 rocambolesque, unique dans l’Histoire de la Ve, n’a jamais été qu’une splendide mascarade.

Examinons le détail du casting et du scénario de l’époque.

Premier champion du Système « élu dans un fauteuil » : Fillon. Forcé d’endosser dès le 2e acte le rôle du tartuffe pourri, du bouc émissaire commode du dégagisme. Puis Mélenchon : la caricature du populiste bolchevique, prophète du Prolétariat teinté de quinoa biolivardienne, mais radicalement incompatible avec le 21e siècle post-moderne. Hamon : frondeur improbable ayant envoyé vallsé l’As des traîtres. Utopiste décalé rescapé de l’extinction des dinosaures et idoles des jeunes. Une sorte d’anticapitaliste bio remixé dans un Apple Store.

Des cadors auxquels il faut ajouter quelques spécimens cocasses parmi les outsiders, histoire de pimenter le script. Asselineau en disque rayé ânonnant en boucle quelques versets sataniques de la Constitution Européenne, du Code Civil et du Code des Montres et Pendules. Arthaud dans le rôle de la furie trotskyste, un râtelier de couteaux effilés entre les dents. Poutou dans le rôle du grand-frère anticonformiste et babacool, parti taquiner keufs et bourgeois pour faire glousser les camarades syndicalistes. Lassalle dans le rôle du grand bâton de berger descendu de ses montagnes, chantre des traditions rurales et populaires, parfumé au lait de chèvre avec quelques relents sexistes et homophobes. Et Cheminade dans le rôle du Pierrot lunaire jamais sorti de sa fusée.

On passera sur Dupont-Aignan, succédané pleurnichard de la vraie vedette de ces élections…

Car bien sûr c’est elle que tout le monde redoute ou attend, l’irremplaçable Marine Le Pen dans le rôle de la méchante du film : la Maléfique néonazie. Chouchoutée par tous les médias parce qu’indispensable pour faire gagner le champion au second tour.

Au fait, dans cette farce en 3D à rebondissements destinés à amuser le peuple, qui est vraiment Macron ?

Un mirage. Une idée. Une hallucination.

Un nouveau venu encore inconnu 3 ans auparavant. Un look propret, un verbe, des postures, une success-story et un positionnement de campagne savamment millimétrés par ses officines de marketing politique. Les mêmes qui nous vendent chaque jour de la merde pour nous faire crever à petit feu.

Quant aux médias qui ont quasiment tous contribué à fabriquer le mythe, permis son ascension dans l’opinion publique et fait campagne pour lui, ils ont servilement chroniqué et donné vie à un scénario écrit à l’avance.

Depuis l’entrée par les coulisses du pouvoir en tant que conseiller de Hollande chargé de dicter la politique économique de la France, jusqu’au Sacre impérial au soir de l’élection devant la Pyramide maçonnique trônant au beau milieu du Palais des rois de France : du jamais vu même au temps de de Gaulle ! En passant par ce faux couple d’opérette entre un homo placardisé et son ancienne prof de lycée, marâtre et conseillère privée.

Tout avait été si méticuleusement choisi, pensé, repéré, calibré. Et fut réalisé comme un chef d’œuvre du péplum hollywoodien. Cette Ascension vers le pouvoir jusqu’à la scène du Triomphe en carton-pâte aurait mérité un Oscar du Meilleur acteur au Pinocchio du Système, et celui du Meilleur film, du Meilleur scénario, du Meilleur réalisateur à ce « Projet« , dont la teneur se résumait à la jeunesse de l’impétrant. Avec pour unique promesse ce slogan d’une bêtise et d’une efficacité inouïes : « Macron, c’est nouveau ! »

Depuis 3 ans que cette arnaque magistrale nous a été infligée à notre corps consentant, tout n’a été que mensonge et déni. Fausses promesses et vraies tromperies. Ajoutées à une froideur implacable, un cynisme hors norme, une détermination irascible à dérouler un agenda conçu par les mentors du Pinocchio de la dictature oligarchique.

Les mêmes qui l’avaient repéré tout jeune à peine émoulu de Sciences Po. Qui l’avaient biberonné au bon lolo progressiste, avaient sponsorisé sa carrière et son ascension vers le sommet : haute fonction publique, Commission Attali, Banque Rothschild en tant que dirigeant associé pour y apprendre les arcanes de la haute finance et les « valeurs » de l’élite mondiale, dont il sera désormais le fidèle valet. Puis conseiller du Prince, et enfin Ministre des Finances, le temps d’aiguiser ses canines de prédateur cynique en réalisant quelques fructueuses martingales grâce à la vente à des vautours étrangers de quelques joyaux de l’industrie française comme Alstom.

La suite on la connaît : parti politique bidon, entrée en campagne par les routes secondaires, construction d’un hologramme politique de candidat jeune, intelligent, dynamique, compétent, intègre, volontariste « et en même temps » à l’écoute des préoccupations populaires.

Même son absence de programme a été volontairement retournée à son avantage : chacun pouvait y projeter ses attentes et ses désirs. Le faux et le flou de ce personnage furent la matrice et la condition du Rêve, de cette puissante épopée narcotique collective.

Le temps d’une folle campagne en tout cas.

Le mirage Macron s’est ainsi construit en creux dans la conscience collective. Jusqu’à ce que cette promesse fondée sur un vide absolu, ce conte de fées autour d’un Prince Charmant en toc sorti tout droit d’un casting de film de pub, cette hystérisation manipulée des espoirs individuels et des émotions collectives comme dans un festival rock, aboutissent à l’opposition finale de deux héros totalement antagonistes mais absolument complémentaires.

D’un côté la vieille héritière du parti de la France rance, populiste, xénophobe, étriquée, recroquevillée sur ses peurs et ses ressentiments. Et de l’autre le Peter Pan des gogos venu emmener les orphelins de Marianne vers le Pays Imaginaire des bisounours polyglottes, multiculturels, hyper connectés, hyper mobiles et mondialistes.

L’arrière-garde des losers frustrés contre l’avant-garde des winners au sourire Sensodyne.

Un clash générationnel aussi.

D’un côté les « boomers » de la Génération Mitterrand, déclassés par la « start-up nation » et frustrés de la disparition de l’État-Providence. Auxquels s’ajoutent parmi les premiers électeurs de la Marine la génération des 18-30 ans les plus laminés par la crise et le chômage, du moins ceux qui ne s’abstiennent pas. Et qui tiennent à donner de la voix pour dire à quel point ils haïssent ce monde faux dans lequel ils n’ont pas leur place.

De l’autre la Génération Macron, celle des « momos » (mobiles moraux), hyper dynamiques, hyper performants, hyper réactifs, hyper conformistes, totalement asservis au Système qui les a fabriqués. Et n’ayant aucune autre colonne vertébrale éthique que les poncifs bien usinés de la Pensée unique, du politiquement correct et des « causes à la mode » : écologie, féminisme, antisexisme, pro-LGBTQ, antiracisme, anticolonialisme, antifascisme, antinationalisme, anticorporatisme, communautarisme, défense des minorités, des migrants…

A ceux-là s’ajoutent quelques bobos déçus de la sociale-démocratie et reconvertis au progressisme.

« Progressisme », voilà le mot : beaucoup de blablas et de pieuses intentions au service d’une seule idéologie : l’ultralibéralisme. Et surtout de la micro-élite de ploutocrates qui tirent les ficelles.

Une génération phobique de cette populace ringarde et fainéante qui n’a pas su prendre le TGV de la révolution numérique En Marche. Et qui pleurniche aujourd’hui parce qu’elle est totalement déclassée.

Les imbéciles qui ont voté Macron « pour faire barrage à l’extrême droite » comme on les avait programmés à le faire se retrouvent aujourd’hui face à une triple désillusion.

D’abord leur champion au sourire de Prince charmant n’est qu’un horrible suppôt du Satan mondialiste. Ce Mammon qui règne en maître sur le monde, régisseur obsessionnel de tous les pouvoirs et de toutes les possessions. Ce dieu de l’Argent et des richesses qui est le véritable Prince de ce monde. Et le Prince du Mensonge qui nous vend chaque jour un bonheur factice, individualiste, faussement hédoniste, hypermatérialiste, consumériste. Une arnaque à l’échelle du monde qui nous enferme dans une société transparente, fasciste, hypernormative, d’une violence sans nom et d’un niveau d’aliénation physique, psychique et spirituelle supérieur à tous les totalitarismes et toutes les dictatures que nous avions jusqu’ici connus.

Ensuite la démocratie à laquelle ils croyaient avoir contribué, qu’ils croyaient avoir défendue contre un fascisme résurgent, n’est qu’une pure illusion. Macron n’est pas le Président élu d’un Etat démocratique : tout ceci n’est qu’un mensonge. Il n’est que le jouet d’un système oligarchique qui entend préserver les apparences de la démocratie en opposant certains régimes comme le nôtre à d’autres plus obvieusement dictatoriaux comme la Corée du Nord, la Chine ou la Russie.

En vérité ce que cache la mondialisation économique et financière et la soumission des logiques politiques et juridiques à celle du Marché, c’est l’existence depuis déjà plusieurs décennies d’un Ordre gouverné par une élite, qui a réuni depuis longtemps suffisamment de pouvoir pour contrôler et arbitrer tous les autres pouvoirs, à commencer par le pouvoir politique.

A ce titre le discours « libéral » (libre-échange, liberté d’entreprendre, d’acheter et de vendre, d’investir, de bouger ; mais aussi libéralisme social et sociétal qui rejoint le discours humaniste…) est autant une arnaque que le discours « progressiste » (ni droite ni gauche, mi libéral mi social) qui lui a succédé.

En réalité, si l’idéologie dominante se dit « libérale » d’un point de vue rhétorique ou même selon les méthodes de gestion, d’arbitrage politique et les stratégies économiques mises en avant, les intérêts qu’elles servent n’ont absolument rien de libéral. C’est même tout le contraire. Et on le vérifie lorsque les contestations qu’elles engendrent débordent des limites imposées sournoisement par le pouvoir en place.

Ainsi la crise des Gilets Jaunes et la mise en scène des émeutes des Black Blocs ont servi de miroir, de défouloir et d’exutoire pour canaliser sous forme de mini guerre civile hebdomadaire la grogne populaire alimentée par des réformes de plus en plus impopulaires, perçues comme injustes et cyniques, et imposées par des gouvernants bloqués sur un mode de communication du type : « Je vous ai compris, faisons plus de pédagogie ! »

Dernière trahison et désillusion chez les macronistes zélés qui avaient cru promouvoir « la Rupture » : Découvrir que toutes les valeurs qu’on leur avait inculquées depuis les bancs des grandes écoles (effort, sacrifice, efficacité, rentabilité, performance, adaptabilité, mobilité, cosmopolitisme managérial, excellence, mérite… enrobées dans un chamallow de fausses causes et fausses valeurs « de progrès« ) n’étaient en fait qu’un tissu de mensonges et de promesses bidon destinées à les asservir.

Avec comme seul horizon de devenir au mieux un autoentrepreneur überisable et corvéable à merci, avec pour seule liberté de bosser toute sa vie comme un damné pour payer sa retraite et ses charges. Et au pire d’être promu l’un de ces petits chefs sadiques et arrogants qui tyrannisent leurs employés en leur promettant la lune pour produire toujours plus, mieux et moins cher afin de grossir la cagnotte de leurs actionnaires.

Ceux qui ne sont pas déjà en train de se fabriquer un cancer en se tuant à la tâche en sont déjà probablement à leur 3e burn-out. Et s’accrochent au Moloch en attendant d’être virés et remplacés quand sonnera le tocsin de la ménopause du cadre.

Les momos de la Génération Macron sont pourtant les premiers à se moquer de leurs parents les bobos, ces babyboomers qui ont passé leur jeunesse à polir des rêves d’un autre monde égalitaire et humaniste, avant de se reconvertir à l’aube de la quarantaine en patron d’un groupe de presse néolibérale ou patron d’une chaîne de distribution écoresponsable.

Or les voici aujourd’hui pris dans des contradictions encore plus cuisantes : leurs idoles de jeunesse, golden-boys et jet-managers quadrilingues, les Steve Jobs, Bill Gates et autres Bernard Tapie, sont aujourd’hui soit en prison, soit à la tête du Système.

Un Système dont le seul horizon est un monde toujours plus fou, qui a perdu tout sens de l’humain, et qui se noie dans le vertige transhumaniste, seul avenir d’un peuple de clones : l’homo numericus entièrement consentant pour épouser la Matrice technologique qui l’asservit, renoncer définitivement à son âme, à sa conscience, et se fondre dans l’Eden indifférencié des robots.

Les fans de Macron le Robot-Président sont ceux qui vont connaître la plus grave crise existentielle, quand ils vont découvrir que tout leur univers repose sur du vide.

Ceux qui n’auront pas le courage de se suicider rejoindront les hordes de rebelles insurgés, avec une aigreur et une violence nihiliste encore plus exaltées puisqu’ils auront à juste titre le sentiment d’avoir été manipulés et trahis.

Les plus falots et les plus idiots rejoindront les rangs des Sibeth Ndiaye et des Marlène Schiappa. Et continueront d’ânonner pour quelque temps encore un credo macroniste totalement vidé de toute substance. Avant que ces perroquets déplumés ne soient définitivement balayés par les lance-flammes des chevaliers de l’Apocalypse systémique lancés à l’assaut des dernières citadelles d’humanité et de vérité.

Toutefois, ce scénario de fin du monde ne se produira pas.

Car ceux qui dirigent le monde, s’ils ne peuvent s’empêcher de montrer leur vrai visage quand des incorruptibles se lancent à l’assaut de leur Matrice et menacent ses fondations, ne pourront survivre dans un monde dont ils ont déjà initié le programme d’autodestruction.

Avant que l’Apocalypse climatique n’ait permis aux termites de remplacer les humains, d’autres cataclysmes auront sapé les bases de ce Colosse aux pieds d’argile.

Déjà la crise du coronavirus a démontré la fragilité de tout l’édifice économique, financier, organisationnel et institutionnel du Système. Lequel peut très bien s’écrouler en quelques semaines à cause d’un virus microscopique, comme les aliens géants de la Guerre des mondes vaincus par de simples bactéries.

Même si certains espèrent spéculer comme ils l’ont toujours fait sur la banqueroute mondiale ou la flambée des prix des denrées alimentaires, ils ne pourront pas longtemps régner sur un désert, quand toute l’économie mondiale se sera effondrée, quand les monnaies ne vaudront même plus leur poids de papier, que le troc, l’autogestion et l’autodéfense auront remplacé les hypermarchés, la régulation mondiale, la dictature policière et le flicage de tous par tous.

Nous allons vers des temps incertains. Mais ce qui est sûr, c’est que la dictature des ploutocrates relayée par des banquiers prédateurs, des pantins politiques, des « machins » bruxellois, des croupiers de casinos où l’argent file et se volatilise à la vitesse de la lumière, des lobbyistes voués au commerce de la guerre, des énergies polluantes, des aliments trafiqués, ou des médicaments qui tuent plus vite qu’ils ne soignent, assistés par des robocops près à fusiller fils et filles pour protéger leurs maîtres, touche irrémédiablement à sa fin.

Nous devrions plus nous préoccuper de savoir quel monde nous voulons construire après, sur les ruines de l’ancien. Si nous ne voulons pas reproduire les mêmes modèles et les mêmes erreurs. Et éviter de nous laisser fasciner par la Chute de l’Empire.

Nous devrions nous émerveiller plutôt de l’Avènement d’une nouvelle ère, qui sera à l’opposé de l’ancienne.

Tout dépendra de notre capacité à élever collectivement notre conscience. A nous défaire de nous vieux oripeaux pour revêtir des habits neufs. A accueillir le monde qui vient sans regretter ou trop haïr le monde qui meurt.

Tout est possible. Nous sommes les créateurs de notre Réalité.

L’aventure humaine ne fait que commencer.