INSURRECTION : Pour quoi ? Jusqu’où ?

Mis en avant

« Et je vous le dis : il y aura une révolution dans ce pays avant 2022. Il y AURA une révolution dans ce pays !… »

Jacques Attali en pré-campagne pour son poulain Macron, dans l’émission C politique le 14 avril 2016 sur France 2

Le droit à l’autodéfense fait-il partie des Droits de l’homme ?

Que faire quand un gouvernement maltraite sa population ?

Certaines dictatures n’enferment pas leurs opposants dans des stades, dans des prisons, dans des goulags, ou dans des camps d’extermination. Elles se contentent d’enfermer tous les citoyens chez eux.

Certaines dictatures ne soumettent pas les hérétiques à la question. Elles ne torturent pas leurs dissidents en les plongeant dans l’eau glacée, en leur administrant des chocs électriques, en les engeôlant dans des camisoles chimiques. Elles se contentent de leur rendre la vie impossible, de les emmerder au maximum, de les désigner à la vindicte publique comme seuls responsables du sort injuste infligé au plus grand nombre.

Certaines dictatures ne dressent pas des échafauds, des pelotons d’exécution, des fours crématoires pour se débarrasser des irréductibles, des inutiles, des nuisibles. Elles se contentent de les vacciner, de les pucer, de les tracer, de leur inoculer des poisons mentaux pour qu’ils renoncent à se rebeller, pour qu’ils applaudissent même à leur déshumanisation programmée.

George Orwell avait si parfaitement décrit cette mécanique totalitaire que 70 ans plus tard, dans le sillage de Hannah Arendt, le philosophe Michel Onfray en a tiré une Théorie de la dictature[i].

Et pourtant, le peuple qu’on offense et qu’on maltraite demeure incapable de nommer l’ignominie chez ceux qui le font souffrir.

Haïr un homme et un pouvoir qu’on croit avoir élus, s’en prendre y compris physiquement à l’oppresseur pour lui régler son compte, recouvrer sa dignité et sa liberté, n’est pas chose aisée.

Surtout pour un peuple régicide, qui tente de se réconcilier avec la figure du monarque, comme avec le droit divin qui le sacralise, en faisant mine de révérer un technocrate opportuniste, qui n’a d’autre credo que son ambition, et comme seul catéchisme la doctrine néolibérale progressiste enseignée à Sciences Po et l’ENA.

Alors quand le simulacre de démocratie devient trop oscène, quand le schisme entre les discours et le réel devient insupportable, quand la colère légitime dépasse le sentiment de culpabilité, le peuple sort de sa torpeur et entre en éruption.

Tout devient alors si imprévisible qu’au moindre incendie, au moindre accès de colère qui dégénère en violences dans la rue, les garde-fous du Pouvoir se lèvent comme des digues pour prévenir la réaction en chaîne : « ILLEGITIME ! »

Exprimer sa colère, s’en prendre aux dirigeants ou au régime en place, eussent-il trahi la confiance du peuple, est illégitime.

Et d’invoquer la Constitution, ou les grands principes, pour se justifier. Comme si la démocratie, c’était le monde des Bisounours, sans méchanceté, sans heurts ni aspérités. Et la colère du peuple, un péché synonyme de Chaos.

Illégitime donc.

Vraiment ?…

L’appel à la violence gratuite, dirigée contre des personnes, est certes illégale et répréhensible.

Mais le recours à la violence légitime pour mettre fin à une situation de crise ultime, de blocage destructeur qui menace l’existence du groupe, de la démocratie ou de l’idée qu’on s’en fait, pour renverser une dictature ou un régime populicide, est-ce vraiment si illégitime ?…

Comme Jésus chassant les marchands du temple à coups de fouet, y a-t-il une sainte colère du peuple ?

De Robespierre à Yasser Arafat, en passant par Marx, Lénine, Hitler, Trotski, Mao, Castro, les Brigades rouges ou Khomeini, de nombreux théoriciens politiques ont tenté de justifier le recours à la violence au nom d’une cause supérieure inscrite dans un Idéal qui sacralise le Peuple, et exalte son émancipation face à l’oppression d’une caste dans une optique révolutionnaire. Y compris en ayant recours au meurtre, à la guerre ou à de méthodes terroristes.

Avec le succès qu’on connaît.

Leurs crimes ont-ils pour autant discrédité à jamais tout recours du peuple à la violence subversive afin de vaincre une oppression, et en finir avec un pouvoir devenu illégitime ? La morale et les discours contemporains – pour ne pas dire la République bourgeoise – nous a habitué à penser que c’était le cas. Ouvrant du même coup une voie royale à tous les abus de pouvoir, toutes les dénaturations des grands principes, toutes les instrumentalisations du Droit, pour servir les intérêts d’un pouvoir, d’un homme, d’une caste, et perpétrer un ordre établi aussi injuste qu’insoutenable.

Et pourtant, l’insurrection qui est une forme de violence légitime, du moins pour ceux qui n’ont pas d’autres moyens objectifs que d’y recourir, n’est-elle pas l’un des piliers de notre Démocratie, inscrite dès l’origine dans le marbre par les pères de la République ?


Se libérer de l’oppression est un devoir !

Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Constitution du 24 juin 1793, et Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793

Mais 2023 n’est pas 1793. L’insurrection aujourd’hui est un gros mot, un scandale, un tabou.

Et pour cause : c’est le grand refoulé de notre République, dont elle est paradoxalement l’un des piliers, comme le démontre cet article 35 de la Première Constitution.

Redonner le pouvoir au peuple, y compris le pouvoir d’user de la violence légitime contre ses dirigeants quand ceux-ci bafouent ses droits. Ça n’est pas rien ! Et on gagnerait sûrement à méditer ce principe.

Car quelle alternative pour le peuple quand tous les moyens prévus par la loi – débat parlementaire ou médiatique, recours judiciaire, manifestations, grèves, référendum, élections… ont été épuisés ou empêchés ?

La Constitution de 1793 va bien plus loin, en qualifiant l’insurrection de DROIT le plus sacré, mais aussi de DEVOIR le plus indispensable.

Autrement dit, se dispenser de remplir ce devoir, c’est pour le peuple un suicide, une abdication de sa souveraineté, l’équivalent du régicide dans l’Ancien régime.

Or c’est précisément ce que l’imposture démocratique qu’est la représentativité nationale quand elle s’écarte de sa mission de gouverner AU NOM du peuple et POUR le peuple tend à préserver en s’arrogeant le droit de gouverner le peuple selon son propre libre arbitre, en prorogeant un rapport de forces dirigé CONTRE le peuple, pour servir ses propres intérêts, ou ceux d’une caste qui lui garantit les moyens d’exercer son pouvoir arbitraire.

En d’autres termes, cela s’appelle une dictature par procuration.

« Pour le peuple ou une portion du peuple » : face à des circonstances exceptionnelles qui appellent des réponses exceptionnelles, comme l’oppression du peuple par son gouvernement qui en viole les droits, l’ultime recours DEMOCRATIQUE pour sauver la République, ce n’est pas l’abdication au nom de la peur du chaos, mais l’INSURRECTION au nom du devoir de résistance à un ordre autoritaire ou totalitaire représenté par un pouvoir sacrilège.

On ne peut être plus explicite.

Conçu dans une période de troubles exceptionnels pour sauver une Révolution en péril, ce texte nous interpelle aujourd’hui. Car s’insurger, comme le font les black bocs en s’en prenant physiquement à l’autorité représentée par les forces de l’ordre, c’est selon une interprétation qu’on présente comme unanime, commettre une transgression, un crime.

C’est en tout cas ce que cherchent obstinément à nous faire croire les ventriloques du pouvoir à longueur de reportages sur les nuits d’émeutes sur les chaînes télé. Avec cette idée présentée comme une évidence que le recours à la violence serait en démocratie illégal et illégitime par essence. Pas question d’en discuter.

Mais quelle violence au juste ? Commise par qui ? Au nom de quoi ? Dans quelle situation ? Et surtout pour répondre à quelles autres violences ?

Violence d’Etat, prétendument légale celle-là, commise par un pouvoir désavoué mais prétendument légitime.

Violences sociales, économiques, violences faites à l’identité de la nation, à la mémoire d’un peuple qui se délitent, dont on accélère volontairement la décomposition.

Violences répressives ou coercitives, quand on limite ou suspend des libertés constitutionnelles les plus élémentaires, comme la liberté d’expression, de se réunir, la liberté de manifester, la liberté de se faire soigner, d’élever ses enfants.

Violences policières, quand le pouvoir outrepasse ses droits, brise le contrat social, dévoie sa légitime, lorsqu’il utilise sa police pour se protéger, réprimer toute opposition, et non pour maintenir l’ordre républicain ou protéger les citoyens.

Que faire alors quand est perverti à ce point le principe de la violence légitime indissociable du principe d’Etat de droit ? Un principe fondé sur la délégation de la violence des individus à l’Etat afin de les protéger. Qui veut que l’Etat dispose de la force publique et peut recourir à la violence, mais uniquement dans pour maintenir l’ordre, garantir la sécurité des biens et des citoyens, la paix sociale et l’unité de la nation.

S’agissant du pouvoir en place, cette dénaturation du principe de violence légitime, comme des autres principes démocratiques, suscite de vastes débats. Qui hélas ne s’expriment pas ou peu dans la sphère contingentée des médias officiels, des débats parlementaires, et même des recours en justice intentés par des citoyens lésés par l’Etat, souvent déboutés de leur plainte par une Justice partiale et corrompue.

Alors cette violence refoulée prend parfois la forme d’une révolte d’une partie du peuple. Que le pouvoir tente de réprimer par la force, de disqualifier aux yeux de l’opinion en jouant avec ses peurs. Peur du désordre, du chaos, de l’anarchie, de la « guerre civile », des « factions », des « révolutionnaires », des « extrêmes », auxquels sont assimilés ceux qui contestent de façon trop vive l’ordre établi sur le mode de l’affrontement dans la rue.

Dans un pays comme le nôtre qui a connu beaucoup d’heures sombres et dramatiques, il est facile de jouer avec les références de l’Histoire, récentes ou plus éloignées, pour manipuler le peuple. En lui faisant croire que la République, c’est le pouvoir. Que le pouvoir, c’est l’ordre. Et que le seul ordre possible, c’est l’ordre établi.

Moi ou le chaos : Macron comme d’autres avant lui joue ce chantage populiste, en soufflant à l’occasion sur les braises pour apparaître indispensable.

Plus délicate est la tâche d’un pouvoir autoritaire quand il cesse d’être un recours, et apparaît aux yeux du peuple comme l’oppresseur.

Et surtout quand son obstination à faire adopter une réforme rejetée par 93% des actifs confine au mépris du peuple sinon au défi : gouverner le peuple, mais sans le peuple, contre ses représentants et contre le peuple.

La tentation insurrectionnelle resurgit alors comme un ultime recours, perçu confusément comme transgressif et légitime à la fois.

Certains voudraient faire de l’insurrection – ou de la Révolution – une essence. Ils tentent de faire croire que leur engagement pour abattre un ordre tyrannique relève d’une mission héroïque, que cette mission émancipatrice est leur seule raison d’être, une cause juste, la seule issue possible, face à un ordre oppresseur qu’il faut détruire. Ils se drapent dans des justifications pseudos éthiques au nom d’une logique révolutionnaire de type marxiste pour précipiter l’Histoire.

Mais la plupart de ceux qui descendent dans la rue, déterminés à rompre les digues de la bienséance politique, morale ou sociale, ne sont pas des fanatiques. Simplement des citoyens en colère, parce que plus vulnérables que d’autres. Ou plus jeunes, et donc affranchis des limites communes qui s’imposent aux citoyens installés, davantage enclins à respecter les règles du jeu social.

S’insurger, c’est donc briser un premier tabou, qui assimile les usages dits démocratiques à ceux conformes à l’ordre établi. C’est-à-dire à une conception « bourgeoise » ou élitaire de la démocratie, qui préfère confier les rênes du pouvoir émanant du peuple à une élite, et laisser ce peuple à distance des enjeux de pouvoir.

Surtout quand ce peuple est tenté de faire valoir son hostilité à des mesures qu’il perçoit comme injustes, contraires au contrat social, mais présentées comme indispensables pour préserver l’intérêt général ou poursuivre le bien commun. Buts qui sont la raison d’être de l’Etat de droit.

Dans ce cas, de telles mesures ne sont plus seulement illégitimes, elles sont aussi illégales. Et même antidémocratiques. Quand bien même tel artifice législatif ou telle institution les déclarerait conformes aux grands principes et à la Constitution.


Qu’une portion du peuple se lève pour faire justice

Des sociologues ont étudié les mouvements insurrectionnels qui se sont produits dans le monde au cours des dernières décennies. Notamment cette vague d’émeutes et de troubles sociaux qui ont enflammé 17 pays en 2019, dont la France avec les Gilets jaunes. Et ce jusqu’à l’apparition du Covid.

Parmi les conclusions qu’ils en ont tirées, ils ont mis en lumière un fait intéressant à propos du pouvoir de cette « foule » que semble tant redouter le mari de Brigitte terré dans son Palais de l’Elysée.

Pour faire tomber le pouvoir établi ou un régime impopulaire, il suffit que 3% de la population d’un pays descende dans la rue pendant un temps suffisant. Et ce pouvoir est sûr de tomber.

L’écrasante majorité restante se contente de soutenir le mouvement sans y participer, de laisser faire, ou de s’y opposer sans entrer dans le rapport de forces.

Dans les semaines qui ont précédé le vote prévu au Parlement sur le projet de loi de réforme des retraites, ce sont 3 à 3,5 millions de Français qui sont allés manifester à l’appel des syndicats pour dire NON à cette mesure illégale, inutile, injuste et désavouée par les ¾ de l’opinion.

Un projet que le pouvoir défend avec obstination, devenu le symbole de six années de méthodes de gouvernement cyniques, brutales et arbitraires. Une politique conduite souvent contre le peuple, et non dans son intérêt ou celui du pays, comme nos dirigeants le martèlent. Une politique et des méthodes dont une écrasante majorité aujourd’hui ne veut plus. Et qui plus encore que du rejet, alimentent une véritable haine des Français contre Emmanuel Macron, sa caste et tout ce qu’ils représentent.

Depuis que Macron s’est vu offrir en 2017 une parodie de sacre républicain célébré devant le Palais des rois de France, à la faveur d’élections truquées, grâce à la générosité de ses mentors qui ont acheté les médias, corrompu les institutions, les corps constitués, la Justice, disqualifié les candidats favoris, divisé les autres, détruit les partis de gouvernement, court-circuité le débat, manipulé l’opinion, mis en place un système de fraude institutionnelle, ce pouvoir ne s’est illustré que par une succession de trahisons et de désaveux successifs des principes mêmes de notre démocratie. Laquelle n’était déjà plus depuis longtemps qu’une simple mascarade auxquels tous feignent de se prêter.

Et puis il y a eu en 2018 cette répression brutale du mouvement des Gilets jaunes. Des violences policières que l’on n’avait vues qu’en temps de guerre civile. Ces milliards obscènes finalement jetés pour acheter la paix sociale, dédommager les morts, les bras et les yeux arrachés.

Et puis il y a eu dans la foulée cette répression farouche de la fronde populaire contre le projet de réforme des retraites en 2019. Avec ces mamies, ces infirmières, ces magistrats, ces pompiers tabassés au sol par la Gestapo d’un roitelet d’opérette, qui méprise ouvertement les Gaulois réfractaires et ceux qui ne sont rien.

Le Grand Sacrifice

Il y a eu enfin cette « guerre » providentielle déclarée en mars 2020 contre un virus qui a fait moins de victimes qu’une grippe saisonnière. Avec cette politique sanitaire insensée, pilotée simultanément dans 65 pays par McKinsey, véritable Etat dans l’Etat qui avait créé En Marche, et marketé le triomphe du prodige des médias en 2017. Outre les centaines de milliards de dollars récoltés par les labos mécènes du pouvoir et leurs actionnaires comme BlackRock, cette mascarade sanitaire et sécuritaire aura permis de figer net la grogne des inutiles sous un glacis répressif.

Le monde d’après est entré par effraction dans nos vies comme un rituel macabre, une Grande Terreur. Sur fond de schrizophrénisation des esprits alimentée par une surenchère d’injonctions paradoxales, d’humiliations, de culpabilisations, le gel des libertés, l’interdiction de parler, de bouger, de respirer, et surtout de réfléchir.

Comme au temps des révolutions sanglantes pour mettre à bas l’ordre ancien, on fit place nette pour le Great Reset du gourou des Young global leaders comme Macron, le néonazi Klaus Schwab : destruction de l’initiative individuelle, du petit commerce, des koulaks et des kolkhozes, au profit des multinationales et des banques américaines.

On mit en place un système de surveillance étatique et numérique, dont n’aurait jamais pu rêver la police stalinienne. Inquisition des pensées, instauration du crime d’opinion, persécution des dissidents, création d’un délit de complotisme, avec déchéance des droits civiques, notamment pour les parents déclarés coupables de « dérive sectaire », certains déchus leurs droits parentaux pour avoir critiqué les mesures sanitaires devant leurs enfants.

On multiplia les entraves à la liberté de la presse pour les médias indépendants. On encouragea la chasse aux sorcières et la mise à mort professionnelle pour les scientifiques qui osaient braver la doxa. Les plus gênants, comme le Professeur Bernard Fourtillan, furent arrêtés et internés sans motif.

On mit en place des moyens coercitifs et une surveillance policière dignes d’une dictature totalitaire pour surveiller les citoyens, empêcher les rassemblements, interdire les manifestations, forcer tout le monde à porter en permanence un masque humiliant et inutile, symbole de soumission et d’esclavage. On se mit à ficher les humains comme du bétail. On les força petits et grands à se faire injecter des substances toxiques, inconnues, destructrices pour leur immunité. On mit au ban les contrevenants en leur pourrissant la vie. On exclut des hôpitaux des soignants réfractaires en les montrant du doigt comme des criminels, après les avoir fait applaudir par les moutons bêlants à leurs balcons.

Des dizaines de milliers d’enfants, d’adolescents, de jeunes adultes, de vieux, de malades sont morts depuis trois ans. Parce qu’on leur a refusé des traitements efficaces contre une maladie dont on savait guérir les symptômes. Parce qu’on les a refoulés à l’entrée des hôpitaux publics dont avait préalablement organisé la faillite, la désorganisation et l’engorgement. En forçant les urgentistes à effectuer un tri comme on choisit les bœufs pour l’abattoir.

Parce qu’on a discrètement euthanasié les vieux confinés trois mois dans leur EHPAD. Sans information préalable, sans consentement éclairé, parfois sans test préalable ni présence d’un médecin pour administrer la mort. Et surtout sans prévenir leurs familles, ni leur permettre de dire adieu à proche. Pire encore, on a brûlé les corps par souci prophylactique, et pour ôter toute trace de ce génocide.

Incroyable mais vrai, comme l’attestent les milliers de témoignages et de plaintes contre l’Etat.

Que dire enfin de ces dizaines de milliers de jeunes, victimes de morts subites inexpliquées quelques heures ou semaines après s’être fait « vacciner ». Juste pour pouvoir retourner à la gym ou aller boire une bière en terrasse ? Que dire de ces pompiers, soldats, policiers d’à peine vingt ans, en parfaite santé, de ces sportifs de haut niveau terrassés par une crise cardiaque ou un AVC sur la pelouse du stade en plein match ?

Qui va aller demander des comptes à ces saloperies qui les ont condamnés à mort, parce que l’odeur de leur sang agrée les dieux autoproclamés qu’ils servent ?

L’abomination la plus extrême de ces monstres coupables d’authentiques crimes contre l’humanité, comme Macron, Véran, Philippe, Castex, Buzyn, Delfraissy et autres, c’est d’avoir pris soin de s’autoamnistier collectivement avant de perpétrer ces crimes. Qu’il s’agisse des faux vaccins, des erreurs médicales, des effets secondaires, des fautes commises par les décideurs à chaque échelon, ou des propagateurs de fake news officielles…

Ce n’est pas la Justice, corrompue jusqu’à l’os de Paris à Helsinki, qui ira maintenant les condamner. Malgré les dizaines de milliers de plaintes déposées en France depuis trois ans par des familles de victimes, des médecins, des infirmières, des soignants, des directeurs d’EHPAD, des associations de juristes, des journalistes convoqués à cette ordalie funèbre.

Ce ne sont pas les parlementaires, eux aussi corrompus, réduits à jouer la simagrée d’un débat démocratique écrit d’avance, qui oseront mettre en œuvre l’Article 68 de la Constitution pour voter la destitution d’un tyran coupable de haute trahison.

Ce n’est hélas pas non plus l’armée qui pourra servir de rempart à la démocratie, rétablir l’ordre face au danger de dislocation et de guerre civile. Comme l’avait évoqué une tribune d’officiers en 2021.

Son devoir eût été pourtant d’utiliser la force au nom de l’intérêt supérieur de la nation, et de déposer un Président parjure qui a trahi le peuple et nos institutions, qui a vendu la France à des intérêts privés étrangers comme BlackRock ou ces banquiers qui lui dictent depuis plus de dix ans la politique de la France. L’armée aurait pu rétablir une République kidnappée par cette caste pressée de détruire les Etats-nations, de voler leur souveraineté aux peuples, de démembrer le corps social, de le désunir et de l’affaiblir de l’intérieur pour précipiter l’avènement de cette gouvernance mondiale déjà bien en place, qui est l’aboutissement de sa stratégie et son obsession depuis deux siècles.

Cette armée française pourtant riche d’hommes intègres et respectés, fidèles à leur mission, aux grands principes, à l’esprit du fondateur de notre République, comme le général Pierre de Villiers, est hélas dépassée par les enjeux qui pèsent sur elle, dictent ses orientations et ses moyens, comme toutes les armées du monde occidental. Consciente que son intervention pourrait la discréditer et nuire à la France, elle préfère s rester en retrait et prévenir le pire, sans intervenir directement dans le destin de la France.

Revenir sur cette Histoire récente qu’on voudrait un peu vite nous faire oublier, oser voir en face les zones d’ombres, les crimes d’Etat, permet de relativiser l’enjeu de cette réforme des retraites. Qui n’est somme toute rien d’autre que la nième réédition d’un scénario maintes fois rejoué depuis 40 ans par les gouvernements successifs. Depuis le tournant néolibéral de la rigueur adopté en 1983 par François Mitterrand pour acclimater l’économie, les finances et le budget de la France aux critères de Bruxelles. Et donc du nouvel ordre financier mondial.

Notamment ce fameux système social français, que paraît-il le monde nous envie.

Quand on voit le combat homérique qu’a dû mener Barack Obama pour faire adopter sa réforme de santé de l’Obamacare aux Etats-Unis, et comment ce projet qualifié de communiste par l’opposition républicaine fut démantelé dès que l’hôte de la Maison Blanche eut tourné les talons, on comprend qu’après l’offensive menée sous Nicolas Sarkozy par Malakoff-Médéric et son délégué général Guillaume Sarkozy, frère du Président, pour imposer un système de retraite par capitalisation favorable aux fonds de pension américains à la place du système français par répartition hérité de la Libération, l’adoption de cette réforme des retraites n’est qu’une formalité, secondaire mais non négociable, pour les stratèges de BlackRock qui l’ont soufflée à leur télégraphiste de l’Elysée.

Quand on sait que Larry Fink, CEO de BlackRock, a assisté au Conseil des ministres en 2019 sur la question des retraites, il y a des questions à se poser.

Depuis, les institutions de la République ont été saccagées comme jamais, avec un souci, maniaque au début, bâclé aujourd’hui, d’en préserver les apparences.

Comment expliquer qu’une révolte unanime ne se soit pas déchaînée en 2020 lors de l’instauration de cet état d’urgence sanitaire ?Et plus encore, au moment de sa prolongation, arrachée en procédure d’urgence au Parlement. Et lors de son renforcement par des couvre-feux insensés, ou ces autorisations de sortie autoadministrées, cette décision transgressive, illégale et liberticide d’imposer la vaccination obligatoire, le pass sanitaire, puis le pass vaccinal.

Comment avons-nous pu laisser sacrifier nos enfants sur l’autel du Mammon mondialiste ? Bâillonnés huit heures d’affilée sans pouvoir respirer. Soumis à des sévices physiques et psychologiques par un corps professoral aux ordres, contaminés sous leur masque par leurs propres germes, en état de sous-oxygénation. Isolés dans des boîtes en plastique, interdits de jouer, de parler, de sortir, d’aller pisser. Culpabilisés à l’idée de « tuer papy et mamie », ne pouvant les approcher que derrière une vitre, comme au parloir d’une prison. Ces grands-parents ostracisés, privés d’affection -certains en sont morts – sommés de rester à la cuisine le soir de Noël. Toute une génération de gamins traumatisés à vie, selon les pédiatres.

Il y a bien eu ici ou là quelques appels à la désobéissance civile. Un concept honorable mais un peu vain.

Mais jamais des millions de citoyens dans la rue pour dire STOP à ce massacre. L’écrasante majorité des Français sont sagement restés chez eux, devant leur poste, terrifiés. Ceux qui ont osé braver l’omerta et les mesures insanitaires, sortir sans masque, approcher leurs congénères à moins d’un mètre de distance, s’aventurer seul en forêt, courir sur une plage déserte, se rouler une pelle en public, se virent immédiatement rappelés à l’ordre. Manu militari.

On a même remis au goût du jour une veille coutume française très en vogue durant l’Occupation : la délation. Dénoncer un « complotiste » est devenu un geste exemplaire et courageux. Comme balancer une famille de « Youpins » sous Pétain : un gage de patriotisme, de civisme, et l’assurance d’être bien vu des autorités.

Comme dans l’épisode d’Astérix La Zizanie, chaque village d’irréductibles gaulois, contaminé par les mensonges sournois d’un petit pervers intrigant au service de César, s’est mis à suspecter son voisin, à nuire à ceux déclarés non-conformes. La division a remplacé l’union sacrée contre l’occupant. La haine a remplacé la camaraderie. La fête et les banquets ont été consignés. Les valeureux Gaulois ont fini comme des prisonniers, séparés, bâillonnés, ligotés, réduits à l’immobilité et au silence.


L’état d’urgence ou comment en finir légalement avec la démocratie

Etat d’impuissance plutôt ! Le peuple le plus rebelle du monde réduit à la soumission volontaire. Le coq aphone tremblant comme une cocotte, sans oser risquer un bec hors du poulailler.

Rappelons qu’avant 2020, ce concept d’état d’urgence sanitairen’existait dans aucun texte de loi, français, européen ou international. Il fut d’ailleurs vivement critiqué par les constitutionnalistes.

En toute objectivité, il fut inventé par une sorte de Comité de salut public autoproclamé, en violation flagrante de la Constitution. Un huis clos composé de membres restreints du gouvernement, et d’un pseudo Conseil scientifique sans légitimité, désigné par Macron, bafouant l’éthique médicale et le consensus scientifique, composé de membres peu qualifiés mais bardés de conflits d’intérêts.

L’état d’urgence n’avait qu’un seul but : détourner les institutions pour justifier une authentique dictature sanitaire préservant les apparences de la légalité démocratique. Avec une rhétorique dramatique destinée à subjuguer l’opinion et pirater les institutions.

Une mesure injustifiée pour mener une « guerre » contre un virus et protéger les citoyens contre une infection bénigne.

L’état d’urgence est prévu par la Constitution pour répondre à des circonstances exceptionnelles qui mettent en danger la sécurité du pays ou l’intégrité de la nation. Comme une grave émeute, une guerre civile, une menace contre le territoire national. Les deux seules fois où le général de Gaulle y a eu recours, c’est pendant la guerre d’Algérie et en mai 68.

Les pleins pouvoirs donnés au Président, plus un Conseil de défense opaque qui pendant deux ans a pris des décisions à huis en secret sur tous les sujets importants, court-circuitant le Conseil des ministres et le Parlement, et sans jamais rendre compte au Parlement, aux médias ou à la Justice. Si l’on ajoute la subordination par l’exécutif des pouvoirs législatif, judiciaire, médiatique, médical et administratif, en français cela s’appelle une dictature sacrément musclée. Et c’est ce que nous avons subi pendant deux ans, au prétexte de préserver notre santé et notre sécurité.


Crimes de la Collaboration et mythes de la Résistance

Et vous, vous étiez de quel côté entre 2020 et 2021 ? Du côté du pouvoir, ou des parias ? Du côté des Christophe Barbier, qui trépignait en exigeant que l’Etat dépêchât l’armée pour pénétrer de force dans les maisons et vacciner tout le monde, comme au Mexique ? Comme ceux qui voulaient « emmerder les non-vaccinés », déclarés non-citoyens par un Président garant supposé de l’unité de la nation ?

Ou derrière le Professeur Perronne, et tous ces authentiques médecins qui n’ont jamais renié leur serment d’Hippocrate ? Ces vrais experts qui ne courent pas après les chèques de Pfizer ou sur les plateaux de France 2, mais qui dès le début ont hurlé à l’imposture, au risque de perdre leur boulot, leur honneur, leur liberté, et parfois leur vie.

Comme après les heures sombres de l’Occupation, où la très grande majorité des Français se terraient chez eux en attendant des jours meilleurs, et pour certains traficotaient avec les Schleux, après le traumatisme du Covid la France a vécu une période d’amnistie-amnésie qui n’est pas tout à fait achevée. Et qui laissera encore longtemps des séquelles dans les mémoires.

Mais même si la France de Macron est la lanterne rouge de l’Europe pour ce qui est de faire la lumière sur les crimes des années Covid, même si les procès ici sont davantage étouffés qu’ailleurs (notamment aux Etats-Unis), même si les médias mainstream tiennent encore leur rôle de chiens de garde du pouvoir et continuent de servir la soupe aux fake news, même si l’opinion demeure confuse et perplexe parce qu’elle se sent coupable d’avoir collaboré, gageons que d’ici deux ans tout le monde sera complotiste. Comme tout le monde était résistant le soir du 8 mai 1945.

Le reflux des vagues de plus en plus vagues de variants avait permis la levée opportune des mesures sanitaires les plus restrictives et impopulaires, à six mois des présidentielles. Ce qui permit à la marionnette de Davos de rempiler pour un second mandat.

Depuis, le Covid a été remplacé par d’autres obsessions planifiées, indispensables pour maintenir la plèbe en état de tétanie. 3e guerre mondiale, flambée des prix de l’énergie, hyperinflation… Avec juste une embellie avant la réforme des retraites avec cette Coupe du Monde chez nos amis islamistes de Doha. Et un chapelet de faits divers hebdomadaires pour bien plomber l’ambiance.


Le refoulement et la dictature

Cette nouvelle flambée de violences à laquelle nous assistons suite au débat parlementaire escamoté et l’adoption au forceps de la réforme des retraites agit comme le point focal de cristallisation des ressentiments, des frustrations, des non-dits accumulés pendant six ans de Présidence Macron. Voire plus si l’on remonte aux crises sociales sur fond de crises économiques des décennies 1980 et suivantes.

C’est justement parce que le procès du Covid n’a jamais eu lieu, bien plus encore que le procès facile des répressions policières (surtout pour les gardiens de la morale LFI et consorts), parce que ce sujet a été soigneusement escamoté au cours de la campagne de 2022, que tous les candidats validés par le système, de Poutou à Zemmour, ont marchandé leur ticket électoral contre la promesse de ne pas aborder le sujet, que cette omerta nationale est en train d’exploser derrière le prétexte d’un projet impopulaire. Un projet qui symbolise et résume le meurtre du peuple perpétré par un caste et ses marionnettes dans une parodie de démocratie.

La crise du Covid, apothéose d’une dictature qui ne dit pas son nom, dont l’enjeu dépasse de très loin les gesticulations hexagonales, est comme le meurtre fondateur des sociétés primitives. Comme le cadavre puant du sacrifice antique, cent fois rejoué, mimé, singé, sacralisé mais toujours tu.

Les victimes directes ou indirectes du Covid, et tous ces crimes dont nous sommes tous coresponsables par notre acquiescement et notre silence, sont comme le retour du refoulé qui empuantit la mémoire collective. Il taraude la conscience nationale plus sûrement que le remords qui pèse sur l’âme des violeurs d’enfants après avoir enterré la dépouille de leurs victimes. Et plus ce souvenir nous hante, plus nous nous sentons coupables, et plus nous tentons de le refouler davantage.

La jeunesse est moins sujette à la mauvaise conscience, parce qu’elle est la première victime de ce génocide et qu’elle appartient à une génération sacrifiée. Elle n’a donc aucun scrupule à descendre dans la rue pour tout brûler et tout casser.

Mais qu’on ne se cache pas derrière des ratiocinations politiques : ce ne sont pas les black blocs qui risquent de flanquer la France par terre en criant « Révolution ! ». Ce sont nos propres enfants qui se sentent trahis, vendus, abandonnés. Et qui viennent réclamer des comptes à leurs parents, autant qu’au pouvoir en place pour lequel ils n’ont pour la plupart jamais voté.

C’est cela qui effraie les braves gens. Pas quelques poubelles qui brûlent. Pas quelques vitres cassées. Ni quelques flics qui s’en sont pris une dans une manif. Sur ce sujet, les compteurs affolés depuis les Gilets jaunes laissent un sérieux avantage aux brutes de Macron, en termes de coups et blessures décochés pour protéger une dictature.

Quand on a compris cela, on comprend que tous les facteurs sont réunis pour qu’un scénario insurrectionnel d’une envergure rare éclate en France. Et que le petit poudré de l’Elysée, qui concentre la plus puissante impopularité suscitée par un Président de la République sous la Ve, va devoir d’une façon ou d’une autre payer pour tout ce qui lui et ses prédécesseurs ont fait subir au peuple depuis des décennies.

Non pas au nom d’une idéologie, non pas par esprit cupide ou pour satisfaire son ambition personnelle, mais par entêtement à faire le jeu d’un pouvoir qui l’a adoubé, se sert de lui, l’acclame et le soutient tant qu’il sert ses intérêts. Mais qui l’a déjà lâché et s’apprête à le livrer comme un bouc émissaire expiatoire pour calmer l’ire vengeresse de la plèbe.

Le Grand Soir, la Révolution, la VIe République, tous ces gros mots ne sont que des arguties rhétoriques pour justifier un processus implacable, et pour l’essentiel inconscient, digne d’un film de Wajda.

Quelles seraient les alternatives, les contre-pouvoirs, les organisations qui pourraient récupérer la colère montante sous une forme encore acceptable, et nous épargner tribunaux populaires et guillotines ? Quitte à déplacer le combat sur un autre terrain, à tenter de mobiliser les plus frileux ou se limiter à des sabotages ciblés.

Il est assez troublant que des groupes d’activistes antisystèmes comme les Anonymous, d’habitude si prompts à lancer des cyberattaques furtives contre des cibles bien identifiées, symboles de la corruption étatique, ou des dictatures officielles comme la Chine, se soient si peu illustrés durant la crise du Covid. Ces Robins des bois du cybermonde, experts en virus explosifs, se seraient-ils laissé vaincre par un vulgaire rhume ?

Comme on n’a jamais entendu ces ONG politiquement correctes spécialisées dans la lutte anti-corruption dénoncer ces champions du monde toutes catégories que sont Pfizer-Moderna, BlackRock-Rothschild, la Fondation Bill Gates, l’OMS ou la Commission Européenne.

L’une d’entre elles, très présente en France à l’époque des Nuits debout, est subitement devenue aphone dès que Macron a été élu. Il est vrai que Transparency International, qui s’exporte avec succès dans les démocraties occidentales, a été créée aux Etats-Unis il y a vingt ans par d’anciens salariés de la World Bank. Et qu’elle préfère aujourd’hui se scandaliser sur la toile d’être évincée de Russie par le Kremlin.

Quant à ces antifas et autres révolutionnaires en toc de l’ultragauche qui cèdent à « l’ultraviolence », comme disent les médias après une soirée de manifs sauvages dans Paris, parce qu’ils ont brûlé une poubelle, saccagé un McDo ou cogné sur flic surarmé, ils feraient bien d’avoir un peu plus de jugeotte et de choisir mieux leurs cibles.

Plutôt que de détruire un kiosque à journaux, ou mettre le feu à l’entrée de la Mairie de Bordeaux, ces chevaliers noirs de l’anticapitalisme devraient plutôt s’en prendre au siège de la Banque Rothschild, de BlackRock, de McKinsey France. Ou carrément aller chercher comme il le demande l’imposteur de l’Elysée qui nous nargue depuis l’étranger. Plutôt que de pourrir la vie aux petits commerçants et habitants des quartiers en flammes qui doivent bosser le lendemain.


Du déni au rêve, fuir le réel, fuir la vie

Face à ceux qui collaborent par ignorance, par bêtise, par intérêt ou par cynisme, face à ceux qui courbent le dos en ravalant leur colère, face à ceux qui s’insurgent en relevant la tête et en dressant le poing, il y aussi ceux, plus dangereux encore, qui s’insurgent en rêvant.

Ces idéalistes, ces doux baltringues, ces benêts schizophrènes qui nous appellent à chanter le « Nouveau monde » en faisant abstraction de l’ancien, qui prônent la non-violence ou l’amour universel, y compris envers nos ennemis, en invoquant tantôt Jésus, Gandhi, Martin Luther King, les aliens ou Vishnou.

Ces pacifistes au QI d’huître abrutis de CBD et de fleurs de Bach n’ont rien compris aux paroles des maîtres spirituels auxquels ils croient se référer. Ils les résument à une guimauve flasque et délétère pour justifier leur propre abdication. Ils se projettent dans un monde imaginaire, une dimension qui n’existe pas, en faisant l’économie du discernement, du réel, de la souffrance, du vrai combat spirituel.

Ceux-là sont les alliés implicites de leurs bourreaux, auxquels ils donnent des arguments new age pour ignorer leurs crimes. Car renoncer à accepter la colère, la violence inhérente à la vie, le rapport de forces, la confrontation des egos, des désirs et des excès, le goût du pouvoir, la part obscure et inachevée de notre humanité, ce n’est pas l’aimer, c’est au contraire la nier. Ce n’est pas servir l’humain, c’est lui ôter tout pouvoir créateur, pour l’enchaîner à des aliénations et des mirages.

C’est la politique des faibles, des faux, de l’homme du ressentiment nietzschéen, travesti en prêtre de la morale ascétique, ou en VRP des valeurs pastiches.

On peut accepter la réalité de la violence sans l’alimenter par esprit de haine. On peut accepter qu’une part de cette violence passe par nous, sans s’identifier à elle, en faire le but de toute action politique ou un principe nihiliste.

Il n’est pas étonnant qu’après avoir corrompu par l’argent et subverti de l’intérieur toutes les grandes institutions religieuses du monde, la Caste fasse également la promotion des spiritualités alternatives, du New age, de tout ce qui permet de vendre du rêve aux masses écrasées, de mieux les contrôler, les neutraliser par des illusions de bonheur à la carte.

Non pas que les nouvelles formes de spiritualité qui prônent la Paix, l’Amour universel, l’Unité de l’humanité, son Eveil ou sa Libération soient mauvaises en soi. Bien au contraire. Ce qui est pernicieux, c’est leur instrumentalisation pour servir de narcotique aux foules sentimentales et égarées.

Comme le soma dans le roman dystopique Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Cette drogue administrée plusieurs fois par jour à chaque individu pour lui prodiguer un bonheur sédatif instantané et renouvelable.

Il n’est pas facile de tenir le fil entre les extrêmes. De refuser de sombrer dans le déni, la facilité, la dépression, la violence nihiliste ou l’illusion. De garder le cap, d’affronter le réel, les épreuves, en restant éveillés, debout et unis. De prendre sa part de responsabilité au lieu de s’en remettre à une Sécurité ou une Providence illusoires, en renonçant en échange à sa liberté, à son identité, ou contre une fausse promesse de lendemains qui déchantent.

L’insurrection et la violence légitime ne sont pas seulement un moyen pour continuer à exister, pour s’opposer, sinon pour mettre fin à une oppression en renversant un pouvoir illégitime.

Ce peut être aussi un moyen de créer. De faire place là où tout est encombré, contraint, bloqué. D’ouvrir l’espace pour de nouveaux possibles.

Pas forcément, comme en rêvent certains à gauche, pour en finir avec cette Ve République déclarée à bout, et instaurer une illusoire VIe République. L’outil n’est pas la fin. Mais peut-être pour revisiter cette Ve République, et la vivre autrement.

Ou bien passer à quelque chose de radicalement différent.


Penser global, agir national : redonner du sens à l’Universel

Tout sera fonction des évolutions du monde. Le piège des discours politiques et médiatiques en France, comme de presque tous nos intellectuels, c’est de regarder les choses par le petit bout de la lorgnette, avec une perspective strictement franco-française, ou à la rigueur européenne. Alors que les enjeux, comme les solutions, se dessinent à l’échelle mondiale, avec une perspective universelle, dont la mesure sont les peuples, et la perspective l’humanité.

Parce que le Pouvoir qui nous force à accepter son ordre arbitraire en renonçant à qui nous sommes est mondialiste sinon mondial. Il est présent partout, et non lié à un pays, un bloc ou une aire géographique. Il est partout en même temps et apatride. Ce pouvoir de la finance mondiale dématérialisée a déjà gagné. Il a aussi déjà perdu. Parce qu’il représente un monde en récession. Un monde qui n’en finit plus de s’écrouler. Entraînant dans sa chute des états, des institutions, des pouvoirs, des ambitions, des fortunes, des certitudes, des souffrances, des injustices, des scandales, tous attachés à l’ordre ancien.

Un autre futur que cette dystopie totalitaire qu’on nous vend comme inéluctable est déjà là. Il émerge et se réalise sous nos yeux incrédules. Ce n’est pas un autre monde utopique, puisqu’il n’y a qu’un seul monde. Il ne vient pas du Ciel, d’une autre planète où vivraient des aliens plus évolués que nous. Mais d’une dimension supérieure où tous les futurs possibles coexistent en même temps. Où des esprits bienveillants conspirent pour que nous choisissions ensemble le meilleur d’entre eux.

Ce n’est pas un illuminé qui parle ainsi, c’est Philippe Guillemant, l’un de nos plus brillants physiciens, auteur d’une théorie sur le temps[ii].

A n’en point douter, nous, la France et l’humanité tout entière, entrons dans une grande tribulation.

Cette perspective ne doit pas nous effrayer, mais au contraire nous stimuler. Nous avons été assez forts pour traverser les épreuves précédentes. Nous amorçons maintenant la dernière ligne courbe vers la lumière, dans un tunnel sombre. Celui de notre inconnaissance des merveilles qui nous attendent.

Ne nous arrêtons pas aux spectres qu’on agite au-dessus de nos têtes. Ne nous laissons pas distraire par les ombres projetées sur les murs de la caverne, ou intimider par les voix qui cherchent à nous déstabiliser, nous culpabiliser, à anéantir nos capacités d’agir et de créer.

Nous en aurons grandement besoin pour terrasser le Dragon de nos doutes, de nos lâchetés, de nos cupidités, de notre arrogance, de notre hubris de pouvoir, sur les autres, sur la vie, sur le monde.

Ceux qui vivent le Combat comme une violence sont ceux qui veulent y renoncer, se trouver des excuses, se justifier, ou se sanctifier avant l’heure.

Le scénario insurrectionnel que vit la France aujourd’hui est une métaphore miniature de ce que l’humanité traverse face aux pouvoirs qui s’empressent pour la dominer en totalité. En renonçant à toute humanité.

Un accouchement. Une délivrance. Avec son lot de contractions, de douleurs, de cris, de sang, de merde, d’impatiences et d’angoisses.


Révélation et Commencement

Et puis cet Alléluia de la Vie qui donne la vie. Une nouvelle vie, et non juste une vie de plus.

L’heure du choix est arrivée. Quel sera le plus efficace ? Et surtout lequel produira le plus de sens ? Insurrection des armes, insurrection des peuples, insurrection des idées, insurrection des sentiments, ou insurrection des consciences ?…

N’ayons pas peur. Entrons par la Porte étroite. Car c’est ici le Commencement.


[i] Michel Onfray : Théorie de la dictature. Robert Laffont, 2019

[ii] Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Guy Trédaniel 2021

Transparency International, cette ONG mondialiste qui « lutte contre la corruption » pour que vous ne la voyiez pas !

Mis en avant

« Transparency International », l’ONG « anti-corruption » de la Banque Mondiale, se soucie plus de son éviction par le Kremlin que des crimes contre l’humanité commis par les amis de Macron.

Agacé par un mail de désinformation envoyé hier par cet organisme auquel j’avais naïvement adhéré il y a quelques années, je partage ce recadrage éthique qui remet quelques pendules à l’heure. Et invite ceux qui seraient appâtés par les néons de s’enfuir à toutes jambes.

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Dear Transparency International,

For the past 10 years I have been a great supporter of your movement, especially concerning some corruption issues in France during François Hollande’s presidency.

However, since Macron was elected, I have been very shocked to see that your movement never pointed out any of the numerous objective high corruption facts in Macron’s way of governing and conceiving democracy.

Same thing concerning the Covid crisis.

No word about the worrying conflicts of interests between scientists, politicians, medias, private world foundations like Bill Gates’ one, Gavi, Rockefeller or John Hopkins, all involved in the pandemic, the WHO, the pharmaceutical industry and its share-holders like BlackRock.

No single word about the hundreds of billions of dollars of criminal profits made by Pfizer and other Moderna which sold illegal experimental products with absolutely no proven efficiency, but with millions of worrying side-effects and deaths established by official bodies in the whole world.

No word about some private American company like McKinsey that steered the same Health and vaccination policy in 65 Western states in 2021.

No word about the hundreds of prosecutions brought before national and international courts by victims of the illegal prohibition of efficient treatments against Covid-19, the prosecution by the Board of Indian Lawyers before the ICC against Tadros Ghebreyesus (Director general of the WHO), Anthony Fauci and Bill Gates, after WHO forbid the Indian government to treat people dying of Delta variant with ivermectine.

No word about the fake study commanded by Gilead Sciences and published in The Lancet to discredit hydroxychloroquine.

No word about the proven links between Pope Francis and Albert Bourla (CEO of Pfizer) and Melinda Gates.

No word about the unpreceded attacks on freedom and democracy thar are the dictatorial measures like repeated lockdowns, vaccination pass, masks, travels and protest bans, censorship on press and social networks, mass monitoring of population, police repression, arbitrary arrests of dissident scientists and inquisition of thoughts…

Today, 93% of French workers are declared against an unfair law project imposed by BlackRock to destroy our retirement and social system.

Paris streets have been overwhelmed with garbage hips and angry demonstrators for one week…

And your only concern in your last newsletter is about some Russian bullshit???

Oops! I’m sorry: I forgot that Transparency International was created 20 years ago by former employees of the World Bank.

Probably they were less specifically concerned about “corruption” than by broadcasting some “progressive” propaganda about what should and should not be considered by the public as a worrying “corruption” topic.

And Transparency International – which should be rebranded Opacity International – is surely nothing more than some other GNO invented by masters of social engineering to manufacture opinion.

As a journalist with a rigorous attention to ethics, a long experience and a strong deontology, I will from now on take great pride to inform my followers about the evident partisanship of your movement.

Best regards,

Christophe Claudel

Les Chrétiens qui croient à la résurrection de Jésus sont-ils des complotistes ?

Mis en avant

Ceux qui professent la Résurrection contre le Zeitgeist sont-ils complotistes ? Ou Jésus qui s’oppose à tous les pouvoirs, dénonce tous les discours officiels aliénants est-il le premier complotiste de l’Histoire ?

Judée, An 30 (ou 39)

La Palestine, cette petite province romaine aux confins orientaux de l’Empire, vit sous la férule d’un roi autoritaire, dépravé et corrompu. Hérode Antipas n’a pas la carrure de son père, Hérode le Grand, roi bâtisseur et mégalomaniaque, célèbre dans le monde entier pour avoir fait construire le plus grand temple de tous les temps. Mais il est plus cynique, arrogant et intrigant. Plus lâche aussi. Entouré d’une cour d’aristocrates cupides et d’opportunistes corrompus, il partage le pouvoir politique avec un jeune procurateur nommé Pilate, fraîchement nommé par l’empereur Tibère pour gouverner cette contrée.

Une tâche difficile. Car la Judée a la réputation d’être particulièrement rebelle à l’autorité de Rome. Depuis sa conquête en -63 par Pompée, vainqueur de la dynastie hasmonéenne, les légions romaines y stationnent pour prévenir les troubles, fréquents dans la région. Malgré cela, des émeutes populaires et autres mouvements séditieux éclatent sporadiquement, nourris par la haine de l’occupant.

Ecrasé de taxes, humilié par Rome, méprisé par ses propres élites, ce peuple fier et insoumis est prêt à suivre le moindre agitateur, le moindre « prophète » autoproclamé qui lui promet de chasser les Païens, de renverser ce roi corrompu, de rétablir l’indépendance et la royauté d’Israël comme au temps de la splendeur de Salomon.

Si le peuple souffre beaucoup, à en croire certains il n’a qu’à s’en prendre qu’à soi-même, se repentir de ses péchés qui ont attiré sur lui la colère divine, au point d’être livré à ses ennemis.

Les plus déterminés et dangereux parmi ces fauteurs de troubles sont ces Zélotes. Une secte nationaliste d’extrême droite qui passe son temps à exciter le peuple, à ourdir des complots et fomenter des révoltes. Des terroristes révolutionnaires embringués dans une croisade messianique et politique pour libérer la terre d’Israël de l’occupant impie.

Certains parmi les religieux les soutiennent. Quant aux dignitaires tsadoukim qui contrôlent de temple, ils préfèrent rester discrets, conforter leur autorité en attendant des jours meilleurs. Ceux-là, le peuple et les rabbins les craignent. Et souvent les haïssent. Certains qui enseignent de la Loi osent braver leur autorité. Mais ces grands prêtres veillent jalousement sur leur pouvoir. Ils sont alliés d’Hérode, et donc implicitement des Romains, bien qu’ils les détestent autant que les autres, et ne leur reconnaissent aucune autorité pour administrer cette terre sacrée.

Il faut dire qu’à l’époque où le Temple avait été saccagé par les Grecs, le culte avait été interrompu, les prêtres dispersés et l’esprit du peuple ébranlé. Et si Dieu nous avait abandonné ?… Et si le peuple élu venait à disparaître ?… Et si la Promesse ne pouvait s’accomplir, comme l’affirment les Ecritures ?…

Pour combler ce doute, on avait introduit dans le canon théologique des croyances empruntées aux nations païennes. Comme ce Paradis qui rassemble les justes après leur mort. Et non plus simplement le Shéol, où se réunissent toutes les âmes dans l’attente du Messie.

La croyance en la résurrection connut alors un succès inédit. Désormais plus question seulement d’engendrer des fils pour assurer au peuple une persistance, et à la Loi sa transmission de génération en génération. Même si par le plus grand des malheurs le peuple disparaissait sous les assauts de ses ennemis, on pouvait toujours garder l’espoir d’une vie nouvelle quand le Messie viendrait, une fois les méchants condamnés et les justes relevés.

La Justice, celle des hommes comme celle de Dieu dans la perspective d’un hypothétique Jugement dernier, devenait une affaire de foi, pas d’un simple combat les armes à la main. Mais tous ne l’entendaient pas de cette oreille. L’attente messianique nourrissait encore plus de manques, de frustrations, de spéculations apocalyptiques et politiques.

Toutes ces histoires laissaient Rome de marbre, qui croyait bien plus aux vertus terrestres, au pouvoir de la volonté, à la force virile de ses armées, à ce nouvel ordre mondial imposé par la Pax romana. Et à son Empereur, dieu palpable égal des dieux, et flambeau civilisateur pour le monde.

Messianisme religieux et politique allaient de pair parmi les fanatiques : ils croyaient qu’un nouveau Moïse allait venir les délivrer, les appeler à prendre les armes, déclarer la guerre à Rome. Avec pour armure de vieux rouleaux poussiéreux et pour glaive leur ferveur mystique. Sortilèges de sorcières ! Paroles d’insensées !…

Depuis l’époque des Séleucides, et surtout après que les armées de Rome eurent remplacé Athènes, on ne comptait plus ces fous furieux qui arpentaient places et campagnes. Avec leurs harangues ténébreuses, leurs prêches d’apocalypse, leurs promesses de messie et autres fadaises. Quand ils ne se prenaient pas eux-mêmes pour le Messie.

Égaré par la rancœur et la confusion, le peuple était toujours prompt à se rallier au premier de ces hystériques.

Hérode, comme Pilate, mais aussi Caïphe le grand prêtre jaloux de son pouvoir, restaient toujours sur leur garde. Ils faisaient surveiller ces meneurs par leurs espions ou leurs milices, veillaient à faire arrêter les imposteurs, châtier les blasphémateurs qui osaient se prendre pour Dieu, et tuer dans l’œuf toute insurrection.

Parmi eux, certains gagnaient chaque jour un peu plus les faveurs du peuple. Comme ce jeune rabbin nommé Yeshoua, un fils de charpentier venu d’un petit bled de Galilée. Toujours suivi par un troupeau de fidèles, il sillonnait le pays et galvanisait les foules. Notamment les rejetés, les déshérités à qui il promettait la lune. Ses belles patoles et ses fables au sujet d’un Royaume à venir fait d’amour et de justice fascinaient les plus naïfs d’entre eux. Il était aussi très habile pour les subjuguer avec ses tours de magie, qui faisaient partout sa réputation. Comme changer l’eau en vin, multiplier les pains, guérir les aveugles, les culs-de-jatte ou les lépreux. Ou plus spectaculaire encore, ressusciter les morts.

Il osait même parfois s’en prendre à l’autorité des prêtres, malmener les changeurs du Temple, critiquer Hérode parce qu’il avait fait tuer son cousin Jean le baptiste. Un psychopathe dérangé, hirsute, à moitié nu, mangeur de sauterelles et hurlant dans le désert, qui attirait les foules pour les plonger dans le Jourdain pour les laver de leurs péchés.

Jésus était bien plus malin. Par exemple, jamais il ne critiquait ouvertement les Romains ni l’Empereur. Certains d’entre eux venaient même à lui pour entendre ses sermons ou se faire guérir. Ce qui scandalisait les puristes parmi les membres de sa secte.

Certains d’entre eux le pressaient de passer à l’action, de dresser le peuple pour chasser l’occupant et de rétablir enfin le Royaume d’Israël. Mais lui faisait mine de les corriger, et parlait d’un sacrifice mystérieux qui allait tout résoudre.

Alors que sa popularité commençait à poser problème, les grands prêtres, Hérode et Pilate se mirent d’accord pour le faire arrêter, le firent juger sommairement, l’humilièrent face au peuple remonté, et finalement le mirent à mort en le suspendant à une croix sous les quolibets et les crachats.

C’était en avril, juste avant la grande fête de Pessah.

On trouva un traître parmi ses proches pour le livrer, un de ces Zélotes lassés d’attendre que leur « messie » se révèle publiquement. Et ce fut vite expédié.

Jésus mourut la veille du grand Shabbat, flanqué de deux criminels condamnés à mort quelques jours plus tôt. A sa place, on remit en liberté un agitateur pour calmer le peuple. Et tout rentra dans l’ordre.

On pensait ne plus jamais entendre parler de cet hurluberlu et de sa secte maudite. Mais deux jours plus tard, certains de ses adeptes répandirent des mensonges parmi le peuple. Sa compagne, une putain repentie nommée Myriam, et ses plus proches adeptes s’étaient cachés juste après son arrestation, par crainte d’être arrêtés. Mais à peine enterré, ils firent croire qu’ils l’avaient aperçu vivant, qu’il leur avait parlé, notamment dans cette salle sur la colline de Sion où ils avaient partagé leur dernier repas.

D’autres prétendirent l’avoir vu au même moment en Galilée. Preuve s’il en fallait de cette grossière mystification.

Mais la machine infernale était lancée. La rumeur se propagea très vite. Impossible de l’arrêter. Elle entraîna même un schisme parmi les Juifs à Jérusalem. Certains restèrent fidèles au culte orthodoxe, mais de plus en plus se rallièrent à cette secte.

Dans ce climat confus et éruptif, les plus enragés tentèrent de se rebeller par les armes. Mais ils furent tous tués. Le Temple fut détruit par Titus, Jérusalem quasiment rasée, comme l’avait annoncé le jeune rabbin mythomane. La plupart des Judéens furent dispersés. Même le petit groupe de fidèles restés à Jérusalem finit par disparaître.

Entre temps, un autre fanatique, un Juif qui parlait grec et persécutait les adeptes de ce Yeshoua, s’était subitement converti à la secte. Il sillonnait tout l’Empire pour répandre ses croyances, semant des germes de corruption qui allaient contaminer tout l’Empire et précipiter sa chute. Assailli sur son flanc ouest par les Barbares, l’empire fut divisé. Ultime traîtrise, l’empereur Constantin lui-même finit par rejoindre la secte et abolir les anciens cultes.

Tout ceci est la preuve évidente qu’il faut se méfier comme de la peste des mythes et des rumeurs. Car une seule d’entre elles peut fédérer plus d’adeptes qu’un général d’armée, et détruire un empire plus sûrement que la plus puissante d’entre elles.

États-Unis, 22 novembre 1963

Le Président John Fitzgerald Kennedy, élu deux ans auparavant, est assassiné au milieu de la foule venue l’acclamer lors d’un défilé à Dallas.

Un homme est arrêté sur les lieux du crime. Aussitôt déclaré suspect. Ancien Marine, Lee Harley Oswald est un loup solitaire. Atteint de troubles schizophrènes, il est très agressif. Il a déjà tenté d’assassiner un général. Emmené au QG de la Police de Dallas, il est assassiné deux jours plus tard par Jack Ruby, un justicier solitaire.

Le Vice-Président Lyndon Johnson prête serment et succède au Président assassiné.

Le 29 novembre, il nomme la Commission Warren pour enquêter sur son assassinat. Celle-ci remet son rapport le 27 septembre 1964, juste avant les élections présidentielles, qui consacrent Johnson comme 36e Président des Etats-Unis.

La Commission Warren conclut que Lee Harvey Oswald est le seul assassin. Et qu’aucun complot, ni de la mafia, ni des Soviétiques, si des services secrets n’est responsable de la mort de Kennedy. Malgré d’innombrables invraisemblances dans le rapport officiel qui alimenteront la polémique jusqu’à aujourd’hui.

Mise en cause par ces rumeurs, la CIA invente alors le terme de « théorie du complot » pour disqualifier toute théorie qui s’écarterait du rapport Warren et remettrait en cause ses conclusions à propos de l’assassinat de Kennedy. Et réduire au silence ceux qui les répandent.

Un concept promis par la suite à un grand succès. Systématiquement repris pour écarter tout argument contraire à une théorie officielle.

Comme l’implication de la CIA dans le coup d’Etat du 11 septembre 1973 au Chili, afin de renverser le Président Salvador Allende et mettre à sa place le dictateur Pinochet.

Ou son implication dans bon nombre d’opérations de déstabilisation de régimes hostiles aux intérêts américains, à Cuba, en Amérique du Sud ou en Asie.

Ou son implication aux côtés de l’US Army dans la création, le financement et la formation d’organisations terroristes islamistes, comme Al Qaeda ou Daesh.

Ou son implication dans les « attentats » du 11 septembre 2001 à New York et Washington.

Ou son implication dans divers assassinats de chefs d’Etat étrangers.

Ou son implication dans les « Printemps arabes » de 2011, en Tunisie, en Egypte, en Lybie, en Syrie, au Yémen, à Bahreïn.

Ou son implication dans des programmes expérimentaux secrets ayant recours à des armes non conventionnelles, des méthodes de manipulation psychologique, ou de contrainte physique, toutes illégales, sur des populations civiles, aux Etats-Unis comme à l’étranger : torture, LSD, Programme MK Ultra, armes chimiques ou bactériologiques…

Bien entendu, toutes ces rumeurs n’ont rigoureusement aucun fondement. Cela a été prouvé à de multiples reprises. Mais elles continuent d’enflammer l’imagination du public, et de faire le succès des conspirationnistes et autres complotistes.

16 décembre 2022 : amorcée sous la Présidence Trump, la déclassification de certains dossiers secrets des JFK Files accrédite enfin la théorie selon laquelle la CIA a bel et bien participé à un complot en vue d’assassiner le Président Kennedy.

Fermeture du ban.

Qu’est-ce que la vérité ?

Quel rapport y a-t-il entre Jésus et la CIA ?

Entre ceux qui sont persuadés que Jésus est ressuscité et qui en font le fondement de leur vie, et les complotistes qui croient que la CIA a participé à des complots et des opérations criminelles, et qui pourchassent le gouvernement pour dénoncer crimes et mensonges officiels ?

Aucun, bien entendu !

Le premier cas relève de la religion, du mythe et de croyances obscurantistes. Le second relève de l’Histoire, des faits avérés et incontestables.

La résurrection n’a jamais existé. Par contre, tous les faits retenus par l’Histoire se sont bien déroulés comme la version officielle l’atteste. What else ?… Tout le reste n’est qu’affabulation, mensonges, délires mythomaniaques pour égarer l’opinion.

Un tombeau vide ? Un crime d’Etat ?

Circulez y a rien à voir !

Qu’est-ce que la vérité ?

Existe-t-elle vraiment ?

Y en a-t-il une ou plusieurs ?

En ce bas monde, la Vérité (avec un grand « V ») n’existe pas. Il y a DES vérités. Souvent contradictoires, selon les points de vue. Et le système de valeurs auquel elles se réfèrent. C’est bien pour cela que les hommes se battent. Pour faire valoir LEUR vérité. Leur vision. Leurs croyances. Leurs modèles et leurs représentations.

Lesquels fondent leur identité, leur existence, leur idéal. Leur religion. Ou leur civilisation.

On ne peut pas vivre sans croire à quelque chose. Croire que quelque chose est vrai. Et être prêt à se battre pour défendre cette certitude. Je suis ce que je croie que je suis. Ce que je vis, et qui a du prix à mes yeux, c’est que ce que croie qui est vrai pour moi.

Et la Vérité dans tout ça ?

Dieu est-il vraiment le détenteur de l’Ultime Vérité ? Si cette Vérité existe (en lui), est-elle unique, définitive, inamovible, universelle, incontestable ? Ou bien n’est-elle pas plutôt paradoxale ? Une chose et son contraire ne peuvent-ils pas coexister en Dieu ? Comme le bien et le mal par exemple ? 

Discerner le bien du mal, le vrai du faux, n’est-il pas la conséquence de la Chute ? C’est-à-dire du désir, qui nous pousse à nous incarner ?

Pour faire l’expérience du réel, éprouver les choses, les nommer, réaliser Qui nous sommes vraiment, et devenir à notre tour créateurs de sens. Cette fameuse connaissance du bien et du mal dont parle la Genèse. Que procure le fruit défendu mais très appétissant quand on le consomme.

Exister, c’est connaître. Exister, c’est se révéler à soi-même dans le rapport dialectique à l’autre et aux choses. S’ériger comme sujet communiquant, connaissant, nommant telle expérience comme bonne, et telle autre comme mauvaise.

Quant aux réalités plus triviales, comme le fait de savoir si Oswald a bien buté ou non Kennedy, ce qui permet de démêler la vérité du mythe complotiste, c’est le consensus. Car les faits n’existent pas en tant que tels.

Toutes vérités en ce bas monde sont conciliaires.

Mais que se passe-t-il quand une autorité, un pouvoir, s’arroge le privilège de fixer les modalités de cette conciliation ? Ou l’escamote ? Quand un pouvoir autoritaire et arbitraire s’érige pour dire le vrai et bannir le faux, en lieu et place du consensus commun.

C’est bien le problème de toutes ces « commissions d’enquête officielles » qui n’ont d’officiel que le nom, parce qu’elles dépendent du pouvoir en place.

Leur légitimité éventuelle, comme celle du pouvoir en place, n’est garantie que par le contrat social qui fixe les liens entre un groupe et une autorité censée le représenter et œuvrer pour son bien.

Quand la quête du bien commun et le sens de l’intérêt général sont détournés par une faction pour servir sa cause ou l’intérêt d’un petit nombre, le contrat est rompu, même s’il conserve les apparences de la légitimité.

Le pourvoir est alors une imposture, fondée sur un mensonge. Et plus il se drape dans la vertu dont il se réclame, plus cette imposture est scandaleuse.

César, c’est le pouvoir arbitraire et autoritaire réuni dans les mains d’un seul homme. Et poussé à son paroxysme, au point de se diviniser.

A l’origine, César n’est qu’un dictateur (« celui qui dit »), nommé temporairement par le Sénat, et muni des pleins pouvoirs pour faire face à une situation exceptionnelle. Mais quand cette autorité se pare elle-même d’une sacralité, elle échappe à sa mission qui est de servir le Sénat et le peuple romain (SPQR). Elle devient sa propre finalité : devenir une dynastie, une divinité, pour se perpétuer au point de se croire immortelle.


Le seul pouvoir, le pouvoir divin, c’est le pouvoir de créer.
Et celui-ci ne se conquiert pas : il s’exerce.

Il en va de même pour tout pouvoir qui s’essentialise pour devenir le Pouvoir par essence. Qu’il soit politique, aristocratique, institutionnel, économique, religieux : c’est le même phénomène.

Jésus a choisi d’affronter tous ces pouvoirs : Hérode, Caïphe, Pilate, représentant du « divin » César. Avec en arrière-plan la figure mythique de Pharaon, homme-dieu, chef religieux, chef militaire et chef d’empire, qui maintient en son pouvoir un peuple réduit en esclavage en refusant obstinément de le libérer.

Le mythe de la Pâque juive, la nuit de la Libération, et celle de la Pâque chrétienne, la résurrection au terme de l’agonie et de la mort, sont indissociables.

Ce n’est pas seulement une libération de l’asservissement social, économique et politique, ni seulement de l’asservissement aux formes religieuses, théologiques ou sacerdotales temporelles, ni encore la libération des geôles physiques, psychiques et spirituelles que sont tous ces shéols qui symbolisent l’oppression des puissances sur les âmes possédées.

C’est la Libération dans son acception la plus absolue. C’est l’acte de Création par excellence d’un Dieu qui se retire totalement pour donner tout pouvoir à sa créature. Qui renonce à tout commandement, à tout Jugement, à toute intention, à tout projet, et qui la laisse libre d’expérimenter cette liberté jusqu’à l’absurde, l’abandon, la mort, pour devenir pleinement créateur de Sens, pleinement divin.

Folie !

Il est beaucoup plus confortable de croire aux théories complotistes selon lesquelles Dieu serait un dieu jaloux, un dieu terrible, un dieu qui surveille, qui juge ou qui sauve, comme un gentil Papa. Ou encore croire qu’il n’existe pas, tant son idée obsédante est insupportable aux êtres justement épris de liberté.

C’est pourquoi toutes les religions sont complotistes. Comme la CIA, elles passent leur temps à fabriquer des complots pour retenir prisonnières les âmes piégées. A inventer des « lois », des morales rétributives, des schmilblicks théologiques pour piéger les esprits.

Alors que l’Esprit, lui, souffle où il veut.

Si Jésus n’est pas un scandale, alors il n’est pas Dieu.

Et si ceux qui s’autoproclament ses disciples ne sont pas « complotistes », alors ce sont des mous, des fades, des imposteurs, des apôtres du Néant !

Les enjeux cachés de la réforme des retraites et le sens d’un sursaut démocratique

Mis en avant

Les atermoiements des uns et des autres sur les conséquences négatives attendues des grèves et des manifestations contre la réforme des retraites sont de plus en plus insupportables. Elles agissent comme un écran de fumée pour masquer les vrais enjeux.

Selon les sondages d’opinion, environ 2/3 des Français sont contre cette réforme. Comme ils l’ont été contre tous les projets de réforme des retraites depuis 30 ans.

Les Français sont profondément attachés à notre modèle social, en particulier notre système de protection sociale héritier de la Libération. Ils ressentent à juste titre toute volonté de le démanteler en réduisant leurs droits (ces fameux acquis sociaux chers à la gauche) comme une injustice, une atteinte à leur dignité et à même à leur identité.

Au cours des années écoulées, les Français n’ont pas hésité à descendre dans la rue pour faire entendre leur voix face à des gouvernements déterminés à imposer ces réformes. Notamment lors des grandes grèves de l’automne 1995 contre le plan Juppé, les plus importantes depuis mai 1968. Ces grèves avaient paralysé tout le pays pendant un mois pour s’opposer au projet de loi sur la Sécurité sociale et les retraites, qui prévoyait déjà un allongement de la durée de cotisation.

A cette époque, les syndicats jouaient encore un rôle de contre-pouvoirs. Les partis d’opposition de gauche, PS en tête, étaient également en mesure de mobiliser l’opinion.

Aujourd’hui le rapport de forces est tout autre. Les syndicats ont perdu leur aura, leur ancrage sur le terrain s’est émietté, dans la fonction publique comme dans le privé. Leur pouvoir de mobilisation est réduit. Leur rôle se limite souvent à celui d’accessoire du pouvoir exécutif pour mener des « négociations » de pure forme. Comme ces Grenelle de ceci ou de cela, que le pouvoir macroniste a mis en place pour désamorcer la fronde et imposer des réformes impopulaires en mettant en scène des pseudos accords.

Quant aux partis politiques d’opposition, NUPES et RN, le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne jouent absolument pas leur rôle d’opposition au Parlement, et se contentent de ferrailler sur des sujets mineurs. Cette opposition officielle voire contrôlée ne sert en définitive qu’à conforter le pouvoir en place, pourtant minoritaire dans les urnes, et frappé d’une impopularité record dans l’opinion. Quant aux Républicains, ils partagent la même approche libérale que la Machine et n’ont jamais été des opposants, depuis que l’UMP et son champion malheureux aux présidentielles de 2017 ont été laminés par la torpille Macron et de sa stratégie de siphonage des partis de gouvernement au profit du mirage En Marche !

Cette énième réforme des retraites voulue par Macron avait été opportunément mise en stand-by pour cause de Covid, suite à une opposition violente de la rue en 2019 dans le sillage des Gilets jaunes. La voici maintenant imposée aux forceps par un régime à bout de souffle, et le Président le plus impopulaire de la 5e République, qui applique son programme avec obstination, cynisme et un mépris assumé du peuple.

Aucun véritable débat sur cette réforme n’est engagé parmi les parlementaires comme dans les médias. Le pouvoir assène inlassablement les mêmes mensonges sur le caractère inéluctable et urgent de cette réforme, sur l’absence d’alternatives budgétaires pour financer les retraites des générations futures. Les médias tous acquis au pouvoir reprennent ces mantras, et ces méthodes d’ingénierie sociale en soufflant le chaud et le froid, en multipliant les messages alarmistes pour semer la peur dans l’opinion à propos des grèves et des manifestations : paralysie des transports, blocage des raffineries, pénurie et hausse des tarifs des carburants, prise en otages des salariés par une poignée de grévistes, horde de casseurs prêtes à se déverser dans les grandes villes provoquant le chaos et la mort du petit commerce : un comble au moment où l’Europe organise la destruction des commerces et des TPE en instrumentalisant l’hyperinflation et le Great Reset énergétique, selon un plan défini par le Forum économique mondial !

Le gouvernement cherche à convaincre que sa réforme est la seule possible. Et en même temps il souffle sur les braises pour attiser la fronde, diviser les Français, les exténuer, les pousser à bout et les monter les uns contre les autres en flirtant avec le scénario de la guerre civile.

Cette stratégie du chaos propre au capitalisme du désastre a déjà porté ses fruits. La réforme des retraites n’a pas seulement pour objectif de poursuivre minutieusement la destruction d’un système social dont la France fut un exemple et qui constitue un scandale pour une caste mondialiste pressée d’en finir avec les États-nations, l’Etat-Providence, la solidarité nationale, le système de retraites par répartition, et d’imposer partout la dérégulation afin de laisser aux mastodontes financiers comme BlackRock l’exclusivité de gérer nos vies. Son objectif corollaire est la division, la dislocation de la nation et sa normalisation selon les critères ultralibéraux et mondialistes.

Or un peuple occupé à se chamailler est beaucoup plus facile à contrôler : la recette est vieille comme le monde. Du pain et des jeux. Et de la baston. Pour mettre fin à la crise des Gilets jaunes, le gouvernement a aligné les chèques. Même méthode pour calmer le mécontentement populaire avec le chèque consommation, le chèque carburant, le chèque énergie, le chèque pour acheter une voiture électrique, installer des panneaux solaires sur son toit, le « chèque bois » ou le chèque en bois, on ne sait plus… Une façon obscène de distribuer les largesses de l’Etat après avoir asséché le porte-monnaie des Français et étranglé le budget des ménages.

Dans ce contexte, les Français prennent conscience qu’ils sont désormais livrés à eux-mêmes. Les politiques les courtisent en leur promettant la lune le temps des élections, mais ne mettent pas en œuvre les actions qu’il faudrait pour s’opposer au Prince en jouant le jeu démocratique. Les syndicats font encore semblant d’aboyer mais ne convainquent plus personne. Les médias ne jouent plus leur rôle traditionnel de contre-pouvoir puisqu’ils sont tous contrôlés par les mêmes milliardaires à qui profitent des crises qu’ils ont eux-mêmes déclenchées.

La démocratie n’est plus depuis longtemps qu’un triste simulacre. Seuls les plus naïfs y croient encore. Même l’armée, tentée il y trois ans de sortir de sa réserve pour remettre l’église au milieu du village en forçant Macron à démissionner pour restaurer la démocratie, semble aujourd’hui plus préoccupée par la 3e guerre mondiale contre la Russie.

Le mouvement de grève actuel et les manifestations contre la réforme des retraites ont peu de chances d’aboutir. Tout au plus serviront-t-ils à justifier une répression policière sanglante comme en 2019. La majorité des Français terrifiée par la mise en scène des émeutes, les policiers blessés ou tués par des voyous, et par les manipulations médiatiques, applaudira à ce retour de l’ordre républicain. Tous accepteront le clystère de la réforme et la mise au pas des agitateurs comme un mal nécessaire. Et rêveront encore en se croyant protégés par la pantomime cynique d’un Etat-Providence faussement préservé par ceux qui l’ont tué depuis longtemps.

Quelle alternative reste-t-il face à ce désastre ? La fuite en avant dans la violence contre un régime devenu illégitime pour avoir trahi le peuple ne peut qu’avoir des conséquences négatives. Qu’elle soit le fait du pouvoir actuel, qu’elle soit imposée par l’Union Européenne et son rouleau compresseur normatif, ou à l’échelle mondiale par une crise majeure qui précipitera l’instauration du Nouvel ordre totalitaire rêvé par les oligarques, les peuples en colère seront toujours les grands perdants de cette stratégie.

L’insurrection populaire a pourtant marqué l’Histoire de notre pays et de notre République. Depuis 1789 jusqu’à mai 1968, en passant par les barricades des Trois Glorieuses, elle a pris des formes diverses et contribué à précipiter des changements, avec des résultats qui ont parfois servi le peuple, et qui parfois l’ont desservi.

Peu de républicains convaincus en ont conscience, mais l’insurrection populaire figure parmi les piliers fondamentaux de notre démocratie. Les pères de la Révolution et de la République l’ont même inscrite en 1793 dans des textes aussi fondateurs que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, et l’Article 35 de la première Constitution de la République. En ces temps particulièrement troublés où la Révolution était attaquée de toutes parts et où mille périls menaçaient la France, ceux qui ont posé les bases de notre démocratie ont pris soin d’inscrire dans nos grands principes le devoir pour le peuple de se soulever, y compris contre ses dirigeants, lorsque ses droits sont bafoués :

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Pour radicale qu’elle puisse paraître, cette injonction faite au peuple de se lever pour défendre ses droits n’en est pas moins d’une grande sagesse. C’est un rempart contre la tentation qui traverse toutes les révolutions déclenchées au nom d’idéaux et ceux qui les mènent de s’ériger en pouvoir totalitaire. L’exemple le plus manifeste est illustré par ces « démocraties populaires » qui n’ont de démocratique et de populaire que le nom. Et qui malgré des prétentions égalitaires et émancipatrices se transforment rapidement pour les peuples qu’elles sont censées défendre en de redoutables machines d’oppression.

Loin de le contredire, l’insurrection vient au contraire conforter de principe de l’Etat de droit : C’est-à-dire d’un Etat fondé sur le Droit qui s’applique à tous, et non sur le pouvoir arbitraire d’un seul homme ou d’une caste de privilégiés. Quant Robespierre, le père de la Grande Terreur, se transforma en dictateur, il fut rapidement balayé par le tumulte qu’il avait déclenché au nom de la Révolution, même si ça n’est pas le peuple insurgé contre lui qui le renversa.

Ce principe solennel est aussi un avertissement contre le danger qui menace le peuple lorsqu’il s’en remet aveuglément à un Etat-Providence, ou à un monarque élu qu’il considère à tort comme l’homme providentiel, à qui il remet tout pouvoir et la responsabilité de son destin.

Selon la formule d’Abraham Lincoln, « la démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple ». Reprise par de Gaulle, elle fut inscrite dans l’Article 2 de la Constitution de 1958 comme principe de la République. Selon l’esprit de notre République, le peuple est souverain. La Constitution assoit même le principe d’une République décentralisée, ce qui la rend incompatible avec l’exercice d’un pouvoir autoritaire et centralisé.

Loin de respecter ces principes, la première Présidence Macron a au contraire accentué les dérives vers un pouvoir arbitraire, autoritaire, centralisé, duplice, brutal, et qui a atteint des records de corruption. Le principe de séparation des pouvoirs, garantie de la démocratie, n’est plus aujourd’hui respecté. Puisque comme on l’a vu au cours de la crise sanitaire de 2020-2022, les droits du Parlement ont été bafoués, les textes de loi étaient adoptés sans débat en procédure d’urgence, la Justice ne remplit plus son rôle de façon indépendante et dépend largement du pouvoir exécutif. Les autres corps constitués – Conseil d’Etat, Conseil Constitutionnel – ne remplissent plus non plus leur rôle d’arbitres indépendants.

Les conflits d’intérêt et la corruption au cœur de l’Etat sont manifestes. Le Conseil Constitutionnel a ainsi rendu un avis favorable en 2021 sur une mesure aussi inégalitaire et liberticide que le pass sanitaire, défendu par Thomas Fabius, directeur de McKinsey France chargé de piloter la politique vaccinale en France comme dans 65 pays occidentaux, alors que son père Laurent Fabius préside le Conseil Constitutionnel. Beaucoup de ministres, députés et sénateurs, juges, ainsi que le propre parti du Président LREM sont corrompus par le lobby pharmaceutique. Les ministres des gouvernements Macron alignent le plus grand nombre de conflits d’intérêt sous la 5e République.

La pire des dérives aura été l’instauration de l’état d’urgence sanitaire décrétée par Macron en mars 2020. Une notion qui ne figure dans aucun texte de loi français ou international. Et qui constitue une dénaturation de l’état d’urgence prévu par la Constitution pour faire face à une situation exceptionnelle de trouble à l’ordre public menaçant l’intégrité de la nation, comme une émeute, une guerre civile, un péril majeur. La prolongation de cet état d’urgence pour mener une prétendue « guerre » contre une simple grippe fut ensuite arrachée au Parlement dans des circonstances plus que contestables. L’état d’urgence sanitaire, qui confère les pleins pouvoirs au Président, assorti de la création d’un Conseil de défense prenant des décisions à huis clos sur les sujets les plus essentiels sans en référer devant le Parlement, les médias ou la Haute Cour en cas de crimes commis, constitue un véritable coup d’Etat, une façon d’enterrer la démocratie sous une apparence de continuité légale.

La multiplication de mesures autoritaires, coercitives, liberticides, répressives, injustes et inutiles, et le plus souvent illégales, imposées dans ce contexte aux populations, comme les confinements forcés pendant plusieurs semaines, l’obligation de porter un masque inutile, de se faire injecter des substances inconnues et expérimentales non testées dont les effets secondaires s’avèrent désastreux, l’interdiction de se réunir, de se déplacer, de voyager, de se rendre dans un lieu public, un lieu de culte, constitue à elle seule un motif de destitution du Président de la République, au titre de l’Article 68 de la Constitution. Mais le Parlement se refuse aujourd’hui à engager cette procédure de destitution, au motif que celle-ci a peu de chances d’aboutir. Une bien curieuse façon d’assumer son rôle et de concevoir la démocratie.

Depuis la crise sanitaire et la réélection de Macron, d’autres thématiques ont pris le relai pour occuper les esprits. La « guerre en Ukraine », la crise énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique et l’hyperinflation ont sagement pris le relai du Covid, alors que les révélations, les scandales, les procès se multiplient pour demander des comptes aux responsables.

Politiques et médias se repaissent des mêmes mensonges grossiers, des mêmes méthodes d’ingénierie sociale pour manipuler l’opinion et la bombarder de messages apocalyptiques. Mais dans ce climat déprimant, qui ose poser les vraies questions ? Qui se risque à décrypter les vraies causes et les vrais enjeux de ces nouveaux cataclysmes ? Quel journaliste des médias officiels a le courage de démontrer la responsabilité des Etats-Unis, de l’OTAN et de l’Union européenne dans le déclenchement de cette « guerre en Ukraine » ? Quel autre révèle la face cachée de cette farce manichéenne d’une guerre menée par le méchant Poutine contre le pauvre peuple ukrainien ? A savoir un affrontement stratégique crucial entre le camp mondialiste occidental (anglo-saxon), Etats-Unis en tête, qui mène une guerre pour la domination de l’Europe et du monde, contre un camp nationaliste favorable à une vision multipolaire du monde, et qui rassemble la Russie, la Chine, l’Inde et quelques nations africaines qui ne consentent pas à se laisser absorber dans le Nouvel ordre mondial.

La majorité des Français est bien trop occupée à tenter de survivre au milieu de ces tribulations qu’on lui impose pour chercher à en décrypter la logique. Pourtant, la réforme des retraites qu’on nous vend comme un simple réajustement comptable n’est qu’un des drames émergents causés par de vastes bouleversements produits dans le dos des peuples. Et qu’on pourrait aisément qualifier de guerre contre les peuples.

Certains ont conscience de ces enjeux, et de la trame sous-jacente qui réunit selon les mêmes collusions d’intérêts tous les soubresauts du monde. Mais leur voix minoritaire peine à se faire entendre, rejetée ou disqualifiée comme « complotiste ». Les équations simples présentées au public sous la forme « un problème, une solution » sont beaucoup plus rassurantes pour les braves gens et leur évite de se poser trop de questions.

Revenons à ce devoir sacré d’insurrection. Ce n’est nullement par hasard que l’auteur de cet Article 35 de la Constitution de 1793 a jugé utile de préciser : « l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple… » En cas d’oppression, ce n’est jamais le peuple dans son ensemble qui se soulève comme un seul homme. Il est même rare qu’en des circonstances exceptionnelles une majorité du peuple décide de se mobiliser pour défendre ses droits. La plupart, comme sous l’Occupation, fait le gros dos. Le droit de grève et de manifestation sont garantis par notre Constitution, mais on y a le plus souvent recours pour défendre des revendications catégorielles. Ce droit est d’ailleurs encadré, et dans l’essentiel des cas, il ne présente par un réel danger de déstabilisation pour le pouvoir en place. En cas de désaccord majeur entre le peuple et ses gouvernants, cette crise de confiance voire de légitimité se règle dans les urnes, selon un calendrier dont le pouvoir garde la maîtrise. Quant à l’Article 68 de la Constitution qui prévoit la destitution du chef de l’Etat par la voie parlementaire, une telle procédure n’a jamais été mise en œuvre.

Pour qu’une opposition de fond entre le peuple et ses gouvernants prenne une tournure dramatique jusqu’à l’affrontement insurrectionnel, il faut des circonstances réellement exceptionnelles. La seule fois dans l’époque récente où de telles circonstances se sont présentées, c’est en mai 1968, lorsque le pouvoir du général de Gaulle a failli vaciller. Et encore, si une partie de l’opinion incarnée par une gauche aventurière ralliée aux mouvements étudiant et ouvrier entendait faire tomber le « dictateur », les élections législatives après la dissolution de l’Assemblée prononcée par de Gaulle pour mettre un terme à la crise ont largement confirmé la confiance renouvelée d’une majorité de l’opinion.

La raison principale de cette inertie du peuple à se soulever contre son chef quand il se sent trahi tient tout d’abord au fait que notre République est une République représentative. En déléguant ses pouvoirs à des représentants élus, le peuple renonce implicitement à se faire justice lui-même en sanctionnant ceux qui l’ont trahi. Aux représentants élus de jouer leur rôle en sanctionnant le cas échéant le pouvoir exécutif. Depuis 1958, l’élection du Président de la République au suffrage universel et non par le Congrès a définitivement remplacé la guillotine pour faire tomber les monarques en cas de trahison du peuple.

En outre, notre République depuis son origine repose sur des mythes. Le peuple est certes déclaré souverain, mais ce n’est pas lui qui gouverne, ce sont les ministres nommés par le Président. En outre, « le peuple » est une fiction intellectuelle. Si le « petit peuple » composé des classes inférieures – paysans, ouvriers, artisans, auxquels s’ajoutent aujourd’hui les « classes moyennes » – correspond à une réalité sociologique, les autres catégories ne partagent nécessairement avec lui les mêmes préoccupations, les mêmes aspirations, la même vision. L’unité du peuple ou de la nation n’est pas un fait acquis, c’est un contrat sans cesse renouvelé entre ceux qui le composent. Or depuis 1793, notre République, si l’on tient compte de la sociologie de ceux qui représentent le peuple ou le gouvernent, est une République bourgeoise. La grande majorité de ceux qui accèdent à des responsabilités politiques ou exercent le pouvoir dans la société sont traditionnellement issus des milieux favorisés, grande ou petite bourgeoisie. Le métier de la politique est même caractérisé par un entre soi où les responsables politiques toutes tendances confondues se connaissent, se côtoient, déjeunent ensemble, tissent des liens d’amitié ou d’intérêt, se rencontrent dans les mêmes cercles. Le Parlement où s’affrontent des opinions contradictoires est souvent un théâtre où les oppositions sont surjouées.

S’ajoute à ce constat la corruption omniprésente dont souffre la vie politique, en France comme ailleurs. Même si l’offre politique paraît diversifiée, cette diversité n’est qu’apparente et relative, compte tenu des méthodes de financement de la vie politique. Comme le souligne Agnès Bugault, historienne du Droit et auteure de plusieurs ouvrages sur la démocratie en Occident, l’essentiel du financement de la vie politique dans les pays « démocratiques » est assuré par des subventions privées. Les partis, les carrières, les campagnes électorales, les projets ne pourraient voir le jour sans ces financements provenant de fondations, de multinationales, de généreux mécènes et d’organismes privés. Les mêmes financent et donc sélectionnent les profils en fonction de leurs intérêts.

Face à cette neutralisation des oppositions politiques et à cette mainmise sur la vie politique, il n’est pas étonnant que le peuple découvre que ses représentants n’agissent plus pour défendre ses droits mais entretiennent une parodie de démocratie pour défendre les intérêts de ceux qui les ont hissés au pouvoir et dont dépend leur succès.

Il est difficile de se défaire de ses illusions. Pourtant il y a bien longtemps que le peuple n’est plus souverain, en France comme ailleurs, si tant est qu’il l’ait jamais été. Cette prise de conscience de la fracture entre les idéaux démocratiques qui fondent note République et la réalité politique de la France d’aujourd’hui est la source de bien des frustrations et de bien des drames, présents et à venir. Car le contrat social fondé sur le principe de l’Etat de droit sur lequel repose le contrat politique entre le peuple et ses gouvernants ne coïncident plus. L’Etat n’est plus le siège du pouvoir légitime fondé sur le Droit, au service du peuple et de l’intérêt général. Il est devenu l’instrument d’une caste qui s’en arroge le contrôle, en dénature l’autorité et les principes de gestion pour asservir le peuple et satisfaire ses propres intérêts. Ce n’est pas un hasard si les politiques mises en place malgré les alternances successives comme dans différents pays se ressemblent et sont établies selon les mêmes critères technocratiques et normatifs.

Au principe fondamental d’un Etat-nation qui tire son identité et sa légitimité du peuple souverain s’est substituée la réalité d’un Etat technocratique, fonctionnel, déconnecté du peuple et décentralisé, soumis aux intérêts économiques et financiers. Lesquels gouvernent indirectement et mettent en œuvre les réformes qu’ils jugent essentielles, y compris dans les domaines régaliens (force publique, politique économique, financière, budgétaire, administrative, territoriale, sociale, judiciaire, sanitaire, sécuritaire…) par l’intermédiaire de cabinets conseil comme McKinsey, infiltrés dans tous les réseaux de pouvoir et mettant en œuvre des politiques standardisées au sein de toutes les « démocraties occidentales ». Cette caste exerce aussi un contrôle sur les institutions et la vie politique par les leviers de la dette publique, du financement de la vie politique, de la corruption, et du transfert de souveraineté à des organisations supranationales comme l’Europe, également sous son contrôle.

Derrière le simulacre démocratique auquel tous les acteurs font mine de se prêter, la réalité et l’ampleur de cette mainmise du pouvoir économico-financier sur le pouvoir politique et les institutions démocratiques se révèle de façon de plus en plus fragrante. Ce qui alimente les résistances au grand « basculement » (Great Reset) annoncé par un chef d’Etat qui apparaît pour ce qu’il est : un simple intendant régional et cynique du Nouvel ordre mondial.

Dans ce contexte, cette nouvelle réforme des retraites apparaît différente des précédentes. L’opposition qu’elle suscite, au-delà des arguties strictement mécaniques sur l’équilibre et la pérennité du système, ne relèvent plus d’une logique de luttes sociales pour la préservation de droits, mais d’une lutte politique pour la préservation d’une identité commune fondée sur des principes et une souveraineté partagée.

Malgré les efforts démesurés des politiques et des médias pour limiter les débats à des calculs techniques, la réforme des retraites apparaît comme un élément qui s’ajoutent à tant d’autres qui marquent une crise de confiance fondamentale entre le peuple, ceux qui sont censés gouverner en son nom, et le modèle de gouvernement qu’il s’est choisi, à savoir la République sociale.

Par-delà la revendication légitime des Français de leur droit à bénéficier d’une retraite juste après une vie de travail, le mécontentement qui grossit chaque jour se nourrit de la conscience grandissante de l’imposture du système qui entend les soumettre.

Ajoutée à d’autres crises et frustrations, cette colère finira tôt ou tard par exploser d’une façon d’autant plus inéluctable qu’aucune alternative ne semble possible. Dès lors, le peuple n’aura pas d’autre choix que de se soumettre en totalité, ou de se plier au plus sacré des droits et au plus indispensable des devoirs.

L’insurrection serait alors l’ultime réflexe de survie avant le grand Reset numérique et transhumaniste des individus annoncé dans le plan de Klaus Schwab. La menace se précise de jour en jour avec la mise en place du portefeuille numérique au niveau mondial sous l’égide d’institutions comme l’Union européenne pressée de mettre en place son projet d’identité numérique européenne, la Banque mondiale et son projet de monnaie unique numérique, l’ONU et son Agenda 2030, et l’OMS pressée d’imposer son passeport vaccinal mondial.

Il faut comprendre que l’insurrection ne se résume pas nécessairement à un appel à la lutte armée contre un régime oppresseur ou à la guerre civile. L’insurrection est avant tout un principe de mobilisation du peuple par le peuple lui-même ou une partie du peuple pour défendre ses droits. Et son application peut prendre de multiples formes, comme la résistance passive, la désobéissance civile, le blocage ou le sabotage des moyens dont dispose l’Etat pour user de la violence légitime, violence policière mais aussi violence sociale, violence économique, violence fiscale, violence sanitaire…, l’arrestation et le jugement de responsables déclarés criminels, la conjuration de plusieurs pouvoirs alliés du peuple français ou de plusieurs peuples pour mettre fin à la mainmise d’une caste ou d’un pouvoir tyrannique sur les institutions…

Aujourd’hui le pouvoir tente de présenter le rapport de forces sous la forme d’une alternative frauduleuse entre l’anarchie et le saccage généralisé, avec des hordes de black blocs trustant les manifestations pour casser les vitrines, s’attaquer aux forces de l’ordre et semer le chaos dans une optique révolutionnaire, afin de déclencher la guerre civile et précipiter le Grand soir, et l’acceptation sans condition d’un projet de loi dont chacun a compris qu’il n’était ni nécessaire, ni urgent, ni juste, encore moins inéluctable.

Les partis de gauche sont trop heureux de rejouer le sketch de la lutte des classes en multipliant les outrances, comme Clémentine Autain de LFI qui « rêve d’une France sans milliardaires ». Et le RN est trop inquiet de se normaliser et de flatter son électorat sécuritaire, y compris parmi les syndicats de Police, pour appeler les Français à descendre dans la rue en défiant un pouvoir fragilisé. Quant aux autres partis populistes ou souverainistes, ils sont bien trop minoritaires et inaudibles pour jouer un rôle déterminant dans ce conflit.

Quand une crise politique ne peut plus trouver d’issue selon les règles institutionnelles, le rapport de forces ne peut qu’être tenté de prendre des formes radicales et exceptionnelles. Or aucune solution conforme aux principes constitutionnels n’a de chance d’aboutir dans le contexte actuel. Et l’insurrection est toujours présentée par le pouvoir et les élites comme synonyme de chaos, et surtout comme un crime contraire à la loi, tant l’oubli de ce principe démocratique a obscurcit les esprits sur la dynamique de l’équilibre des pouvoirs.

Or il y a des moments dans l’Histoire où le peuple trahi par tous doit se résoudre à prendre son destin en mains. Il n’est pas écrit que ce mouvement de révolte pour faire valoir son existence et ses droits doive nécessairement prendre une forme dramatique. Pour recouvrer sa souveraineté, le peuple doit avoir la sagesse de ne pas céder à ceux qui l’invitent à se plier, ni à ceux qui le poussent vers la guerre civile.

Ce qui vaut pour le peuple français vaut pour beaucoup de peuples du monde : c’est souvent dans les moments les plus critiques, face aux catastrophes les plus tragiques, qu’il se réveille et sait se montrer grand, uni, inventif, fort.

Nul ne peut prédire l’avenir pour les années qui viennent. Ce qui est certain, c’est que la France et le monde sont face à d’incroyables défis, comme l’humanité n’en a jamais connus. Les crises se succèdent, mais grâce à elles les esprits s’ouvrent, les consciences s’éveillent. Malgré les enjeux pusillanimes ou apocalyptiques agités par les puissants pour subjuguer et diviser, l’humanité prend conscience de son indissoluble unité, de son inaliénable dignité. C’est sur ces vérités que se fondent nos grands principes humanistes et universalistes, même s’ils ont été dévoyés.

C’est ce souci de vérité, de loyauté, de fidélité à soi et ses valeurs, ce retour à l’essentiel, à une conscience commune, aux fondements ontologiques et non idéologiques de la solidarité, qui doivent nous inspirer et nous servir d’armes pour défaire ceux qui nous abusent, nous égarent et nous dépossèdent. C’est un aggiornamento éthique et spirituel, unitaire et populaire, qui pourra remettre le peuple debout, restaurer ses droits, lui redonner une vraie souveraineté et une sacralité. Le reste suivra.

LE ROI EST NUL : Lettre ouverte à mes amis de gauche qui s’apprêtent à réélire Macron « pour faire barrage à l’extrême droite »


Précisons tout d’abord pour ceux qui me connaissent mal : je ne suis pas vraiment de gauche, je ne suis pas vraiment de droite (clivages dépassés). Je ne suis pas non plus « ni de droite ni de gauche » (nihilisme trompeur). Je suis ET de droite ET de gauche. Et surtout, je plane au-dessus de la mélasse, souverainement, en refusant les labels : Liberté, Liberté chérie !

Delacroix : La Liberté guidant le peuple

Un père résistant dès le 18 Juin, qui nous a soulés toute sa vie avec son Général. Un grand-père jaurésien gazé dans les tranchées et déporté en Silésie. Côté maternel, on a toujours voté socialiste. Par conviction ou par esprit de contradiction.

Depuis ma majorité, j’ai voté pour à peu près tout l’échiquier politique, selon les scrutins et les enjeux : UDF, RPR, libéraux, chrétiens-démocrates, radicaux, PS, écolos… Et même pour Mélenchon en 2017 ! Mais on ne m’y reprendra plus.

Homme révolté et républicain convaincu, j’ai toujours fui les extrêmes, révolutionnaires ou fachos confondus. Je n’ai aucune complaisance envers cette vieille extrême droite française, rance, antisémite, xénophobe, longtemps rangée derrière Papy Le Pen. Je combats sans relâche les Soral, les Dieudonné, les Renaud Camus, les Faurisson, Civitas ou La Manip Pour Tous. Mon père ce héros a combattu les « collabos« , il a failli finir fusille par un peloton allemand à la Libération. Dans la famille Claudel, originaire des Vosges, on résiste aux Prussiens depuis 1870. On casse volontiers du Boche, pas les Bougnouls. Mes amitiés et engagements traduisent une passion éclectique pour l’autre, pour l’ailleurs et la couleur, pas des fixettes identitaires.

Le 21 avril 2002 j’ai pleuré, horrifié. En 2017 je me suis abstenu au second tour, trop lucide sur le profil Macron, mais pas franchement convaincu par la dédiabolisation du FN. J’ai la mémoire longue.

Durant la campagne des présidentielles 2017, j’ai tenté d’alerter mes amis, encore tétanisés par le choc du 21 avril 2002 et manipulés par les médias et une clique de politicards décomposée. J’ai mis en lumière les dangers de cette candidature Macron tombée du ciel, de ce parti fantoche bidouillé par McKinsey. J’ai multiplié articles polémiques et exhortations dans les dîners en ville pour debunker le nouveau prodige propulsé par Bilderberg en 2014, adoubé par ses pairs de Rothschild, sous emprise et perfusion financière de ses mentors, Attali, Nestlé, Arnault, Drahi, Niel, Bergé… toute une kyrielle d’oligarques qui l’ont savamment biberonné et puissamment doté. Une marionnette lancée par des agences de comm, flanqué d’une success story bidon, d’une marâtre incestueuse transformée en Blanche neige au bras de son Prince charmant formant un couple factice. J’ai multiplié les arguments quant à cet aréopage inédit en politique de mécènes issus de la finance, des multinationales, de Big Pharma. J’ai démonté ce programme aussi vide que racoleur concocté comme une étude conso par McKinsey (encore lui). Et dénoncé la manipulation orchestrée depuis2012 par une presse unanimement béate et aux ordres. En vain.

Le sketch de l’élection surprise de 2017, pipeautée de A à Z. La plus grande arnaque électorale de l’Histoire de la Ve, et de la République tout court. Un cas d’école de la manipulation, de l’ingénierie sociale, de la corruption et de la main mise de Big Finance, des lobbies anglo-saxons et européens sur notre démocratie et nos institutions. Un scénario bien huilé à l’avance par les stratèges néolibéraux, méthodiquement implémenté sur fond d’abstention chronique, de suspicion envers les élites politiques, de dégagisme, de faillite des partis traditionnels et d’affaires très opportunément lancées à quelques semaines du premier tour pour dézinguer un favori LR déj élu. Deux scrutins entachés de fraudes massives : le fameux logiciel Dominion, déjà, requis pour agréger les résultats aux Etats-Unis dans des ordinateurs d’une société privée américaine, sans contrôle du Ministère de l’intérieur. La même tactique favorable aux « redressements de tendance » que celle utilisée pour faire élire en 2021 la marionnette pédophile et sénile Joe Biden contre l’encombrant populiste Trump.

Une victoire annoncée du jeune premier Macron contre un repoussoir utile désigné et chouchouté par les médias : la méchante sorcière du FHaine échappée de son manoir hanté de Montretout.

Un affrontement idéal pour faire élire en creux un inconnu et dissoudre l’offre politique dans un mirage selon la stratégie, encore et toujours, des néolibéraux américains, chantres du « progressisme » et inventeurs du concept du ni ni pour mettre fin à un bipartisme de pure façade.

Déjà en 2017 je pressentais le danger absolu incarné par cette marionnette téléguidée, sans consistance, aux costumes bleu métal et au sourire Ultra Brite. Et l’identifiais comme l’instrument d’un fascisme d’un nouveau genre, beaucoup plus sournois, duplice, déterminé et préoccupant que le fascisme franchouillard, raciste et homophobe de Papa Le Pen. Comme si la fifille, jeune avocate de jeunes rebeux délinquants ou clandos et qui avait viré son papounet ne pouvait s’affranchir de cette étiquette de Fille du Diable.

Une nouvelle forme de Dictature En Marche, plus que de République. Un totalitarisme masqué identifié à raison par des philosophes de gauche comme Onfray selon le crible des dystopies orwelliennes, oligarchique, ploutocratique, ultralibérale, mondialiste, hyper inégalitaire, antidémocratique et pseudo woke. Un projet mondial fondé sur l’imposture, l’autoritarisme et la manipulation des consciences, résolu à briser les Etats-nations pour imposer son Nouvel Ordre Mondial au service d’une Caste : cette vieille oligarchie anglo-saxonne qui depuis le 18e siècle au moins déploie son projet de conquête du monde par le fric, la monnaie et la dette des États. Tout en se drapant dans une vertu humaniste, une rhétorique progressiste, pseudo éthique, pacifique, universalité, et aujourd’hui écologique. En caressant toutes les causes woke dans le sens du poil. Cf. l’Agenda 2030 et les 17 Goals pour un développement durable de l’ONU, le Great Reset de Klaus Schwab, ou les projets des « milliardaires philanthropes » Bill Gates, Elon Musk, Jeff Bezos, Ray Kurzweil et autres apôtres assumés de l’eugénisme et du transhumanisme.

Le grand cirque du Covid est entre temps passé par là. Il a réveillé bien des consciences assoupies quant aux projets des puissants qui gouvernent le monde par « machins » interposés, et leur vision dystopique pour l’avenir de l’humanité, c’est à dire le nôtre.

La France efficace et juste, slogan du jeune prodige de Rothschild en 2017, et son « Projeeeeeeet » aussi creux que mensonger concocté comme une étude consommateurs par McKinsey (encore lui), son absence radicale de vision, d’ancrage et d’expérience politiques, d’étayage même formel de type culturel ou intellectuel, mise à part une référence usurpée à Paul Ricœur, son désintérêt manifeste pour la France et les Français, pour le peuple, pour l’éthique républicaine (selon ses collègues de Rothschild), au bénéfice de promesses hors sol, d’un européisme intransigeant et de quelques poncifs droits-de-l’hommistes, ajoutés à un profil psychologique de parfait pervers manipulateur narcissique… Tout ça me semblait relever davantage d’une stratégie marketing pour vendre une grosse arnaque que d’un vrai projet disruptif et moderne pour la France. En réalité, un projet de rupture avec ce qu’avait été la politique dans ce pays depuis 70 ans, dirigé CONTRE la France et les Français.

Depuis cinq ans on a vu ce qu’il en était.

L’affaire Benalla, la crise des Gilets jaunes, la réforme des retraites, immédiatement suivies par la crise du Covid, sont passées par là. Ajoutées aux petites phrases, aux dérapages, aux conflits d’intérêts record des ministres des gouvernements Philippe et Castex : beaucoup d’yeux se sont décillés sur la vraie nature de ce régime, dont j’avais pressenti très tôt l’arrogance, le caractère mensonger, illégitime, destructeur et l’ignominie.

Et surtout ce glissement imperceptible d’une démocratie déjà largement factice vers une authentique dictature d’un genre nouveau, même si beaucoup refusent d’en admettre l’évidence, tant elle prétend se draper dans les oripeaux de la vertu progressiste, en s’efforçant de préserver les apparences et la rhétorique républicaines.

Le point de bascule fut pour moi la crise sanitaire et la plandémie de Covid, que je couvre comme journaliste indépendant depuis deux ans et demi. Cet événement unique dans l’Histoire du monde et qui en a berné plus d’un a aussi réveillé beaucoup de consciences avachies dans le confort consumériste et les certitudes idéologiques du monde d’avant. Paradoxalement, l’isolement forcé dû aux confinements à répétition a rapproché des consciences autant qu’isolé les corps. Et les a ramenés brutalement vers l’essentiel. Vers des valeurs humaine et universelles, mais aussi vers les fondamentaux de cette Ve République malmenée comme jamais par les grands argentiers du monde aux commandes de leur marionnette favorite utilisant une *petite épidémie » (Jacques Attali) pour précipiter des basculements à l’échelle mondiale selon une stratégie du choc (cf. Klaus Schwab et Thierry Malleret : Covid-19, The Great Reset, Forum Publishing Juillet 2020).

Deux ans après le début de l’épidémie en France, l’Etat de droit qui n’est plus qu’un lointain souvenir. Balayé par l’état d’urgence sanitaire devenu de facto permanent, tant qu’on peut justifier d’une pseudo épidémie en fabricant des *cas » avec des tests PCR faux à 98% et impuissants à mesurer une progression épidémique selon leur inventeur le Pr. Malone et leurs fabricants. « Etat d’urgence sanitaire » : un OVNI juridique fustigé par les constitutionnalistes et les hommes politiques perspicaces, intègres et réfractaires à la manipulation (comme Asselineau ou Dupont-Aignan), car fondamentalement contraire à la lettre et l’esprit de la Constitution. Une notion jusque-là inconnue, fondée sur un concept inexistant dans droit français, européen ou international. Un quasi état de guerre et une mobilisation générale (cf. l’allocution solennelle de Macron le 16 mars 2020 annonçant le premier confinement) pour terrasser une grippe équivalente en termes de décès réels à la grippe saisonnière (cf. notamment le rectificatif sur le site officiel du CDC en juin 2020 révisant à 8% le nombre réel de décès dus au Covid).

Qu’est-ce qu’une dictature ? Nos représentations sont biaisées par l’exemple encore très frais dans les mémoires des dictatures militaires, fascistes, nazie, communistes, stalinienne, maoïste, coréenne, castriste, ou khomeyniste qui ont ensanglanté le dernier siècle.

Il faut revenir à l’Histoire et à l’étymologie. Relire Hannah Arendt. Et se projeter dans les dystopies totalitaires futuristes évoquées dans les romans d’anticipation politique d’auteurs du 20e siècle comme George Orwell ou Aldous Huxley. Des « romans » inspirés de la montée des fascismes et des dictatures du 20e siècle, qui dissimulent derrière la fiction une connaissance factuelle et idéologique précise des projets dystopique de l’oligarchie anglo-saxonne et de ses cercles élitistes dont les deux auteurs étaient proches sinon membres. Un mix parfait de ce que le communisme et le capitalisme sauvage ont offert de pire à l’humanité. Et qui resurgit de façon hideuse et angoissante près d’un siècle plus tard dans cette fascination de l’élite actuelle pour le modèle totalitaire chinois. Déjà au moment de la guerre froide, David Rockefeller de retour d’un voyage dans la Chine de Mao en pleine ère Nixon s’était ébahi dans une interview à Time Magazine de l’efficacité du régime de Pékin pour contrôler les masses et mater toute opposition…

La dictature du hochet Macron piloté par cette même oligarchie est plus sophistiquée. Pleins pouvoirs au chef de l’Etat comme aux temps des dictateurs romains certes, conseil de défense opaque se substituant au conseil des ministres pour les sujets importants, sans jamais rendre compte au Parlement, aux médias et à la Justice car protégé par une impunité judiciaire en cas de décisions avérées criminelles. Parlement aux ordres sommé de voter en urgence des lois liberticides. Conseil d’Etat et Conseil constitutionnel corrompus, aux membres bardés de conflits d’intérêts, à commencer par Laurent Fabius, Président du Conseil Constitutionnel, dont le fils Victor est associé-dirigeant de McKinsey France. Justice également corrompue par les lobbies et sous tutelle de l’exécutif, qui se contente de classer sans suite les plaintes sans les examiner…

Que dire de ces médias mainstream totalement et unanimement corrompus, rachetés par des milliardaires tous sponsors de Lobbynocchio ? Et – comble de l’imposture – chargés de vérifier la conformité des médias indépendants aux mensonges d’Etat, traquant le moindre écart à la doxa gouvernementale comme au temps de Goebbels ou Staline. A commencer par l’AFP, 2e agence de presse mondiale et de loin la plus corrompue, machine à produire des fake news. Et ses affidés : Le Monde, L’Express, L’Obs, Libé, Les Echos, BFM TV, France Télévision, Radio France… tous le doigts sur la couture du pantalon pour diffuser la Bonne Parole et traquer les hérésies. Et pour certains estampillés CheckNews pour vérifier les publications des journalistes dissidents et des internautes « complotistes » sur des réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn (filiale de Microsoft).

Que dire de cette Police de plus en plus réfractaire à appliquer des de ordres contraires aux grands principes, mais utilisée par le pouvoir comme ultime rempart pour se protéger plutôt que pour protéger les citoyens et la paix sociale ? Une Police doublée par Macron d’une milice privée formée en trois mois et encadrée spécialement pour tabasser les manifestants jeunes ou vieux, Gilets jaunes, avocats, infirmières ou pompiers qui se dressent contre La Dictature En Marche, et faire le plus de dégâts possible. Et qui n’hésite pas à infiltrer les manifs déguisée en faux Black blocks pour discréditer les mouvements hostiles au régime, justifier une répression sévère et tuer dans l’œuf toute insurrection légitime naissante.

Diversion.

La très opportune guerre en Ukraine déclenchée par Poutine un mois avant le premier tour est une aubaine pour le Président le plus impopulaire de la Ve. Grâce à elle, les médias ont pu s’épargner l’inévitable et catastrophique bilan du quinquennat. Oubliés Benalla, les Gilets jaunes, les violences policières, les cadeaux aux plus riches, le Covid, les mesures sanitaire… Pas un mot sur le pass vaccinal (levé le temps des présidentielles et législatives mais dont le rétablissement est déjà annoncé pour septembre). Oublié le million de chômeurs en plus en 2020, les milliers de PME, d’artisans, d’entrepreneurs et d’indépendants ruinés pour satisfaire les objectifs de concentration économique du Great Reset. Tabou absolu sur les milliers de jeunes hommes et femmes stériles, les enfants, ados et jeunes adultes décédés des suites du vaccin, les effets secondaires en hausse exponentielle telle qu’on n’a jamais vu pour des essais thérapeutiques dans toute l’Histoire de la médecine et de la pharmacovigilance. Oubliés les conflits d’intérêts entre Macron, ses ministre, LREL et la Fondation Gates, Pfizer, Moderna, Gilead ou Pasteur. Et bien sûr BlackRock ou Vanguard qui possède tout ce petit monde.

On a voulu nous faire oublier fissa toutes les avanies qu’on nous a fait subir. En qualifiant d’inadmissible le fait de parler de violences policières dans un Etat de droit (la morale, toujours la morale…) En menaçant d’emmerder les non-vaccinés jusqu’au bout pour diviser un peu plus un pays exsangue après 2 ans de plandémie durant laquelle la France a fait figure de tête de pont européenne de la dictature sanitaire. Et enfin en culpabilisant ceux qui oseraient voter pour cette fameuse extrême droite.

Tous les candidats présélectionnés pour figurer au sketch du premier tour selon le processus antidémocratique des signatures se sont sagement abstenus d’aborder frontalement tous ces sujets. Au risque sinon de se voir étriller par des journalistes en ordre de bataille pour défendre la citadelle de la Vérité contre tous les propos « complotistes » ou « d’extrême droite ».

Alors ? A la veille du Grand Soir de Big Brother 2.0, Marine 2022 est-elle réellement d’extrême droite ? Sommes-nous toujours à l’époque de la Cagoule, des phalanges, de Barrès, de Pétain, du GUD ou de l’OAS ? Evidemment que non. Marine peut-elle se résumer à son ascendance pour faire surgir des spectres ? Ou se laisser amalgamer avec la vraie extrême droite actuelle, ultra minoritaire ? Les identitaires suprémacistes blancs, les antisémites professionnels comme Soral, Dieudonné, Faurisson, les intégristes cathos de Civitas, les porteurs de croix gammées et et amateurs de quenelles infiltrés au milieu des islamistes dans les manifs anti-Hollande du Printemps Républicain en 2016. Certainement pas !

Ce stratagème ne sert qu’à compenser l’absence d’arguments des détracteur paniqués. ET à nous faire oublier le bilan, l’absence de programme et l’illégitimité du Président le plus impopulaire, avec 5% de voix seulement pour son parti aux dernière régionales. Le reste n’est qu’enfumage et truquage des chiffres.

Alors tout est bon : sondages bidon annonçant le score trois mois à l’avance (Macron stagnant pendant 10 semaines à 25% d’intention de vote, alors que des sondages moins officiels comme celui de RTL vite retiré du site montraient que 88% des électeurs voulaient le dégager), médias chargés d’exciter et d’égarer l’opinion, jusqu’à cette improbable candidature Zemmour inventée de toutes pièces, financée par le sakozyste Bolloré et quelques soutiens de LREM pour fissurer le vote Le Pen et affaiblir la finaliste. Opposition contrôlée. Comme LFI et son ténor, discrètement soudoyés pour « faire barrage… » Objectif : faire réélire à tout prix Lobbynocchio. Même si sa rivale est beaucoup plus système-compatible et manipulable qu’il n’y paraît, eu égard notamment à ses déboires financiers. Et sans doute rachetée par Bilderberg depuis 2015 au moins.

N’empêche : entre deux maux, choisir le moindre. Pour la démocratie. Pour le peuple. Pour la France. Et pour le monde, auquel celle-ci a beaucoup à apporter en offrant une vision civilisationnelle, éthique et politique à la mondialisation et au Nouvel Empire de la finance.

Inutile de rappeler que parler d’extrême droite s’agissant de Marine 2022 relève franchement du burlesque. On a changé d’époque. Et pas plus que Roussel serait l’homme avec un couteau entre les dents, un suppôt du stalinisme ou un promoteur du goulag, la fille de l’homme du détail n’a plus grand-chose de commun avec son père, n’était son encombrant patronyme. Dégagés les nazis, les potes d’Assas, du GUD, les antisémites, les racistes, les casseurs de Bougnoules, les antigaullistes, les nostalgiques de Pétain. Philippot qui a orchestré la mue est un ancien souverainiste chevènementiste propulsé dans le giron de Marine par Paul-Marie Coûteaux, député souverainiste européen et girouette politique passé de Mitterrand au FN. Et les petits lieutenants proprets Odoul et Bardella sont des bons garçons plus proches du gendre idéal que du Waffen SS.

Quant aux thèmes qui dérangent dans le programme du RN et de sa candidate, notamment le triptyque immigration-islamisme-insécurité, rares sont les politiques clientélistes et démagogues comme Mélenchon qui ne se sont pas ralliés aux évidences, après des décennies de laxisme, de complaisance et de lâcheté. Seule erreur : cette référence idéologique empruntée à la vieille extrême droite (et à Renaud Camus) au fameux « grand remplacement ». Une référence ni pertinente ni rassembleuse, qui marque sans doute le manque de réflexion en profondeur sur ces sujets.

Croire que Marine Le Pen ou son parti constituent aujourd’hui un danger pour la démocratie, un risque de coup d’Etat, de guerre civile, de faillite économique ou de fracturation de la France, c’est soit extrêmement stupide, soit d’une mauvaise foi outrancière. Et c’est surtout se tromper crassement de diagnostic !

Car celui qui nous a sciemment menti, nous a méprisés, abusés, terrorisés, divisés, qui nous a livrés aux appétits d’une oligarchie cynique, qui a objectivement détruit l’Etat et l’Etat de droit, bafoué le principe de séparation des pouvoirs, corrompu tous azimuts, détruits des secteurs entiers de l’économie, mis un million de personnes au chômage en 2020, ruiné les finances de l’Etat, saccagé le système de protection sociale, appauvri les classes moyennes et populaires, creusé les inégalités, enrichi de façon indécente ses amis les plus riches, mis toute la population sous contrôle, vendu les domaines régaliens au privé, terni gravement la fonction présidentielle, fait alliance avec l’islamisme des Frères musulmans, laissé se développer les réseaux mafieux islamistes, ignoré la culture française et la culture tout court, encouragé la vulgarité, c’est bien Macron !

Naevius Sutorius Macro dit Macron

Un OVNI à l’image de son illustre homonyme, le prêteur romain Naevius Sutorius Macro dit Macron, ami de Caligula, expert dans l’art des tromperies et manipulations, et assassin de l’empereur Tibère.

En élisant pour la seconde fois Macron, par paresse, par suivisme ou par défaut, on vote réellement pour un système qui nous asservi comme aucun autre dans l’Histoire, Pas même Rome, l’Eglise, la monarchie absolue, le Reich ou le Parti unique chinois.

Si vous voulez savoir à quoi ressemblera pour sûr le monde et la France dans dix ans, relisez 1984, Le Meilleur des mondes, ou allez revoir Matrix. Ce monde d’après qui vient à grand pas, ce monde peuplés d’esclaves, « les inutiles » soumis aux AI et à une micro élite de « dieux » (Laurent Alexandre, apôtre du transhumanisme et ami de Macron) comme dans le film Zardoz, n’est en aucun cas une chimère « complotiste ». Lisez au besoin les ouvrages de Klaus Schwab, patron du Forum Economique Mondial, sur le Great Reset. Tout y est et en détail. Lisez les essais d’Attali, visionnez ses conférences et vidéos depuis 40 ans. Lisez les rapports de la Fondation Rockefeller sur l’avenir du monde, l’Agenda 2030 et les 17 Goals de l’ONU, ou l’ID 2020 et 2030. Et écoutez attentivement les déclarations des Bill Gates, Anthony Fauci, Elon Musk, Ray Kurzweil et autres psychopathes qui ont tous misé sur leurs poulains politiques pour mettre en œuvre leur meilleur des mondes, ces Young Global Leaders comme Macron, Trudeau, Lagarde, Johnson, Pécresse ou Bertrand.

Ce n’est pas un hasard si lors du grand débat de l’entre-deux-tours opposant pour la seconde fois le sortant Emmanuel Macron à sa rivale préférée Marine Le Pen, cette dernière a tant insisté pour parler du peuple et de sa souveraineté, principe au cœur de notre République et de notre Constitution. Mais aussi sur sa volonté de restaurer la démocratie tant abîmée par cinq ans de macronisme. Ce régime autoritaire, liberticide et populicide qui déshabille la République pour la prostituer à l’avidité sans limite des grands prêtres du dieu Mammon.


A ceux qui ont peur de se salir, sachez que le vote blanc reste une option honorable. J’y ai eu souvent recours face à un dilemme cornélien.

Bonne fin de semaine à tous et bonne réflexion. Surtout allez voter ! Même si les dés sont pipés et si les résultats seront fatalement « redressés », le vote reste un signal envoyé à ceux qui nous gouvernent.

Le Fusible

En quoi l’affaire Benalla est-elle un élément révélateur plus que dissimulateur des vices de la Macronie

Le très regretté Jean-Paul Belmondo, longtemps acteur préféré des Français, avait multiplié dans sa carrière les films d’action et d’humour où il incarnait tour à tour des personnages de truand, de policier, de héros, d’aventurier, aussi séducteurs que hâbleurs et cascadeurs. Des films souvent résumés à un surnom emblématique : Le Magnifique, Le Professionnel, l’Alpagueur, le Marginal, l’Animal, le Solitaire…

Alexandre Benalla, beau gosse ambitieux et discret mais simple figurant de la Macronie devenu malgré lui une vedette des médias, pourrait voir sa carrière résumée à un titre : Le Fusible.

On pourrait presque dire Le Vieux fusible, tant il a servi et resservi, si le héros en question n’était pas un tout jeune homme, presque un gamin un peu pataud avec des gros muscles et une grosse barbe, au moment des faits qui le rendirent célèbre.

Poursuivi dans l’affaire qui porte son nom pour des faits relativement anodins (comparés à d’autres commis par son mentor aux commandes de l’Etat), Alexandre Benalla est en effet devenu depuis quatre ans le fusible le plus utile de la Macronie, sans cesse ressorti pour faire diversion.

Limogé du service de sécurité de l’Elysée, lâché par un Emmanuel Macron qui le qualifiait pourtant d’ami, le jeune Benalla a fait office de bouc émissaire tout désigné dès le déclenchement de l’affaire à l’été 2018. Une façon habituelle de protéger le Président et son image de gagnant ternie par le scandale médiatique.

Chouchou du Président (certains ajoutent même qu’il était son mignon), enfant « issu de la diversité », symbole d’ambition, de réussite sociale et d’ascension fulgurante à l’image de son modèle, garde du corps personnel et confident (intime) du chef de l’Etat, le jeune homme aux dents longues n’a cependant jamais été défendu par son parrain, l’actuel locataire de l’Elysée. Lequel s’est toujours abstenu de commenter l’affaire et n’a pas hésiter à le lourder, contrairement à certains de ses ministres beaucoup plus corrompus ou incompétents notoires.

Quant à la Macronie, elle s’est empressée de se rassembler pour protéger le Président, et de jeter cet histrion encombrant aux loups voraces des médias et de l’opinion publique, trop contente qu’on lui jette un os à ronger pour se venger du Mozart de la finance imposé un an plus tôt comme Président du ni ni face à la Maléficia ricanante du Manoir de Montretout.

Les faits reprochés à l’impétrant, accusé d’avoir outrepassé ses fonctions de garde du corps présidentiel en malmenant quelques manifestants lors des manifestations du 1er mai 2018, puis d’avoir utilisé deux passeports diplomatiques lors de voyages après s’être fait viré de l’Elysée, ont été abondamment disséqués, commentés, exagérés, exploités, jetées en pâture à la plèbe friande de ce genre de scoops compromettants montés en « affaires ».

Objectivement sur le fond, pas de quoi fouetter un chat. Certes, tabasser un syndicaliste avec des méthodes du GIGN quand on n’est que garde du corps, c’est relou. Une impulsivité coupable qui fait plus gorille que bodyguard. Et surtout qui fait tache quand on est membre du staff très rapproché du nouveau petit prodige bien propret des médias, dont l’image est soigneusement calibrée par un aréopage de coaches en communication. Mais bon… Comparé aux morts, aux yeux crevés, aux mains arrachées volontairement par les gestapistes envoyés quelques mois plus tard pour massacrer les Gilets jaunes ou les infirmières, ce dérapage ressemble plus à une bourde qu’à une affaire d’Etat.

Quant aux passeports diplomatiques, l’Etat produit tellement de vrais-faux passeports pour ses agents, y compris des anciens caïds du Milieu reconvertis en barbouzes, que ça prête à rire.

Il faudrait plutôt y voir chez le jeune Benalla trop fier de sa réussite et des missions qu’on lui confie une sorte de blessure narcissique et de dépit d’un jeune-homme issu de l’immigration et d’un quartier sensible d’Evreux, d’un milieu plutôt modeste, fils d’un père marocain prof de lycée qu’il décrit comme violent, ayant entamé un master en sécurité publique, entré aux jeunesses socialistes, membre du service d’ordre de Martine Aubry puis chauffeur d’Arnaud Montebourg, initié à la Grande Loge Nationale de France en 2017 où il fut repéré par ses frères et propulsé dans la garde rapprochée du futur Jupiter. Et nommé à 26 ans directeur de la sécurité d’En Marche.

Un parcours hors normes pour un garçon électrisé par les sommets, fasciné par le maintien de l’ordre et qui a cru en son étoile. Séduit, cajolé puis trahi par un jeune produit de luxe coopté par l’élite pour occuper les plus hautes fonctions. Un homme plus ambitieux que lui, manipulateur, cynique et sans cœur.

Se servir de passeports diplomatiques qu’il aurait dû restituer après avoir usurpé les fonctions de policier est sans doute une façon de se donner l’illusion qu’il était encore le chouchou du Prince, une prima donna du sérail ayant accès au corps du Président (au moins pour le protéger), alors que la Cour lui crachait déjà au visage. Plus qu’une intention frauduleuse délibérée.

Quant aux « missions » diplomatiques occultes que lui aurait confiées l’Elysée, il faut plus y voir un fantasme de journaliste qu’une affaire sérieuse. Objectivement ça ne tient pas la route.

Alors pourquoi tant d’acharnement ? Ceux qui ont un peu de jugeotte et ont été témoin de cet enflammement médiatique mi-2018 autour de Benalla ont à l’époque hurlé de rire en entendant parler d’une nouvelle « affaire » pour une simple bavure d’un gros bras du Monarque sur la personne de deux ou trois syndicalistes un peu agités. Une bavure qui fait tache mais une bavure. Point barre.

Mais ça c’était avant une autre crise, d’une toute autre gravité celle-là, et qui allait faire beaucoup parler d’elle. Et puis une autre encore, qui mit un coup d’arrêt brutal à la première et allait tout balayer.

2018-2021 : on est passé du monde d’avant au monde d’après. L’affaire Cahuzac, une vulgaire histoire de gros sous impliquant un ministre socialiste et non des moindres oublieux de déclarer ses millions au fisc, c’est du passé. De la gnognotte. Aujourd’hui on est passé du Guignolo à Matrix, des petites magouilles entre amis à l’asservissement total de l’humanité par les artisans du Nouvel Ordre Mondial. Dont notre Macrounet en bon banquier de chez Rothschild est l’un des thuriféraires les plus empressés. O tempora, o mores…

A l’automne 2018, soit deux mois seulement après le début de l’affaire Benalla, le mouvement des Gilets jaunes n’était pas encore une « crise » mais un simple mouvement social. Sporadique, non structuré, et surtout non-violent. Emmené par quelques pauvres hères de la France d’en-bas, « des gens qui ne sont rien » selon l’expression éloquente du banquier-Président. La plupart étaient camionneurs ou conducteurs de véhicules professionnels, et arboraient donc des gilets de sécurité routière jaune fluorescent en guise de signe de ralliement pour se rassembler chaque samedi et manifester contre l’augmentation du prix des carburants due à la hausse de la taxe sur les produits énergétiques.

De simples manifs comme on avait vues tant sur des ronds-points. Mais qui allaient vite dégénérer en jacquerie d’un genre nouveau. Et entraîner dans leur sillage un mouvement national et populaire de contestation hargneuse anti-Macron, antisystème, anti-caste, anti-réforme des retraites. Une marée grossissante de braillards jaune canari déferla ainsi le jour des courses à l’appel du mouvement sur les grandes villes. Drainant son lot de sauvageons des banlieues, de casseurs et d’anars révolutionnaires, comme au temps des manifs étudiantes de 2005. Mais aussi des faux black blocs : ces policiers en civil infiltrés en marge des cortèges pour semer la pagaille et discréditer le mouvement. Les commerçants aux vitrines saccagées furent les premiers à s’indigner, suivis par une partie de la population inquiète et excédée.

La réponse du pouvoir jupitérien fut implacable : des consignes pour repousser et matraquer sans retenue les manifestants furent données au nouveau Préfet de Police Didier Lallement et à ses bataillons. Lallement le bien nommé : un sosie de Heinrich Himmler, chef de la Gestapo et ministre de l’intérieur du Reich, que les gazettes ne tardèrent pas à brocarder. Aussi méprisant de la populace que son modèle et que son mentor jupitérien. Loin de faire plier les manifestants, ces violences dénoncées par l’opinion et quelques politiques de l’opposition contribuèrent à fédérer et pérenniser un mouvement par ailleurs plutôt faible en revendications. Et à le durcir davantage.

On vit alors se multiplier de façon presque rituelle les cassages en série, les violences sur les Champs-Elysées, le saccage de l’Arc-de-Triomphe et d’autres monuments républicains, le chaos dans les rues, les flammes, la fumée grise des lacrymos qui étouffe et s’élève au-dessus des toits comme au-dessus d’une ville bombardée, les hommes et les femmes à terre, en sang, pleurant et gémissant, les blessés et mutilé par dizaines, et même les morts… Des répressions policières arbitraires et systématiques, aussi méthodique qu’inexorables. Une violence inouïe, inédite, et surtout scandaleusement disproportionnée. A l’image de ce pouvoir brutal, de ce Président déshonoré, impatient de dissuader les manifestants et de casser le mouvement pour poursuivre son agenda.

Parti de revendications catégorielles sur le prix des carburants, le mouvement de Gilets jaunes devint en quelques mois le symbole d’une opposition massive à tout ce que Macron et son régime représentent toujours aujourd’hui. Et que le peuple dans une écrasante majorité occultée par des sondages falsifiés rejette viscéralement, dans un sursaut commun pour survivre face au laminoir de la mondialisation, de la normalisation En Marche, du Nouvel Ordre Mondial et du Covid.

Conscient des enjeux et sans doute mal conseillé, le banquier-Président en mission pour la Caste mondialiste prit l’initiative de convoquer des Etats généraux de la Plèbe, sous forme d’un grand débat national aussi futile que burlesque. Sentant son pouvoir vaciller et ne tenant plus que par sa Police, il fit mine de privilégier la négociation au rapport de forces avec la rue qui réclamait sa destitution et accrochait son portrait sur des piques comme au temps des ci-devant et de la guillotine : une première pour un Président de la Ve. Macron crut qu’il suffisait de dresser des cahiers de doléances dans toutes les mairies de France pour engager le dialogue et convoquer la France en guenilles à un brain-storming civilisé afin de mettre un baume sur ses malheurs. Symptomatique d’un énarque hors-sol. Il se déplaça même dans l’Hexagone pour écouter ses sujets, tel un monarque en campagne visitant ses provinces. Et cru que le bon peuple allait l’applaudir. Avant de finalement lâcher quelques belles paroles à son habitude, puis quelques milliards pour calmer les gueux. Espérant ainsi les corrompre et les faire rentrer sagement dans leurs gourbis.

Echec retentissant. Malgré les tentatives de récupération de l’extrême droite et de l’extrême gauche, la division de l’opinion entretenue par le pouvoir entre ceux qui condamnent les violences et ceux qui soutiennent les manifestants, les tentatives de corruption des figures du mouvement, et les 17 milliards balancés sur la plèbe, le mouvement ne s’est jamais tari. Reprenant même du souffle avec la très impopulaire réforme des retraites engagée en 2019. La goutte qui fit déborder le vase.

Le Covid, le confinement et les lois liberticides portèrent d’abord un coup d’arrêt net au mouvement des Gilets jaunes. Mais ils donnèrent a posteriori raison aux Gilets jaunes quant à la nature tyrannique du régime. A peine déconfiné, le mouvement se fondit plus ou moins dans une vague de contestations bien plus ample et plus profonde, creusée dans l’opinion par les humiliations subies durant les confinements. Une lame de fond lente à démarrer mais inexorable contre la nouvelle dictature sanitaire d’un Président autocrate flanqué des pleins pouvoirs et entêté dans une politique de plus en plus tyrannique.

Malgré l’interdiction initiale des rassemblements publics et des manifestations « pour raisons sanitaires », cette nouvelle fronde se personnalisa davantage contre ce Président haï, la dérive dictatoriale de son régime incarnée par des violences policières toujours plus dures et injustes, des mesures sanitaires absurdes et inefficaces, un contrôle médical, numérique et policier des populations symbolisé par la vaccination obligatoire et le pass sanitaire imposés à tous ; ce qu’aucun pays au monde n’avait fait.

La planète s’était émue en décembre 2018 de ces violences policières, face aux images de Paris en guerre et d’une France sombrant dans le chaos. A propos de ces violences inédites puis de la censure mise en place après le Covid, des ONG comme Amnesty International ou Human Rights Watch ont même comparé les méthodes du régime de Macron avec celle des pires dictatures comme la Corée du Nord, reléguant la France loin derrière dans le classement des « démocraties » qui respectent le mieux les droits de l’homme et la liberté de la presse.

Pourtant, en 2019 le monde tout entier entra en ébullition : des mouvements de contestation violents et de revendications antigouvernementales, antisystèmes, anti-corruption, contre l’augmentation du coût de la vie et les violences policières, éclatèrent de Hong Kong à Santiago, de Beyrouth à Barcelone… Jusqu’à ce qu’un petit virus de pangolin renvoie tous ces excités à la maison.

L’affaire Benalla fut juste une vilaine tache sur le costume ; la crise des Gilets jaunes fut la première vraie grosse crise du régime Macron, qui fit même basculer certains fanatiques de la première heure dans le camp des antimacronistes résolus à le dégager par tous les moyens : démission, destitution au tite de l’article 68 de la Constitution, déposition par l’armée, révolution ou pire…, tous les scénarios furent tour à tour évoqués, au nom de la République, de la démocratie et du peuple bafoués.

Une crise qui rompit le pacte, fût-il fictif et mensonger, établi entre le nouveau joujou des médias et le peuple français. Un peuple éreinté par les crises, désabusé par les promesses, les tromperies, les affaires de corruption qui décrédibilisent tout le staff politique. Une crise qui révéla l’absence totale d’éthique républicaine chez ce Président-banquier propulsé par une oligarchie d’affaires plus soucieuse de ses intérêts que du peuple qu’elle exploite. Une crise révélatrice de la peur qu’inspire clairement le peuple incontrôlable et irascible à ces élites et à leur hochet. Une crise qui trahit le Pacte républicain fondé sur des idéaux de Liberté, de Fraternité et de Justice sociale. Une crise qui révèle le mépris du peuple et le cynisme d’une marionnette programmée pour dérouler un agenda liberticide, populicide et antidémocratique : celui de cette caste financière, ultralibérale et mondialiste qui a « fabriqué Macron« , comme s’en est vanté Jacques Attali.

Alors, Benalla, fusible de la Macronie ? Ou simple croupion déchu du pouvoir jeté dans l’arène pour occuper la plèbe ?

Cela paraît presque une évidence après quatre ans de crise sociale et politique, de saccage méthodique du service public, de notre système de protection sociale, de violences policières extrêmes et inédites depuis la Milice et l’Occupation. Et à sept mois des élections présidentielles, à propos desquelles le Président sortant le plus haï et le plus illégitime de toute l’Histoire républicaine, soutenu par seulement 5% de l’électorat (aux dernières élections régionales), semble osciller entre une apparente impatience à battre à nouveau campagne (sans doute pour échapper aux innombrables plaintes pour « crimes contre l’humanité » commis durant la crise du Covid), et la résignation. Avec des déclarations sibyllines saupoudrées ici ou là :

« Peut-être que je ne serai pas candidat… Peut-être que je ne pourrai pas me représenter, parce que je devrai prendre des décisions très dures dans les derniers mois de mon mandat… » (décembre 2020 et juin 2021).

Jamais un Président de la République française n’avait été élu de façon aussi frauduleuse et illégitime, au terme d’élections manipulées, émaillées de fraudes avérées (mais jamais commentées dans les médias officiels), pilotées par des médias aux mains de milliardaires unanimes à soutenir sa candidature. Quitte à détruire méthodiquement la respectabilité de ses concurrents. Comme lors de cette affaire Fillon montée de toutes pièces deux mois avant le premier tour de 2017 pour torpiller le favori des sondages et ouvrir un boulevard au nouveau prodige.

Jamais un Président ne s’était aussi peu soucié d’une France qu’il ignore, lui préférant l’échiquier bankable de ses mentors mondialistes, de sa souveraineté qu’il bafoue plus que ne l’ont fait tous ses prédécesseurs, de sa culture dont il nie l’existence, de son peuple qu’il méprise, pourchasse et matraque via ses milices privées, nouveau rempart de La Dictature En Marche : honnêtes citoyens, mères de famille, retraités, syndicalistes, avocats, infirmières et médecins confondus.

Jamais une marionnette de l’oligarchie financière et du groupe Bilderberg (à la réunion duquel il fut invité à participer en 2014), par ailleurs toujours directeur associé de la Banque Rothschild, inconnu du grand public quatre ans auparavant, sans aucune expérience de la politique, parachuté comme conseiller spécial à la tête de l’État par des conseillers opaques, n’avait gravi aussi vite les échelons du pouvoir. Jusqu’à se faire élire deux ans plus tard après un court passage à Bercy contre un épouvantail de circonstance incapable de débattre la veille du scrutin, pour cause d’alcoolémie et de vulgarité patentes.

Jamais un programme de destruction massive formaté par les grandes écoles, looké comme un premier de la classe et bardé de spécialistes du marketing politique, arrogant et crâneur, n’avait en si peu de temps détruit tout ce qui faisait naguère la France : son Etat de droit résumé à une dictature qui n’ose s’avouer, son modèle de République une et indivisible laminée par le multilatéralisme, le communautarisme et l’islamisme, instruments chouchoutés par les progressistes pour détruire les états-nations et imposer leur Nouvel Ordre Mondial. En dépit de l’attentat de la Préfecture, de la décapitation d’un professeur de lycée par un islamiste tchétchène sans papiers, et autres attentats « isolés », des profanations de lieux de culte chrétiens, des provocations et agressions islamistes, d’un débat concédé à une opinion excédée par tant d’inaction et de duplicité, et finalement d’une loi bidon sur le « séparatisme » qui n’ose même pas dire son vrai nom (l’Islam radical), le CCIF et les Frères musulmans ont continué comme par le passé d’être été cajolés et encouragés par les élites au pouvoir. Pour ne pas froisser l’électorat musulman, mais aussi par calcul stratégique inavouable à plus long terme. Une constante des gouvernements successifs, aveugles ou duplices depuis Sarkozy, qui avait fait rentrer les Frères musulmans au CFCM contre l’avis de son parti.

Macron s’est même abaissé à s’exhiber de façon obscène, dégradant la fonction présidentielle, en compagnie de militants islamistes portés aux nues par les médias « progressistes » gangrenés par la culture woke. Certain appelé « mon frère » par le Président comme Yassine Belattar, pseudo humoriste et sous-marin des Frères musulmans. Ou Ladj Ly, réalisateur des Misérables, un navet césarisé sur la misère des cités et les idiotes voilées, qui aurait « bouleversé » Macron. Il est vrai que le Président le plus sensible de la Ve République a aussi quelques faiblesses assumées pour les Blacks et Beurs, jeunes délinquants de préférence…

Sur le volet social et économique, Macron s’est employé à détruire méthodiquement ce qu’il restait du système public de protection sociale, des services publics, à démanteler au profit de concurrents étrangers les entreprises françaises stratégiques, y compris des firmes ultra rentables comme Aéroports de Paris : assurance retraite, chômage, maladie, SNCF, EDF, Police nationale (en partie remplacée par des milices privées), et même l’Armée si on le laisse faire : tout doit disparaître, soldé au privé !

La casse et « LE » casse du siècle, commandité par une oligarchie prédatrice représentée notamment par des fonds d’investissement comme BlackRock (invité à siéger au Conseil des ministres sur la réforme des retraites). Avec en prime le plus grand nombre de conflits d’intérêts de tous les gouvernements de la Ve République entre les ministres des gouvernements Philippe et Castex et certains lobbies privés.

Une marche forcée vers la normalisation ultralibérale engagée au détriment des Français, dans l’intérêt exclusif du secteur privé, d’une poignée de multimilliardaires amis et mécènes du Président, des grandes priorités de son programme ultralibéral, de son parti composé de clampins trentenaires inexpérimentés et aux ordres. Une marche conduite avec un mépris assumé du peuple. Sur fond de répressions, de muselage de l’opinion et de violences policières jamais vues en France depuis l’Occupation, même durant la guerre d’Algérie.

L’apothéose aura été atteinte avec la « crise sanitaire » du Covid. Une opération de grande envergure imaginée, planifiée, mise au point, simulée (deux mois avant le début de l’épidémie lors d’un exercice de simulation baptisé Event 201 et organisé par plusieurs fondations privées), puis mise en œuvre comme une campagne militaire par les plus grandes institutions mondiales (OMS, ONU, Forum Économique Mondial…), avec le concours de fondations privées (Rockefeller, Rothschild, Bill & Melinda Gates, Gavi, John Hopkins…) Un scénario minutieux répondant à une stratégie du basculement visant à instrumentaliser les chocs, les épidémies et le chaos qu’elles engendrent, afin de mettre en place un système de contrôle intégral des populations au niveau mondial : création d’un nouveau système financier mondial en remplacement de l’ancien, exsangue, instauration d’une monnaie unique numérique mondiale, établissement d’un système de surveillance numérique omniprésente et décentralisée, généralisation du crédit social à la chinoise pour tous les humains, restriction de toutes les libertés… Et bien sûr instauration d’une gouvernance mondiale entièrement contrôlée par les oligarques : un concept très ancien qui remonte au 18e siècle, une nécessité obsessionnelle selon les maîtres du monde dont Macron est le pantin.

Le scénario de ce basculement appelé Great Reset, qui instrumentalise la cause de l’écologie et du développement durable, mais les préoccupations sanitaires et sécuritaires grâce à des pandémies contrôlées utilisées comme leviers de changement, est désormais bien connu, au moins des esprits lucides. S’agissant des sombres objectifs que cache la crise sanitaire du Covid, les étapes du scénario de transition vers le nouveau paradigme, une nouvelle forme de dystopie totalitaire, de dictature sanitaire, policière, technosécuritaire, numérique, mondialiste, transhumaniste et eugéniste, annoncée longtemps à l’avance sont maintenant en majeure partie connues : « découverte ‘un nouveau coronavirus zoonose, psychose médiatique mondiale, mise en place de mesures d’exception uniformisées par les états…

Et puis s’agissant de la France, modèle en la matière au plan mondial : distanciation sociale, état d’urgence reconduit indéfiniment de façon totalement inconstitutionnelle, abolition drastique de toutes les libertés individuelles, confiscation de la démocratie, du débat parlementaire, nomination d’un « Conseil de défense » comme en temps de conflit armé (pour une simple grippe…), abolition du principe de séparation des pouvoirs avec une subordination totale du Parlement et partielle de la Justice au pouvoir exécutif réuni autour d’un seul homme, neutralisation de tous les partis politiques, du débat démocratique (par les médias) et des contre-pouvoirs, instauration d’une véritable Police de la Pensée (Checknews) composée de médias officiels subventionnés par l’Etat (à hauteur d’un milliard d’euros en 2020) et la Fondation Bill & Melinda Gates, censure des médias indépendants et des réseaux sociaux, pénalisation des propos déviants (« fake » ou « haineux« ), déchéance des droits parentaux pour les parents accusés de « déviance sectaire » (simple contestation de mesures sanitaires injustes et liberticides), incitation à la délation, arrestation et incarcération arbitraires sans aucun motif de scientifiques dénonçant les mensonges et crimes d’Etat, fermeture des frontières, enfermement de toute la population grâce aux confinements et couvre-feux à répétition, imposition d’un laisser-passer pour sortir de chez soi, gel de l’économie nationale et destruction volontaire de secteurs entiers au profit de multinationales (Uber, Netflix, Amazon…), mise sous tutelle du pouvoir médical, suppression de la vie privée et du secret médical, interdiction de prescrire certains médicaments efficaces sous AMM (pour favoriser des « vaccins » au stade expérimental, inefficaces, ultra toxiques voire létaux et sans AMM), interdiction de soigner des malades et de les admettre en services d’urgences, arrêt et interdiction de certains protocoles de recherche médicale, port obligatoire de masques inutiles et dangereux y compris pour les enfants avec risques élevés de suffocations, de réactions allergiques et d’autocontaminations bactériennes, interdiction aux enfants de jouer, de s’approcher, de se parler, de se toucher, enfermement et endoctrinement dans les écoles, tests et vaccins réalisés sur des enfants sans l’accord e leur parents, obligation de se faire tester pour pouvoir travailler dans certaines entreprises et services publics (bien qu’illégal), se déplacer, voyager, avec des tests PCR inutiles (selon leur inventeur) et faux à 98% si positifs (selon les fabricants et épidémiologistes), vaccination obligatoire indirecte et parjure, pass sanitaire étendu de façon parjure, inconstitutionnelle et totalitaire à tous les actes de la vie civile, etc…

La France de Macron a ainsi servi de modèle et de tête de proue européenne de la Dictature En Marche. Le Président le plus zélé et servile de l’Oligarchie a ainsi osé prendre des décisions criminelles qu’aucun chef d’Etat ailleurs dans le monde n’a jamais osé prendre. Comme l’interdictions faite aux médecins de soigner les malades et l’interdiction des médicaments comme l’hydroxychloroquine du Professeur Raoult, l’ivermectine ou l’artemisia annua (armoise), dont l’efficacité est avérée par des centaines d’études et qui ont été utilisés par de nombreux pays (USA, Royaume Uni, Chine, Russie, pays africains…) pour guérir rapidement les malades du Covid. Un cas unique dans l’Histoire et un authentique crime contre l’humanité qui a engendré des sizaines de milliers de plaintes contre l’Etat français, son Président et les ministres concernés auprès de la Cour de Justice de la République, de la Cour européenne de Justice ou de la Cour pénale internationale. Comme Agnès Buzyn, actuellement sous le coup d’une mise en examen.

Macron ne s’est cependant pas arrêté là. Au plus fort de l’épidémie les malades les plus fragiles (trop âgés, atteints de maladies chroniques…) ont été empêchés d’accéder aux hôpitaux prétendument « saturés », obligeant les médecins urgentistes à effectuer une sélection cornélienne entre ceux qui devaient vivre et ceux qui devaient mourir, renvoyés chez eux avec une boîte de Doliprane. Pire encore, l’Etat français a fait volontairement euthanasier plusieurs milliers de personnes âgées en EHPAD et à leur domicile, grâce aux décrets Véran des 28 mars et 16 décembre 2020 enjoignant les médecins à prescrire du Rivotril, un neuroleptique létal formellement contre-indiqué en cas d’insuffisance respiratoire et produit par Roche (mécène de LREM…), aux personnes âgées simplement suspectées de Covid. Sans consentement éclairé, sans avertir les familles, interdites de visites pendant trois mois, et parfois sans aucun test préalable. Une performance macabre réitérée aussi discrètement et sans état d’âme durant l’été 2021 en Martinique, à la faveur d’une « 4e vague » punitive et totalement fictive.

L’Etat a aussi refusé l’aide proposée par les cliniques privées aux hôpitaux publics en plein pic épidémique (entre mars et mai 2020). Il a refusé l’offre gratuite de respirateurs proposés par certains fabricants de matériel médical à l’Assistance publique. Il a refusé de transférer certains malades surnuméraires dans des hôpitaux de province totalement vides. Et préféré mettre en scène la « pénurie de lits » grâce à un transfert coûteux des malades digne d’une campagne militaire dans des services de réanimation situés à l’autre bout de la France, à coup de TGV spécialement affrétés et en convoquant les médias…

Si l’on se penche sur aux conflits d’intérêts entre la Macronie et l’industrie pharmaceutique, notamment le lobby vaccinal, on ne les compte plus tant ils sont légion. Agnès Buzyn, ministre de la Santé de 2017 à 2020, est aussi l’ex-épouse d’Yves Lévy, PDG de L’INSERM et dirigeant de l’Institut Pasteur. Yves Lévy a par ailleurs contribué en 2011 à l’inauguration du laboratoire P4 de Wuhan, fruit d’une étroite collaboration scientifique franco-chinoise, et considéré aujourd’hui presque unanimement par les épidémiologistes comme l’origine du coronavirus responsable du Covid. C’est aussi le plus farouche ennemi du Professeur Didier Raoult, l’un des premiers avoir a expérimenté sur les malades du Covid soignés à l’IHU de Marseille et avec un succès spectaculaire confirmé par de multiples études mondiales un traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine avéré auparavant efficace sur plusieurs infections à coronavirus.

L’une des décisions les plus surprenantes de la ministre a été d’interdire la libre délivrance sans ordonnance de l’hydroxychloroquine, un médicament produit en France et très peu coûteux, administré à plus de 2 milliards de patients dans le monde depuis 70 ans sans aucun effet secondaire, en l’inscrivant au Tableau des substances vénéneuses en janvier 2020. Soit 2 mois avant l’arrivée de l’épidémie en France !

Après avoir quitté Matignon, Edouard Philippe, Premier ministre au début de l’épidémie, a aussitôt pris la direction d’une société de services numériques, laquelle est aujourd’hui en charge… du QR code !

Bien que totalement inconnu du grand public, sans aucun charisme ni expérience gouvernementale, son remplaçant Jean Castex n’a pas été choisi par hasard. Ex-directeur administratif et financier de l’Institut Pasteur. Pasteur est le laboratoire crédité preuves à l’appui par certains spécialistes comme le Professeur Jean-Bernard Fourtillan comme étant le créateur et le détenteur de l’unique brevet au monde du virus SARS-COV-2 responsable du Covid-19 (et du brevet du vaccin correspondant). Ce qui n’a jamais été officiellement démenti par le laboratoire. Castex fut par ailleurs conseiller en 2009 de Nicolas Sarkozy en pleine crise du H1N1, en charge de la vaccination ! Et aux côtés d’une certaine Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, accusée par la suite de conflit d’intérêts, sagement retraitée de la politique et reconverti dans le show biz, mais pourtant nommée ministre de la culture du gouvernement Castex en 2020. Simples coïncidences.

Si l’on remonte à la campagne du candidat Macron en 2017 et à la création de LREM, on découvre qu’au moins 4 grands laboratoires français et internationaux ont contribué au financement de sa campagne et de son nouveau parti (prétendument uniquement financé par les dons des adhérents). Ces labos ont même financé certains ministres à partir de 2017. Quoi de plus normal que Macron ait pris la décision 6 mois après son élection de rendre obligatoires 11 nouveaux vaccins pour les nourrissons. Et ce contre l’avis d’une majorité de médecins français, y compris des provax. Simple retour sur investissement.

L’Histoire s’est depuis répétée à plus grande échelle avec la vaccination rendue de fait obligatoire contre le Covid pour toute la population française (sauf quelques exceptions ciblées comme les policiers…) : personnes âgées, personnels soignants, adultes, employés de certains services, adolescents, et bientôt jeunes enfants et nourrissons si rien n’est fait pour éviter ce crime. Une spécificité française parmi les pays développés, puisqu’à ce jour seuls le Turkménistan, le Tadjikistan, l’Arabie Saoudite et le Pakistan, 4 dictatures islamistes, ont opté pour la vaccination obligatoire.

En effet, ces prétendus « vaccins » qui ne sont que des injections géniques expérimentales très contestées par une part croissante du corps médical, accumulent les fiascos retentissants à mesure que les études tombent : inefficacité quasi-totale à protéger des contaminations en provoquant une réponse immunitaire adaptée et durable (même contre les formes les plus graves du Covid contrairement à ce que la propagande des labos affirme), contaminations de plus en plus élevées chez les personnes vaccinées et supérieures aux personnes non-vaccinées, effets secondaires  graves à très graves exponentiels et inédits dans toute l’Histoire de la pharmacovigilance : 2 millions répertoriés en 6 mois par l’agence de pharmacovigilance européenne, décès directement liés aux vaccins supérieurs au décès du Covid, décès du Covid chez les vaccinés 8 à 13 fois plus importants que chez les non-vaccinés, 44 fois plus de décès de thrombose chez les enfants vaccinés… Une vraie catastrophe humanitaire !

Alors que les virus mutants sont selon les épidémiologistes de moins en moins contagieux et dangereux (contrairement aux mensonges officiels), le vrai danger c’est aujourd’hui le vaccin ! L’idéologie du tout vaccinal propre à satisfaire les lobbies est pourtant la seule stratégie appliquée de façon autiste et monomaniaque par Macron et son gouvernement, de plus en plus déterminés à faire taire et punir les experts, médecins et journalistes courageux qui osent braver la censure et dire la vérité.

« Le mensonge, c’est la vérité. » (Orwell, 1984) Il semble que le régime actuel, de plus en plus enfermé dans un glissement dictatorial, ait fait sienne cette maxime, bien décidé à combler le plus vite possible l’écart entre la France autrefois « patrie des droits de l’homme et de la démocratie » avec la dictature chinoise et ses outils numériques de surveillance et de contrôle des masses : drones, robots policiers, reconnaissance faciale, algorithmes prédictifs, 5G, crédit social… D’autant qu’avec le tout nouveau pass sanitaire (mis au point et imposé par l’Europe), et son extension à tous les actes de la vie quotidienne, 1984 sera bientôt un vieux compte pour enfants.

Ce pass vient pourtant aujourd’hui d’être abandonné par le Royaume Uni car totalement inutile et inapplicable. Si les choses évoluent selon l’obstination de Macron à transformer le France en nouvelle Corée du Nord, il sera sans doute bientôt une exclusivité française, totalement calquée sur son modèle chinois.

L’obstination de Macron, de ses sbires et complices corrompus – politiques, journalistes, pseudos scientifiques, médecins achetés par les labos, Ordre des Médecins et agences de santé archi corrompus… – à poursuivre une politique insensée, meurtrière, liberticide, quasi génocidaire, à liquider la démocratie et l’identité française dans le seul intérêt de ses mécènes, avec un cynisme effrayant déguisé en amateurisme, constitue le plus grand crime commis par des dirigeants politiques démocratiquement élus dans notre Histoire. Et apparente le régime de Macron aux pires heures de Vichy.

Face à tous ces crimes, l’affaire Benalla ressortie à la rentrée 2021 alors que démarre la campagne des présidentielles semble une peccadille ! Et un paravent bien maigre pour faire oublier ce que les médias qualifient pudiquement d’ « erreurs de gestion » ou d’ « incohérences ».

Mais l’opinion intoxiquée par la propagande omniprésente des médias, et dépossédée de son libre arbitre par des décennies d’ingénierie sociale, est aujourd’hui dans sa grande majorité incapable de discerner le vrai du faux, de se faire un avis précis à partir de faits établis et non de slogans ou de rumeurs matraqués quotidiennement. Ne lui reste comme unique choix qu’à ravaler ses frustrations et voter Macron une seconde fois en 2022.

L’affaire Benalla dont reparlent les médias à la faveur de l’ouverture du procès est l’un de ces dérivatifs commodes agités pour détourner l’attention du public des sujets importants qui risqueraient de le mécontenter. L’été 2021 a eu son lot : Euro 2020, Tour de France, J.O. de Tokyo pour amuser la galerie et distraire les inutiles après des mois d’humiliations. Et pour entretenir la peur tout en canalisant les ressentiments, ouverture en septembre du procès des attentats parisiens de Novembre 2015 et célébrations des 20 ans du prototype inégalé, ceux du 11 Septembre :  quelle magnifique coïncidence !…

Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’homme le plus haï de France pourrait donc se voir réélire par défaut face à une Marine Le Pen inexistante lui servant de marchepied, comme en 2017. Les sorciers du marketing politique et de médias spécialistes de manipulation mentale devront alors user de toutes leurs ruses pour redonner une crédibilité, du peps et du sexy à ce véritable tyran. Celui-ci pourra alors achever son Grand Œuvre macabre et faire basculer la France, puis l’Europe et enfin le monde dans la plus effroyable dystopie jamais imaginée par les pires films de science-fiction.

Tout ça en prétendant œuvrer pour la santé, la sécurité et le bonheur de « la France efficace et juste » [ii].

Après tout, comme le disait un Goebbels expert en la matière : « Plus un mensonge est gros, et plus ça passe !« 



[i] Cf. le livre de Klaus Schwab, Président du Forum Economique Mondial, et Thierry Malleret : Covid-19, The Great Reset, publié en 2020.

[ii] L’un des slogans du candidat Macron en 2017.

Quel choix pour l’humanité face à la crise actuelle : le Nouvel Ordre transhumaniste ou le saut de conscience ?

La vaccination obligatoire et le pass sanitaire constituent un point de rupture dans le scénario de réinitialisation de l’humanité vers une société transhumaniste et technosanitaire, dans l’illusion du pacte républicain, et un déclic pour des prises de conscience à venir.

Les annonces d’Emmanuel Macron du 12 juillet sur la vaccination obligatoire et le pass sanitaire ont eu au moins un grand mérite : elles ont permis que les choses soient enfin dites. La tension liée à l’incertitude est donc levée, libérant une grande énergie. Dès lors chacun peut se situer et avancer.

Pour ceux qui ont vraiment compris dans quel scénario ces décisions nous inscrivent, la question qui se pose maintenant est de savoir comment réagir pour faire échouer ce projet, et permettre à un futur alternatif de se mettre en place.

Face à une volonté de l’oligarchie économique, technocratique et financière d’imposer à tout prix la vaccination et le pass sanitaire au niveau mondial, véritables prémices à l’instauration d’une société transhumaniste fondée sur le contrôle de tous grâce aux nouveaux outils technologiques, plusieurs réponses se sont déjà mis en place.

La « stratégie du choc », brutale, fondée sur la manipulation, la répression et la censure a définitivement échoué ! Preuve qu’il est aujourd’hui impossible de contrôler l’information.

Un vaste mouvement de contestation s’est développé depuis plus d’un an, dans le monde anglo-saxon, en Europe, et dans d’autres pays comme l’Inde ou le Brésil. Il associe des médecins réputés, parmi lesquels certains des plus grands épidémiologistes, des pharmaciens, des généticiens, des professionnels hospitaliers, des chercheurs, des juristes, des avocats, des journalistes indépendants, des lanceurs d’alerte, des hommes politiques comme le sénateur démocrate Robert Kennedy Jr., et même d’anciens dirigeants de grands laboratoires pharmaceutiques, comme le Dr Mike Yeadon, ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer. Tous témoignent en démontant les statistiques et arguments officiels trompeurs et anxiogènes, alertent quant aux dangers réels des injections actuellement testées, à la corruption et aux crimes commis au cours de cette crise.

La réaction des opinions publiques est néanmoins très variable selon les pays, leur degré d’intoxication par les médias et les discours officiels, le niveau de verrouillage des débats et de censure de l’opinion. La France fait clairement figure de lanterne rouge en Europe et dans le monde occidental, comparée au Royaume-Uni, à l’Italie ou à l’Espagne. Le niveau de verrouillage de l’information dans les médias officiels y est l’un des plus élevés du monde occidental. Parmi les libertés fondamentales, la liberté d’expression est l’une des plus menacées. Certains scientifiques dont les révélations dérangent ont été harcelés et réduits au silence. Certains comme le Professeur Bernard Fourtillan ont même été arrêtés et détenus en hôpital psychiatrique ou incarcérés. De telles méthodes dignes d’une dictature assimilent la France à la répression des opposants dans l’URSS de Staline. Quant aux principaux médias, ils tous détenus par une poignée de milliardaires qui ont fait élire Macron, et sont payés en retour par des subventions versées par l’État à hauteur de 1,2 milliards d’euros en 2020. Auxquelles s’ajoutent celles versés à tous les grands médias par la Fondation Bill Gates (2 millions versés par exemple en 2020 au journal Le Monde). Leur ligne éditoriale à propos du Covid est totalement alignée sur la politique du gouvernement et sur la doxa officielle dictée par les firmes pharmaceutiques, relayées par des experts scientifiques corrompus et qui présentent de hauts conflits d’intérêts. Alors que la mission des médias est en principe d’informer, le rôle actuel se résume à être porte-parole de la doxa officielle et à soutenir la politique du régime, avec une absence manifeste de souci éthique, une violation permamente des codes déontologiques du journalisme, une distorsion des faits et des chiffres et une oblitération systématique des sujets clivants.

Ces pratiques corruptives dans les sociétés libérales dites « démocratiques » ne sont pas nouvelles. Elles sont même une caractéristique du pouvoir médiatique dont les acteurs comme ceux des pouvoirs politique et économique sont contrôlés par les puissances financières, avec une collusion souvent dénoncés entre ces pouvoirs. Ce qui est nouveau, c’est la dérive authentiquement totalitaire, sournoise et subtile, qui s’est mise en place sous couvert de justifications éthiques fallacieuses. Face à la prolifération dans les médias indépendants et sur internet d’informations jugées « déviantes » depuis le début du Covid, une véritable Police de la Pensée s’est ainsi mise en place en France qui n’est pas sans évoquer certaines pratiques totalitaires dans les dictatures classiques. Elle s’appuie sur un groupe de médias acquis au pouvoir tels que l’AFP, deuxième agence de presse mondiale et l’une des plus corrompues, le groupe Radio France (France Inter, France Culture, France TV…), Le Monde, Libération, L’Obs ou Les Echos. Coordonnant leurs actions, ils veillent à vérifier la véracité des informations publiées par les médias indépendants, sur internet et les réseaux sociaux, à repérer celles qui contredisent trop explicitement les messages de la doxa officielle, par exemple à propos de la réalité de l’épidémie, la dangerosité des virus, le nombre de personnes touchées, la mortalité, l’utilité, la pertinence scientifique, l’efficacité et l’innocuité de la stratégie vaccinale dictée par les laboratoires et appliquée par les gouvernements, la justification et l’efficacité réelle des mesures sanitaires (masque, distanciation, confinement, couvre-feu, fermeture des frontières, mise à l’arrêt de l’économie… Toute information non conforme à cette doxa est aussitôt dénoncée, rectifiée, commentée voire éliminée. Leurs auteurs dénoncés et leurs fonctionnalités sur les réseaux réduites ou suspendues. Le but est de décourager tout partage d’information sensible ou « fausse ».

Ce mode de censure très efficace et automatisé s’est mis en place avec le concours actif de réseaux sociaux comme Facebook, dont les algorithmes analysent en temps réel les contenus, repèrent les informations sensibles, alertent les utilisateurs, occultent ou suppriment les publications embarrassantes, et empêchent leur partage. Voire suppriment tout simplement les profils des utilisateurs ou les groupes ne respectant pas les « standards de la communauté ». Une véritable standardisation de la censure.

Cette censure se justifie au nom de la « vérité ». Ce qui constitue un passage à la limite d’autant plus problématique qu’il n’existe pas de « vérité scientifique » absolu, surtout dans une pratique comme la médecine que leur praticiens eux-mêmes décrivent comme un art et non une science, dont la vérité n’est jamais fixe ni absolue mais toujours mouvante, partielle et fondée sur le consensus. A moins de considérer qu’un dogme scientifique est une vérité absolue et universelle. Qui plus est, on l’a vu de façon éclatante avec le scandale du Lancet, la médecine n’est plus un domaine autonome qui élabore des connaissances et une pratiques selon la méthode scientifique et valide ses théories par la praxis clinique. La recherche scientifique et la pratique médicale ont été totalement confisquées par le pouvoir économique et financier qui les subventionnent et orientent sa pratique et ses discours dans un sens qui sert ses intérêts propres et non la science, la santé ou les bénéficiaires que sont les malades : nous tous.

Les méthodes des médias ajoutées à celles des laboratoires et des experts aux mains du pouvoir nuisent considérablement à leur image de sérieux, d’impartialité sinon de désintéressement. Du moins pour ceux qui en ont conscience. Les médias officiels n’apparaissent plus comme les garants d’une pluralité de l’information mais comme les illustrations d’une seule et même Pravda (la Vérité). Avec quelques nuances de positionnement correspondant à la cible visée. Dérive très dommageable car face à cet uniformisation dogmatique, seuls les médias indépendants qui touchent une frange plus marginale de publics peuvent se démarquer en livrant une information plus « objective » ou suivant un axe idéologique particulier. C’est ainsi que face à la propagande officielle du pouvoir établi, les médias affichant des positions plus extrêmes sur le spectre politique endossent un rôle de contre-pouvoir en se positionnant dans le rapport de forces au pouvoir. A titre d’exemple le magazine Valeurs Actuelles considéré come proche de la droite conservatrice voire de l’extrême droite, est l’un des seuls news mags français à défendre un point de vue critique sur le Covid en abordant les questions escamotées par les autres médias. Cette redistribution des médias d’opinion tend à catégoriser les oppositions entre des médias officiels soutenus par le pouvoir qui défendent l’idéologie dominante mondialiste, progressiste et sanitaire, et ceux qui se positionnent sur le une ligne nationaliste, populiste en antisystème, dont antivaccins… Ce schéma est heureusement tempéré par la notoriété des experts scientifiques qui témoignent à visage découverts pour dénoncer les mensonges officiels dans les médias indépendants comme France Soir, Bas les masques, Le Courrier des stratèges, Causeur ou Médiapart… Sans compter les lanceurs d’alertes de plus en plus nombreux qui diffusent les résultats de leurs propres recherches et analyses sur leur blog, chaîne YouTube et sur les réseaux.

Ces réseaux sont assaillis d’informations contredisant les messages officiels et perdent du crédit à mesure qu’ils tentent de les limiter ou de les censures. La firme de Marc Zuckerberg a ainsi perdu beaucoup d’abonnés depuis qu’elle a été vivement critiquée partout dans le monde pour sa censure systématique, et sa collusion avec le pouvoir et sa complaisance à s’aligner la politique de régime dictatoriaux comme la Chine ou de pratiques qui s’en rapprochent come en France. C’est ainsi que la loi Avia votée en 2020 pour lutter en principe contre les propos haineux sur internet a conduit à renforcer la censure de publications qui ne relevait pas de cette loi sous l’impulsion conjuguée du pouvoir et de Facebook. Beaucoup d’internautes lui préfèrent des qui leur préfèrent des sites concurrents comme Odysee sur lequel a été publié l’excellent documentaire à charge Hold Up de Pierre Barnérias, immédiatement censuré sur Facebook et YouTube à sa sortie le 9 décembre dernier, et objet depuis d’un lynchage politico-médiatique alors qu’il ne ressemble que des interviews des plus grands experts. Ou VK, réseau social russe alternatif à Facebook où aucune censure n’est en principe appliquée.

Face au durcissement de cette Ligne Maginot de l’information, un effet plus dommageable est de creuser un fossé croissant dans le rapport à l’information entre ceux qui continuent de faire confiance aux médias traditionnels (notamment les chaînes publiques ou privées relais du pouvoir comme BFM TV, LCI ou CNews) et qui n’osent pas questionner le bien-fondé et de l’honnêteté des informations servies en boucle par ces médias ; et de l’autre côté ceux qui font l’effort de s’informer par eux-mêmes en confrontant les sources et en se posant les bonnes questions. Ces deux catégories de « consommateurs » passifs ou actifs de l’information vivent de plus en plus dans des réalités séparées et défendent des postulats d’autant plus conflictuels que le pouvoir joue sur ces oppositions pour discréditer tout point de vue qui ne coïncide pas avec la doxa du moment, les taxant de théories « complotistes ». Quitte à leur donner raison six mois plus tard en se contredisant totalement. Comme à propos de l’origine humaine du virus désormais avérée. Ou en promettant que jamais la vaccination ne sera obligatoire et en qualifiant le pass de rumeur complotiste, pour se parjurer quelques mois plus tard en voulant l’imposer avec cynisme et brutalité.

A un niveau plus profond, en devenant coacteur du travail d’information, on devient aussi plus éveillé, plus conscient, et acteur de son propre changement de conscience. Et de proche en proche coacteur du changement global de conscience au plan de « ce qui est dit ». L’essentiel des représentations partagées, surtout à l’ère de l’information numérique ou les échanges sont instantanés et s’inscrivent dans un réseau d’interactions infinies qui connecte les consciences, passe par le filtre du langage ou de la communication visuelle sans pour autant ignorer le registre émotionnel, essentiel dans le changement que nous vivons. Il est donc important de se connecté au brouhaha ambiant, en activant les bonnes fréquences selon sa sensibilité et en choisissant de bien positionner le curseur pour savoir à quel niveau et dans quel esprit sinon quel but on partage.

Le rapport de force politique et le combat éthique par la voie judiciaire : un levier de changement qui a ses limites

Autre axe essentiel pour faire évoluer les consciences et parvenir à faire éclater la vérité : la bataille juridique qui s’est engagée dès le début de la crise face aux zones d’ombre, incohérences et autres scandales. Notamment grâce à l’action d’associations de juristes et d’avocats pour défendre les victimes du Covid, faire valoir le caractère illégal au regard de la législation française, européenne ou internationale des mesures sanitaires imposées – vaccins, pass sanitaire, confinements et couvre-feux à répétition – et les dommages causés aux niveaux sanitaire, économique, social, éthique et politique, notamment le recul des libertés fondamentales inédit depuis l’Occupation.

Cette stratégie permet de demander des comptes devant les tribunaux pour les « crimes contre l’humanité » commis et de punir les responsables. En France, même si le pouvoir judiciaire est clairement menacé, le recours devant des juridictions internationales permet de mettre la France en position d’accusée. C’est ainsi qu’une plainte vient d’être déposée le 2 juillet auprès de la CPI (Cour Pénale Internationale) par un collectif de syndicats européens contre des dirigeants français qu’ils accusent d’avoir imposé des mesures liberticides lors de cette pandémie.

De le même esprit, le Barreau des avocats indiens relayé par le gouvernement a récemment saisi la CPI pour faire condamner le directeur général de l’OMS et d’autres personnalités comme Bill Gates ou Anthony Fauci pour avoir fait interdire l’ivermectine. Concurrent des « vaccins », ce médicament est en effet reconnu aujourd’hui comme l’un des plus efficaces pour soigner le Covid. Face à la vague mortelle du variant apparu en Inde en 2021 (appelé aujourd’hui variant Delta), le gouvernement avait opté pour la stratégie des traitements, et obtenu très vite des résultats spectaculaires pour soigner les malades, faire chuter le taux de mortalité et enrayer les contaminations. Jusqu’à ce que l’OMS intervienne pour interdire ce médicament, privant l’Inde d’un remède efficace et peu onéreux contre le Covid. En cas de condamnation, les accusés encourent la peine capitale.

En France l’association Réaction 19 créée à l’initiative de Maître Carlo Brusa, connu comme l’avocat de quelques footballeurs, célébrités et du Professeur Éric Raoult, vient en aide aux personnes victimes du Covid et multiplie les initiatives judiciaires pour dénoncer les crimes commis par l’Etat français depuis 2020. Comme L’injonction lancée à deux reprises par le ministre de la Santé Olivier Véran (décrets du 27 mars et du 16 décembre 2020) pour inciter les généralistes à euthanasier les personnes âgées résidant en EHPAD (puis à domicile) suspectées de Covid, en leur administrant sans leur consentement ni celui de leur famille du Rivotril, un puissant neuroleptique potentiellement létal et formellement déconseillé par le fabricant en cas d’insuffisance respiratoire. Un scandale soigneusement étouffé par les médias officiels.

Cette crise révèle la nature spirituelle de la réalité : un autre futur est déjà là !

Si elles sont utiles, la bataille de l’information, de l’opinion et la bataille juridique ne suffiront pas à infléchir les choses. Elles ne constituent pas le cœur du problème puisqu’elles n’apportent des réponses qu’à un niveau politique et judiciaire. La vraie réponse à cette « crise sanitaire » aussi cruciale qu’unique dans l’Histoire de l’humanité n’est pas d’ordre médical, scientifique, technologique, politique, économique, juridique, encore moins militaire : elle est essentiellement spirituelle.

Comme l’explique fort bien le physicien Philippe Guillemant dans son dernier ouvrage Le grand virage de l’humanité[i], cette crise du coronavirus illustre un combat que se livrent aujourd’hui deux futurs différents pour s’imposer et advenir comme notre réalité future. Selon une théorie du temps dont il est en partie l’auteur, le temps n’existe pas, il n’a aucune réalité intrinsèque comme l’a démontré la physique quantique, seul le Présent existe. Le passé constitue notre « réalité » dans ce versant matériel de la réalité où nous vivons : notre mémoire, la somme des expériences vécues et ordonnées par la conscience humaine et qui conditionnent notre Présent. Le futur n’est pas « déterminé » selon le principe déterministe aujourd’hui caduque hérité de la science classique, il « descend », il se présente à nous pour se réaliser parmi plusieurs futurs possibles, selon ce que nous actualisons de notre mémoire et les choix essentiels que nous faisons. Il existe dans un autre versant de la Réalité, un autre multivers déconnecté du nôtre, un nombre infini de futurs se manifestant sous forme de virtualités (d’informations). Mais un seul futur peut se mettre en place dans notre réalité.

Le coronavirus et la réponse qui nous est imposée aujourd’hui par les multinationales, la logique scientifique qui les inspire et les puissances financières qui les exploitent, est la résultante d’un « ancien futur » généré par plusieurs siècles de pensée rationaliste, matérialiste, positiviste et mécaniste. Une pensée qui a vu éclore la science moderne fondée sur un postulat matérialiste (seule la matière existe) et déterministe (tout dans l’Univers y compris l’homme est lié à un enchaînement logique de causes et d’effets), et une vision mécaniste de l’Univers et de l’homme : l’Univers est une grande mécanique céleste soumise à des lois immuables.

Selon la médecine classique, l’homme est également conçu comme une mécanique, une machine, avec une approche essentiellement fonctionnelle des organes. Il faut donc réparer le corps comme on réparerait une machine, au besoin en remplaçant les organes déficients par des prothèses adaptées (cœur, membres artificiels, cartilages en plastique…), et en lui ajoutant d’autres prothèses pour améliorer ses performances. Quant aux maladies infectieuses, elles sont causées par des germes pathogènes dont il faut se prévenir, notamment quand le système immunitaire (dont le rôle est de les identifier, de les combattre et de les éliminer) peine à jouer son rôle de garde-fou.

La science qui prétend délivrer des « vérités », piégée par sa croyance dans un monde matérialiste et déterministe, corrompue par l’argent et sa vision utilitariste, ignore l’essentielle vérité.

La vision transhumaniste actuelle est l’héritière directe de cette logique à laquelle nous avons cru pendant des siècles. Selon elle, l’évolution humaine est conditionnée par le progrès scientifique. Avec cette idée qu’il faut améliorer l’homme, créer un « homme augmenté » aux performances physiques et psychiques démultipliées par les nouvelles technologies.

Selon cette vision qui privilégie le mental et ignore le cœur, les émotions, l’âme n’existe pas. Quant à l’esprit, il se réduit à sa composante psychique, cognitive, mentale, neurologique, laquelle n’est que la résultante de processus biochimiques dans le cerveau. Comme l’affirme Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo et président d’une start-up de génie génétique : « Nous sommes notre cerveau ». Et donc pour améliorer les capacités de la machine biologique qu’est l’homme il est tout à fait normal de vouloir l’équiper d’autres machines qui le rendront plus performant. Des prothèses numériques externes (ordinateur, smartphone…), puis internes : puces ou programmes implantés dans le cerveau, nanorobots injectés dans le corps pour surveiller les paramètres vitaux, réparer les cellules endommagées, attaquer des germes nocifs ou booster l’influx nerveux. Une fusion parfaite entre l’homme de la machine.

Les nouvelles techniques de vaccins à ARN messager actuellement testés s’inscrivent entièrement dans ce projet. Leur but est de se substituer au système immunitaire pour apporter la réponse spécifique à chaque nouveau virus en injectant à chaque fois le vaccin adapté. En théorie. Sauf que ça ne marche pas et que ces injections provoquent de surcroît de dégâts considérables et irréversibles au plan immunitaire, en plus des effets secondaires parfois mortels.

L’aspect fort contestable de cette logique se corse davantage si l’on tient compte du fait que le marché de l’industrie pharmaceutique, en particulier celui des vaccins, constitue un enjeu économique gigantesque en termes de profits générés. Et ce depuis l’invention de l’industrie pharmaceutique par la famille Rockefeller au début du 20e siècle.

Soucieuse de trouver de nouveaux débouchés à l’industrie du pétrole dont elle était le principal investisseur et à la filière pétrochimique, la famille Rockefeller a en effet développé l’idée de fabriquer de nouveaux médicaments à partir de molécules issues de la pétrochimie. Des médicaments souvent peu coûteux à produire mais extrêmement rentables. Malgré leur efficacité très relative, leurs nombreux effets secondaires et leur toxicité élevée, les Rockefeller ont réussi à imposer peu à peu cette nouvelle médecine en subventionnant des programmes de formation dans les facultés de médecine et de pharmacie, en faisant progressivement interdire les médecines plus anciennes, en discréditant ces médecines devenues « alternatives », en faisant fermer les éditeurs de manuels qui leur étaient consacrés, et bien entendu par un effort de corruption des décideurs politiques et des organisations de santé.

Le même scénario s’est imposé pour les vaccins, avec le développement d’une véritable idéologie vaccinale fondée sur des mythes (celui de Pasteur notamment), sur une exagération de l’efficacité réelle des vaccins et une minimisation ou un déni de leurs risques et effets secondaires. On a vu en France les effets de cette politique avec l’exemple récent des 11 vaccins imposés aux nourrissons en 2018 à l’initiative de Macron, malgré une fronde d’une partie majoritaire du monde médical. Il faut dire que plusieurs laboratoires notamment Giléad sont des mécènes de la campagne présidentielle de Macron en 2017, de son parti LREM, ou subventionnent ses ministres. Sans compter les conflits d’intérêts multiples concernant les hauts responsables des organisations de santé publique : Ordre des Médecins, Santé Publique France, Conseil scientifique, etc… Selon plusieurs anciens dirigeants de grands laboratoires, le secteur pharmaceutique déjà considéré comme l’un des plus corrupteurs a connu au cours de la décennie écoulée une flambée inimaginable des pratiques corruptives tous azimuts : milieu hospitalier, médecins prescripteurs, politiques, organismes de santé publique, médias spécialisés (qu’on songe au scandale du Lancet…), mainstream ou autres. Il n’a aujourd’hui plus rien d’éthique. Cette dérive est due aux évolutions rapides dans la capitalisation du secteur, des investisseurs comme BlackRock, Vanguard ou des grandes banques d’affaires ayant massivement investi dans ce secteur et détenant aujourd’hui la majeure partie du capital des leaders du marché. Sans compter le zèle incomparable de Bill Gates et de sa fondation pour investir dans ce secteur. Notamment en « achetant » l’OMS font sa fondation est l’un des principaux financeurs. Ou en finançant des campagnes massives de vaccination dans des pays du tiers-monde à titre « humanitaire », avec les dégâts collatéraux qu’on connaît pour lesquels sa fondation a été poursuivie : décès surnuméraires, stérilité pour les femmes vaccinées, etc…

Selon cette logique utilitariste et productiviste exclusivement soumise à la rentabilité et destinée à servir les intérêts d’une poignée de milliardaires actionnaires dans ce secteur via des fonds d’investissement, l’hommel n’est même plus qu’une machine à réparer en lui refourguant médicaments coûteux et vaccins, au besoin en créant les maladies selon le principe cher aux théoriciens de l’ingénierie social comme Noam Chomsky : « créer le problème pour apporter la solution ». C’est ainsi qu’un marché discret mais ultra compétitif s’est développé depuis les années 1990 visant à créer et breveter de nouveaux virus par génie génétique et à développer ensuite les vaccins adaptés eux aussi brevetés. Cette stratégie a trouvé sont illustration il y a une douzaine d’année lors du scandale du H1N1, ce virus apparu au Mexique en 2009 et aussitôt présenté comme un virus mortel extrêmement dangereux. Virus très proche de celui de la grippe espagnole disparu depuis près d’un siècle, et pour lequel il n’existait aucun traitement hormis le Tamiflu et les vaccins élaborés par Gilead Sciences, vendus par milliards d’unités au gouvernements paniqués de la planète, pour une épidémie qui n’aura fait au total que 200.000 morts : une broutille comparée aux millions de morts du paludisme, du choléra ou du sida. Une scénario catastrophe soigneusement orchestré qui aura en revanche rapporté des milliards au CEO et principal actionnaire de Gilead, Donald Rumsfeld.

Cash machine, l’homme est aussi transformé en marchandise. C’est le constat auquel nous conduit l’emballement actuel du système, qui doit aujourd’hui se réformer pour survivre mais en privilégiant les intérêts de ceux qui le contrôlent. Et sans aucune préoccupation éthique réelle mis à part des « discours » pseudo scientifiques, pseudos progressistes (sur les droits de l’homme, le progrès social et sanitaire, l’intérêt pour les plus pauvres et les minorités, l’écologie et le développement durable… Une rhétorique qui ne sert qu’à instrumentaliser les principes éthiques démocratiques pour justifier des décisions qui conduisent à l’exact opposé des buts annoncés.

L’avenir de l’humanité n’appartient ni à la science ni à la conscience du Collectif mais à la Conscience collective, celle de l’humanité.

Le Nouvel Ordre Mondial voulu par les oligarques mondialistes, parmi lesquels beaucoup sont transhumanistes, comme Klaus Schwab, Président du Forum Economique Mondial, Anthony Fauci ou Bill Gates, est fondée sur une vision dystopique et totalitaire, mais aussi collectiviste et égalitaire de la société mondialisée. Un monde dans lequel tout serait soumis à un Collectif englobant piloté par l’intelligence artificielle, comme dans le film Matrix. Chaque individu serait connecté de façon égalitaire à ce Collectif, mais dépourvu de réel libre arbitre, de droits et capacités à gouverner sa propre vie. Le contrôle total des individus, comme des structures, des pouvoirs et de l’économie globalisée, s’effectue par le recours aux nouvelles technologies transhumanistes qui permettent de connecter chaque cerveau humain au système via des intelligences artificielles associées à de systèmes de surveillance prédictive et de régulation, actuellement en cours de déploiement à l’échelle planétaire : capteurs, caméras intelligentes, systèmes de reconnaissance faciale, digitale et autre, drones, 5G…

Dans cette dystopie technosécuritaire, l’I.A. serait beaucoup plus consciente des fluctuations de notre propre psyché que nous-mêmes. Et capable d’en infléchir le cours pour nous conditionner mentalement et orienter nos comportements conformément aux normes et modèles établis. Personne ne peut y échapper. Les réfractaires seront reformatés ou éliminés. Et ce bien entendu dans l’intérêt de tous, c’est-à-dire du Collectif, et surtout de ceux qui sont les maîtres de son destin.

Cette vision qui se présente comme hyper moderne, hyper technologique et au service de l’homme, précipite en réalité son asservissement en le transformant en robot. Elle est la conséquence directe et inéluctable de cet ancien futur qui s’était mis en place sous l’impulsion du modèle philosophique hérité du matérialisme et du rationalisme scientifique. Et qui a produit au cours du siècle écoulé les pires totalitarismes également fondés sur ce une approche matérialiste et rationnelle pour édifier une société idéale, utopique, totalisante et totalitaire. Le Reich allemand porté par une race supérieure ou le communisme stalinien ou chinois, fondé sur des principes marxistes-léninistes. Deux exemples dont le modèle orwellien de dictature constitue une synthèse. Le capitalisme néolibéral et son idéologie mondialiste et progressiste est lui aussi fondé sur les mêmes principes, et une prétention émancipatrice analogue à conduire l’humanité vers une même conception du bonheur matérialiste, la conception de l’Etat néolibéral étendue au gouvernement mondial en faisant des tyrans et des pygmalions cyniques au nom des idéaux de liberté, d’égalité, de justice sociale, d’efficacité, etc…

Tout ce que nous visons aujourd’hui résulte d’un choix de modèle, d’un choix de valeurs et de notre adhésion depuis les Lumières à la pensée matérialiste et rationaliste. Comme le dit le proverbe : on récolte ce que l’on sème. La dystopie transhumaniste qui se met en place sous nos yeux est le résultat des graines spirituelles que nous avons semées, cet ancien futur qui se durcit en cherchant à se réaliser.

Car entre temps, une autre vision et un autre futur se sont mis en place pour l’humanité, depuis quelques décennies. Ils se fondent sur les connaissances nouvelles acquises par une nouvelle approche scientifique concernant la vraie nature de la conscience, son origine et ses manifestations. Une approche qui trouve de sérieux échos avec les spiritualités anciennes avec lesquelles elle trouve de convergences inattendues. Cet événement n’est pas que le retour du spirituel prophétisé par Malraux, car en réalité l’esprit n’avait déserté la conscience de l’Occident et désenchanté le monde qu’en apparence. Même s’il aura fallu deux guerres mondiales et un nombre incomparable d’atrocités au cours du siècle passé, ajoutées aux menaces et aux angoisses du siècle présent (crise économique, crise terroriste, crise climatique, crise migratoire, crise identitaire, crise de civilisation…) pour enfin ouvrir les yeux sur nos égarements. La conscience de l’humanité est en crise et crie de partout d’avoir été coupée de ses racines spirituelles : le retour du refoulé se traduit ici ou là par le ressac nauséabond des fondamentalismes de tous ordres, qui tentent d’imposer leur Sens face à ce vide chaotique.

La révolution copernicienne qui s’est amorcée dans le monde scientifique et dont les racines remontent au début du siècle dernier (avec Einstein et la physique quantique notamment) coïncide avec un renouveau spirituel protéiforme et multilocal, qui ne s’enracine pas dans une continuité avec la culture locale où il se manifeste. On peut citer Jung, l’attrait des jeunes occidentaux dans années 1960 et 1970 pour les spiritualités orientales, l’astrologie, le new age, le chamanisme, les expériences psychédéliques californiennes et la psychologie transpersonnelle. Autant d’exemples qui témoignent d’une effloraison de nouvelles formes de spiritualités adogmatiques, expérimentales, souvent empreintes de renouveau et d’un retour à la nature. Autant de tâtonnements pour retrouver le lien avec cette part oubliée de notre humanité et qui en constitue le cœur, sans laquelle nous ne sommes que des équations fonctionnelles dépourvues de sens et de saveur.

La science n’a pas échappé à cet aggiornamento qui a conduit en quelques décennies à l’émergence de nouvelles sciences fondées sur un tout autre type de paradigme et de « rationalité » par rapport au paradigme précédent fondé sur une rationalité matérialiste, déterministe, causale. La physique de la conscience ou la médecine quantique sont deux exemples de ces nouvelles sciences apparues depuis environ trois décennies. Ce progrès a permis d’apporter des explications scientifiques solides à des phénomènes relevant jusqu’à présent de l’irrationnel, et donc souvent ignorés ou rejetés par la science classique. Comme les expériences de mort imminente, les voyages hors du corps, les phénomènes de synchronicité, la communication à distance, les états modifiés de conscience, l’intuition, les expériences chamaniques, les OVNI… Tous ces phénomènes sont aujourd’hui explicables grâce à la physique de la conscience notamment, et font l’objet de recherches scientifiques fécondes à partir une approche globale, holistique et interdisciplinaire qui rompt avec l’hyperspécialisation et le cloisonnement des sciences classiques.

De nouvelles voies s’ouvrent à nous pour réinvestir la Conscience, la nôtre individuellement et la Conscience de l’humanité, qui n’est pas un Collectif englobant imposant son ordre du haut vers le bas, mais un éon supérieur émergeant au fur et à mesure que la conscience collective s’unifie. En tant que conscience individuée, ce n’est pas la même chose d’être soumis de force à une Intelligence qui décrète un Nous englobant qans qu’il soit possible de valoir valoir un Je, ou d’être conscient de faire partie d’une entité supérieure dont on est coacteur, coparticipant. Ce n’est pas la même de prendre conscience que l’humanité est une et indivisible, que nous sommes tous reliés les uns aux autres et interdépendants, coresponsables de notre destinée, ou de faire semblant de sacraliser l’individu, l’ego, pour mieux manipuler les esprits en leur faisant croire que ceux qui les dirigent œuvrent pour leur permettre de s’épanouir dans un bonheur customisé tout en défendant l’intérêt général : le grand mensonge démocratique actuel.

L’urgence d’un recentrage sur le cœur, notre identité commune et les valeurs

Face au basculement imposé vers une société totalitaire fondée sur un contrôle technosécuritaire des individus et leur dépendance absolue à la science, aux technologies numériques et à ceux qui les gouvernent, la stratégie du combat frontal est perdue d’avance. Elle ne peut que renforcer la réalité « dure » d’une société matérialiste fondée sur la conquête de territoire, l’appropriation des richesses, le contrôle des biens, des savoirs, des pouvoirs, avec l’argent comme seule valeur étalon. La stratégie inverse consistant à ne s’investir que dans la démarche spirituelle en feignant d’ignorer les troubles qui nous concernent est également vouée à l’échec. Ce serait une forme de « tentation angélique » de se couper de notre réalité matérielle actuelle.

La seule solution consiste à s’investir dans la dimension du cœur, à travailler sur notre conscience à partir de cette dimension, en tenant les deux bouts de la corde : d’un côté notre Présent actuel avec sa part de mémoires lourdes » qui nous ramènent au passé et nous enchaînent à des logiques caduques, et de l’aura adhérer au nouveau futur beaucoup plus lumineux en le cultivant et en le faisant consciemment advenir dans chaque acte quotidien ou choix essentiel.

La première chose à faire face à cette révélation qui éclate aux yeux de beaucoup de Français et s’impose à eux depuis les annonces de Macron, c’est de garder l’esprit en paix avant de penser à de se mobiliser. Ne pas réagir mais se poser et observer.

Ne céder ni à la peur, ni à la colère, ni à la résignation. Et ne pas rester seul. Mais au contraire se tourner vers les autres, rester unis, vigilants, clairs sur les principes et les objectifs, sur le cap à tenir et ce que l’on souhaite vraiment pour soi et pour l’humanité. Pour ensuite agir intelligemment et en conscience plutôt que sous le coup de l’émotion.

L’attitude juste consterait à ne pas agir. Ne pas vouloir changer de l’extérieur le cours des choses mais se recentrer sur notre intériorité pour prendre conscience et laisser advenir ce nouveau futur que nous espérons. Mais cette attitude méditative qui part du spirituel pour aller vers le matériel n’est pas vraiment dans la mentalité française ou occidentale. Ceux qui prôneraient une telle attitude auraient peu de chances d’être compris et passeraient pour des gourous allumés.

Il n’est plus temps non plus de céder aux chamailleries entre partisans et détracteurs du vaccin, de se jeter à la figure des insultes : moutons contre complotistes. En revanche, au plan social, le basculement initié nous hisse du registre des croyances vers celui des grands principes. La simple foi aveugle foi en une prétendue « vérité scientifique » qui serait détenues par des spécialistes n’est plus une croyance tenable. Car il devient chaque jour de plus en plus clair que ce qui est en jeu avec ces choix politiques, c’est ce qu’il y a de plus essentiel dans notre humanité : notre dignité, notre intégrité, notre liberté, notre identité.

Sommes-nous des choses ou des personnes ? Des marchandises ou des citoyens ? Des êtres libres ou des esclaves ? Des sujets conscients, responsables, capables de décider, de créer, d’inventer leur propre avenir ? Ou des robots dont les actions programmées se résument à une fonction pilotée par l’intelligence artificielle ?

Ces questions capitales sont au cœur des enjeux actuels. Avec ce basculement dorénavant imposé vers une société totalitaire et le Nouvel Ordre technosanitaire, dont la vaccination obligatoire et le pass sanitaire constituent une étape-clé.

Avec en point d’orgue ce questionnement : Qui sommes-nous ? Quel type d’hommes voulons-nous incarner ? Que sera l’humanité future ? Et quel futur se met en place ?

C’est à nous d’inventer les réponses, pas à des pouvoirs ou des sachants extérieurs. Sûrement pas à la science, à la technologie, au pouvoir politique, aux discours ambiants, ou aux puissances de l’argent qui les contrôle tous.

Comment engager sa responsabilité sans rentrer dans le rapport de forces ?

Maintenant que beaucoup sont dégrisés quant à la réalité de la menace qui pèse sur nous, bien plus tangible qu’un nouveau virus ou le vaccin miracle supposé y remédier, le mot d’ordre doit être : RESPONSABILITE.

Chacun à son échelle peut jouer son rôle pour s’opposer au chantage, alerter, mobiliser, refuser d’obéir, enrayer cette mécanique destructrice et faire échouer ce plan diabolique.

Si l’on est versé vers l’activisme, une vieille méthode qui a fait ses preuves consiste à subvertir les systèmes de l’intérieur. A corrompre les différents outils du pouvoir pour les retourner contre lui. Sa rhétorique, son système de valeurs, ses circuits décisionnels, ses représentants, ses moyens logistiques, sa stratégie et ses objectifs pour croître, servir ses intérêts et drainer de nouveaux suffrages.

Inutile de rêver d’un recours politique à cette crise. Les élections ne signifient plus grand-chose, surtout en France, sinon une mascarade démocratique. Cesson de rêver en nous gargarisant avec des grandes idées et des grands principes comme « le peuple », « la démocratie » ou « la République », qui ont été depuis longtemps dévoyés. Soyons objectifs : aucun candidat n’a le désir ni n’aurait la possibilité une fois élu d’infléchir le cap fixé par l’oligarchie. Les pouvoirs réels du Président en France sont devenus trop dérisoires pour peser au niveau politique dans le concert des nations, de toute façon contrôlées par l’oligarchie financière. La France est un petit pays qui ne peut faire cavalier seul en s’isolant du reste du monde et même en cas de Frexit les déterminismes mondialistes continueraient de peser sur notre destin national.

Le rêve d’une aventure révolutionnaire ou d’un coup de force parfois agité par certains élus de gauche et d’extrême gauche – émeutes, insurrection populaire, renversement du gouvernement, destitution du Président – peu de chances de se produire compte tenu de l’état de tétanie du peuple français et de la cicatrice douloureuse que la crise des Gilets jaunes avortée grâce au Covid a laissé dans les esprits. Et puis la France est un pays de petits bourgeois qui répugnent à la violence et vénèrent l’ordre établi tant qu’il lui assure du pain et des jeux : revenu universel et Hanouna.

Idem à droite pour le fantasme d’un coup d’Etat militaire qui viendrait mettre fin à la dictature sanitaire, restaurer la démocratie et les institutions et assurer la paix civile. Même si une partie non négligeable de l’état-major rêvent de dégager Macron et de remettre de l’ordre dans le poulailler. Encore une fois se retrouverait isolée et ceux qui s’aventureraient dans ce scénario n’auraient aucun d’obtenir l’aval des banques pour garantir notre crédibilité budgétaire.

Subvertir la société de consommation

Sur le plan économique en revanche, il est assez facile d’adopter une politique de contre-pouvoir en retournant les consommateurs que nous sommes contre le système qui en dépend. Car ce système tient que par notre collaboration. Si nous cessons de jouer le jeu, il s’effondre. L’analyse marxiste de la société capitaliste l’a très bien compris à propos de la dialectique entre le Capital et le Travail, mais elle s’est arrêtée à une vision idéologique en l’absolutisant comme le moteur de l’Histoire.

Aujourd’hui il ne s’agit pas de renverser la table et de tout casser, mais de subvertir intelligemment ce qui nous lie aux éléments du système. Et donc d’interroger notre rapport à l’argent, valeur et puissance totémique sur laquelle il est entièrement construit. De questionner notre façon de consommer. De céder ou non aux diktats des modes, des tendances, de la publicité. De retrouver le vrai sens des échanges. Pourquoi acheter tel bien ou tel service ? A qui ? Combien ? Pour satisfaire quels besoins, quels désirs, quels manques, quelle soif d’identification ou de reconnaissance ?

On devient ce que l’on mange, dit un proverbe du Talmud. On pourrait ajouter : on devient ce que l’on achète. Acheter, consommer, c’est s’identifier à ce que l’on achète, à ce que l’on consomme. C’est s’incarner dans la matière. Le premier niveau d’être au monde selon la société de consommation c’est l’acte de consommer. Acte incontournable et qui mérite qu’on lui donne du sens.

De la même façon chacun de nos choix individuels qui engagent d’autres personnes confèrent à notre expérience personne et à nos échanges avec le monde un sens particulier. Que ce sens soit défini par l’extérieur, inclus dans les transactions, ou négocié entre des acteurs conscients.

La publicité exploite à fond ces mécanismes en nous vendant avec chaque produit ou service une promesse factice de supplément d’âme : le signe d’une appartenance à un groupe, un style de vie, une éthique, ou simplement l’illusion de se différencier des autres en gratifiant son ego. Rouler en Mercedes, porter un parfum viril, acheter du café solidaire ou manger bio pour sauver la planète, autant d’actes qui nous conduisent à associer des qualités existentielles au fait d’acheter telle marque plutôt qu’une autre.

Une arnaque dont nous sommes conscients mais à laquelle nous cédons, creusant à chaque achat la mauvaise conscience de notre incapacité à devenir qui nous voudrions être par nos propres moyens, et à nous acheter des gratifications pour soulager momentanément notre frustration et combler notre vide existentiel.

Une fois qu’on en a pris conscience, il est très facile de subvertir ce deal fondé sur un marché de dupes. Il suffit de donner du sens à chaque échange sans privilégier l’approche narcissique. Et de se découpler ainsi des jeux mimétiques qui en découlent et entretiennent de besoin de consommer toujours plus dans une compétition avec l’autre.

Pour des raisons de budget, de commodité et de facilité, la plupart d’entre nous faisons nos courses en achetant des produits courants dans des grandes surfaces. En choisissant parmi un panel de produits sélectionnés par les enseignes de la grande distribution, essentiellement des grandes marques industrielles. Dans les grandes villes, ces enseignes ont même remplacé les petits commerces alimentaires, les détaillants, drogueries, quincailleries et autres bazars qui permettaient autrefois aux ménagères d’acheter la nourriture du foyer et les produits pour la maison. Même les magasins bios comme Naturalia ou Bio C’Bon appartiennent quasiment tous à ces enseignes.

Il y a fort à parier que ces enseignes dont les capitaux sont détenus par les mêmes acteurs financiers qui soutiennent le pouvoir actuel seront les premières à se plier aux nouvelles consignes sanitaires si elles sont adoptées, et à exiger le pass sanitaire à l’entrée de leurs hypermarchés. Il suffit donc de les boycotter et de le faire savoir.

Quant aux supérettes de quartier, au cas où elles seront contraintes d’adopter la même politique, autant responsabiliser les dirigeants de ces unités pour faire en sorte qu’ils aient tout intérêt à s’y opposer. Une supérette est un centre de profit plongé dans un contexte de concurrence locale entre les enseignes, mais aussi avec les petits commerces indépendants, boucheries, poissonneries, fruits et légumes, boulangeries… auxquels il faut ajouter les commerçants des marchés, les coopératives bios, les AMAP et tous les nouveaux systèmes alternatifs qui se développent avec les changements d’habitudes alimentaires.

Autant jouer cette concurrence et faire savoir que tout supermarché qui s’alignerait sur la politique d’apartheid sanitaire subirait immédiatement un boycott de son enseigne et de sa marque distributeur. Mis bout à bout, un sérieux manque à gagner. Et pour un directeur de magasin, c’est autant de pourcentage sur le chiffre d’affaires en moins sur son salaire. Avec en supplément l’indignité d’avoir contribué à une politique inhumaine et non éthique. Ou comment de proche en proche inverser le marquage infamant promis aux non-vaccinés.

 Sans ce genre d’initiatives, c’est toute une partie de la population, dont certains de nos parents, nos amis, nos conjoints, nos enfants, nos collègues de travail, qui sera empêchée de se nourrir normalement, de se soigner, de se déplacer, d’avoir une vie sociale, culturelle ou sportive. Ils deviendront des parias, culpabilisés, stigmatisés, à qui on aura ôté tous les droits.

La question des valeurs

Cette crise qui nous bouleverse interroge en profondeur nos valeurs. Qu’est-ce qui compte le plus pour nous ? Notre petit confort matérialiste et intellectuel, notre sécurité, notre bonheur égoïste, notre adhésion conformiste aux discours, aux modèles et aux normes en vigueur ? Tous étayés par notre obéissance au pouvoir qui les instaure.

Ou bien l’essentiel réside-t-il dans notre fidélité à cette conscience commune qui fonde notre identité et notre libre-arbitre ? A cette appartenance à une même espèce intelligente qui oriente ce libre arbitre vers une perspective fondée sur l’expérience collective, la quête de sens concerté, la recherche du bien commun, et qui borne nos aspirations existentielles dans des limites justes et constructives, évolutives plutôt que normatives, éthiques plutôt que dogmatiques.

Dans ce cas refuser d’aller chez Carrefour par facilité alors que mon voisin n’a plus le droit d’y mettre les pieds est une option qui a du sens.

Cela requiert une attention constante pour refuser les habitudes et la facilité. Boycotter les enseignes de restauration rapide comme Burger King qui profite de la crise en vendant de la malbouffe, et collaborent avec les nouveaux modes de surveillance imposés : pass sanitaire, traçage sous forme de registres où inscrire nom, prénom, adresse, téléphone pour pouvoir consommer. Boycotter de même les multinationales de livraison à domicile comme UberEats, grand gagnant des confinements à répétition qui oblige ses livreurs sous-payés à mettre leur vie en danger avec des cadences et une pression infernale. Boycotter la grande distribution qui collabore avec le pouvoir. Et surtout les leaders de la vente en ligne comme Amazon dont l’ex PDG Jeff Bezos s’est hissé grâce au Covid au 1er rang du classement mondial Forbes des milliardaires en 2020, avec une fortune qui a bondi de 113 à 198 milliards de dollars.

Pareil pour les loisirs : boycotter Netflix et préférer aller voir une pièce de théâtre jouée par une troupe ou dans une salle de concert menacée de fermer, ou un film dans cinéma de quartier. Si leur porte reste fermée aux pestiférés, organiser des spectacles privés avec des amis à domicile. Ou une fête clandestine dans un lieu discret pour conjurer l’esprit de mort.

Changer aussi son rapport à l’argent. Sortir de la logique imposée. Comme pour la standardisation des modes de consommation et déchanges, refuser la dématérialisation absolue de la monnaie. Laquelle conduira immanquablement demain à nous aliéner et nous contrôler totalement mais le biais de la monnaie unique numérique encryptée dans des nanoparticules injectées avec les vaccins.

Refuser le paiement par carte pour les petites sommes, chez les commerçants, et préférer l’argent liquide. Ou privilégier quand c’est possible des systèmes de troc, la revente d’objets d’occasion ou l’échange de services entre voisins sur internet.

Chercher à être le plus indépendant possible par rapport aux systèmes tout en développant la solidarité entre personnes. Si l’on habite une maison, produire soi-même son électricité en installant des panneaux solaires sur le toit, pour ne pas dépendre d’EDF qui s’apprête à doubler ses tarifs pour une électricité et un service de piètre qualité. Si l’on habite en appartement, se regrouper entre voisins et faire pression sur son syndic pour faire de même. Si l’on a la chance de disposer d’un jardin, cultiver son potager et partager ses légumes avec ses voisins.

Partout où des solidarités sont possibles, s’engager pour vivre plus intelligemment en suivant ces exemples et en restant à l’affut des nombreuses initiatives qui se multiplient en milieu rural comme en milieu urbain.

Ce qui pouvait encore passer il y a peu pour une simple coquetterie de bobos affectant de se révolter contre la société de consommation est devenu aujourd’hui un changement impératif. Car la dépendance passive au système nous rend dépendant de ses durcissements inéluctables. C’est aussi un puissant levier de transformation si on resitue chaque initiative locale dans une perspective globale, et si l’on se place dans la perspective du nouveau futur, avec une tout autre une vision de l’avenir et du monde que nous léguons aux générations futures.

L’important est de savoir prendre conscience de nos choix individuels et collectifs. De distinguer ce qui sert la logique du système et nous conduit vers l’abîme, ce qui renforce cette logique d’appropriation et de concentration des richesses, de contrôle de tous les pouvoirs par une élite, et de tous les individus par l’argent. Et de privilégier ce qui donne du sens à nos choix en les orientant vers d’autres objectifs plus élevés : le partage, la possibilité pour chacun de recevoir selon ses besoins en réalisant ses aspirations les plus profondes, de manifester Qui il est vraiment, en servant le bien commun, de participer à l’émergence d’une société plus juste, plus fraternelle, où l’argent n’est plus un but et la valeur principale, où la dimension spirituelle et cordiale prime sur l’accumulation de richesses, de biens, de pouvoirs et l’appropriation de savoirs. Un monde où ce n’est plus la compétition de tous contre tous qui sert de moteur à l’économie, avec son lot de violences, de guerres, de souffrances et d’injustices comme salaire, mais où chacun est valorisé en fonction de sa contribution au Bien commun, où toutes les énergies tendent vers l’édification d’une civilisation fondée sur l’amour et tournée vers les plus hautes réalisations humaines. Un monde uni et pacifié, solidaire, respectueux de chacun, de chaque forme de vie, qui développe des relations harmonieuses, fructueuses et synergiques avec l’environnement, avec les autres espèces et toutes les formes de vie avec lesquelles nous interagissons dans l’Univers

Ecouter les symboles

Comparé à cet avenir radieux, le vaccin et le pass sanitaire représentent l’une des étapes pour asservir l’homme et faire régresser au niveau de sous-espèces, d’esclave, de bétail, de marchandises en pièces détachées ou de déchets à éliminer.

Vaccins et pass sanitaires ne sont pas uniquement des moyens pour nous contrôler en prétendant nous protéger, ce sont des symboles qui témoignent de notre entrée libre ou résigné dans un nouveau paradigme : celui d’un monde totalitaire gouverné par l’argent, où la masse des inutiles, des cloportes déambulant sans jamais voir la lumières, est soumise aux élus, aux dieux[ii], l’élite selon les mots de Laurent Alexandre, qui dispose du savoir et contrôlent le reste de la population.

Le vaccin est un symbole de marquage, physique et juridique. Une façon de séparer ceux qui sont reconnus conformes à la nouvelle norme et admis auprès des élus, ou autorisés à vivre « normalement » (mais selon « quelle » norme ?…), et ceux qui s’y refusent et doivent être éliminés. 

Cette dystopie totalitaire n’évoque pas seulement 1984, Le meilleur des mondes ou Matrix. Son origine plonge profondément dans la mémoire collective. Dans la symbolique apocalyptique elle renvoie à la Marque de la Bête évoquée dans les livres de l’Apocalypse et de Daniel. Un symbole du pouvoir politique. Sans ce signe apposé sur le front, nul ne peut vendre ni acheter. Il faut davantage y voir un archétype qu’une prophétie. Tout pouvoir totalitaire tend en effet à apposer sa marque sur des individus transformés en possessions ou en sous-hommes : marquage au fer rouge pour les esclaves ou les prostituées, étoile jaune pour les Juifs…

Et aujourd’hui marquage numérique grâce aux vaccins, qui permettra bientôt de tracer chaque individu, de contrôler les en-cours et les échanges monétaires paour chacun grâce à la monnaie numérique, mais aussi de contrôler à distance certains paramètres de santé grâce à des nanorobots présents dans l’organisme qui surveilleront la pression sanguine, le taux d’insuline, la présence de tel germe ou de tel médiateur chimique. Et même d’influencer nos comportements en modulant nos perceptions et nos émotions grâce à une puce implantée dans le cerveau servant d’interface numérique entre celui-ci et l’I.A.

Cette dystopie technosanitaire n’est pas de la science-fiction. C’est une technologie Microsoft (pour les nanoparticules) et Neuralink (la firme d’Elon Musk), financée par Bill Gates et vantée par Klaus Schwab[iii], Président du Forum Economique Mondial, apôtre du transhumanisme, ardent promoteur du Great Reset, et accessoirement fils d’un ancien officier nazi).

Ne soyons pas incrédules et n’attendons pas d’être réinitialisés, après avoir été vaccinés, tracés et pucés. Redressons-nous pour faire face au futur qui nous attend.

Car par-delà ce cauchemar et cette armée de clones dont le bruit de bottes chromées résonne déjà à l’horizon, une nouvelle humanité émerge, qui n’est ni un artefact ni une parodie. Eveillée, unifiée, pacifiée, consciente d’elle-même et de ses capacités, elle avance vers un tout autre avenir qu’elle s’est choisi.

Comme le souligne le physicien Philippe Guillemant, nous voici confrontés au Grand virage de l’humanité. Et chacun de nos choix individuels nous entraîne et nous conforte sur la voie de ce futur radieux. Ou freine son avènement.

Il ne s’agit pas de vouloir réenchanter le monde de l’extérieur, mais de demeurer le plus possible nous-mêmes dans l’enchantement empressé du nouveau futur qui émerge et existe déjà, même s’il est souvent dissimulé par l’épaisse couche de l’ancien futur et de nos mémoires ternies par les souffrances et les frustrations que nos erreurs de ciblage passées ont engendrées.

Et plus nous nous engageons en étant animés par les mêmes valeurs et en partageant réellement ce sentiment de joie et de fécondité à œuvrer pour le meilleur avenir commun possible, plus nous vérifions dans notre vies que ce futur qui advient n’est pas celui qu’on redoute.

Le mot crise vient du vocabulaire médical[iv]. Crise sanitaire est donc en quelque sorte un terme redondant. Une crise désigne ce moment décisif d’une maladie où le malade ira vers le mieux ou le pire. Nous y sommes ! Le malade ça n’est pas le patient infecté par le Covid, c’est nous tous, l’humanité, et surtout sa conscience en exil d’elle-même.

L’étymologie du mot crise (du grec krisis) donne un tout autre angle de vie. La racine indo-européenne krein signifie discriminer, séparer et, par dérivation : décider après avoir fait passer les choses au crible. Du mot crible dérive les mots décrets, discret, secret, et aussi excrément et crime, puis incriminer, récriminer.

Aujourd’hui tout pousse à nous séparer les uns des autres. Moins qu’une volonté machiavélique de diviser, il faut y voir un moment critique où les esprits tendent à se définir en opposition les uns aux autres : moutons contre complotistes, provax contre antivax… Avec son lot d’incriminations, de récriminations, de décrets, de manipulations secrètes et de corruptions discrètes. Toute cette agitation livre son lot d’excréments de la conscience recyclés dans le brouhaha incessant des médias et des réseaux sociaux. Rien d’étonnant donc à ce que les Européens se soient rués dès le début de la crise sur le PQ, tandis que les Américains se ruaient sur les armes. Cette crise a libéré comme beaucoup d’autres les pulsions anales et phalliques en condamnant au silence de la raison et des émotions les individus muselés par le masque.

Une crise c’est l’irruption de l’avenir dans le présent qui se cristallise sur le passé. Le futur le plus probable n’est pas encore advenu, face au vide de repères la conscience se crispe. Mais la crise rouvre la béance du temps qui n’existe pas sans laquelle aucune création n’est possible.

Chaque crise est l’heure d’un choix, d’une prise de conscience collective et d’un dépassement.

C’est précisément cela que nous sommes en train de vivre, écartelés ou plutôt comprimés entre un ancien futur qui résiste à l’aspiration que le nouveau produit sur nos consciences sans qu’elles parviennent à s’y éveiller. Comme ce moment précis de la naissance où le nouveau ressent les contractions de l’utérus comme une imminence de mort à mesure jusqu’à ce que le col de l’utérus s’ouvre pour lui permettre de passer. Les contractions du nouveau futur baigné de vie qui nous presse pour s’imposer rencontrent la force opposée de l’ancien futur qui résiste en fermant l’issue et nous retenir. Exactement comme quand on s’apprête à prendre une décision importante et que tout semble se bousculer, qu’on cafouille et qu’on risque de rater une occasion unique de vivre un changement de cap dans notre vie.

Le fonctionnement ancien n’accepte pas de ne plus pouvoir tout contrôler. Alors il s’énerve, panique, devient dur et tyrannique. On n’en viendra pas à bout sans lâcher prise. Ayons confiance : le nouveau futur est déjà là. Sachons en décrypter les signes, comme les prémices du printemps et les premières pousses qui percent sous le tapis neigeux.

Les jeunes ont retrouvé d’instincts la voie chamanique pour renouer avec l’invisible : danser sous les étoiles dans des raves parties illégales mais salvatrices. Réflexe issu de la sagesse ancestrale et non caprice adolescent. Ayant à cœur de les imiter en retrouvant cet esprit d’insouciance et d’insolence envers les choses graves et mortifère. Accordons-nous sur les bonnes vibrations et mettons-nous à écouter du chant du firmament et à danser avec les étoiles, dont la seule « science » est de toujours danser dans l’éther infini.

________________________________________________________________________

[i] Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Guy Trédaniel éditeur, 2021

[ii] Laurent Alexandre, créateur de Doctissimo, Président d’une société de génie génétique et défenseur du transhumanisme : propos tenus le 12 février 2019 lors d’une conférence sur le transhumanisme à l’Ecole Polytechnique : https://www.youtube.com/watch?v=FuahyzgAiWE

[iii] https://www.wikistrike.com/2021/01/klaus-schwab-fondateur-du-forum-de-davos-et-promoteur-de-la-grande-reinitialisation-nous-explique-le-projet-d-implantation-de-puces
https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=InJu_Sk1SGQ&feature=share

[iv] Cf. Denys Acker : Vendange tardives – Double abécédaire. Salvator, 2010, p. 30 et 32 : Crise



La crise sanitaire : fatalité ou révélation ? Précipice ou tremplin vers un changement de conscience ?

Fait éloquent : il y a quelques semaines, un million de manifestants marchaient dans les rues de Londres pour s’opposer à l’adoption du pass sanitaire voulue par le gouvernement de Boris Johnson, qui s’est résolu à y renoncer.

En France, alors que le medias ne parlaient que de l’Euro 2020, de la menace du variant Delta, et de l’annonce vraisemblable par Macron de l’extension du pass sanitaire et de l’imposition de la vaccination obligatoire aux personnels soignants, aucune manifestation de masse n’est venue troubler le calendrier fixé par l’exécutif.

Comme un symbole et une provocation, le 14 juillet Macron a choisi de décerner la Légion d’honneur au Préfet de Police Lallement, icône des violences policières et de la réponse brutale du pouvoir au mouvement des Gilets jaunes. Comme un écho à son allocution pour signifier que l’entrée dans l’Ordre Nouveau ne souffrirait aucune contestation.

Ce 14 juillet 2021 aura en effet marqué un cap dans la gestion de la crise sanitaire et dans la coloration du régime, avec les annonces martiales du Président Macron sur la vaccination obligatoire et le pass sanitaire en guise de préambule à la Fête de la Nation.

Il marque aussi un tournant dans la conscience qu’ont les Français des vrais enjeux de cette crise, longtemps occulté par les discours officiels centrés exclusivement sur les aspects épidémiologiques, thérapeutiques, sanitaires, sécuritaires, et pour une part très minoritaire, économiques de cette crise. Avec un fracas de prétendues vérités et de contre-vérités brandies par des experts officiels ou indépendants. Et une dramatisation paroxystique entretenue par les médias et le pouvoir politique à des fins de manipulation des esprits, et pour entretenir un halo confus sur les intérêts en jeu.

Passé le choc de ces annonces qui ont immédiatement suscité un tollé de réactions dans l’opinion française et internationale, chacun commence s’interroger : que faire face à pareille extrême ? Et comment réagir ?

La première chose à faire en pareille circonstance, c’est de garder l’esprit en paix et de se mobiliser.

Ne céder ni à la peur, ni à la colère, ni à la résignation. Mais se tourner vers les autres, rester unis, vigilants, inflexibles sur les principes, et réagir intelligemment.

L’apartheid sanitaire digne du régime de Vichy entre vaccinés et non-vaccinés que Macron vient d’instaurer pour satisfaire ses mentors en obérant ses chances de se représenter n’a pas seulement pour objectif de nous soumettre mais aussi de nous diviser, d’attiser la révolte contre un pouvoir illégitime et désavoué, afin de mieux la mater. Ne lui faisons pas ce plaisir.

Ce n’est plus l’heure des chamailleries entre partisans et détracteurs du vaccin, entre moutons et complotistes. Le basculement initié nous hisse du registre des croyances vers celui des grands principes. Ce n’est plus une la foi en une vérité scientifique qui est en cause, c’est ce qu’il y a de plus essentiel dans notre humanité : notre dignité, notre intégrité, notre liberté, notre identité.

Sommes-nous des choses ou des personnes ? Des marchandises ou des citoyens ? Des êtres libres ou des esclaves ? Des sujets conscients, responsables, capables de décider, de créer, d’inventer leur propre avenir ? Ou des robots dont les actions programmées se résument à une fonction pilotée par l’intelligence artificielle ?

Ces questions capitales sont au cœur des enjeux actuels. Avec ce basculement dorénavant imposé vers une société totalitaire et le Nouvel Ordre technosanitaire, dont la vaccination obligatoire et le pass sanitaire constituent une étape-clé.

Avec en point d’orgue ce questionnement : Qui sommes-nous ? Quel type d’hommes voulons-nous incarner ? Et que sera l’humanité future ?

C’est à nous d’inventer les réponses, pas aux pouvoirs en place. Pas à la science, à la technologie, au politique, aux discours ambiants, ou aux puissances de l’argent qui les contrôle tous.

Maintenant que beaucoup sont dégrisés quant à la réalité de la menace qui pèse sur nous, bien plus tangible qu’un nouveau virus ou le vaccin miracle supposé y remédier, le mot d’ordre doit être : RESPONSABILISER.

Chacun à son échelle peut jouer son rôle pour s’opposer au chantage, alerter, mobiliser, refuser d’obéir, enrayer cette mécanique destructrice et faire échouer ce plan diabolique.

L’une des vieilles méthodes des résistants et des révolutionnaires consiste à subvertir les systèmes de l’intérieur, à corrompre les différents outils du pouvoir pour les retourner contre lui. Sa rhétorique, son système de valeurs, ses circuits décisionnels, ses représentants, ses moyens logistiques, sa stratégie et ses objectifs pour croître, servir ses intérêts et drainer de nouveaux suffrages.

Inutile de rêver d’un recours politique à cette crise. Les élections ne seront pas à grand-chose. Aucun candidat éligible n’aura le désir ni la possibilité d’infléchir le cap fixé par l’oligarchie. La France ne peut faire cavalier seul en s’isolant du reste du monde et même en cas de Frexit les déterminismes mondialistes continueraient de peser sur notre destin national.

Le rêve d’une aventure révolutionnaire ou d’un coup de force parfois agité par certains élus de gauche et d’extrême gauche – émeutes, insurrection populaire, renversement du gouvernement, destitution du Président – peu de chances de se produire compte tenu de l’état de tétanie du peuple français et de la cicatrice douloureuse que la crise des Gilets jaunes avortée grâce au Covid a laissé dans les esprits. Et puis la France est un pays de petit bourgeois qui répugnent à la violence et vénèrent l’ordre établi tant qu’il lui assure du pain et des jeux : revenu universel et Hanouna.

Idem à droite pour le fantasme d’un coup d’Etat militaire qui viendrait mettre fin à la dictature sanitaire, restaurer la démocratie et les institutions et assurer la paix civile. Même si une partie non négligeable de l’état-major rêvent de dégager Macron et de remettre de l’ordre dans le poulailler. Encore une fois se retrouverait isolée et ceux qui s’aventureraient dans ce scénario n’auraient aucun d’obtenir l’aval des banques pour garantir notre crédibilité budgétaire.

Sur le plan économique en revanche, il est assez facile d’adopter une politique de contre-pouvoir en retournant les consommateurs que nous sommes contre le système qui en dépend. Car ce système tient que par notre collaboration. Si nous cessons de jouer le jeu, il s’effondre. L’analyse marxiste de la société capitaliste l’a très bien compris à propos de la dialectique entre le Capital et le Travail, mais elle s’est arrêtée à une vision idéologique en l’absolutisant comme le moteur de l’Histoire.

Aujourd’hui il ne s’agit pas de renverser la table et de tout casser, mais de subvertir intelligemment ce qui nous lie aux éléments du système. Et donc d’interroger notre rapport à l’argent, valeur et puissance totémique sur laquelle il est entièrement construit. De questionner notre façon de consommer. De céder ou non aux diktats des modes, des tendances, de la publicité. De retrouver le vrai sens des échanges. Pourquoi acheter tel bien ou tel service ? A qui ? Combien ? Pour satisfaire quels besoins, quels désirs, quels manques, quelle soif d’identification ou de reconnaissance ?

On est ce que l’on mange, dit un proverbe du Talmud. On pourrait ajouter : on est ce que l’on achète.

De la même façon chacun de nos choix individuels qui engagent d’autres personnes confèrent à notre expérience personne et à nos échanges avec le monde un sens particulier. Que ce sens soit défini par l’extérieur, inclus dans les transactions, ou négocié entre des acteurs conscients.

La publicité exploite à fond ces mécanismes en nous vendant avec chaque produit ou service une promesse factice de supplément d’âme : le signe d’une appartenance à un groupe, un style de vie, une éthique, ou simplement l’illusion de se différencier des autres en gratifiant son ego. Rouler en Mercedes, porter un parfum viril, acheter du café solidaire ou manger bio pour sauver la planète, autant d’actes qui nous conduisent à associer des qualités existentielles au fait d’acheter telle marque plutôt qu’une autre.

Une arnaque dont nous sommes conscients mais à laquelle nous cédons, creusant à chaque achat la mauvaise conscience de notre incapacité à devenir qui nous voudrions être par nos propres moyens, et à nous acheter des gratifications pour soulager momentanément notre frustration et combler notre vide existentiel.

Une fois qu’on en a pris conscience, il est très facile de subvertir ce deal fondé sur un marché de dupes. Il suffit de donner du sens à chaque échange sans privilégier l’approche narcissique. Et de se découpler ainsi des jeux mimétiques qui en découlent et entretiennent de besoin de consommer toujours plus dans une compétition avec l’autre.

Pour des raisons de budget, de commodité et de facilité, la plupart d’entre nous faisons nos courses en achetant des produits courants dans des grandes surfaces. En choisissant parmi un panel de produits sélectionnés par les enseignes de la grande distribution, essentiellement des grandes marques industrielles. Dans les grandes villes, ces enseignes ont même remplacé les petits commerces alimentaires, les détaillants, drogueries, quincailleries et autres bazars qui permettaient autrefois aux ménagères d’acheter la nourriture du foyer et les produits pour la maison. Même les magasins bios comme Naturalia ou Bio C’Bon appartiennent quasiment tous à ces enseignes.

Il y a fort à parier que ces enseignes dont les capitaux sont détenus par les mêmes acteurs financiers qui soutiennent le pouvoir actuel seront les premières à se plier aux nouvelles consignes sanitaires si elles sont adoptées, et à exiger le pass sanitaire à l’entrée de leurs hypermarchés. Il suffit donc de les boycotter et de le faire savoir.

Quant aux supérettes de quartier, au cas où elles seront contraintes d’adopter la même politique, autant responsabiliser les dirigeants de ces unités pour faire en sorte qu’ils aient tout intérêt à s’y opposer. Une supérette est un centre de profit plongé dans un contexte de concurrence locale entre les enseignes, mais aussi avec les petits commerces indépendants, boucheries, poissonneries, fruits et légumes, boulangeries… auxquels il faut ajouter les commerçants des marchés, les coopératives bios, les AMAP et tous les nouveaux systèmes alternatifs qui se développent avec les changements d’habitudes alimentaires.

Autant jouer cette concurrence et faire savoir que tout supermarché qui s’alignerait sur la politique d’apartheid sanitaire subirait immédiatement un boycott de son enseigne et de sa marque distributeur. Mis bout à bout, un sérieux manque à gagner. Et pour un directeur de magasin, c’est autant de pourcentage sur le chiffre d’affaires en moins sur son salaire. Avec en supplément l’indignité d’avoir contribué à une politique inhumaine et non éthique. Ou comment de proche en proche inverser le marquage infamant promis aux non-vaccinés.

Sans ce genre d’initiatives, c’est toute une partie de la population, dont certains de nos parents, nos amis, nos conjoints, nos enfants, nos collègues de travail, qui sera empêchée de se nourrir normalement, de se soigner, de se déplacer, d’avoir une vie sociale, culturelle ou sportive. Ils deviendront des parias, culpabilisés, stigmatisés, à qui on aura ôté tous les droits.

Allons-nous enfin nous dresser pour dire non à cette horreur, qui nous renvoie aux pires heures de notre Histoire ?

Cette crise qui nous bouleverse interroge en profondeur nos valeurs. Qu’est-ce qui compte le plus pour nous ? Notre petit confort matérialiste et intellectuel, notre sécurité, notre petit bonheur égoïste, notre adhésion conformiste aux discours, aux modèles et aux normes en vigueur ? Tous étayés par notre obéissance au pouvoir qui les instaure.

Ou bien l’essentiel réside-t-il dans notre fidélité à cette conscience commune qui fonde notre identité et notre libre-arbitre ? A cette appartenance à une même espèce intelligente qui oriente ce libre arbitre vers une perspective fondée sur l’expérience collective, la quête de sens concerté, la recherche du bien commun, et qui borne nos aspirations existentielles dans des limites justes et constructives, évolutives plutôt que normatives, éthiques plutôt que dogmatiques.

Dans ce cas refuser d’aller chez Carrefour par facilité alors que mon voisin n’a plus le droit d’y mettre les pieds est une option qui a du sens.

Cela requiert une attention constante pour refuser les habites et la facilité. Refuser de consommer de la malbouffe dans un restaurant comme Burger King, qui en plus exige que l’on inscrive nom, prénom, adresse et numéro de téléphone personnels sur un registre à l’entrée. Et demain sans aucun doute qu’on présente un pass sanitaire.

Refuser de commander chez UberEats, qui profite des confinements à répétition pour grossis ses bénéfices, en mettant chaque jour en danger la vie de milliers de livreurs en scooter sous pression et sous-payés.

Refuser les enseignes de la grande distribution qui collaborent avec le pouvoir. Ou pire, de commander sur Amazon pour engraisser encore Jeff Bezos, 1er au classement mondial des milliardaires en 2020 avec une fortune qui a bondi de 113 à 198 milliards de dollars grâce au Covid.

Renoncer à visionner un film débile sur Netflix et préférer soutenir une troupe de théâtre, une salle de concert ou un petit cinéma de quartier en allant voir un spectacle. Et si la porte reste fermée aux pestiférés, organiser des spectacles privés avec des amis à domicile. Ou une fête clandestine dans un lieu discret pour conjurer l’esprit de mort.

Changer aussi son rapport à l’argent. Sortir de la logique imposée. Comme pour la standardisation des modes de consommation et déchanges, refuser la dématérialisation absolue de la monnaie. Laquelle conduira immanquablement demain à nous aliéner et nous contrôler totalement mais le biais de la monnaie unique numérique encryptée dans des nanoparticules injectées avec les vaccins.

Refuser le paiement par carte pour les petites sommes, chez les commerçants, et préférer l’argent liquide. Ou privilégier quand c’est possible des systèmes de troc, la revente d’objets d’occasion ou l’échange de services entre voisins sur internet.

Chercher à être le plus indépendant possible. Si l’on habite une maison, produire soi-même son électricité grâce à des panneaux solaires ou une éolienne, pour ne pas dépendre d’un fournisseur d’énergie comme EDF, qui s’apprête à doubler ses tarifs pour une électricité et un service de piètre qualité. Si l’on habite en appartement se regrouper et faire pression sur son syndic ou son bailleur pour faire de même. Si l’on a la chance de disposer d’un jardin, cultiver un potager et partager ses légumes avec ses voisins.

Partout où des solidarités sont possibles, s’engager pour vivre plus intelligemment en suivant ces exemples et en restant à l’affut des nombreuses initiatives qui se multiplient en milieu rural comme en milieu urbain.

Ce qui pouvait encore passer il y a peu pour une simple coquetterie de bobos affectant de se révolter contre la société de consommation est devenu aujourd’hui un changement nécessaire. Et un levier de transformation puissant si on inscrit chaque initiative locale dans une perspective global et si l’on tend vers une vision commune d’un avenir meilleur pour les générations futures.

La question est de savoir prendre conscience de nos choix individuels et collectifs. De distinguer ce qui sert la logique du système et nous conduit vers l’abîme, ce qui renforce cette logique d’appropriation et de concentration des richesses, de contrôle de tous les pouvoirs par une élite, et de tous les individus par l’argent. Et de privilégier ce qui donnent du sens à nos choix en les orientant vers d’autres objectifs plus élevés.

A ce titre, le vaccin et le pass sanitaire de sont pas uniquement des moyens pour nous asservir, nous mettre totalement sous la coupe du système. Ce sont des symboles qui témoignent de notre entrée libre ou résigné dans un nouveau paradigme.

Un symbole de marquage, physique et juridique. Une façon de séparer ceux qui sont conformes à la nouvelle norme et admis parmi les élus, et ceux qui s’y refusent et doivent être éliminés. Les dieux et les inutiles, comme l’expliquait Laurent Alexandre, créateur de Doctissimo, Président d’une société de génie génétique et pape du transhumanisme, dans une conférence à l’Ecole Polytechnique.

Cette dystopie totalitaire n’évoque pas seulement 1984, Le meilleur des mondes ou Matrix. Son origine plonge profondément dans la mémoire collective. Dans la symbolique apocalyptique elle renvoie à la Marque de la Bête évoquée dans les livres de l’Apocalypse et de Daniel. Un symbole du pouvoir politique. Sans ce signe apposé sur le front, nul ne peut vendre ni acheter. Il faut davantage y voir un archétype qu’une prophétie. Tout pouvoir totalitaire tend en effet à apposer sa marque sur des individus transformés en possessions ou en sous-hommes : marquage au fer rouge pour les esclaves ou les prostituées, étoile jaune pour les Juifs…

Et aujourd’hui marquage numérique grâce aux vaccins, qui permettra bientôt de tracer chaque individu, de contrôler les en-cours et les échanges monétaires paour chacun grâce à la monnaie numérique, mais aussi de contrôler à distance certains paramètres de santé grâce à des nanorobots présents dans l’organisme qui surveilleront la pression sanguine, le taux d’insuline, la présence de tel germe ou de tel médiateur chimique. Et même d’influencer nos comportements en modulant nos perceptions et nos émotions grâce à une puce implantée dans le cerveau servant d’interface numérique entre celui-ci et l’I.A.

Cette dystopie technosanitaire n’est pas de la science-fiction. C’est une technologie Microsoft (pour les nanoparticules) et Neuralink (la firme d’Elon Musk), financée par Bill Gates et vantée par Klaus Schwab, Président du Forum Economique Mondial, apôtre du transhumanisme et promoteur du Great Reset.

Ne soyons pas incrédules et n’attendons pas d’être réinitialisés, après avoir été vaccinés, tracés et pucés. Redressons-nous pour faire face au futur qui nous attend.

Car par-delà ce cauchemar et cette armée de clones dont le bruit de bottes chromées résonne déjà à l’horizon, une nouvelle humanité émerge, qui n’est ni un artefact ni une parodie. Eveillée, unifiée, pacifiée, consciente d’elle-même et de ses capacités, elle avance vers un tout autre avenir qu’elle s’est choisi.

Comme le souligne le physicien Philippe Guillemant, nous voici confrontés au Grand virage de l’humanité. Et chacun de nos choix individuels nous entraîne et nous conforte sur la voie de ce futur radieux. Ou freine son avènement.

Et plus nous nous engageons, plus nous percevons que le futur qui advient n’est pas celui qu’on redoutait. Et que chaque crise est l’heure d’un choix, d’une prise de conscience collective et d’un dépassement.

Les petits soupers du Régent et la guillotine

Les dîners clandestins qui ont fait le tour de la toile et suscité une avalanche de réactions violentes ont inspiré à Eric Zemmour une bonne analyse sur CNews.

Il existe cependant d’autres raisons plus profondes à ces réactions.

Certains ont évoqué de façon assez burlesque « le retour de la lutte des classes« .

C’est bien entendu parfaitement inapproprié et outrancier. Mais cela cache aussi une vérité : cette crise a été conçue de A à Z, planifiée et déclenchée par une élite, dont Macron et ses homologues sont les marionnettes, dans le but de servir un agenda résumé dans les objectifs du Great Reset, et pour servir les intérêts de cette élite. Un agenda clairement eugéniste : une obsession somme toute assez classique de la vieille oligarchie financière anglo-américaine, élitiste, inégalitaire voire protonazie, dont Bill Gates et Klaus Schwab font un peu figure d’avatars transhumanistes.

Un agenda dont le but assumé est d’instituer une gouvernance mondiale et un contrôle total des individus à l’échelle du monde en les réduisant à l’état de choses, de robots, de marchandises à transformer selon leurs besoins, et dont ils pourront se débarrasser du surplus à loisir.

Ce sentiment n’est pas encore vraiment conscient et partagé dans l’opinion, mais il progresse. Il alimente les mécanismes anciens du ressentiment des « gueux » envers leurs « maîtres ». Surtout dans un pays où les stigmates de l’Ancien régime comme les privilèges alimentent ces ressentiments.

Autre élément : ces excès de violence verbale contre ceux qui se sont affranchis des consignes sanitaires pour mener la vie belle vie dans les beaux quartiers à l’abri des regards est aussi le produit de la mauvaise conscience, de la culpabilité et des mécanismes du mimétisme.

Beaucoup de Français sentent confusément sans oser encore se l’avouer qu’ils se sont fait totalement manipuler dès le début. Qu’on leur a caché la vérité pour leur vendre un scénario où ils devraient s’en tenir au rôle de bons citoyens bien sages et obéissants, terrorisés par un méchant virus mais mis à l’abri par un Etat protecteur, qui malgré ses erreurs et ses manquements continuerait d’œuvrer pour leur santé et leur sécurité. Bref pour le bien commun.

Derrière ce dégrisement des soirées clandés, c’est toute la farce démocratique qui s’écroule. Le peuple découvre avec amertume que les élites se foutent éperdument de sa gueule. Que tout ce cirque pandémique n’est qu’une sinistre mascarade politique pour le mettre au pas. Avec en arrière-plan cette culpabilité d’avoir été des imbéciles, d’avoir obéi à des consignes absurdes, d’avoir joué le jeu alors qu’ils savaient fort bien au fond d’eux depuis l’élection de Macron qu’il n’y avait plus du tout ni Etat, ni contrat social, ni démocratie en France. Mais un basculement soft vers une vraie dictature. Laquelle a été officiellement actée fin 2020 avec l’inscription dans le droit commun de l’état d’urgence sanitaire permanent. C’est à dire les pleins pouvoirs illimités octroyés à un seul homme, et à un « Conseil de Défense » totalement opaque et injustifié.

Ces petits soupers du Régent, c’est un peu le symptôme et le symbole d’un pouvoir totalement illégitime, celui des banques et des élites financières, qui se gobergent aujourd’hui d’avoir confisqué la démocratie et installé au pouvoir un polichinelle-régent aux allures de Pinocchio afin de liquider ce qu’il restait encore de démocratie, d’état, de modèle social ou d’exception française.

Le plus amusant c’est que ces petits soupers illégaux jetés en pâture au peuple ne sont pas une exclusivité des élites. Il existe un autre milieu en France qui résiste encore et toujours à l’envahisseur mondialiste. Ce milieu est cependant à l’opposé du premier : c’est celui des quartiers.

A Saint-Denis par exemple comme dans d’autres banlieues françaises, la même ignorance frondeuse à l’égard de ces lois sanitaires absurdes qui s’appliquent aux « moutons » fait la joie et la fortune de toute une population qui vie en marge de société, et s’affranchit des consignes sanitaires au vu et au su de la Police qui n’ose rien dire.

Des restaurants clandestins d’un autre genre réunissent tous les soirs une clientèle locale à l’abri des regards indiscrets. On entre par une porte dérobée accompagné d’un habitué pour partager un verre ou un repas au milieu d’autres convives jusqu’à une heure tardive bien après le couvre-feu. Les jeunes dans les rues connaissent parfaitement ces lieux hors-la-loi plus ou moins discrets. D’ailleurs la plupart d’entre eux ne portent jamais de masque et ignorent toutes les consignes, distanciation, confinement, couvre-feu et autre.

Il existe même dans certains quartiers du 9.3 des réseaux de distribution nocturne assurés par quelques voitures qui patrouillent en s’arrêtant à quelques endroits connus des habitants pour vendre aliments, cigarettes et drogues diverses. On s’arrête, on ouvre le coffre, les gamins et les pères de famille débarquent et la fête peut commencer. Les flics le savent mais ferment les yeux, « pour maintenir la paix sociale ».

Ce que ces réactions aux dîners clandestins de la haute bourgeoisie et la contre-violence qu’ils aliment contre une autre violence qui n’est pas désignée comme telle, économique, sociale, policière, sanitaire, c’est le tabou de l’insurrection. Et de la vengeance du peuple qui choisit de se faire justice lui-même pour préserver ses intérêts.

Un thème que les progressistes redoutent par-dessus tout, et que les populistes n’osent pas agiter, par peur d’être stigmatisés comme des extrémistes.

Pourtant l’insurrection est l’un des piliers historiques essentiels de notre République. L’Article 35 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 la définit même ainsi :

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Un devoir dont nous avons perdu le sens. Comme celui de l’oppression qui le justifie.

Entre temps notre République a cessé d’être une démocratie, c’est-à-dire selon les mots d’Abraham Lincoln repris par Churchill et de Gaulle « le gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple. »

Après l’Empire, et surtout après 1848, la France a cessé d’être une vraie démocratie pour devenir une République bourgeoise, dont le pouvoir est resté invariablement détenu par les élites. Ce phénomène s’est évidemment considérablement accéléré avec le virage néolibéral des années 1980-2000. A l’occasion duquel nos élites en particulier politiques se sont totalement vendues aux sirènes du libéralisme anglosaxon. Et ont vendu la France aux banquiers de Wall Street et de la City, abdiquant de sa souveraineté au bénéfice de l’Europe de Maastricht.

Sauf que la nouvelle « bourgeoisie » – si tant est que ce terme ait aujourd’hui un sens – n’est plus aujourd’hui française. Ni même d’ailleurs européenne, américaine ou anglosaxonne. Elle est hors-sol. Sans attache géographique. Et n’a comme seul ancrage que l’empire mondial de la haute finance. Lequel est aussi bien à Londres, New York, Francfort, Pékin ou Los Angeles.

Notre gouvernement n’en est plus un. Il n’est qu’une administration locale au service de cette oligarchie.

Dès lors ce n’est pas tant à Macron, aux « bourgeois » de sa caste ou aux élites technocratiques qu’il faudrait s’en prendre. Mais à ceux qui tirent les ficelles en amont. C’est pour eux qu’il faudrait ourdir des Procès de Nürnberg et dresser des guillotines.

Oui mais voilà pour arriver à cette pleine conscience des enjeux, encore faudrait-il d’abord dynamiter l’écran opaque du « complotisme », sur lequel viennent systématiquement buter toutes les tentatives d’explication et de prise de conscience collective. Et sortir du paradigme franco-français qui n’est qu’un hochet rhétorique pour nous éloigner des vrais enjeux irréversiblement mondiaux. Ce n’est d’ailleurs qu’à cette condition que le souverainisme pourra éventuellement retrouver du sens dans le contexte actuel : en comprenant pourquoi notre nation n’en est plus une, comment on en est arrivé là, de quels moyens nous disposons pour sortir de ce piège, et quel autre monde nous pouvons inventer où la France redevienne une nation tout en étant pleinement branchée sur le monde.

Un complotisme bien commode qui est au halo entretenu par l’élite dominante ce qu’était l’hérésie pour le dogme de l’Eglise catholique : un repoussoir utile. Une force de dissuasion pour ne pas trop réfléchir et permettre aux pouvoirs en place de conforter leur assise.

Sans doute y aura-t-il encore beaucoup d’autres petits soupers du Régent balancés dans les tabloïds pour amuser le peuple. Une façon de canaliser sa hargne sur des boucs émissaires le temps de passer à l’étape suivante. De faire paratonnerre et de lui permettre de décharger sa rancœur histoire de lui faire oublier les vrais sujets.

Trump, Biden, politiques et oligarchie : le monde suspendu entre dictature mondialiste et changement de paradigme

En quoi l’élection américaine est-elle susceptible ou non de changer le cours des choses dans le contexte que nous connaissons aujourd’hui ?

C’est un vaste sujet, hautement manipulé durant la campagne puis la période houleuse de transition entre la victoire (théorique) du Président-élu Joe Biden à l’issue du vote des Grands électeurs le 14 décembre 2020, et son investiture le 20 janvier 2021.

Tout et n’importe quoi aura été à peu près dit par les partisans de l’un ou l’autre candidat à cette occasion, dans un contexte de grande confusion, de contestation des résultats par le camp du Président sortant, des fraudes électorales vraisemblablement massives, et un climat de quasi guerre civile avec le déploiement de l’armée à Washington DC et l’occupation violente du Capitole par les partisans les plus irréductibles de Trump.

Une élection explosive, aux enjeux complexes, écartelée entre des positions extrêmes sur fond de tensions multiples jamais vues aux Etats-Unis, et impossible à saisir à partir d’une lecture française ou européenne.

Il serait vain de vouloir opposer Trump et Biden de façon radicale, en caricaturant les positions, les profils ou les programmes, ou de chercher à les comparer en termes de nuisances maximum pour leur propre pays comme pour le monde.

Si l’on cherche à résumer de façon objective ce qui les oppose, Biden représente indubitablement le pur produit de l’establishment progressiste américain tendance démocrate. Une sorte de joujou de l’oligarchie ou de l’Etat profond, comme l’est à l’évidence Macron. Sauf qu’il a derrière lui une grande expérience de la politique, de la gestion de l’Etat et des institutions : de 2009 à 2017 comme Vice-président aux côtés de Barack Obama, et auparavant comme membre de plusieurs administrations sous différentes présidents américains.

Ce qui n’était aucunement cas ni de Macron ni de Trump.

Rappelons que le « progressisme » est une doctrine d’abord économique puis politique forgée au Royaume-Uni et aux États-Unis, et qui s’est imposée au cours du 20e siècle, en particulier dans les années 1930 avec les politiques keynésianistes du Président Roosevelt. Mais surtout avec succès selon une orientation autant politique et géostratégique que simplement économique après la Guerre froide dès la fin des années 1980, avec ce qu’on a appelé la « mondialisation ».

Mondialisation évidemment qui n’est pas qu’économique, mais aussi et même encore davantage sociale et sociétale, culturelle, politique, juridique, institutionnelle, idéologique, technologique, civilisationnelle, avec les contre-chocs et régressions qu’elle produit. Et bien sûr financière, bancaire et monétaire, puisque cet aspect constitue la clé de voûte stratégique de la conquête de tous les pouvoirs par une oligarchie anglo-américaine depuis au moins deux siècles. Le pouvoir bancaire et la monnaie, mais aussi la dette constituant un levier de pouvoir, de création de valeur et de richesse, mais aussi de contrôle et de surveillance des états, des autres pouvoirs et des individus par le système, et donc par l’élite qui le contrôle, directement ou indirectement.

Le progressisme est aussi devenu une rhétorique politique fondée a priori sur la référence aux principes des droits-de-l’homme, à la paix entre les peuples notamment au lendemain des deux guerres mondiales et de l’affrontement Est-Ouest, plus récemment au thème de l’environnement et du développement durable. Autant de thématiques invoquées pour justifier une ligne politique appliquée indifféremment par tous les dirigeants occidentaux quelle que soit leur appartenance politique officielle, de façon homogène et concertée au plan mondial. Avec des mesures ayant pour objectif final la conquête planétaire du pouvoir par l’oligarchie anglo-américaine, et la normalisation de tous les process à l’échelle du monde.

Une stratégie fondée depuis 4 siècles sur un objectif de contrôle hégémonique par le pouvoir bancaire et monétaire des grands acteurs financiers au plan mondial. Une vision résolument mondialiste et non internationale, inter-étatique ou fédéraliste de l’organisation du monde futur. Avec à la clé une gouvernance mondiale (un vieux thème mondialiste) indépendant des états-nations, des peuples et de tous les pouvoirs locaux, qui ordonnerait et subordonnerait tous les échanges, les flux financiers, la propriété, la production, les réseaux de distribution, les modes de consommation, les politiques et pouvoirs administratifs locaux, l’accès à l’information, la normalisation des savoirs, les relations internationales… Et même l’évolution démographique, la gestion des populations, des flux migratoires, la science, la technologie, la production de discours, les croyances (y compris religieuses) et les modèles dominants. Bref à terme un ordre de type totalitaire avec des moyens inégalés dans l’Histoire, et un fil conducteur : la soumission de la totalité de l’activité humaine au seul pouvoir financier.

Cet objectif de concentration des pouvoirs autour du seul pouvoir bancaire et financier remonte au moins au 16e siècle, époque de l’essor hégémonique des grandes dynasties aristocratiques, bourgeoises et financières alliées des puissantes régnantes au sein des Provinces-Unies (Amsterdam) et du Royaume d’Angleterre. Puis regroupées à Londres avec la création de la City. C’est cette oligarchie qui a inspiré et soutenu quatre siècles plus tard et selon les mêmes principes mondialistes la création des grandes institutions mondiales que nous connaissons aujourd’hui. Depuis la Société Des Nations au lendemain de la Première guerre mondiale remplacée par l’ONU en 1945, et ses nombreux satellites : UNESCO, OMS, UNICEF… Et des institutions de gouvernance économique et financière comme la BRI, le FMI, la Banque mondiale, le Forum économique mondial…

C’est également cette oligarchie qui par le biais d’organisations transnationales indépendantes regroupe des décideurs très impliqués dans les grandes décisions impactant l’avenir du monde, comme la Commission Trilatérale, le groupe Bilderberg ou le Council for Foreign Relations. Autant dci situations éclatés mais dont la coordination constitue l’embryon de la future gouvernance mondiale. Et qui se manifeste aujourd’hui au plan politique par des organes de régulation des politiques intergouvernementales afin de coordonner les actions engagées par les pays riches dans différents domaines, mieux gérer les crises, fixer des grandes orientations communes et harmoniser les politiques économiques, sociales ou environnementales, comme le G8, le G20.

On pourrait aussi citer parmi les institutions mondialistes essentielles outre le Forum Économique Mondial, les forums internationaux réunis successivement autour des grands enjeux climatiques et environnentaux depuis le Sommet de la Terres à Rio en 1992 jusqu’à la Conférence de Paris sur les changements climatiques en 2015. Tous alignés sur un même credo progressiste et œuvrant (en principe) pour la prospérité et la paix entre les peuples, l’intérêt général et le bien de l’humanité. Dans les faits derrière les bonnes intentions affichées réalité clairement au service d’intérêts privés, capitalistiques, bancaires, financiers, économiques ou industriels.

Cette doctrine progressiste a été perfectionnée et infléchie au cours des années 1980 et 1990, décennies phare pour le néolibéralisme triomphant acquis aux thèses de l’économiste Milton Friedman, par certains stratèges néolibéraux, afin d’en faire un outil de conquête du pouvoir politique adapté aux enjeux de l’époque. Dans un contexte d’effondrement du bloc communiste, de fin de la Guerre froide, mais de recul de l’hégémonie de l’empire américain, de l’émergence de puissances rivales en Asie (Chine, Inde, dragons est-asiatiques…), de montée de nouveaux périls au Moyen-Orient : dictature khomeyniste en Iran, concurrence avec la Russie sur le marché du brut, sur fond de conflit israélo-palestinien, de guerre Irak-Iran, de montée du fondamentalisme et du terrorisme islamiste (instrumentalisés voir financés par les Américains et Européens)…

Derrière ce contexte de recomposition d’un monde chaotique post-guerre froide, un objectif s’est vu imposer comme le seul recours souhaitable : la construction d’un Nouvel ordre Mondial appelé de ses vœux par le Président Bush Senior lors d’un discours célèbre à l’ONU à la veille de la première Guerre en Irak (1991).

Un concept très ancien, conçu et porté depuis des siècles par l’oligarchie financière, mais qui a refait officiellement surface à la faveur du vide laissé par la fin de l’affrontement idéologique et politique entre USA et URSS pendant presque huit décennies, depuis Lénine et la Révolution d’Octobre (1917) à la chute du Mur de Berlin en novembre 1989 jusqu’à l’écroulement du bloc de l’Est qui s’en est suivi.

Le but de ce Nouvel Ordre Mondial n’est évidemment pas d’instaurer un monde juste, pacifique, fraternel, célébrant la joie et l’harmonie dans la diversité et la symbiose avec la nature. Son véritable objectif est au contraire le contrôle total puis la disparition des états-nations, remplacés par un découpage du monde en « régions » administratives (cf. les objectifs du Forum Economique Mondial), la subordination absolue au seul pouvoir financier et à une monnaie unique de tous les pouvoirs : politique, juridique, administratif, économique, industriel, scientifique, médical, technologique, numérique, policier, militaire, médiatique, surveillance, renseignement…

La transition en cours vers ce N.O.M. se fait par l’infiltration et le contrôle de tous les partis politiques dans les pays prétendument démocratiques. Notamment grâce à la corruption, au financement occulte, à la cooptation des dirigeants, au pilotage de la démocratie grâce à l’ingénierie sociale, véritable science politique développée aux Etats-Unis dès le début des années 1910, et donc la fabrique de l’opinion, la manipulation des élections par les médias (tous contrôlés par une poignée de milliardaires qui en fixent la ligne éditoriale en favorisent tel ou tel candidat en fonction de leurs intérêts), le transfert des souverainetés nationales vers des institutions régionales ou mondiales (Union Européenne notamment), l’application de politiques de libre-échange et de dérégulation à tous les échelons, avec des institutions qui se substituent aux états et encadrent leur domaine réservé, des juridictions internationales qui limitent le pouvoir législatif et judiciaire des états (Cour Européenne, Cour Internationale…) Et ce jusqu’à l’avènement d’un Nouvel Ordre mondial et d’une gouvernance mondiale présentés comme inéluctables. Et dont le basculement est précipité par des « crises » fabriquées (et annoncées), comme des pandémies comme celle que nous connaissons depuis fin 2019.

Ceci afin de justifier un contrôle progressif total des populations, grâce à des mesures liberticides, la mise en place de moyens de fichage, de traçage et de surveillance numériques, de dissuader ou réprimer les mouvements de révolte et troubles sociaux hostiles aux réformes ultralibérales et aux mesures sécuritaires, et de s’assurer d’une transition douce vers le Meilleur des mondes progressiste. Mais aussi en précipitant et en accélérant les chocs économiques, en provoquant l’effondrement total de certains secteurs condamnés à disparaitre ou à être rachetés par des grandes multinationales, comme les petits commerces et restaurants actuellement détruits par les mesures de confinement à répétition, conformément aux objectifs du Great Reset détaillés par le Président du Forum Economique Mondial Klaus Schwab en 2020.

Mais aussi et surtout en détruisant un système financier obsolète et à bout de souffle depuis la crise financière de 2008, pour le remplacer par un autre système plus concentré, mieux contrôlé, plus efficace et plus profitable. Et finalement en détruisant une à une toutes les monnaies nationales ou internationales comme l’euro, destinées à céder la place in fine à une cryptomonnaie unique mondiale.

Un système qui instaurera prochainement une notion inédite dans l’Histoire de l’humanité : celle de la monnaie numérique comme seule unité de compte pour les règlements et transactions financières. En effet la monnaie avait été inventée comme unité de compte pour fluidifier les échanges et évaluer la valeur des biens et services. Avec une contrepartie : sa propre valeur évaluée dans le cas des monnaies métalliques par le cours des métaux précieux (or, argent), ou une valeur fiduciaire fondée sur une garantie de l’autorité habilitée à frapper monnaie (roi, banque nationale, banque centrale…) sous forme de fonds détenus en or, en valeurs foncières et placements divers…

La monnaie n’était donc jusqu’à présent pas une valeur en elle-même, mais un étalon de la valeur. Avec la monnaie numérique unique, non seulement la monnaie devient une valeur à part entière qui ne repose sur absolument rien sinon un simple jeu d’écritures numérique comptables et numériqued, et la création artificielle et arbitraire de masse monétaire ex nihilo par les banques centrales chaque fois qu’elles octroient des « prêts » aux banques nationales ou aux états. Elle devient la seule et unique valeur dont dépendent absolument toutes les autres. En terme symbolique c’est le règne de Mammon, du nom de cette divinité païenne des richesses et de l’argent citées dans la Bible, symbole de l’idolâtrie suprême. Un véritable culte mondial imposé de facto de l’Argent-roi, des valeurs matérialistes, utilitaristes et consuméristes qui en découlent, auquel tout est désormais soumis, y compris la valeur de la vie et celle de l’être humain dans son substrat biologique ou résumé à sa seule force de travail et de production de plus-value.

En effet ce basculement s’accompagne d’un projet de marchandisation absolue de tous les biens, services, du vivant dans son ensemble, de tout ce qui est produit, fabriqué, échangé ou vivant sur terre, y compris les individus.

Ainsi, avec les nouvelles lois bioéthiques actuellement votées en différents endroits du monde, il deviendra bientôt possible de concevoir, fabriquer, acheter, détruire un embryon humain, de louer un utérus, de fabriquer du matériel génétique ou cellulaire humain, des organes conçus in vitro, de les hybrider avec d’autres espèces vivantes notamment animales en créant des chimères, et ce uniquement à des fins de recherche, de manipulation ou de commercialisation d’outils biologiques. Comme un bébé éprouvette conçu sur mesure où sur catalogue selon des critères précis par manipulations génétiques, PMA ou GPA. Ou comme l’a possibilité d’acheter un bras, un œil, un cœur, un rein ou d’autres organes de rechange à un petit Indien ou un Sénégalais à l’autre bout du globe, pour remplacer un organe abîmé ou déficient, comme on répare sa voiture en l’équipant d’un nouveau moteur, de nouvelles plaquettes de frein, pour changer la couleur de la carrosserie ou remplacer un enjoliveur défectueux.

Plus effrayant encore, tous nos en-cours bancaires, toutes nos économies personnelles seront bientôt encryptées sous la forme d’un « carnet numérique » individuel injecté sous la peau sous forme de nanoparticules pouvant contenir toutes sortes de données numérisées : état civil, carnet de santé, carnet vaccinal, droits en matière de santé, de protection, données bancaires, comportement social, achats, niveau de conformité aux règles et normes sécuritaires, sociales, sanitaires… Un peu à la manière du « carnet social » chinois.

Le contrôle des populations sera alors total et aussi arbitraire qu’absolu. Puisqu’on pourra non seulement se voir interdire de sortir de chez soi, de prendre les transports, d’aller travailler, de faire ses courses ou de voyager, mais aussi d’interagir avec une autre personne, de disposer de son argent, dont l’usage sera subordonné à nos comportements, contrôlé de façon centralisé, et dont les en-cours pourront être à tout moment bloqués ou supprimés.

La monnaie ne sera donc plus un moyen de paiement sur la base contractuelle librement négociée entre des acteurs économiques, mais un outil de contrôle pyramidal assimilable à une forme d’esclavage totalitaire. La propriété privée sera abolie et l’initiative privée totalement subordonnée à une logique de contrôle normatif, dictatorial et arbitraire.

Avant d’en arriver là (très prochainement si l’on en croit l’agenda des mondialistes), l’une des conséquences des objectifs de conquête du pouvoir par l’élite progressiste depuis quelques décennies a consisté en une volonté de diluer les clivages politiques droite-gauche dans les pays occidentaux dits démocratiques. Une stratégie des élites financières répondant à une spécificité au niveau de la doctrine du progressisme, qui est né d’une agrégation de modèles politiques et économiques a priori opposés et artificiellement réconciliés : capitalisme libéral et socialisme étatique, voire communiste. Une union a priori contre-nature pourtant prophétisée dans le roman d’anticipation de George d’Orwell 1984 et résumée sous le terme d’Angsoc, contraction en novlangue de socialisme anglais, une sorte d’hybridation entre le bolchevisme, le labourisme et les dictatures fascistes et nationalistes européennes des années 1930-1940.

Une réconciliation utilitaire de bon aloi qui se traduit dans les discours par la promotion de thématiques et de causes humanistes de pure façade, servant en réalité à assurer la reproduction des élites, le piratage des contre-pouvoirs et les intérêts de la classe dirigeante dans les pays capitalistes, en faisant mine de défendre des politiques allant dans le sens des idéaux humanistes, universalistes, des droits-de-l’homme du Progrès social.

Cette rhétorique érigée en Pensée unique et politiquement correcte sert également d’outil normatif au niveau des discours idéologiques dominants, de normalisation de l’offre politique et idéologique, relayée par des médias de propagande et des pseudos intellectuels de cour au service du pouvoir, de conquête et de reconduction de ce pouvoir aux mains des mêmes élites rompues aux mêmes discours idéologiques, formés dans les mêmes écoles, relayées par les mêmes pouvoirs technocratiques et applaudis indifféremment par les mêmes « électeurs » abusés dans une parodie de démocratie réduite à un spectacle.

Ce glissement s’est traduit notamment par le dévoiement des modèles portés par la gauche progressiste social-démocrate en Europe, incarnée par des dirigeants et des partis prétendument centristes, au bénéfice d’intérêts financiers européistes et d’une mondialisation économique à marche forcée. Avec une construction européenne portée par des radicaux, centristes, sociaux-démocrates ou chrétiens-démocrates, comme Adenauer, Claude Monnet, Chaban-Delmas, Pompidou, Giscard, Schröder, Chirac, Blair, Hollande ou Merkel. Tous servant en réalité de façon inconditionnelle et consensuelle le même projet mondialiste de destruction des souverainetés nationales, des états-nations, de dérégulation et d’uniformisation aux plans institutionnel, juridique, économique, industriel, commercial, bancaire, financier, monétaire, fiscal, éthique, avec un renoncement à l’indépendance des peuples et des nations, et même à l’identité du continent européen transformé en simple satellite de l’Amérique, en grand marché ouvert aux produits nord-américains, ainsi qu’à toutes les revendications communautaristes et séparatistes au nom d’un relativisme délétère. Et promis finalement à une régression identitaire, culturelle et civilisationnelle, sous l’assaut conjugué de politiques migratoires irresponsables et d’une mondialisation sans frein.

Dans les démocraties occidentales, cette doctrine a conduit du point de vue politique à une stratégie de dilution des oppositions droite-gauche qui prévalaient jusqu’à l’Après-guerre, avec des divergences encore claires entre Républicains et Démocrates. Ou en Europe entre les travaillistes ou les socialistes et les conservateurs. Et à un alignement sur une même ligne faite de pragmatisme économique, de politiques de rigueur et d’orthodoxie budgétaire (jusqu’à la crise du Covid), parfois teintées d’une touche de social mais grosso modo analogues, quelles que soient les alternances politiques gauche-droite.

Les Républicains américains s’appuyaient à l’origine sur les valeurs traditionnelles de l’Amérique : unionisme, fédéralisme, patriotisme, nationalisme, isolationnisme et non-interventionnisme, sauf pour des motifs impérialistes. Colonialisme, puritanisme évangélique protestant, suprématisme WASP, ségrégationnisme et opposition conservatrice aux revendications libertaires, égalitaires, antiesclavagistes, émancipatrices des minorités ethniques, notamment afro-américaine, religieuses, sexuelles, à la cause féministe, aux aspirations de changement de la jeunesse, à une application trop « socialiste » des droits humains. Mais favorable à un cloisonnement communautaire sinon une ségrégation étroite de la population en classes opposées ou ignorantes les uns des autres, à rebours de l’American dream et de l’idéal affiché du melting pot. Prépondérance du pouvoir centralisé, de l’Administration fédérale, de l’Armée, du pouvoir des agences de renseignement (CIA, FBI, NSA…), notamment à l’époque de la Guerre froide, du maccarthysme, des guerres de Corée, d’Indochine et du Vietnam. Mais aussi alliance et soutien aux grands conglomérats industriels et stratégiques : militaire et spatial, pétrolier, sidérurgique, automobile, équipements… Liberté d’entreprendre et libre-échangisme comme principes primordiaux d’une nation prospère, matérialiste et impérialiste selon les canon de l’éthique protestante du capitalisme. Climatosepticisme (du fait de l’influence des lobbies industriels mécènes et alliés du pouvoir républicain) et refus de toute subordination des pouvoirs économiques et industriels à la cause environnementale selon une optique ultralibérale. Hégémonisme monétaire du dollar comme seule monnaie de référence pour les échanges au plan mondial. Attachement moral très fort à la spécificité de la nation américaine, à sa mission émancipatrice, civilisatrice et moralisatrice, quasi religieuse voire messianique, pour éclairer le monde et se poser en gardien de la paix et de l’ordre mondial, dominé par les Etats-Unis, mais aussi de l’ordre moral et d’une Amérique leader politique, culture et éthique des autres nations. Une ambition tempérée par un isolationnisme frileux à certaines périodes : America great again, certes, mais aussi America first, thèmes piliers de la politique de Trump et recette de son succès électoral en 2016.

A l’inverse, les Démocrates défendent plutôt une optique humaniste, universaliste voire socialiste, (post)moderniste et cosmopolite dans les grandes villes, relativiste, contractualiste, libertaire, égalitaire, communautariste, proches des minorités, engagée pour le Progrès social, des libertés et des mœurs, en faveur de la coopération des peuples, pour une dérégulation plus encadrée, moins alignée sur une ligne ultralibérale, et tenant compte des retombées sociales de la mondialisation.

Mais aussi paradoxalement une vision très mondialiste, alignée sur le pouvoir de la finance, le recours aux institutions mondiales dont le pouvoir et la stratégie se déploient de façon déguisée sous une rhétorique progressiste, pour la paix, les droits de l’homme, la préservation de la planète et le développement durable (cf. Forum économique mondial et ses 21 Goals). Ce sont plutôt des monétaristes qui prônent l’abandon du dollar comme monnaie de référence mondiale et le recours à une monnaie mondiale, si possible numérique. Ils soutiennent aussi les changements liés à la société du tout numérique et des GAFSA, ces géants de l’informatique qui façonnent nos vies et collectent toutes nos données.

On trouve également parmi eux certains des plus ardents défenseurs de l’utopie transhumaniste, qui inspirent les grandes orientations du Forum Economique Mondial et celles avancées par des grandes fondations investies dans le domaine de la santé, comme la Fondation Rockefeller, Gavi (alliance pour les vaccins) ou la Fondation Bill & Melinda Gates.

Avec cette stratégie progressiste de conquête et de normalisation des pouvoirs, les différences entre les deux camps sont peu à peu gommées. Même si certaines sont préservées pour la forme dans le maintien d’un système bipartisan aux États-Unis, une rhétorique électorale faussement clivante, les candidats étiquetés démocrates ou républicains ont tendance depuis 30 ou 40 ans à promouvoir quasiment les mêmes politiques. Et servent en tout cas les mêmes intérêts qui les soutiennent, les financent et arment leurs campagnes : cette oligarchie financière qui constitue aujourd’hui l’unique et vrai pouvoir.

Cette stratégie a été implémentée avec succès dans d’autres pays alliés des États-Unis : au Royaume-Uni depuis l’élection de Blair, pur produit progressiste. En France avec la dilution des écarts entre les partis de gouvernement, UMP et PS après Mitterrand. Et l’élection du très américain et atlantiste Sarkozy, grand ami des Bush dont le frère Pierre-Oliver Sarkozy est depuis 2008 le Directeur général de Carlyle group, firme pétrolière des familles Bush et Ben Laden basée au Texas et principale bénéficiaire des guerres menées par George W Bush au Moyen-Orient. Sarkozy dont le père du beau-père Franck Gardiner Wisner n’est autre que le principal fondateur et ancien dirigeant de la CIA. Puis la Présidence tourmentée de François Hollande, un apparatchik carriériste très proche des pouvoirs financiers. Tous également très européistes et alignés sur la doxa mondialiste et le même crédo : libre-échange, Marché unique, Monnaie unique, Constitution européenne, signature de traités de libre-échange entre l’Europe et les Etats-Unis ou le Canada, Conférence de Paris sur le climat…

En France, l’idéologie progressiste a trouvé son apothéose avec la création d’En Marche !, parti unique fondé pour servir de tremplin au prodige de l’oligarchie Macron. Sur fond d’affaires de corruption, de scepticisme envers les élites, de désaffection pour la politique et les élections et de dégagisme, sur le thème trompeur du « ni ni« . Un parti en principe créé par Macron après son passage au Ministère de l’Economie, en réalité créé, financé et soutenu par l’oligarchie qui l’a hissé au pouvoir à partir de 2012 comme conseiller de Hollande, puis comme Président de la république « élu » par défaut avec seulement 12,5% du corps électoral si l’on tient compte de l’abstention, face à une rivale attendue au second tour en la personne de l’indispensable Marine Le Pen dans le rôle providentiel de repoussoir utile. Des élections manipulées de A à Z selon un scénario écrit à l’avance, comme les discours du candidat de « la France efficace et juste« .

Une ascension éclair vers le pouvoir qui ne doit rien au hasard et tout à l’argent, pour cet ambitieux inconnu mais habilement formaté de 39 ans, repéré très jeune et formé aux canons mondialistes à Sciences Po-l’ENA, à l’Inspection générale des Finances, puis comme banquier d’affaires à la Banque Rothschild, parrainé par de puissants mécènes et des protecteurs influents, comme la famille Rothschild, le groupe Bilderberg, Peter Brabeck (PDG de Nestlé), Alain Minc, Jacques Attali, Bernard Arnault, Xavier Niel, Arnaud Lagardère, Patrick Drahi, Pierre Bergé, Vincent Bolloré… et tant d’autres.

A l’opposé de cet homme sandwich sous influence de l’oligarchie pressé de renvoyer l’ascenseur à ses mentors en appliquant une politique ultralibérale résolument antirépublicaine, ce ventriloque de l’État profond qui n’hésite pas à subordonner le pouvoir exécutif aux diktats des lobbies, par exemple en invitant le leader des fonds d’investissement américains Black Rock à siéger au Conseil des ministres pour piloter la réforme des retraites, ou en déléguant la gestion de la crise sanitaire à des cabinets conseil en stratégie comme McKinsey, véritable officine du mondialisme, l’élection surprise de Donald Trump en 2016 constitue un cas à part dans une histoire sans accros ou presque de normalisation des pouvoirs sous l’égide du Progressisme triomphant. Et sous le masque trompeur d’un pseudo état de droit fondé sur un pseudo débat et une pseudo alternance démocratiques.

Trump est avant tout un milliardaire autodidacte, un membre de l’élite new yorkaise ayant fait fortune dans l’immobilier avec des succès variables (dont plusieurs sociétés mises en faillite). Un fils-à-papa gâté et nouveau riche, facétieux, incontrôlable, ambitieux, joueur, flambeur, chasseur, et psychopathe notoire selon l’Association des psychiatres américains. Un électron libre raillé et désavoué par ses pairs et avide de revanche. A cause de ses frasques, de son style vulgaire et tape-à-l’œil, de son manque d’intelligence, de culture, son mépris des codes élitistes et de la bonne société démocrate new yorkaise, amateur de provocations bravaches, affichant un mépris des élites, une misogynie crasse, un racisme ulcérant, une homophobie beauf et un populisme calculé, qui lui ont valu d’être soutenu par les pires courants de l’Amérique populiste et réactionnaire : suprémacistes blancs antinoirs, antisémites, anti-Islam, antiféministes, homophobes, anciens du Ku Klux Klan, antiabolitionnistes, opposants aux Droits civiques, lobbies pro-armes, et même néonazis ou autres mouvements nationalistes issus de l’extrême droite américaine, notamment religieuse, parmi lesquels les plus radicaux des évangéliques ultraconservateurs, berceau de la secte QAnon. Plus tous les déclassés de l’Amérique oubliée, enfermés dans un ressentiment anti-establishment, hostiles aux étrangers, aux minorités et tentés par des réflexes émissaires sinon violents.

Trump a mené campagne en 2016 et s’est fait élire sur des thématiques volontairement radicales, clivantes et provocantes, anticonformistes, parfois ouvertement ségrégationnistes, xénophobes ou racistes. Sur un ressentiment anti-establishment dirigé contre toutes les élites dirigeantes et la bienpensance des milieux intellectuels, médiatiques, artistiques et du show biz, tous assimilés de façon manichéenne au Parti démocrate et aux « progressistes », « socialistes » ou « mondialistes », serviteurs zélés de la finance et des lobbies. Tous également accusés derrière un Président Obama haï et calomnié d’être responsables de la crise qui touche des millions d’Américains, notamment après la crise des subprimes de 2008. Alors que c’est précisément Bush Junior, les trillions de dollars dépensés en guerres contre « l’Axe du Mal » (mais qui en ont rapporté bien plus aux oligarques du pétrole et de l’armement qui les ont planifiées) et sa gestion catastrophique de la crise de 2008, qui sont responsables du chaos économique laissé derrière lui, péniblement assaini par l’administration Obama.

Personnage détesté par une grande partie du peuple et des états profonds, sa challenger Hilary Clinton a été présentée (à juste titre) comme le symbole et la marionnette de cette oligarchie. Éloignée du peuple et de ses difficultés malgré un verbe social, hautaine, superficielle et archi corrompue.

Trump avait été aussi élu sur une politique de fermeture de l’Amérique sur elle-même après les années Obama, les crises de 2008 et 2011, l’enlisement dans des guerres hasardeuses et meurtrières en Afghanistan, en Irak et en Syrie, la compétition avec la Chine, les provocations de la Corée du Nord ou de l’Iran. Se faisant ensuite passer de façon caricaturale et mensongère pour un « pacifiste », alors que son désir d’en découdre avec ces états voyous (qui ont entre autres motivé la démission de bon nombre de membres de son administration) n’a été heureusement tempérée que grâce à l’intervention ferme de son état-major pour mettre un terme à ses provocations.

Quant à l’élection de Joe Biden au terme d’un rocambolesque décompte des voix entaché de fraudes, elle ne signe ni un retour à la normale après quatre années d’exception Trump, ni un blanc-seing absolu visant à laisser à l’oligarchie toutes les commandes de l’Amérique et du monde. Comme les fanatiques irréductibles néonazis de QAnon ont tenté de le faire croire aux plus naïfs. Disons que la vérité se situe entre les deux.  

Trump n’aurait certainement pas pu incarner ce messie attendu par ses supporters les plus fanatiques pour dégager l’oligarchie des manettes du pouvoir américain. Une Amérique qui constitue certes un élément-clé du pouvoir stratégique mais qui n’en est ni le cœur ni le périmètre. Puisque cette oligarchie s’est développée indépendamment des jeux de pouvoirs locaux, des états-nations et des empires même si elles les ont un temps servis avant de les mettre en tutelle grâce au levier de la dette publique, tout en les instrumentalisant à son profit. Et surtout à partir d’une approche transnationale, sans enracinement géographique particulier, en étant à la fois nulle et part et partout.

Être le sauveur de l’Amérique face au pouvoir hégémonique de l’Etat profond et des lobbies est un challenge dont Trump n’a lui-même ni l’étoffe, ni l’intelligence, ni les moyens. Même si ce fantasme de mission messianique fabriquée au moment de la campagne pour attiser les oppositions dans une dramaturgie manichéenne et apocalyptique a certainement exacerbé son ego, stimulé son goût de la mise en scène narcissique, et nourri son appétit d’infatigable gamer.

Joe Biden est certainement bien moins enclin à remplir une telle mission, tout comme il paraîtrait étonnant que Macron s’il était réélu s’en prenne soudainement au pouvoir de la finance et des banques, comme Hollande prétendait vouloir s’y attaquer en 2012.

En réalité les choses sont beaucoup plus complexes. Le Président des Etats-Unis est peut-être l’homme le plus puissant de la planète, du moins pour les leaders officiels, mais il ne décide pas de tout et ne contrôle en fait pas grand-chose. Ni dans sa propre administration, ni dans son propre pays, encore moins ailleurs dans le monde. Ce qui va dans le sens des intérêts de l’État profond.

Le rayonnement de l’empire américain continuera de régresser durant le mandat de Joe Biden. A l’image du dollar désormais condamné à disparaître et qui n’est déjà plus la monnaie de référence, supplanté pour les organismes financiers internationaux come le FMI par une nouvelle unité de compte numérique créée sur le modèle du Bitcoin. Son leadership est déjà largement contesté par des rivaux comme la Chine, la Russie, l’Inde, ou d’autres puissances montantes, et qui joueront un rôle prépondérant dans les décennies à venir, notamment en Afrique comme le Nigéria.

Dans le même temps l’Europe, autrefois allié principal des Etats-Unis, continuera de régresser, de s’enfoncer et de se déliter, jusqu’à se décomposer totalement. Sur fond de crise économique et financière inédite aux cours des années 2020-2025, d’une pression migratoire devenue impossible à endiguer, encouragée par la Turquie, ex-allié toujours membre de l’OTAN mais devenue avec Erdogan une authentique dictature islamiste vouée à la propagation de l’idéologie frériste, à la Reconquista militaire et idéologique, à la reconstruction du sultanat et de l’empire ottoman, à l’entrisme et à la promotion du djihadisme islamiste, avec des percées militaires et idéologiques en Grèce et à l’Est de la Méditerranée, dans les Balkans, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Arménie, qui subit un second génocide dans le Haut Karabakh. mais aussi en Europe de l’Ouest qui compte les plus importantes communautés turques.

Autre facteur qui verra l’Europe reculer et sombrer : la montée des guerres civiles, sur fond de montée des nationalismes, de réactions antimondialistes et d’hostilités violentes à la dictature sanitaire et sécuritaire, de troubles sociaux, interethniques, religieux, du basculement des territoires perdus dans le chaos, l’anarchie, la ghettoïsation, la criminalité et le non-droit absolu : une balkanisation sombre sur fond de séparatisme islamiste et de défiance envers les autorités de la République.

Des phénomènes prévisibles que rien aujourd’hui ne semble pouvoir endiguer, et que la crise du Covid ne fait que renforcer, tout en les occultant au second rang. Ce qui constitue d’ailleurs un objectif stratégique dans le plan d’effondrement préparatoire à l’instauration du Nouvel Ordre Mondial mis en place par l’élite au pouvoir, afin d’accélérer le basculement et de justifier des mesures sécuritaires encore plus autoritaires pour faire face à ce chaos programmé. Selon une stratégie du choc et un principe éculé, déjà employé dans le cadre de la lutte antiterroriste : créer le problème et apporter la solution.

Il y a fort à parier que ni Joe Biden ni aucun membre politique de l’élite américaine au pouvoir ne pourra ni ne voudra s’opposer à ce changement. Probablement qu’ils accompagneront ce changement avec zèle puisque leur propre pouvoir et leur carrière en dépendent directement.

Le seul changement à espérer ne pourra venir que des peuples. Non pas sous la forme d’une quelconque révolution que certains anticapitalistes nostalgiques du Grand Soir appellent de leurs vœux. Et qui a nourri chez nous les thématiques d’une certaine frange ultragauchiste et anarchiste lors de la crise des Gilets jaunes : black blocks notamment.

Pas plus qu’il ne viendra de mouvements d’insurrection populaire spontanés ou manipulés par quelques activistes pour contrer la dictature sanitaire et tenter de reverser un pouvoir devenu oppresseur, liberticide et populicide. Même si, en France du moins, ce principe de l’insurrection conçue comme un devoir sacré du peuple ou d’une portion du peuple face à l’oppression fait théoriquement partie de nos grands principes, depuis qu’il a été inscrit dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 (Article 35). Et dans notre première Constitution républicaine adoptée la même année. Celui-ci n’a en fait jamais été vraiment appliqué en tant que tel. Sinon au moment des Trois Glorieuses lors de la Révolution de 1830, ou des Barricades lors de celle de 1848, ainsi que pendant la Libération à l’été 1944. Souvent cité comme le grand mythe révolutionnaire de notre Histoire récente, les événements de mai 1968 n’auront été en comparaison des révolutions françaises des 18e et 19e siècles qu’une sorte de grande récré estudiantine, un défouloir et un charivari libertaire face à une société figée, conservatrice, pudibonde et corsetée depuis la fin de la guerre, plus qu’une véritable révolution politique contre le pouvoir autoritaire du Général de Gaulle ou les institutions de la Ve République. Elle fut d’ailleurs vite avortée par la reprise en mains du pouvoir gaulliste. Et les changements réels qu’elle a inspirés au cours des décennies suivantes sont plus d’ordre sociétaux et sociologiques voire juridiques que proprement politiques ou institutionnels, dans le sens d’une rupture radicale ou d’un renversement du pouvoir en place.

En outre la république bourgeoise dans laquelle nous vivons toujours depuis 1848 n’est pas une République vraiment populaire. Au sens où elle n’est qu’une démocratie représentative (du peuple en principe souverain) et non un vrai « gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple », selon l’Art. 2 de la Constitution.

L’insurrection est donc la dernière des options que pourraient choisir ceux qui aujourd’hui sont en mesure d’exercer le pouvoir, de soutenir ou d’incarner des alternatives politiques voire institutionnelles plus en phase avec nos idéaux démocratiques, et susceptibles de restaurer une confiance entre le peuple, ses représentants, ses dirigeants et ses élites.

Enfin l’armée qui serait aujourd’hui la seule force capable d’imposer un changement radical de casting et de projet politique, de provoquer des élections anticipées et de raffermir nos institutions dévoyées par les banksters progressistes et l’élite mondialiste en restaurant la démocratie, constitue un pari hasardeux et une option peu probable dans l’immédiat.

En effet dans aucun pays on n’a vu jusqu’à présent l’armée intervenir pour imposer une vraie démocratie. Quant l’armée prend le pouvoir et renverse un régime, c’est le plus souvent pour remplacer une tyrannie ou un régime honni (communiste) par un autre et imposer une dictature militaire. Comme dans les pays d’Amérique latine dans les années 1970-1980 : renversement avorté de Castro à Cuba, dictatures militaires au Chili, en Argentine, en Bolivie… Avec des dirigeants démocratiquement élus par le peuple comme Salvador Allende au Chili renversés par un coup d’Etat militaire soutenu par la CIA.

Dans d’autres cas plus récents, en Turquie ou en Egypte notamment, tout aussi manipulés à des fins stratégiques par les Américains, l’armée s’est imposée sur une base nationaliste face à des régimes théocratiques (islamistes turcs, Frères musulmans en Egypte). Ou parfois comme recours face à des « révolutions » qui avaient tourné court visant à renverser des dictateurs corrompus comme Hosni Moubarak en Egypte, remplacé par les islamistes, eux-mêmes renversés par les généraux rappelés au pouvoir par le peuple.

Même si certains généraux français ont donné des signes dans ce sens récemment et si certains en rêvent, on voit mal aujourd’hui l’armée française prendre l’initiative de boucler l’Élysée, Matignon, l’Assemblée, le Sénat et les ministères pour exiger la démission de Macron et de son gouvernement.

C’est pourtant avec ce scénario digne des nanars de politique-fiction qu’ont flirté les trumpistes irréductibles entre la défaite électorale de leur champion en décembre dernier et l’investiture de son rival un mois plus tard. En dansant dangereusement au bord de l’abîme. Et en laissant fuiter des rumeurs d’instauration imminente de la loi martiale, d’arrestations massives d’élus démocrates et de dirigeants de l’Etat profond, et de révélations sulfureuses sur fond d’accusations de pédophilie, de crimes, de corruption, d’intelligence avec des pays ennemis, des organisations terroristes, et autres élucubrations délirantes.

La garde nationale pourtant a bien été mobilisée, elle a même paradé dans les avenues de Washington durant l’agonie du mirage entretenu d’un coup de théâtre in extremis et d’une réélection surprise de Trump. Officiellement pour sécuriser les lieux de pouvoir, la transition et la cérémonie d’investiture à haut risque. Officieusement selon certains pour empêcher Biden de prêter serment et procéder à ces arrestations chimériques visant à garantir l’indépendance des institutions et de la nation. On a vu le résultat.

Il est vrai que le clivage s’est durci un peu partout dans le monde entre une courant mondialiste et progressiste implicitement ou explicitement favorable au Nouvel Ordre Mondial et à son modèle totalitaire, et un autre courant réactionnaire déjà ancien opposé à cette évolution, de type néoconservateur, nationaliste, identitaire, voire d’extrême droite, souvent appuyé sur des contre-pouvoirs traditionnels comme l’armée, des mouvements religieux ultraconservateurs, certains groupuscules d’extrême droite, une partie de la vieille élite aristocratique et certaines classes les plus conservatrices attachées à la préservation de l’identité culturelle, nationale, résolument hostiles à ces changements.

Mais ce paysage très classique d’une opposition entre des forces progressistes qui iraient cette fois dans le sens d’une dilution dans un nouvel ordre mondial totalitaire et indifférencié de type orwellien dirigé par une caste de ploutocrates cyniques, et des forces conservatrices déterminées à préserver un modèle fondé sur un narratif national, une culture, une identité, voire un socle ethnique ou religieux particulier, semble aujourd’hui dépassé et peu pertinent pour se confronter aux véritables enjeux actuels.

Le mouvement d’unification et d’intrication des individus, des identités, des modèles et des sociétés au plan mondial est inéluctable. C’est même l’aboutissement d’un vaste processus historique et de toutes les aspirations successives à l’Universel portées par les grands empires, les idéologies, les religions et les modèles unificateurs du passé. On ne pourra jamais revenir à l’époque des empires coloniaux, des états-nations en guerre les uns contre les autres pour étendre leur domination territoriale, encore moins à des tribus ou des communautés religieuses qui luttent pour imposer leur suprématie.

Notre humanité est quasiment arrivée au terme d’un processus de globalisation. Au plan économique certes comme on le répète souvent. Mais surtout au plan humain, social, culturel, civilisationnel et même spirituel. Notre espèce vit aujourd’hui une étape cruciale de son Histoire, caractérisée par l’unification du genre humain. Unification qui n’est nullement une uniformisation : il ne s’agit pas de créer une société mondiale de clones, ou de se caler sur un modèle unique d’homo universalis. Mais au contraire de construire une civilisation globale qui s’appuie sur la conscience de l’appartenance à une entité commune – l’humanité, l’espèce humaine – mais aussi qui reconnaisse le caractère dynamique, fécond, essentiel des différences structurantes entre les individus, leurs origines, les groupes humains qu’ils constituent, les peuples qu’ils forment sur une base d’appartenance, un type, une langue, une mémoire et un territoire communs, voire les nations qui font la diversité et la richesse de notre humanité. Et en dépassant le caractère mimétique qui durant des siècles et des millénaires a enfermé ces différences dans des logiques conflictuelles fondées sur des rivalités mimétiques, la peur ou le rejet de l’altérité, et leur instrumentalisation par des pouvoirs rivaux pour servir des logiques de conquête, d’hégémonie et de domination.

L’universalisme résumé dans les grands principes des droits-de-l’homme a constitué pendant deux siècles une étape féconde et nécessaire pour dépasser le paradigme fondé sur des identités fragmentées et rivales. Ceux-ci ont posé le socle éthique, philosophique et politique pour l’émergence d’une nouvelle identité et d’une nouvelle société humaine, célébrant à la fois l’émancipation de l’individu et sa participation libre à un destin collectif, assis sur des principes universels d’humanisme, de liberté, d’égalité, de fraternité et de justice. Tendus vers un l’édification d’une société unie, ouverte et féconde à l’échelle du monde et du genre humain. L’homme n’y est plus désormais défini selon des logiques de naissance, d’appartenance à une caste, un rang, ou des privilèges. Mais selon une même identité qui l’élève à une même dignité et des m^mes droits partagés.

L’Article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen institue des fondements radicalement nouveaux et universels pour tout le genre humain : tous les hommes sont déclarés de naissance libres et égaux en droit. Aucun ne peut se prétendre supérieur à l’autre, revendiquer a priori des privilégies spécifiques, ou jouir de droits différents parce qu’il serait né autre, plus estimable ou plus favorisé.

Déclaration essentielle qui remet fondamentalement en cause les écarts objectifs dans les sociétés traditionnelles, en particulier ceux héritées d’un féodalisme fondé sur le servage imposé à la majeure partie de la population (héritage direct de l’esclavage antique), dans des sociétés où le pouvoir est concentré entre les mains d’une caste aristocratique, à l’exception du pouvoir sacerdotal détenu par celle le clergé. Un pouvoir en partie délégué à une élite bourgeoise souvent proche de l’aristocratie dominante développée dans les centres urbains autour des activités de commerce, de finance, de juridiction et d’administration. Cette élite qui constitue justement le berceau historique de l’oligarchie au pouvoir aujourd’hui.

C’est un bouleversement radical dont les répliques continuent de produire des changements. Mais c’est un paradigme en déclin. Notamment depuis que cet idéal humaniste porté notamment par une élite éclairée et franc-maçonne proche du pouvoir politique a été entièrement confisqué par l’élite progressiste formée autour de l’oligarchie financière. Laquelle s’est au fil des siècles appropriée le contrôle de tous les pouvoirs, tout en se drapant en se drapant d’une vertu humaniste et progressiste.

Tout le monde le constate, il y a donc un hiatus profond dans nos « démocraties » entre les discours progressistes et humanistes, et les faits qui les démentent de façon de plus en plus obscène. Pire, ces discours apparaissent de plus en plus aux yeux des observateurs avisés et sont ressentis par l’opinion publique comme des mensonges éhontés qui ne servent plus qu’à justifier pour la forme et à proroger des politiques qui vont résolument à l’encontre des buts affichés.

Il en va ainsi des politiques conduites par Macron pour démanteler notre système de protection sociale et le revendre par appartements au privé. Qu’il s’agisse notamment du régime des retraites, mis à sac par un loi adoptée en catimini en mars 2020 juste après l’instauration du premier confinement, après des mois d’opposition violente de la rue, des syndicats et d’une partie de ce qu’il reste d’opposition. Réforme menée sous l’égide du plus puissant fonds d’investissement mondial, Black Rock, mais présentée frauduleusement comme répondant à un objectif d’orthodoxie budgétaire, d’équilibre des comptes publics et de pérennisation du système de retraites fondé sur le principe égalitaire de répartition. Et donc dans l’intérêt des Français et des futurs retraités que nous sommes. Alors que c’est exactement l’inverse, puisque cette réforme qui en prolonge d’autres conduites auparavant par Nicolas Sarkozy notamment (dont le frère est par ailleurs Président du groupe Malakoff Médéric spécialisé dans les retraites par capitalisation) ne vise qu’à détruire le système de retraites par répartition, et plus généralement le système français de protection sociale (« l’un des meilleurs du monde« ), pour le remplacer par un système libéral de retraite par capitalisation comme aux Etats-Unis, en favorisant ainsi les grands acteurs privés présents sur ce marché.

Une autre raison qui rend ce paradigme humaniste et droit-de-l’hommiste caduque aujourd’hui est que ces grands principes étaient fondés sur une approche philosophique de type essentialiste, rationaliste, positiviste et même scientiste, qui correspond à une paradigme de pensée aujourd’hui dépassé. La définition d’une Essence de l’homme et de l’humanité qui puise largement dans l’esprit des Lumières et la sanctification de la Raison comme principe central dans l’exercice du libre arbitre, de l’action politique, l’édification des sociétés et du Droit positif. Voir comme nouvelle forme de transcendance opposée aux modèles anciens qui définissaient l’homme social, du point de vue essentiels et existentiel, comme le produit d’un Logos, d’un Plan, d’un Ordre conçu par le Créateur divin et présentés comme inamovibles. Avec notamment une organisation de la société et un pouvoir politique centrés sur la personne du monarque de droit divin, dont la légitimité dynastique et l’autorité étaient fondée sur une lignée élective et une sacralité divines, vestiges lointaine du mythe biblique du peuple élu. Et non selon le principe de l’Etat de droit qui s’y oppose radicalement. Dans l’Ancien régime, l’Etat, le Roi, la Foi et le Droit, se confondaient, jusqu’à ce que s’impose le principe de la séparation des pouvoirs, et plus tard celui de laïcité déjà en germe dans le christianisme primitif avec l’opposition entre pouvoir temporel et Royaume des cieux. Un changement qui rompt définitivement avec les sociétés anciennes où les pouvoirs exécutif, législatif, judiciaire et religieux étaient plus ou moins confondus, comme c’est toujours le cas aujourd’hui dans les pays régis par l’Islam fondamentaliste.

Aujourd’hui un nouveau paradigme de conscience émerge. Il englobe et remplace peu à peu le paradigme rationnel dans lequel nous avons vécu depuis l’humanisme de la Renaissance et les temps modernes jusqu’à la Shoah et l’avènement de l’ère atomique au tournant de la Seconde guerre mondiale, traumatismes profonds dans la conscience occidentale dépositaire de ce paradigme, qui ont conduit à une profonde remise en question du pouvoir de la science et des modèles fondés sur la raison positive et scientifique. En passant par les Lumières, la société capitaliste industrielle, les révolutions socialistes ou communistes d’inspiration marxiste, l’avènement de l’ère spatiale, le triomphe de la science, de la technologie, du numérique, mais aussi celui des logiques de marché, de la finance mondialisée, du mondialisme politique et économique au tournant de ce siècle.

Le nouveau paradigme s’appuie sur une unification de la conscience planétaire, l’émergence d’une vraie conscience globale favorisée et récupérée en partie par les médias de masse, internet et les réseaux sociaux, la multiplication des échanges et l’accélération de la mobilité (jusqu’à la crise du Covid qui en marque l’arrêt brutal). Mais aussi sur un renouveau spirituel, l’émergence de nouvelles formes de spiritualités dépassant le clivage classique entre la science rationaliste et les croyances religieuses en l’Irrationnel. Avec en parallèle un déclin accéléré de toutes religions traditionnelles (malgré un essor net de certains fondamentalismes dans le monde juif, chrétien ou musulman notamment), une recrudescence des préoccupations éthiques, sociales, environnementales, une critique radicale de la société industrielle et du matérialisme face aux ravages du productivisme et du pouvoir des lobbies industriels, pharmaceutiques, agroalimentaires, phytosanitaires, du consumérisme effréné, de l’hyperindividualisme destructeur des valeurs, du sens commun, de l’intérêt général, des liens sociaux et des modèles sociétaux, de l’exploitation massive des populations pauvres à des fins de productivité et de rendement, notamment enrôlés dans l’industrie, dans l’armée, dans des réseaux pédophiles ou de prostitution infantile, de la marchandisation du corps, de nouvelles formes d’esclavage économique, social ou sexuel, de la corruption des états et des élites, du pouvoir excessif des médias, des grands acteurs du numérique, de la société de surveillance, du décalage entre les discours et les actes, ou les résultats des politiques liberticides. Autant de dérives qui accroissent la concentration des richesses, creusent les inégalités, nourrissent les conflits, renforcent les violences et les injustices partout sur terre.

Face à ces défis, les droits-de-l’homme n’apparaissent plus que comme une invocation réflexe de principes qui n’agissent que pour mobiliser artificiellement les esprits autour de mantras communs déconnectés su réel.

La religion droitdelhommiste a vécu. Mais aucune autre n’est venue jusqu’à présent lui offrir une alternative. Le pouvoir s’en empare pour justifier son exercice arbitraire en prétendant servir les grands principes et les causes à la mode, comme l’écologie ou la défense des minorités opprimées. La mondialisation économique arrive à son terme, imposée comme une donnée inéluctable avec les modèles et injustices qui l’accompagnent, sans aucune critique ni droit de regard de la part de ceux qui la subissent.

Aucune autre vision globale ne semble pouvoir offrir de perspective commune suffisamment mobilisatrice et susceptible d’être acceptée et partagée par tous. Sinon de grandes antiennes répétées à l’envi pou conjurer l’angoisse sur le climat. Mais dont les objectifs négociés ne sont jamais ou très peu appliqués. Et qui contribuent plutôt à entretenir une sorte de messianisme politique face aux défis apocalyptiques du changement climatique.

Quant aux défis démographiques, rien n’est fait pour y répondre, sinon de la pire façon qui soit : par des politiques eugénistes de contrôle arbitraire et totalitaire des populations. Avec à la clé des objectifs de réduction massive des populations, annoncés par quelques oligarques comme Gates, Soros, Schwab, Attali ou Laurent Alexandre, mais jamais totalement assumés en tant que tels.

Face aux crises qui se conjuguent, aucune sortie par le haut n’est donc envisagée. Pourtant celle-ci finira inéluctablement par s’imposer une fois que la conscience globale sera réellement unifiée et activée. Pour l’heure les peuples demeurent soit soumis et subjugués, soit révoltés et réprimés par des politiques destinées à empêcher toute explosion non contrôlée.

Mais depuis la seconde moitié e l’année 2020, un vaste mouvement de désobéissance civile se met en place, de façon parfois isolée, parfois coordonnée, face aux mesures dictatoriales mises en place au plan mondial pour faire face à l’épidémie de Covid.

Ce n’est qu’un début, timide mais qui s’affirme de jour en jour à mesure que la vérité éclate sur les zones d’ombre d’une gestion de cette crise par les états présentée comme catastrophique, et les enjeux cachés en arrière-plan.

Il ne s’agit pas pur l’avenir de se crisper en s’attaquant de manière frontalement à un système corrompu, criminel, liberticide, et par bien des aspect agonisant, en espérant le pour le détruire de l’extérieur par la force. Peine perdue compte tenu du rapport de forces. Mais de s’opposer à toute collaboration, surtout avec les mesures les plus répressives. Comme le refus du masque obligatoire (inutile selon l’OMS), notamment pour les enfants, symbole de silence, de soumission et d’esclavage, le refus de la distanciation sociale et des gestes barrière, des confinements et couvre-feux (également confirmés comme inutiles voire contre-productifs pour endiguer la propagation d’un virus pas plus dangereux que celui de la grippe, et justifiés uniquement par une volonté d’isoler, de démoraliser et contrôler les populations). Ou encore la réouverture massive et généralisée contre l’interdiction générale des commerces, restaurants, lieux de convivialité, de culture ou de loisirs. Comme c’est le cas en Italie depuis mi-janvier pour tous les bars et restaurants de la Péninsule qui ont décidé de rouvrir comme un seul homme : un mouvement de protestation et de révolte qui a conduit à la démission de quatre ministres. Ou encore le recours à des actions de piratage ou de sabotage en retournant les outils numériques de contrôle des masses contre le système. Comme la neutralisation des caméras de reconnaissance faciale grâce à des stylos lasers utilisés par les manifestants. Un procédé largement employé à lors des grandes manifestations contre le pouvoir chinois à Hong Kong en 2019. Ou le boycott des applications de surveillance et de traçage numérique liées au Covid comme StopAntiCovid. voire de certains réseaux sociaux comme Facebook devenu un outil de censure et de contrôle de l’information au service de la propagande officielle et du pouvoir Et ses applications de messagerie comme WhatsApp ou Messenger destinées à surveiller étroitement toutes les interactions et disséquer toutes conversations audios ou écrites. Cela peut aller jusqu’à des cyberattaques ciblées de la part de mouvements d’activistes comme les Anonymous. Lesquels pourraient tout à fait dans un avenir proche lancer des attaques ciblées contre des centres névralgiques et ultrasensibles du pouvoir, comme les systèmes informatiques de la Banque Mondiale, du FMI, de la BCE, du Forum Economique Mondial, ou d’organismes mondialistes connus pour leur participation ou leur soutien à des actions criminelles : ONU, OMS, fondations Rockefeller, Rothschild, Gates, Gavis. Ou des multinationals stratégiques comme les GAFSA, des sociétés comme Space X (qui déploie actuellement un réseau de plusieurs dizaines de milliers satellites d’observation et de télécommunication reliés au réseau 5G) ou Neuralink (qui développe des applications technologiques transhumanistes comme l’implantation de puces dans le cerveau. Toutes deux propriété du milliardaire Elon Musk. Mais aussi des laboratoires pharmaceutiques impliqués dans les fausses pistes thérapeutiques très lucratives ou la vaccination de masse, comme l’Institut Pasteur, Gilead, Pfizer, BioNTech, Moderna ou Astra Zeneca.

Et bien sûr en refusant de collaborer à toute consigne sanitaire constituant une privation de liberté ou relevant de crimes contre l’humanité. Comme l’administration généralisée imposée de façon obligatoire ou coercitive d’injections géniques expérimentales appelées frauduleusement « vaccins à ARN messager », présentés comme la seule alternative thérapeutique envisageable contre un virus très mutant donc résistant aux vaccins, et une maladie qui se soigne à 95%. Des « vaccinations » réalisées dans l’urgence, sous la contrainte, au terme d’une propagande massive et omniprésente, avec un chantage aux libertés pur inciter les gens à se faire vacciner, mais sans véritable contentement éclairé, notamment pour les plus vulnérables et les moins informés (personnes âgés, enfants, populations pauvres). Des « vaccins » souvent assortis d’un système de traçage numérique des populations appelé certificat vaccinal numérique, annoncé de longue date, et plus récemment dans certains médias officiels, mais dont les populations ne sont aucunement informées .

Cette résistance est essentielle. Une façon incontournable de nous réapproprier notre corps, notre santé, notre immunité, notre identité, menacée par les manipulations de notre ADN qui nous transforment en simples OGM et la dilution dans un indifférencié mondialiste, notre vie privée, nos choix souverains, nos relations, nos activités, nos droits, notre avenir, nos libertés… Une façon de refuser catégoriquement d’être soumis à quelque pouvoir ou autorité que ce soit, à nous définir comme des hommes libres, conscients, doués de libre arbitre, et reconnaissants à tout autre être humain cette même qualité et faculté.

Une façon de redéfinir notre être ensemble sur la base de l’être commun, de l’intérêt général conçu comme l’intérêt du genre humain, et non celui dicté par des officines d’opinion pour servir ceux de l’Etat profond, ou de groupes occultes de quelques privilégiés qui concentreraient et useraient de façon discrétionnaire de tous les pouvoirs.

Une façon de ne pas céder à la tentation rebelle et mimétique de nous définir CONTRE un groupe ou un pouvoir, qui consisterait in fine à le renforcer en l’affrontant dans un rapport de force direct et un combat perdu d’avance qui justifierait en réaction des mesures encore plus coercitives. Mais au contraire en prenant acte que l’humanité est désormais une et indivisible, que ces oligarques se trompent de voie en croyant s’arroger le pouvoir suprême sur 7,8 milliards d’êtres humains, et qu’ils finiront tôt ou tard par scier la branche sur laquelle ils sont assis. Que ce vieux monde à l’agonie fondé sur l’attachement au Pouvoir dont ils représentent l’ultime avatar ne mérite pas qu’on le combatte, mais qu’on le dépasse en œuvrant pour l’avènement du monde futur. Et que résister n’est pas s’acharner contre mais « laisser faire » , laisser mourir et s’écrouler l’absurde sans plus jamais consentir à y collaborer.

La solution n’est donc évidement pas politique. El l’élection de Joe Biden ou Donald Trump à la tête du plus puissant état du monde n’aura que pas de réel impact majeur sur la suite des événements, contrairement aux fantasmes des uns et des autres.

La solution réside dans l’élévation du niveau de conscience collectif, du plan individuel vers plan global. Et sa concrétisation dans l’intégration et l’engagement collectif, conscient, concret et déterminé, au travers d’initiatives multiples et coordonnées qui vont dans le sens de plus d’humanité, d’unité, de paix, de coopération et de solidarité entre les êtres, les groupes, les peuples et les états. Et non dans un rétrécissement sur des identités particulières, disjointes et opposées, ou un repli sur des modèles déjà dépassés. Comme ces identités fondées de façon exclusive sur la race, l’ethnie, la religion, la nation, les vieux empires ou civilisations anciennes. Autant de vestiges de paradigmes anciens, dont la réactivation en réaction aux tentatives de dilution dans un ensemble confus et normatif que serait le Grand Marché unique ou le Nouvel Ordre Mondial n’obéit qu’à des mécanismes de régression, nourris par des peurs face au vaste mouvement d’unification des consciences. Un mouvement et une évolution inéluctables dont cette « mondialisation » promue par les banquiers-commerçants n’est qu’un épiphénomène, relevant d’un accaparement spéculatif et d’une fixation idéologique voués à l’échec.

Pour conclure, l’avenir est beaucoup plus ouvert et nos capacités de création sont beaucoup plus vastes que ce que nous imaginons. Notre principal obstacle n’est pas extérieur à nous-mêmes mais intérieur. Il réside dans l’attachement illusoire à cette croyance en la Séparation. Croyance nourrie par la Peur (de la mort, de l’autre…) et qui nourrit cette peur de façon cyclique. Notamment l’une des peurs les plus stérilisantes qui soit, très largement instrumentalisée par les discours du terrorisme d’Etat à propos du coronavirus : la peur de la Perte. Peur de perdre la vie, la santé, son corps, la sécurité, la stabilité, le confort… Une peur bien supérieure à celle de perdre quelques libertés. Et qui nourrit ce deal machiavélique au cœur du basculement que nous vivons : plus de sécurité en échange de toujours moins de liberté.

Cette peur de la Perte s’enracine notamment dans une peur panique et égotique d’être dépossédé de ce que l’on croit être ou avoir : son identité, son statut, ses privilèges, ce qu’on croit avoir, à commencer par son corps, sa maison, ses biens, ses richesses, sa famille, mais aussi son rang et son pouvoir dans la société, son prestige, son Histoire, son savoir, ses croyances, ses certitudes, sa vision du monde… Face au vertige de la mondialisation et de la perte des repères identitaires, éthiques, sociaux, aux incertitudes liées aux aléas politiques, aux guerres, aux soubresauts économiques, climatiques et aux diverses catastrophes, et à la violence des sociétés qu’ils engendrent, qui nous désunissent, divisent et nous menacent, il peut être rassurant d’adhérer à un modèle présenté comme rationnel, universel, sécurisant, normatif. Même si celui-ci est par ailleurs autoritaire voire totalitaire, déshumanisant et privatif de libertés.

C’est tout l’enjeu de cette crise : continuerons-nous à être les esclaves de nos peurs, et à devenir les esclaves de ceux qui les entretiennent pour mieux nous contrôler ? Ou déciderons-nous enfin d’évoluer, de sortir de l’âge de pierre et de nos cavernes, des prisons psychologiques ou l’on nous a enfermés, pour déployer nos ailes et regarder en face le soleil ?

Il ne s’agit pas de rêver de nous projeter dans cette chimère de transhumain. En épousant la matière, ces machines que nous avons fabriquées pour nous donner l’illusion des êtres des dieux tout puissants, et cette intelligence artificielle qui déjà s’apprête à nous supplanter. Ce rêve transhumaniste, dernier avatar d’une matérialisme rationaliste scientiste totalement dépassé par les nouvelles sciences, est pure folie. Il ne s’agit pas de fantasmer non plus sur un post-humain qui n’aurait plus rien à voir avec l’homme que nous avons été. Il s’agit de passer à un autre stade collectif de notre évolution. De passer de la Préhistoire humaine à l’avènement de l’Humanité comme entité unie, pacifiée, congruente et autonome.

Il n’y a aucune autre voie. Toutes les autres conduiraient immanquablement à la disparition de notre espèce. Et le vertige transhumaniste voulu par les oligarques, ces nouveaux « dieux » autoproclamés qui rêvent d’écraser ou de détruire la majeure partie des sous-humains que nous sommes déclarés « inutiles » pour mieux imposer leur Meilleur des mondes diabolique, est une fable macabre, une folie intégrale, qui signerait s’il était appliqué le suicide collectif de l’ancien monde dans un ultime sursaut d’orgueil, et l’avortement du nouveau dans sa Matrice dont il commençait à s’extirper.