Israël – Palestine : le mirage des nationalismes

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La guerre actuelle entre la collation au pouvoir en Israël et le Hamas, et plus généralement le conflit israélo-palestinien qui dure depuis plus un siècle et demi, agitent les consciences et suscitent toutes formes d’excès, d’hystérisations, de déformations, de mensonges et manipulations.

On ne peut toutefois comprendre ce conflit dans toute son étendue et sa complexité, garder une attitude aussi juste et neutre que possible, sans en maîtriser les composantes historiques, politiques et surtout humaines.

D’autant que cette terre revendiquée par deux peuples qui concentre depuis les temps les plus immémoriaux l’attention et l’appétit des grands empires est une terre de révélations, un creuset identitaire, le berceau des trois grandes religions monothéistes, le point focal de tous les messianismes, et l’un des épicentres des tensions géostratégiques mondiales.

Si l’on veut resituer ce conflit dans une perspective historique et comprendre où s’enracinent les enjeux, il est important de rappeler comment se forgent les identités, décrypter le sens des mots utilisés pour désigner une terre où se fixe la mémoire et à partir de laquelle des peuples entendent faire nation.

Palestine et Israël : l’un et l’autre semblent s’appuyer sur une légitimité symétrique pour revendiquer des identités nationales qui s’opposent sur une terre qui s’étend de la Méditerranée au Jourdain, et du Liban actuel à l’Egypte et à la Mer rouge. Comme si le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pouvait justifier qu’on ramène leurs revendications respectives sur un même plan, qu’on les renvoie dos-à-dos en gommant toute spécificité historique, à leur incapacité à se mettre d’accord pour accoucher d’une paix durable entre deux Etats voisins.

Qu’en est-il réellement ?


Le mot « Palestine » provient à l’origine d’une expression ancienne désignant le « Pays des Philistins ». Ces mystérieux « Peuples de la mer » mentionnés dans les chroniques égyptiennes regroupaient des populations indo-européennes qui auraient envahi la région autour de Gaza aux 13e et 14e siècles av. J.C. Il ne s’agissait donc évidemment pas de populations « arabes », encore moins de populations islamisées à partir du 7e siècle.

Les Hébreux, originaires quant à eux de Mésopotamie, s’établirent ensuite sur un vaste territoire baptisé « Canaan ». Descendant de la tribu de Judas, le roi David étendit au 11e siècle av. J.C. son territoire de l’Euphrate en Syrie jusqu’à la Méditerranée, et de Tyr (dans l’actuel Liban) à la Mer Rouge. Il établit sa capitale en -1004 à Jérusalem, où son fils Salomon bâtira le premier Temple au dieu unique. Après la mort de Salomon, le royaume éclate en deux royaumes rivaux : Juda au Sud (Judée), et Israël, appelé « Palestine » au Nord (Samarie et Galilée).

La région est successivement occupée en partie ou totalité par les grands empires de la région : Egyptiens, Assyriens, Babyloniens, Perses, Grecs, puis Romains. L’empereur Auguste conquiert le royaume juif hasmonéen en -63. En -31, il établit Hérode-le-Grand à la tête d’un royaume à la solde de l’empire. La Palestine devient alors une « provincia » romaine administrée par un procurateur, sous le nom de « Judée » : le pays des Juifs.

Le pays est très agité : les Juifs écrasés par les taxes, humiliés et persécutés par le joug romain, se révoltent régulièrement contre l’occupant, mais aussi contre la caste aristocratique et la caste des prêtres corrompus. Ils en appellent à Dieu pour susciter un nouveau libérateur, chasser les Romains, restaurer la souveraineté et l’intégrité du royaume d’Israël.

Deux guerres armées sanglantes contre les Romains se déclenchent entre 66 et 135 ap. JC., entraînant une répression féroce. Le temple est détruit en 70 par les armées de Titus, les chefs de la rébellion retranchés dans la forteresse de Massada sont traqués et massacrés jusqu’au dernier. De nombreux Juifs sont vendus comme esclaves, les autres sont dispersés hors de Judée. L’empereur Hadrien rase Jérusalem et rebâtit Aelia Capitolina. Déclarée cité romaine, la ville est interdite aux Juifs sous peine de mort. Le royaume de Judée est définitivement aboli et intégré dans une nouvelle province romaine nommée Syrie Palestine. Pour supprimer toute allusion au peuplement juif de la Judée, les Romains utilisent le nom « Palaestina », un mot de la même racine que Philistin.

Il est important de noter que l’utilisation du terme « Palestine » fut utilisé dès le 2e siècle par la puissance dominante de l’époque pour gommer toute identité, présence ou velléité de revendication juive sur cette terre. Une volonté d’occultation de la mémoire qui marque la conscience collective, et le rapport millénaire qu’entretiennent les « nations » à l’égard du peuple juif. Un petit peuple rebelle qui a toujours refusé de disparaître de se plier aux lois, croyances et coutumes, et de se couler dans le moule identitaire des empires successifs. Preuve de son extraordinaire force de résilience et d’adaptation.

Malgré près de 20 siècles d’occultation de cette présence juive en terre de Palestine, les archéologues ont pourtant établi qu’il y a toujours eu une population juive résiduelle qui a perduré au fil des époques autour des ruines du temple détruit. Et ce sous toutes les dominations successives, romaines, musulmanes ou britannique.

La destruction du Temple, pivot de la liturgie juive depuis 1000 ans, a constitué un traumatisme sans précédent dans la conscience juive qui aurait pu l’anéantir définitivement. Il a entraîné en 70 une refonte radicale du judaïsme et la fondation d’un nouveau judaïsme de la Diaspora. Lors du Concile des Sages de Yavné, ville où des rabbins pharisiens réunis en secret entreprirent de redéfinir le culte à partir de la synagogue, et non plus autour du Temple de Jérusalem, point focal de rassemblement de tous les Juifs de la Diaspora depuis des siècles, où se déroulaient traditionnellement le culte et les sacrifices. Ils fondèrent également la Mishna, corpus des commentaires de la Loi.

La référence à Israël comme terre sacrée, comme pivot cultuel malgré la destruction du Temple, comme mémoire commune à cultiver de génération en génération, est une constante au cœur de toute l’Histoire du peuple juif. Tous les Juifs se tournent vers Jérusalem pour prier, tout comme les musulmans se tournent vers La Mecque. Cultiver l’espérance d’un Retour vers Israël est un devoir pour tout Juif, un objet de commémoration célébré à chaque fête, même durant les périodes de persécution les plus sombres. « L’année prochaine à Jérusalem ! » est une expression chargée d’émotion qui clôt chaque Seder, le repas rituel de la Pâques juive : un rappel des souffrances du passé (et du présent), des espoirs de plénitude et de liberté pour tous dans le futur.

Au final, l’attachement du peuple juif à une terre et une mémoire communes est une réalité avérée depuis le 10e siècle avant J.C., et même davantage (13e) si l’on se réfère à la Bible.

Ce n’est pas qu’une réalité politique et religieuse. Elle est constitutive et indissociable de l’identité juive. Être juif, ce n’est pas seulement être rattaché par sa foi et ses racines généalogiques à un groupe religieux qui partage des mêmes croyances ; c’est aussi être lié à une terre, une mémoire, une langue – l’hébreu – une culture et un destin communs.

Qu’en est-il pour l’identité palestinienne ?

A l’époque romaine, le mot Palestine est utilisé pour occulter toute présence juive sur cette terre. Ce terme est ensuite repris par les nations chrétiennes pour désigner la terre d’origine des Juifs, et donc de Jésus, un rabbin originaire de Nazareth, né à Bethléem selon la Bible, et mort à Jérusalem.

La Palestine désigne donc une origine géographique et non une nation. Elle occulte toute référence historique à l’identité nationale juive, et toute référence au peuple juif en tant que nation ayant vécu et gouverné cette terre. Alors que l’Eglise entend clairement se distancier de la synagogue, se revendiquant même comme « le nouvel Israël » (théologie de la substitution). La croyance établie sur une interprétation biaisée des Évangiles et du récit de la Passion selon laquelle « les Juifs » dans leur ensemble seraient intrinsèquement un « peuple déicide« , qu’ils auraient été punis par Dieu pour ne pas avoir reconnu Jésus comme le messie, est restée longtemps au cœur de la théologie catholique. Elle imprègne encore les consciences dans le monde chrétien, catholique et surtout orthodoxe marqué par un profond antisémitisme.

Elle a servi de justification à une persécution millénaire des Juifs dans tout l’Occident chrétien, et à un antijudaïsme de l’église catholique qui ne sera officiellement abandonné qu’au 20e siècle lors du Concile Vatican 2 (Déclaration Nostra Aetate). Le mythe du « Juif errant« , chassé et dépossédé de sa terre pour avoir tué le Christ, fait partie de l’imaginaire collectif. Il ressurgit à toutes les périodes de l’Histoire où des minorités juives vivant en diaspora ont été persécutées et ont servi de bouc émissaire en cas de crise.

Au cours des croisades et durant l’occupation de la « Terre Sainte » par des chrétiens venus d’Occident libérer les lieux saints profanés par les infidèles musulmans, les Juifs présents à Jérusalem et en Judée furent souvent persécutés.

Vainqueur des Ottomans durant sa campagne d’Égypte, Napoléon Bonaparte dans sa Proclamation à la Nation Juive du 20 avril 1799 reconnaît la propriété de la Terre sainte (Palestine) au peuple juif. Une première depuis l’an 70. Dès la seconde moitié du 19e siècle, plusieurs ONG comme la Convention de Genève et la Croix Rouge appellent à ce que les colonies juives naissantes en Palestine soient déclarées diplomatiquement neutres, tout comme la Suisse.

Les pogroms en Russie et d’autres persécutions des minorités juives en Orient alimentent des mouvements d’immigration des foyers de peuplement en Israël. L’influence des nouvelles idées humanistes, émancipatrices et nationalistes, d’un nouvel esprit de progrès et de tolérance notamment au sein des « Lumières juives » de la Haskala, l’émergence du concept d’Etat-nation, l’essor d’une bourgeoise juive éclairée, mais aussi de mouvements ouvriers juifs socialistes dans l’Europe du 19e siècle, contribuent à voir se développer l’idée d’un État-nation juif qui permettrait aux Juifs du monde entier de se retrouver, de vivre en paix et en sécurité.

Le mouvement sioniste emmené par Theodor Herzl naît 1896 dans un contexte marqué par un fort antisémitisme en Europe de l’Est et l’affaire Dreyfus en France. Il renoue avec une espérance eschatologique d’un retour des Juifs en Israël annoncé par les Écritures, et voit un espoir de concrétisation politique avec la Déclaration Balfour de 1917, favorable à la création d’« un foyer national pour le peuple juif ».

L’identité nationale palestinienne se constitue précisément en réaction de plus en plus hostile contre les vagues d’immigration juives qui se succèdent en Palestine, et cette revendication pour la création d’un Etat juif.  

Mais qui sont ces « Palestiniens » ?

Sous l’empire ottoman, comme sous l’empire britannique, seuls quelques fonctionnaires turcs ou anglais étaient présents en Palestine pour gouverner la province, comme sous l’empire romain. La Palestine était pour l’essentiel administrée par une petite élite arabe sous l’autorité de l’empire ottoman puis britannique. Ces « Palestiniens » (le mot n’existait pas encore en tant que tel pour désigner un « peuple », mais juste des populations arabes vivant en Palestine), comptaient parmi eux quelques riches familles de commerçants lettrés descendantes de populations bédouines sédentarisées au fil des siècles dans les principales villes de la région. Cette élite n’avait cependant pas au départ d’identité ou de revendication nationale « palestinienne » à proprement parler. Elle veillait surtout à préserver ses intérêts, et à conserver de bonnes relations avec l’autorité impériale.

Le rôle ambigu de l’empire britannique durant toute la période qui précède la création de l’Etat d’Israël a joué un rôle prépondérant dans le durcissement des identités et des revendications, tant du côté juif que palestinien. Dès la chute de l’empire ottoman et la Déclaration Balfour au sortir de la Première guerre mondiale, les Britanniques étaient favorables à la création d’un foyer juif en Palestine. Mais ils souhaitaient aussi préserver les intérêts de l’empire dans cette région très convoitée, et donc maintenir de bonnes relations avec les dignitaires palestiniens, en tempérant les ardeurs des uns et des autres et en réprimant les mouvements de révolte.

Des émeutes arabes éclatèrent en 1929 à Hébron et Safed contre ce qu’elles désignaient comme un « complot juif » et l’achat de nouvelles terres pas des capitaux juifs. Le moins que l’on puisse dire est que la couronne britannique et les milieux d’affaires anglais entretenaient des relations étroites avec ces milieux capitalistes juifs, notamment la famille Rothschild, banquier de la couronne depuis le 17e siècle et grand mécène du mouvement sioniste.

Juifs et Palestiniens ont donc en quelque sorte été pris en tenaille dans un jeu de dupes entre grandes nations, notamment l’empire britannique, otages de spéculations stratégiques et politiques où leur sort comptait moins que l’intérêt que ces grands empires pouvaient en tirer pour asseoir leur domination.

L’arrivée d’Hitler au pouvoir en Allemagne en 1933 et la seconde guerre mondiale conduiront une partie de ces élites arabes déçues par les Anglais à pactiser avec les Nazis. Ainsi le grand mufti de Jérusalem, grand ami d’Hitler et membre des Frères musulmans, un confrérie islamiste créée en 1928 dont l’idéologie s’inspire à la fois du salafisme wahhabite et de l’idéologie nazie, tente de convaincre le Führer de s’engager à exterminer tous les Juifs de Palestine.

La découverte des camps de la mort nazis au soir de la Seconde guerre mondiale allait précipiter l’Histoire et bouleverser à jamais la conscience occidentale à propos de ses relations ambiguës avec ces Juifs persécutés. L’afflux massifs de Juifs européens avant, pendant et après la guerre rendit vite l’équilibre impossible à maintenir.

La résolution 181 de l’ONU instaura le plan de partage de la Palestine entre un Etat israélien et un Etat palestinien. Un découpage géographique totalement absurde, impossible à tenir dans les faits et qui porte en lui les ferments du conflit à venir.

L’Etat d’Israël est proclamé par son Premier ministre Ben Gourion le 14 mai 1948. Il se définit dans sa loi fondamentale comme une démocratie parlementaire et l’Etat-nation du peuple juif. Les minorités, Arabes et Druzes israéliens notamment, jouissent du même statut et des mêmes droits en tant que citoyens à part entière d’Israël.

Dès le lendemain de la proclamation de l’Etat hébreu débute la guerre d’Indépendance (1948-1949), avec l’attaque d’Israël par l’Armée de libération issue de la Ligue arabe. Cette armée est composée de Syriens, Libanais, Irakiens, Jordaniens, Arabes de Palestine et Frères musulmans égyptiens, mais aussi de Yougoslaves, d’Allemands, de Turcs et des déserteurs britanniques. L’armée israélienne repoussent ses assaillants et conquiert des territoires au Nord et au Sud. Beaucoup de Palestiniens sont obligés de fuir vers la Jordanie ou le Liban qui ne les accueillent pas à bras ouverts, loin s’en faut.

A noter que l’hostilité l’égard des Juifs et du tout jeune Etat israélien s’exprime au nom d’une identité « arabe », et donc au nom d’une identité ethnique et culturelle (sinon religieuse) partagée par plusieurs « nations » nées de l’éclatement de l’empire ottoman. Il n’est donc alors nullement question d’une identité ou d’une nation « palestinienne » qui serait un motif de revendication à l’existence d’un État en tant que tel.

Cette identité palestinienne associée à la revendication d’un Etat-nation symétrique à l’Etat-nation israélien verra progressivement le jour suite à l’échec des 2 offensives militaires arabes contre Israël qui suivront, guerre des Six Jours et guerre de Kippour, et du soutien des nations arabes – Egypte, Jordanie, Syrie, Liban et autres – à la « cause palestinienne » naissante incarnée par l’OLP, organisation de guérilla et de libération de la Palestine responsable de nombreux attentats terroristes. Créée par en 1964 par la Ligue arabe à Jérusalem (alors administrée par la Jordanie), basée en Egypte et emmenée par le charismatique Yasser Arafat, fils d’un riche marchand d’épices du Caire, membre du clan al-Husseini de Gaza, et admirateur de Mohammed Amin al-Husseini, Frère musulman et grand mufti de Jérusalem.

Les historiens palestiniens qui inventeront par la suite le mythe de la « nation palestinienne » tenteront notamment d’établir un parallèle presque calqué sur les mythes nationalistes israéliens. Faisant la Naqba (« grande catastrophe » en arabe), l’exode massif des population arabes de Palestine vers le Liban et la Jordanie et la destruction de villages entiers durant la guerre d’Indépendance de 1948-1949, le pendant exact de la Shoah (« grande catastrophe » en hébreu), l’extermination de 6 millions de Juifs dans les camps nazis entre 1942 et 1945.

Dès lors, la rhétorique victimaire propalestinienne et antisémite utilisée par les mouvements terroristes arabes et islamistes tendra à assimiler Israël et les Juifs au nouvel Hitler, et les Palestiniens aux nouveaux Juifs persécutés. En recyclant au besoin tous les stéréotypes antisémites du juif élitiste, arrogant, dominateur, usurier, fourbe et pervers… Et en assimilant dans une même haine le « colon juif » aux nations colonialistes occidentales qui soutiennent Israël et le sionisme.

Cette rhétorique fondée sur un rapport mimétique et une concurrence victime s’enracine aussi sur une culture musulmane de la domination et de substitution, dont l’origine remonte aux sources de l’Islam et du Coran. En effet l’Islam s’est affirmé dès l’origine comme l’ultime Révélation jusqu’à la Fin des temps, celle qui parachève et remplace les deux grandes révélations qui l’ont précédée et inspirée : le judaïsme et le christianisme, accusées d’avoir trahir le message divin originel. L’Oumma, la nation des fidèles de l’Islam, vient ainsi ravir au peuple juif son statut de peuple élu, dès lors que celui-ci a refusé de se convertir à l’Islam. Le Coran remplace la Bible hébraïque et l’Evangile chrétien et devient la seule source valide de la Révélation. La charia remplace la Torah comme seule source valide du juridique. Elle s’applique dans distinction et selon une logique totalitaire à tous les domaines de la vie politique, sociale, religieuse, économique, juridique… Ceux qui refusent d’adopter la foi musulmane doivent être pourchassés, convertis de force, réduits en esclavage ou exterminés. Seuls les dhimmis, Juifs et les Chrétiens vivant en terre d’Islam, ont un statut de citoyens de seconde zone, payent un impôt spécifique. Ils n’ont pas la liberté religieuse et n’ont pas accès à certaines fonctions.

Il est essentiel de comprendre que même si la rhétorique favorable à la cause palestinienne se fonde sur une logique nationaliste « moderne » (à l’instar des autres Etats-nations) et ethnique (arabe), les considérations identitaires qui s’appuient sur le vieux fond identitaire et la culture islamiques restent toujours déterminants. Comment expliquer autrement que le Hamas, organisation terroriste islamiste dont les premières victimes sont les Gazaouis, puisse avoir autant de succès aujourd’hui auprès des Palestiniens des Territoires, comme auprès des jeunes issus des minorités d’origine musulmane dans nos banlieues ? Sinon en tenant compte du sentiment de trahison qu’éprouvent ces populations à l’égard de l’Autorité palestinienne et des élites arabes palestiniennes corrompues qui n’ont fait que s’enrichir en prolongeant un statu quo qui leur était favorables, et en tirant les bénéfices. Et du pouvoir fédérateur d’un Islam conquérant sur des esprits déçus par les discours sur les droits-de-l’homme et le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » mis en avant depuis des décennies sans résultat tangible par des puissances occidentales duplices ?…

Alors peu importe que « la Palestine » en tant qu’Etat-nation des Arabes de Palestine n’ait jamais existé, ni historiquement dans les faits, ni dans la mémoire ou l’imaginaire collectif des populations qui s’en réclament, dont les seuls terreaux identitaires objectifs sont l’arabité et l’Islam. L’important, c’est que ce concept fondé sur un mythe et un processus historique cyclique qui vise à exclure le Juif de sa terre pour faire de celle-ci le dénominateur d’un territoire colonisé, soit suffisamment puissant et évocateur pour mobiliser les aspirations hétérogènes à se réapproprier collectivement cette terre en se réinventant autour d’une nouvelle mythologie nationale. Exactement comme la notion d’Oumma en Islam, collectif englobant qui fonde une nation soudée et exclue ceux qui n’en sont pas au nom de mythes religieux.

« Tu veux jouer avec mon zizi ?… » L’hypersexualisation des enfants et les objectifs de l’OMS sur l’éducation sexuelle à l’école

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L’hypersexualisation des enfants liée à la volonté affichée des institutions mondialistes comme l’ONU ou l’OMS de développer des programmes d’éducation sexuelle afin d’initier les jeunes enfants à la sexualité des adultes pose de très graves problèmes.

Cet objectif qui se développe depuis une quinzaine d’années est notamment repris dans les Standards pour l’éducation sexuelle en Europe[i], un document publié par le Bureau européen de l’OMS.

Tous les pays membres de l’OMS (198 pays) sont concernés. Notamment des pays occidentaux comme les Etats-Unis, la Suisse ou la France, déjà très avancés sur cette voie.

Voici quelques exemples de ces dérives, résumés à partir du cas de la Suisse, et commentées lors d’une conférence de Chloé Flammery, lanceuse d’alertes suisse, qui a réuni des parents à Genève le 9 mars 2024[ii].


De nombreux médias et lanceurs d’alertes s’en émeuvent depuis que l’ONU et l’OMS ont lancé un programme « éducatif » en direction des enfants.

Ce programme ambitieux et très controversé vise à banaliser une sexualité sans tabous, à enseigner et promouvoir les nouvelles identités sexuelles, la transition de genre, et toutes les pratiques sexuelles dès le plus jeune âge, à partir ce la notion originale et très contestable des « droits sexuels de l’enfant ».

Ce programme s’inscrit dans une optique globale de « santé publique« , une priorité qui selon l’OMS concerne l’ensemble de l’humanité et dont la mise en œuvre relève de l’autorité des gouvernements de chaque pays membre.

Ce programme s’adresse à tous les enfants scolarisés à partir de l’âge de 3 ans. Il est appliqué au niveau des crèches, des maternelles et des écoles publiques de chaque pays, incluses d’office dans ce programme via les ministères concernés, sans l’accord des parents ni des associations de parents.  

Son objectif est d’éduquer les enfants à la sexualité dès le plus jeune âge, de leur permettre un apprentissage pratique et théorique du plaisir sexuel grâce à des enseignements, des jeux de rôles et des mises en scène « ludiques » dans les écoles, de les sensibiliser à la théorie du genre, de les inciter à s’interroger sur leur identité sexuelle et leur désir supposé d’en changer. Et ce à un âge prématuré où selon les pédiatres ces questions ne se posent pas à eux.

Il s’appuie sur la notion récurrente d’inclusivité, une notion reprise dans de nombreux documents de l’ONU, comme l’Agenda 2030 et les 17 Goals. Cette notion vise à justifier la promotion des identités sexuelles non genrées, comme le transsexualisme, la non-binarité, le pansexualisme, etc, en prévenant toute discrimination à l’égard des minorités sexuelles.

Les nombreuses brochures officielles diffusées auprès des enfants pour illustrer ces programmes d’éducation sont soutenus et financées par des organismes officiels comme l’OMS, le planning familial, d’autres organismes publics et certaines officines privées de « santé sexuelle », une nouvelle notion inscrite dans le droit suisse depuis 2015.

Ces brochures comprennent des messages et des dessins très explicites mettant en scène des organes génitaux d’adultes et des actes sexuels entre adultes. Elles visent à « éveiller » l’enfant au sexe et au plaisir, à l’inciter à explorer son corps et le corps des autres, en banalisant toutes les pratiques sexuelles. Y compris l’usage de sex-toys, les relations homo- ou bisexuelles et les relations avec une personne trans, et implicitement les relations sexuelles entre un enfant et un adulte dès lors que l’enfant est supposé demandeur[iii].

Elles s’appuient pour justifier cela sur le principe des « droits de l’enfant » (au plaisir), en abolissant toute notion psychologique de tabou sexuel ou de structuration psychique de l’enfant fondée sur un équilibre entre permissions et interdits. Et en faisant du désir (supposé) de l’enfant et son incitation au plaisir des absolus.

Suite aux recommandations de l’ONU et de l’OMS, le changement officiel de sexe à l’état civil est autorisé en Suisse depuis le 1er janvier 2022, sur un mode purement déclaratif et sans nécessiter de transition sexuelle préalable. Tout adulte ou enfant à partir de 12 ans peut en faire la demande sans autorisation de ses parents. Il lui suffit de remplir un simple formulaire et de payer 75 FS.

En Suisse, on enseigne dans les crèches la masturbation aux très jeunes enfants. Avec des espaces pour « jouer au docteur », où ils sont encouragés à se masturber ensemble lors d’« explorations corporelles sensorielles » prétendument « sécurisées » car sous la supervision d’un adulte[iv].

Dans un sondage réalisé parle média 24 Heures dans le Canton de Vaud, 65% (seulement) des personnes interrogées se disaient « choquées par ces jeux sexuels à l’école ».

En France, on assiste exactement aux mêmes dérives, largement rapportées par certains médias et des parents impuissants. Notamment des collectifs comme Les mamans louves ou Les papas loups, qui interviennent régulièrement en milieu scolaire sur de nombreux sujets, et qui tentent désespérément d’alerter l’opinion et les pouvoirs publics.

Ils se heurtent souvent à l’obstruction de ces derniers, largement promoteurs de ces dérives. On se souvient des polémiques qui ont entouré l’ex-ministre de l’Education nationale Pap NDiaye, un idéologue du wokisme importé des Etats-Unis, un ardent promoteur de la théorie du genre et de cette nouvelle « éducation sexuelle » enseignée depuis dans nos écoles.

Certains parents, éducateurs, enseignants, pédiatres, psychologues, médecins et associations voient dans ces dérives un réel danger à court et long terme pour les enfants concernés, et une promotion à peine voilée sinon une légalisation de la pédophilie.


Pour aller plus loin sur les fondements historiques de cette idéologie :
Vidéo « L’Education Sexuelle des Enfants à l’Ecole par l’OMS grâce au Gentil Monsieur Alfred Kinsey » avec des interventions de Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé


[i] https://shop.bzga.de/pdf/60059506.pdf

[ii] https://crowdbunker.com/v/NhYWD6ZBpU

[iii] A noter que l’âge légal du consentement en Suisse pour des relations entre un enfant mineur et un adulte est officiellement de 16 ans. Les relations sexuelles entre enfants sont quant à elles légales, tant que l’écart d‘âge entre les deux partenaires ne dépasse pas 3 ans. Ce qui autorise implicitement les rapports sexuels entre un adolescent mineur ou un adulte avec un mineur non pubère.

[iv] Expériences réalisées notamment dans des crèches à Zurich et rapportées par le magazine Blick :
https://www.blick.ch/fr/news/suisse/stimuler-lexpression-sexuelle-des-tout-petits-plusieurs-creches-suisses-proposent-des-salles-de-masturbation-aux-bambins-cest-meme-encourage-id19340162.html

Le Crépuscule de l’homme et la démission des nations vertueuses

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Comment tirer les leçons de la guerre, de la violence et de l’absurde ?

Comment la démission des consciences occidentales face au conflit israélo-palestinien qui plus essentiellement que la guerre en Ukraine ou d’autres conflits précipite le monde vers l’Abîme, parce qu’elle entérine la faillite de l’humanisme et le renoncement à la civilisation, pourrait aussi permettre un réveil de la conscience collective et la sortie du mimétisme ?

Vaste sujet, que je tente d’embrasser ici à partir de mon expérience personnelle, en revenant sur ces zones d’ombre volontairement occultées à propos des attentats terroristes du 7 octobre, de ce qu’ils révèlent, de l’amnésie suicidaire qu’ils suscitent parmi les nations pressées de regarder ailleurs, et combien le scandale qu’elle constitue appelle un sursaut spirituel et éthique.


Au risque de déplaire, je suis de ceux qui sont convaincus qu’il faut inlassablement rappeler la réalité et la spécificité des attentats commis par le Hamas le 7 octobre dernier. Et plus encore, qu’il ne faut jamais céder face à ceux qui voudraient qu’on ne s’intéresse qu’à la guerre menée par Israël contre le Hamas, qui certes cause des victimes innocentes parmi les civils, mais qu’il considèrent depuis 5 mois comme le seul sujet digne d’intérêt indépendamment des causes et des buts qui la motive.

Je suis également de ceux qui considèrent qu’il est notoirement manipulateur d’élever sur le même plan ces deux événements. En assimilant des attentats à des faits de guerre, et une organisation terroriste qualifiée abusivement d’armée de résistance et responsable d’attentats de masse qui transgressent toutes les règles de la guerre avec armée régulière d’un Etat démocratique ayant subi la plus lourde agression de son Histoire en termes de vies humaines sur son propre territoire.

Il est notoirement hypocrite de refuser de voir dans cette riposte militaire autre chose qu’une réponse légitime, préparée et mesurée, avec toute la complexité que suppose l’intervention de troupes armées contre des terroristes qui se cachent au milieu de populations civiles en les empêchant de fuir.

Une légitimité qui renvoie la France et les autres nations vertueuses donneuses de leçons à leurs propres contradictions. Notamment à leurs propres engagements récents de troupes militaires hors de leurs frontières dans des zones de conflit dominées par des milices terroristes : opération Barkhane au Sahel en 2014-2022, ou plus éloquente encore cette « guerre contre Daesh » menée par une coalition de pays arabes et occidentaux au titre de la résolution 2170 de l’ONU, à laquelle la France s’est jointe en septembre 2015 suite aux attentats perpétrés sur son sol par cette organisation. Une guerre faut-il le rappeler responsable officiellement de près de 15.000 victimes civiles tuées sous les bombes des armées coalisées, et de la destruction presque totale de villes comme Alep ou Mossoul.

Je ne souhaite pas m’abaisser à argumenter dans des débats aussi assourdissants qu’hypocrites à propos de cette nouvelle guerre menée par Israël à Gaza, cette fois résolu à en finir avec son ennemi juré, et à l’empêcher de se reconstituer pour mener d’autres offensives plus massives sur son territoire, comme il s’est promis de le faire 15 jours seulement après les massacres du 7 octobre.

Je ne souhaite évidemment pas que cette guerre éternise au-delà du temps nécessaire, ni que des innocents fassent les frais de cette stratégie incontournable pour en finir avec cette organisation dont l’unique vocation inscrite dans sa charte est de rayer Israël de la carte. Certes on ne détruit pas une idéologie avec des bombes. On risque même de lui donner des gages quand elle frappe involontairement des civils innocents. Mais au moins qu’on accepte de laisser faire Israël pour tenter d’éliminer la menace qui pèse sur ses ressortissants, tout en débarrassant les Gazaouis et la région de ces tyrans sanguinaires.

La vérité qu’on n’ose pas dire, c’est que cette guerre est aujourd’hui le prétexte rêvé pour les antisémites de tout poil, notamment les antisémites musulmans, leurs amis gauchistes alliés des révolutionnaires djihadistes depuis les années 1980, les ayatollahs du wokisme, et tous ces imbéciles heureux qui aboient d’autant plus fort qu’ils n’y connaissent rien, pour déverser leurs contre-vérités, leurs préjugés sur Israël et les Juifs, et surtout leur arrogante ignorance, en se dressant comme des parangons de morale et de vertu.

Je ne souhaite pas non plus épiloguer sur les détails sordides qui ont marqué ces attentats du 7 octobre. Un crime contre l’humanité parmi les plus sombres et les plus sanglants de l’Histoire contemporaine, qui devrait se suffire à lui-même pour en dénoncer les auteurs comme les ordures qui osent les applaudir.

Cet événement dramatique a en effet réussi une prouesse historique qu’on se forçait à croire désormais impossible : rabaisser en un éclair la conscience collective sous le degré zéro de toute humanité.

Un archétype de la barbarie, et un concentré de toutes les horreurs que puissent infliger des bourreaux à des victimes innocentes, conçu pour transgresser tous les tabous historiques et anthropologiques, et les fondements de toute société humaine, sans parler de civilisation.

Un événement conçu pour frapper les esprits plus encore que le corps des victimes, selon la logique de la Terreur. Et pour précipiter en quelques heures un peuple, les nations concernées et le monde entier dans l’abomination suprême.

Un traumatisme d’une violence paroxystique, d’un sadisme inégalé, propres à anéantir les esprits plus encore que les chairs.

Un choc inédit destiné à ébranler et tétaniser cette conscience juive qui peine tant à guérir de ses anciennes blessures. Mais aussi cette conscience globale à qui les logiques sournoises de la division et les réflexes identitaires interdisent de s’affranchir du mimétisme aliénant pour s’élever vers un avenir de Paix, d’Unité et de Justice.

En une seule journée cet événement aura pulvérisé le totem sacré fondé sur le serment unanime du « Plus jamais ça ! ».

Un serment prononcé face à l’horreur des camps que découvrirent les nations développées à l’aube de la Victoire, et scellé sur les charniers et les cendres de 6 millions d’innocents. Un engagement solennel qui représentait jusqu’ici l’apogée des grands principes humanistes, universels et pacifiques. L’armature éthique des peuples civilisés, de l’Etat de droit, fondé sur le renoncement à la violence arbitraire. Et une frontière infranchissable qui les séparait de la barbarie absolue représentée par les crimes de l’Allemagne nazie durant la Seconde guerre mondiale. Une barbarie dont la Croix gammée constituait le symbole par excellence.

Ce serment et les efforts qui l’accompagnaient pour lui être fidèle en dénonçant le mal partout où il s’exprime, avec une prétention affichée de se garder de tout esprit partisan et de tout relativisme idéologique, servaient de garde-fou moral aux nations qui s’étaient donné pour mission d’incarner la Vertu. Mais aussi de puissant antidote à leur mauvaise conscience postcoloniale et post-apocalyptique.

En trahissant ce pacte, en refusant de s’impliquer sans nécessairement prendre parti pour un peuple en sacrifiant l’autre, en fermant les yeux sur un drame qui les interpelait directement mais qu’elles ne voulaient surtout pas paraître endosser à leur compte, les nations vertueuses ont signé de facto un pacte avec le Diable.

Exactement comme elles l’avaient fait lors des accords de Munich, quand la France, l’Angleterre et les autres puissances alliées avaient abdiqué devant Hitler en croyant échapper à la guerre, livrant la Pologne, la Tchécoslovaquie et bientôt l’Europe tout entière aux appétits sans limites de l’ogre nazi, pressé de dévorer le monde pour réaliser son rêve messianique de IIIe Reich. Avec l’aide des banquiers américains, des spéculateurs de tout poil, et de quelques princes européens dégénérés.

Sauf que, comme l’a rappelé à partir de 1944 la philosophe allemande Hannah Arendt, les Nazis n’ont jamais réellement perdu la guerre. Contrairement à ce que l’Histoire officielle écrite par les vainqueurs a toujours faussement affirmé.

La Bête immonde et ses adorateurs sont juste descendus se camoufler dans les profondeurs de l’oubli, refoulés dans les ténèbres de l’Histoire et de l’inconscient collectif. Pour mieux ressurgir un jour, après avoir entre temps suscité d’innombrables émules.

Notamment parmi ces nazislamistes dont les pères pactisaient naguère avec Hitler afin d’exterminer tous les Juifs de Palestine. Comme le grand mufti de Jérusalem Mohammed Amin al-Husseini, ou Hassan Al-Bannah, fondateur de la Confrérie des Frères musulmans en 1928, dont le Hamas est un des nombreux rejetons.

Ces fils monstrueux de la Haine, enfantés par l’union scélérate entre les pères du Nazisme et le ventre brûlant du fondamentalisme antijuif musulman, ont depuis ranimé le flambeau du Mensonge et de la discorde, et fait planer sur le monde le spectre ricanant de la tyrannie. En ranimant partout massacres, pogroms et bûchers, en enfermant les peuples dans le cycle de la haine, de la vengeance et du ressentiment. Au nom d’un Islam dévoyé, d’une cause kidnappée, et de peuples qu’ils avaient pris en otages pour mieux les instrumentaliser, et mieux les soumettre à leur joug absolutiste.

Ces attentats du 7 octobre sont tellement essentiels, tellement admonitoires, tellement assourdissants d’éloquence, ils définissent tellement un avant et un après dans la conscience d’Israël, dans l’Histoire de ce Moyen-Orient tourmenté, et dans la conscience des nations vertueuses, que celles-ci effrayées se sont unanimement empressées de le refouler. Huit jours à peine après qu’ils se soient produits.

Les nations vertueuses se sont senties prises de court et déstabilisées, sommées par l’ampleur de l’événement et l’écho qu’il produisait d’apporter une réponse en se rangeant du côté des victimes. Mais elles ont bien vite retourné leur veste en suivant le concert des loups qui hurlaient vengeance contre cette riposte pourtant légitime et inévitable d’Israël.

Un prétexte commode pour se défausser de leur devoir moral et de leurs responsabilités envers les victimes. Ouvrant la boîte de Pandore pour laisser se déchaîner toutes les formes d’antisémitisme. Notamment parmi ces minorités musulmanes présentes sur leur sol, perpétuellement victimisées et dont elles craignaient d’alimenter la colère en ne prenant pas implicitement parti pour leurs frères palestiniens meurtris à Gaza.

Alors tant pis pour tous ces Juifs de France assimilés aux méchants « Sionistes », rendus complices parce qu’ils sont juifs d’un prétendu « génocide à Gaza » ! Tant pis si l’écrasante majorité des Juifs de la diaspora condamnent depuis des décennies la politique de colonisation et d’obstruction à paix de l’extrême droite au pouvoir en Israël. Les Juifs, une fois de plus, sont condamnés à faire collectivement les frais de ce choix macabre des nations vertueuses fondé sur de vils calculs géopolitiques (voir Appendice en fin de cet article), et surtout sur d’inavouables spéculations de politique intérieure : pas touche au vote musulman !

Et voici donc un Président illégitime et largement désavoué par l’opinion majoritaire, qui refuse de dénoncer publiquement l’antisémitisme et les actes violents dont sont victimes ses concitoyens juifs. Il tempère en surfant sur sa rhétorique fétiche du Et en même temps. Il renvoie dos-à-dos les victimes. Sans doute cherche-t-il à coller aux sondages ethniques. Ou à se laver du ridicule quand il osait au lendemain des attentats le 7 octobre appeler le monde à une « coalition internationale contre le Hamas ».

Hamas qui rappelons-le n’est ni un pays, ni un parti politique arrivé au pouvoir selon des voies démocratiques, encore moins le représentant légitime du peuple palestinien ou d’une cause juste, mais une organisation terroriste créée par les Frères musulmans, soutenue par l’Iran, qui règne par la terreur depuis 18 ans sur la bande de Gaza, et dont les Gazaouis sont les premières victimes.

Quel comble de la honte et de la trahison pour le peuple français que de se vendre ainsi aux ennemis de la France ! Et pour ce Président qui continue de déshonorer son pays et sa fonction avec un amateurisme aussi coupable. N’est-t-il pas allé jusqu’à prendre conseil (on croit rêver) auprès d’un saltimbanque et militant islamiste, proche ou membre des Frères musulmans, en la personne de Yassine Belattar ? Avant de déclarer en invoquant « l’unité nationale » qu’il ne participerait pas à la manifestation du 12 novembre contre l’antisémitisme, qui a rassemblé près de 200.000 personnes dans le calme et la dignité.

Pas question donc de soutenir Israël. Et surtout pas question de fâcher avec ses chouchous islamistes, ses « frères » comme il les appellent, alliés objectifs d’un pouvoir duplice. Les bonnes âmes n’auront qu’à se mettre des boules Quies dans les oreilles pour ne pas entendre les cris de « Mort aux Sionistes ! » lancés de l’autre côté du périphérique.

Le souvenir de Vichy s’invite dans les reculades de ces nains technocrates usinés à Davos, et qui pavoisent sur le fauteuil du Général. La France une fois de plus vend son honneur pour quelques bulletins de plus. On fait semblant d’appeler à « faire barrage à l’extrême droite », en agitant le spectre de la Bête immonde dès qu’il s’agit de rassembler les voix des imbéciles pour faire barrage à une chimère bien commode incarnée par la fille du Détail et son parti. Un tour de magie répété à chaque nouveau scrutin pour retourner comme une crêpe les débiles mentaux équipés d’une carte d’électeur.

Mais comment les Français peuvent-ils être atteints d’une telle anémie intellectuelle, d’une telle cécité et d’une telle faiblesse morale, pour qu’on parvienne à leur faire prendre des vessies pour des lanternes, à ignorer le vrai mal et les vrais dangers là où ils se situent réellement ? Pendant ce temps la Bête immonde ressurgie des basses fosses de l’Histoire continue de gesticuler et de faire des petits devant leurs yeux incrédules.

La surenchère de mensonges et d’outrances à propos de ces « Sionistes » accusés de perpétrer ici un « Apartheid » et là un « Génocide » suffisent à galvaniser les foules et à leur faire vomir leur haine jouissive et refoulée contre le Juif, cible séculaire de l’antijudaïsme musulman, et bouc émissaire des intersectionnels qui poussent sur le terreau de la haine arrosé par les sanglots de l’homme blanc.

J’ai beaucoup écrit sur les ressorts mimétiques et cette fascination retournée en haine héréditaire inscrite au cœur du logiciel de l’Islam depuis ses origines, à propos du ressentiment envieux des musulmans contre le peuple juif, à propos de son élection, de sa terre, de son Livre et de la promesse divine qui lui confèrent un droit d’aînesse imprescriptible sur les autres religions du Livre. Sur ces identités mimétiques construites à partir d’une réappropriation symétrique et fantasmatique de tout ce qu’Israël et les Juifs représentent, en positif comme en négatif, en tant peuple élu et archétype victimaire, de leurs mythes fondateurs et de leurs constructions mémorielles. Mais à quoi bon s’adresser à la raison quand les affects l’emportent en imposant leurs priorités irrationnelles et en sapant tout effort de lucidité et de vérité ?

Les anathèmes et stratagèmes qui les exploitent ont toujours été les meilleurs alliés de la mauvaise foi manipulatrice et de la mauvaise conscience auto-justificatrice. Et il n’y a pas que les islamogauchistes de LFI qui s’adonnent à ce péché en toute impunité.

Mais l’Histoire cette fois peine à redresser par ses enseignements des consciences toujours plus intoxiquées. Le refoulement des leçons de l’Histoire, passée et contemporaine, permet au contraire d’élever la trahison en vertu. Et la faiblesse morale en honneur.

La démission et l’imprécation font figure de bonne conscience.

Cette fois, pas de coalition appelée par le camp du Bien pour en finir avec la Bête immonde. Pas d’union sacrée des Justes pour sauver les Juifs livrés à leur sort. Ni même pour voler au secours les musulmans ou d’autres victimes cannibalisées par cette idéologie de mort qu’incarnent les organisations islamistes et djihadistes. Des officines du mensonge qui font du meurtre sauvage des Juifs et des mécréants un absolu, une justification à leur existence, et une voie suprême vers la sanctification. Une idéologie totalitaire et morbide, qui étend par la terreur son empire sur une religion rassemblant 2 milliards d’adeptes, et qui prétend conquérir le monde.

Fatigué de dénoncer ce climat absurde, la duplicité des gens de pouvoirs et l’aveuglement des moutons, j’aimerais surtout livrer un témoignage personnel. Partager mon ressenti profond, bouleversé par ces événements et leur occultation volontaire.

Le 7 octobre, comme le 11 septembre, Charlie ou le Bataclan, n’ont pas seulement frappé la conscience occidentale, française en particulier, en leur révélant au milieu des larmes cette réalité d’un terrorisme qui veut sa peau. Quels qu’en soient les auteurs ou ceux qui les instrumentalisent pour de sombres motifs.

Pour autant qu’ils aient permis d’enclencher des prises de conscience salvatrices, ces événements ont aussi paradoxalement accru le degré de confusion ambiant. Dans les esprits, dans les discours, et dans cette conscience collective tiraillée par des forces antagonistes.

Un peu comme si l’emprise des Ténèbres sur le monde et sur les âmes semblait s’accroître à chacun de ces chocs. Comme s’il fallait que le mal triomphe encore et encore, pour qu’un jour la Lumière puisse éclater et triompher à jamais.

Ce processus apocalyptique de « révélation » par à-coups nourrit aussi toutes sortes de dérives, d’excès et de folies. Il autorise tous les passages à la limite. La peur et le chaos qui le manifestent justifient en réaction toutes les crispations, tous les enfermements, toutes les régressions messianiques ou idéologiques, toutes les récupérations par divers pouvoirs totalitaires, toutes les offenses à la vérité, à la raison, aux valeurs et aspirations universelles les plus élevées, vers lesquelles voudrait tendre notre humanité travaillée par la souffrance.

C’est pourquoi le Discernement, la quête du Sens, de la Vérité ou du Bien sont des exercices aussi urgents que périlleux. Car ils mettent en danger tous ceux qui s’y engagent avec honnêteté, sans esprit partisan, mais en respectant les écarts tout en servant l’intérêt général. Car notre époque préfère adorer des idoles, célébrer le mensonge et se vautrer dans des obscénités. Elle punit ceux qui au contraire osent se déclarer fidèles au Bien et à la vérité.

On l’a vu notamment au moment de la crise du Covid, un condensé de toutes les manipulations et distorsions dont un pouvoir est capable quand il prétend s’exercer contre la vérité et contre les principes élémentaires qui le sous-tendent. On le voit aussi avec toutes ces guerres et affrontements qu’on alimente et instrumentalise pour maintenir les peuples dans un état de sidération, d’opposition, de contrôle et de servitude volontaire.

Qui s’attendait à ces attentats du 7 octobre ?

Pas plus qu’au matin du 11 septembre 2001 ou des attentats de Charlie, je n’étais préparé à vivre un tel événement.

C’est en entendant les dépêches que j’ai immédiatement compris que quelque chose d’exceptionnel était en train de se produire.

Mais je n’ai mesuré qu’au bout de quelques jours, en découvrant l’horreur dans toute son étendue au travers des témoignages des survivants et des personnes venues secourir les victimes, le caractère exceptionnel de ces attentats.

Le nombre effarant de terroristes, environ 3.000, qui ont réussi à s’infiltrer en quelques heures dans le territoire israélien, leur extrême préparation, leur détermination froide, sereine et méticuleuse, leur jubilation à massacrer méthodiquement femmes enceintes, enfants, nourrissons, vieillards, en leur infligeant de telles violences, leur obstination à faire le maximum de victimes, 1.200 officiellement, sans jamais être rassasiés de mort, leur jubilation à se filmer comme des ados balançant leurs exploits sur TikTok, et le retentissement incroyable sur les populations de Gaza, enflammées instantanément par le spectacle retransmis en direct par les portables et caméras GoPro de ces sales « Yahud » baignant dans leur sang et crevant comme des porcs sous les coups de leurs héros…

Toute espèce d’humanité, tout atome de compassion anéantis en quelques instants. Du jamais vu depuis… On peine à trouver des repères.

Les Nazis avaient sans doute eu assez de culpabilité, pouvait-on penser, pour tenter de dissimuler au monde leurs crimes en niant le plus longtemps possible l’existence des camps d’extermination. Cette fois, le plus grand des crimes perpétrés contre des Juifs par des musulmans à l’époque moderne devenait synonyme de la plus grande vertu. Et son exposition obscène, un gage de glorification et d’identification instantanées.

Quelle formidable inversion des valeurs !

Ces attentats ont achevé de détruire en moi toutes les croyances naïves que j’avais cultivées durant tant d’années sur les vrais enjeux de ce conflit et l’attitude réelle des acteurs en présence.

S’agissant de duplicité, de fourberie, de corruption, je n’ai jamais eu aucune illusion concernant un personnage aussi abject que Benyamin Netanyahu. Un homme dont peu de ses concitoyens juifs savent qui il est réellement. Bien qu’il ne soit pas rabbin comme l’était son grand-père, bien qu’il ne porte aucun signe religieux qui l’assimilerait à ses alliés de l’extrême droite religieuse, « Bibi » est pourtant lui-même l’un des idéologues et non seulement l’un des acteurs du sionisme messianique. Il est notamment l’auteur de plusieurs publications disponibles sur internet sur cette idéologie fondée sur une lecture fondamentaliste de la Bible et de la Tradition juive. Une idéologie qui entend faire d’Israël un pays juif pour les seuls Juifs. Avec ce mythe du Grand Israël d’inspiration prétendument biblique, dont les frontières vont de la Méditerranée au Jourdain et du Golan au Sinaï. Un mythe qui justifie le projet de rattachement des Territoires occupés à Israël pour former un seul Etat juif unifié. Et pour qui l’intensification des colonies jusqu’à expulser tous les Palestiniens hors de leurs terres et les refouler à l’Est du Jourdain constitue une stratégie irrévocable.

C’est aussi le Premier ministre le plus corrompu qu’Israël ait jamais connu, le champion du népotisme et de l’enrichissement personnel, qui a constitué une fortune personnelle en hypothéquant la sécurité de son pays et des Juifs du monde entier pour faire du business avec des marchands d’armes américains, et nouer des contrats juteux avec ses ennemis d’hier, Arabie saoudite en tête. En prétendant faire la paix tout en prolongeant la guerre pour en récolter les fruits, notamment pour se faire réélire en surfant sur les angoisses des Juifs israéliens.

Aucune illusion non plus quant au Hamas qualifié de « Résistance palestinienne » par les collabos pro-terroristes. Ni à propos de cette Autorité Palestinienne et l’élite qui la constitue, qui a toujours pactisé avec l’occupant, les puissances dominantes du moment, comme ses pires ennemis : empire ottoman, empire britannique, empire américain, méchants sionistes après les Accords d’Oslo. Une élite corrompue qui a conclu des alliances intéressés pour consolider son pouvoir et se remplir les poches grâce aux subventions des Européens et de tous ceux qui venaient verser leur obole pour se donner bonne conscience en pleurant sur le sort des Palestiniens.

Depuis 35 ans j’ai suffisamment sillonné la région, rencontré et discuté avec à peu près toutes ses composantes, des Juifs ultrareligieux aux Palestiniens des Territoires qui hier soutenaient Mahmoud Abbas et que le désespoir a fini par jeter dans les bras du Hamas. En passant par des acteurs courageux et ignorés du peacemaking, qui œuvrent au quotidien pour la réconciliation et pour construire des coopérations audacieuses entre Juifs et Palestiniens, faute de rêver d’une paix impossible à deux Etats.

Face au constat déprimant mais réaliste d’un conflit qui n’a objectivement depuis longtemps plus aucune issue ni solution possible, ces désillusions m’ont incité à prendre de la distance avec des engagements que j’avais pris pour soutenir les plus courageux qui font vivre ces initiatives. Lors de mon dernier voyage en Israël en 2013, j’avais même peine à prolonger mon séjour à Jérusalem, une ville à laquelle j’étais pourtant très attaché. Tant le poids des religieux et des nationalistes qui grignotent le pouvoir et occupent la Vieille Ville y est devenu étouffant. D’après ce que m’en disent des amis sur place qui n’ont pas encore fui à Tel Aviv ou à l’étranger, c’est devenu bien pire aujourd’hui.

On comprend que les Occidentaux n’aient pas vraiment envie de se salir les mains dans ce merdier. Et préfèrent se tenir à distance en faisant la leçon et en prenant des poses offusquées.

Mais le devoir de vigilance sinon celui d’ingérence pourrait rapidement rattraper ces nations vertueuses. Car à force de toujours reculer l’échéance d’un aggiornamento éthique et politique sur leur propre territoire, de refuser de prendre à bras le corps et de façon concertée ce problème délicat, longtemps nié et refoulé de l’immigration massive, des minorités ethniques et religieuses, du communautarisme musulman et de l’entrisme islamiste (sans parler de « grand remplacement »), de la contamination des populations d’origine musulmane par l’idéologie frériste, salafiste ou djihadiste, des alliances duplices conclues par ces nations avec des pays musulmans qui soutiennent les mouvements terroristes, et inondent nos banlieues de prédicateurs de haine, comme le Qatar, l’Arabie saoudite, la Turquie, ou d’autres pays a priori moins sous les radars comme le Koweït, le Pakistan ou l’Iran…, l’Occident a non seulement vendu son âme mais aussi scié la branche des principes sur laquelle il était assis.

Les nations vertueuses n’ont plus qu’à ravaler leur fierté et faire l’inventaire du désastre pour tirer les conclusions qui s’imposent. Cesser de s’intoxiquer et se dissimuler derrière un Verbe tellement déconnecté du réel qu’il finit par les discréditer et les désigner comme coupables.

Le réveil ne viendra bien sûr pas ce ceux qui nous dirigent, encore moins d’autres marionnettes appelées à les remplacer. Tous également corrompus par les mêmes pouvoirs et les mêmes élites mondialistes qui les ont mis là pour les enchaîner à les servir. Et qui ont trop intérêt à proroger cette stratégie du mensonge, du double jeu, du choc et du contrôle des consciences, dans le seul but de dérouler leur agenda et de servir jalousement leurs intérêts, sans jamais se préoccuper du sort des peuples, mais tout en prétendant œuvrer dans leur intérêt.

L’obscénité du 7 octobre qui colle aux consciences comme le retour du refoulé l’est moins en raison de l’horreur de ces attentats que de l’horreur de ce qu’ils révèlent. Et de l’urgence sans cesse reportée d’un Sursaut des consciences face à ce constat.

Sortir de la logique de haine et de corruption du Sens en retrouvant une foi quelconque pour s’extraire des spirales du nihilisme n’est certes pas chose aisée. Comme l’écrivait Oscar Wilde : « Il faut beaucoup de courage pour voir le monde dans toute sa splendeur souillée, tout en l’aimant. »

L’amour est un mot trop galvaudé, au nom duquel on a commis les pires crimes : l’amour de Dieu, de la patrie, de son clan, du peuple ou de l’humanité

Mais quelle autre force pourrait faire tenir ensemble cette humanité décousue qui s’agrippe à des chimères en croyant pouvoir éviter de sombrer dans le Néant ? L’amour est un choix bien plus exigeant que toutes les compromissions du mimétisme. Quel mérite à aimer et défendre ceux qui nous ressemble ? Et quoi de plus contre-nature que de faire le choix d’aimer ses ennemis, ceux qui nous persécutent ? Mais avons-nous au bout du compte un autre choix ?

Pourra-on un jour pardonner non pas pour « faire la paix », mais pour vivre la Paix, pour vivre « dans la paix ? »… Difficile de l’envisager aujourd’hui. Et même à prononcer, tant les blessures sont profondes et touchent à ce qu’il y a de plus essentiel.

Alors peut-on faire la paix sans pardonner ? Mais en renonçant toutefois à cette vengeance mimétique qui détruit avec une même et implacable obstination bourreaux et victimes ? Sortir de la contamination des émotions et de ces identités relatives fondées sur la rivalité symétrique. Revenir à des racines existentielles et ontologiques plus essentielles et universelles, qui transcendent les différences.

Mais pour cela il faut dépasser les mythes qui fondent ces identités collectives. Et donc en finir avec les logiques nationalistes et religieuses. En libérant la spiritualité de la religion, et les peuples du nationalisme.

La France a inventé pour ça la laïcité. Laquelle se voit tenue en échec un siècle plus tard. N’y aurait-il pas des formes d’affirmation identitaire universelle à revendiquer, et surtout à incarner, qui dépasseraient tous les clivages et permettraient à l’humanité de faire corps, sans pour autant renier les spécificités qui la composent ?

Rien ne pourra fondamentalement changer tant que la conscience restera tributaire de mécanismes qui la ramènent vers ses vieux bégaiements mimétiques, la concurrence victimaire, la division et la barbarie qui en découlent. En sortir suppose un renoncement, sinon le choix du pardon. Renoncer à l’engrenage de la haine et de la violence. Ou plus exactement quand la violence est légitime pour se protéger, refuser de s’identifier à elle. La considérer au contraire comme un mal nécessaire et non comme un but en soi, poursuivi et justifié par des rationalisations pseudo éthiques, religieuses, identitaires, politiques ou autres.

C’est sur cela que doivent travailler ensemble, et non l’un contre l’autre, Israéliens et Palestiniens, Juifs et Musulmans, mais aussi Russes et Ukrainiens, et tous les peuples en guerre, en Ethiopie, au Yémen, en Arménie et ailleurs.

Car sinon comment trouver du Sens face à l’Abîme ? Et comment faire en sorte de transformer ce Crépuscule de l’homme en une aube de la Conscience pour toute l’humanité ?


APPENDICE

Cet article serait incomplet sans évoquer un aspect laissé de côté, mais qui s’avère pourtant essentiel si l’on veut comprendre de façon exhaustive les raisons qui poussent les nations vertueuses à trahir d’une façon aussi obvieuse et odieuse leurs grands principes. Et pour quelles raisons elles ont implicitement choisi de laisser tomber Israël, tout en prétendant continuer à le défendre. Comme elles ont implicitement laissé tomber tous les Juifs du monde, en les laissant enfermer dans la rhétorique « antisioniste » du Hamas qui les assimilent tous aux crimes dont cet Etat est accusé.

Une rhétorique raciste et belliqueuse qui voue tous les Juifs du monde au même sort génocidaire que les victimes désignées comme exemplaires par ces attentats admonitoires du 7 octobre. Des attentats donc la justification ne repose pas uniquement sur la haine antisémite ou le désir de vengeance contre un Etat ennemi. Mais aussi sur la prétention à inaugurer une croisade messianique au nom d’Allah afin de reconquérir et réislamiser cette terre de Palestine souillée par les colons juifs et les nations impies. Avant de conquérir la planète entière, sur laquelle planera bientôt le drapeau vert du Califat mondial. Une prétention bien entendu symbolique, car le Hamas n’a pas les moyens d’une telle politique. Mais justement parce qu’elle n’est que symbolique, cette rhétorique a d’autant plus le pouvoir de mobiliser les consciences en jouant sur les mécanismes du désespoir et en infligeant à Israël une humiliation sans précédent, comme un baroud d’honneur avant l’Apocalypse.

Cette offensive inaugure donc une guerre qui se veut juste et sainte. Elle force le rapport de forces jusqu’ici défavorable en ouvrant par effraction une autre dimension, mystique, dans laquelle l’ennemi se refusait jusqu’ici de se situer ouvertement, mise à part une infime minorité de fanatiques juifs messianiques. Elle enferme Israël dans le double piège d’une riposte meurtrière qui le discrédite, et d’un discours incantatoire adressé à tous les musulmans du monde et à leurs alliés qui déborde des habituelles logiques géopolitiques ou identitaires.

En les obligeant à basculer pour se déclarer unanimement solidaires cette guerre contre les Juifs (les « Sionistes« ) au nom de l’Oumma, dont l’appartenance prime pour tout musulman sur tout autre critère. Et donc de s’ériger comme un seul homme contre tous les dhimmis (Juifs et « croisés »), contre tous les « kouffars », ces mécréants qui renâclent à se convertir. Une guerre qui ne se déploie plus dès lors sur un plan historique ou révolutionnaire mais sur un plan eschatologique. Et qui doit nécessairement culminer dans un Armageddon inversé, au terme duquel seuls les fidèles de l’unique et ultime Révélation déclarée licite, c’est-à-dire celle du Prophète Muhammad, pourront espérer un juste Relèvement et une juste rétribution lors du Jugement dernier.

Bien entendu les nations vertueuses se tiennent bien à l’écart de tels discours. Elles qui se pensent affranchies par la Raison de ce paradigme obscurantiste propre aux religions primitives. Bien que certaines d’entre elles ne soient en réalité nullement épargnées par des mouvements de régressions fondamentalistes religieuses et leurs brûlantes incantations messianiques. Comme parmi ces ultrareligieux amis de Benyamin Netanyahu, et chez certains évangéliques américains qui les soutiennent.

Toutefois, pour les uns comme pour les autres, cette rhétorique n’est pas nécessairement à prendre au premier degré. Elle constitue tout autant un levier mobilisateur auprès des populations visées destiné à les fédérer, qu’un outil de propagande commun à toutes les dictatures qui tentent de justifier leur pouvoir oppresseur au nom d’une Cause sinon d’une Transcendance supérieure, comme tous ces fascismes et totalitarismes que l’Histoire nous a légués.

Vu sous cet angle, le recours à une mythologie messianique est l’un des outils destinés à servir non pas tant une Cause que la stratégie du pouvoir qui s’en fait l’instrument exclusif.

Le crime contre l’humanité perpétré par le Hamas le 7 octobre n’aurait jamais été possible à réaliser, pour ceux qui en sont les vrais instigateurs comme le régime iranien, sans recourir à cette rhétorique messianique. Et sans instrumentaliser par là même la souffrance, le ressentiment et l’aspiration à la justice séculière sinon divine d’un peuple qui s’estime dépossédé de sa terre depuis 76 ans par un occupant jugé illégitime qui la revendique au titre d’une légitimité historique, mais aussi au nom d’une religion concurrente.

Les horreurs jamais vues du 7 octobre n’auraient jamais pu être justifiées, puis passées sous silence pour mieux condamner la riposte militaire qu’elles ont justifiée, si elles n’avaient été élevées au rang sacré d’instrument d’une croisade messianique pour « libérer » une terre profanée par un peuple infidèle qui se l’était appropriée de façon brutale et illégitime, et qui l’occupe toujours par la force arbitraire.

Et c’est ainsi que le piège de ces discours messianiques qui mélangent politique, nationalisme et mythes religieux se referme comme un piège sur des peuples qu’ils prétendent sauver. En recouvrant d’impératifs catégoriques falsifiés et de mythes messianiques outranciers de basses préoccupations moins avouables d’ordre géopolitique et géostratégique.

Et voilà donc comment les nations vertueuses en viennent à vociférer contre Israël, qu’elles accusent de bombarder Gaza en tuant des milliers de victimes innocentes. On pourrait rentrer dans leur jeu accusatoire dicté par la mauvaise conscience en leur resservant la fameuse parabole de la paille et de la poutre, à propos des guerres qu’elles ont déclenchées et alimentées pour de sombres motifs depuis des décennies, au Moyen-Orient, dans les Balkans, en Afrique, ou plus récemment en Ukraine… Mais ce serait trop facilement céder à la tentation moraliste.

Aujourd’hui ces nations vertueuses jouent un jeu duplice. Elles pressent Israël d’accepter un cesser le feu, de renoncer à détruire le Hamas qui les menace pourtant autant qu’Israël, sinon de déposer les armes devant cette armée de terroristes qui tient depuis 18 ans en otages 2 millions de Gazaouis et menacent 10 millions d’Israéliens. Elles somment de fait l’Etat hébreu de renoncer à libérer la centaine de ses ressortissants et d’étrangers innocents kidnappés le 7 octobre et toujours détenus à Gaza.

Les nations vertueuses abdiquent en laissant un Etat qui fait pourtant partie de leur camp se démerder tout seul après avoir été traîtreusement attaqué. Les nations vertueuses ont implicitement tiré un trait sur lui. Du moins au regard de ces grands principes qu’elles sont censées défendre. Elles ont décidé sans le dire, symboliquement sinon explicitement, d’abandonner les 75% de Juifs qui composent la société israélienne, assimilés aux dérives nationalistes de leurs dirigeants actuels. Un pays qui sans cette communauté internationale autoproclamée résumée à l’Occident et sa conscience vertueuse n’aurait jamais vu le jour en 1948. Et qui continue 76 ans plus tard de défendre le droit d’Israël à exister, à vivre en paix et en sécurité, et donc à utiliser les armes pour se défendre face à un ennemi qui a juré sa perte et qui veut tuer tous les Juifs. Un pays entouré de nations arabes et de musulmans qui lui sont pour une grande majorité hostiles. Et qui se sont déjà à plusieurs reprises ligués pour l’éliminer.

Conséquence de ce choix qui les déshonore, les nations vertueuses tirent également un trait sur les millions de Juifs qui vivent dans le monde, et que menacent toutes les organisations djihadistes du monde et leurs puissants mécènes comme l’Iran, la Turquie, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Arabie saoudite ou le Qatar. Elles exposent donc de fait leurs propres concitoyens de confession juive qui vivent sur leur territoire depuis des siècles. Et qu’elles s’étaient jurées de protéger la main posée sur la Bible, les Droits de l’homme ou les traités. Notamment en tirant les leçons amères du plus grand génocide de l’Histoire contemporaine perpétré par l’une d’entre elles sur leur propre sol, et qui a tant nourri leur mauvaise conscience.

Qu’est-ce qui justifie un tel revirement, une telle trahison de leurs engagements et de leurs valeurs ? Le drame des Juifs, ce n’est pas d’être tous tenus pour solidaires d’une guerre pourtant juste menée par Israël contre des terroristes. Une guerre qui malgré les mensonges qu’on rapporte reste bien plus mesurée qu’on prétend, puisqu’elle cause beaucoup moins de victimes à Gaza que le Hamas n’en espérait dans cette stratégie machiavélique qui consiste utiliser des boucliers humains en surnombre pour retourner l’opinion internationale.

La sale raison qui justifie ce revirement des nations vertueuses, c’est que les Juifs ont été déchus de leur rôle et de leur statut de victimes exemplaires, au bénéfice d’autres victimes jugées plus méritantes. Et qu’ils sont désormais accusés d’avoir démérité des faveurs que les nations vertueuses leur avaient accordées. Ces nations dépositaires ne sont-elles pas investies par l’excellence démocratique et progressiste qu’elles incarnent du rôle de Cour Suprême chargée d’arbitrer la Vertu ? Or ces méchants Juifs ont cédé à leurs mauvais penchants, à cette « arrogance » légendaire qui les caractérisent. Ils se sont crus autorisés à massacrer d’autres victimes, qui depuis leur disputent ce titre, en usant de chantage politique et de concurrence victimaire.

Dans ce Triangle de Karpman cent fois rejoué où les rôles s’interchangent entre bourreaux, victimes et sauveurs, les nations vertueuses n’iront jamais défendre leur rôle de Sauveur jusqu’à s’aventurer aux côtés d’Israël dans une entreprise risquée, ultra impopulaire, qui consisterait à déloger par la force une armée de terroristes qui squattent Gaza depuis 18 ans, tient en otage sa population, et font régner la terreur sur 2 millions de miséreux coincés entre la mer et le désert. En détournant à leur compte les aides israéliennes, arabes, européennes et autres pour financer des tunnels, des armes, des écoles où l’on enseigne la haine et le meutre des Juifs dès la maternelle.

Une armée certes en partie soutenue discrètement durant des années par quelques dirigeants israéliens calculateurs et aventuriers. Mais une armée qui ose se prétendre la « Résistance » à un Etat hébreu qu’elle a juré d’anéantir. Comme d’exterminer jusqu’au dernier tous ces « Yahud » infidèles accusés d’être des instruments sataniques de la persécution des musulmans. Un délire médiéval relayé chaque jour sur les chaînes de télé qataries, qui fanatise des millions de musulmans bien qu’ils soient les premières victimes de cette idéologie totalitaire.

Les nations vertueuses n’oseront jamais défier frontalement ces fanatiques. Encore moins leurs riches mécènes iraniens ou qataris. Notamment parce que ces derniers jouent un double jeu et que leurs intérêts sont liés à ceux des grands argentiers, industriels et dirigeants occidentaux. Parce que ces nababs qui financent le terrorisme sont aussi les incontournables mécènes et actionnaires de nos entreprises de luxe, de nos stades de foot, de nos banlieues livrées à leur sort, et de façon plus occulte, des partis et cadors de la politique, dont la duplicité fait partie du code déontologique.

Un marché justifié par ces milliards jaillis depuis les menées des Rockefeller il y a un siècle dans les sables d’Arabie, aux puits de pétrole et à la finance islamique qu’ils alimentent, et aux noces prospères entre quelques grandes familles de ploutocrates sans états d’âme, comme les clans Bush et Ben Laden…

Enfin pourquoi les nations vertueuses iraient-elles commettre la folie d’envoyer des troupes à Gaza aux côtés de Tsahal ? Comme le petit Pinocchio agité de l’Elysée se risquait à les y inviter en se levant un beau matin après une soirée un peu trop poudrée. Pourquoi se rangeraient-elles derrière le parti de ces méchants sionistes, en s’assimilant à des méthodes jugées aussi brutales ? Hormis le fait qu’elles se mettraient aussitôt à dos 6 à 8 millions de musulmans rien qu’en France, qui vivent sur leur sol et sont autant d’armes à retardement aux mains des islamistes, mais aussi d’électeurs potentiels que les loups de LFI et d’une partie de ce qui fut autrefois la gauche s’empressent de draguer en prostituant leur bonne conscience humaniste sur l’autel du Grand Soir islamogauchiste.

Les nations vertueuses se moquent du sort qui attendrait les Juifs et Israël si par malheur l’empire des djihadistes venait à s’étendre sur tout le Moyen-Orient. Ou du moins elles se moquent de défendre Gaza comme un territoire stratégique pour leurs intérêts vitaux. Et pourquoi donc ?

Pour une raison hélas tristement triviale. Parce qu’il n’y a à Gaza ni pétrole, ni oléoduc ou gazoduc qui transite comme en Irak ou en Syrie vers des ports méditerranéens pour les approvisionner.

Parce qu’il n’y a pas d’armes à vendre après avoir assuré le showroom à ciel ouvert, à une armée régulière ou un Etat gazaoui fût-il démocratique mais qui n’a aucune chance de voir le jour.

Parce qu’il n’y a pas non plus de grenier à céréales ou d’autre gazoduc qui achemine comme en Ukraine le précieux gaz depuis les plaines immenses de Sibérie directement vers leurs usines et les foyers européens.

Parce qu’il n’est pas question d’y installer durablement des troupes, ni un pouvoir « démocratique » bidon constitué de marionnettes formées à Harvard et qui obéiraient à leurs injonctions. Comme à Kaboul, à Bagdad, à Tunis, au Caire ou à Koweït City, après les guerres « contre le terrorisme », « contre l’Axe du mal », ou après ces romantiques « révolutions arabes » de la CIA.

Et parce qu’il n’y a aucun intérêt à vouloir pousser les pions de l’OTAN militairement à l’Est du bidonville géant qu’est Gaza, où croupissent 2 millions d’âmes endoctrinées depuis 20 ans et plus dans la plus parfaite haine des Juifs et de l’Occident. Là-bas n’y a que les scorpions du désert, et des pays déjà contrôlés ou alliés des nations vertueuses.

Un peu de géostratégie permet toujours de remettre les pendules à l’heure. Et de relativiser les beaux discours des démocraties pressées de donner des leçons de morale à tout le monde.

En résumé, Israël et les Juifs sont les victimes sacrifiées au nom d’un système inventé par les nations vertueuses et qui entend se pérenniser, en jouant des chocs de l’Histoire, et parfois, souvent, en les précipitant à son avantage. Et en dépit de ses promesses solennelles et de ses discours sagement marketés, ce système n’obéit à aucune éthique, aucun principe, aucun impératif fût-il démocratique, humaniste, pacifique ou même écologique. Tout ça relève de la simple rhétorique pour justifier des choix, forcer des populations à accepter des basculements, selon une stratégie du choc largement décrite par ceux qui la défendent, comme le Président du Forum économique mondial Klaus Schwab dans ses derniers ouvrages.

Pour ces nations vertueuses, le monde n’est donc pas un champ d’action où la Raison, le Progrès devraient triompher au nom du Bien commun ou de l’intérêt du plus grand nombre, mais un échiquier, un grand Marché qui doit servir les intérêts de quelques-uns. Et pour lesquels la fin justifiera toujours les moyens. Notamment la plus parfaite hypocrisie.

Le drame d’Israël c’est qu’il s’est laissé corrompre par les dirigeants qu’il s’est choisis, et qui sont les parangons de ce système, qui broient sa population, kidnappe son Histoire, les mythes et ses valeurs, instrumentalise ses peurs avec un cynisme aveuglant. Les Israéliens, et les Juifs avec eux, payent aujourd’hui le prix fort de choix politiques malhonnêtes et d’une tromperie monumentale qui consiste à réélire ces gens-là en espérant garantir leur sécurité. Alors que celle-ci s’avère n’avoir été qu’une hypothèque levée pour satisfaire des ambitions personnelles.

Le 7 octobre aura ouvert les yeux gonflés de larmes à beaucoup qui refusaient de voir le piège où ils s’étaient laissé enfermer. Une majorité semblait dès le lendemain des attentats bien décidée à leur demander des comptes, à dégager et punir ces usurpateurs qui leur avaient menti, et s’étaient servis d’eux pour bétonner leur carrière et leur fortune.

Mais n’est-il pas déjà trop tard ? Car même si la conscience juive ou israélienne se réveille des mirages qui l’ont intoxiquée durant des décennies, la rue musulmane quant à elle est pour une large part bien décidée à réclamer des comptes aux « Sionistes », excitée par ses mentors qui l’utilisent en l’enfermant dans des mécanismes victimaires symétriques pour servir leurs desseins et conquérir le monde.

Au final, c’est une révolution de la Conscience qu’il fait appeler aujourd’hui pour dépasser ce piège. Mais le chemin est encore long pour y parvenir, et le temps se resserre. L’aiguille de l’horloge de l’Apocalypse se rapproche dangereusement de minuit. Et vu le contexte international il n’est pas exclu que le compteur s’emballe. Certains y auraient d’ailleurs intérêt, qui soufflent sur les braises l’air de rien : War is ALWAYS bankable!… Or Israël et la Palestine sont l’un des épicentres des conflits mondiaux. Conjugué à d’autres crises graves, le conflit qui les opposent constitue un paramètre essentiel dans l’équation qui conduit l’humanité soit vers la paix soit vers la guerre totale. Le statu quo qui permettait à chacun de se gaver, lui, n’est plus tenable, 30 ans après les Accords d’Oslo.

Il est inutile d’agiter des spectres. Comme il serait coupable de continuer à mettre la tête sous le sable. Voir les enjeux avec lucidité doit maintenant produire un Saut vers le haut, pas une nouvelle régression vers les Ténèbres. C’est là tout l’enjeu, le seul en vérité, de ces crises qui nous interrogent : non pas y répondre superficiellement par des discours éthiques, mais agir pour changer l’équation dans un sens pour le coup réellement vertueux, en partant de là où l’on se situe. Et cela ne dépend ni d’un parapluie stratégique, ni de l’action héroïque ou du sacrifice de quelques-uns, ni du bon vouloir des nations, ni d’un éventuel gouvernement mondial contrôlé par les puissances financières qui ourdissent les guerres, ni de la bonne volonté des âmes justes… Mais de la conjuration de chacun et de tous pour servir une cause qui nous dépasse : le futur de l’humanité et des générations futures.

La mort, c’est la vie !

Mis en avant

AVORTER
Du latin abortare, dérivé de aborior : « disparaitre, mourir avant de venir au monde, avorter », lui-même de orior : « naître ».
Equivalent étymologique du verbe anglais to abort : abandonner, annuler, avorter.

Milan Kundera dans Le Livre du rire et de l’oubli écrivait : « Les enfants sont sans passé et c’est tout le mystère de l’innocence magique de leur sourire. »

Allons-nous vers un monde où bientôt tous les enfants à naître seront sans avenir ? Parce que la société aura le pouvoir de statuer à leur place s’ils en sont dignes ou non. Une vision tout droit surgie du Meilleur des mondes d’Aldous Huxley.

Pour le moment nous n’en sommes pas là. Mais au train où les choses évoluent, qui peut affirmer que ce cauchemar relève du fantasme ?

Avorter pour une femme, c’est d’abord renoncer à voir naître un enfant qu’elle porte, l’abandonner, le faire disparaître. En clair, le tuer par différents moyens.

Avorter pour une femme, mais aussi pour son conjoint, sa famille le cas échéant, et toute la société qui punit ou autorise ce geste, c’est aussi un choix déchirant et un cas de conscience cornélien : renoncer à assumer son rôle de mère, qui consiste à transmettre et prendre soin de la vie. Renoncer à s’identifier à ce rôle de mère, à revêtir cette identité centrale qu’on le veuille ou non, à toutes les époques et dans toutes les sociétés, dans le fait d’être une femme.

Qu’elle ait choisi d’être enceinte, ou que ce rôle de mère s’impose à elle comme un fardeau impossible à porter suite à une grossesse non désirée, notamment pour les femmes victimes de viol, choisir d’avorter n’est jamais simple.

Dans le cas du viol, au traumatisme physique et psychologique s’ajoute le sentiment de souillure propre à toute victime d’un violeur. Un sentiment qui nourrit la culpabilité, en plus de celle liée au choix de se séparer d’un enfant qu’on n’a pas désiré.

L’inversion des valeurs devient ici paroxystique quand on songe que l’enfant, symbole de la vie renouvelée, de l’innocence, de la tendresse et de l’amour, devient le rappel ineffaçable d’une blessure inscrite dans la chair. On devine le tiraillement, la confusion des sentiments, et l’épreuve traversée par une femme confrontée à cette situation. Abstenons-nous donc de juger ces « salopes », selon l’expression mise en avant par les militantes féministes au moment de défendre pour la première fois le droit à l’avortement.

Avorter, « c’est toujours un drame« , comme le rappellent toujours ceux qui argumentent pour défendre ce droit. Comme pour tenter d’alléger la charge d’émotion et de culpabilité qui colle à cette réalité.

Se pose alors la question, morale avant d’être juridique, voire sanctuarisée dans une Constitution, du sens, de la gravité et de la légitimité d’un tel acte.

Un acte commis autrefois dans l’illégalité et la clandestinité. Considéré comme un infanticide, et soumis de ce fait à de lourdes peines. Puis légalisé en 1974, au terme d’un combat acharné pour les droits des femmes. Afin d’épargner aux femmes contraintes d’y recourir dans des conditions mettant en péril leur santé sinon leur vie, de subir opprobre, pressions et sanctions.

Se pose surtout la question des conséquences de cet acte et de sa banalisation. Pour l’enfant à naître, pour les femmes concernées, leur conjoint éventuel, leurs proches et toute la société.

C’est à dire du rapport, individuel et collectif, au corps, à la vie, à sa transmission, au prix et au sens de celle-ci.

Car cette question interroge en profondeur nos liens définis par la biologie et la filiation. Ces liens indissolubles qui relient les générations, qui assignent les adultes et la société à un souci bienveillant et un devoir solidaire d’accueillir, de protéger, d’assister les fils et les filles à venir qui sont notre avenir.

En droit, le fœtus n’est pas considéré comme une personne. Avorter ce n’est donc pas a priori un meurtre. Infinis sont néanmoins les débats, très épineux dans nos sociétés matérialistes, pour déterminer à quel moment précis un embryon n’est plus simplement un amas de cellules, mais est revêtu d’une conscience. Où l’être qui sommeille dans les entrailles de celle qui le porte devient un sujet à part entière.

Incapables de se prononcer, médecins et scientifiques s’accordent cependant pour rappeler cette étape critique du 6e mois, au-delà de laquelle un enfant né prématurément est viable hors de l’utérus maternel.

Sauf que cette limite recule à mesure que la science progresse. Déjà la science annonce qu’elle sera sous peu en mesure non seulement de concevoir des bébés à la carte en éprouvette, mais aussi de permettre une gestation artificielle dans un utérus artificiel. Plus besoin de génitrice, ni de mère porteuse.

La question n’est donc pas tant à partir de quand le futur bébé doit être considéré un être conscient ou viable, et donc une personne à qui la société devrait reconnaître des droits. Mais quel statut reconnaît-on à la vie elle-même, comme à la personne humaine.

Ce statut est-il sacré ? Ces droits sont-elles imprescriptibles, ou relatifs et amendables ? L’homme biologique n’est-il qu’un objet, une marchandise dont on peut disposer à loisir ? Avec par exemple le droit d’utiliser ses gènes pour fabriquer du matériau biologique. L’embryon n’est-il qu’une matière première destinée à fabriquer des tissus artificiels, ou à servir d’adjuvant inclus dans les vaccins ? Un enfant à naître qui est déclaré non viable ou non désirable peut-il être recyclé pour raccommoder les organes ou améliorer d’autres individus ?

Au fond sommes-nous justes des esclaves sans libertés ou des objets sans libre arbitre ? Des pièces interchangeables d’un puzzle, dont on peut sans limite tirer bénéfice ? Avec un droit d’abusus quand elles s’avèrent déficientes ou inutiles.

Une telle dérive transhumaniste est pourtant bien réelle. Et elle est aujourd’hui beaucoup plus avancée qu’une majorité le pensent, qui ignorent les progrès et changements déjà accomplis.

Ce temps fragile et mystérieux de la gestation est donc d’autant plus sacré et respectable. Et il est impératif de le défendre.

Car il nous renvoie à notre propre fragilité, à notre indétermination en tant qu’êtres au monde, et à notre interdépendance, qui n’est pas une condition de l’être mais justement sa vocation profonde : incarner au mieux en lui donnant le plus de sens possible cette nature universelle qui est nôtre en tant qu’êtres de relation.

La gestation est ce temps voilé, étal, entre l’instant magique et fulgurant d’une rencontre fébrile entre deux gamètes fusionnant pour former un œuf humain, cette rencontre – ou pas – entre deux désirs pour concevoir ensemble ou juste pour soi un petit être, et la naissance de cet enfant incapable de survivre les premières années sans les soins attentionnés de parents nourriciers, de protecteurs et d’éducateurs. Et sans un minimum d’amour pour grandir et lui apprendre à aimer la vie.

En fonction de quoi décider d’interrompre ce processus, dont on ne sait à peu près rien ou si peu. En tout cas pas l’essentiel : comment naît la vie, d’où vient la conscience, et si celle-ci obéit à un processus de création, qui en est le « créateur » ?…

Avorter, est-ce juste un droit ? Comme de s’exprimer librement, de voyager librement, de choisir sa marque de lessive ou son âge de départ en retraite ?

Ou est-ce beaucoup plus que cela ? Un acte qui engage tout ce que nous sommes, tout ce que nous prétendons être, et toute la société à laquelle nous appartenons ?

Interrompre ce processus, s’arroger le droit de vie et de mort sur autrui, décider arbitrairement de prolonger ou supprimer une vie qui n’est pas sienne, et considérer ce droit comme inaliénable, quelle prétention !

En admettant que ce choix soit légitime et relève d’une liberté individuelle de la femme qui souhaite avorter, dans des circonstances qui devraient bien entendu rester de l’ordre de l’exception et soigneusement encadrées, quand, comment, sous quelles conditions, au nom de quoi et à quelles fins a-t-on le droit d’y recourir ?…

Vertige.

Quant au législateur, doit-il élever les droits de la femme au-dessus des droits de l’enfant ? Peut-il nier qu’un enfant à naître aient lui aussi des droits, même s’il est encore incapable de les faire valoir ?

Brûlante question. Insondable angoisse. Nous voici face à des défis qui nous dépassent, et à des responsabilités qui nous écrasent.

Pour s’en sortir, on en appelle la loi. Mais quelle « loi » ? Une loi ontologique et divine ? Une loi éthique et universelle ? Ou simplement un code juridique soumis à la volatilité du sentiment majoritaire, aux pressions d’activistes usant de chantage victimaire, d’imprécations subjectives pour dénoncer le retour de l’ordre moral, ou pour satisfaire l’ego narcissique des individus pressés d’ériger des digues contre toute exigence éthique normative et tout regard de la société sur leurs choix personnels, quand ceux-ci engagent plus qu’eux-mêmes ?

Dans l’ordre symbolique des choses, qu’est-ce qu’une société qui renoncerait à soumettre chaque individu à un arbitrage collectif pour ce qui relève de choix fondamentaux, individuels a priori mais qui interrogent le sens que cette société donne à la vie en ce qu’elle dépasse les destins individuels et transcende la logique existentielle ?

Réintroduire des continuités qui acquiescent le caractère indissoluble de nos identités, lesquelles ne sont s’éparées qu’en apparence et de manière relative, est un acte de raison plus que de conviction. Car nous ne sommes rien les uns sans les autres. Et sans ces liens dont la génération et la filiation, et plus essentiellement l’amour, sont la matrice irrévocable,. Du moins tant ques les hommes naîtront du ventre d’une femme et de l’union d’un ovule féminin et d’un spermatozoïde masculin, sinon de l’amour entre un père et une mère qui ont suscité sa venue au monde.

La question de la parentalité relève toujours d’un choix pour chaque parent : on n’est pas parent a priori, on le devient, en exerçant consciemment ce rôle dans la durée. Mais les différences dans la façon d’accéder au rôle de parent, différences qu’on voudrait aujourd’hui gommer, sont réelles selon qu’on parle d’un homme ou d’une femme. Un père ne l’est jamais a priori, juste parce qu’il serait le géniteur ou le père adoptant de son enfant. C’est l’enfant qui le premier l’adopte comme père, et lui permet ainsi de jouer ce rôle de père à en l’adoptant comme fils ou fille à son tour. Quand à la mère, elle est mère dès que l’enfant naît, et même dès qu’elle le sent bouger dans son ventre. Renoncer à ce rôle est d’une certaine manière et sans jugement moral un acte « contre-nature ». Car ce choix se fait toujours à contrecœur, contre les liens que la biologie et ce mystère de la maternité tissent durant 9 mois entre deux êtres, indépendamment des circonstances où cet enfant a été conçu et va venir au monde.

La notion de différence, des sexes ou de génération entre les individus, n’est qu’une notion relative. Ces différences objectives existent, les nier est un déni de réalité, mais a vie est un continuum qui relie des êtres interdépendants les uns des autres. Et l’affirmation de soi comme gage d’une liberté revendiquée comme émancipatrice n’est qu’une élévation temporaire et en partie illusoire de la conscience individuée qui entend s’affranchir de la conscience collective, du groupe auquel elle appartient – famille, lignée ou clan – des discours qui la définissent et des assignats qui limitent son libre arbitre, afin d’exister et d’affirmer de façon dialectique ce sentiment d’exister, en soi et pour soi-même. Un surgissement qui lui permet d’appréhender cette expérience d’abord subjective de l’individualité. Une étape nécessaire à l’évolution de la conscience par laquelle passe notamment tout adolescent lorsqu’il commence à s’affirmer contre ses parents. Ou comme tout groupe minoritaire qui émerge à la conscience de lui-même en s’affranchissant de la tutelle ou de la domination, réelle ou fantasmée, d’un groupe majoritaire qu’il désigne comme oppresseur.

Sauf que certains voudraient, tout en flattant les pulsions égotiques et les prétentions individualistes, absolutiser ce phénomène en le sanctuarisant comme un droit imprescriptible à toute conscience autonome. Notamment en ce qui concerne ce droit jugé incontestable pour toute femme d’avorter quand elle ne peut ou ne veut mener à terme une grossesse, et qu’elle choisit de se séparer d’un embryon ou d’un fœtus qui fait partie d’elle et ne vit que par elle.

D’où la tentation pour certains de désigner toute contestation ou limitation à ce droit comme une persécution inacceptable, doublée d’un risque de régression infâmante vers les ténèbres obscurantistes qui auraient précédé l’avènement du Progrès et de la modernité.

Cette mythologie progressiste qui instrumentalise des idéaux humanistes est l’un des ressorts favoris des zélateurs d’une fausse morale politique et sociétale qui manipulent l’opinion afin d’obtenir d’elle une adhésion sans nuance afin de précipiter des changements qui relèvent d’une tout autre logique.

Dans son allocution prononcée aujourd’hui pour soumettre aux voix du Congrès son projet d’inscrire l’avortement dans la Constitution, Emmanuel Macron a lancé aux parlementaires cet avertissement sibyllin :

« Les forces réactionnaires s’en prennent toujours aux droits des femmes, avant de s’en prendre ensuite aux droits des minorités. »

Une déclaration qui sonne à la fois comme un mensonge, mais aussi comme un aveu.

C’est sans conteste un mensonge. Car les droits des femmes seraient-ils aujourd’hui menacés en France ? L’IVG est-il objectivement remis en cause ? Tout le monde s’accorde à dire que non !

Et à supposer qu’ils puissent l’être, à cause de voix dissonantes qui s’émeuvent à juste titre qu’on veuille étendre ce droit à l’IVG jusqu’au 9e mois de grossesse, ce qui reviendrait à commettre un meurtre, est-ce vraiment le fait de « forces réactionnaires » qui conspirent pour abolir l’IVG ? Ou plutôt de consciences lucides et responsables venant de toutes les strates de la société, qui au nom des principes supérieurs défendent simplement le droit à la vie pour tout être vivant et toute personne humaine ? Et qui rappellent la supériorité de ce droit sur celui souvent invoqué pour une femme de « disposer librement de son corps« .

C’est aussi un aveu. Parce qu’en établissant d’une façon aussi dramatique un parallèle en forme de chantage entre le droit des femmes et celui des minorités, le Président lève un coin du voile sur la logique à l’œuvre derrière une décision objectivement inutile. Cette décision strictement idéologique, contestable et non urgente d’inscrire l’avortement dans la Constitution.

En clair, cette obstination à verrouiller et sacraliser le droit à l’avortement en prétendant rendre les choses irréversibles n’est pas fortuite. Elle s’inscrit dans une volonté de déconstruction par étapes des fondamentaux éthiques et anthropologiques qui constituent depuis des millénaires les bases de toute société humaine. Avec un objectif avoué et signé : celui du pouvoir mondialiste qui dicte à Emmanuel Macron sa politique depuis 7 ans. A savoir affaiblir progressivement la France et les autres nations, détruire leur identité, leur unité et leur souveraineté, à grands renforts de politiques immigrationnistes, communautaristes, en jouant sur l’individualisme des uns, le mimétisme, la peur ou le séparatisme des autres. Jusqu’à ce que la France se noie définitivement dans le grand Indifférencié mondialiste. But suprême au nom duquel la fin justifie tous les moyens.

C’est exactement cette stratégie que prône aujourd’hui Klaus Schwab, le grand gourou d’Emmanuel Macron et des autres global leaders de la secte de Davos, à chaque édition annuelle du Forum économique mondial qu’il préside.

La stratégie est donc implicitement annoncée : après la sanctuarisation de l’avortement au nom du droit des femmes, après la légalisation de l’euthanasie au nom du droit à mourir dans la dignité, qui obéissent toutes deux en partie à une logique honteuse de dépopulation revendiquée sans équivoque aucune par ce même Klaus Schwab, viendront les fameux « droits des minorités« .

Des droits invoqués pour justifier qu’on inscrive pourquoi pas dans la Constitution le droit d’acheter un utérus à l’autre bout du monde pour permettre à des couples stériles par nature d’accomplir leur rêve de devenir parents. Ou le droit de changer de sexe dès l’âge de 6 ans. Ou encore celui de porter et d’allaiter un enfant pour des hommes trans ou non binaires qui se vivent comme des mères auxquelles on refuse injustement ce droit légitime…

Où allons-nous ainsi ?

« Les civilisations sont mortelles, les civilisations meurent comme les hommes, et cependant elles ne meurent pas à la manière des hommes. La décomposition, chez elles, précède leur mort, au lieu qu’elle suit la nôtre« , disait Bernanos.

Ceux qui jouent avec la vie et précipitent la décomposition de la civilisation fondée sur le respect de la vie sont les apôtres du Néant.

Ne nous y trompons pas : loin de servir des valeurs aussi élevées que la liberté, ils les piétinent, les subvertissent, ils s’en servent pour mieux les trahir.

Ne nous laissons pas aveugler par des mirages. Les femmes comme les générations futures n’ont rien à gagner et tout à perdre dans cette magistrale imposture. Arrachons les masques de ces faussaires, et reprenons vite notre destin en mains.

Le jeu de l’effroi et de l’extase : sexe et identité

Mis en avant

Le fait qu’il existe des personnes qui soient attirées par le même sexe est une chance pour notre humanité. C’est une chance pour notre identité, celle par laquelle nous nous définissons et par laquelle nous sommes reconnus. Et c’est une chance pour le sens que nous donnons à notre existence, individuelle et collective.

Le fait qu’il existe des personnes qui soient attirées par le même sexe confirme que nous ne sommes pas des êtres définis par le biologique. Que nous ne sommes pas des êtres déterminés par notre incarnation, par le corps, par le biologique, par le sexe, par ses fonctions notamment reproductives et procréatives auxquelles on l’assimile souvent. Que nous ne sommes pas assimilables dès la naissance à une orientation univoque vers le sexe opposé, que notre appartenance apparente et biologique à tel ou tel sexe serait supposée nous conférer. Pas plus qu’en fonction d’un quelconque devoir mécanique de conformité à des constantes comportementales et anthropologiques, à laquelle cette appartenance irrévocable serait supposée nous astreindre.

Et pourtant, nous ne pouvons totalement révoquer d’un trait le réel. Nous sommes fondamentalement des consciences asexuées, comme les anges, certes ; mais nous sommes aussi, par choix ou par nécessité, des consciences incarnées, équipées d’un corps qui ne saurait être conçu comme totalement asexué.

Dans la majorité des sociétés, en particulier dans les sociétés occidentales, les êtres sont identifiés dès la puberté, et souvent dès la petite enfance, selon une identité sexuée, et donc un genre affirmé. Ils sont identifiés par leurs parents d’abord comme garçons ou filles ; et le plus souvent élevés comme tels, avec la conscience d’appartenir à un genre, de devoir apprendre à se comporter plus ou moins fidèlement aux stéréotypes psychiques et culturels attachés à ce genre.

Que ces modèles culturels soient ou non le seul élément éventuel d’un déterminisme psychique et comportemental associé aux genres importe finalement assez peu. Tout comme le primat donné au collectif ou au culturel sur l’individu ; ou à l’inverse celui donné à l’individuel sur le groupe, pour ceux qui prétendent l’émanciper d’une oppression dont il serait victime, afin de lui restituer sa vérité et sa liberté existentielles et singulières. Puisque ces notions sont essentiellement transitoires.

Une grave erreur serait cependant de nier le réel. Et donc la pesanteur de l’existence. Parce que nous existons, nous sommes propulsés dans une dynamique d’évolution, un impératif de transformation, mélange d’aspirations et de contraintes qui nous orientent vers un devenir. C’est le sens même de la condition humaine comme de l’existence elle-même : devoir surmonter défis et obstacles, inventer de nouveaux possibles et les matérialiser. S’extraire de la matière en quelque sorte, comme ces esclaves de Michel-Ange dont la forme surgit du marbre brut sous l’effet d’un musculeux effort d’extraction. S’éveiller à une réalité supérieure en la devenant, en la réalisant, en la nommant, en la partageant, en la transmettant…

Au contraire, s’entêter à rester invariablement le même, à répéter indéfiniment les mêmes schémas, renoncer à cette liberté intrinsèque pour être et agir par soi-même, pour s’affirmer, consentir à demeurer le jouet des déterminismes qui nous conditionnent, c’est précisément renoncer à exister.

Mais il est vrai aussi que le mythe romantique de la Liberté conçue comme principe essentiel, moteur ou but de l’existence, peut nous conduire à perdre la mesure même de cette existence. L’émancipation n’est pas une négation, une forme de nihilisme qui prétendrait vouloir abolir comme par magie tous les déterminismes. Ou plus exactement tout ce qui relève d’une nature qui nous est propre, mais aussi d’une culture qui nous définit en tant qu’êtres de relation et êtres sociaux.

On ne peut transcender l’incarnation, la matière, le biologique, l’existence ou le sexe en les niant. En les méprisant dans une nouvelle forme d’ascétisme qui prétendrait en faire abstraction au nom d’une vérité supérieure « constructionniste », définie par la seule volonté individuelle prétendument rationaliste, fantasmée comme un cogito dénaturé : je veux, donc je suis. On ne peut parvenir à s’affranchir qu’en les épousant et en les sublimant.

Nous avons tous un sexe. N’en faisons pas un motif de fierté ou de honte, d’exaltation ou de refoulement. Et surtout cessons d’opposer les sexes, avec tant de prétention à s’identifier à l’un et d’angoisse à se voir assimiler à l’autre. Le sexe, pour peu qu’il consiste à séparer (secare en latin) l’humanité en deux sexes opposés, avant éventuellement de les réunir, n’est d’ailleurs pas aussi binaire et hermétique que nos schémas normatifs voudraient nous faire croire.

Car il a toujours existé des anomalies « naturelles », et non seulement psychiques : des êtres qui naissent dans un corps hybride, à la fois mâle et femelle, hermaphrodite, doté de caractéristiques anthropomorphiques et sexuelles où se chevauchent de façon bizarre les deux sexes. Ceux-là font figure d’exceptions, d’aberrations ; ils sont souvent qualifiés de « monstres ». Leur existence dérange et interroge. Dieu commettrait-il des erreurs ?… De tout temps on a tenté de cacher, de rejeter, de rectifier ces « erreurs » de la nature. Parfois au contraire, on a cherché à les sacraliser, à les exalter comme la marque du divin. Le reflet d’une nature supérieure, affranchie de cette césure primordiale de l’humanité en deux sexes opposés et complémentaires. Une icône de l’Unité, de la complétude essentielle, dont nous ne serions que des ébauches inachevées et dérisoires.

Quand elle n’est pas aussi radicale que dans le cas de l’hermaphrodisme, cette conjonction de deux sexes dans un même corps, l’androgynie suscite tantôt l’effroi, tantôt la convoitise. Dans les sociétés patriarcales, qui exaltent le modèle masculin, celui de l’homme viril, du guerrier, l’androgyne est souvent méprisé comme un sous-homme, un efféminé, un être scandaleux qui déchoit de sa caste, de son rang, parce qu’il s’assimile, comme le travesti, à une femme, et donc à un être inférieur, destiné à être dominé et relégué à un rang subalterne. Comble de la honte et de l’ignominie. Surtout si l’efféminement se double d’une propension à s’assimiler dans l’acte sexuel au rôle femelle, au rôle passif, en étant dominé par un autre homme. Les sociétés et les religions patriarcales ont toutes plus ou moins violemment condamné cela. En excluant ceux qui se rendaient coupables de tels vices, les assimilant à des êtres impurs, déchus ou pécheurs.

Ailleurs au contraire, ces êtres ambigus peuvent susciter désir et admiration. L’éromène, jeune garçon à peine pubère, imberbe et efféminé, stimulait dans la Grèce antique le désir d’un éraste, homme mûr qui le prenait sous sa coupe pour l’initier au statut d’homme accompli, de guerrier et de citoyen instruit. Aujourd’hui aussi certains jeunes hommes travestis, efféminés ou ambigus suscitent le désir d’homme plus âgés, pourtant mariés et qui s’identifient comme hétérosexuels.

Le jeu à la frontière des genres a toujours été un motif ambivalent d’amusement, de curiosité et d’excitation, autant que d’angoisse et de réprobation. Comme si une société saine ne pouvait se maintenir en équilibre dynamique sans un certain degré de permanence des repères, et un certain degré de tolérance dans le brouillage de ceux-ci. Un point d’équilibre mouvant entre l’ordre et le chaos.

Finalement, le sexe est l’un des éléments qui participe de ce jeu relationnel, existentiel et sociétal fait de masques, de rôles et de faux-semblants. Un jeu qui révèle et dissimule être et non-être, je suis et je ne suis pas. Un jeu qui rend présent le mystère de la vie davantage par ce qui se dérobe que parce que qui fait mine de s’affirmer. Avec ces masques et ces apparences qui rendent possibles et licites autant d’expériences, de permutations, de questionnements troubles et de réponses inabouties. Une chorégraphie sensuelle au-delà des mots qui préserve l’être profond en quête de lui-même, de sa vérité comme de La Vérité, de la tentation de se perdre ou de s’assimiler.

En somme, c’est le jeu et la conscience de jouer un jeu qui rendent possible le fait d’exister consciemment, et qui donnent tout son sens à la posture de l’existant : celui en train de réaliser sa propre expérience de soi-même, en s’expérimentant avec d’autres dans des relations faites de masques imparfaits et toujours changeants.

Ainsi on ne saurait s’assimiler à son être sexué pas plus qu’à son corps, à ses viscères ou à ce qu’on croit posséder entre les jambes. Encore moins à l’identité sexuelle de ses partenaires ou de ses fantasmes. Tout ceci n’est qu’affaire de masques et d’intensité. Tout ceci est relatif et fugace. Plus encore, tout ceci n’a aucune existence intrinsèque, laquelle aurait un rôle déterminant sur ce que ou Qui nous sommes.

Je est un autre. Notre identité sera toujours autre et fugitive, inaccessible car bien au-delà de ces apparences passagères, de ces rôles milités mais limités, de ces discours clos qu’on plaque maladroitement sur nos expériences vécues. Car tout cela n’a aucun sens en soi. Cela n’a de sens éventuel que celui que nous convenons de lui donner, passagèrement, puisque que nous sommes tous ici passants.

Dire de quelqu’un « TU ES CECI » revient à commettre un meurtre. A le crucifier littéralement au bois de nos mots morts. Dieu lui-même n’affirme-t-il pas de la façon la plus radicale, la plus mystérieuse et essentielle : « JE SUIS » ? Car Dieu n’a ni nom ni qualificatif : il EST. Sujet par excellence, il ne peut être objectalisé ni statufié. Dieu n’a pas besoin d’exister puisqu’il Est ! Et pourtant Dieu est Relation : il n’a pas besoin de sexe, il n’a pas besoin de faire l’amour : il est Amour.

Et puisque nous aussi nous sommes des dieux, au nom de quoi devrions-nous nous crucifier ou nous laisser nous-mêmes crucifier, en nous laissant revêtir d’une identité dite, et donc morte ?

Qualifier nos expériences, ce n’est pas qualifier notre être. Affirmer notre ressenti, nos émotions, nos sentiments, nos goûts, nos préférences, nos exaltations et nos renoncements, c’est laisser parler notre âme. Et nous permettre d’aller au-delà de l’instant. Sans quoi nous n’existerions à ce monde qu’à l’état virtuel. Mais s’identifier à eux, s’est se noyer ou se figer dans la pierre, alors que l’expérience est un gué pour enjamber les eaux du possible, et leur donner l’apparence transitoire et sublime d’une consistance.

On pourrait résumer toute la vanité et la richesse du sexe en affirmant que c’est une illusion nécessaire. Le sexe n’est-il pas au plan existentiel, avec la mort, l’icône de la Séparation ? Cette sublime illusion qui brouille la lumière de l’existence en piégeant la conscience dans la croyance de ce qui n’existerait pas.

Car rien n’est jamais ni n’a jamais été séparé de rien. Pas plus les âmes de Dieu que les âmes entre elles. Nous sommes tous des manifestations de l’indissoluble Unité de ce qui Est, des consciences provisoirement individuées et localisées issues de la Conscience et destinées à y retourner. La mort n’existe pas, sauf pour ceux qui s’identifient à leur corps physique. La mort est ce qui nous permet de retourner en quittant définitivement ce corps à la Source, et à cette indissoluble Unité.

De même le sexe est ce qui divise l’humanité en deux sexes apparemment opposés : mâle et femelle. Sexes qui pourront revenir à leur unité primordiale en acceptant de jouer les rôles d’homme et de femme sexués, et en faisant ensemble l’expérience de cette petite mort (à soi-même) : un passage éventuel et furtif vers l’Infini : cette autre dimension qui transcende l’existence incarnée.

Il y a d’autres façons de faire l’expérience au cours de l’existence de cette mort de l’ego. Mais le sexe est celle qui est la plus universellement accessible au plus grand nombre. Le sexe est ce qui permet de rentrer quasi instantanément en communication avec les grandes profondeurs de l’autre. Et éventuellement d’accéder au Tout Autre. Ne dit-on pas d’ailleurs dans la Bible connaître l’autre pour parler de deux êtres qui font l’amour ? Sexe et sacré sont indissociables. Nos sociétés hygiénistes, scientistes et utilitaristes ont commis un péché déicide en faisant du sexe une fonction vouée à la jouissance comme à la procréation. Et en enfermant l’une comme l’autre dans des éprouvettes. Alors que c’est le langage non-verbal le plus universel et le plus puissant jamais inventé pour communiquer en ligne directe avec le Sacré ! C’est aussi pour cette raison que toutes les sociétés se sont efforcées de le codifier, de le ritualiser, de l’endiguer et le contrôler, et pour cela de légiférer à son sujet, en le peuplant d’obligations et d’interdits.

Le sacré désigne dans les sociétés ce qui est séparé, mis à part. Or le sexe est précisément ce qui sépare. Pour chaque individu qui naît, c’est le B-A-BA de l’identité assignée, de la persona : garçon ou fille ? Et voilà le petit d’homme à peine né assigné à un clan, à un rôle, à un destin. Il ne pourra réintégrer sa plénitude d’être complet qu’en rencontrant l’autre, et nouant commerce avec lui. Selon une conception binaire de altérité construite autour de la différence sexuelle, matrice anthropologique de toutes les différences existentielles.

Être un homme ou une femme, c’est un destin existentiel qu’il faut désormais assumer, au risque sinon de ne pas être reconnu comme un « humain ». Gare à ceux qui s’égarent par-delà ces assignats de genre, qui dérogent à l’impératif marital ou reproductif, ou qui ne cadrent pas avec les stéréotypes ! Ceux-là sont des démons ou des dieux. Dans les deux cas, ils sont un danger pour la survie du groupe et pour l’ordre établi.

Vivre le sexe, ce n’est pas se couler dans un rôle pour ne plus en sortir, c’est au contraire l’accepter et le faire exploser. C’est jouer avec cette illusion de la différence et donc de la séparation, ou au contraire jongler avec les similitudes pour révéler les différences, et rencontrer vraiment l’autre, le sujet, au-delà de toute forme d’objectalisation à laquelle toute volonté de réduire l’autre à une fonction nous assigne finalement nous-mêmes. Jouir avec et non jouir de. Jouir ensemble et s’éveiller à l’Ailleurs plutôt que jouir par, avec ou en. Se désamarrer du Toi et du Moi. Et finalement, à l’apogée du coït, cesser de vouloir prouver ou justifier son existence.

Ce n’est pas pour rien que l’extase est restée longtemps l’apanage des saintes. Qui n’est pas foncièrement mystique et ne s’abandonne pas en totalité n’a aucune idée de ce qu’est réellement le sexe. Qui cherche à jouir pour satisfaire son narcissisme, qui ne renonce pas au contrôle, c’est-à-dire à la peur de l’Inconnu, restera toujours prisonnier de soi-même : une illusion.

Le sexe n’est pas une dialectique de l’être et du néant. Ni un antidote à l’angoisse de mort. Ni un sport de compétition où il faudrait se poser face à l’autre pour rêver d’exister davantage. Tout comme l’expérience de la mort, l’expérience du sexe, c’est la rencontre de l’Etre au sortir de la traversée du nécessaire Néant. Mourir à soi, mourir au « sexe », à la l’illusion de la Séparation, mourir à cette vie. Parvenir à ne plus être pour être. Et oser enfin le Tout pour le Tout.

« Les bouseux » : refouler ou bénir sa merde

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« Heureux les emmerdés, car le royaume des Cieux est à eux ! »

Telle pourrait être la bénédiction qui convient en ce début d’année grisâtre secoué partout en Europe par la grogne des agriculteurs qui bloquent les routes avec leurs montures fumantes, envahissent les cités et déversent leurs tas de fumier sur des édifices symboles du pouvoir.   

A l’instar des Allemands, 86% des Français soutiennent le mouvement ; mais comme à chaque grande manifestation de paysans, beaucoup de citadins récriminent aussi contre ces excès.

Une gêne et un constat pas toujours explicites qui se résument à une formule : « On est dans la merde ! » Au propre comme au figuré.

On l’était sans doute avant, mais là c’est manifeste. Ces jacqueries contemporaines sont toujours un grand moment admonitoire autant qu’un jeu autour du point de rupture. Une prise de conscience doublée pour beaucoup d’une adhésion, mais qui peut à tout moment basculer vers le dégoût et la réprobation.

Loin des revendications politiques ou corporatistes, il y a dans ces mises en scène très théâtrales, l’incongruité et le déséquilibre qu’elles introduisent dans le rythme des cités, matière à s’interroger au-delà du simple rapport de forces et des enjeux de cette crise érigée (à juste titre) en drame national.

L’homme de la ville a toujours lutté contre sa merde. Il faut dire que celle-ci a longtemps stagné dans les rues, les caniveaux et les rigoles des villes, favorisant les amoncellements de boues putrides, les encombrements, la puanteur et les épidémies. On puisait jadis pour ses besoins domestiques l’eau de la Seine alimentée par les collecteurs des nombreux égouts à ciel ouvert qui parcouraient la ville. Dans ses Embarras de Paris, Boileau fustigeait à l’époque du grand Roi les vicissitudes d’une capitale ferraillant avec sa merde. Versailles ne valait pas mieux ; une puanteur indescriptible y régnait. Faute de lieux d’aisance encore rares, les nobles de la Cour se soulageaient souvent derrière les tapisseries et paravents sous les dorures du château.

Et puis, entre le 18e et le 20e siècles, on a inventé et popularisé l’hygiène. On a rationalisé et assaini peu à peu les villes, développé des réseaux d’égouts, installé l’eau courante, des fontaines et des édicules dans les rues, et des tinettes dans chaque immeuble, puis dans chaque logement.

L’homme de la campagne, lui, a toujours vécu les deux pieds dans la merde. Il n’avait pas le choix : là-bas, pas de tout-à-l’égout, on vivait au milieu des vaches et autres bêtes qui contribuaient à chauffer la chaumière. On besognait dans l’étable en remuant le fumier, qu’on répandait ensuite dans les champs pour fertiliser la terre. On enlevait ses gros sabots crottés pour entrer dans l’unique pièce de vie ; ou quand il faisait trop froid au moment de se serrer autour de la cheminée pour dormir, tandis que les bêtes dormaient juste à côté. On n’avait pas peur des choses de la vie ou de la nature, comme ces messieurs bien mis avec leur pourpoint à jabot, leurs bas de soie blanche et leurs bottines bien cirées, qui ne se mélangeaient jamais avec les gueux.

Le fait est que la nourriture que nous mangeons pousse dans la merde. Ou du moins que la terre arable ne donnerait pas grand-chose sans être enrichie avant les semailles avec de la matière organique en décomposition. A savoir le plus souvent des excréments d’animaux récoltés tout chauds pour faire pousser petit épeautre et gros poireaux. Du moins avant que Monsanto ne les remplace par ses poisons.

Les bobos des cités qui sacrifient à la mode écolo du compost en appartement savent de quoi nous parlons. Ils connaissent cette odeur pestilentielle qui envahit la cuisine, ces colonies de larves et ces grosses mouches dégueu qui pullulent sur cet humus, avant d’aller coloniser tout l’appartement. C’est sûr qu’on ne s’improvise pas homme de la terre en suivant les recettes de la Mairie de Paris pour jouer à la fermière comme Marie-Antoinette…

La culture hygiéniste, et avant elle les tabous hérités de siècles de morale judéo-chrétienne, nous ont habitués à considérer comme sale, impur, repoussant et dégradant tout contact avec les émonctoires corporels et leurs glaires diverses. Ces rejets volontaires ou involontaires qui nous ramènent à notre part charnelle, donc faible, corruptible et putrescible. Le monde de la Chute et du péché. La merde est le symbole par excellence de cette part biologique, infecte et infâme, qu’il convient de tenir à distance, dont il faut se nettoyer, se purifier ; et pour les plus délicats, qu’il faut feindre d’ignorer, en lui sacrifiant tout au plus quelques instants d’intimité nécessaires en aparté, à huis clos, le temps de s’exonérer, et surtout sans laisser de traces de son passage ni émettre bruits ou odeurs inconvenants.

Le bruit et l’odeur, qui renvoient à cette frange de la population incivilisée, donc mise au ban des beaux quartiers.

On pourrait presque dire que la merde est le contraire de la civilisation. Surtout pour cette société postmoderne et bourgeoise, rationaliste, hygiéniste, codifiée, normalisée, contrôlée. Elle est sa hantise et son grand refoulé.

Pourtant, si l’on y réfléchit bien, la merde n’est pas ce sous-produit des fins dernières (ou fins derrières) qu’on redoute, dont on a honte, et qu’on voudrait rejeter hors du périmètre de la bienséance sociale. Autant de précautions et d’usages de classe qui délimitent comme le rappelait Bourdieu les critères de la « distinction », soit ce que sépare le frustre de l’homme raffiné, parce que bien né ou élevé au-dessus du vulgaire.

Contrairement à ces préjugés dictés par nos phobies de la chair et projections puritaines, avatar de l’angoisse existentielle fondée sur le refoulement de la mort, la merde n’est pas non plus le rappel angoissant de quelques prémices apocalyptiques où se conjugueraient scatologie et eschatologie. Elle fait partie de la vie. Et d’un cycle interrompu de transformations toujours renouvelées.

Osons le dite : chier n’est nullement un acte sale ni honteux. C’est au contraire la plus humble et la plus utile des offrandes qu’on puisse faire à la Terre-mère qui nous nourrit, en lui remettant généreusement ce qui lui revient de droit. Avant que notre corps lui-même n’y retourne et se décompose pour nourrir les vers en étant restitué au Grand Tout. Tout le reste, toutes nos orgueilleuses productions ne sont que des pollutions momentanées, des fiertés dérisoires vouées tôt ou tard à l’entropie. Notre divin caca au contraire est la semence éphémère de l’Éternel Renouveau, dans cette symphonie cosmique qui célèbre le cycle infini de la Vie.

Partant, nos agriculteurs sont des sages et des grands prêtres voués à cette antique Célébration au cœur des mystères de la Création. Cultiver la terre et rendre un culte partagent d’ailleurs la même parenté étymologique, tout comme le mot culturecultura – qu’il s’agisse de cultiver un champ ou de cultiver l’âme d’un peuple. Une nation qui laisse ses agriculteurs mourir est donc une nation oublieuse de son âme, et qui meurt avec elle.

Car la merde de l’humus est comme le pétrole jailli de la terre dont nos industries se repaissent : le carburant de la vie pour l’un, de nos moteurs pour l’autre. La merde est à l’image de ce Carbone qui la compose et qu’on voudrait nous forcer à traquer et diaboliser. Comme s’il fallait se priver de l’élément le plus nécessaire après l’eau à toute la chimie organique et donc à la vie biologique sur terre. Sans carbone, et sans ce CO2 qu’on stigmatise comme le mal absolu, pas de photosynthèse, et donc pas de plantes. Pas de plantes, pas de vie. Pas de vie, pas de vie.

La vie pousse en jaillissant de la merde, que ça nous plaise ou non. Cette merde que nous produisons comme tout être vivant n’est nullement de la matière morte. C’est au contraire un concentré grouillant de vie : animaux microscopiques, bactéries, virus, microorganismes, minéraux et matières premières nécessaires pour former de nouveaux agrégats végétaux ou tissulaires. Touiller la merde, c’est touiller la vie. Et nos orgueilleuses cités, nos rues, nos places, nos monuments, aussi sublimes soient-ils, ne sont après tout que des échafaudages de matière minérale impropre à faire jaillir la vie. On aura beau les « végétaliser » pour convier la verdure à ensemencer, oxygéner ou enjoliver ces amas de pierres mortes, ce ne sera jamais qu’une pâle copie, un pis-aller de cette luxuriance dont nous cherchons à recomposer le souvenir depuis que nous avons abandonné l’Eden.

Alors, la merde qui nous rattrape est-elle le rappel de notre corruptibilité, ou de notre culpabilité ? Ou plutôt un appel à la conversion, à la réconciliation avec notre nature et nos liens profonds avec la Vie ?

En consommant improprement le fruit de l’Arbre de la connaissance du bien et du mal, nous avons décrété arbitrairement qu’une part essentielle de nous-mêmes représentait le mal. Nous avons érigé une morale et une hygiène, sanitaire, sociale et comportementale, qui nous dénaturent, nous étouffent, nous isolent autant qu’elles prétendent nous distinguer du commun, nous élever, nous préserver du chaos originel et de ses corruptions. En voulant sanctuariser l’esprit ou la Raison au détriment du corps, de ce qui compose et renouvèle le corps, corps humain ou corps social, nous nous sommes embastillés nous-mêmes dans des cathédrales de certitudes, d’artifices, de croyances aseptisées et d’habitus délétères, de normes absurdes, d’interdits et d’obligations mortifères.

Comme cette Europe du fric et cette PAC qui élève des temples aux multinationales et érige des guillotines de normes pour arracher les derniers raisins de la colère, et faire de ceux qui cultivent nous nourrissent des outils interchangeables et des marchandises substituables comme leurs produits sur le grand marché unique mondialisé.

L’heure vient à sonner pour le retour du refoulé. Les tracteurs grossissent dans les villes, les condamnant à la même embolie que la merde autrefois. Comme hier les Gilets jaunes sonnaient les prémices de la révolte des déshérités de la terre amassés sur les ronds-points. Aucun doute : « C’est la merde ! » et en plus, « ils nous font chier« . Retour au produit comme à la fonction. Mais cette fois, si nous ouvrons grands nos yeux, c’est la merde aussi et c’est le chant du cygne pour les technocrates et leur apprenti emmerdeur aujourd’hui bien emmerdé. Mais sur ce terreau fertile de nos illusions perdues, tout pourra bientôt germer.

On aurait donc tort de vouloir nettoyer la boue et dégager tout ce fumier en s’épargnant toute réflexion. Car nous sommes les organes interdépendants et irrévocables d’un même corps. Quand la merde reflue, c’est que l’un d’entre eux est malade. Au lieu d’accuser, de cogner ou d’amputer le membre enflé, il vaudrait sans doute mieux s’empresser de le soigner, avec amour et compassion. Avant que sa langueur et ses humeurs malignes ne contaminent tout le corps.

Mais il n’est pas impossible que des fossoyeurs avides spéculent sur cette funeste échéance. Alors il est l’heure de s’éveiller. Et de vraiment discerner : avoir de la merde aux bottes est moins grave qu’au fond des yeux.

Le pape blanc et le pape noir

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Je tiens à prévenir mes lecteurs : je vais être caustique ! Et pas pour vous incitez à une nième rediffusion du toujours culte et désopilant Le Père Noël est une ordure.

Je regardais aujourd’hui en souriant les publications de mes amis les plus fanatiques de la secte catholique se pâmer à l’approche de Noël en admirant leur gourou roudoudou François aligner quelques gesticulations mielleuses de circonstance.

Hier soir, j’ai regardé pour la première fois l’excellente comédie Saint Jacques-La Mecque sortie en 2005. Avec un titre pareil, je m’attendais à un nanar franchouille politiquement correct de plus sur le vivre ensemble, avec de gros gags bien lourdauds. Eh bien j’ai été bluffé par la qualité et l’émouvante poésie de l’opus, servie par des acteurs de qualité fort bien dirigés.

La grosse méchante Muriel Robin que je déteste s’en sort très bien ; elle a même réussi à me tirer une larme. Il est vrai qu’avec le Covid ça coule tout seul.

Au début je l’ai trouvée too much mais parfaite dans son rôle de prof intello de gauche, anticléricale, mal baisée et aigrie. En général je plussoie quand on tire à boulets rouges sur une institution aussi vérolée que l’Eglise de Rome, mais à condition de le faire avec intelligence, des arguments qui font mouche et sans trop d’affects.

Et puis tout à l’heure sur Facebook, en voyant les publis de ces éblouis, mon agacement m’a rappelé le sien.

A quoi bon vouloir convaincre ces scouts béats que leur gourou blanc, aussi sympathique soit-il, est une lavette pas très fute-fute, et surtout qu’il est diaboliquement manipulé par les pires salauds que compte la caste mondialiste.

Je suis déjà étiqueté comme « complotiste » depuis quatre ans, « islamophobe » depuis que j’explique pourquoi Islam et islamisme aujourd’hui c’est kif kif, « antisémite » quand il m’arrive de critiquer Netanyahu et sa clique de satanistes messianiques, alors inutile d’en rajouter.

Mais tout de même. Si j’établis une comparaison, j’avoue que j’ai du mal à trouver des différences entre François, le pape actuel, et Klaus Schwab, le gourou nazi de Davos.

Ce sont en fait les deux faces d’une même monnaie numérique.

J’avais beaucoup vibré il y a dix ans lors du sacre de ce brave François.

Pensez, après l’autre Panzerpapst nazi, pédé planqué avec ses petits mocassins roses Louboutin à 30.000€. Un théologien phobique du sexe échappé du Moyen-âge, qui avait fait régresser l’église catholique au 12e siècle, en ressortant les bûchers pour brûler les LGBT, qui condamnait sans nuances l’homosexualité et le mariage pour tous… Tout en couvrant les plus grands scandales jamais connus dans l’Histoire de pédophilie, de harcèlement sexuel, de viols de bonnes sœurs, d’enfants avortés par des religieuses, de trafics divers, de messes noires dans les sous-sols du Vatican et autres trucs satanistes chelous révélés par des enquêtes vite étouffées réalisées par quelques grands médias italiens ou internationaux.

J’avais juré de ne plus remettre les pieds dans cette église du diable qui s’enfonçait dans l’hypocrisie, la duplicité, la décadence et le stupre glauque tout en faisant la morale, à l’opposé radical du message évangélique.

Et puis Bergoglio avait surgi, avec sa bonne bouille rassurante de papy latino hilare. Avec son style sobre, humble, chaleureux, proche des gens, aux antipodes du sombre Palpatine allemand. Et avec des déclarations très « progressistes » à l’opposé de son prédécesseur.

Un espoir.

Et puis badaboum. Des encycliques et des déclarations de plus en plus floues, étranges, davantage raccord avec Le Monde qu’avec les Evangiles. Sur les LGBT, mais qui s’en plaindrait ? Et puis sur l’IsIam, sur les réfugiés, sur le climat… Et enfin sur le Covid et ces faux vaccins : le sujet par lequel le scandale arrive.

Recevoir deux fois lors d’audiences privées Albert Bourla, PDG de Pfizer, et Melinda Gates, femme de Bill Gates, psychopathe notoire et eugéniste assumé, Co-Présidente de la fondation qui porte leur nom et qui finance depuis 20 ans l’industrie pharmaceutique, l’une des plus corrompue et criminelle au monde. Mais aussi 40% du budget de l’OMS, et des programmes humanitaires de « vaccination » massive dans le Tiers-monde, qui ont été avérés directement responsables de plus de décès d’Africains, d’Indiens ou de Sud-Américains qu’aucune épidémie au monde sur la même période.

Tout ça avant de déclarer publiquement une immondicité aussi énorme que « La vaccination est un acte d’amour ».

Combien de millions ont été versés par Big Pharma à la Banque du Vatican pour lui faire accoucher d’une horreur pareille ? C’est un peu comme si Pie XII avait déclaré en 1943 : « La Shoah est un acte d’amour ! Poussez-les dans les trains ! »

Après une telle horreur, hélas confirmée par d’autres tout en distillant cet air patelin qui berne les bons crétins, Bergoglio s’est rendu objectivement complice du pire crime contre l’humanité jamais orchestré dans l’Histoire, loin devant les camps. Pas moins.

On le savait déjà, le Vatican est depuis longtemps l’une des antichambres de l’Antéchrist. Mais là ça se voit trop !

L’Antéchrist, ou plutôt cette secte pédo-satano-mondialiste, transhumaniste et eugéniste, qui avance masquée derrière des discours « progressistes », droits-de-l’hommistes, pro-minorités, pro-immigration, pro-Islam, pacifiques, écologiques, et aujourd’hui franchement woke, pour dérouler son plan macabre de conquête du Pouvoir absolu, à l’exact opposé des belles intentions affichées.

Ceux qui ne l’ont pas encore compris sont soit des victimes, soit des imbéciles. Et ceux qui s’entêtent ne méritent que mépris.

Quant à Klaus Schwab, au moins il a le mérite d’être à peu près transparent. Le prétendu « fondateur » et Président à vie du Forum de Davos, crée en 1972 par le groupe de Bilderberg, et nommé à ce poste par Henry Kissinger, est un authentique nazi.

Son père, faut-il le rappeler, était un haut dignitaire allemand du Parti Nazi. Il a vécu en Suisse où il dirigeait pendant la guerre une usine fabriquant des pièces d’artillerie pour la Wehrmacht, en employant un personnel de quasi-esclaves à peine salariés, comme c’était l’usage chez beaucoup d’industriels nazis (notamment le fameux Oskar Schindler immortalisé par Spielberg). C’était aussi un ami personnel de Goebbels, et un conseiller du Führer.

Une bio haute en couleurs, que les amis de Klaus ont soigneusement retiré de sa page Wikipédia, une plateforme aujourd’hui contrôlée par la CIA. Mais il est très facile de retrouver les détails sur cette prestigieuse généalogie du gourou de la secte de Davos.

Une secte dont font partie Emmanuel Macron, Ursula von der Leyen (elle aussi issue d’une famille d’officiers nazis), Justin Trudeau, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Joe Biden, Olaf Scholz, Rishi Sunak, Pedro Sanchez… Comme presque tous les chefs d’Etats et ministres occidentaux qui comptent aujourd’hui, et les nouveaux scouts de Davos adoubés chaque année par le grand-maître de ce cette confrérie de Young global leaders.

Une confrérie qui compte aussi quelques grands patrons de multinationale, comme Bill Gates, Mark Zuckerberg, Elon Musk et bien sûr Albert Bourla, des banquiers, des scientifiques de renom, des journalistes, des artistes du show biz comme Bono le chanteur du groupe U2, ambassadeur infatigable de Davos, des acteurs de premier rang comme Leonardo di Caprio ou Charlize Theron, des cinéastes comme Jean-Jacques Annaud. Tous formés pour infiltrer les plus hautes instances dirigeantes de la politique, de l’économie, de la finance, de la recherche et de la science, des médias, des arts et de la culture, et même des églises officielles, afin de propager l’Evangile ultralibérale de Davos.

Et servir le dessein de ses maîtres qui est de précipiter grâce au Great Reset initié grâce au Covid et à d’autres chocs planifiés* leur Meilleur des mondes en marche.

Un monde disruptif dont ils se déclarent eux-mêmes « les dieux« , par opposition aux « inutiles » que nous sommes. Un monde marqué par un ordre dystopie radicalement inégalitaire, totalitaire, le contrôle numérique et transhumaniste absolu des individus, et à la réduction drastique des populations, destinées à vivre comme des marchandises ou des esclaves en sursis pilotés par les AI.

Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les innombrables déclarations publiques et interviews à faire froid dans le dos que donne Klaus Schwab avec un cynisme assumé depuis des années. Mais que personne n’écoute.

A noter que le conseiller spécial de Klaus Schwab sur les questions transhumanistes, qui est également le conseiller de Bill Gates sur ces questions, n’est autre que Yuval Harari, un fou dangereux dont les visions sur l’humanité future relèguent le sinistre Docteur Mengele au rang d’apprenti.

Pour se faire un aperçu de la folie de Klaus Schwab, duplicata des obsessions génocidaires, de contrôle et de manipulation dont firent preuve les pires expérimentateurs nazis, on pourra opportunément regarder cette interview réalisée par la RTS (Radio Télévision Suisse) en 2016.

Dans cette vidéo, Schwab se laisse aller à sa fascination pour les prouesses glaçantes que laisse entrevoir de la puce Neuralink développée par la start-up de neurosciences du même nom créée par son poulain Elon Musk. Une puce implantée à la base du cerveau humain pour permettre (en théorie) à celui-ci de se connecter directement à internet et aux AI. Et de récolter à son insu pléthore d’informations confidentielles sur son état de santé physique et psychique, mais aussi de le manipuler à distance.

Avant d’en arriver là, chaque YGL est invité régulièrement à Davos lors du grand raout annuel, qui célèbre devant des fidèles assemblés comme sur la Place Saint-Pierre la promotion des nouveaux scouts de l’élite. Le gourou mondialiste y célèbre devant un parterre de médias triés sur le volet les réussites de ses protégés, l’efficacité avec laquelle ils ont infiltré les gouvernements du monde, et leurs objectifs à venir.

Ces Young global leaders sont aussi formés dans un même moule à l’école de Davos à l’art du leadership. C’est à dire à parler d’une même voix pour propager la Bonne nouvelle du néolibéralisme, du mondialisme multipolaire et du progressisme triomphants, à exercer leur influence sur tous les leviers de pouvoir, avec un art consommé de la manipulation et de l’infiltration. Des méthodes dont l’efficacité ferait pâlir l’Eglise de Scientologie !

Tout compte fait, il n’y a pas vraiment de différences entre Rome et Davos aujourd’hui.

Même affichage publicitaire, même culte de la personnalité autour d’un seul homme, mêmes rituels grandiloquents Urbi et Orbi.

Même doctrine et même rhétorique progressistes tendance woke : humaniste, œcuménique, pacifique, écologique, victimaire envers les minorités ethniques, religieuses, sexuelles, les migrants et réfugiés, pro-Islam et pro-immigrationniste.

Avec une tendance plus déconstructionniste à Davos, liée à cet objectif du Great Reset de détruire au plus vite les Etats-nations et les identités qui les sous-tendent. Avec un tropisme pro-Chinois plus évident à Davos.

Ces deux sectes jumelles s’appuient sur une logique messianique revendiquée : l’avènement du Royaume des cieux après l’Apocalypse et le Jugement dernier pour Rome : une tarte à la crème auxquels peu de cardinaux doivent encore croire, recouverte par un charabia de bonnes intentions politiquement correctes calées sur l’Agenda de Davos, de l’ONU, et de la caste financière qui contrôle ces institutions. Normal quand on a des mécènes exigeants… Et le Nouvel ordre mondial post Great Reset pour Davos : la plus effroyable des dystopies jamais imaginée, déguisée en Meilleur des mondes post-humain piloté par des AI.

Bien sûr l’une est le négatif de l’autre : le Côté obscur vs. le Côté lumineux de la Force. Mais ça, c’est la théorie. En vérité il y a longtemps que les deux se sont contaminées l’une l’autre, au point de se ressembler. Dans l’objectif de la Caste, ils sont même complémentaires, comme le yin et le yang. Les sous-sols du Vatican et les couloirs de la curie regorgent d’authentiques satanistes, de missionnaires de loges infiltrés et influents, avides d’intrigues et de pouvoir, comme à Davos ou à Washington. Et qui rêvent d’accroître leur pouvoir en vendant le véritable trésor du Vatican, à savoir ses deux milliards d’âmes, aux bookmakers de BlackRock ou de Vanguard. Exactement comme toutes les grandes institutions religieuses du monde qui ont été patiemment infiltrées depuis des décennies.

Et ce pape, tout jésuite qu’il est, n’est ni assez intelligent ni dépositaire de l’autorité suffisante pour s’opposer à ce manège qui avait valu son siège à son prédécesseur, comme à bien d’autres avant eux. Pire, il collabore activement, en se faisant le relai idéologique et systémique de cette possession de l’Eglise par des forces qui entendent l’utiliser avant d’en finir.

Le vers est dans le fruit.

C’est pourquoi il faut se garder de toutes ces institutions. Cesser de croire que le Salut viendra d’institutions qui ont été prophétisées par leur fondateur comme corrompues jusqu’à la fin des temps. Trouver plutôt le courage de prendre les chemins de traverse, et s’unir ensemble avec la Vérité pour seule lanterne. Et non des guides maléfiques qui servent l’Ennemi plutôt que le Maître.

« L’Eternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi. Il ne te délaissera pas, il ne t’abandonnera pas. N’aie pas peur et ne te laisse pas effrayer. » (Deutéronome 31:8)

Joyeux Noël !

Le sexe, le l’art et le con d’Allah

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Aujourd’hui j’ai très envie d’emmerder les islamopithèques qui ne se sont pas encore fait greffer un cerveau.

Parce que là vraiment, non ça suffit !

Me vient en tête une boutade lancée par un ami il y a plus de 20 ans pour amuser la galerie : « God is Black Lesbian! « 

Imaginez qu’Allah puisse être une Négresse lesbienne. Et que de son con divin puisse jaillir des myriades de petits Mohammed insignifiants… Quel délice ! Et quel cauchemar pour l’islamopithèque moyen !

Il y a une vingtaine d’années, après le 11 Septembre, je me plongeais dans un petit opuscule délicieux de Martine Gozlan, grand reporter et rédac’ chef à Marianne, et orpheline d’une culture orientale qui n’est plus : Le Sexe d’Allah (2004). Rien que le titre éminemment provocateur de ce livre intelligent et érudit, qui plus est écrit par une femme qui osait dénoncer le voile à la barbe des islamistes en ces heures crépusculaires, donnait envie de lire la suite.

Mais rien n’y a fait. Le gentil Malek Chebel, auteur d’un Dictionnaire érotique des Mille et une nuits, est mort un an exactement après le Bataclan, presque sans qu’on s’en émeuve.

Les autres universitaires arabes se sont tus les uns après les autres, attentat après attentat. Eux qui réhaussaient encore le niveau de l’Université française avant que le wokisme ne l’enterre définitivement sous une chape de plomb morale, avec cette pensée unique islamogauchiste téléguidée par les Frères musulmans, aussi glauque qu’une page de Soljenitsyne sur le goulag.

Même le subtil Abdennour Bidar, avec son Self-Islam qui réhabilite l’individu en Islam, cette belle invention purement occidentale enfoncée comme un coin dans une culture arriériste qui en ignore tout et brûle ses apostats, Abdennour et son parcours original pour franchir le saut spirituel et sortir des religions, cette élégante icône du vivre ensemble et de la Fraternité républicaine sous Hollande, ne semble aujourd’hui plus y croire. En tout cas on ne l’entend plus.

Aujourd’hui les disputations philosophiques se règlent lors de battles de la punchline la plus vulgos chez Hanouna, dans le meilleur des cas. Ou à coups de couteau en bas de la cage d’escalier.

Quant au sexe, il a suivi le même traitement binaire que la pensée : halal ou haram, point barre. Le libertinage à la française ? Un péché capital ! Presque autant que le libre arbitre pour tout ressortissant de l’Oummaland, ses miradors, ses barbelés et son ordre immoral.

Violer une mineure à la sortie du lycée ? Halal. Cette pute n’avait qu’à pas traîner dans cette tenue…

Battre sa fille ou sa soeur parce qu’elle refuse de porter son voile ? Ou parce qu’elle échange des mots doux avec son petit ami sur WhatsApp sans l’accord de ses grands frères ? Halal.

Obliger sa femme à se faire ken quand on veut dans la position qu’on veut comme on rentre dans un Mc Do pour commander un double cheese ? Halal.

Lui acheter des sextoys ou des dessous de grosse tepu pour s’exciter avec elle à la maison ? Halal. Vive le mariage musulman ! Pour les hommes uniquement…

Mais draguer un autre keum sur Tinder ? Haram, U Allah !

Déclarer son amour à un homme quand on est une femme, ou marcher seule avec lui dans la rue ? Haram !

Montrer un tableau de maître avec des figures mythologiques représentées par des femmes nues dans un cours d’Histoire pour des ados dans une école de la République ? Super haram !

Comment en est-on arrivé là ?

A force de démagogie, de mensonges assénés à l’opinion, de compromission pour sauver son siège, de reculades, de clientélisme et de petits arrangements avec les Maures.

Et puis à force de tout accepter, de tout tolérer, on en vient à n’être plus soi-même tolérable aux yeux de ceux dont on a toléré l’intolérable.

Doit-on pour autant cesser de tolérer la foi des autres ? Bien sûr que non. Mais comme disait Gisèle Halimi, qui doit se retourner dans sa tombe en voyant les féministes d’aujourd’hui défendre le voile islamiste au nom du droit des femmes, et refuser de condamner le viol en réunion de femmes israéliennes par les démons du Hamas qui leur coupent les seins :

« Une foi n’est tolérable que si elle est tolérante. »

Une belle définition de la laïcité.

Alors on a laissé le monde, le nôtre, et notre civilisation avec, s’enfoncer dans une pornographie obscène qui mêle terreur, violence, arbitraire, loi du plus con et le comble de l’absurde. Le tout légitimé par des frustrés. Tout ça au nom du droit à la différence et d’une mauvaise conscience coloniale refoulée.

Charlie padamalgam, Bataclan padamalgam, Préfecture padamalgam, Sarah Halimi, Père Hamel, Promenade des Anglais, Notre-Dame de Nice, Samuel Paty… Hijab, niqab, burka, burkini, abaya, Inch’Allah et U Allah en guise de points et de virgules… : j’ai jamais appris autant de mots d’arabe en si peu de temps !

Et pis remettez-nous donc une giclée de ketchup pour ce second mandat ! Parce qu’on commence à s’ennuyer depuis qu’un virus de pangolin a remplacé au 20 Heures les Néandertaliens en djellaba qui butent les mômes aux terrasses et jouent au foot avec la tête des profs.

Annecy, Arras, le 7 octobre, les profs décapités, égorgés, humiliés, menacés, terrorisés par des mioches protopubères… Hier pour quelques caricatures d’un gugus enturbanné qui n’a jamais existé ; demain pour un nichon qui dépasse de la toge d’une grosse meuf de 300 ans sur un tableau tout craquelé.

Nan, mais oh ! les gars. C’est bon, vous avez consulté ?…

Il est temps qu’Airbus fabrique des charters XXL avec ouverture automatique de la soute au-dessus de la Méditerranée pour des vols low cost no retour no future.

Qu’on dégage les accros au sperme islamiste comme le Pinocchio de l’Elysée et son/sa Brigitte (autant appeler « les choses » par leur nom).

Que l’armée prenne d’assaut tous ces territoires perdus pour éliminer au napalm – pas au Kärcher – ces racailles, dealers, truands, trafiquants d’armes, barbus violeurs de femmes et d’enfants, bouchers saignant indifféremment moutons et enseignants, massacreurs de la langue de Molière pour qui ce patronyme n’évoque qu’un vague chanteur ivoirien oublié depuis belle lurette, ces prêcheurs de haine sataniques, ces voleurs endurcis et ces arnaqueurs professionnels de la CAF, de la Sécu, des Assedic et du droit d’asile. Tous ces faux réfugiés qui à peine débarqués d’avion font la manche par paquets de dix à la sortie du périph et vous crachent dessus si vous ne leur filer pas la pièce : pire que des Roms ! Et puis tous ces mioches qui n’atteindront jamais leur CAP, mais qui dès 8 ans rêvent de prouver leur virilité en serrant une go à la sortie du métro, en guettant les flics pour prévenir les grands-frères, ou en allant fourguer leur cutter dans l’œil d’un Babtou qui les a regardés de travers.

J’admire la persévérance et le courage des ex-muslims comme Majid Oukacha qui pondent chaque semaine des vidéos pour recoudre les lambeaux de cerveaux déchiquetés à l’acide coranique. Ou bien les apostats comme Gad Elmaleh qui jouent à la roulette russe en osant déclarer publiquement leur passion pour un truc aussi ringard que la Sainte Vierge.

J’ai honte d’avoir été contaminé ainsi par la haine mais ça passera.

En attendant, faut que je vide ma colère, sinon je vais finir comme Charles Bronson. Vous savez : Un Justicier dans la ville, pour ceux qui ont une culture ciné ?… Bah quoi ? J’ai quand même pas l’âge de Clint Eastwood dans Gran Torino ?

Pour le sujet du jour qui me turlupine (quel joli mot : turlupine…), je voudrais tenter un rapide panorama en images de l’art érotique, de la Préhistoire à Pierre et Gilles.

Histoire de bien emmerder ces islamopithèques qui nous pourrissent la vie avec leur puritanisme visqueux (vice-queue) et leurs hypocrisies obscènes (zob-cène).

Eux qui crient au loup hou hou ! (hou Allah…) dès qu’ils voient un tableau Renaissance avec une blonde mineure à oilpé dressée sur un coquillage, ou l’une de ces femmes aux formes généreuses surprises au bain par le pinceau d’Ingres ou de Rubens, ou même un mannequin Dior défiler en lamé fendu dans un de ces palais des beaux quartiers où l’on a encore la bienséance de les refouler.

Que dire de ces troublants satyres grecs en érection qui feraient passer leurs zguègues misérables de puceaux frustrés pour de ridicules cure-dents ? Ou de ces solides gaillards scénarisés par Pierre & Gilles ou Tom of Finland qui n’ont aucune fausse pudeur, eux, à se grimper dessus pour célébrer leur masculinité décomplexée ? Contrairement à ces dégénérés qui vont se planquer dans le noir le soir au fond de leur piaule minable infestée d’autres cafards pour s’astiquer en loucedé en miaulant devant un porno gay sur leur iPhone volé à Barbès.

Il faudra un jour qu’on m’explique comment ces chameliers ont pu être assez tordus pour inventer une religion qui promet à ses fidèles une fois grimpés au lupanar d’Allah de sauter plus de vierges et de jeunes garçons qu’ils n’en croiseront dans toute leur vie, tout en leur interdisant de reluquer plus d’un centimètre carré de la peau d’une greluche de 80 balais ou d’un bébé de 6 mois… Forcément, ça crée des générations de frustrés !

Sauf qu’imposer aux gens normaux comme nous leurs obsessions macabres, leur perversité hypocrite, et de surcroît leur inculture crasse d’analphabètes endurcis qui ne savent même pas faire la différence entre un teasing de lopsa sur le web et un sommet de l’art occidental, non là, c’est vraiment too much !

Puisque les profs sont impuissants et persécutés, que les politiques ont renoncé à endiguer la marée nauséabonde qui continue de déferler sur nos villes et nos campagnes, à empêcher ces barbares d’égorger nos fils et nos compagnes, et d’élever le QI de ces cancrelats résolus à squatter la place, il faudra bien un jour que quelqu’un fasse le sale boulot.

Mais c’est un autre sujet. En attendant il est temps de continuer à cultiver ces bonnes valeurs françaises que le monde nous envie : beauté, élégance, esprit, humour, galanterie (au singulier ou au pluriel), ripaille, bombance et indifférence à l’égard des ressacs du monde.

A bout de souffle !

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Pour la 2e fois en 2 ans, j’ai bien cru que j’allais crever comme un chien tout seul la nuit dans ma chambre. A cause de cette maudite toux si particulière que provoque le Covid !


Un premier épisode Covid en juillet 2021, déclaré pendant un voyage en Normandie pour rechercher des maisons. Un pis-aller (pis-à-lait…) aux douces Charentes où je ne trouvais que tchi. A cause de ces maudites sauterelles parisiennes qui ont fait flamber l’immobilier après avoir dévoré le reste de la France tranquille.

J’avais failli me faire jeter en pleine nuit de ma chambre par ce loueur Airbnb très désagréable sis dans un quartier pourri de Rennes, qui avait paniqué en m’entendant tousser comme un damné à travers la cloison.

J’avais pourtant pris soin avant de partir de consulter le remplaçant de mon médecin pour balayer ces symptômes inquiétants d’infection respiratoire. Lequel m’avait assuré mordicus mais sans faire aucun test que « Non Monsieur, vous n’avez pas le Covid !« 

Aussitôt rentré, mon médecin avait repris les choses en mains, et mis illico sous protocole Raoult, expédié au lit pour 10 jours avec 39° de fièvre, des suées dignes du Niagara, une fatigue à ramper aux chiottes… Et une toux !…

Ceux qui ont bidouillé cette arme bactériologique sophistiquée dans leurs éprouvettes à Wuhan, en y glissant discrétos un soupçon de sida et de malaria, n’ont pas fait les choses à moitié.

Et ce variant Delta, le pire de tous les avatars du rejeton d’un pangolin alien et d’une chauve-souris mongole, qui a tué plusieurs centaines de milliers de petits Indiens privés d’ivermectine par les Trois mousquetaires satanistes – Bill Gates, Tadros Ghebreyesus et Anthony Fauci (traînés depuis devant la Cour de Justice Internationale par le Barreau des avocats indiens pour crime contre l’humanité) – aura rempli ses bons offices en liquidant une partie des indésirables et autres réfractaires. Dont j’ai bien failli faire partie.

Car j’ai découvert à cette occasion ce qu’est l’amorce d’une détresse respiratoire.

L’amorce seulement. J’imagine combien ceux qui sont morts dans d’atroces souffrances physiques et psychologiques, notamment les malades qui avaient eu la bonne idée de se faire piquouzer (« parce que ça évite les formes graves blablabla »…) ont pu endurer !

Tous ces petits vieux refoulés des hôpitaux parce qu’improductifs pour l’économie, des charges pour la société qu’il fallait bien un jour se résoudre à éliminer, comme nous l’a maintes fois claironné depuis 40 ans ce cher Jacques Attali. Et puis ces cancéreux incurables, ces diabétiques, ces mongoliens, ces sidéens qui grèvent les comptes de la Sécu !

Au vu de mes nombreuses tares et étant assez proche de l’âge de la retraite, j’aurais tout aussi bien pu faire partie d’une charrette.

Car quand les quintes de toux s’enchaînent à un rythme accéléré au point de devenir incontrôlables, surtout en pleine nuit, on s’épuise très vite. On n’arrive plus à reprendre son souffle entre deux toux, le taux d’oxygène s’amenuise dans le sang, les muscles de la poitrine se tétanisent. Et puis surtout la dilation des petits vaisseaux pulmonaires due à l’inflammation provoquée par le virus, ajoutée à l’irritation provoquée par l’air expulsé de façon réflexe pendant des heures que dure la toux, font que votre corps devient subitement incapable de fixer l’oxygène vital qui fait défaut.

Ajouté à cela l’effet panique de ne plus arriver à respirer, et de se retrouver seul avec l’éventualité de faire un malaise, voire de mourir bêtement sans pouvoir appeler les secours… Je ne souhaite à personne de vivre cela.

Pour couronner le tout, 9 mois après cette première expérience in vivo du Terminator de la série Covid, je n’avais toujours pas complètement retrouvé ni goût ni odorat, totalement zappés les 3 premiers mois.

Cette fois-ci je ne m’étais pas préparé. Toute la complosphère dont je fais partie répétait à l’envi depuis cet été que ce nouveau variant saisonnier du Covid annoncé pour la rentrée était un petit joueur avec des symptômes anodins.

Affaibli depuis le début de l’automne, très affecté par les évènements du 7 octobre puis le décès de ma mère à la Toussaint, épuisé par les préparatifs de la cérémonie prévue le 8 décembre en son hommage à Paris, je me sentais tout patraque à l’approche du départ. J’avais pris soin de consulter mon médecin, qui m’avait assuré que je n’avais pas le Covid. Donc en voiture, Simone !

De retour à la maison 8 jours plus tard, me voici avec des pluies diluviennes, un toit en mode passoire, et l’eau qui pisse sur mon lit. Et un diagnostic imparable : 2 autotests positifs ! Re-médecin, ivermectine, azithromycine, artémisia, Vitamine C, Vitamine D, Zinc, Aspégic, collutoire, gouttes dans le nez, huiles essentielles… Toute la pharmacopée anti-Covid y passe !

Sauf que cette maudite toux, elle, ne passe pas. Et rebelote : 2 nuits avec un réveil subit, pris par une quinte irrépressible. Et 30 secondes plus tard, la panique : impossible d’arrêter de tousser. Et surtout impossible de respirer.

On tente de se calmer, on convoque tous les dieux de l’Olympe, on appelle sa mère… La crise finit par passer… Avant de reprendre une heure plus tard.

J’ignore pourquoi spécialistes, médecins et pharmaciens ne donnent pas la recette à suivre lorsque survient une telle crise de toux, suivie en général d’une bonne crise de panique. Ou un spray de Ventoline au cas où.

Quoi qu’il en soit, au cas où je ne l’aurais pas encore compris, au cas où je ne l’aurais pas assez côtoyée dans ma vie notamment ces 5 dernières années, je sais que je suis mortel. Je sais que la mort peut intervenir à tout moment. Et je sais que ça n’est pas vraiment une partie de plaisir.

LES LIAISONS DANGEREUSES

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Les Américains ne se sont jamais embarrassés de principes pour servir de relai de propagande aux Nazis.

Dans les années 1930 et 1940, les banquiers capitalistes américains et les stratèges du Pentagone ont discrètement misé sur Hitler (mais aussi sur les fascistes italiens, espagnols ou français) pour faire barrage à l’expansion militaire et idéologique en Europe de leur ennemi juré : Staline et les bolcheviques soviétiques.

C’est ainsi que les banquiers américains, notamment les Rothschild, n’ont eu aucun état d’âme à financer la montée du Parti Nazi, l’arrivée d’Hitler au pouvoir, la remilitarisation de l’Allemagne, puis l’effort de guerre de l’Allemagne nazie. Tout en soutenant parallèlement les puissances alliées dans leur croisade pour libérer l’Europe. Et surtout pour créer sur ce continent un marché sans frontières largement ouvert aux produits et capitaux américains, une fois cette vilaine guerre terminée et la Bête immonde terrassée.

Et puisque le plan d’invasion anglo-saxon de la France imaginé par Roosevelt, avec présence permanente de troupes américaines sur notre sol, administration du pays par Washington et monnaie locale adossée au dollar, avait été un échec, à cause d’un emmerdeur orgueilleux appelé de Gaulle que Roosevelt tentera de faire assassiner une fois celui-ci arrivé au pouvoir, eh bien Vive le Plan Marshall ! En attendant la construction de cette Europe pacifique, libérale et prospère grâce aux Etats-Unis d’Europe. On connaît la suite.

Sait-on seulement que ce plan d’une Europe fédérale calquée sur le modèle des Etats-Unis avait germé dans les cartons du IIIe Reich avant de se retrouver sur le bureau des stratèges yankees ? Et que l’un des grands architectes de la CECA, choisi par nos protecteurs américains comme premier Président de la CEE ne fut autre que Walter Hallstein, un ancien officier nazi ?

Sait-on que l’une des principales obsessions de nos valeureux libérateurs avant que l’Allemagne ne capitule en 1945 fut d’organiser méticuleusement l’exfiltration de plusieurs centaines de dignitaires et surtout de chercheurs et scientifiques nazis dans de nombreux domaines (nucléaire, armement, médecine…), au cours d’une opération secrète baptisée Paperclip et orchestré sur le sol allemand et européen par l’élite de l’armée américaine dans le plus grand secret ?

Ces VIP nazis ont été ensuite cachés et dorlotés aux Etats-Unis, avant d’être recyclés dans divers programmes stratégiques secrets de recherche à caractère militaire ou scientifique. Par exemple dans le Projet Manhattan destiné à mettre au point la première bombe nucléaire américaine larguée sur le Japon en 1945, ou le programme Apollo destiné à envoyer le premier astronaute américain sur la lune en 1969. Mais aussi le projet mondialiste (Nouvel ordre mondial avec création par étapes d’un gouvernement mondial en remplacement des Etats-nations), avec Kurt Waldheim, ancien agent nazi de la Wehrmacht en charge des pires atrocités, nommé Secrétaire général de l’ONU en 1972, etc.

On pourrait aussi citer les programmes de recherche secrets de la CIA comme le programme de manipulation mentale MK Ultra, dont la nature et les implications n’ont rien à envier aux expérimentations du terrible Docteur Mengele dans les camps nazis. Et bien d’autres encore.

Plus récemment avec la guerre en Ukraine, on a vu ressurgir d’authentiques nazis dans l’entourage du petit pantin Volodymyr Zelensly formé à l’école du leadership parmi d’autres Young global leaders du grand Nazi de Davos Klaus Schwab. Une marionette sans aucune épaisseur ni expérience politique, parachutée subitement « Président de l’Ukraine » au terme d’un coup d’Etat destiné à dégager en 2019 le Président démocratiquement élu de ce pays parce que jugé trop favorable à Moscou. Le figurant fut aussitôt chargé d’être le Président fantoche d’un pays qui avait déjà violé les Accords de Minsk signé en 2014 entre l’OTAN et Moscou, et de poursuivre le génocide d’Etat documenté par les ONG internationales et perpétré par des milices d’extrême droite ultranationaliste contre les minorités russophones dans les régions situées à l’Est de l’Ukraine comme le Donbass. Une stratégie destinée à provoquer un casus belli, et obliger ainsi la Russie à intervenir militairement afin de protéger ses ressortissants, tout en lui faisant porter la responsabilité d’une guerre sale aux frontières de l’OTAN qu’elle pouvait difficilement éviter. Et permettre ainsi aux stratèges américains et européens de mener par procuration en faisant mine de ne pas s’en mêler cette guerre dont il rêvaient depuis 1991 contre l’ours russe, en espérant ruiner son économie (raté…) et surtout sécuriser gazoducs et greniers à blé ukrainiens. 

Accélérer l’expansionnisme otanesque vers la Russie en intégrant l’Ukraine (qui est au passage le berceau de l’empire russe) au bloc néolibéral anglosaxon, donc à l’OTAN et à l’UE : voilà le but inavoué des éternels « défenseurs de la démocratie« . Une stratégie qui là encore met en scène d’authentiques nazis. Lesquels n’ont jamais disparu d’Ukraine où ils pullulaient pendant la guerre, quand le peuple ukrainien allait embrasser les chars de la Wehrmacht censés les délivrer du joug stalinien.

Doit-on rappeler que cette « guerre de résistance ukrainienne » contre le méchant Poutine dont on nous rebat les oreilles depuis un an et demi se fait grâce au concours stratégique de plusieurs milices paramilitaires néonazies alliées du pouvoir et qui se battent aux côtés de l’armée régulière, comme Azov ou Secteur A ? Doit-on aussi rappeler que depuis l’arrivée de Zelensky au pouvoir des néonazis siègent en toute impunité au Parlement ukrainien ? Intéressant pour une République européenne qu’on nous vend comme un modèle de démocratie…

Quant au petit pantin chouchou des médias et copain comme cochon avec notre Foutriquet national, il a sans doute été sélectionné lors du casting de la CIA pour ses brillants talents d’acteur de téléréalité. Car à peine cette guerre injuste à laquelle personne ne voulait croire mais que certains piaffaient de voir démarrer était-elle déclarée que Zelensky fut grimé devant toutes les caméras occidentales en « héros de la nation ukrainienne martyrisée« , la mine grave et sobre mais tenant ferme son micro pour défier le nouvel Hitler du moment, dans son impeccable treillis kaki, alors que les obus russes zébraient le ciel de Kiev.

On l’a bien vu avec ces demandes de plus en plus gênantes de rallonges de milliards à la communauté internationale pour s’acheter de nouveaux jouets, et qui ont fini par le décrédibiliser, ce Pinocchio ultra corrompu n’est exclusivement motivé que par l’obsession de gonfler sa propre fortune personnelle, qui est déjà colossale. Une fortune et un pouvoir confortés par de sombres oligarques ukrainiens, soutenus par Washington, qui financent et protège leur marionnette tant qu’elle peut leur servir. Oligarques par ailleurs mentors de ces milices nazies qui pavanent aux côtés du Président Zelensky. Lequel plastronne lui-même presque constamment devant les caméras en portant sur son beau pull militaire un mystérieux insigne qui n’est rien de moins que le sigle de l’une des plus anciennes divisions nazies ukrainiennes crée avant la guerre pour soutenir le Parti Nazi. Une information évidemment démentie par tous les « fact-checkers » du monde entier.

Avant de faire appel sans sourciller pour leurs basses oeuvres aux pires remugles SS qui grenouillent encore à l’Est, nos bienfaiteurs américains et leurs valets bruxellois avaient su recourir à de tout aussi fréquentables amis, en la personne des pires islamistes dont le monde ait jamais accouché.

On ne change pas une recette qui gagne : mafia ou Nazis, pourquoi s’embarrasser de principes ? Alors on a appliqué la même scénario avec les rejetons nazislamistes de Tonton Adolf. En utilisant les mêmes méthodes et en poursuivant le même but au cours de la guerre froide : endiguer l’expansionnisme soviétique aux marches de l’empire, en Asie du Sud-Est, au Moyen-Orient, dans les autres pays du Tiers-monde. Et pour cela miser sur leur opposants les plus kamikazes et déterminés : les phalanges islamistes.

Une aubaine puisque c’est précisément aux Etats-Unis que se réfugièrent en premier lieu à partir des années 1950 les compagnons de Hasan al-Banna, fondamentaliste égyptien fondateur en 1928 de la Confrérie des Frères musulmans. La matrice de tout l’islamisme contemporain, dissoute après plusieurs attentats contre le régime du roi Farouk puis le Président Nasser. Avant que le petit-fils du fondateur, un certain Tariq Ramadan exilé en Suisse, ne vienne prêcher sur nos plateaux télé et violer nos femmes, de nombreux Frères eurent la bonne idée de fuir pour le pays de la Liberté, pourtant identifié comme la cause de tous les malheurs du monde arabo-musulman depuis que Wall Street a remplacé les colons britanniques dans le rôle de persécuteur des musulmans. 70 ans plus tard, et 50 ans après les turbulents Black Muslims (directement affiliés à la Confrérie), on découvrait que le très charismatique Président Obama entretenait dans ses réseaux personnels des liens étroits avec certains responsables de la Confrérie…

C’est en tout cas de cette période charnière de la guerre froide qu’on peut dater les liens étroits qui unissent l’Amérique avec les organisations terroristes islamistes. Intéressant quand on sait que les méthodes de conquête de la Confrérie s’inspiraient très largement au départ de l’hitlérisme dont Hassan al-Banna était un fervent admirateur. Tout comme le grand mufti de Jérusalem Husseini, qui a rencontré Hitler plusieurs fois à Berlin pour le supplier de l’aide à exterminer les Juifs de Palestine.

Mais les liens ténus entre l’establishment politique et surtout économico-financier et le monde arabo-musulman, y compris dans ce qu’il a produit de pire, tient bien plus encore à leur avidité commune pour l’argent et le pouvoir. Depuis les Rockefeller qui ont mis la famille Saoud sur le trône d’une monarchie d’opérette en Arabie, afin de ménager leurs intérêts pétroliers dans cette péninsule en confiant à des Bédouins membres de l’une des pires sectes islamistes – le wahhabisme – les clés des lieux saints de l’Islam. Et une rente assurée pour des siècles, à partager entre ces nouveaux nabas et les compagnies texanes.

Et c’est ainsi que pendant la guerre russo-afghane (1979-1989) l’Amérique a pu combattre sans le dire l’armée soviétique par Moudjahidins interposés. Avec cette figure de héros du Commandant Massoud fabriquée de toutes pièces par le CI. un islamiste oldschool descendu de ses montagnes, mais surtout un ennemi juré des taliban engagés dans ces guerres tribales interminables qui ensanglantent périodiquement l’Afghanistan. Et donc un ennemi des Soviétiques, que les Américains entendaient repousser dans leurs frontières pour « libérer Kaboul« . Massoud épaulé par un autre grand ami de l’Amérique et agent de la CIA, le brillant Oussama Ben Laden, fils prodige d’une des plus grandes familles de multimilliardaires saoudiens, associée de la famille Bush dans de juteuses affaires. Comme la firme pétrolière texane Carlyle Group, dirigée un temps par l’un des frères de Nicolas Sarkozy (dont l’ex-beau-père Frank Wisner fut par ailleurs l’un des fondateurs de la CIA).

Les affaires sont toujours de touchantes histoires de famille…

Préserver les intérêts stratégiques américains a toujours été une priorité qui prime sur toute autre pour les stratèges du Pentagone et de la CIA, qui dictent leurs discours aux Présidents démocratiquement élus de cette grande nation. La raison d’Etat et la raison du plus fort, qui se confondent souvent avec le sens des affaires, ont toujours atteint des sommets de machiavélisme et de cynisme au pays des Rockefeller et des Bush. La défense de la démocratie et des droits de l’homme, dont l’Amérique s’est faite la championne et dont la Statue de la Liberté qui éclaire les nations représente le symbole, n’est ici qu’un outil dans la panoplie idéologique pour s’assurer l’assentiment du peuple et des nations soumises, pardon « alliées« . La fin justifiera toujours les moyens, pourvu qu’on sache habilement les justifier, et faire pleurer dans les chaumières sur CNN ou pendant la remise des Golden Globes.

Et donc le Moyen-Orient est certes une contrée barbare et oubliée à l’opposé de Los Angeles sur la carte, mais qui regorge de ressources vitales pour notre économie. Un verrou géostratégique entre une Europe décadente, savamment plombée grâce à une immigration pléthorique bas de gamme, et dirigée par des guignols acquis à nos intérêts, et d’immenses empires rétifs à rallier dans le Meilleur des mondes unipolaire néolibéral consumériste. Comme la Russie, l’Inde ou la Chine. Des obscurantistes insolents par leur dynamisme économique, et qu’il faudra bien un jour mettre au pas en y mettant les moyens.

Détail annexe plus inavouable, l’Afghanistan est aussi avec le Triangle d’or en Asie du Sud-Est le plus grand temple de production de pavot qui approvisionne le marché mondial de l’héroïne. Des champs de pavot et un trafic sécurisés depuis les années 1960 par les GIs de l’US Army, qui stationnent dans la région pour divers motifs. Et qui permet à l’armée d’en tirer de substantiels dividendes occultes pour financer des opérations qui le sont tout autant. Un petit secret auquel les administrations successives tiennent comme à la prunelle de leurs yeux, tout en prétendant lutter contre le trafic mondial de drogue qui pourrit leur jeunesse. Même chose avec la cocaïne en provenance de Colombie, qui transitait encore il y a peu par Cuba avec la bénédiction de Fidel Castro, allié sur ce terrain de son grand ennemi capitaliste.

On comprend mieux l’impatience de George Bush junior et ses amis néoconservateurs à envoyer leurs troupes après le 11 Septembre pour démanteler 3 malheureux camps d’entraînement taliban, et orchestrer pendant 10 ans la plus grande chasse à l’homme fantôme de toute l’Histoire contre un ex-ami qui aurait mal tourné. Là encore, il n’y a plus ni nazis, ni islamistes, ni terroristes ni bons ni méchants : juste un cash flow à se répartir intelligemment entre très grosses fortunes.

Le sketch enclenché avec la première guerre des Bush en Irak (opération Tempête du désert en 1991 pour « libérer le Koweït » occupé par les chars de Saddam Hussein) aura ainsi duré près de trois décennies. Avec des répliques et des remakes tous destinés à garantir une présence militaire américaine, avec ou sans l’aval de la communauté internationale, afin de sécuriser les puits de pétrole, les oléoducs et gazoducs, en mettant en place des régimes fantoches pseudo démocratiques dirigés par des marionettes formées à Harvard, et en entretenant un chaos suffisant dans la région pour continuer à envoyer des troupes sous divers prétextes, déstabiliser les régimes en place et les économies locales, liquider les réfractaires comme Assad alliés des Russes, mettre le grapin sur le magot, se répartir la manne de la reconstruction tout en faisant flamber les cours du brut.

Le même scénario de stratégie du chaos mis en place par les Rockefeller dans les années 1920 en Arabie et en Palestine. Et qui a prévalu en Europe dans les années 1930, et même depuis 1914…

C’est ainsi que « le terrorisme » est devenu un instrument stratégique parmi d’autres dans la panoplie du parfait déstabilisateur. Al Qaeda puis Daesh furent ainsi conçues comme des outils au service de l’Oncle Sam. Avec le concours de la CIA pour recruter les cadres et foutre le bordel dans les pays ciblés, de l’US Army et de ses instructeurs pour former les nouvelles recrues à la guérilla, au sabotage et autres méthodes terroristes, et des mêmes banquiers américains épaulés par leurs partenaires de la finance islamique saoudienne pour financer les opérations de déstabilisation.

Quant à l’idéologie nazie des suppôts d’Adolf qui ont inspiré la Secte islamiste, ce sont aussi les Américains qui ont joué le rôle de passeurs sinon de pourvoyeurs.

C’est ainsi que les théoriciens eugénistes anglo-saxons des 19e et 20e siècles, parmi lesquels les Rockefeller figurent en belle place, ont inspiré Mein Kampf, puis Le Projet de conquête planétaire de la Confrérie des Frères musulmans, dont le fondateur Hassan Al-Banna, grand-père de Tariq Ramadan, et les principaux idéologues de la secte Sayyed Qutb et Yusuf Al-Qaradawi se sont directement ou indirectement inspirés. Notamment, c’est un détail de l’Histoire, en ce qui concerne l’objectif d’extermination des Juifs. Cette race maudite à qui l’Islam a pourtant tout piqué : son Dieu, ses prophètes, ses Livres saints, sa Loi, et bien sûr son titre de peuple élu.

Une entreprise menée depuis les razzias du Prophète sur les cités infidèles jusqu’à aujourd’hui avec le succès que l’on sait. Et qui a culminé avec ce lancement en mondovision le 7 octobre dernier de cette Shoah 2.0 des Néonazis en djellabas fondant avec une cruauté inédite depuis Auschwitz sur des innocents massacrés parce que Juifs ou supposés. Un scénario orchestré par des mollahs iraniens en sursis, dont le gourou Khomeiny était lui aussi un lecteur assidu de Sayyed Qutb. Et brillamment interprété par les « résistants palestiniens » du Hamas. Lesquels ont aussitôt suscité des émules parmi les gremlins des banlieues françaises, américaines et occidentales, transformés en soldats de l’Armageddon des fidèles de la Révélation ultime lancés contre les sataniques sionistes et croisés.


A ceux qui douteraient de ces vérités historiques, comme des liens étroits entre l’empire capitaliste (et aujourd’hui progressiste), le nazisme et son projet génocidaire, l’islamisme et son antisémitisme tout aussi obsessionnel, et aux imbéciles qui agitent déjà un drapeau « COMPLOTISTE ! », je conseille de réviser leurs préjugés en matière d’Histoire et de se documenter sérieusement. En s’inspirant notamment des travaux de Hannah Arendt sur la prétendue victoire des alliés sur le nazisme, travaux récemment repris par Ariane Bilheran dans Internationale nazie. Mais aussi des travaux récents d’historiens compétents sur ces sujets.

Et pour les liens ténus entre Islam(isme) et antisémitisme, je leur conseille de s’intéresser à l’Histoire de la Confrérie des Frères musulmans, matrice idéologique de l’islamisme contemporain, en se référant par exemple au l’essai très bien documenté d’Alexandre del Valle Le Projet.

Les Damnés : autopsie des zombies du show biz parisien

Mis en avant

Retour cette « Marche des célébrités » du 19 novembre à Paris.
Un acte de contrition bien tardif et un exercice de relativisme embarrassé sur fond de flambée antisémite, suite aux critiques qui ont sanctionné un mois de silence coupable des peoples du show biz après les pogroms du 7 octobre perpétrés par les terroristes islamistes du Hamas au Sud d’Israël.

Israël-Gaza : Marche des célébrités le 19 novembre à Paris

Au cours d’un sinistre après-midi de novembre, entre les cérémonies du 11 novembre dont plus personne ne sait ce qu’elles commémorent, et le Black Friday qui inaugure la bousculade de Noël, les clowns de La Ferme Célébrités étaient de sortie pour battre le pavé parisien.

Dans une ambiance sépulcrale, et alors que se multiplient de façon inquiétante partout dans le monde des manifestations rassemblant des centaines de milliers de personnes en soutien à une organisation terroriste dont le but, rappelons-le, est de détruire l’Etat d’Israël et de tuer tous les Juifs, les saltimbanques du PAF le pif rougi par le frimas étaient venus exprimer lors de cette « marche silencieuse » (bel l’oxymore !) leur soutien empressé mais indifférencié pour toutes les victimes du conflit israélo-palestinien.

Lequel prend une tournure apocalyptique depuis les attentats terroristes du 7 octobre, et cette riposte militaire israélienne contre le Hamas, sur laquelle les bonnes âmes téléguidées voudraient concentrer tous les griefs, en faisant mine d’oublier ou de relativiser le reste.

Le reste, c’est-à-dire le plus grand pogrom depuis Auschwitz : près de 2.000 morts civils en 24 heures, dont un bon nombre d’étrangers, tous massacrés froidement jusqu’au dernier dans des circonstances indescriptibles de cruauté et d’ignominie. Et au moins 250 otages enlevés par les terroristes et toujours détenus à Gaza.

Un choc dont l’écho ne s’est pas fait attendre en France, avec plus de 2.000 actes antisémites recensés en France selon le ministère de l’intérieur en un mois, du « simple » tag antisémite qui rappelle les sombres heures de Vichy au tabassage en règle de pauvres Feujs égarés en terre islamique : ces fameux « territoire perdus » où règnent gangs mafieux, jeunes terreurs de 14 ans résislamisées par les Frères musulmans, dealers et apprentis djihadistes et survêt.

Et pourtant c’est étrange, on ne voit jamais ces peoples du chaud-biz se mobiliser sur des sujets aussi galère. Car trop à contre-courant de la doxa majoritaire, ce qui pourrait sensiblement froisser leur fan-club.

Comme on ne les voit jamais défiler dans les rues pour défendre la cause des homosexuels persécutés en Tchétchénie, dans un pays dirigé par un monstre islamiste joujou de Moscou et totalement fracassé, qui nous exporte ses coupeurs de têtes et autres égorgeurs au titre de l’asile humanitaire, et qui torture gays et lesbiennes dans ses camps de concentration. Alors ces grands causeurs sont si prompts à défendre la cause LGBT, entre la rue Sainte-Croix et la rue de Rivoli.

Notamment parce le show biz compte comme chacun sait compte parmi ses rangs un nombre très supérieur à la moyenne de garçons sensibles, adeptes de soirées chemsex et de sexe tarifé avec des mineurs (comme Pierre Palmade, ami du pouvoir avec les mêmes pratiques, relâché étrangement après deux mois de chasse aux sorcières)…

Il est vrai qu’un mois de silence des beautiful people sur des faits aussi graves que cette Shoah 2.0 à la sauce harissa avait quand même fait beaucoup jaser.

Mais enfin comment aurait-on pu envisager que ces zélateurs du clergé politiquent correct se dégrisent subitement et retrouvent un semblant de bon sens, au point de s’apercevoir qu’en 2023 les vrais Nazis portent une djellaba ?

Alors face aux serpents qui sifflent sur leurs têtes, ces arts-tristes ont décidé après leur cure dé(sin)tox d’un mois de sortir de cette prudente et assourdissante réserve pour faire bonne figure. Et d’abandonner pour une journée leurs bunkers fleuris du Lubéron pour aller se pavaner dans les rues de la capitale en prenant des postures. Lunettes de soleil noires sous une pluie battante pour cacher leur émotion, et mines de circonstance aussi graves que possible, avec des faciès plus endeuillés que pour les funérailles de Johnny.

Histoire de prouver à ceux qui les chicanent qu’ils sont doués d’une vraie conscience tout de même. Et qu’ils ont aussi un cœur qui bat toujours à gauche.

« Cette marche se veut éclectique, et en soutien à TOUTES LES VICTIMES, quelles qu’elles soient !« , rappelle Geluck, la mine très affectée, au micro de Sud-ouest.

Quel effort ! Quel exploit !

Qu’on se le dise : la gauche caviar soutient donc AUSSI les Israéliens massacrés ! Alors que, par essence, Israël EST l’ennemi, l’unique responsable d’un conflit qui dure depuis un siècle, l’auteur de crimes et LE responsable qui pousse « la Résistance » palestinienne à Gaza à agir avec tant de violence.

On connaît la chanson.

Ah ! non ! c’est un peu court, vieil homme !
On pouvait dire… Oh ! Dieu ! … bien des choses en somme…

Car ce numéro de funambules dérisoires défilant comme des fantômes traînés vers l’échafaud de leur gloire fanée traduit l’inanité ce qui leur fait office de conscience, réduite à épouser les causes à la mode pour donner l’illusion d’être encore des artistes engagés.

Ces ringards qui en sont encore 70 ans plus tard à ânonner les gimmicks de la Nouvelle vague pour faire vaguement nouveau, qui s’échinent encore à plagier les enfants terribles du Festival de Cannes à peine réveillés de leur Guerre d’Espagne, sont pathétiques tant ils sont vains, vides et burlesques.

Ils tentent, mais c’est un peu tard, et de façon tellement gauche, de faire taire le scandale nourri par leurs indignations réflexes à géométrie variable. Et ce silence insultant dénoncé à juste titre par quelques rares de leurs confrères courageux – quoiqu’eux aussi de gauche – comme Patrick Timsit, Alain Chabat ou Michel Boujenah (mais forcément : ils sont juifs…)

Eux n’ont pas faibli pour condamner le silence coupable de leur profession après les pogroms du Hamas.

Alors les invités de la dernière heure se rangent pitoyablement derrière cet exercice collectif d’équilibriste ultra décalé. Ce « Et en même temps » relativiste et totalement obscène. Sans risquer bien sûr, sinon de prendre parti, du moins de respecter la dissymétrie flagrante qui oppose les crimes.

Service minimum, juste pour s’assurer qu’on ne dise pas encore que les saltimbanques avaient piscine quand des barbares sous Captagon cramaient dans un four un bébé, tranchaient les deux mains d’une gamine jusqu’à ce qu’elle se vide de son sang, violaient des ados, tuaient pères et mères devant leurs enfants, traînaient des gosses, des femmes enceintes et des vieillards innocents par terre avant de les achever…

Le tout filmé en live avec une caméra GoPro, en faisant des selfies avec leurs victimes, et en envoyant des SMS hilares à leurs papounets restés à Gaza. Lequel pleurait de joie en découvrant les exploits de leur héros de fils.

Une fois monté, le film qui témoignent de ces atrocités dure 45 minutes d’une violence insoutenable. Il n’a été projeté qu’à quelques rares personnalités qui se sont déplacées en Israël après les attentats. Mais aussi aux parlementaires français à l’Assemblée, qui quelles que soient leurs opinions vis-à-vis d’Israël en ont tous été marqués à vie.

Nul doute que ce docu choc ne fera pas le buzz l’an prochain dans la catégorie Un certain regard à Cannes. Ni lors de la remise des Césars 2024, cérémonie qui récompensera sûrement un nanar quelconque de propagande islamiste, comme Les Misérables de Ladj Ly.

Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?…

Alors on danse sur cette danse macabre… Et on défile tous ensemble, en silence, qui plus est pour ne rien dire, sinon juste : « On est là !« 

Quelle preuve plus flagrante de la vanité et de la vacuité de tous ces baltringues !

Manifestement on a changé radicalement d’époque. Ce que le marigot dérisoire des artistes de cour n’a toujours pas capté. Désormais finis les indignations feintes et les coups de gueule sur les plateaux télé pour ripoliner des causes woke, où l’on ne risque rien à faire son petit sketch consensuel pour assurer sa promo, puisqu’intellectuels, politiques et médias sont tous raccord avec le sujet.

Mise à part cette « extrême droite » fantasmatique, repoussoir facile, bien pratique pour faire élire le guignol du moment choisi par l’élite : un habile ventriloque du politiquement correct comme Macron.

Une extrême droite qui ne ressemble plus du tout – hélas pour ces pleureuses de la morale officielle – à ce qu’elle fut jadis. Qui ne s’égare plus en dérapages racistes ou antisémites. Comme le gros facho de Montretout avec son œil de verre, son menton de mataf mussolinien, sa gégène à bougnouls, ses défilés de phalangistes néofascistes devant Jeanne d’Arc, avec compiles des chants de la Wehrmacht, rééditions de Mein Kampf et collectors nazis vendus sous l’uniforme.

Comment imaginer au milieu des Adjani, des Philippe Geluck, des Emmanuelle Béart ou des Omar Sy (absent, évidemment…) qu’un de ces bouffons puisse oser briser le mur d’hypocrisie consensuelle pour dire que finalement, Marine Le Pen ou Zemmour ne disent pas que des conneries ? Ou que le petit Julien Odoul avec sa belle frimousse qui plaît tant aux mamies serait parfait pour remplacer un Dujardin un peu usé dans le rôle de jeune premier ? Ou que tous ces « souverainistes » tout autant « d’excrème droite« , comme Gnagnant, de Villiers, Philippot ou Asselineau, et même, tiens pourquoi pas, Kuzmanovic, ancien LFI défroqué et unique survivant des souverainistes de gauche, sont après tout des gens fréquentables ?

N’avaient-ils après tout pas raison de nous mettre en garde sur cette réalité qui nous pète à la gueule maintenant ? A propos de cet « Islam padamalgam » sanctuarisé par la bienpensance ? Et qui se révèle totalement vérolé, comme nos banlieues, par la Bête immonde resurgie sournoisement en djellaba.

Eh oui ! C’est un peu plus préoccupant que le grand cirque du Covid avec lequel on nous a bien fait flipper pendant trois ans ! Comme dans ces scénars de films gore où de méchants clowns jouent à terrifier nos chères têtes blondes. Sauf que là, ça n’est pas du cinéma pour faire de l’audimat ; c’est l’horrible réalité !

Mais non, ça coco tu vois, qu’on puisse dire publiquement que les barbares sont à nos portes, et du mauvais côté, ça n’était pas dans le script de La Haine ! Même une fiction déjantée n’oserait pas insinuer ça.

Blackout complet. Et les divas sont priées de ranger leurs paillettes pour retourner fissa à leur séance de gym aquatique.

Comment expliquer à ces zombies programmés pour sortir leur museau de la chnouf une fois tous les six mois, et aller débiter trois conneries chez Ruquier, que vouloir défendre son pays – la France, quel vilain mot ! – sa souveraineté, ses principes, et donc les autres démocraties quand elles sont attaquées, ça n’est pas forcément un truc d’affreux nazis, de gros réacs, de « vieux con-servateurs de droite » ? Et que ça n’est pas non plus attenter aux droits des minorités, ou de leurs chers immigrés ? Mais qu’au contraire que c’est la seule façon de se rendre capable de mieux les défendre, autrement qu’en paroles, et les intégrer plutôt que de laisser la France sombrer dans la guerre civile ?

Comment expliquer à ces précieuses ridicules que défendre le droit pour Israël d’exister et de vivre en paix, ça n’est pas forcément refuser aux Palestiniens le droit de revendiquer un État ? Mais qu’aujourd’hui la Palme d’or de la violence arbitraire, de l’inhumanité la plus flagrante, de la barbarie la plus extrême, est lourdement du côté des terroristes du Hamas, qui tuent pour le plaisir de butter des Juifs, se contrefichent éperdument de la cause palestinienne, comme des habitants de Gaza. Puisque qu’ils se planquent derrière des civils en mettant enfants et malades en première ligne face aux bombes de Tsahal. Alors qu’ils restent bien planqués dans leurs tunnels, à Doha ou à Téhéran…

Le logiciel des gens de gauche qui croyaient avoir une conscience et se ranger toujours du bon côté de l’Histoire a tellement buggé, que même ChatGPT serait impuissant à en faire un deep fake !

Eh oui, M’sieur-dames, je sais : c’est dur à admettre, mais aujourd’hui l’extrême droite est IS-LA-MISTE ! Pigé ?

Et les vrais collabos d’aujourd’hui sont les islamo-gauchistes de La France Islamiste, et leurs amis de l’extrême gauche révolutionnaire qui depuis les années 1980 ont fait le choix de troquer le prolétariat ouvrier dont ils étaient orphelins contre les djihadistes d’Al Qaeda, les Frères musulmans de Tariq Hamadan, du Hezbollah, de Boko Haram ou du Hamas.

Va falloir surveiller de près vos fréquentations et réfléchir avant d’aller voter…

Voilà donc les splendeurs du Splendid plantées. Les guignols sont groggy, hagards, has been. Quand ils ne sont pas pourris jusqu’à la moelle.

Triste fin de sketch.

Jane Birkin est morte cette année. Tout le sérail du petit Paris a versé sa petite larme ; les boomers comme moi, et même les millenials.

Petite fan des Sixties, où sont tes années folles ?
Que sont devenues toutes tes idoles ?

La France Immonde

Mis en avant

Il fut une époque où le summum de l’opprobre consistait à fricoter avec les Nazis. Icône de la trahison et de l’ignominie, la France collabo n’était plus la France. Elle s’était aplatie devant l’Occupant, avait vendu son honneur, saccagé ses valeurs, renoncé à se battre, à défendre son territoire et protéger ses enfants, vendu ses enfants juifs et couché avec la Bête immonde.

Aujourd’hui la Bête a changé de visage. Elle ne porte plus le masque de l’officier SS, mais du musulman enragé. Elle n’est plus occupée par les Boches mais par une idéologie véhiculée par des fanatiques avides de pouvoir qui vampirisent les esprits, infiltrent nos institutions, subvertissent le credo républicain, et prennent en otages 10% de nos concitoyens en les forçant à la sécession.

Aujourd’hui des politicards à l’âme sombre, pétris de ressentiment, fins manipulateurs et calculateurs scélérats, ont fait alliance avec ces apôtres du Djihad, explicite ou sournois. Eux qui défendaient naguère la laïcité se sont acoquinés avec les prophètes de malheur de la pire des sectes. Eux qui se disaient la voix des prolétaires, des exclus, du peuple, sont devenus les idiots utiles de l’Islam.

Et pourtant ils se contrefichent de ces musulmans dont ils s’arrachent les suffrages en alliant le crime à l’obscénité. Peu leur chaut de piétiner nos valeurs, justifier l’injustifiable, l’imposture, le mensonge, l’asservissement des femmes, le viol, l’homophobie et même le terrorisme, pourvu qu’ils aient le sentiment d’exister, d’avoir un public, d’être écoutés.

Ils jouent un jeu macabre en attisant les ferments de la violence et du chaos, prennent des accents révolutionnaires, font mine d’appeler à l’insurrection. Mais en vérité il y a longtemps qu’ils ne croient plus à ces chimères adolescentes. Ces hommes du ressentiment ne jouissent que de la fascination qu’ils exercent encore sur les esprits faibles en flattant leurs bas instincts : la haine, l’envie, le désir de vengeance, le meurtre ou la destruction.

Leurs coups de gueule ou de menton n’impressionnent que les plus naïfs, ceux qui trouvent leur consolation dans ces aboiements vides et désespérés.

N’en déplaise aux maniaques de « l’extrême droite », le successeur de Pierre Laval aujourd’hui ne s’appelle pas Marine Le Pen mais Jean-Luc Mélenchon ! L’homme est intelligent, habile, cultivé. Il a une grande expérience des prétoires et des foules, des combines et des trahisons. Mais ses échecs lui ont ôté toute substance et l’ont rendu totalement aigri. Il n’existe plus que par l’outrance, la provocation, la transgression. Ses gesticulations donnent l’illusion d’un supplément d’âme à ceux qui l’écoutent encore, mais le vieux « tribun » n’est plus qu’un bouffon qui peine à impressionner. Même ses lieutenants les plus fidèles ont pris leurs distances. Ils savent que le leader déchu ne peut que les conduire à l’abîme.

Nouvelle icône de la Collaboration française, Mélenchon est l’artisan de cette alliance contre nature entre la gauche et le Diable du moment : le fascisme islamiste et ses ramifications tentaculaires. L’hydre verte-brune a pour matrice les Frères musulmans, dont le ministère de la propagande en France n’est autre que le CCIF – Collectif Contre l’Islamophobie en France – sur lequel Mélenchon a tablé pour prospecter le vote des banlieues. Dissout en 2020 il est depuis remplacé par Musulmans de France : une dénomination qui signe l’OPA des islamistes sur la communauté musulmane et les instances représentatives de l’Islam en France. A peine 5 ans après la vague d’attentats islamistes de 2015-2016, Melenchon n’a pas hésité à s’afficher aux côtés de femmes en burqa, de barbus salafistes, d’anti-Charlie, d’étoiles jaunes recyclées en croissants islamiques, et de toute la nomenklatura islamiste lors de la manifestation contre l’islamophobie du 10 novembre 2019 à Paris. Il faut vraiment bien peu d’amour propre pour en arriver là. Au moins les ligues fascistes qui défilaient Place de la Concorde en 1936 prétendaient défendre la France. Mélenchon lui n’a aucun état d’âme à la détruire en pactisant avec ses pires ennemis.

Détail intéressant, Laval et Mélenchon partagent le même engagement initial à gauche : SFIO pour Laval, PCF puis Parti Socialiste pour Mélenchon. Tous deux ont été ministres et républicains, avant de prendre leurs distances avec les partis traditionnels pour s’inventer un destin « révolutionnaire ». L’un en se ralliant à la Révolution nationale du maréchal Pétain, l’autre en faisant mine d’incarner une figure populiste avec ce mythe de La France Insoumise, en surfant sur la déconfiture du PS coupable de ne pas avoir reconnu son génie et dont il avait juré la destruction.

Le peuple ? La gauche ? La République ? Il s’en contrefiche. Quant à la France, n’en parlons pas. Non, la seule chose qui lui importe, c’est son destin personnel. Comment expliquer de tels revirements, de telles contractions, sinon par l’absence totale de convictions, de sens du devoir, et le plus parfait cynisme ? Mélenchon est un brillant illusionniste, mais qui s’essouffle à force de multiplier les pirouettes.

Au point qu’il ne craint plus le ridicule pour oser ainsi épouser le parti de la « Soumission ». La France Insoumise est devenue La France Soumise. Soumise à l’Islam le plus radical d’abord, avec ce choix des musulmans et des immigrés comme prolétariat de substitution, et l’abandon des classes populaires françaises, qui aujourd’hui votent davantage pour le Rassemblement National que pour cette gauche qui les a trahis. A l’idéologie woke et déconstructionniste ensuite, en prenant fait et cause pour toutes ces minorités prétendument persécutées dans une surenchère revendicatrice et culpabilisatrice.

Un grand écart et une double contradiction. Car comment peut-on à la fois caresser dans le sens du poil des imams polygames, misogynes et homophobes, et prétendre défendre la cause féministe ou LGBTQI+ ? Lutter contre le racisme et pour la cause indigéniste alors qu’il n’y a pas plus racistes que les musulmans esclavagistes vis-à-vis des Noirs ? A force de racler les caniveaux de la bienpensance, Mélenchon est devenu une timbale qui résonne pour aligner les discours vides

C’est pourquoi cette France Immonde qui se dit vertueuse et flirte avec l’abîme pour masquer sa propre obscénité finira comme son avatar précédent dans les poubelles de l’Histoire.

En franchissant la ligne rouge de l’antisémitisme, déguisé en antisionisme, et en persévérant dans son soutien implicite aux djihadistes et aux terroristes, Mélenchon est passé du côté obscur. Il est perdu pour cette gauche respectable qui portait en elle une vision positive pour la France. En rompant ses amarres avec ce qui fonde la République et en se faisant le jouet du totalitarisme, Mélenchon s’est déclaré apatride.

Son soutien implicite au Hamas après l’offensive terroriste contre Israël du 7 octobre 2023 qu’il a refusé de condamner, son refus de reconnaître ces actes génocidaires, les plus sanglants de toute l’Histoire d’Israël, pour ce qu’ils sont, sont un péché aussi grave que celui des hommes de Vichy qui collaborèrent sciemment à la Solution finale tout en niant l’existence des chambres à gaz. Une faute qui précipitera la chute d’un homme qui croyait pouvoir conquérir le pouvoir en multipliant les outrances et en trahissant les valeurs les plus essentielles de son pays. Son parti ne survivra pas à cette déchéance. Cette crise davantage éthique que politique a déjà contaminé toute la gauche, qui ne renaîtra des cendres où le macronisme l’a précipitée qu’en renouant authentiquement avec ses racines populaires, humanistes et républicaines. Mais il faudra pour cela que le masque du mensonge soit définitivement abattu.

Israël – Hamas : de quoi cette « guerre » est-elle le nom ?

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L’offensive lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, au lendemain de la fête de Soukkot, soit 40 ans jour pour jour après le début de la Guerre du Kippour, marque les esprits par son caractère soudain, violent et arbitraire, et son ampleur inédite. En 24 heures, cette guerre a fait plus de victimes côté israélien, avec un bilan 800 morts qui ne cesse de s’alourdir, que toutes les guerres militaires contre Israël réunies. Et bientôt plus de morts que le conflit et ses nombreux attentats depuis 2000.

Quel peut être le but et le sens d’une telle offensive ? Attendu qu’une telle provocation ne peut qu’entraîner un déluge de représailles, avec des conséquences terribles pour les populations civiles de Gaza, et le risque pour le Hamas d’être anéanti ?

Cette fois il ne s’agit pas d’une offensive militaire menée par des armées régulières et des Etats arabes contre Israël (malgré la rhétorique militaire et défensive du Hamas qui se définit comme une armée de résistance). Mais d’une série d’attentats de masse menées par une organisation terroriste, qui combine attaques terrestres, maritimes et aériennes, tirs de roquettes par milliers, assassinats arbitraires de civils et enlèvements d’au moins 200 otages israéliens en zone urbaine, y compris des vieillards et des enfants.

Malgré leur sympathie, légitime, pour la cause palestinienne, les nations européennes, en particulier la France, ne doivent ici pas se laisser égarer. Cette guerre qui porte mal son nom ne vise en aucun cas à « libérer » un territoire quelconque ou à résister à une attaque, mais bien à détruire un Etat, et à exterminer une population. Du moins c’est la symbolique qu’entend exploiter le Hamas, car un tel objectif semble en l’état actuel totalement hors de sa portée.

Contrairement à l’OLP à laquelle le Hamas a succédé en 2006 dans la bande de Gaza, son objectif avoué n’a jamais été de conquérir des territoires, d’établir un rapport de forces favorable et de négocier les conditions d’une coexistence pacifique entre deux peuples revendiquant un même territoire. Son but, en tout cas sa rhétorique, a toujours été d’éradiquer toute présence juive dans la région. Son exercice du pouvoir comme sa raison d’être ne s’inscrivent pas dans une logique militaire, territoriale ou nationaliste. Sa revendication n’est pas non plus identitaire, le Hamas ne prétend pas défendre une identité palestinienne, sinon définie en creux par opposition à l’oppresseur désigné qu’est Israël. Il n’a aucune légitimité historique pour défendre la cause palestinienne ou le peuple palestinien. Sa légitimité sur la bande de Gaza n’est même pas acquise et se fonde uniquement sur la force et la terreur.

Le Hamas défend une idéologie définie par la doctrine des Frères musulmans. Lesquels ont fondé le Hamas, considéré comme organisation terroriste par plusieurs nations arabes de la région. Cette idéologie est religieuse, belliqueuse, fanatique et totalitaire. Elle prône l’engagement dans le Djihad armé comme méthode et finalité. Ses méthodes sont ouvertement terroristes. Les premières victimes du Hamas sont d’ailleurs les populations arabes de la bande de Gaza, soumises aux pressions, intimidations, arrestations, mutilations et exécutions sommaires. Si le Hamas prétend représenter la cause palestinienne, ce n’est pas selon une logique purement politique, pour exercer le pouvoir au sein d’un peuple dont il serait l’émanation, ni dans le but de parvenir à une quelconque paix : il ne peut exister que par et pour la guerre contre un ennemi qu’il prétend vouloir éliminer. Son but est à la fois radical et chimérique, prophétique et révolutionnaire.

Le Hamas veut imposer par la force sa vision d’un ordre absolu : celui de l’Islam le plus fondamentaliste. Selon cette vision, les Juifs ne sauraient jouir d’aucun statut autre que celui de dhimmis. C’est-à-dire, d’après le Coran, celui de sous-citoyens ou de sous-hommes, puisqu’infidèles. Selon cet ordre d’essence théocratique, les musulmans fidèles à Allah et à sa Loi ont pour devoir de soumettre et dominer toutes les autres nations, jusqu’à imposer une seule communauté et un seul pouvoir pour régner sur toute la surface de la terre. En commençant par détruire ou soumettre les autres religions du Livre antérieures à l’Islam qui refusent d’épouser l’ultime Révélation, seule déclarée juste et authentique.

Les fondements de l’Etat israélien, tels que l’ont conçu les pères fondateurs, sont à l’opposé de cette logique théocratique. Si traditionnellement l’identité juive est élective – un peuple élu par un Dieu unique comme nation de prêtres parmi les nations, l’identité de la nation israélienne selon son acception moderne se fonde sur la notion d’Etat de droit, à l’instar des autres nations démocratiques dont il s’inspire. En dépit de ses imperfections et de ses contradictions contemporaines, l’Etat d’Israël demeure en effet un Etat fondé sur des valeurs authentiquement démocratiques, humanistes et même laïques, tel que définies dans la Loi fondamentale. L’idéal sioniste est l’héritier direct de l’idéal des Lumières, qui considère tous les hommes comme égaux, valorise l’individu, et définit la liberté et le libre arbitre comme principes essentiels et fondements de la vie en société, sans aucune référence à une Transcendance. Avec pour corollaire le droit pour tout peuple à vivre libre sur sa terre. Il n’a aucune prétention à instaurer une domination du peuple juif sur d’autres peuples, ni à combattre les nations environnantes, sinon pour défendre son existence, ses citoyens et son territoire . Des droits par ailleurs garantis par le droit international.

On se tromperait donc à ne voir dans l’affrontement actuel entre Israël et ses ennemis qu’un simple combat territorial qui opposerait un peuple souverain à un autre peuple qui se déclarerait injustement exclu ou dépossédé de sa terre. Ou entre deux nations qui se concurrenceraient la même terre au nom de deux légitimités opposées. On peut refaire indéfiniment ce conflit israélo-palestinien qui s’éternise depuis plus d’un siècle, on n’en viendra jamais à bout avec cette logique nationaliste. Le projet de coexistence entre deux peuples dans un Etat binational au sein des mêmes frontières, pas plus que leur partition en deux Etats juxtaposés ne viendront jamais à bout du caractère complexe, unique et irréductible du conflit.

Ce conflit, dans une région qui constitue l’un des épicentres des tensions géostratégiques mondiales, n’est pas qu’un conflit nationaliste, Israéliens contre Palestiniens, à l’image des guerres qui ont ensanglanté le continent européen au 20e siècle. Ce n’est pas non plus un conflit inter-ethnique : Juifs contre Arabes. Ni non plus un conflit religieux entre deux religions antagonistes : Juifs contre musulmans. L’Histoire, la linguistique, les mythes, la génétique montrent que ces critères d’appartenance sont relatifs, se chevauchent, et s’exacerbent dans un jeu de miroir bien plus qu’ils ne définissent des identités, des incompatibilités ou des hétérogénéités radicales.

Si l’on s’attache aux méthodes du Hamas depuis sa création, ce qui éclate aux yeux aujourd’hui dans cette guerre obscène, c’est bien davantage un combat inavoué entre la barbarie et la civilisation, entre une tentation de régression vers la violence totalitaire, le meurtre et la terreur, et une société fondée sur le Droit et la violence légitime.

Il ne faut pas non plus se laisser aveugler par les discours victimaires qui voudraient justifier le terrorisme palestinien en le considérant à tort comme une guerre désespérée des pauvres, des démunis, des opprimés contre de méchants oppresseurs. Un combat héroïque des faibles contre le fort qui abuse d’un pouvoir injuste et arbitraire. Ou l’unique moyen pour faire valoir ses droits face à un déséquilibre des forces qui rend impossible toute guerre noble, à armes égales, entre deux adversaires sur un pied d’égalité.

A ce propos, il est intéressant de noter que toutes les guerres arabes conduites contre Israël depuis sa création ont été déclenchées de façon lâche et par surprise. Avec la prétention frondeuse d’anéantir Israël et de « jeter les Juifs à la mer« . Avant-guerre, les élites palestiniennes ont tout fait pour empêcher la création d’un Etat juif à partir des premières colonies établies en Palestine, alors administrée par le Royaume-Uni. Dès la proclamation de l’Etat d’Israël en 1948, ses voisins arabes ont attaqué le jeune Etat sans déclaration de guerre. De même, la Guerre du Kippour en 1973 prit totalement de court les autorités et l’armée israéliennes : l’attaque fut déclenchée subrepticement par la coalition arabe au beau milieu d’une des fêtes majeures du judaïsme, le Grand Pardon, et alors que toute la population était réunie en famille. Seule la Guerre des Six Jours fut déclenchée par une riposte militaire d’Israël à un blocus militaire égyptien.

Toutes les guerres arabes contre Israël jouent sur le même ressort : attaquer Israël, un pays fort, doté d’une suprématie militaire et d’une légitimité internationale, n’est possible qu’en jouant sur une rhétorique admonitoire et une mythologie commune qui fédère les nations arabes dans une dimension quasi eschatologique et joue de façon explicite ou implicite sur la thématique de la Guerre sainte.

Défendre le peuple palestinien opprimé par Israël est un argument qui joue sur des ressorts nationalistes, la solidarité des autres nations arabes vis-à-vis du peuple palestinien chassé ou martyrisé sur sa terre. Mais aussi en arrière-plan sur la thématique de la défense de frères musulmans au nom de la solidarité de l’Oumma et de l’inviolabilité de la terre d’Islam. Qui plus s’agissant de la Palestine et d’Al Quds, Jérusalem, 3e lieu saint de l’Islam après La Mecque et Médine.

Que ces nations arabes n’aient aucune leçon à donner à Israël en matière d’oppression des Palestiniens, compte tenu au sort réservé aux réfugiés palestiniens du Sud Liban ou de Jordanie, est secondaire. La mythologie, les intentions incantatoire et la Taqiyya (duplicité) prime ici sur l’objectivité des faits. Et le but final reste invariablement le même : non pas mettre fin à une oppression au nom de la Justice, mais contester l’existence même d’Israël vécue comme un scandale. Toute légitimité des Juifs à occuper cette terre, fût-elle biblique à l’origine et donc antérieure à la légitimité des tribus bédouines sédentarisées sur cette terre, est irrecevable. Dès lors que cette terre a été occupée par des musulmans au fil des siècles, elle est considérée comme musulmane de façon définitive. Et toute occupation par des infidèles est une profanation. Tout musulman sincère même le plus progressiste adhère en profondeur à cette idée commune que l’appartenance à l’Oumma prime sur toute autre appartenance. Partant la solidarité envers tout musulman opprimé, notamment envers la cause palestinienne, est un devoir. Ce qui n’interdit pas paradoxalement les alliances ou accointances commerciales avec des nations occidentales amies d’Israël.

Il est évident qu’en attaquant Israël sur par surprise et de façon aussi massive, le Hamas entend jouer sur une symbolique précise : celle des attentats terroristes et des razzias qui renvoie au Djihad. Mais aussi sur une symbolique ancienne. Celle du combat du faible contre le fort, qui vainc ce dernier à force de ténacité et d’ingéniosité, avec la certitude que Dieu est de son côté. C’est bien sûr une réappropriation du thème de David et Goliath : Israël est assimilé au géant terrifiant terrassé par un enfant armé d’une fronde désuète mais protégé par la puissance divine. Le Hamas ne peut vaincre militairement, mais il entend infliger à Israël une humiliation cinglante, tétaniser l’opinion israélienne comme internationale en jouant sur la surprise, l’effet de choc, tout en se donnant une image de force, d’audace, de pugnacité, en se montrant capable de déjouer les services de renseignement, de surveillance, de sécurité, les capacités d’anticipation et la puissance de feu de l’armée israélienne.

Cette nouvelle guerre s’inscrit donc dans l’Histoire homérique du conflit israélo-palestinien faite d’une longue série de chocs et de contrechocs revisités dans une mythologie mimétique. L’identité de la nation palestinienne s’appuie elle-même sur un mythe fondateur qui est le pendant exact du mythe fondateur de l’Israël moderne : la Naqba – la catastrophe – est un mythe inventé par les historiens palestiniens à partir d’une réalité historique, la destruction de villages palestiniens et l’exode d’une bonne partie de la population arabe lors de la Guerre d’indépendance en 1948. Mais ce mythe forgé est le symétrique exact de la Shoah, événement traumatique par excellence pour le peuple juif, archétype et point culminant de toutes les persécutions, mais aussi événement fondateur dans la mémoire nationale à l’époque moderne.

Un parallèle qui assimile les Sionistes aux Nazis, et permet à la jeune nation palestinienne de s’approprier le caractère victimaire du peuple juif en inversant la charge de la faute, faisant des Juifs non plus des victimes mais des bourreaux par essence, le mal absolu, l’archétype du mal ou du Diable. Un thème qu’exploite l’abondante littérature complotiste islamiste, qui fait des Sionistes les descendants des Khazars. Les Juifs seraient donc des imposteurs sans aucune légitimité sur la terre de Palestine, puisque l’empire khazar, fondé au 7e siècle et opposé aux Arabes, n’a aucun lien avec les Hébreux ou les Judéens dispersés au 1er siècle, même si les Khazars (considérés abusivement selon certains théoriciens comme les ancêtres des Ashkénazes) se sont convertis au judaïsme. Selon la propagande antisioniste, les Khazars sont même considérés comme les descendants des Djinns, ou pourquoi pas des Reptiliens, c’est-à-dire des créatures non humaines ou des démons ennemis du genre humain.

Grâce à cette substitution les Palestiniens, et par extension les musulmans, deviennent les nouvelles victimes, les nouveaux réprouvés, les seuls habilités à mériter la sollicitude des nations occidentales. Une inversion qui va jusqu’à s’approprier le sort des Juifs persécutés durant la Seconde guerre mondiale. Ainsi l’un des leitmotivs de la propagande islamiste, en France notamment, présente tous les musulmans présents sur le territoire français comme les victimes d’une « persécution d’Etat comparable à celle Juifs durant l’Occupation » (sic). Lors de la manifestation islamiste « contre l’islamophobie » organisée par le CCIF (Frères musulmans) le 10 novembre 2019 à Paris, on vit ainsi fleurir dans les rues des stickers représentant le croisant islamique flanqué du sigle MUSLIM : un plagiat de l’étoile jaune marquée du mot JUIF imposée aux citoyens français de confession juive par le régime de Vichy.

Il y a dans les méthodes et la rhétorique islamistes à l’égard des Juifs et d’Israël plus qu’une obsession : comme un fétiche et un fantasme d’appropriation de la Toute-Puissance. Comme si le statut encombrant de frère aîné dans l’ordre de la Révélation ne pouvait se solder que par le meurtre rituel, et une appropriation quasi cannibale de l’élection et de la sacralité. Il y a à n’en point douter au plus intime de l’identité musulmane des pulsions mimétiques et meurtrières fondées sur la jalousie et le ressentiment profond à l’égard des Juifs (et dans une moindre mesure des Chrétiens). Une attitude fondamentalement réactive, dont on peut retrouver des racines mythologiques dans l’histoire des Patriarches décrite dans le livre de la Genèse et reprise dans le Coran. Notamment dans l’identité ambiguë d’Ismaël, premier fils d’Abraham abandonné par son père au bénéfice d’Isaac, l’ancêtre du peuple juif. Lequel Ismaël dans le récit coranique se voit substituer à Isaac dans le récit du Sacrifice, fêté lors de l’Aïd.

D’un point de vue mythologique, toute l’Histoire de l’Islam peut se résumer à une histoire d’usurpation. Usurpation identitaire, appropriation du droit d’ainesse, confiscation du sacré, réappropriation de l’élection divine. Toute la genèse de l’Islam n’est d’ailleurs qu’histoire de rivalités tribales, de territoires cédés et repris, de razzias et de conquêtes sanglantes, de divinités saccagées et remplacées, de livres copiés et de traductions trafiquées.

Tout autre est le monde qu’incarne une démocratie comme Israël fondée sur les principes du Droit et de la Raison. Même si certains fanatiques contemporains voudraient en faire une théocratie réservée aux seuls Juifs, à l’image de la théocratie iranienne.

Ce qu’il faut comprendre, et malheureusement cette prise de conscience est largement empêchée chez beaucoup d’esprits contemporains par les tabous et la mauvaise conscience postcoloniale, l’idéologie progressiste et le relativisme à propos des minorités, c’est qu’il y a quelque chose de radicalement incompatible entre les fondements de l’Islam et la démocratie. Pour preuve, aucun pays musulman n’a jamais été une vraie démocratie. Les expériences de régimes arabes modernes comme l’Egypte de Nasser ou la Tunisie de Ben Ali, souvent des dictatures militaires soutenues par l’URSS, ont été de courte durée. Et la parenthèse a vite été refermée pour laisser la place à des régimes islamistes, ouvertement réfractaires à toute dérive occidentale qui s’écarterait de la charia et du modèle de la société islamique traditionnelle. Ce que nous appelons en Occident « l’islamisme« , et qui n’est rien d’autre que l’application rigoureuse de la loi islamique, est né en réaction aux compromissions de l’élite politique alliée à des nations occidentales impies, qui avaient été colonisées par elles, et qui tendaient à en adopter certaines valeurs ou caractéristiques, d’un refus de la modernité et d’une volonté de retour radical à la foi et la tradition musulmanes, en soumettant tous les aspects de la société à des critères religieux stricts.

Aujourd’hui « l’Islam » dans le monde se confond quasiment partout avec l’islamisme. Notamment parce que les « islamistes », Frères musulmans, salafistes, islamistes turcs et autres, contrôlent le pouvoir politique et/ou les institutions religieuses dans tous les pays musulmans. Résultat d’une stratégie offensive de conquête par la force ou par l’infiltration, la subversion, la corruption, aussi bien dans les pays musulmans pour décrédibiliser et renverser les régimes alliés à l’Occident honni (comme en Iran, au Liban ou au Maghreb), que dans les pays occidentaux pour infiltrer et contrôler les instances officielles représentatives de l’Islam, réislamiser les populations d’origine musulmane issues de l’immigration, déstabiliser les régimes et au final prendre le pouvoir selon une stratégie à long terme.

Selon la logique des islamistes, qui n’est rien d’autre que les principes de l’Islam appliqués à la lettre, l’Islam n’est pas une religion parmi d’autres, mais la seule religion parfaite qui doit s’imposer sur toute la terre selon la volonté divine. Ses adeptes doivent convertir tous les autres, ou sinon les soumettre et les dominer, en les maintenant dans un statut inférieur. LA persistance des autres monothéismes, christianisme et judaïsme, est le signe qu’il faut poursuivre le Djihad conformément au plan divin. Et l’existence d’un pays dirigé par des Juifs en terre d’Islam, qui plus est un pays qui se prétend fondé sur des bases démocratiques mais où des Arabes musulmans vivent avec un statut d’infériorité, est un scandale absolu. La volonté du Hamas d’anéantir Israël, appuyée par la rhétorique et la logistique d’un État puissant comme l’Iran, et confortée par des alliés objectifs comme le Hezbollah libanais ou, plus discret, par le Qatar où siège la Confrérie des Frères musulmans, s’inscrit donc dans une logique beaucoup plus globale qui fait de la destruction d’Israël, et plus généralement du peuple juif, un impératif catégorique.

Il faut rappeler qu’une des matrices idéologiques de la doctrine des Frères musulmans depuis l’origine de la Confrérie est l’hitlérisme, à propos duquel son fondateur Hassan Al Bannah entretenait une véritable fascination. Dans les années 1930, le grand mufti de Jérusalem Al Husseini, frère musulman, était un proche allié d’Hitler qu’il alla rencontrer à Berlin à plusieurs reprises afin de résoudre le problème juif en Palestine. Aujourd’hui encore, une bonne partie de la complosphère antisioniste est d’origine islamiste. En France, l’une des figures de l’antisémitisme révisionniste déclaré, l’ex-humoriste Dieudonné, est aussi un fervent soutien de l’Iran, du Hezbollah et du Hamas. Il n’est donc pas étonnant de voir également les figures de l’islamogauchisme comme Mélenchon draguer les suffrages des musulmans en surfant ouvertement sur des thématiques islamistes (hijab, abaya…) et antisionistes, mais aussi révolutionnaires. Il est important de rappeler qu’une autre matrice idéologique de la doctrine des Frères musulmans, notamment sous la plume de son principal idéologue Sayyed Qutb, n’est autre que le léninisme. Rien d’étonnant à ce qu’on retrouve des accents révolutionnaires, libérateurs et émancipateurs contre « l’oppresseur israélien » dans la bouche des prédicateurs du Hamas et de ses alliés.

Cette guerre n’est donc pas une guerre de plus dans la saga centenaire du conflit israélo-palestinien ou israélo-arabe. Pour ceux qui l’ont imaginé, Hamas et en arrière-plan Iran, elle a une dimension apocalyptique et messianique. C’est le début d’une guerre totale et terminale, un appel à tous les musulmans à se soulever au nom d’Allah pour éradiquer toute présence juive en terre d’Islam, le contrepoint tant attendu de la Naqba. Sans doute ces fous d’Allah tablent sur une division des Occidentaux, trop occupés à combattre la Russie en Ukraine et demain la Chine, mais aussi trop angoissés à l’idée de voir leurs minorités musulmanes semer le chaos, pour voler au secours d’Israël.

Comment comprendre l’attitude de l’Iran, qui arme, finance et soutient le Hamas ? En déclenchant une guerre contre Israël par procuration, après avoir menacé l’Etat hébreu du feu nucléaire pendant deux décennies, l’Iran entend avant tout isoler et affaiblir Israël, politiquement, économiquement et financièrement. L’Iran tente de ruiner les efforts israéliens pour nouer des alliances pacifiques avec ses puissants voisins arabes. En sabotant notamment le rapprochement d’Israël avec son rival saoudien dans le cadre des Accords d’Abraham. En se positionnant comme le leader d’un front musulman hostile à Israël (et à l’Occident anglo-saxon « décadent »). Et en empêchant l’Arabie saoudite, comme la Turquie islamiste sunnite, de prétendre à ce leadership. Il faut également resituer cette stratégie dans le contexte de l’adhésion récente de l’Iran, de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis aux BRICS. En se positionnant comme le leader des pays musulmans opposés à Israël au sein des BRICS, l’Iran disposerait d’un atout bien plus important qu’en restant isolé. Cette stratégie pose de facto la Russie, plus encore que la Chine, en position d’arbitre de cette compétition. Une position bien délicate pour le Kremlin qui soutient autant Israël que certains de ses ennemis comme l’Iran ou la Syrie, sachant que plus d’un million de Russes vivent en Israël.

Face à cette nouvelle guerre qui menace sa sécurité et compte tenu de ces enjeux, Israël n’a donc aucune alternative sinon la destruction totale du Hamas, de son arsenal et de ses dirigeants. Et l’instauration à Gaza d’un régime plus favorable aux négociations, comme en Cisjordanie. Ou bien l’occupation militaire de tout le territoire de la bande de Gaza, voire son administration directe comme avant le retrait de Tsahal en 2005. Ce qui représente un pari impossible.

S’agissant des répercussions de cette guerre en France, il n’y a aucun doute que le conflit ne tardera pas à s’exporter dans les banlieues, et à raviver les tensions intercommunautaires, fournissant le prétexte à de nouvelles émeutes attisées par les islamistes et les islamogauchistes de la NUPES. Il faut donc à cet égard mettre en place une politique préventive et répressive très ferme et sans ambiguïté.

L’antisémitisme, la haine des Juifs ou d’Israël déguisés en « antisionisme« , l’apologie du terrorisme, du meurtre de civils, le soutien à une organisation ouvertement terroriste comme le Hamas (par LFI notamment), l’appel à l’Intifada (par le NPA), ne peuvent plus être tolérés. Ce clientélisme électoral délétère tombe objectivement sous le coup de la loi. Il constitue autant d’appels à la haine, de troubles à l’ordre public, d’appels à l’émeute, un facteur de désordre, de violence et de dislocation du corps social. En conséquence, les partis qui soutiennent une telle politique doivent être déclarés criminels, dissouts, leurs dirigeants récidivistes comme Jean-Luc Mélenchon arrêtés et jugés. Toutes les organisations islamistes qui soutiennent ouvertement le terrorisme, à commencer par les Frères musulmans fondateurs du Hamas, et leurs satellites, doivent être dissouts et interdits sur le territoire français. Leurs représentants définitivement expulsés.

La France doit sortir enfin de l’aveuglement idéologique où elle s’est fourvoyée. Car ceux qui détestent Israël détestent aussi la France et tout ce qu’elle représente. Les Français même athées sont considérés par les islamistes comme des « Chrétiens », et donc des ennemis de l’Islam. Mais aussi des cibles potentielles à éliminer ou soumettre, tout comme les Juifs. La démocratie et ses principes sont considérés comme une abomination. Seule la charia, la loi divine telle que définie par le Coran, doit gouverner les sociétés humaines et tous doivent s’y soumettre. La Taqiyya – dissimulation – peut inciter temporairement ceux qui œuvrent pour la victoire de l’Islam à donner le sentiment qu’ils adhèrent aux principes de la République et s’engagent à les respecter. Mais ce n’est qu’une ruse destinée à endormir la prudence des démocraties pour mieux les conquérir de l’intérieur en subvertissant leurs valeurs et leurs institutions selon une stratégie à long terme.

La France doit donc défendre Israël dans son combat pour son existence et sa sécurité par tous les moyens et sans aucune nuance. Tout en défendant les droits légitimes des Palestiniens et en appelant les deux partis à négocier une paix. Tout en rappelant aux dirigeants israéliens quels qu’ils soient sur quels principes leur pays est fondé. Et les inciter à ne pas en dévier en cédant au mimétisme identitaire et en s’abaissant à imiter leurs ennemis.

Car l’enjeu essentiel dans cette guerre n’est pas la préservation d’alliances, d’intérêts stratégiques, ni même la fidélité à des principes. Cette guerre n’est pas non plus une guerre de civilisations qui opposerait un modèle à un autre. C’est la guerre de LA civilisation contre ceux qui veulent l’anéantir. Le Hamas, pas plus que les Frères musulmans ou l’Iran des mollahs, ne sont porteurs d’aucun projet civilisationnel susceptible d’apporter la Paix et la Justice dans le monde. Pas plus que d’élever les consciences à un niveau supérieur. Ce projet, comme d’autres aujourd’hui, est un projet de type totalitaire, qui vise à détruire toute conscience, toute identité, tout libre arbitre individuels en les soumettant entièrement à un Collectif selon la logique du fanatisme religieux. Et donc à s’imposer par la peur, la force arbitraire et la violence.

On l’a vu dans toutes les régions du monde où l’Islam radical s’est imposé, quand bien même les Juifs seraient chassés d’Israël et les Palestiniens rétablis sur cette terre qu’ils revendiquent, les persécutions et les violences ne cesseraient pas pour autant. Les Chrétiens, puis les autres minorités religieuses, Druzes, bouddhistes ou autres, seraient à leur tour persécutées, converties de force, chassées ou condamnées à la clandestinité. Puis les mauvais musulmans seraient à leur tour persécutés, dans une folie d’épuration sans fin. Car l’ennemi de tout système totalitaire, c’est l’individu et la vie elle-même, qui est faite de différences et de ressemblances, d’harmonies et d’oppositions, de similitudes et de contradictions, d’ordre et d’entropie.

La civilisation, c’est ce qui permet à toutes les singularités, toutes les identités, toutes les oppositions de s’exprimer dans une cohérence dynamique qui rend possible les évolutions, la complexité croissante, le dépassement des identités concurrentes dans un ethos commun, et non leur anéantissement. Combattre le Hamas et ce qu’il représente, ce n’est donc pas prendre partie pour un camp contre un autre, préférer la cause d’Israël à celle des Palestiniens. C’est s’engager pour un dépassement du conflit par le haut. En faisant le pari qu’Israël n’est pas une nation jalouse de ses prérogatives, bunkerisée dans ses frontières, mais qu’il est porteur de valeurs universelles et d’un modèle de civilisation, de développement, de prospérité et de paix pour toute la région. Le pire serait de laisser Israël livré à lui-même. Et à ses pires démons. En se cramponnant à une identité de repli. En laissant l’idéal humaniste dont il est porteur perverti par les pires sionistes messianistes engagés dans un vertige apocalyptique symétrique à celui des héraults de l’Islam radical. Il faut donc s’engager non pas dans une logique de guerre pour terrasser un adversaire, mais pour permettre un saut évolutif collectif.

Le choc d’incivilisation

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Depuis Alexandre-le-Grand, depuis Rome, on pourrait même remonter à Sumer ou Babylone, la civilisation a toujours reposé sur une volonté, et surtout une capacité à assimiler. Une capacité qui procède d’une vision synergique et centripète d’une société-monde axée autour d’un même socle politique, éthique et symbolique. Un projet universel, fédérateur, civilisateur, fondé sur une certaine idée de la grandeur, de la puissance, et du citoyen défini comme le produit d’un creuset identitaire, un Ethos qui transcende tous les ethnos, tous les clivages mimétiques facteurs de rivalités, d’affaiblissement et de dislocation des sociétés.

C’est ce projet civilisateur que la France a abandonné. Pour se vendre sur l’autel du Veau d’or maastrichtien, lui-même suppôt du Mammon mondialiste et de son mirage progressiste.

La France a renoncé à son identité, renoncé à son âme, à son Histoire, à ses valeurs, à ses frontières géographiques et culturelles, à sa culture, à son aura, à sa grandeur, pour n’être plus qu’une province mineure sur l’échiquier du grand Marché néolibéral, dérégulé et apatride.

L’ouverture massive des frontières à tous les vents migratoires, comme aux biens et capitaux étrangers, n’a pas seulement créé un effet d’aspiration de toutes les misères invitées à profaner les fondamentaux nationaux de la République une et indivisible, au nom d’un relativisme culturel érigé en absolu, et d’un dévoiement de l’idéal humaniste inclusif et émancipateur réduit à une kermesse des droits et subsides distribués sans contrepartie. Elle a aussi organisé et justifié un pillage méthodique de ce qui faisait la grandeur de ce grand pays d’accueil que fut la France : sa capacité à accueillir, intégrer, assimiler, offrir un destin commun à tout étranger jugé digne de rejoindre son sol et de contribuer à l’avenir de la nation.

La mauvaise conscience postcoloniale, la culpabilité renvoyée aux nations riches, la culture du doute identitaire, le marchandage entre prédation économique et politiques aveugles d’immigration, la fuite en avant déconstructionniste, sont autant de facteurs qui ont préparé le terrain à cette fin de civilisation que nous vivons aujourd’hui.

L’idéologie mensongère et masochiste échauffaudée sur le thème « l’immigration est une chance pour la France« , inoculée par Bruxelles puis reprise par nos intellectuels officiels, a conduit depuis près de cinquante ans à cette tétanie des réflexes immunitaires dans l’opinion, verrouillée par ce véritable djihad intellectuel des discours « antiracistes ». Selon cette accusation proprement dia-bolique (qui divise) : oser questionner l’immigration, c’est être un affreux raciste. Et donc, c’est être d’extrême droite, donc antirépublicain, et donc interdit de parole et de séjour pour cause d’obscénité et d’infréquentabilité irrévocables.

Un poison puissant qui a longtemps inhibé toute capacité individuelle et collective à voir le réel pour ce qu’il est. A se confronter au tragique de l’Histoire et à poser des actes libres et responsables. Pour se contenter de formules virtuelles et automatiques, des incantations magiques scandées de façon réflexe en guise de prêt-à-penser sur le métissage, la mixité sociale, le vivre ensemble.

Ce mensonge ne fonctionne plus aujourd’hui. Parce que ses conséquences nous pètent à la figure, et qu’il n’est plus possible de nous accrocher à nos illusions. Le mal est fait. La France qui s’est longtemps rêvée pour mieux se trahir se réveille face un désastre dont elle est la principale coupable.

Alors surgissent les réflexes émissaires. Et les incantations manichéennes des moralistes qui se chamaillent le cadavre à autopsier : flics contre voyous, parti de l’ordre contre anarchistes, racailles contre citoyens moyens… Comme si l’on pouvait réduire cinquante ans de gabegie politique et d’incurie républicaine à un match entre deux équipes ennemies.

Hélas les responsabilités sont aussi partagées qu’intriquées. La Police pas plus que « les immigrés » ne sauraient être pris pour unique coupable du drame cornélien qui éclate enfin.

Quand toute possibilité d’une unité est ainsi profanée, quand toute idée de fraternité en actes est abolie pour laisser place au fracas barbare des identités de repli, c’est le projet même de civilisation qui est mis à terre.

Emmanuel Macron s’aventurait récemment à plagier Renaud Camus, idéologue d’extrême droite, en parlant de « décivilisation« . L’expression a depuis fait florès, reprise en boucle comme un fétiche à la mode par tous les commentateurs.

En vérité, le processus auquel nous assistons n’est pas tant celui d’une décivilisation que la manifestation de l’incivilisation. Ce n’est pas une volonté de détruire la civilisation, ou même la société française, qui anime les casseurs et les racailles ivres de leur propre violence. Une société dont ils profitent d’ailleurs plus que de raison et dont ils pillent méthodiquement avantages et dividendes selon un opportunisme sans foi ni loi.

Ce qui prévaut ici, c’est un refus viscéral de toute forme d’autorité, de domination, du sujétion, de soumission à un ordre, un modèle, une identité qui s’imposerait comme supérieure à toutes les autres : la République, la France, ou un quelconque idéal universaliste de Fraternité.

La volonté est ici d’affirmer l’incivilité, l’insoumission, l’insubordination radicales de ceux qui ne reconnaissent ni dieu ni maître, autres que les leurs. A savoir la loi du plus fort, le rapport de forces opposés à l’Etat de droit, passablement déliquescent par la faute même de ceux qui sont supposés en être les représentants, à savoir les représentants de l’Etat lui-même au plus haut niveau.

Or que cela plaise ou non, une telle attitude est indissociable de l’ADN de l’Islam. Elle est au cœur de son affirmation historique et théologique radicale, de sa prétention à être l’ultime religion révélée, le sceau de la Prophétie. Et de son propre projet civilisateur fondé sur une opposition insurmontable et totalitaire entre musulmans et non-musulmans ; les premiers ayant vocation divine à soumettre et dominer les seconds, pour l’éternité.

Quand un Président de la République prétendument élu selon une mascarade électorale démontre chaque jour qu’il n’est pas le représentant du peuple ou de la Nation, mais celui d’une caste qui l’a placé là où il est, comment l’Etat qui n’est plus qu’une imposture pourrait-il prétendre se faire respecter ? C’est ce qu’ont parfaitement compris, et acté ceux qui aujourd’hui en ébranlent à juste titre les fondations, qui ne sont plus qu’un décor de carton-pâte.

L’incivilisation n’est pas le fait des barbares. Comme au temps de la chute de l’Empire, elle est d’abord le fait de ceux qui ont déserté ses temples, outragé ses principes, prostitué ses lois, saccagé son ordre, profané son sacré.

Mais la France n’est pas entrée en décadence par hasard. On l’y a habilement poussée. « On », c’est-à-dire ceux qui ont intérêt à détruire les États-nations. A détruire les cultures, les peuples, les civilisations. Pour faire rentrer les individus isolés, dissociés, séparés, dans le grand moule de l’indifférencié mondialiste. Pour que ce nouvel Ordre advienne, il faut que tous les ordres anciens abdiquent. Suppression des frontières, dérégulation, séparatisme, communautarisme, déconstruction identitaire, émeutes, guerres civiles, confinements ne sont que des instruments nullement disjoints d’une stratégie déjà ancienne, qui vise à hâter l’avènement du monde nouveau, de l’homme nouveau.

Mais heureusement les médias subventionnés sont là pour nous forcer à regarder ces événements séparés avec une loupe grossissante d’entomologiste. Pour ne surtout pas prendre conscience de la cohérence du puzzle en regardant les choses de plus haut.

Alors on ressert les mêmes peurs, les mêmes discours, les mêmes poisons narcotiques. Sans jamais aborder les vrais sujets ni poser les vraies questions : à qui profite le crime ? Une « guerre civile », pas plus qu’une guerre tout court, n’arrive jamais tout à fait par hasard. Les guerres de religion ne furent pas en leur temps qu’une affaire de fanatiques. Mais bien plutôt la résultante de calculs politiques. Cette nouvelle « guerre civile » annoncée, longtemps retardée, n’est évidemment pas arrivée par hasard. La mort d’un jeune délinquant réfractaire à un contrôle de Police, élevé au rang de victime par les médias et le pouvoir lui-même, n’est qu’un épiphénomène, un prétexte nécessaire à l’embrasement. Comme l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand ne fut que l’étincelle qui permit d’allumer la mèche de la Grande guerre.

C’est triste à dire mais c’est hélas la vérité : la violence barbare des banlieues, comme l’Islam dans sa version contemporaine, radicale, conquérante et ultra politisée, sont les armes utiles de la stratégie mondialiste pressée de précipiter l’Histoire. Qu’on l’appelle Great Reset, Nouvel ordre mondial, 3e guerre mondiale ou choc des civilisations, ces concepts traduisent une même phase de l’Histoire selon la vision forgée dès le 18e siècle par ceux qui se rêvaient déjà en maîtres du monde.

Ordo ab chaos : « l’ordre à partir du chaos » pourrait en résumer le principe. Celui de la destruction créatrice appliquée non plus cette fois aux produits mais aux civilisations et aux peuples. Détruire, dans un perspective messianique : permettre à l’Ordre nouveau de voir enfin le jour.

Naomi Klein a parfaitement analysé cette stratégie dans un essai intitulé La stratégie du chaos, cette stratégie propre au capitalisme illibéral ou capitalisme du désastre. Celui des élites oligarchiques bancaires et financières qui nous précipitent par basculements successifs grâce aux chocs qu’elles provoquent vers une nouvelle forme de dictature totalitaire, radicalement inégalitaire, technosécutaire, transhumaniste et eugéniste.

Nul doute que ce choc de la guerre civile provoquée en France, longtemps pronostiquée par les commentateurs avertis, servira très prochainement de prétexte à un nouveau tour de vis sécuritaire. Et à une restriction drastique supplémentaire des libérés au bénéfice de la nouvelle société du contrôle.

Après l’état d’urgence terroriste, l’état d’urgence sanitaire, l’état d’urgence énergétique, l’état d’urgence climatique, on voit se préciser très nettement cette stratégie qui vise à instaurer l’état d’urgence permanent comme nouvelle forme normale de la vie « démocratique », selon une inversion proprement orwélienne des valeurs. Déjà monte dans les médias cette clameur « populaire » qui appelle ce nouvel état d’urgence anti-émeute, comme la volonté de la majorité silencieuse qui en appellerait au chef de l’Etat pour mater les émeutiers, rétablir l’ordre et faire retomber la peur.

Comme un nouvel avatar de la servitude volontaire. De cet épisode tragique d’incivilisation, de cette ultime mise en scène du Chaos erigé en fascinus macabre pour sidérer les masses, jailliront à n’en point douter l’Ordre et la Paix retrouvés.

Ite missa est.

Pourquoi le pass vaccinal de l’OMS inaugure le Nouvel ordre mondial sous la forme d’une dictature sanitaire mondiale

Mis en avant

Cela fait déjà plusieurs mois que je tente d’alerter quant au projet qui se dessine d’instaurer ce qu’il faut bien se résoudre à appeler une dictature sanitaire mondiale, dont l’OMS est l’un des artisans majeurs.

En cause ce « traité pandémique », aussi appelé « loi vaccinale », mis en place par l’OMS cette année, et qui entrera en vigueur en 2024.

Ces informations, pour anxiogènes qu’elles puissent paraître aux personnes peu informées, ne doivent pas vous démoraliser. Des solutions existent pour contourner les logiques du système. Les capacités de résilience, d’intelligence et surtout de créativité de l’être humain sont infinies. Un autre monde est en marche, il existe déjà, même si les médias tentent de l’occulter sous des divertissements et fascinations diverses. Ce qui est pointé ici, pour fascinatoire qu’il puisse paraître, n’est que le chant du cygne d’un monde corrompu, matérialiste, violent, ignorant de la vraie nature de la vie et de la conscience. Un monde à l’agonie. Une ultime tentative de psychopathes pour étendre leur pouvoir chimérique sur ce qui leur échappe.


Pourquoi l’OMS est un problème ?

Cette agence de santé publique mondiale, créée en 1948 parmi d’autres institutions de l’ONU (et qui dépend de son Conseil économique et social), était autrefois une institution plutôt respectable et respectée.

Pour autant que l’idéologie mondialiste dont elle est l’émanation ne soit pas synonyme de corruption institutionnelle, voire d’eugénisme de masse, à en croire ses historiens les plus éminents, comme Carroll Quigley[i]. Et comme en témoigne cet événement éloquent que fut la « grippe espagnole » de 1918 qui décima la moitié de l’Europe (50 à 100 millions de morts dans le monde). Une pandémie aujourd’hui reconnue comme la conséquence directe de la campagne de vaccination des GIs américains contre la méningite au lendemain de l’Armistice, sous l’égide de la Fondation Rockefeller et du Comité d’hygiène de la Société des Nations, ancêtre de l’OMS.

Elle est en tout cas l’une des concrétisations contemporaines à l’échelle mondiale de ce biopouvoir dénoncé par Michel Foucault.

A l’origine, l’OMS était financée par les subventions versées par ses Etats membres. Au fil du temps, et surtout au cours de la décennie écoulée, l’OMS est devenue un véritable outil institutionnel au service de l’industrie pharmaceutique, qui la contrôle par le biais de fondations privées.

Déjà en 2018, les deux grandes fondations privées Bill & Melinda Gates et GAVI Alliance, qui comptent parmi les plus gros mécènes de Big Pharma, représentaient à elles deux 40% des dons versés par les 4 principaux contributeurs. Les deux principaux Etats donateurs étant les USA et le Royaume-Uni.

Cette dérive, ajoutée à un manque de transparence souvent dénoncé quant au financement de son budget, a conduit Donald Trump en 2020 à suspendre les versements des Etats-Unis à l’OMS. Au point que la part des dons des Etats membres dans le budget de l’OMS s’était réduite à 16% en 2020, conduisant son directeur général Tadros Ghebreyesus à déclarer vouloir la ramener à 50% d’ici 2028. Un vœu pieux pour tenter de rétablir la crédibilité de son institution en pleine crise du Covid.

Ce contrôle quasi-total de l’OMS par Big Pharma n’est pas anodin. Il intervient dans un contexte de recapitalisation sans précédent des principaux leaders du secteur pharmaceutique au cours de la décennie 2010, avec des prises de participation massives de fonds d’investissement américains géants comme BlackRock ou Vanguard. Et il s’accompagne d’une intensification sans précédent des pratiques corruptives de Big Pharma vis-à-vis de toutes les institutions de santé publique, dénoncée notamment par Michael Yeadon, l’ex-DG de Pfizer : Etats, ministères, agences de santé publique, agences du médicament, conseils scientifiques, académies et facultés de médecine ou de pharmacie, médias scientifiques…

Des pratiques qui remontent à l’origine du secteur pharmaceutique sous sa forme industrielle, et qui font même partie de son business model. Un secteur faut-il le rappeler créé de toutes pièces dans les années 1920 par la famille Rockefeller, alors principal actionnaire de l’industrie du pétrole, comme débouché à l’industrie pétrochimique. Avec une volonté délibérée de ruiner, d’interdire la pratique et l’enseignement de toutes les médecines autres que la seule médecine allopathique issue de la pétrochimie : avec des molécules brevetables et renouvelables, faciles à produire, très toxiques et peu efficaces, mais hyper rentables.

C’est ce business model aux antipodes de l’éthique scientifique, médicale et pharmaceutique qui dicte depuis un siècle les grandes orientations stratégiques et les choix thérapeutiques, y compris aux Etats, sans considération autre qu’accessoire pour les impératifs humains, sociaux, scientifiques, prophylactiques, épidémiologiques. Malgré une volonté affichée de servir le bien commun, de lutter pour le progrès médical et social, de faire reculer la maladie, d’améliorer l’hygiène, l’accès aux soins et le confort de vie partout dans le monde.

Comment la « crise du Covid » a aggravé les choses

La crise du Covid, comme le virus SARS-Cov-2 responsable du Covid-19, ne sont pas arrivés par hasard. Ils font suite à une longue série d’épidémies instrumentalisées sinon provoquées par une conjonction d’intérêts politiques, stratégiques, économiques, industriels et financiers autour de l’industrie pharmaceutique, et de l’industrie des vaccins en particulier.

Parmi elles, on pourrait citer la grippe H1N1 de 2009-2010, qui fait figure a posteriori de répétition en miniature du vaste scénario de la plandémie de Covid. Même type d’agent viral, même mode de transmission prétendument zoonose, mêmes modes opératoires, même quasi absence de dangerosité et de létalité, même utilisation des médias pour créer une psychose orchestrée autour d’un fantasme pandémique, mêmes pratiques archi corruptives et même chantage sur les scientifiques et gouvernements occidentaux pour faire acheter en hâte des traitements (Tamiflu) et des vaccins, tous inefficaces, toxiques, mais très rentables. Et mêmes jackpots records pour les leaders du marché : Gilead en 2010, Pfizer-Moderna en 2021-22.

Les leçons du passé aidant, cette plandémie de Covid a toutefois été soigneusement préparée. Pour preuve notamment la simulation Event 201 réalisée en octobre 2019, soit un mois avant le déclenchement officiel de l’épidémie de Covid-19 à Wuhan, sous l’égide de multiples fondations, parmi lesquelles Bill & Melinda Gates, Rockefeller, John Hopkins, GAVI, UPS, Vodafone… Avec un souci du détail tel qu’il a fait dire aux épidémiologistes qu’il était impossible que cette épidémie n’ait pas été planifiée, car la nature effectue des sauts et ignore de telles prévisions.

Cette plandémie a toutefois été un événement unique dans l’Histoire de l’humanité. Par sa forme, par le choc qu’elle a constitué, par les réactions qu’elle a suscitées, par les décisions prises à l’échelle mondiale et les contraintes qui ont pesé sur les populations. Et surtout par l’impact qu’elle a généré et les changements qu’elle a justifiés, irréversibles pour certains. Certainement pas par son intensité du point de vue épidémique, qui l’assimile plutôt à une banale grippe saisonnière, statistiquement moins létale que la grippe de 2018[ii].

Le rôle joué par l’OMS durant cette crise unique est essentiel. En amont de la crise, celle-ci a arbitrairement révisé certains principes et notions-clé de l’épidémiologie traditionnelle. Comme la définition d’une « pandémie », redéfinie par l’OMS le 11 mars 2020 comme « la propagation mondiale d’une nouvelle maladie », et non plus comme une épidémie se déployant sur un vaste territoire en causant un grand nombre de victimes. Comme la peste noire, le choléra, le sida ou Ebola.

Puisque le nombre de morts déclarés du Covid restait insuffisant pour entretenir la psychose, et ce malgré des chiffres manipulés (parfois à l’aide de primes versées par les gouvernements aux médecins, comme en France, pour les inciter à multiplier les fausses déclarations), l’OMS a engagé les gouvernements à « tester, tester, tester ! » Une façon de créer artificiellement des « cas Covid » : une notion nouvelle qui ne repose sur aucune réalité médicale ni épidémiologique, comme l’a maintes fois dénoncé Kary Mullis, l’inventeur des tests PCR, outré par l’utilisation frauduleuse de ces tests pour fabriquer des « cas » à la chaîne. Des tests qui reposent sur une évaluation probabiliste, et qui réalisés en France avec plus de 45 cycles d’amplification (contre 25 en Allemagne) sont faux à 98% quand ils sont déclarés « positifs » !

L’OMS s’est donc appliquée à mentir et travestir la réalité pour imposer l’illusion d’une pandémie incontrôlable, d’un scénario apocalyptique justifiant que les décideurs politiques adoptassent des mesures exceptionnelles, missent en sommeil la vie sociale, économique et démocratique, imposassent le shunt des processus décisionnels, octroyant les pleins pouvoirs à l’exécutif comme en tant de guerre (sur le modèle de la dictature romaine).

Réfutant toute forme de débat ou de consensus scientifique, bafouant toutes les règles déontologiques de la recherche, de la médecine, de la pharmacovigilance, mettant à l’index tous ses détracteurs, pourchassant les réfractaires à l’ordre imposé, l’OMS a imposé une doxa sanitaire unique dans le seul but de servir les intérêts des labos qui la financent. Tentant d’imposer par l’intimidation et le rapport de forces la même politique à tous les Etats du monde. Une façon autoritaire de faire basculer une large partie du monde dans une forme inédite de contrôle et de répression technosanitaires. En utilisant les citoyens comme des cobayes.

Non sans avoir multiplié les rétractations et revirements incessants au cours de l’épidémie : masques ou pas masques, confinements ou pas confinements… Des hésitations calculées qui relèvent de l’ingénierie sociale (injonctions paradoxales) pour accentuer l’effet de sidération panique.

Mais elle n’est jamais parvenue jusqu’à présent au succès escompté. Beaucoup de pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud ou même d’Europe du Nord n’ont pas suivi ses recommandations. Pour leur plus grand bien.

Tests, interdictions criminelles de sauver des malades en leur administrant les seuls traitements avérés efficaces par des centaines d’études indépendantes[iii] (ivermectine, hydroxychloroquine, azithromycine, artemisia, vitamine C…), distanciation sociale, gestes barrière, confinements, masques, « vaccins », pass sanitaire… Toutes ces mesures aussi inutiles, inefficaces, contre-productives, et surtout extrêmement liberticides, ont été préconisées par l’OMS. Et mises en place en même temps dans 65 Etats par McKinsey. Avec certains pays particulièrement zélés comme le Vatican (premier pays au monde à avoir imposé la vaccination obligatoire à la suite de quatre dictatures islamistes !), l’Australie et la Nouvelle Zélande (authentiques dictatures sanitaires), le Canada, l’Italie ou la France. Et d’autres beaucoup plus retors, comme le Brésil, la Suède, la Norvège, la Hongrie ou la Russie.

L’OMS est devenue aujourd’hui un outil coercitif au service du Nouvel ordre mondial plus qu’une agence de santé publique au service de l’humanité. Une agence qui impose selon une justification sanitaire de pure façade pour répondre à des pandémies planifiées majoritairement fictives des mesures de restriction des libertés essentielles, la mise en place de systèmes de contrôle numérique des populations, la limitation et le contrôle des déplacements, la subordination les droits élémentaires à une conformité normative à des critères arbitraires dans toutes les anciennes « démocraties ».

Le pass sanitaire européen, imposé par la Commission européenne aux Etats membres en 2021, en dépit de l’avis négatif des scientifiques, des épidémiologistes et de bon nombre de politiques non corrompus, ressemble donc, malgré la convergence des études qui prouvent son inefficacité, à une répétition à l’échelle d’un continent. Afin d’évaluer son efficacité, la compliance et les résistances à une mesure sans justification sanitaire, et qui s’avère n’être qu’un outil d’asservissement à un nouvel ordre fondé sur le contrôle numérique, imposé par le chantage, la contrainte et la peur.   

Un arsenal de mesures qui n’auraient jamais été acceptées sans cette stratégie du choc parfaitement décrite par Naomi Klein[iv]. Et abondamment reprise par Klaus Schwab, Président du Forum économique mondial (nommé à ce poste en 1972 par Henry Kissinger, fondateur du groupe Bilberger). Lequel qualifie la pandémie de Covid-19 de « fenêtre d’opportunité » (ouverte par qui ?…) pour engager son fameux Great Reset[v].


L’OMS, prélude à la dictature mondiale

Avec son nouveau traité pandémique, déjà dénoncé par plusieurs Etats, l’OMS s’apprête à franchir une étape-clé dans l’instauration d’une gouvernance mondiale déjà bien installée, et qui prend les traits d’une dictature sanitaire mondiale.

L’OMS, dont aucun membre rappelons-le n’est élu ou nommé par des représentants d’un collège mondial de citoyens, mais qui prétend néanmoins dicter la politique de santé publique applicable pour toute l’humanité, agit donc comme le ferait un ministère de la Santé d’un gouvernement mondial autoritaire.

Désormais les priorités sanitaires, stratégiques, écologiques et militaires se confondent selon un même impératif d’urgence, justifiant les mesures les plus exceptionnelles appelées à devenir progressivement définitives. Cet impératif prime sur tous les principes démocratiques, au point qu’on peut objectivement parler d’une dictature sanitaire qui s’institutionnalise au plan mondial, et dont l‘OMS est le maître d’œuvre, entre les mains de fondations ou d’organisations privées mondialistes, comme le Forum économique mondial ou le groupe de Bilberger, et de leurs relais comme l’Union européenne. Avec en arrière-plan le pouvoir financier et les grandes dynasties bancaires, acteurs indirects et discrets des grands bouleversements mondiaux depuis deux siècles et plus.

Si ce traité pandémique entre en vigueur comme cela est prévu en 2024, l’OMS pourra décider unilatéralement de la politique sanitaire qui s’appliquera sans dérogation possible à tous les Etats membres. Or quand on sait que la disparition progressive des Etats au bénéfice de « régions administratives » du Nouvel ordre mondial est déjà bien actée (elle est déjà largement effective dans de nombreux domaines décisionnels dans des zones relais comme l’Union européenne), la résistance de quelques Etats croupions au Nouvel ordre sanitaire a peu de chance de construire un rapport de forces qui leur soit favorable.

Dès 2024, l’OMS pourra donc ainsi imposer pléthore de nouveaux vaccins obligatoires auxquels chaque individu devra se soumettre. Bill Gates a d’ailleurs annoncé cette année (et l’OMS a repris cette information le mois dernier) que la prochaine pandémie serait beaucoup plus terrible que le Covid… Mais que les vaccins seraient près !

Aucun moyen cette fois de se soustraire à l’obligation vaccinale, qui sera imposée au niveau mondial. Cette obligation sera assortie de la délivrance d’un passeport vaccinal mondial, déjà en filigrane avant 2020, mais annoncé avec une insistance croissante ces derniers mois. Un passeport numérique qui pourra ouvrir ou fermer des droits, selon la conformité au profil vaccinal exigé, pour tel ou tel acte de la vie quotidienne : se rendre dans des lieux publics, prendre les transports, se rendre dans une autre région, travailler, étudier, voyager, vendre, acheter, bénéficier de tel service, être soigné, voter… 

Les choses vont devenir encore plus contraignantes à mesure que s’achèvera la mise en place des outils du contrôle numérique absolu actuellement déployés : identité et wallet numériques (de l’Union européenne), carnet citoyen (version européenne du crédit social chinois), euro numérique, avant la convergence à l’horizon 2030 de toutes les monnaies numériques en une seule et unique monnaie numérique mondiale gérée par une banque centrale unique.

La convergence parfaite entre biopouvoir, argopouvoir (pouvoir de l’argent) et digitopouvoir (pouvoir numérique et des IA).

Cette convergence avance à très grands pas. Certains l’observent et la dénoncent, la plupart des médias subventionnés l’ignorent, préférant nous distraire avec le réchauffement climatique, la guerre en Ukraine, l’insécurité et la litanie sans fin des faits divers.

Voir notamment quelques articles récents :

·         Pétition de Réinfo Santé Suisse Stop the treaty! (avec extraits du Sommet international du Covid qui s’est tenu le 12 mai 2022)

·         L’OMS tire un trait sur le Covid mais table sur une nouvelle pandémie (Le Courrier des Stratèges, 23 mai 2023)
Système de santé : contrôle total par la technostructure ? (Le Courrier des Stratèges, 19 mai 2023)

·         Jean-Dominique Michel (anthropologue de la santé) : OMS et Nouvel ordre mondial (Anthropo-Logiques, 20 février 2023

·         Francis Boyle (professeur de droit) : Le Traité sur les pandémies de l’OMS instaurera un État mondial, policier, médical et scientifique (France Soir, 23 février 2023)

 


[i] Cf. Carroll Quigley : Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine (1980, 2020 pour l’édition française)
Professeur d’Histoire à Georgetown et Princetown, conseiller de Bill Clinton, de l’US Army et de la NASA.

[ii] Sans tenir compte du fait que selon les statisticiens les chiffres de mortalité ont été artificiellement gonflés dans un rapport de 1 à 10 voire 1 à 100.
Dès juin 2020, le CDC (Center for Disease Control), l’agence américaine de contrôle des épidémies, a ainsi publié un rectificatif sur son site officiel indiquant que sur 200.000 décès attribués au Covid alors répertoriés aux USA, seuls 8% à peine étaient réellement dus au Covid.
D’après une analyse des chiffres officiels réalisée par le statisticien Pierre Chaillot (Covid-19, ce que révèlent les chiffres officiels, avril 2023), ce chiffre serait même inférieur à 1%. Si l’on est rigoureux et honnête, presque personne ne serait directement mort « DU » Covid entre 2019 et aujourd’hui !

[iii] Tadros Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, Bill Gates et Anthony Fauci, font l’objet d’une plainte du Barreau des avocats indiens auprès de la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité, pour avoir fait interdire la prescription d’ivermectine qui avait permis de sauver des millions d’Indiens après l’apparition du terrible variant Delta apparu début 2021.

[iv] Naomi Klein : La stratégie du choc – Le capitalisme du désastre (2007)

[v] Klaus Schwab : Covid-19, The Great Reset (2020)

De quoi la « Décivilisation » est-elle le nom ?

Mis en avant

Ce qu’il y a d’assez stupéfiant aujourd’hui, c’est la rapidité avec laquelle les discours et les repères sémantiques et idéologiques sont récupérés, déconstruits, réassemblés d’une façon totalement perverse par les agences en charge de la doctrine de la foi et de la propagande libérale-progressiste comme McKinsey, dans un but évident d’égarer les esprits, de jouer sur les peurs et les amalgames, d’inverser les valeurs et de semer la confusion, avec un art consommé de l’hypocrisie et de la manipulation.

On connaissait l’habileté avec laquelle le concept de « théories conspirationnistes » ou de « complotisme », inventé par la CIA dans les années 1960 pour discréditer toute personne remettant en cause le rapport officiel sur l’attentat de JK Kennedy, avait été appliqué au Covid, après le succès qu’on lui connut à propos du 11 Septembre.

On sait aussi que la captation des discours officiels et des esprits par la doxa libérale-progressiste au profit d’une politique présentée comme réaliste, gestionnaire et « la seule possible » constitue une forme de totalitarisme fondé sur une inversion des principes humanistes, égalitaires, universalistes, pacifistes, écologistes, de justice sociale, sécuritaires, etc, pour servir des desseins à l’exact opposé des buts annoncés.

Avec cette réappropriation du concept de « décivilisation » dans la déclaration en off de Macron durant le conseil des ministres fuitée volontairement dans « Le Pharisien« , on atteint un autre degré de brouillage éthique et discursif.

Rappelons que la décivilisation est un concept inventé par Renaud Camus, écrivain d’extrême droite a priori très éloigné du puritanisme macronien présenté frauduleusement à chaque scrutin comme le seul rempart efficace contre la Peste brune prétendument incarnée par Marine Le Pen.

Ce même Renaud Camus qui avait popularisé dans les années 1990 le concept de « grand remplacement » forgé par l’extrême droite française au début du 20e siècle. Un concept en passe de devenir une réalité tellement criante, que bientôt même Mélenchon sera contraint de l’intégrer dans son logiciel.

Ce qui est intéressant ici, ce n’est pas tant l’instrumentalisation de thématiques recouvertes sous des néologismes savants, qui reflètent de réelles préoccupations des Français révélés par les sondages d’opinion, face à une actualité brûlante que les médias jettent à la figure du peuple pour le détourner de la tentation insurrectionnelle et canaliser son ressentiment légitime sur des boucs émissaires plus commodes que la marionnette de Davos qui squatte l’Elysée en les maltraitant depuis 6 ans.

Mais plutôt le glissement systématique des tropismes politiques pour couvrir une large palette d’items et de mots-valises, et permettre à un pouvoir exsangue de réinvestir frauduleusement l’image du Pouvoir, de l’Autorité, de l’Ordre et du Pacte républicains.

« Républicain », « démocratie », des mots scandés comme des formules magiques, des mantras qui ne dupent personne. Et dont la fonction exclusive est d’inscrire la logorrhée verbale qui tient lieu à Macron de parole présidentielle et la gesticulation qui lui tient lieu de politique dans une sacralité fictive, et une légitimité éthique purement déclarative.

Alors que tous les grands principes, tous les symboles, toutes les valeurs, toutes les institutions qui fondent notre République ont été méthodiquement profanés par l’imposteur qui nous gouverne.

C’est d’ailleurs pour cette raison précise, non seulement stratégique et politique, mais aussi symbolique et spirituelle, que le Mozart de la Casse a été propulsé là où il est par ses mentors : pour détruire ce qui fait depuis 1500 ans « la France » et qu’incarnait de Gaulle, bien au-delà des ruptures apparentes entre l’Ancien régime et la Révolution.

La France, c’est-à-dire une culture, un art de vivre, une civilisation, une âme. Cet esprit français dans tous les sens du mot, saccagé par 40 ans de décadence culturelle, d’avilissement consumériste et de déconstructionnisme suicidaire, continue de rayonner dans le monde. Notamment au travers de la francophonie, et dans les universités de la Côte Est où l’on enseigne avec passion Molière, Racine, Camus, Foucault ou René Girard.

Car la décivilisation n’est pas un constat camusien assimilable au retour de la barbarie, à la submersion migratoire, au triomphe des racailles, des caïds, dealers, terroristes antisémites fumeurs de shit, chauffards alcoolisés et autres violeurs cocaïnés. Une réalité certes préoccupante, mais qui n’est qu’un symptôme d’un mal plus profond.

Elle n’est pas non plus ce reflux nostalgique angoissé chez les réacs cultivés comme Zemmour d’une grandeur passée, en grande partie mythique, chère aux historiens classiques et aux académiciens.

Détruire la civilisation est en vérité un projet stratégique global et délibéré, orchestré par ceux qui ont intérêt à précipiter la ruine de toute forme de civilisation hégémonique liée à une culture propre, à une nation ou un empire. Pour faire advenir leur rêve de nouvel ordre néofasciste, totalitaire, technosécuritaire, transhumaniste et eugéniste. Un cauchemar en passe de devenir réalité grâce au Great Reset du Nazi de Davos, dont Macron est le meilleur élève, à l’image et à la ressemblance des dystopies de « fiction », comme Le Meilleur des mondes, Matrix, Soleil Vert ou Zardoz.

Macron est donc une sorte d’Antéchrist de l’âme française télécommandé, qui navigue au gré des vents et des instructions de ses maîtres relayées par McKinsey. Hier il publiait un essai de campagne baptisé « Révolution ». Aujourd’hui il recycle Camus. Demain pourquoi pas Bakounine, Pierre Laval, Alain Krivine ou Madame Soleil. Selon le CAC 40 des obsessions du moment, et comment les affects font tourner la girouette de l’opinion. Une sorte de Société du spectacle interactive, où l’hologramme présidentiel s’adapte en direct à ce qui est in ou out pour tenter de proroger l’illusion démocratique.

Cynisme serait un mot trop doux pour qualifier une telle attitude de la part d’un soi-disant chef de l’Etat. Une absence de rigueur morale et surtout de respect élémentaire pour le pays et pour son peuple. Diabolisme conviendrait mieux. Au sens le plus littéral : celui du Divise.

Macron, une fois de plus, se révèle comme l’avatar de son illustre homonyme, Naevius Sutorius Macron, dit Macron. Prêteur romain du 1er siècle, ami de Caligula, expert en traîtrise, et assassin présumé de Tibère. Tombé en disgrâce et désavoué par l’empereur, il voulut fuir Rome avec sa femme, mais ils furent arrêtés et obligés de se suicider.

Souhaitons-leur de partager semblable gloire.

La volonté de ne pas savoir

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Pourquoi « ils » ne veulent pas savoir ?…

Quelles sont les raisons profondes du conformisme social, de l’oblitération morale et intellectuelle, du suivisme politique des masses aux cerveaux lessivés par les médias comme jamais auparavant en Occident depuis cette « crise du Covid » ?

Dans une vidéo postée sur un tweet, le Dr. Louis Fouché explique la raison du déni qui touche paradoxalement plus les plus éduqués, les plus diplômés, les plus conformistes, attachés au matérialisme. Une grande partie de la population accepte encore la censure et le narratif officiel des gouvernements et de l’OMS. 70% des individus dans les pays Occidentaux se seront ainsi fait injecter, de gré ou sous la contrainte, un produit expérimental frauduleusement appelé « vaccin », commercialisé de façon illégale par un cartel d’industries pharmaceutiques. Dont une bonne part d’enfants, d’adolescents, de jeunes adultes qui n’ont jamais été concernés par la maladie, et qui ne présentaient aucun risque de la transmettre aux plus vulnérables tant qu’ils n’étaient pas eux-mêmes malades avec des symptômes.

La vérité sort partout (sauf ou si peu en France), mais elle n’est pas audible.

A cette analyse pertinente, j’ajoute qu’il existe chez les personnes les plus fragiles des mécanismes psychologiques du type paranoïaque qui expliquent cette incapacité à voir des faits réels.

Léonard de Vinci observait : « Il y a trois types de personnes : ceux qui voient ; ceux qui voient quand on leur montre ; et il y a ceux qui ne voient pas. » C’est cette dernière forme de cécité psychique plus qu’intellectuelle, pathologique plus que délibérée, systémique plus que personnelle, qu’il faut interroger.

Ce déni obsessionnel qui confine à la schizophrénie poussent ceux qui en sont atteints à réagir souvent sous forme de décompensations violentes et paroxystiques, lorsqu’ils se retrouvent confrontés à des personnes qui les exposent à des vérités dérangeantes. Des vérités factuelles pourtant validées, sourcées, officielles, incontestables.

Comme ces effets secondaires record, ces victimes et ces morts par millions recensés partout dans le monde, et directement imputés aux pseudos « vaccins » anti-Covid. Des informations qui ébranlent leurs certitudes autant que les remparts de la doxa sanitaire. Qui désamorcent des croyances implantées à dessein sur une « pandémie » fantasmée, en grande partie fictive, aussi banale qu’un rhume d’un point de vue infectiologique, épidémiologique et statistique, mais aussi terrifiante que la Grande peste noire, la lèpre, le choléra ou le sida, qui réveillèrent en leur temps des terreurs archaïques, médiévales ou apocalyptiques.

Or cette paranoïa entretenue et même plus contagieuse que le virus est précisément la matrice psychologique des mécanismes de dépendance au pouvoir. Comme l’illusion de toute-puissance quasi divine qui la caractérise, cette hubris bien plus addictive que le vice de l’avarice, cette obsession de l’argent et des richesses. Et cette jouissance perverse, sadique, partagée par tous les hommes de pouvoir (plus rarement des femmes) au niveau le plus élevé. Tous prisonniers de leur propre névrose. Une obsession dévorante qui les conduit à se démarquer radicalement du commun des mortels, de ce qui fonde notre humanité, pour poursuivre un rêve de toute-puissance du haut de leur Olympe. Avec comme fantasme ultime le rêve de pouvoir créer et maîtriser la Vie. Comme ce démiurge Créateur de l’Univers, dont ils jalousent le pouvoir et réfutent l’existence.

C’est la thèse défendue par Ariane Bilherand, psychologue spécialiste des pathologies du pouvoir, qui a étudié dans les moindres détails cette pathologie chez les grands malades qui dirigent le monde, et leur idéologie radicalement inégalitaire, transhumaniste et eugéniste.

Le Covid n’est que la surface visible de ces mécanismes paranoïaques auto-aliénants, qui se déclinent aux plans du savoir, du pouvoir politique, économique, administratif et financier sous les traits d’une perversion radicale des savoirs scientifiques, de l’éthique et des institutions liées à la fabrique du savoir, sa validation et sa transmission, l’ingénierie sociale et la manipulation scientifique des masses, la corruption systémique et systématique de tous les pouvoirs subordonnés au seul pouvoir financier et à ceux qui le contrôlent, la perversion des discours sur le Droit, la Justice, la Démocratie, la Société, leurs fondements philosophiques, institutionnels et même religieux. Y compris les valeurs les plus essentielles. Comme le respect de la vie humaine et des autres formes de vie, de la dignité humaine, de l’identité et de l’intégrité individuelles, de l’inviolabilité du corps humain, des principes humanistes universels, ou des libertés reconnues comme les plus essentielles.

Cette paranoïa est méthodiquement traduite en slogans et formules magiques pour forcer l’adhésion des masses esclavagisées à une propagande, à un discours et à un ordre absurdes.

Lorsque la soumission est acquise, au terme d’intimidations, de menaces, d’injonctions paradoxales, de terrorisme, de chantages et de vaines promesses, ceux qui y succombent se métamorphosent alors en auxiliaires zélés du pouvoir. Ils sont sous une emprise psychologique et spirituelle puissante, prisonniers du chantage qu’ils ont accepté afin de conserver un semblant de liberté, d’autorité, de respectabilité, et quelques avantages conditionnels : sortir, se divertir, voyager, consommer… Presque comme avant.

Dans ce presque, il y a une abdication définitive à tout libre-arbitre, à toute faculté de raisonnement et de jugement autonomes, à tout vraie liberté qui ne soit pas conditionnée par le degré de soumission, au respect de la personne humaine, de l’altérité, et pour finir de toute humanité. Tous sacrifiés au bénéfice d’un conformisme déshumanisant et sacrilège. Une trahison qui nourrit encore plus cette angoisse du Jugement, avec une culpabilité effroyable qui l’accompagne.

Face à des détracteurs « libres », qui n’ont pas peur d’exposer la vérité, de prendre tous les risques pour dénoncer l’imposture, le mensonge et la corruption des prélats de la religion nouvelle, cette pulsion paranoïaque agit telle un réflexe archaïque et irrépressible. Tel un mécanisme de défense propre à tout être vivant face à ce qu’il perçoit comme un danger de « mort imminente ». Et face à un « ennemi » qui menace en profondeur ses structures psychologiques, en brisant l’écran artificiel du mensonge. Un écran constitué par tous ces schémas appris et les discours articulés, qui fondent nos représentations sur la vie, le monde, la société, l’autorité, l’identité collective et leur donnent un sens.

Notamment cette croyance naïve, constamment confortée sous des formes diverses dans les discours politiques, culturels, médiatiques, religieux, que toute autorité est bonne a priori, non corrompue. Et donc qu’il faut absolument lui obéir, la respecter. Impératif moral, social, mais aussi essentiel : « Rendez à César ce qui est à César… » Une affirmation souvent mal interprétée par les églises, catholique surtout, comme un devoir d’obéissance obséquieuse ou calculée, d’attitude « non-violente » vis-à-vis des pouvoirs temporels.

Cette soumission est d’autant plus opérante qu’elle procède d’une projection sur l’autorité de l’image du bon parent protecteur. Et donc de Dieu. Le « bon roi » chrétien qui se soucie bien de ses peuples, le Président élu au suffrage universel, représentant du peuple et de la Nation, vénéré comme un monarque, le brave médecin du roman de Dickens De Grandes espérances qui remplit son devoir comme un sacerdoce en soulageant les corps et les âmes, le chercheur ou le philosophe qui se dévoue à la Science, à la quête de la Sagesse ou de la Vérité…

Autre lieu commun qui façonne les représentations populaires sur le Pouvoir, cette croyance très répandue que tout responsable scientifique, politique, religieux œuvre de son mieux pour le « bien commun », l’intérêt général, la démocratie, la Justice, la défense des plus fragiles et des déshérités. Qu’il multiplie les efforts en faisant don de sa personne au groupe, avec loyauté et intégrité, en mettant de côté tout appétit cupide ou ses intérêts personnels.

La multiplication des révélations, des affaires, l’exposition des conflits d’intérêts, compromissions, mensonges délibérés, privilèges, passe-droits et protections diverses dont jouissent les serviteurs du pouvoir, met à mal cette confiance dans le contrat social. Notamment les fondements de la paix sociale : renoncement à la violence arbitraire pour les dirigeants. Et au devoir d’insurrection contre les oppresseurs du peuple, selon les principes hérités de la Révolution inscrits dans les Droits de l’homme et du citoyen[i].

Cette violence, légitime bien que déclarée illégale, immorale et transgressive, resurgit chez une infime minorité déterminée à abattre le système : black blocs et autres « anarchistes révolutionnaires de l’ultragauche ». Surexposée, unanimement condamnée, elle voile l’incommensurable violence systémique sans cesse travestie en vertu, niée ou occultée, qui manipule l’opinion et la soumet à un chantage insoutenable.

Les mécanismes du refoulement font le reste. L’écrasante majorité plie et obéit, renonce à ses prérogatives les plus essentielles, rejouant toujours plus inlassablement, dramatiquement et coupablement le scénario de la servitude volontaire[ii].

Ce refoulement détruit les corps et les âmes, beaucoup plus sûrement que la pire des pandémies ne menacerait le corps social.

Il produit aussi d’effroyables décompensations sporadiques : meurtres, viols, attentats, saccages et sacrilèges, souvent commis sous l’emprise de psychotropes consommés avec excès pour étourdir la frustration et le désespoir.

Le ressentiment que cette violence sournoise nourrit n’en est pas moins violent chez ceux qui dysfonctionnent et finissent par « pèter un câble », devenant des symptômes des maladies du corps social, et les désignant de fait comme boucs émissaires et parias d’une société agonisante, au même titre que les « complotistes » qui en révèlent les mécanismes d’aliénation et d’autodestruction. De la même façon que les hérétiques et les criminels furent condamnés au bûcher par la Sainte Inquisition pour préserver l’intégrité du dogme et du pouvoir sans partage de l’Eglise catholique.

Le schéma est le même chez ceux qui font mine de refouler cette violence et la travestissent sous le « masque » d’une antimorale puritaine aussi obscène que déstructurante : le wokisme. Une morale du ressentiment fondée sur inversion des valeurs et une obsession de l’anti-normalité érigée en nouvelle norme absolue, poussée à l’extrême. Et qui transforme ceux qui sont victimes en robots dénués de tout libre-arbitre, de toute capacité à juger de façon relative et par eux-mêmes. Des Zélotes fanatiques défendant des causes auxquelles ils ne comprennent rien, mais qui s’y soumettent par obsession du conformisme : leur seul mode d’existence résiduelle, alors qu’ils ont perdu toute capacité à exister, toute identité vraie, toute empathie et toute forme d’humanité.

Ceux-là sont définitivement perdus pour l’humanité. Toute invitation à ouvrir les yeux, à penser par eux-mêmes, à voir la réalité sous un autre angle que le catéchisme délétère débité par les médias, les transforme en chiens enragés. Parce qu’elle les agresse, les excite, pointant directement ce mensonge inavoué qui détruit leur âme mais auquel ils souscrivent. Comme possédés par des puissances sataniques qui leur ont fait signer un Pacte de sang. Les ont poussés à accepter de laisser leur corps violer par des injections. A se laisser inoculer un programme génétique, une arme biologique de destruction massive bien plus mortifère que le virus contre lequel il est censé les protéger. En les exposant à une réaction en chaîne incontrôlable, telle une bombe atomique à retardement. A modifier leur génome et ceux de leurs descendants, les transformant en OGM marqués à jamais du sceau de la Bête.

Que faire pour ceux qui se sont rendus complices d’un projet aussi diabolique ? Par calcul, par peur, par ignorance, ou par désespoir.

Chaque nouvelle révélation vécue comme une agression se retourne contre les lanceurs d’alertes ou les amis bien intentionnés. Aussitôt transformés en boucs émissaires tout désignés pour colmater les brèches dans le Mur du Mensonge, mobiliser l’adhésion volontaire au Mensonge collectif, perpétuer l’illusion démocratique, sanitaire et sécuritaire.

L’ordre, la paix psychique et sociale illusoire, plutôt que la vérité et le chaos.

Ou plutôt, ordo ab chaos : l’ordre à partir chaos. L’antienne des grands prêtres de ce capitalisme du désastre.

Références :

  • Michel Foucault : La volonté de savoir (Gallimard, 1974)
  • Ariane Bilheran : Psychopathologie de la paranoïa (Dunod, 2016)
  • Ariane Bilheran, Vincent Pavan : Le débat interdit – Langage, Covid et totalitarisme (Guy Trédaniel, 2022)

[i] Cf. Article 35 de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen de 1793, repris dans la Première Constitution de la République :
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs« .

[ii] Cf. Etienne de la Boétie : Discours de la servitude volontaire (1574)

Journée mondiale d’hommage aux victimes des « vaccins » : les dessous d’une hécatombe

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Le 13 mai prochain aura lieu dans plusieurs villes françaises, européennes et du reste du monde, une journée pour dénoncer les effets indésirables des « vaccins » anti-Covid.

Pour dénoncer aussi l’omerta criminelle sur les effets néfastes de ces injections. Notamment dans des pays comme la France où dirigeants politiques et autorités de santé refusent toujours d’admettre leur réalité et leur ampleur, deux ans et demi après le début des campagnes publiques de vaccination de masse.

Des effets niés ou minimisés pour continuer à écouler les doses, bien qu’ils aient causé des millions de décès dans le monde. Du moins partout où ces « vaccins » ont été imposés à des populations désorientées comme le seul remède prétendument efficace contre le Covid. Sans aucun bénéfice objectif pour les protéger des contaminations, des effets de la maladie, y compris les formes les plus graves, empêcher les personnes injectées d’être hospitalisées ou de mourir du Covid.

Plusieurs associations de médecins, des spécialistes, des juristes, des avocats représentant les victimes ou leurs familles, mènent depuis 2021 un combat acharné pour faire valoir ces préjudices, obliger les médecins tétanisés à déclarer ces effets indésirables directement liés aux « vaccins », obliger les responsables corrompus à reconnaître leurs erreurs à vouloir piquer toute la population, faire enfin éclater toute la vérité, et obliger les laboratoires criminels à verser des indemnisations.

Eux qui connaissaient parfaitement les effets désastreux de ces « vaccins », ont menti sur leur efficacité et leur innocuité, et ont continué sciemment à vendre des milliards de doses pour engranger des centaines de milliards de dollars de bénéfices.

Ces effets indésirables sont aujourd’hui parfaitement connus et répertoriés. Ils sont recensés depuis décembre 2020 par les agences de pharmacovigilance, notamment en Europe. 2 millions d’effets indésirables et 20.000 de décès directement liés aux « vaccins » avaient déjà été recensés en juin 2021 par les agences de pharmacovigilance européennes. Soit moins de 6 mois après le début des campagnes de vaccination. On a explosé toutes les statistiques de pharmacovigilance depuis.

Des campagnes lancées tambour battant en Europe en janvier 2021, sous l’égide de la Commission européenne et de son omniprésente Présidente Ursula van der Leyen. Laquelle est aujourd’hui poursuivie pour corruption et dissimulation de preuves (les fameux SMS échangés avec Bourla) par un tribunal belge, pour avoir acheté des milliards de doses au Président de Pfizer (Young global leader comme elle), sans commission scientifique préalable pour statuer sur l’opportunité d’acheter en nombre ces doses, et sans l’accord des autres membres de la Commission sur ce calendrier précipité.

Ces effets indésirables – certains relativement bénins comme des violents maux de tête après l’injection, d’autres fatals comme des thromboses et AVC – sont aujourd’hui reconnus officiellement dans bon nombre d’Etats.
 
Aux États-Unis, le CDC (Center for Disease Control) qui gère la surveillance des maladies au niveau fédéral, et la FDA (Food & Drug Administration) qui délivre aux laboratoires pharmaceutiques les autorisations de délivrance de médicaments, les ont officiellement reconnus depuis plus d’un an.

Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a même voulu faire interdire en janvier 2022 le pass sanitaire, l’obligation du port du masque et la vaccination. L’Etat de l’Iowa examine un projet de loi visant à pénaliser tous ceux qui feraient la promotion de ces prétendus « vaccins ».

Leurs effets néfastes et parfois mortels font l’objet d’indemnisations financières versées aux victimes par certains gouvernements.

A Singapour, l’Etat indemnise depuis 2021 avec un fonds spécial les familles des personnes décédées suite aux « vaccins ».

En Allemagne, des citoyens demandent aujourd’hui à l’Etat de faire de même.

Idem en Australie, l’un des pays qui avait pourtant décrété des mesures sanitaires parmi plus dictatoriales pour un pays occidental (comparables à la Chine), avec la Nouvelle-Zélande de l’ex-Première ministre Jacinda Aspern, Young global leader du Forum de Davos, comme Macron, Biden, Trudeau, Scholz, Sunak, Sanchez et bien d’autres dirigeants occidentaux corrompus.

La vérité sur ces effets indésirables et les morts des « vaccins » progresse donc désormais tel un tsunami irrésistible.

De même que la divulgation décomplexée sur les plateaux télé, dans des médias mainstream, dans l’opinion publique intoxiquée par trois ans et demi de propagande insanitaire orchestrée par les laboratoires, leurs actionnaires comme BlackRock, les fondations qui les financent comme la Fondation Gates et les Etats corrompus. Une propagande relayée par des conseils scientifiques bidons, des ministres et des médias, tous corrompus par les mêmes.

Pas un jour aux Etats-Unis sans que la chaîne Fox News, proche des Républicains et critique envers le pouvoir actuel, n’évoque ces nouveaux scandales liés à la gestion de la crise sanitaire, l’origine du virus, les faux « vaccins », les dommages historiques causés aux victimes abusées par leurs dirigeants.

En Allemagne la chaîne publique ZDF a tout récemment consacré une émission entière à ces effets secondaires, et demandé leur indemnisation par l’Etat.

La France fait figure d’exception : un ilot de silence au milieu de l’Europe, plus proche pour la liberté d’expression de la Corée du Nord que de la Suède ou la Norvège. Les choses pourraient rapidement changer avec un Président usé, impopulaire à 90%, emporté par « la foule » vers la sortie, et qui pourra difficilement achever son mandat

Sans parler des nombreux médecins qui évoquent maintenant sans crainte cet effondrement immunitaire comparable au sida dont ils sont témoins chez certains patients injectés à partir de la 3e dose.

Un effondrement immunitaire spectaculaire, au sujet duquel alertait le Professeur Luc Montagnier (qui en a vu d’autres), dans cette déclaration courageuse 5 jours avant de mourir:

« Les personnes vaccinées seraient bien inspirées de faire le test du sida. Elles seraient surprises du résultat, et pourront demander des comptes à leur gouvernement !« 

Certains avaient osé insulter le Prix Nobel découvreur du virus du sida, en le traitant de « complotiste » et de « gâteux« .

Ce que le Professeur a omis volontairement de dire en direct sur ce plateau télé, c’est que les applications civiles et médicales ne constituaient qu’une partie seulement des programmes développés dans ces labos ultra pointus et ultra protégés de recherche en génie génétique.

En effet, une grande part des recherches conduites dans ces laboratoires très surveillés comme le laboratoire P4 de Wuhan construit par la France au nom de la coopération scientifique franco-chinoise, et inauguré en 2011 par le Premier ministre Bertrand Cazeneuve le directeur de l’INSERM Yves Lévy (mari d’Agnès Buzyn), comportent presque toujours un volet de recherche militaire.

Il faut en effet savoir que, bien que les armes bactériologiques soient interdites par la Convention de Genève et qu’elles ne soient pas officiellement développées par les pays signataires de cette Convention comme la France, la majorité des recherches effectuées aujourd’hui dans le monde sur des budgets militaires le sont pour des programmes d’armes non conventionnelles. Car celles-ci sont beaucoup moins coûteuses, tout aussi efficaces mais beaucoup plus discrètes et ciblées que les armes stratégiques (bombe atomique) : armes chimiques, bactériologiques, électromagnétiques (bombes, canons et fusils électromagnétiques de l’US Army), sismiques (séismes déclenchés), climatiques (HAARP et programmes d’ingénierie climatique reconnus officiellement par le Pentagone « pour lutter contre le dérèglement climatique« …), psychédéliques, etc…

Plusieurs spécialistes du génie génétique ont d’ailleurs confirmé depuis le Covid que les laboratoires P4 créés ces dernières années par les Etats-Unis, le Canada, l’Europe, le Royaume-Uni ou la France (et souvent délocalisés vers des pays d’Asie du Sud-Est comme la Corée du Sud, Hong Kong ou la Chine, plus conciliants avec la législation), travaillaient en réalité essentiellement sur des programmes militaires de développement d’armes bactériologiques. Et plus accessoirement sur des programmes civils destinés à mettre au point de nouveaux vaccins.

Les Etats-Unis sont d’ailleurs impliqués dans la genèse du virus SARS-Cov-2, tout comme ils sont dans les recherches menées au laboratoire franco-chinois de Wuhan. Comme l’ont prouvé les mails divulgués lors du Faucigate qui a démontré la responsabilité d’Anthony Fauci, responsable depuis 1984 des programmes de santé publique aux Etats-Unis, dans la préparation et le déclenchement de la crise du Covid.

Quant aux intentions délibérément eugénistes dans cette propagation volontaire du virus à partir de Wuhan (et peut-être dans d’autres foyers simultanés, en Iran et en Italie du Nord), il est assez difficile d’en douter, connaissant les intentions assumées de presque tous les oligarques impliqués dans cette crise.

En tout cas s’agissant des « vaccins », aujourd’hui les faits sont là. Et ce sont les menteurs subventionnés des ministères et des médias redresseurs de « fake news » qui se retrouvent aujourd’hui en situation d’accusés. Alors que ceux qu’ils calomniaient hier en les accusant de « complotistes » sont aujourd’hui réhabilités, écoutés et même remerciés pour leur courage.

A ce sujet, il faut noter le revirement spectaculaire du réseau social LinkedIn, propriété de Microsoft. Un des GAFAM les plus largement impliqués dans le volet numérique de ce cirque covidiste.

Notamment parce qu’il détient depuis 2019 le brevet d’une technologie à base des nanoparticules incluses dans le cocktail vaccinal et destinée au traçage des personnes vaccinées. Développée par le MIT de Boston, elle a fait l’objet de tests officiels en 2020 au Kenya et au Malawi sous l’égide de la Fondation Gates. Comme l’ont rapporté des médias mainstream comme Le Monde, Les Echos ou LCI.

Microsoft est aussi l’un des initiateurs du projet ID 2020. Un conglomérat discret réunissant parmi ses fondateurs la Fondation Rockefeller, la Fondation Gavi (vaccins), Accenture et Microsoft. Avec comme partenaires des multinationales stratégiques comme Facebook, Mastercard et autres géants de la tech. Son but : développer l’identité et le contrôle numériques (des populations) au plan mondial. Et coupler les nouveaux outils de contrôle des données personnelles (état civil, données médicales, carnet de vaccination, données bancaires…) aux monnaies numériques actuellement mises en place partout dans le monde, puis à la future monnaie unique numérique mondiale. L’outil ultime de contrôle des populations.

Un projet qui associe étroitement l’Union européenne, à travers son identité numérique européenne et son portefeuille numérique européen, actuellement mis en place par la Commission européenne. De même que la BCE met en place aujourd’hui son euro numérique, à l’image du dollar, du rouble, du yen ou du yuan numériques. Au passage, la BCE s’est arrogée en 2022 le droit de contrôler toutes les opérations bancaires sur tous les comptes de particuliers gérés par les banques dans tous les Etats membres de la zone euro. En violation complète du droit européen sur le secret bancaire et la vie privée.

Il y a encore deux ans, la censure sur LinkedIn était impitoyable concernant certaines vérités qui dérangent, même sourcées, validées par des experts et publiées dans des médias mainstream. Notamment la réalité sur les tests PCR, l’inefficacité ou la dangerosité des « vaccins ». Relayer de telles infos équivalait à une fermeture arbitraire et immédiate du compte pour non-respect des standards LinkedIn, sans aucune explication ni recours possible.

Même politique de censure arbitraire chez Facebook, réseau asocial champion de la chasse aux « fake news« .

Aujourd’hui, de nombreux décideurs – PDG, banquiers, médecins, généraux – discutent très ouvertement des dérives du Covid et des volets opaques de ce scénario de basculement contrôlé baptisé Great Reset. Un scénario détaillé par Klaus Schwab, Président du Forum de Davos, dans un livre publié en 2020[i], et destiné à nous faire basculer par étapes grâce à des chocs successifs vers une société dystopique, totalitaire, sans libertés, dominée par un Caste élitiste qui contrôle tous les pouvoirs, et gère des populations réduites en esclavage, surveillées par des AI, reformatées par des techniques transhumanistes et vouées à un dégraissage eugéniste « pour sauver la planète ».

Certains qui avaient été accusés de complotisme, ont été suspendus deux ans sans indemnité pour avoir refusé de se faire vacciner, ont perdu leur emploi, ont été condamnés au bûcher professionnel, raillés par les médias, ou qui se sont fait radier par le Conseil de l’Ordre, sont aujourd’hui réhabilités. Comme le Professeur Perronne, débouté de sa chefferie du service de maladies infectieuses à l’hôpital de Garches en 2021, puis réhabilité sans bémol par le Conseil de l’Ordre en 2022, et lavé de tout soupçon de « complotisme ».

Certains d’entre eux ont porté plainte contre les calomniateurs. Ils ont ajouté leur voix aux millions de plaintes dans le monde destinées à faire reconnaître officiellement les préjudices causés par les vaccins de la mort, indemniser les victimes, leurs conjoints ou leurs familles, exposer les crimes, faire condamner les coupables et rétablir la vérité.

Selon les juristes, cela prendra sans doute beaucoup de temps. 10 ans au bas mot, d’après certains. D’autant que la Justice elle aussi est largement corrompue.

Depuis 2020, Reiner Fuellmich, avocat international allemand et d’autres juristes appellent à un Nürnberg du Covid. Afin d’exposer publiquement les crimes, condamner les coupables qui ont imaginé, planifié, déclenché, organisé, couvert cette Shoah mondiale qui cible 8 milliards d’êtres humains.

Et qui se sont enrichis en vendant des vaccins tueurs. En interdisant qu’on hospitalise les malades en détresse respiratoire jugés non prioritaires en raison de leur grand âge, de leur infirmité ou état de santé.

En interdisant qu’on leur délivre autre chose que du Doliprane, et surtout pas ces traitements mis à l’index car réputés pour leur efficacité, et qui auraient permis de les sauver.

En euthanasiant par décret [ii] les vieux dans leur EHPAD. En terrorisant la population avec une fausse « pandémie » fabriquée par l’OMS, et démesurément déformée par les médias alarmistes dès novembre 2019.

En imposant des mesures absurdes, liberticides et contre-productives. Comme la distanciation sociale, le masque, les confinements et couvre-feux à répétition, les milliards de tests PCR utilisés en dépit des méthodes préconisées par leur inventeur et leurs fabricants, la falsification des données épidémiologiques pour faire croire à des « vagues » successives, et justifier le prolongement d’une dictature légale (état d’urgence sanitaire), la fermeture des lieux publics, la surveillance policière des populations, la vaccination obligatoire, le pass sanitaire et le traçage numérique dans le but de fliquer tout le monde…

Comme un symbole de cette folie, le groupe Pfizer, propriété de BlackRock comme la plupart des leaders du secteur pharma, est aujourd’hui sur le banc des accusés. Son PDG Albert Bourla est poursuivi par d’innombrables plaintes pour falsification ou dissimulation d’études scientifiques, concernant l’efficacité et les effets secondaires des injections ARNm, entrave à la Justice, empoisonnement, homicide volontaire, crime contre l’humanité, et corruption.

Cela ne dérange nullement cet homme ni sa firme, qui a déjà accumulé un record de condamnations pour crimes et se voit chaque année obligée de verser des millions d’amendes depuis 10 ans. Une ligne comptable insignifiante dans son business plan highly bankable

C’est pourtant largement à son initiative que débutait fin 2020 la plus grande opération de « guerre » de l’Histoire humaine, annoncée plus d’un an auparavant. Alors qu’il faut au bas mot 20 ans à la recherche pour développer un vaccin efficace contre un nouveau virus. Qui plus est, avec une technologie totalement nouvelle, sans aucun recul ni étude indépendante prouvant son efficacité.

Une opération digne du Débarquement de Juin 1944, préparée dans le plus grand secret et saupoudré de quelques annonces pour tester l’opinion, qui mettait en œuvre des moyens considérables pour terrasser un virus de grippe quasi inoffensif[iii], qui aura causé au total moins de victimes dans le monde que la grippe saisonnière de 2019 !

Une campagne de vaccination massive sur tous les continents, pilotée de main de maître simultanément dans 65 Etats occidentaux par une entreprise privée américaine : le cabinet de conseil McKinsey.

Un véritable Etat dans l’Etat, qui s’est substitué aux conseillers, ministères et services administratifs des Etats concernés, pour la partie conseil comme pour la partie mise en œuvre de la politique vaccinale, pass sanitaire compris. Et dont le dirigeant en France n’est autre que Victor Fabius, fils du Président du Conseil constitutionnel et ancien Premier ministre (condamné dans l’affaire du sang contaminé) Laurent Fabius. Rien que du beau monde.

Un scénario relayé par ces Etats et leurs conseils scientifiques bardés de conflits d’intérêts avec des labos comme Pfizer, Moderna ou Gilead, des agences de santé et des médias subventionnés, tous archi corrompus. Au bénéfice d’une industrie pharmaceutique qui constitue le secteur le plus corrompu et le plus corrupteur de l’économie mondiale.

Une industrie financée par des fondations privées, comme la Fondation Bill & Melinda Gates, la Fondation Gavi pour les vaccins, la Fondation Rockefeller ou la Fondation John Hopkins. Toutes championnes de la corruption et du crime organisé.

Rappelons que le « milliardaire philanthrope » Bill Gates, condamné par la justice américaine au cours de la décennie 1990 pour abus de position dominante de sa firme Microsoft, et violation de la loi antitrust, s’était refait une virginité en léguant une partie de son immense fortune héritée de sa famille et constituée par son empire informatique dans une fondation à son nom, destinée à financer des programmes humanitaires de santé dans les pays du tiers-monde.

Un « investissement » absolument pas désintéressé, mais au contraire extrêmement rentable, qui lui avait notamment permis de s’assurer le quasi contrôle financier d’un des secteurs les plus bankable de l’économie mondiale, en finançant ses labos les plus rentables.

Mais aussi de « racheter » l’OMS : une ONG mondialiste dépendante de l’ONU, jusque-là financée par les subventions de ses Etats membres. A la surprise générale, face à la gabegie corruptive et aux décisions sanitaires iniques de ce « machin » vendu aux firmes pharmaceutiques, Donald Trump avait décidé en 2020 de retirer les Etats-Unis de l’OMS !

Cet organisme est donc désormais sous la coupe majoritaire d’une fondation privée qui en est le principal mécène. Et qui lui dicte ses grandes orientations, pour le plus grand bénéfice des rapaces de Big Pharma et ses actionnaires.

La Fondation Gates s’était singularisée dans les années 2000 et 2010 en lançant des campagnes de vaccination massive et expérimentale sur populations pauvres des continents africain, asiatique et d’Amérique latine. Elle prétendait alors vouloir éradiquer des épidémies comme la méningite, la malaria ou la variole, alors que cette dernière était déjà éteinte quand la campagne de vaccination fut lancée.

Ces campagnes d’apprentis sorciers ont malencontreusement provoqué l’effet inverse de celui escompté. A savoir une reprise spectaculaire de ces épidémies. Au point que les vaccins contre la variole du couple Gates sont aujourd’hui considérés par les épidémiologistes comme le vecteur principal de propagation de cette maladie dans le monde !

Un scénario qui n’est hélas pas nouveau. Et dont les véritables causes ne laissent pas d’interroger.

En effet, en 1919 déjà, une autre fondation célèbre, la Fondation Rockefeller, inventeur et mécène de la toute jeune industrie pharma, avait lancé une campagne de vaccination massive contre la méningite destinée en priorité aux GIs américains à peine revenus du front après l’Armistice de 1918. Des centaines de millions de doses de vaccins à base de virus atténués furent ainsi injectés à toute une population jeune et en bonne santé. Le résultat fut cataclysmique, puisque ces vaccins sont aujourd’hui jugés responsables de la propagation de la bien mal nommée « grippe espagnole« . Laquelle a causé tout de même 50 millions à 100 millions de morts dans le monde en seulement 3 ans. Soit davantage que les deux guerres mondiales réunies.

La Fondation de Bill Gates n’est toutefois pas en reste. Puisque ce sont plusieurs millions d’Africains, d’Indiens ou de Sud-américains parmi les plus pauvres qui ont succombé aux effets secondaires de ses campagnes de vaccination mortifères.

Auxquelles s’ajoutent plusieurs centaines de milliers de femmes indiennes stérilisées par ces injections (chiffres officiels). Ce qui vaut à la fondation Gates d’être interdite de séjour depuis plusieurs années sur le sol indien.

Malgré les preuves et les condamnations, la fondation génocidaire continue toujours bon enfant son travail d’extermination des populations. En toute impunité.

Il faut dire que Bill et ses amis qui ne cachent plus leurs intentions ouvertement eugénistes. Et ne craignent pas la Justice, puisqu’ils ont largement les moyens de corrompre les tribunaux qui pourraient leur réclamer des comptes. A savoir l’ensemble des tribunaux nationaux, européens, ou internationaux, comme la Cour de Justice Internationale.

Cette dernière a d’ailleurs été saisie en 2021 par le Barreau des Avocats Indiens d’une plainte pour crime contre l’humanité à l’encontre de Bill Gates, Anthony Fauci et Tadros Ghebreyesus, directeur de l’OMS, suite à l’interdiction par l’OMS d’utiliser l’ivermectine pour soigner le milliard d’Indiens touchés par le redoutable variant Delta. Après que le gouvernement indien avait décidé de recourir aux traitements plutôt qu’à la stratégie vaccinale, inefficace, pour traiter sa population. Avec un succès qui permit l’écrasement immédiat du pic épidémique du variant Delta, qui atout de même causé des centaines de milliers de morts en quelques mois en Inde.

Quant aux objectifs de dépopulation mondiale liés aux vaccins, Bill Gates en a clairement fait état à plusieurs reprises dans ses déclarations et conférences publiques. Notamment lors d’une conférence Ted Talk aux États-Unis en 2010[iv] sur le thème de la population mondiale. Au cours de cette conférence, le milliardaire philanthrope a brossé un exposé implacable devant un auditoire médusé, en démontrant chiffres et schémas à l’appui que l’économie mondiale ne pourrait plus dans les années à venir nourrir une population dont la croissance démographique exponentielle devenait incontrôlable. Théorie qui paraît plausible, mais ne fait nullement l’unanimité chez les démographes et spécialistes de l’agriculture mondiale. Bill Gates a cependant rassuré son auditoire en indiquant qu’on pouvait résoudre le problème en jouant sur le paramètre « P » – Population – de l’équation. Rires gênés dans l’assistance… Avant d’ajouter :


« Si ont fait un bon boulot, un très bon boulot, on peut réduire de 15% la population mondiale en 10 ans, grâce aux nouveaux vaccins, aux politiques de santé publique, et au contrôle de la procréation ! » (Sic)

Bill Gates n’a jamais démenti cette déclaration de guerre implicite et cynique faite à toute l’humanité.

Une déclaration reprise depuis par lui-même et d’autres oligarques fanatiques des programmes eugénistes de dépopulation mondiale.

Comme George Soros (Open Society), Jacques Attali[v], Elon Musk, ou Laurent Alexandre.

Tous par ailleurs promoteurs infatigables de l’idéologie transhumaniste, dont les nouvelles injections expérimentales à ARNm sont une illustration.

Autre précision importante : l’industrie des vaccins, qui connaît un développement spectaculaire et des investissements records depuis 20 ans, est engagée depuis 1993 dans une compétition féroce mais discrète pour produire de nouveaux vaccins.

Mais surtout pour produire de nouveaux virus par génie génétique. Des virus brevetés, condition nécessaire pour s’en assurer la propriété, et percevoir ainsi des royalties sur les vaccins correspondant produits par ces mêmes labos.

Les progrès dans les techniques de manipulation génétique ont en effet connu un bond de géant ces dernières décennies. Elles permettent aujourd’hui de fabriquer des virus modifiés à partir de souches animales, auxquelles ont ajoute des gains de fonction afin de les rendre ces nouveaux virus compatibles avec l’homme. Ils peuvent alors s’intégrer facilement aux cellules humaines, alors qu’ils seraient normalement rejetés par le système immunitaire, le temps de muter pour s’adapter et trouver la bonne clé pour s’accrocher aux cellules et intégrer leur ADN pour se reproduire. Comme le VIH, à l’origine dérivé du LAV, virus du sida chez certaines espèces de singes.

En 2020, le Professeur Luc Montagnier était venu présenter sur CNews les résultats des travaux de son équipe de recherche sur le séquençage du génome du virus SARS-Cov-2, récemment isolé et tenu pour responsable de l’épidémie de Covid-19. A la stupéfaction générale, il avait présenté la preuve irréfutable que ce virus ne pouvait qu’avoir été fabriqué volontairement en laboratoire à partir de manipulations génétiques. Et que son ARN modifié comportait 4 insertions évidentes du VIH.

Avant d’ajouter pour rassurer un Pascal Praud hagard, que cette méthode était souvent utilisée par les labos de recherche médicale dans l’espoir de mettre au point un vaccin contre des maladies comme le sida. Cette technique vaccinale expérimentale s’appuie non sur des virus atténués, comme pour les vaccins « classiques », mais sur un virus porteur dans lequel on introduit des fragments du virus cible, dans le but hypothétique de provoquer une réponse immunitaire spécifique chez les personnes auxquelles on injecte le cocktail vaccinal.

C’est le principe théorique qui prévaut dans le concept de virus à ARN modifié (ARNm).

Une technologie nouvelle, largement expérimentale, qui consiste à « livrer » à l’intérieur de l’ADN humain une protéine d’enveloppe (Spike) du virus contre lequel on souhaite immuniser les personnes vaccinées. En utilisant par exemple un virus pathogène de chauve-souris, de grippe aviaire ou de grippe porcine génétiquement recombiné, qui va pouvoir s’accrocher aux cellules humaines, et « livrer » à l’intérieur de la cellule une portion du code génétique du virus ciblé. L’ADN humain ainsi piraté fera le reste, transformant la cellule hôte en usine à fabriquer des particules virales, qui seront à leur tour libérées à l’intérieur mais aussi souvent à l’extérieur du corps. Le pari fou de cette technique sophistiquée est que le système immunitaire va produire une réponse immunitaire spécifique dirigée contre le virus que l’on cherche à éradiquer. En se retournant en quelque sorte contre lui-même.

Au passage, le fait de pirater ainsi l’ADN conduit à une mutation irréversible du génome humain, mutation qui s’avère transmissible aux descendants. Il s’agit donc d’une modification délibérée de type transhumaniste de l’espèce humaine.

Pour les labos qui produisent ces chimères, le business model de ces nouveaux « vaccins » est fondé sur un objectif théorique de substitution de l’immunitaire naturelle par une immunité artificielle. La première étant non spécifique et pas toujours efficace immédiatement, le temps que le corps trouve la parade ; la seconde étant en principe spécifique donc efficace. Mais elle oblige les personnes qui mettent le doigt dans cet engrenage vaccinal à devoir se faire injecter des doses de rappel mises à jour tous les trois mois, en espérant être ainsi protégées contre l’apparition inéluctable de nouveaux variants.

Double, triple, quadruple, quintuple bingo !

Sauf que ce beau joujou admirable sur le papier n’a jamais marché ! Pire, ses effets sont catastrophiques.

Malgré les efforts démesurés de la propagande vaccinale, les faits demeurent têtus. Toutes les études indépendantes réalisées depuis plus de deux ans conduisent aux mêmes conclusions.

Tout d’abord il faut savoir que ces « vaccins » anti-Covid ont été commercialisés au prix d’une corruption d’une ampleur inédite dans l’Histoire, par des firmes criminelles pressées d’engranger des bénéfices record, et qu’ils ont été imposés de façon frauduleuse aux populations. Puisqu’il n’est légalement possible d’autoriser de tels essais expérimentaux qu’à condition qu’il n’existe aucun traitement pour soigner la maladie.

Ce qu’on a vainement tenté de nous faire croire par une vaste entreprise de corruption des chercheurs, de la presse scientifique[vi], des médecins, des agences de santé, des gouvernements et des médias. Alors que, selon plus de 200 études scientifiques indépendantes dans le monde, il existe de nombreux traitements, peu coûteux, disponibles et très efficaces contre le Covid, à tous les stades de la maladie : plus de 98% d’efficacité pour l’ivermectine, y compris sur les formes graves.

A l’inverse, les injections imposées de façon souvent obligatoire suite à un terrorisme médiatique doublé d’un matraquage de propagande destiné à donner l’illusion de leur efficacité, d’une chasse aux sorcières contre les propos dissidents et de contraintes dictatoriales sur les populations, n’ont prouvé jusqu’à présent rigoureusement aucune efficacité ! Contrairement à ce qui est martelé comme des mantras par des ministres corrompus comme Olivier Véran, par les labos eux-mêmes et repris en chœur par les journalistes.

En effet, toutes les études et statistiques officielles reprises par les agences de santé du monde entier, en Israël, premier pays à avoir massivement vacciné, aux Etats-Unis, au Canada, en France, le confirment : ces soi-disant « vaccins » n’empêchent aucunement les personnes injectées d’être contaminées. Au contraire ils affaiblissent leur système immunitaire, et les rendent moins résistantes aux nouvelles attaques virales. Selon une étude israélienne, en 2021 les vaccinés ont été 16 fois plus contaminés que les non-vaccinés.

Ces injections n’empêchent pas non plus les personnes injectées de transmettre le virus. Au contraire, elles les transforment en super propagateurs de protéines Spike. Puisque l’organisme qui tente de s’en débarrasser excrète par la peau et par voie aérienne des milliards de particules virales, qui vont infecter à leur tour d’autres personnes autour d’elles. Lesquelles présenteront parfois les mêmes symptômes que le Covid-19, sans qu’on puisse les différencier.

Contrairement aux mensonges martelés par les médias pour tenter de trouver une ultime justification aux doses de rappels destinées à écouler les stocks achetés par la Commission européenne, les vaccins Covid n’ont jamais protégé qui que ce soit des « formes graves ». Ces cas graves tant médiatisés et qui font tant flipper les accros aux messages anxiogènes diffusés à la télé. Toutes les statistiques prouvent aujourd’hui le contraire, à savoir que ceux qui développent des formes graves ou décèdent du Covid depuis 2021 sont majoritairement des personnes vaccinées ! Alors que les non-vaccinés dont le système immunitaire reste intact ont pour la plupart bénéficié d’une immunité collective face à une épidémie qui est aujourd’hui éteinte, et dont les répliques sont insignifiantes et extrêmement peu pathogènes.

En revanche, ceux qui payent depuis deux ans le plus lourd tribut aux vaccins et au Covid sont les jeunes ! Enfants, adolescents, jeunes sportifs et jeunes adultes vaccinés sont ceux qui meurent aujourd’hui le plus du Covid (i.e. des vaccins).

Quant à l’hécatombe produite par les effets secondaires et les décès directement liés aux injections, c’est tout simplement du jamais vu dans toute l’Histoire de la médecine, de la vaccinologie et de la pharmacovigilance !

N’importe quel autre médicament en phase d’essai thérapeutique avec délivrance d’une ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation) sous conditions, aurait été immédiatement stoppé. Et son développement aurait été définitivement abandonné au vu de tels résultats. Mais dans le cas des vaccins anti-Covid, on a continué et on continue toujours d’administrer la mort à des milliards d’êtres humains.

Sans compter que, selon les estimations, à peine 8% de ces effets secondaires redoutables constatés chez les personnes vaccinées seraient déclarés. Par incertitude ou par ignorance des médecins, par incrédulité, parfois par corruption. Et surtout par peur d’être montrés du doigt, de se voir désigné comme un « complotiste« , et pour certains d’être radiés par le Conseil de l’Ordre.

Quels sont ces effets néfastes des « vaccins » ?

L’hyper prolifération anarchique de protéines de pointe baptisées Spike dans l’organisme se traduit rapidement chez beaucoup de personnes injectées par des phénomènes inflammatoires, qui surviennent quelques heures à quelques semaines après l’injection. Et qui peuvent affecter tous les organes, du cerveau aux testicules en passant par le cœur, le foie, les reins, la rate, le pancréas, les intestins, la peau, les yeux, les os…, produisant des effets catastrophiques.

Thromboses, cancers foudroyants, embolies pulmonaires, néphrites, hépatites, pancréatites, troubles circulatoires, cardiaques, neurologiques, cérébraux, ophtalmiques, œdèmes, retards de règles, stérilités définitives chez les jeunes femmes et les jeunes hommes… Sans compter les innombrables morts subites qui affectent des présentateurs télé en direct sur leur plateau, des sportifs de haut niveau foudroyés en plein match, des militaires et policiers durant leur service. Des phénomènes liés à l’effort physique intense, cause de crises cardiaques ou d’AVC. Tous survenant chez des sujets jeunes, en parfaite santé, sans aucun antécédent.

Le 13 mai une partie du monde regardera ailleurs, ou tentera de ridiculiser cette initiative courageuse en la présentant comme « des délires de complotistes ».

Une autre partie du monde ouvrira les yeux et commencera à admettre que les premiers avaient raison. Ils rendront hommage aux victimes décédées à cause de cette politique du Mensonge institutionnalisé et du sacrifice d’une part de l’humanité sur l’autel du dieu Mammon et de ses grands prêtres psychopathes prêts à tout pour obtenir plus de pouvoir.

La vérité mettra encore du temps à gagner toutes les consciences. D’autant qu’entre temps, nos bourreaux nous ont déjà concocté d’autres réjouissances comme autant de « chocs » pour nous asservir : guerre Otano-russe en Ukraine et menace de 3e guerre mondiale, crise énergétique et hyperinflation (prévues par Klaus Schwab dans son livre), crise climatique et autres catastrophes « naturelles », Intelligence artificielle menaçant de prendre le contrôle de l’humanité…

Il ne faut pas nous laisser impressionner par ces mises en scène. Mais rester inflexibles quand il s’agit de défendre l’identité et la dignité humaine violées par les expériences transhumanistes, les libertés et droits individuels saccagés par la dystopie sécuritaire qu’on nous impose « pour notre bien », l’irruption de sentinelles numériques au cœur de nos vies, dans nos corps, nos cellules, nos cerveaux, nos pensées, nos choix personnelles pour éradiquer non pas des virus menaçants, mais notre esprit critique et libre-arbitre.

La seule issue à ce cauchemar réside dans l’élévation et l’unification des consciences au plan mondial. L’exposition des crimes contre l’humanité perpétrés par une poignée de fanatiques depuis 3 ans doit nous inciter non pas à leur faire rendre gorge dans le but de nous venger, mais à poser les garde-fous nécessaires pour qu’une telle horreur ne puisse jamais se reproduire. Et qu’une écrasante majorité d’humains choisissent en conscience de s’engager ensemble dans une autre voie, qu’elle choisisse d’épouser un autre futur.

Alors seulement, quand nous seront sortis des ténèbres, les choses commenceront.


[i] Klaus Schwab & Thierry Malleret : Covid-19, The Great Reset (Forum économique mondial, 2020)

[ii] Décret n° 2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire. Ce décret signé Edouard Philippe demandait explicitement aux médecins d’EHPAD de prescrire du Rivotril, un sédatif létal à fortes doses, au titre de « soins palliatifs » aux personnes âges suspectées de Covid et présentant des symptômes d’infection respiratoire.

[iii] Sauf dans de très rares cas ultra médiatisés pour des personnes très âgées ou très malades

[iv] https://www.youtube.com/watch?v=DtkfWaCzsas

[v] Jacques Attali milite depuis 1979 dans ses livres et conférences en faveur de l’euthanasie des vieux qui plombent l’économie française. Ce qu’a par ailleurs confirmé de Christine Deviers-Joncourt dans un livre de témoignage publié récemment où elle évoque des déclarations explicites sur ce sujet au cours de dîners au domicile de Jacques Attali. Cette politique eugéniste défendue par beaucoup d’oligarques dits « progressistes » a d’ailleurs été évoquée quasiment mot pou mot par la très macroniste députée Renaissance Amélie de Montchalin, dans un tweet qu’elle a publié le 23 avril 2023 et qui a fait scandale.

[vi] Cf. le scandale du Lancet en 2021suite à une fausse étude bâclée publié dans la prestigieuse revue afin de discréditer les traitements à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine

Saintes, la cité des Gaulois réfractaires

Mis en avant

C’est une foule compacte qui était venue ce matin accueillir Macron, venu pour la journée en visite officielle à Saintes.

Dès 8 heures du matin, les manifestants réunis à l’appel de la CGT avaient pris place à quelques mètres du Lycée Bernard Palissy, où le Président accompagné de son ministre de l’Education Pap Ndiaye était venu présenter son projet de réforme des lycées.

Retranché à l’intérieur, protégé par un périmètre de sécurité vidé de tout véhicule la veille, bouclé par un cordon de policiers, le Président des lobbies a sans doute prêté peu d’attention à ces manifestants qui bloquaient la rue et vociféraient devant le siège de la Coop Atlantique.

Tout avait été minutieusement prévu pour éviter tout débordement. Après les concerts de casseroles et les invectives peu aimables adressées par les manifestants lors des premiers déplacements de cette tournée des 100 Jours aux allures de campagne électorale, imaginée pour tenter de regagner un semblant de popularité alors que Macron s’enfonce dans les sondages.

Les lycéens avaient été renvoyés chez eux mercredi après-midi, personne ne pouvait pénétrer dans ce périmètre sacré sans accréditation, pièce d’identité et fouille complète.

Beaucoup de salariés du lycée s’étaient mis en grève pour protester contre cette visite inopinée, annoncée la veille et ressentie ici comme une provocation de trop.

9 heures. Contenus par les barrages de Police, ils sont tous là : Gilets jaunes rassemblés aux cris de « On est là !« , syndicalistes CGT en nombre, et bien visibles avec leurs gilets rouge fluo. Plus quelques syndicalistes FO, SUD, FSU, UNSA, CNT et SNETAP, venus à titre individuel puisqu’aucun syndicat à part la CGT n’a voulu se mouiller pour s’opposer à la réforme des retraites promulguée le 15 avril dernier. Un seul drapeau LFI dans la foule, un autre d’ATTAC. Des collectifs et beaucoup de simples citoyens de tous âges, hostiles à cette réforme volée au Parlement et promulguée aux forceps. Comme à ce régime détesté et ses méthodes dictatoriales.

Des casseroles, des drapeaux, des banderoles et de belles couleurs : jaune fluo, rouge révolutionnaire, noir anar, vert espérance…

Et surtout des hommes, des femmes, et quelques rares lycéens en colère, qui en ont tous plus que marre et veulent à tout prix dégager l’imposteur en fin de course de l’Elysée.

Macron Démission !
Macron Destitution !
Macron Dictateur !


Les slogans fusent, rageurs et déterminés. Pas vraiment de mot d’ordre ni de meneurs pour cette manif organisée au pied levé.

Une première tout de même : depuis mai 68 c’est la première fois à ma connaissance qu’un Président en exercice se fait traiter de « dictateur« .

Les yeux s’ouvriraient-ils enfin ?

En tout cas, aucun signe d’apaisement, pourtant recherché désespérément par Macron avec cette initiative cocasse des 100 jours.

Une façon grandiloquente, totalement contreproductive, d’occuper le terrain. En s’exposant aux projecteurs et aux quolibets, avec ce narcissisme, ce dédain habituel et cette indifférence feinte pour les coups reçus. Une occasion pour ce masochiste ébloui par son propre génie de faire semblant de reprendre la main après le fiasco des retraites.

Mais manifestement ce baroud de déshonneur ne fait que creuser sa tombe. Car la marionnette semble décidément usée, vidée, exténuée. Elle ne tient plus que par le cordon sanitaire formé par ses milices gestapistes qui le mettent à l’abri du désir de vengeance de la foule. Tout comme ses chiens de garde médiatiques sommés d’aboyer sur les fauteurs de troubles, et qui survictimisent les policiers en fabriquant des scoops sensationnalistes à chaque manif.

Pour le côté backstage, il lui reste toujours les flatteries hypocrites d’une cour de plus en plus clairsemée.

La Chute est donc annoncée. Et déjà en partie consommée. Reste à définir la forme qu’elle prendra dans les prochaines semaines ou prochains mois.

Des manifs qui se répètent : contre les retraites, mais aussi contre d’autres projets de loi tout aussi impopulaires (Education nationale, Travail, Immigration…), déjà alignés sur le tarmac pour un décollage immédiat.

Une colère qui se durcit et vire à l’émeute d’ici l’été. Des affrontements de plus en plus violents entre black blocs et forces de l’ordre. Avec des blessés, et même des morts. Un scénario possible, qui peut vite dégénérer en guerre civile.

Ou une intervention de l’armée pour sonner la fin de la récré, déposer la Macronniette, provoquer des présidentielles et des législatives anticipées, et rétablir enfin la démocratie dans ce pays déchiré, en proie au chaos le plus total. C’est en tout cas l’avertissement très clair qu’avaient lancé certains officiers en 2019 et 2021.

Quant à la destitution par le Parlement selon l’article 68 de la Constitution, elle paraît extrêmement peu probable. Députés et sénateurs, pour l’essentiel corrompus, ne prendront jamais un tel risque.

En tout cas, cette manif qui a réuni plus d’un millier de manifestants à Saintes (une performance pour une petite ville de province plutôt sage de 25.000 habitants) ne ressemble absolument pas aux images dignes de Mad Max des manifs récentes à Paris. Et qui sont diffusées en boucle par les médias aux ordres, afin de dissuader les Français de descendre dans la rue crier leur colère.

La France n’est donc pas ce pays ravagé par une violence paroxystique, en proie à des hordes d’anarchistes qui saccageraient les vitrines des magasins et transformeraient les flics en torches vivantes. Encore une manip d’ingénierie sociale pour calibrer l’opinion.

Lesquels flics, même s’ils démissionnent en masse depuis deux mois, sont au passage volontaires et payés pour cette mission de maintien de l’ordre, qui les expose par définition à prendre des coups.

Cette soi-disant « violence inadmissible » envers les policiers, qui est très exceptionnelle et uniquement limitée à quelques grandes villes, n’est d’ailleurs qu’une broutille pour amuser la galerie comparée à la véritable violence, jamais montrée ni commentée par les médias, qui sévit 365 jours par an dans ces 1.500 Territoires perdus de la République officiellement recensés qui réunissent 5,5 millions d’habitants. Des quartiers où la Police ne met plus jamais les pieds. Où pompiers et ambulanciers se font régulièrement caillasser. Des ghettos de non-droit où la France, la République et la démocratie ont été remplacé par la loi de la jungle, le banditisme et la voyoucratie.

Des quartiers tenus par des milices et des caïds du crime organisé, qui protègent leurs spots de deal de coke, la vente d’armes et de produits illégaux, rackettent et terrorisent les populations excédées, font régner la charia et le chaos en lieu et place des lois de la République. Face à des élus impuissants qui ferment les yeux pour conserver leurs sièges de maires ou de députés, et qui sont abondamment arrosés par les mafias et les islamistes.

Mais ça c’est un autre sujet. Et aucune réformette sur le « séparatisme » ne viendra changer le cours des choses, sur un sujet aussi brûlant. Déconstruire le modèle social français, vendre la France par appartements aux lobbies, c’est tellement plus facile et plus rentable pour un petit technocrate ambitieux et obéissant, formé sur les rangs de Sciences Po, de l’ENA, et derrière les tableurs de la Banque Rothschild !

Juparterre 1er chez les Schtroumpfs !

Mis en avant

Macron vient à Saintes le 4 mai !

C’est en soi un événement. Surtout dans le contexte actuel.

Pas pour déguster du cognac ou assister à un concert à l’Abbaye, mais pour visiter un lycée, le bougre !

Quelle idée !

Nous allons lui faire regretter…

Président illégitime « élu » en 2017, parachuté par la Caste au bénéfice de fraudes massives (merci Dominion !…), d’une campagne menée par toute la presse mainstream rassemblée derrière son chouchou, d’un pool inédit de mécènes milliardaires qui ont transformé cet obligé des lobbies en homme sandwich, d’un scénario électoral rondement pipé, sur fond de dégagisme, de querelles d’egos et d’affaires, bidouillées pour virer les concurrents encombrants (Juppé, Fillon, Valls), de siphonnage des deux partis de gouvernement, PS et UMP, de division de la gauche savamment entretenue par les médias pour l’empêcher de figurer au second tour…

Tout ça orchestré par ses amis de McKinsey, fondateur du parti fantoche En Marche, et véritable Etat dans l’Etat.

Avec le suspense final tant attendu de la méchante sorcière subventionnée, échappée de son manoir hanté de Montretout pour servir de repoussoir utile et de tremplin au jeune premier, inconnu des Français six mois auparavant.

Mais équipé d’un programme bidon, bidouillé lui aussi par McKinsey comme une enquête conso, un storytelling digne d’un conte de fées (Brigitte, le théâtre, Paul Ricœur, la famille recomposée, le profil impeccable de surdoué)… Et ce malgré quelques rumeurs vite démenties de vie en couple caché avec Matthieu Gallet (Président de Radio France), de partouzes VIP avec des ex-stars du porno gay, et autres fantaisies cocaïnées.

Avec ces éléments de langage impayables, aussi racoleurs que mensongers : Le Mozart de la finance, Ni de droite ni de gauche, La France efficace et juste, La Start-up nation, Et en même temps, Car c’est notre Projeeeeeeet !…

En à peine un an, la vedette des tabloïds et le gendre idéal des mamies est devenue le Président le plus impopulaire de la Ve.

L’homme de la France apaisée est devenu le Président des riches.

« Jupiter » est devenu le symbole d’un pouvoir injuste, brutal, qualifié par les plus frileux de « centre autoritaire » (Natacha Polony dans Marianne).

Une sorte de petit tyran pervers narcissique manipulateur, hargneux et haineux, terré dans son Palais avec sa mère incestueuse (ou son père transgenre selon certains), ses mignons, ses drag queens, ses muslim bears qu’il collectionne compulsivement (Benalla, Belattar…), ses people décadents et dérisoires (Ladj Ly, McFly et Carlito…)

L’homme des violences policières, d’un pouvoir arbitraire pressé de tabasser les Gilets jaunes, les avocats, les infirmières, les pompiers et les grands-mères qui osent manifester leur colère contre des mesures impopulaires, liberticides et inutiles. Comme cette réforme des retraites à laquelle il s’accroche comme la vérole sur le bas clergé breton, uniquement destinée à satisfaire l’agenda de saccage de la France de ses mentors.

Des mentors qu’il chouchoute plus que ces « Gaulois réfractaires » qui lui donnent de l’urticaire et dont il n’a rien à foutre, pas plus que ce vieux pays ringard qu’est la France, lui qui se rêve en Président de l’Europe.

Mentors qui siègent à l’occasion en toute illégalité au Conseil des ministres, pour dicter la politique sociale et industrielle de la France. Comme Larry Fink, CEO de BlackRock invité à l’Elysée en pleines échauffourées contre la réforme des retraites en 2019.

Mais aussi pour sacrifier ses fleurons industriels, la santé des Français, et tout ce qu’il reste encore de République sociale : un scandale pour la Caste ultralibérale. Tout ça bien sûr pour arrondir les bénéfices déjà record de BlackRock, Pfizer, GAFAM et autres.

Comme ces 4 labos français et étrangers sponsors d’En Marche en 2017, remerciés quelques mois après le couronnement de leur marionnette par cette décision inique de rendre obligatoires 11 nouveaux « vaccins » (soit 50 injections au total) pour les nourrissons, contre l’avis des pédiatres.

L’homme qui a dévoyé comme aucun Président avant lui – pas même Sarkozy – la fonction présidentielle en l’abaissant au rang de gadget people pour contenter son narcissisme, son exhibitionnisme, avec un cynisme affiché et un mépris du peuple jamais vu auparavant.

Le hochet de la haute finance mondialiste, repéré par les scouters de la CIA dès sa sortie de Science Po, biberonné au bon lolo néolibéral « progressiste » par un aréopage de bonnes fées comme Jacques Attali, la famille Rothschild, Peter Brabeck (PDG de Nestlé), Bernard Arnault, Patrick Drahi, Xavier Niel, Pierre Bergé, Larry Fink ou Vincent Bolloré.

L’homme qui a osé nous vendre une « guerre » contre une simple grippe, moins létale que la précédente, et une fausse « pandémie » planifiée par ses mentors (Klaus Schwab du WEF, Bill Gates, l’OMS, Big Pharma…) Afin de kidnapper nos institutions et imposer une authentique dictature sanitaire, transhumaniste et eugéniste.

Etat d’urgence sanitaire, conseil de défense, court-circuitage du Parlement, subordination de la Justice, corruption des médias (2,5 milliards versés à la presse mainstream en 2020-2021, au titre du « soutien économique en période de Covid »), enfermement autoritaire et totalement contre-productif mais traumatisant des citoyens, distanciation « sociale » (et non « physique« , les mots ont un sens…) obligatoire, avec patrouilles de policiers en armes aux terrasses pour contrôler les récalcitrants au-delà de l’heure légale de sortie, port du masque obligatoire pour tous, partout, tout le temps, une mesure inutile en population générale pour les infections à coronavirus (selon les épidémiologistes), mais humiliante à souhait et utilisée comme une injonction au silence, persécution des enfants dans les écoles, censure de la presse et des réseaux sociaux, suppression des libertés publiques, incarcération sommaire de scientifiques dissidents (comme le Professeur Bernard Fourtillan), criminalisation des discours jugées « complotistes », assimilées comme au Moyen-âge à des « dérives sectaires« (!), terrorisme médiatique, division et culpabilisation permanente des citoyens pendant trois ans, interdiction d’hospitaliser les vieux, les cancéreux, les obèses, les immunodéprimés, soi-disant pour « désengorger les hôpitaux », dont la désorganisation avait été savamment planifiée, interdiction de délivrer des traitements avérés efficaces, décrets (du 27 mars et du 16 octobre 2020) ordonnant aux médecins d’euthanasier 30.000 vieux en EHPAD puis à leur domicile, multiplication des tests PCR coûteux et faux à 98% en cas de résultat positif à 45 cycles d’amplification (selon leur inventeur et leurs fabricants) pour fabriquer des « cas« , et falsification des statistiques épidémiologiques pour donner l’illusion d’une épidémie hors de contrôle, primes versées aux médecins pour les dizaines de milliers de fausses déclarations de décès Covid, interdiction de tout consensus scientifique, chasse aux hérétiques parmi les médecins demeurés intègres, absence d’information préalable et de consentement éclairé pour les patients forcés de participer à des essais expérimentaux inefficaces et lourdement toxiques, parfois létaux, mais vendus comme des panacées, vaccination obligatoire de certains professionnels, et exclusion sans compensation des réfractaires, imposition du pass sanitaire à tous, traçage (appli TousAntiCovid, flicage des « cas contacts« …), puçage (QR code) et surveillance numérique des populations, persécution des non-vaccinés « emmerdés jusqu’au bout« …

Cette ordure a transgressé toutes nos lois dans la plus parfaite impunité ! Se prévenant même de toute poursuite, lui, ses ministres et son « Conseil scientifique » archi corrompu, par une loi d’amnistie préventive votée en 2020.

Et il y en a encore qui osent prétendre que la France de Macron est une démocratie ! Ou qui osent le soutenir d’après les sondages !

Pourtant même le très libéral magazine The Economist (dont la famille Rothschild est actionnaire) vient de rétrograder la France dans son classement, en la qualifiant de « démocratie défaillante ». Ce qui en langage poli signifie que même ses mentors reconnaissent désormais que la France est une dictature (ou une démocrature) libérale.

L’homme symbole du parjure, du mensonge, de la violence et du mépris de tout un Système, qui considère l’être humain comme un esclave, un objet, une marchandise dont on peut disposer, qu’on peut transformer, vendre ou dont on peut se débarrasser à loisir, sera à Saintes jeudi.

Narcisse-le -Grand croit encore pouvoir se refaire une virginité en osant s’exhiber ainsi et provoquer gueux et leurs moufflets. Malgré un fin règne pathétique et inédite, et alors que 90% des Français le poussent vers la sortie.

Il osera donc parader au Lycée Palissy, s’adresser à des jeunes et à leurs familles.

Ne le laissons pas tenter une fois de plus de nous manipuler. Sachons lui rendre l’accueil qu’il mérite.

A lui et à son Sinistre de l’éducation nationale – le très woke Pap N’Diaye – artisan de la déconstruction des enfants, des savoirs et de cette culture française qui n’a jamais existé.

Casseroles, banderoles et quolibets seront au rendez-vous.

Nous avons tous le devoir impérieux de nous réunir en nombre ce jeudi pour dire bien en face à ce foutriquet ce que nous pensons de lui.

Sans peur, sans haine, sans excès, mais clairement et avec détermination !

Je vous embrasse tous.

Christophe

La gentillesse, ça paye !

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Cet article paru dans un magazine pour millennials actifs vante la gentillesse comme un formidable outil de productivité !

Et si la gentillesse était en réalité ce que « l’éthique » a été pour les entreprises dans les années 1990-2000 : un simple outil de comm institutionnelle destiné à rehausser l’image des organisations et gonfler leur chiffre d’affaires ?

« Ethics pays! » : L’éthique, ça paye !

C’était le leitmotiv de ces consultants en éthique chargés d’élaborer des Chartes éthiques et autres Projets d’entreprise durant ces deux décennies de gueule de bois qui suivirent ces impitoyables années golden boys où l’ultralibéralisme sauvage est devenu la religion dominante.

Une époque où cynisme et politiquement correct devinrent les principales valeurs en hausse, après l’Excellence et le taux de rendement brut du capital. Et où même BNP Paribas pouvait se prévaloir sans pouffer de rire d’être, selon un benchmark bien rémunéré, « la banque la plus éthique ».

Aujourd’hui le conformisme à la norme a remplacé l’éthique. Le progressisme et le wokisme ont supplanté le capitalisme social et la défense des minorités au rang des idéologies bankable.

Alors quoi de plus naturel dans cette époque de hyènes où l’arrogance et la violence sont devenues des armes communes pour se faire entendre, de voir rappliquer la gentillesse comme panacée du marketing commercial ?

Plus que la politesse, valeur en récession dans ce monde de brutes, mais qui permet de désarmorcer les récriminations des clients agressifs, la gentillesse n’est pas que l’apanage formel des gens bien élevés. C’est une disposition cordiale qui suppose l’écoute, l’empathie et la bienveillance envers l’autre. Une vraie qualité humaine qui ne s’improvise pas après un stage de formation commerciale. Une qualité devenue suffisamment exceptionnelle pour avoir la cote.

Encore que de gentil à béni-oui-oui, il n’y a que l’espace d’un croc entre le toutou et le mouton. Gentillesse sans conscience n’est que ruine des bonnes âmes. Ou bonnes poires…

« Gentil mais pas con ! », voilà le mot d’ordre qui siérait au Zeitgeist teinté d’hypocrisie, de cynisme, de corruption, de mensonge et de fausse vertu. Pour ne pas être un mouton ni un pitbull. Tantôt loup, tant labrador, donc.

Car pour être un « gent » (du latin gentis), un membre du clan, il faut d’abord avoir côtoyé les loups : la civilité, comme l’esprit de meute, de caste, de famille ou de corps, n’est pas un état de nature mais le produit d’une culture. N’en déplaise à Rousseau, pour qui la vie sociale pervertit l’homme, bon par nature.

Quoi qu’il en soi, l’une ignorante de l’autre conduisent à la faillite de toute humanité. Le survivalisme misanthrope des Robinson Crusoé de l’Apocalypse, et le fantasme transhumaniste des fétichistes du numérique, conduisent tous deux à des impasses symétriques qui déconnectent l’homme de sa conscience intriquée. Laquelle a besoin de commercer avec les autres pour faire l’expérience de soi, sans pour autant substituer aux autres consciences des machines intelligentes mais non conscientes. Sans âme. Et donc capables d’être très polies, mais en aucun cas d’être authentiquement gentilles.

Des palmes pour sortir de la langue de buis !

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Les Chrétiens fêtent les Rameaux. Une fête qui précède Pâques et commémore l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem.

En voici le récit dans l’Evangile de Matthieu (21.1-11) :

1 Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem et qu’ils furent arrivés à Bethphagé, vers le mont des Oliviers, Jésus envoya deux disciples 2 en leur disant : «Allez au village qui est devant vous; vous y trouverez tout de suite une ânesse attachée et un ânon avec elle ; détachez-les et amenez-les-moi. 3 Si quelqu’un vous dit quelque chose, vous répondrez : ‘Le Seigneur en a besoin.’ Et à l’instant il les laissera aller. »
4 Or [tout] ceci arriva afin que s’accomplisse ce que le prophète avait annoncé :
5 Dites à la fille de Sion : ‘Voici ton roi qui vient à toi, plein de douceur et monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse.’
6 Les disciples allèrent faire ce que Jésus leur avait ordonné. 7 Ils amenèrent l’ânesse et l’ânon, mirent leurs vêtements sur eux, et Jésus s’assit dessus. 8 Une grande foule de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin ; d’autres coupèrent des branches aux arbres et en jonchèrent la route.
9 Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient  : « Hosanna au Fils de David! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! »
10 Lorsqu’il entra dans Jérusalem, toute la ville fut troublée. On disait : « Qui est cet homme ? »
11 La foule répondait : « C’est Jésus, le prophète de Nazareth en Galilée. »

Cet épisode de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem inaugure la semaine pascale.

Il est présent sous forme de 4 récits nuancés dans les 4 évangiles canoniques.

Il décrit l’entrée d’un roi-messie dans la capitale du royaume d’Israël, la ville sainte du judaïsme.

Entre les remparts de la ville, le Temple qui domine le Mont Moriah, la colline de Sion où aura lieu le dernier repas avant Pessah, le Prétoire de Pilate et le Palais d’Hérode où Jésus sera condamné, et la colline du Crâne (Golgotha) à l’extérieur des murs où l’on suppliciait les condamnés, c’est l’Histoire du monde qui va se jouer en une semaine à partir de ce moment.

Iérushalaïm en hébreu signifie ville de la paix, ou plutôt la paix apparaîtra. Cette ville maintes fois conquise puis reprise n’a connu que des guerres et des drames.

Ce haut-lieu des monts de Judée était déjà un lieu de culte à l’époque néolithique. Cité juive fondée par le roi David (l’ancêtre de Jésus), et capitale du royaume de Juda, elle était connue dans tout le monde antique pour l’éclat que lui avait donné Salomon. Avec son temple magnifique au sommet de la colline. Détruit par Nabuchodonosor, il fut reconstruit après le retour d’exil des prêtres et de l’aristocratie judéenne à Babylone.

Cette restauration marquée par une première réforme du judaïsme ancien, et la rivalité entre le royaume d’Israël au Nord (Samarie) et celui de Judas au Sud (Jérusalem), ne fut qu’une courte accalmie. Grecs puis romains allaient s’empresser de défigurer la Ville sainte et profaner son culte.

Durant la période séleucide une statue de Zeus trônait dans le Saint-des-saints, où les objets rituels avaient été saccagés et le culte interrompu.

C’est alors qu’une effervescence messianique commença à secouer le peuple juif. Qui s’accéléra durant l’occupation romaine, encore plus brutale et humiliante pour le peuple, les prêtres et fidèles à loi de Moïse, impatients de voir la promesse d’un roi-messie se concrétiser.

Le temple construit par Hérode-le-Grand quelques années avant naissance de Jésus ne suffit pas à compenser cette frustration nationale ni à combler l’espérance du peuple.

Plus grand édifice religieux du monde antique, il était ordonné en 3 parties concentriques :

Le Saint-des-saints où la Présence de Dieu était supposée résider en permanence. Seul le grand-prêtre pouvait y pénétrer une fois l’an durant la fête de Kippour (Grand Pardon) pour prononcer le Nom divin (YHWH) et appeler sur le peuple la clémence du Tout-puissant.

L’Esplanade des sacrifices, où tous les Juifs du monde entier en état de pureté rituelle venaient lors des grandes fêtes annuelles faire des sacrifices au Dieu unique selon les prescriptions mosaïques. En achetant, selon leurs moyens, un veau, un agneau, un chevreau ou un simple pigeon qui était égorgé, saigné puis brûlé sur l’autel où régnait en permanence une odeur abominable.

Le Parvis des nations, où toutes les nations du monde pouvaient venir adorer le dieu d’Israël.

Les Juifs espéraient (certains conspiraient) l’arrivée d’un messie « nationaliste », qui libérerait le peuple, chasserait les Romains, restaurerait pleinement la royauté d’Israël et l’orthodoxie de la Loi.

2000 ans plus tard, absolument rien n’a changé : Benyamin Netanyahu, dont la coalition comprend 15% de Juifs ultraorthodoxes, est un leader ultranationaliste qui subit depuis deux mois une large fronde de manifestants en Israël parce qu’il veut instaurer une théocratie dans un pays dont seuls les Juifs seront des citoyens à part entière.

Issu d’une famille de Juifs ultrareligieux, son grand-père rabbin comme lui-même sont des théoriciens du sionisme messianique[i]. Une idéologie fondamentaliste d’extrême droite qui prône l’instauration d’une théocratie en Israël. Alors que l’état hébreu créé en 1948 est selon la Loi fondamentale une démocratie laïque, où cohabitent à égalité de droits plusieurs citoyens et communautés : Juifs, Arabes, Druzes, et plusieurs religions : judaïsme, christianisme, Islam…

L’Etat moderne d’Israël est fondé sur une vision humaniste héritée des pères du sionisme (Les Lumières juives de la Haskala, Theodore Herzl…) Mais les plus fanatiques parmi les extrémistes religieux rêvent de construire le 4e Temple après avoir dynamité l’Esplanade des Mosquées, 3e lieu saint de l’Islam, qui domine le Kotel (Mur des lamentations) et fait face au Mont des Oliviers.

2000 ans plus tôt, c’est une Histoire analogue qui se déroule dans ce même lieu.

Jésus entre à Jérusalem en chevauchant un ânon, qui symbolise l’humilité et le prophète. Ce roi ne conquiert pas le pouvoir : il manifeste la Puissance divine sous les traits d’un serviteur humble.

A noter que Jésus « descend » vers la ville sainte depuis le Mont des Oliviers, qui la surplombe à l’Est, précisément dans l’axe où le soleil se lève à l’équinoxe de printemps.

Les remparts actuels de la vieille ville, construits par Soliman le Magnifique, comprennent plusieurs portes monumentales pour accéder à la ville trois fois sainte. L’une d’entre elle sur la façade l’Est des remparts, face au Mont des oliviers et au bord de la vallée du Qédron, est condamnée par de lourdes pierres. La forme de ses deux ouvertures voûtées rappelle les tables de la Loi. Selon la tradition juive et musulmane, cette porte restera fermée jusqu’aux temps derniers : quand le Messie viendra, il entrera triomphalement par cette porte dans Jérusalem pour régner sur le monde.

Notons qu’encore aujourd’hui, quand les Juifs se rendent en pèlerinage à Jérusalem pour les fêtes, ils « MONTENT » à Jérusalem. Cette montée traduit le fait que Jérusalem se situe sur une colline dans les Monts de Judée. Depuis la côte (actuellement Tel Aviv), ou depuis la Vallée du Jourdain (Jéricho), on emprunte des routes sinueuses pour monter à la capitale. Et pour les plus pauvres, on montait à pied ou à dos d’âne.

On monte aussi parce que cette montée physique, fruit d’un effort, s’accompagne d’une montée spirituelle progressive : on s’élève des préoccupations terrestres, mondaines, pour s’approcher de Dieu. Comme les pèlerins sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ou ces pèlerins très pieux, bouddhistes ou hindouistes, qui escaladent les marches des temples à genoux.

Jésus, lui, descend depuis le Mont des Oliviers. Un lieu où il aimait venir prier. Et qu’il empruntait souvent pour se rendre à Jérusalem depuis le village proche de Betania où vivaient ses amis Marthe, Marie et Lazare. C’est là qu’il a pleuré sur la ville et annoncé de grandes tribulations, sa destruction et la dispersion du peuple. Une prophétie qui annonce la répression sanglante quelques années plus tard de la révolte juive initiée en l’an 66. Et qui s’achèvera par la destruction de la ville par Hadrien et la dispersion de tous les Judéens à partir de 135.

Le Mont des Oliviers est aussi le lieu où la tradition chrétienne a fixé la scène de l’Ascension (Actes 1,1-14), quand Jésus est élevé aux cieux après sa résurrection.

Un cycle s’achève donc, qui commence avec la naissance de Jésus et s’achève avec sa mort. L’une des 3 étymologies latines de Noël après Nativita est Neo solis : « Nouveau soleil ». Elle indique que Jésus vient remplacer les anciens cultes païens au dieu soleil, Mithra notamment. Jésus termine sa vie en descendant sur Jérusalem depuis l’endroit où le soleil se lève.

En entrant à Jérusalem, Jésus vient parachever la Torah et les Prophètes, et crucifier définitivement ce culte sacrificiel qui concentre tous les pouvoirs temporels et spirituels par le sang des animaux versé au Temple en oblation à un dieu jaloux et vengeur.

Une constante anthropologique des religions primitives, fondées sur le rejet de la violence mimétique sur une victime expiatoire[ii].

Mais son propre « sacrifice » est celui d’un Agneau mystique, et non un sacrifice humain comme on pourrait mal l’interpréter. Il délivre des fausses croyances, redresse le regard, et non agrée un Dieu courroucé qui a besoin de toujours plus de sang pour apaiser sa colère.

Après une enfance au milieu de ses frères et sœurs à Nazareth, Jésus a travaillé une vingtaine d’années comme charpentier auprès de son père, et comme jeune rabbin. Après 3 années relatées dans les évangiles d’enseignement et de prédication dans toute la Galilée, mais aussi en Samarie et Judée, durant lesquelles il a guéri des infirmes et des malades, annoncé un Royaume spirituel de Paix et d’Amour, relevé beaucoup d’âmes affligées, Jésus entre une dernière fois à Jérusalem pour fêter la Pâques avec ses proches et achever sa mission.

Sa réputation le précède. Les autorités politiques et religieuses craignent ce messie qui électrise les foules.

En effet, la foule l’acclame comme un roi et un messie (Oint, Elu), en déposant sur son passage en signe d’hommage des palmes et des manteaux sous les pates de l’âne qui le conduit.

Le rameau d’olivier symbolise traditionnellement la force, le courage, la victoire et la robustesse.

Ici, les rameaux et les acclamations (Hosanna !) renvoient à la fête de Souccot, Fête des Cabanes, des Tentes ou des Tabernacles, fête de la récolte célébrée à l’automne qui marque la fin du cycle agraire. Une fête joyeuse qui commémore un passage de l’Exode où les enfants d’Israël campent dans le désert sous des tentes fabriquées avec des rameaux, et sont convoqués par Dieu pour accueillir la Torah.

Le message des évangélistes est clair : Jésus EST l’incarnation vivante de la nouvelle Torah, l’Adam par-fait, par-achevé, le prototype de l’humanité future, pleinement accomplie dans toutes ses dimensions humano-divines.

Alors que le peuple tout entier s’apprête à commémorer la sortie d’Egypte des anciens esclaves hébreux conduits par leur libérateur et législateur Moïse, Jésus entre dans Jérusalem pour libérer la ville, le peuple et l’humanité de toutes leurs fixations névrotiques sur le « religieux », sur l’adoration servile d’une idole, d’un « lieu saint », d’une Loi ou de codes rituels sacralisés. Au lieu d’une adoration-amour du Divin en esprit et en vérité.

En mourant attaché à une croix, il révèle l’absurdité de cette logique sacrificielle et y met un terme définitif. Une logique fondée sur des sacrifices rituels perpétuellement renouvelés pour obtenir l’agrément et le pardon des péchés, sous le regard culpabilisant d’un dieu tout-puissant et redoutable. C’est une nouvelle ère qui commence.

Ce que les prêtres et les pharisiens, prisonniers d’une double conception sacrificielle et théologico-juridique du spirituel, dénaturée en pouvoirs temporels, ressentent très bien.

Jésus vient tout simplement dynamiter le « Sacré » ! Ce qui est à part, réservé : au peuple élu, à une élite de purs, aux prêtres, à ceux qui se proclament eux-mêmes justes selon la Loi, etc… Et qui exclut les autres.

Il vient combler cet abîme infranchissable qui séparait le Divin et l’humain dans les religions primitives. Ce faisant, il ruine toutes les appropriations de pouvoirs constituées autour du Sacré, justifiées par le service oblatif rendu à une Toute-puissance source du Pouvoir.

Un sacrilège et un scandale absolu !

Certains conspirent déjà pour se débarrasser de ce messie blasphémateur acclamé par le peuple et qui se dit « fils de Dieu« . Qui ose jeter à terre la monnaie du Temple, guérir et pardonner au nom de Dieu, manger avec des débauchés, des criminels, des païens, des collabos et des prostituées, qui renverse le culte et tous les fondements traditionnels de la société.

Mais la résurrection de Jésus une semaine plus tard les confondra de façon éclatante. En faisant exploser toutes ces logiques de pouvoirs sur la terre et ses richesses, sur les hommes, sur la royauté d’Israël, sur les lois, l’économie, la monnaie, les usages sociaux, les symboles, sur le culte au Dieu Un et l’interprétation de la Loi, sur le dialogue personnel entre les âmes et leur Origine.

Quand les Chrétiens commémorent la fête des Rameaux, ce n’est pas juste pour ramasser une petite branche de buis à la messe ou au temple et se précipiter de le rapporter à la maison comme un talisman.

Fêter les Rameaux, c’est accueillir Dieu dans sa propre ville, dans sa propre maison, dans son corps et dans son cœur, après s’y être préparé par un effort de recentrage grâce au jeûne de Carême. C’est accueillir Jésus au milieu de sa vie, avec ses fiertés, ses qualités, mais aussi ses défauts, ses lâchetés, ses doutes, ses misères, ses manques, ses angoisses, ses gouffres intérieurs. Des béances que lui seul peut combler. Non pas en venant nous donner une consolation. Non pas en nous faisant une grâce que nous ne mériterions pas. Mais en convertissant ce cœur dur qui peine à s’ouvrir et dire merci.

Et surtout en faisant ce travail de con-version, de retournement des polarités de notre être vers la Source qui nous irrigue et que nous n’avons pas besoin de supplier ou d’amadouer pour recevoir ce qu’elle prodigue toujours en abondance.

A condition que nous acceptions de laisser crucifier notre égoïsme, nos résistances, les passions qui nous enchaînent à des choses vaines, notre tiédeur à exulter.


[i] Cf. Charles Enderlin : Au nom du temple (Seuil, 2013)

[ii] Cf. René Girard : Le bouc émissaire (Flammarion, 198)

Le « printemps français »

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C’est tout de même d’une ironie stupéfiante !

Quand la CIA orchestre en sous-main des soulèvements populaires pour dégager des dirigeants autoritaires pas assez conciliants avec les intérêts de l’Empire, on parle de « printemps arabes », de « printemps des peuples », et pourquoi pas de « révolutions arabes » ou de « révolutions de la jeunesse ».

Mais quand la France, « pays des droits de l’homme, etc » se retrouve confrontée à un soulèvement aussi massif, avec les mêmes accès de violences de rue, conduit par un peuple ou une fraction du peuple dressé contre une réforme unanimement impopulaire, un Président très majoritairement désavoué, déconnecté du pays réel, un pouvoir à bout de souffle, une dérive autoritaire sinon dictatoriale, voire un régime républicain et des institutions qui ne fonctionnent plus parce que ceux qui dirigent ont trahi ses fondamentaux, alors les mêmes se scandalisent et crient au chaos, au désordre, à l’anarchie !

De 2010 à 2014, Ben-Ali en Tunisie, Bouteflika en Algérie, Saleh au Yémen, le roi Abdallah de Jordanie, Moubarak en Egypte, Bachar el-Assad en Syrie, le roi Mohammed VI au Maroc, le sultan Al-Khalifa à Bahreïn, Kadhafi en Lybie, et d’autres dirigeants arabes, virent leur pouvoir chanceler. Ils durent réprimer des mouvements de contestation importants, parfois des émeutes monstres, comme ces millions de manifestants sur la Place Tahrir au Caire lors de la révolution de lotus réclamant le départ de Moubarak.

Certains durent céder le pouvoir, ou furent assassinés par leurs opposants. Comme Kadhafi en 2011, lâché par les Etats-Unis et la France retournés contre lui.

Ces dirigeants symbole d’un pouvoir arbitraire, autoritaire, népotique, accrochés à leur trône, furent qualifiés de « dictateurs » et d’oppresseurs du peuple, réfractaires au grand mouvement de l’Histoire qui va de l’obscurantisme vers le Firmament démocratique, dont l’Amérique est le fer de lance et le gardien élu.

Dans une rhétorique quasi marxiste d’un romantisme échevelé, la doxa progressiste occidentale relayée par les dirigeants, les intellectuels, les médias, se mit à célébrer ces peuples qui s’émancipaient eux-mêmes et spontanément de leurs tyrans. La réalité est sensiblement différente, mais le mythe a fonctionné à plein.

C’est avec un lyrisme burlesque que toute la presse de gauche comme Le Monde se mit à entonner des cantiques droits-de-l’hommistes sur cette grande Marche de l’Histoire universelle, rejointe désormais par les peuples arabes se libérant du joug de l’infâmie.

Un sursaut inattendu qui succédait à des siècles d’obscurantisme et d’arriérisme (selon la mythologie impérialiste traditionnelle), de tutelle impérialiste durant la période coloniale, puis de dictature nationaliste, laïque, moderne mais qui finissait par échapper à l’orbite de la superpuissance dominante pour sombrer dans l’autoritarisme clanique, et pour beaucoup cet abîme djihadiste et islamiste incarné par les Frères musulmans (d’abord soutenus par la CIA) qui engloutit un à un depuis un siècle tous les pays musulmans.

Un processus révolutionnaire que les lumières officielles occidentales assimilèrent au Risorgimento italien (seconde moitié du 19e siècle), ou à la chute du Rideau de fer en 1989.

L’Amérique vertueuse ne serait donc bien évidemment pas la cause du malheur des peuples, étranglés par des régimes autoritaires mis en place ou confortés par elle. Mais l’incarnation messianique du Salut pour tous ces peuples aux marches de l’Empire, invités à entrer d’eux-mêmes dans le Royaume universel de paix et de justice résumé par les idéaux démocratiques.

Idéaux qui ne sont dans tous les pays dits démocratiques qu’un mensonge, une imposture, ou une invocation-réflexe de moins en moins crédible destinée à subjuguer des masses de plus en plus dégrisées.

La France est dirigée depuis six ans par un pur produit de la technocratie mondialiste et européiste, manipulé les lobbies de Bruxelles, l’élite financière de Davos, Bilderberg ou BlackRock-Rothschild dont la politique est conçue, cadrée et pilotée par McKinsey.

Cet imposteur qui jouit des apparences de la légitimité démocratique gouverne une véritable dictature avec un rare mépris, une rare brutalité, ignorant et maltraitant son peuple. Le voici moins d’un an après sa « réélection » face à un soulèvement qu’on n’ose qualifier d’émeute, d’insurrection ou de guerre civile.

Si l’on est honnête, du point de vue politique le schéma est exactement le même que celui des « révolutions arabes », même si les acteurs diffèrent.

D’un côté un pouvoir autoritaire, discrétionnaire, arbitraire, soumis cette fois non pas à son propre libre arbitre mais à une Caste oligarchique dont il sert les intérêts. Une Caste qui a confisqué la souveraineté au peuple et dirige l’Etat par procuration, qui impose les grandes orientations stratégiques, les normes éthiques, juridiques, administratives, budgétaires, fiscales, gestionnaires, qui instrumentalise le Droit, cannibalise les institutions, corrompt le système et tous les acteurs politiques, infiltre et neutralise tous les contre-pouvoirs, uniformise tous les discours selon la même logique de pouvoir et la même rhétorique néolibérale-progressiste comme une quasi religion, qui exige une orthodoxie de pensée et une orthopraxie dans la façon de gouverner, sous peine de censure, d’exclusion du jeu politique (disqualification, affaires, renvoi aux extrêmes, diabolisation), de discrédit et de mort sociale (pour les « complotistes »).

Bref, une authentique dictature, sournoise, subtile, omniprésente, totalitaire, qui garde les apparences et les usages de pure forme d’une République démocratique, mais qui aujourd’hui ne prend même plus la peine de simuler.

Et de l’autre côté, un peuple écrasé par un pouvoir qui déploie tout l’arsenal coercitif et répressif, de l’ingénierie sociale de masse aux violences policières. Et qui instrumentalise des chocs souvent programmés pour permettre des basculements systémiques : crises économiques, sociales, climatique, hausse des prix, chômage, destructions sectorielles, tensions sociales, communautaires, suppression des libertés, accumulation de normes, contrôle bureaucratique, surveillance numérique…

Jouant sur cette stratégie du choc, le pouvoir manipule les aspirations d’une part majoritaire du peuple à la paix sociale, au retour à l’ordre républicain. Le pouvoir rejette alors la responsabilité des déflagrations de violences et la perspective du désastre sur « les excrèmes » (contraction de excréments et extrêmes) que sont la gauche et la droite canal historique. Sociale et contestataire pour l’une, souverainiste, nationaliste, conservatrice ou gaulliste pour l’autre. Rejet des discours populistes, Neutralisation des oppositions face au chantage résumé par l’équation le chaos ou le système, donc Moi ou le chaos. Et diabolisation de ceux qui refusent ce chantage comme des extrêmes facteur de chaos, rejetés hors du champ mythique de la République ou de la démocratie.

Dans cette logique, le Système se confond avec l’adhésion ou la compatibilité des « partis de gouvernement » (aujourd’hui « le centre », ou plutôt le Parti unique Renaissance et ses hochets LR ou Modem) avec les règles, les méthodes et les objectifs dictés par le Système.

C’est très habile et ça fonctionne très bien, depuis que le paysage traditionnel français organisé autour du bipartisme a explosé, avec la torpille Macron qui a dynamité le PS et réduit en lambeaux l’UMP.

Sauf que le peuple comprend de plus en plus cette grande manipulation systémique pour le faire voter pour ses bourreaux en les remerciant. Et cela donne une vraie révolution, au sens étymologique de retournement : le peuple aspire à revenir aux fondamentaux républicains, fondés non seulement sur un contrat social ou institutionnel, aujourd’hui caduque, mais sur une alchimie entre le Chef suprême et le peuple.

Si les Français étaient cohérents avec eux-mêmes, ils militeraient en masse pour l’instauration d’une monarchie parlementaire comme en Espagne. Et non pour cette utopique VIe République agitée comme un talisman vide par les partisans de LFI. D’ailleurs jamais les références pertinentes à de Gaulle n’ont été si nombreuses parmi les politiques critiques envers ce système mortifère comme parmi les intellectuels, droite et gauche confondues.

Mais la France est encore traumatisée par ce meurtre fondateur qui hante sa mémoire, à savoir le régicide de Louis XVI guillotiné par la Convention en 1792. Tant que les élections au suffrage universel jouaient leur rôle de guillotine électorale, les Français pouvaient toujours exercer un chantage sur leur monarque élu. Mais les usages républicains qui permettent de renouveler le contrat de confiance entre le peuple et son monarque ont tous été délaissés par des technocrates pressés d’entériner leur adhésion au Système sans demander l’avis du peuple.

La dernière dissolution de l’Assemblée par Chirac en 1997 a conduit à une catastrophe, avec la troisième cohabitation en 10 ans et une incapacité à gouverner. Quant au référendum, qui permet aussi de renvoyer la parole au peuple, il n’a quasiment jamais été utilisé par les successeurs du fondateur de la Ve. Sa logique, sa sacralité, ont été profanées depuis le Non à 55% à la Constitution européenne lors du référendum de 2005, désavoué par un Traité de Lisbonne ratifié par le Parlement en 2007 contre l’avis du peuple.

Avec Macron, le divorce entre le peuple, le Président, son gouvernement et le type de régime objectivement dictatorial qu’il incarne, est consommé.

Nous vivons donc aujourd’hui un authentique printemps français auquel les médias subventionnés font mine de ne rien comprendre et de ne même pas voir, préférant nous intoxiquer avec les images en boucle du war game de Sainte-Soline entre des policiers et des émeutiers qui trustent les manifs.

Mais cette nouvelle trahison des médias, qui commençaient pourtant à se lâcher un peu à propos des crimes du Covid ou des dérives du pouvoir, finira par leur retomber sur la figure. Le Vieux cordelier fut bien interdit, et Camille Desmoulins guillotiné avec Danton par son ami Robespierre, lui-même guillotiné trois mois plus tard. Alors il est tout à fait envisageable que le peuple ayant recouvré ses droits, les criminels du Système soient un jour jugés et condamnés.

Pour l’heure, on doit souhaiter que la révolution en cours ne dégénère pas dans la violence pour la violence, expiatoire ou décompensatoire. Et qu’elle ne soit pas récupérée par ces pseudos défenseurs du peuple que sont les mélenchonistes et leur bouffon qui singe un peuple dont il se contrefiche en beuglant : « La République, c’est moi ! » Car on sait où mène le mirage révolutionnaire version marxiste-léniniste.

Peu de chances de voir non plus les phalanges fascistes resurgir du ventre lepéniste. D’ailleurs Marine après avoir viré les fachos de la boutique a depuis longtemps été récupérée par le système.

Reste ce « centre » invisible. Pas l’arnaque Renaissance. Ni les Modem vendus au Veau d’or macroniste. Mais les invisibles. Comme cette Plaine constituée des députés du centre passés par tous les tourments révolutionnaires, qui après la folie d’épuration de la Terreur émergèrent des décombres d’une France en lambeaux en 1794, et ramenèrent le pays vers la paix et la concorde.

Qu’est-ce que le « complotisme » ?

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Le problème du vrai complotisme (pas celui inventé par la CIA pour discréditer toute remise en cause de la « vérité » officielle), c’est qu’il réduit la complexité de la réalité à une cause unique, sur un mode paranoïaque : le NOM, les Illuminattis, les super-riches, le complot judéo-maçonnique mondial, les pédosatanistes (démocrates) buveurs d’adrénochrome, les bloodlines qui remontent aux Mérovingiens, les Reptiliens…

Comme si un seul acteur, diabolisé, pouvait résumer tous les pouvoirs et expliquer tous les malheurs du monde.

Partant, il se discrédite, et devient un objet de railleries pour tout esprit un peu réaliste et équilibré.

Le problème, c’est que les théories complotistes s’appuient souvent au départ sur des faits réels, sur lesquels elles brodent pour diverses raisons, agrégeant rumeurs, fantasmes, projections, calomnies ou délires. Ce qui discrédite du même coup toute tentative d’analyser honnêtement et rigoureusement ces faits, en faisant la part des choses entre la propagande et ce qu’elle cache.

En effet, ce concept de NOM et la stratégie qui l’accompagne existent bel et bien au sein des élites financières anglo-saxonnes (depuis le 18e siècle), les Illuminattis existent toujours aujourd’hui (selon les témoignages de francs-maçons « défroqués »), les grandes dynasties bancaires contrôlent bien le système financier et l’économie mondiale (depuis des siècles), de même que les Etats par le biais de la monnaie et de la dette, il y a bien des Juifs et des francs-maçons dans les réseaux de pouvoir, comme au sein de l’élite mondialiste (mais aussi des protestants, des athées, des Africains, des Chinois…), les réseaux criminels pédophiles comptent beaucoup d’hommes de pouvoir parmi les « consommateurs » réguliers de chair fraiche, rarement poursuivis (les rapports de police l’attestent). Pour le reste, ça frise le délire. Encore qu’il existe des lignées royales, et sans doute des formes de vie extraterrestres qui visitent la terre…

Pour debunker cet anathème de « complotisme », il faut refuser de se laisser piéger par cette logique et cette rhétorique, ne pas rentrer dans un combat argument contre argument. Mais faire valoir que le complotisme est exactement le même type de concept que l’hérésie. Lequel n’a donc rien à voir avec la pensée rationnelle, avec des faits objectifs qui seraient contestés par des affabulations. Mais qu’il relève chez ceux qui l’invoquent de la pensée mythique, religieuse, théologique. Une pensée qui oppose une Vérité révélée, par une Autorité supérieure d’essence incontestable (Dieu, la Transcendance du Pouvoir, le Savoir scientifique, l’Oracle médiatique…), donc inamovible et infaillible, à des affirmations contradictoires qui relèvent du blasphème, du péché, de la possession démoniaque, de la démence (dementiademonia). Et donc que le seul moyen de ramener un complotiste, comme un hérétique, sur la bonne voie est de le brûler pour sauver son âme. En aucun cas le Dogme ne saurait être remis en cause, puisque le simple fait de soulever une hypothèse non validée constitue une ruse du Démon.

La seule façon d’en sortir, c’est d’exposer cette mécanique. A savoir que la propagande et l’Inquisition anti-complotistes, anti-fake news relève d’un système de croyances et de représentations officielles confortées par des clercs, dont le seul but n’est pas la recherche d’une vérité ou d’un consensus établis sur une base rationnelle, mais de conforter un Pouvoir par le jeu des discours et de la coercition. Ce que Michel Foucault a parfaitement décrit.  

Sire, ça sent la poudre !

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La poudre.

Poudre qu’on se met sur le nez. Pour masquer les imperfections de la peau, être belle, se rajeunir. Ou se blanchir le visage, chez les précieux de cour. Symbole de raffinement, et signe de classe.

Poudre qu’on se met DANS le nez, pour s’émoustiller, se sentir en forme, intelligent, invincible. Symbole de transgression, et d’une élite dépravée.

Poudre aux yeux, jetée à la tête des gogos pour faire illusion, les épater. Symbole d’artifices, de beaux discours et de duperie.

Poudre à laver, pour enlever les taches, blanchir et remettre à neuf le linge sale ou usé. Symbole d’hygiène, de propreté, de purification, de réforme imposée bon gré mal gré.

Poudre à canons, symbole de guerre et de colère, de violence, de mort, d’insurrection, de révolte ou révolution.

Ça sent la poudre au Palais !… Certains se repoudrent, d’autres prennent la poudre d’escampette.

Olivier Dussopt est P.D.

On aurait jamais deviné… 🙄

Le choupinet ministre du Travail, chahuté par de méchants députés pendant les débats sur la réforme des retraites, a cru bon de faire son coming out dans Têtu.

Une Révolution est en train de prendre la Bastille. La France réclame la tête du bâtard et de ses petits marquis. Les poubelles brûlent, ça sent la pourriture, le sang et le crâmé dans les rues. Les mignons autour du poudré feraient-ils déjà leurs valises pour fuir le sérail ?

Et en même temps, toujours aucun aveu du grand mythomane de la Ripoublique sur sa vie privée, dont tout le monde se contrefout éperdument : les Gaulois réfractaires ont d’autres chats à fouetter.

La love-story avec le PDG de Radio-France juste avant le sacre, les galipettes SM avec Benalla, les touzes avec des escorts et rails de C à l’Elysée, les raves privées de Brigitte avec des drags antillaises, le tourisme sexuel à Saint-Martin avec paluchages de racailles devant les caméras de Closer, ou dans les vestiaires de l’Equipe de France chez les copains islamistes de Doha, ou avec des VIP dans un club de Braza lors d’une virée officielle… Tout ça a fini par lasser ceux qui ne sont rien mais qui voient tout.

Le maquereau qui occupe le Palais de la Pompadour avait réuni dans cette résidence d’Etat choisie par de Gaulle la plus grande concentration de ministres, conseillers et fonctionnaires gays depuis Henri III.

Rien à redire en soi. Sauf quand c’est un lobby et non des personnes méri-tantes – lobby LGBT, énarque, maçonnique ou mondialiste (Young global leaders) – quasiment une secte, qui dirige la France.

Stéphane Séjourné et Gabriel Attal (mariés), Clément Beaune (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)… Ceux qui occupent des postes stratégiques ont pris soin de faire leur coming out pour prévenir toute révélation compromet-tante. Comme d’autres déclarent leurs conflits d’intérêts pour éviter d’être accusés de collusion avec Big Pharma.

Quant au Quai d’Orsay, il y a longtemps qu’être homo est un pré-requis pour épouser la « carrière », même comme conseiller.

Mais tout ce cirque baltringue n’est bon qu’à lancer du grain aux canards people. La priorité aujourd’hui, c’est de sauver sa peau. Alors que les gueux s’apprêtent à envahir le château, bousculer la reine-mère, emmener le petit poudré au bûcher, et tout casser.

Et puis faire son coming out quand on est trop sensible, c’est se mettre sous la protection des canons de la morale officielle, de la loi qui pénalise (à juste titre) les injures homophobes, et de la garde républicaine du lobby LGBTQI+, prête à fondre pour déchiqueter le moindre beauf hétéro d’extrême droite (forcément) pris en flagrant délit de « haine homophobe » (et donc d’homosexualité refoulée).

Message envoyé : l’Etat protège les sensibles et les susceptibles qui nous gouvernent. C’est une citadelle gardée par des brutes, qui préserve les fragiles (névrosés) au pouvoir contre la masse des intouchables du monde extérieur, livré au chaos et à la barbarie. Une belle illustration de l’Ancien régime, de ses raffinements et privilèges dépravés, assiégés par le vent nouveau de la Révolution.

Message reçu.

La « violence » la plus inadmissible, c’est celle qui se prend pour le Bien !

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Pour fédérer le peuple contre « l’ultraviolence » (sic) d’une jeunesse révolutionnaire qui saccage tout, et accessoirement sauver la Macronie qui les subventionne, les médias de cour hurlent au loup, mentent sur les manifs sauvages et leurs enjeux, et jouent sur du velours en surfant sur les aspirations du petit peuple à la paix et la sécurité.

Même le groupe Bolloré s’y est mis, le premier à couvrir chaque soir en direct et rediffuser H24 les « nuits sauvages » de la Rébellion, depuis l’adoption « légale mais illégitime » du projet de réforme des retraites grâce au 49.3.

Ces retraites aux flambeaux-poubelles, ces jeux de piste entre les loups et les renards, les flics et voyous en jean, dans les rues de Paris, Bordeaux ou Rennes.

Pour mobiliser leurs auditeurs, Europe 1 et CNews ressortent leur collier favori de vieilles bourgeoises emperlées et affolées. Ces journalistes femmes septuagénaires, ex-groupies mitterrandiennes ou chiraquiennes du monde d’avant, comme Catherine Nay ou Michèle Cotta. Ou ces grenouilles de bénitier du Figaro échappées de La Manif pour tous, gardiennes de l’ordre moral et des valeurs cathos.

Avec ça, c’est sûr, la conscience de classe des opprimés du Petit poudré sera bien défendue. La populace incapable de piger que tchi aux problèmes des grandes personnes n’est pas prête de s’éveiller, encore moins de s’unir pour le Grand soir ! Classes moyennes de tous les pays, rendormez-vous !

Mais d’abord flippez un bon coup devant votre poste en regardant un McDo flamber.

Pauvre France, Madame Michu ! Aujourd’hui les jeunes ne respectent même plus le petit commerce…

Et d’enchaîner sur ces pleurnicheries sidérantes à propos des pauvres policiers au bord de la crise de nerfs, et en plus blessés par des manifestants. Vite, une cellule psychologique pour ces victimes du terrorisme antisystème !

Le trait d’union est d’ailleurs tout tracé pour manipuler les consciences, entre les manifs nocturnes contre la réforme des retraites, et celles des commandos écolos contre les super bassines de Sainte-Soline, qui n’ont évidemment rien à voir.

Mais « ce sont les mêmes » nous assurent les journalistes, qui sont descendus hier de Paris dans les Deux-Sèvres pour foutre la merde et semer la violence. Même si la cause, elle, est « légitime« …

A propos des blessures inacceptables des policiers envoyés pour réprimer les mouvements de la foule, faut-il rappeler aux sacristains de la Bonne conscience au QI d’huître que signer un contrat pour être fonctionnaire des forces de l’ordre – le bras armé de l’Etat chargé du maintien de l’ordre et de la sécurité publique – ce n’est pas tout à fait la même chose que de lancer des pétales de roses dans une procession mariale ?

Que les flics sont formés, entraînés, équipés, surarmés pour le combat de rue, et pour réprimer manu militari des émeutes dans les cas extrêmes. Qu’une manif, ça n’est pas juste chanter des cantiques et agiter des cotillons en se faisant des mamours. Que ça dégénère souvent en affrontements violents, entre un peuple en colère et les représentants de l’Etat qui bafoue ses droits.

Et même que ces « violences« , qu’on voudrait vite refouler comme un prurit honteux. Quoique quelque peu légitime à en croire nos grands principes républicains.

Surtout à quelques jours d’une visite officielle d’un roi et d’une reine qu’on sort, dont l’annulation subreptice nous vaut d’être qualifiés par les British de softies (« mous »).

Il est vrai que dans le royaume de la Perfide Albion, fer de lance du Nouvel ordre mondial, le désordre ourdi par la Plèbe est tout simplement inacceptable, shocking, et vite réprimé. N’oublions pas que l’Angleterre est le premier pays européen a avoir inauguré une révolution en assassinant son roi, Charles Ier, ancêtre malheureux de Charles III, exécuté le 30 janvier 1649 par un Parlement frondeur favorable à l’intrigant Cromwell.

Pas étonnant que le Petit poudré de l’Elysée qui se rêvait en Jupiter ait jugé malséant d’inviter Charles et Camilla à babiller sous les lustres de la Galerie des glaces, pendant que le peuple de Paris réclamait du pain et des retraites derrière les grilles du Château.

Donc Mesdames les journaleuses, assimiler la colère du peuple, de 93% des actifs ou de 3 millions et demi de manifestants remontés contre une réforme injuste imposée aux forceps, à des menées révolutionnaires ou terroristes, parce que des casseurs organisés (parmi lesquels pas mal de policiers déguisés en black blocs) infiltrent les manifs et foutent le bordel, c’est une insulte à la raison, et une manip profondément malhonnête !

Et si une fliquette se casse un ongle en tabassant un jeune, ou si un malabar se retrouve à l’infirmerie avec un bleu pour avoir chargé 15 black blocs en rogne, on va pas non plus y passer la Semaine sainte.

Le pire, c’est que la grande majorité des policiers sont du côté des manifestants, car ils sont parmi les premiers concernés par cette réforme inique. Mais payés pour faire un job de merde, et formés à obéir à des ordres absurdes, ils s’exécutent.

Pour combien de temps encore ?…

Le zèle de la Police française aux heures sombres de Vichy est encore dans les mémoires. Les fichages et arrestations arbitraires sont manifestement restés une coutume. Mais la répression sanglante du mouvement des Gilets jaunes il y a à peine plus de 3 ans a ouvert les esprits de nos concitoyens sur la vraie nature du régime. Y compris dans les rangs de la Police, pour le moins divisée.

Nuñez a remplacé Lallement. Le style a changé, plus soft, moins brute épaisse. L’étau s’est desserré sur un peuple exténué par deux années de folie Covid. Mais dès qu’il montre les dents, la milice tape.

Mais qu’attendent donc aujourd’hui les flics de France pour s’honorer en mettant l’arme au pied ? En refusant d’appliquer les consignes d’un ministre qui a les yeux rivés sur 2027 ? Et remplit loyalement sa fonction de protéger une dictature à bout de souffle dirigée par un sociopathe planqué à Bruxelles. Et sans doute déjà lâché par ses mécènes.

Depuis 20 ans, les pompiers (qui sont aussi des militaires, du moins les Pompiers de Paris) n’ont pas hésité à plusieurs reprises à faire grève, à manifester en nombre et à bloquer les rues, à faire cracher les bornes d’incendie sur des flics venus les nasser, les charger, les tabasser à terre à 10 contre un, comme je l’ai vu de mes yeux à Nation.

Parce que ces authentiques héros du feu qui sauvent chaque jour nos voisins, nos enfants ou nos chats n’en peuvent plus de faire l’un des métiers les plus pénibles et les plus risqués pour un salaire de misère, pour une retraite encore plus misérable, de se faire insulter et agresser par des racailles de banlieue quand ils viennent dans des zones de non-droit éteindre un incendie déclenché par les dealers de coke pour défendre leur territoire.

A force d’embrouiller un peuple exsangue en manipulant les affects, on lui vole ce qui lui reste de conscience, de libre arbitre, de capacité à agir, à se faire entendre, à se défendre et à décider de son avenir.

Les pleureuses apeurées des merdias subventionnés sont le marchepied de la servitude volontaire. Les valets du Pouvoir.

Loin de remplir leur mission d’informer et d’alerter, sinon d’éduquer, elles créent les conditions favorables à l’esclavage consenti. Et sapent ce qui pouvait encore reste d’illusion démocratique, dans un pays livré aux cupides, aux cyniques, aux sadiques qui méprisent le peuple et s’empressent de le transformer en bataillons de robots ou de déchets à éliminer.

De Gaulle en 1968 avait rétabli l’ordre après la grande récré de mai 68. Mais il incarnait la France. Son Histoire, son esprit, son honneur, ses valeurs, son combat pour la liberté.

Macron ne représente rien. Ne croie en rien. Ne respecte rien. Il n’aime rien, à part l’argent, les flatteries et lui-même. Et encore, pour agir avec autant de bassesse, il doit sacrément se détester.

Mais les Français ne sont pas là pour lui servir de faire-valoir, de boucs émissaires, de souffre-douleurs. Ou de psys. Le Président est en principe élu par le peuple pour servir le peuple. Et non l’inverse. Macron ne sert que ceux qui l’ont frauduleusement propulsé là où il est. Qui lui donnent un semblant d’épaisseur, un lustre, une image de pourvoir, sinon de grandeur, qu’il n’a jamais eus et qui sont parfaitement factices.

C’est un illusionniste, un serpent venimeux qui anguille et fascine, se dérobe et mord par derrière. Et dont on écrase la tête après l’avoir nommé.

Ses maîtres savent bien s’en servir. C’est même le modèle des chiens de garde en Europe. Avec sa soeur nazie de Bruxelles.

Mais sa gloire a terni. La magie n’opère plus. Reste la contrainte et les sévices de la Caste, qui ordonne aux moutons d’avancer sans broncher.

L’ultraviolence n’est pas là où l’on voudrait la désigner. Pas chez les manifestants. Pas chez les centaines de black blocs, finalement peu nuisibles et qui jouent à la Révolution en se déguisant comme dans un jeu vidéo grandeur nature. Pas non plus chez ces vrais désespérés qui cassent non par idéologie, mais pas désespoir.

Elle est dans le regard glacé et perçant de Big Brother, et de tous ses artefacts qui gouvernent le monde occidental sous la férule de la finance anglo-saxonne, opaque et inhumaine. Au milieu duquel la France est un ultime résidu de rébellion agonisante.

Elle est dans la fourberie de ces discours enrobés de miel progressiste d’une marionnette programmée pour mentir sur commande. Dire une chose un jour, et en même temps le contraire le lendemain. Avec un art consommé pour distiller des sermons tour à tour humanistes, féministes, écologistes ou simplement gestionnaires.

Elle est dans l’insensibilité de ces technocrates, de ces bureaucrates, de ces fonctionnaires du Moloch administratif mondialisé, face aux malheurs du monde.

Elle est dans la pression de l’efficacité fonctionnaliste et de la rentabilité économique et financière, qui soumet toute autre priorité, humaine, sociale, culturelle, politique, éthique ou spirituelle, à son exclusive contingence.

La chienlit, c’est eux ! C’est lui ! C’est l’Ere du Vide !

Ne nous trompons pas de diagnostic ni de cible. Ce qu’il faut abattre au plus vite, au risque sinon de voir disparaître l’humain, c’est ce système exsangue qui fait mine de triompher.

Pas besoin de convoquer Marx, Lénine ou Trotski. De rêver du Grand soir ou d’une 6e République. Tout est là devant nous, il suffit de redresser la tête, de redresser ses manches et de donner de la voix. Et de donner un grand coup de pied dans cette fourmilière pour que les cafards désertent en panique.

Quand sera venue l’heure de reconstruire, ce ne sont pas les idées qui manqueront. Nous sommes 68 millions. Et 8 milliards sur cette planète à partager le même sol, le même sort et le même destin.

INSURRECTION : Pour quoi ? Jusqu’où ?

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« Et je vous le dis : il y aura une révolution dans ce pays avant 2022. Il y AURA une révolution dans ce pays !… »

Jacques Attali en pré-campagne pour son poulain Macron, dans l’émission C politique le 14 avril 2016 sur France 2

Le droit à l’autodéfense fait-il partie des Droits de l’homme ?

Que faire quand un gouvernement maltraite sa population ?

Certaines dictatures n’enferment pas leurs opposants dans des stades, dans des prisons, dans des goulags, ou dans des camps d’extermination. Elles se contentent d’enfermer tous les citoyens chez eux.

Certaines dictatures ne soumettent pas les hérétiques à la question. Elles ne torturent pas leurs dissidents en les plongeant dans l’eau glacée, en leur administrant des chocs électriques, en les engeôlant dans des camisoles chimiques. Elles se contentent de leur rendre la vie impossible, de les emmerder au maximum, de les désigner à la vindicte publique comme seuls responsables du sort injuste infligé au plus grand nombre.

Certaines dictatures ne dressent pas des échafauds, des pelotons d’exécution, des fours crématoires pour se débarrasser des irréductibles, des inutiles, des nuisibles. Elles se contentent de les vacciner, de les pucer, de les tracer, de leur inoculer des poisons mentaux pour qu’ils renoncent à se rebeller, pour qu’ils applaudissent même à leur déshumanisation programmée.

George Orwell avait si parfaitement décrit cette mécanique totalitaire que 70 ans plus tard, dans le sillage de Hannah Arendt, le philosophe Michel Onfray en a tiré une Théorie de la dictature[i].

Et pourtant, le peuple qu’on offense et qu’on maltraite demeure incapable de nommer l’ignominie chez ceux qui le font souffrir.

Haïr un homme et un pouvoir qu’on croit avoir élus, s’en prendre y compris physiquement à l’oppresseur pour lui régler son compte, recouvrer sa dignité et sa liberté, n’est pas chose aisée.

Surtout pour un peuple régicide, qui tente de se réconcilier avec la figure du monarque, comme avec le droit divin qui le sacralise, en faisant mine de révérer un technocrate opportuniste, qui n’a d’autre credo que son ambition, et comme seul catéchisme la doctrine néolibérale progressiste enseignée à Sciences Po et l’ENA.

Alors quand le simulacre de démocratie devient trop oscène, quand le schisme entre les discours et le réel devient insupportable, quand la colère légitime dépasse le sentiment de culpabilité, le peuple sort de sa torpeur et entre en éruption.

Tout devient alors si imprévisible qu’au moindre incendie, au moindre accès de colère qui dégénère en violences dans la rue, les garde-fous du Pouvoir se lèvent comme des digues pour prévenir la réaction en chaîne : « ILLEGITIME ! »

Exprimer sa colère, s’en prendre aux dirigeants ou au régime en place, eussent-il trahi la confiance du peuple, est illégitime.

Et d’invoquer la Constitution, ou les grands principes, pour se justifier. Comme si la démocratie, c’était le monde des Bisounours, sans méchanceté, sans heurts ni aspérités. Et la colère du peuple, un péché synonyme de Chaos.

Illégitime donc.

Vraiment ?…

L’appel à la violence gratuite, dirigée contre des personnes, est certes illégale et répréhensible.

Mais le recours à la violence légitime pour mettre fin à une situation de crise ultime, de blocage destructeur qui menace l’existence du groupe, de la démocratie ou de l’idée qu’on s’en fait, pour renverser une dictature ou un régime populicide, est-ce vraiment si illégitime ?…

Comme Jésus chassant les marchands du temple à coups de fouet, y a-t-il une sainte colère du peuple ?

De Robespierre à Yasser Arafat, en passant par Marx, Lénine, Hitler, Trotski, Mao, Castro, les Brigades rouges ou Khomeini, de nombreux théoriciens politiques ont tenté de justifier le recours à la violence au nom d’une cause supérieure inscrite dans un Idéal qui sacralise le Peuple, et exalte son émancipation face à l’oppression d’une caste dans une optique révolutionnaire. Y compris en ayant recours au meurtre, à la guerre ou à de méthodes terroristes.

Avec le succès qu’on connaît.

Leurs crimes ont-ils pour autant discrédité à jamais tout recours du peuple à la violence subversive afin de vaincre une oppression, et en finir avec un pouvoir devenu illégitime ? La morale et les discours contemporains – pour ne pas dire la République bourgeoise – nous a habitué à penser que c’était le cas. Ouvrant du même coup une voie royale à tous les abus de pouvoir, toutes les dénaturations des grands principes, toutes les instrumentalisations du Droit, pour servir les intérêts d’un pouvoir, d’un homme, d’une caste, et perpétrer un ordre établi aussi injuste qu’insoutenable.

Et pourtant, l’insurrection qui est une forme de violence légitime, du moins pour ceux qui n’ont pas d’autres moyens objectifs que d’y recourir, n’est-elle pas l’un des piliers de notre Démocratie, inscrite dès l’origine dans le marbre par les pères de la République ?


Se libérer de l’oppression est un devoir !

Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Constitution du 24 juin 1793, et Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793

Mais 2023 n’est pas 1793. L’insurrection aujourd’hui est un gros mot, un scandale, un tabou.

Et pour cause : c’est le grand refoulé de notre République, dont elle est paradoxalement l’un des piliers, comme le démontre cet article 35 de la Première Constitution.

Redonner le pouvoir au peuple, y compris le pouvoir d’user de la violence légitime contre ses dirigeants quand ceux-ci bafouent ses droits. Ça n’est pas rien ! Et on gagnerait sûrement à méditer ce principe.

Car quelle alternative pour le peuple quand tous les moyens prévus par la loi – débat parlementaire ou médiatique, recours judiciaire, manifestations, grèves, référendum, élections… ont été épuisés ou empêchés ?

La Constitution de 1793 va bien plus loin, en qualifiant l’insurrection de DROIT le plus sacré, mais aussi de DEVOIR le plus indispensable.

Autrement dit, se dispenser de remplir ce devoir, c’est pour le peuple un suicide, une abdication de sa souveraineté, l’équivalent du régicide dans l’Ancien régime.

Or c’est précisément ce que l’imposture démocratique qu’est la représentativité nationale quand elle s’écarte de sa mission de gouverner AU NOM du peuple et POUR le peuple tend à préserver en s’arrogeant le droit de gouverner le peuple selon son propre libre arbitre, en prorogeant un rapport de forces dirigé CONTRE le peuple, pour servir ses propres intérêts, ou ceux d’une caste qui lui garantit les moyens d’exercer son pouvoir arbitraire.

En d’autres termes, cela s’appelle une dictature par procuration.

« Pour le peuple ou une portion du peuple » : face à des circonstances exceptionnelles qui appellent des réponses exceptionnelles, comme l’oppression du peuple par son gouvernement qui en viole les droits, l’ultime recours DEMOCRATIQUE pour sauver la République, ce n’est pas l’abdication au nom de la peur du chaos, mais l’INSURRECTION au nom du devoir de résistance à un ordre autoritaire ou totalitaire représenté par un pouvoir sacrilège.

On ne peut être plus explicite.

Conçu dans une période de troubles exceptionnels pour sauver une Révolution en péril, ce texte nous interpelle aujourd’hui. Car s’insurger, comme le font les black bocs en s’en prenant physiquement à l’autorité représentée par les forces de l’ordre, c’est selon une interprétation qu’on présente comme unanime, commettre une transgression, un crime.

C’est en tout cas ce que cherchent obstinément à nous faire croire les ventriloques du pouvoir à longueur de reportages sur les nuits d’émeutes sur les chaînes télé. Avec cette idée présentée comme une évidence que le recours à la violence serait en démocratie illégal et illégitime par essence. Pas question d’en discuter.

Mais quelle violence au juste ? Commise par qui ? Au nom de quoi ? Dans quelle situation ? Et surtout pour répondre à quelles autres violences ?

Violence d’Etat, prétendument légale celle-là, commise par un pouvoir désavoué mais prétendument légitime.

Violences sociales, économiques, violences faites à l’identité de la nation, à la mémoire d’un peuple qui se délitent, dont on accélère volontairement la décomposition.

Violences répressives ou coercitives, quand on limite ou suspend des libertés constitutionnelles les plus élémentaires, comme la liberté d’expression, de se réunir, la liberté de manifester, la liberté de se faire soigner, d’élever ses enfants.

Violences policières, quand le pouvoir outrepasse ses droits, brise le contrat social, dévoie sa légitime, lorsqu’il utilise sa police pour se protéger, réprimer toute opposition, et non pour maintenir l’ordre républicain ou protéger les citoyens.

Que faire alors quand est perverti à ce point le principe de la violence légitime indissociable du principe d’Etat de droit ? Un principe fondé sur la délégation de la violence des individus à l’Etat afin de les protéger. Qui veut que l’Etat dispose de la force publique et peut recourir à la violence, mais uniquement dans pour maintenir l’ordre, garantir la sécurité des biens et des citoyens, la paix sociale et l’unité de la nation.

S’agissant du pouvoir en place, cette dénaturation du principe de violence légitime, comme des autres principes démocratiques, suscite de vastes débats. Qui hélas ne s’expriment pas ou peu dans la sphère contingentée des médias officiels, des débats parlementaires, et même des recours en justice intentés par des citoyens lésés par l’Etat, souvent déboutés de leur plainte par une Justice partiale et corrompue.

Alors cette violence refoulée prend parfois la forme d’une révolte d’une partie du peuple. Que le pouvoir tente de réprimer par la force, de disqualifier aux yeux de l’opinion en jouant avec ses peurs. Peur du désordre, du chaos, de l’anarchie, de la « guerre civile », des « factions », des « révolutionnaires », des « extrêmes », auxquels sont assimilés ceux qui contestent de façon trop vive l’ordre établi sur le mode de l’affrontement dans la rue.

Dans un pays comme le nôtre qui a connu beaucoup d’heures sombres et dramatiques, il est facile de jouer avec les références de l’Histoire, récentes ou plus éloignées, pour manipuler le peuple. En lui faisant croire que la République, c’est le pouvoir. Que le pouvoir, c’est l’ordre. Et que le seul ordre possible, c’est l’ordre établi.

Moi ou le chaos : Macron comme d’autres avant lui joue ce chantage populiste, en soufflant à l’occasion sur les braises pour apparaître indispensable.

Plus délicate est la tâche d’un pouvoir autoritaire quand il cesse d’être un recours, et apparaît aux yeux du peuple comme l’oppresseur.

Et surtout quand son obstination à faire adopter une réforme rejetée par 93% des actifs confine au mépris du peuple sinon au défi : gouverner le peuple, mais sans le peuple, contre ses représentants et contre le peuple.

La tentation insurrectionnelle resurgit alors comme un ultime recours, perçu confusément comme transgressif et légitime à la fois.

Certains voudraient faire de l’insurrection – ou de la Révolution – une essence. Ils tentent de faire croire que leur engagement pour abattre un ordre tyrannique relève d’une mission héroïque, que cette mission émancipatrice est leur seule raison d’être, une cause juste, la seule issue possible, face à un ordre oppresseur qu’il faut détruire. Ils se drapent dans des justifications pseudos éthiques au nom d’une logique révolutionnaire de type marxiste pour précipiter l’Histoire.

Mais la plupart de ceux qui descendent dans la rue, déterminés à rompre les digues de la bienséance politique, morale ou sociale, ne sont pas des fanatiques. Simplement des citoyens en colère, parce que plus vulnérables que d’autres. Ou plus jeunes, et donc affranchis des limites communes qui s’imposent aux citoyens installés, davantage enclins à respecter les règles du jeu social.

S’insurger, c’est donc briser un premier tabou, qui assimile les usages dits démocratiques à ceux conformes à l’ordre établi. C’est-à-dire à une conception « bourgeoise » ou élitaire de la démocratie, qui préfère confier les rênes du pouvoir émanant du peuple à une élite, et laisser ce peuple à distance des enjeux de pouvoir.

Surtout quand ce peuple est tenté de faire valoir son hostilité à des mesures qu’il perçoit comme injustes, contraires au contrat social, mais présentées comme indispensables pour préserver l’intérêt général ou poursuivre le bien commun. Buts qui sont la raison d’être de l’Etat de droit.

Dans ce cas, de telles mesures ne sont plus seulement illégitimes, elles sont aussi illégales. Et même antidémocratiques. Quand bien même tel artifice législatif ou telle institution les déclarerait conformes aux grands principes et à la Constitution.


Qu’une portion du peuple se lève pour faire justice

Des sociologues ont étudié les mouvements insurrectionnels qui se sont produits dans le monde au cours des dernières décennies. Notamment cette vague d’émeutes et de troubles sociaux qui ont enflammé 17 pays en 2019, dont la France avec les Gilets jaunes. Et ce jusqu’à l’apparition du Covid.

Parmi les conclusions qu’ils en ont tirées, ils ont mis en lumière un fait intéressant à propos du pouvoir de cette « foule » que semble tant redouter le mari de Brigitte terré dans son Palais de l’Elysée.

Pour faire tomber le pouvoir établi ou un régime impopulaire, il suffit que 3% de la population d’un pays descende dans la rue pendant un temps suffisant. Et ce pouvoir est sûr de tomber.

L’écrasante majorité restante se contente de soutenir le mouvement sans y participer, de laisser faire, ou de s’y opposer sans entrer dans le rapport de forces.

Dans les semaines qui ont précédé le vote prévu au Parlement sur le projet de loi de réforme des retraites, ce sont 3 à 3,5 millions de Français qui sont allés manifester à l’appel des syndicats pour dire NON à cette mesure illégale, inutile, injuste et désavouée par les ¾ de l’opinion.

Un projet que le pouvoir défend avec obstination, devenu le symbole de six années de méthodes de gouvernement cyniques, brutales et arbitraires. Une politique conduite souvent contre le peuple, et non dans son intérêt ou celui du pays, comme nos dirigeants le martèlent. Une politique et des méthodes dont une écrasante majorité aujourd’hui ne veut plus. Et qui plus encore que du rejet, alimentent une véritable haine des Français contre Emmanuel Macron, sa caste et tout ce qu’ils représentent.

Depuis que Macron s’est vu offrir en 2017 une parodie de sacre républicain célébré devant le Palais des rois de France, à la faveur d’élections truquées, grâce à la générosité de ses mentors qui ont acheté les médias, corrompu les institutions, les corps constitués, la Justice, disqualifié les candidats favoris, divisé les autres, détruit les partis de gouvernement, court-circuité le débat, manipulé l’opinion, mis en place un système de fraude institutionnelle, ce pouvoir ne s’est illustré que par une succession de trahisons et de désaveux successifs des principes mêmes de notre démocratie. Laquelle n’était déjà plus depuis longtemps qu’une simple mascarade auxquels tous feignent de se prêter.

Et puis il y a eu en 2018 cette répression brutale du mouvement des Gilets jaunes. Des violences policières que l’on n’avait vues qu’en temps de guerre civile. Ces milliards obscènes finalement jetés pour acheter la paix sociale, dédommager les morts, les bras et les yeux arrachés.

Et puis il y a eu dans la foulée cette répression farouche de la fronde populaire contre le projet de réforme des retraites en 2019. Avec ces mamies, ces infirmières, ces magistrats, ces pompiers tabassés au sol par la Gestapo d’un roitelet d’opérette, qui méprise ouvertement les Gaulois réfractaires et ceux qui ne sont rien.

Le Grand Sacrifice

Il y a eu enfin cette « guerre » providentielle déclarée en mars 2020 contre un virus qui a fait moins de victimes qu’une grippe saisonnière. Avec cette politique sanitaire insensée, pilotée simultanément dans 65 pays par McKinsey, véritable Etat dans l’Etat qui avait créé En Marche, et marketé le triomphe du prodige des médias en 2017. Outre les centaines de milliards de dollars récoltés par les labos mécènes du pouvoir et leurs actionnaires comme BlackRock, cette mascarade sanitaire et sécuritaire aura permis de figer net la grogne des inutiles sous un glacis répressif.

Le monde d’après est entré par effraction dans nos vies comme un rituel macabre, une Grande Terreur. Sur fond de schrizophrénisation des esprits alimentée par une surenchère d’injonctions paradoxales, d’humiliations, de culpabilisations, le gel des libertés, l’interdiction de parler, de bouger, de respirer, et surtout de réfléchir.

Comme au temps des révolutions sanglantes pour mettre à bas l’ordre ancien, on fit place nette pour le Great Reset du gourou des Young global leaders comme Macron, le néonazi Klaus Schwab : destruction de l’initiative individuelle, du petit commerce, des koulaks et des kolkhozes, au profit des multinationales et des banques américaines.

On mit en place un système de surveillance étatique et numérique, dont n’aurait jamais pu rêver la police stalinienne. Inquisition des pensées, instauration du crime d’opinion, persécution des dissidents, création d’un délit de complotisme, avec déchéance des droits civiques, notamment pour les parents déclarés coupables de « dérive sectaire », certains déchus leurs droits parentaux pour avoir critiqué les mesures sanitaires devant leurs enfants.

On multiplia les entraves à la liberté de la presse pour les médias indépendants. On encouragea la chasse aux sorcières et la mise à mort professionnelle pour les scientifiques qui osaient braver la doxa. Les plus gênants, comme le Professeur Bernard Fourtillan, furent arrêtés et internés sans motif.

On mit en place des moyens coercitifs et une surveillance policière dignes d’une dictature totalitaire pour surveiller les citoyens, empêcher les rassemblements, interdire les manifestations, forcer tout le monde à porter en permanence un masque humiliant et inutile, symbole de soumission et d’esclavage. On se mit à ficher les humains comme du bétail. On les força petits et grands à se faire injecter des substances toxiques, inconnues, destructrices pour leur immunité. On mit au ban les contrevenants en leur pourrissant la vie. On exclut des hôpitaux des soignants réfractaires en les montrant du doigt comme des criminels, après les avoir fait applaudir par les moutons bêlants à leurs balcons.

Des dizaines de milliers d’enfants, d’adolescents, de jeunes adultes, de vieux, de malades sont morts depuis trois ans. Parce qu’on leur a refusé des traitements efficaces contre une maladie dont on savait guérir les symptômes. Parce qu’on les a refoulés à l’entrée des hôpitaux publics dont avait préalablement organisé la faillite, la désorganisation et l’engorgement. En forçant les urgentistes à effectuer un tri comme on choisit les bœufs pour l’abattoir.

Parce qu’on a discrètement euthanasié les vieux confinés trois mois dans leur EHPAD. Sans information préalable, sans consentement éclairé, parfois sans test préalable ni présence d’un médecin pour administrer la mort. Et surtout sans prévenir leurs familles, ni leur permettre de dire adieu à proche. Pire encore, on a brûlé les corps par souci prophylactique, et pour ôter toute trace de ce génocide.

Incroyable mais vrai, comme l’attestent les milliers de témoignages et de plaintes contre l’Etat.

Que dire enfin de ces dizaines de milliers de jeunes, victimes de morts subites inexpliquées quelques heures ou semaines après s’être fait « vacciner ». Juste pour pouvoir retourner à la gym ou aller boire une bière en terrasse ? Que dire de ces pompiers, soldats, policiers d’à peine vingt ans, en parfaite santé, de ces sportifs de haut niveau terrassés par une crise cardiaque ou un AVC sur la pelouse du stade en plein match ?

Qui va aller demander des comptes à ces saloperies qui les ont condamnés à mort, parce que l’odeur de leur sang agrée les dieux autoproclamés qu’ils servent ?

L’abomination la plus extrême de ces monstres coupables d’authentiques crimes contre l’humanité, comme Macron, Véran, Philippe, Castex, Buzyn, Delfraissy et autres, c’est d’avoir pris soin de s’autoamnistier collectivement avant de perpétrer ces crimes. Qu’il s’agisse des faux vaccins, des erreurs médicales, des effets secondaires, des fautes commises par les décideurs à chaque échelon, ou des propagateurs de fake news officielles…

Ce n’est pas la Justice, corrompue jusqu’à l’os de Paris à Helsinki, qui ira maintenant les condamner. Malgré les dizaines de milliers de plaintes déposées en France depuis trois ans par des familles de victimes, des médecins, des infirmières, des soignants, des directeurs d’EHPAD, des associations de juristes, des journalistes convoqués à cette ordalie funèbre.

Ce ne sont pas les parlementaires, eux aussi corrompus, réduits à jouer la simagrée d’un débat démocratique écrit d’avance, qui oseront mettre en œuvre l’Article 68 de la Constitution pour voter la destitution d’un tyran coupable de haute trahison.

Ce n’est hélas pas non plus l’armée qui pourra servir de rempart à la démocratie, rétablir l’ordre face au danger de dislocation et de guerre civile. Comme l’avait évoqué une tribune d’officiers en 2021.

Son devoir eût été pourtant d’utiliser la force au nom de l’intérêt supérieur de la nation, et de déposer un Président parjure qui a trahi le peuple et nos institutions, qui a vendu la France à des intérêts privés étrangers comme BlackRock ou ces banquiers qui lui dictent depuis plus de dix ans la politique de la France. L’armée aurait pu rétablir une République kidnappée par cette caste pressée de détruire les Etats-nations, de voler leur souveraineté aux peuples, de démembrer le corps social, de le désunir et de l’affaiblir de l’intérieur pour précipiter l’avènement de cette gouvernance mondiale déjà bien en place, qui est l’aboutissement de sa stratégie et son obsession depuis deux siècles.

Cette armée française pourtant riche d’hommes intègres et respectés, fidèles à leur mission, aux grands principes, à l’esprit du fondateur de notre République, comme le général Pierre de Villiers, est hélas dépassée par les enjeux qui pèsent sur elle, dictent ses orientations et ses moyens, comme toutes les armées du monde occidental. Consciente que son intervention pourrait la discréditer et nuire à la France, elle préfère s rester en retrait et prévenir le pire, sans intervenir directement dans le destin de la France.

Revenir sur cette Histoire récente qu’on voudrait un peu vite nous faire oublier, oser voir en face les zones d’ombres, les crimes d’Etat, permet de relativiser l’enjeu de cette réforme des retraites. Qui n’est somme toute rien d’autre que la nième réédition d’un scénario maintes fois rejoué depuis 40 ans par les gouvernements successifs. Depuis le tournant néolibéral de la rigueur adopté en 1983 par François Mitterrand pour acclimater l’économie, les finances et le budget de la France aux critères de Bruxelles. Et donc du nouvel ordre financier mondial.

Notamment ce fameux système social français, que paraît-il le monde nous envie.

Quand on voit le combat homérique qu’a dû mener Barack Obama pour faire adopter sa réforme de santé de l’Obamacare aux Etats-Unis, et comment ce projet qualifié de communiste par l’opposition républicaine fut démantelé dès que l’hôte de la Maison Blanche eut tourné les talons, on comprend qu’après l’offensive menée sous Nicolas Sarkozy par Malakoff-Médéric et son délégué général Guillaume Sarkozy, frère du Président, pour imposer un système de retraite par capitalisation favorable aux fonds de pension américains à la place du système français par répartition hérité de la Libération, l’adoption de cette réforme des retraites n’est qu’une formalité, secondaire mais non négociable, pour les stratèges de BlackRock qui l’ont soufflée à leur télégraphiste de l’Elysée.

Quand on sait que Larry Fink, CEO de BlackRock, a assisté au Conseil des ministres en 2019 sur la question des retraites, il y a des questions à se poser.

Depuis, les institutions de la République ont été saccagées comme jamais, avec un souci, maniaque au début, bâclé aujourd’hui, d’en préserver les apparences.

Comment expliquer qu’une révolte unanime ne se soit pas déchaînée en 2020 lors de l’instauration de cet état d’urgence sanitaire ?Et plus encore, au moment de sa prolongation, arrachée en procédure d’urgence au Parlement. Et lors de son renforcement par des couvre-feux insensés, ou ces autorisations de sortie autoadministrées, cette décision transgressive, illégale et liberticide d’imposer la vaccination obligatoire, le pass sanitaire, puis le pass vaccinal.

Comment avons-nous pu laisser sacrifier nos enfants sur l’autel du Mammon mondialiste ? Bâillonnés huit heures d’affilée sans pouvoir respirer. Soumis à des sévices physiques et psychologiques par un corps professoral aux ordres, contaminés sous leur masque par leurs propres germes, en état de sous-oxygénation. Isolés dans des boîtes en plastique, interdits de jouer, de parler, de sortir, d’aller pisser. Culpabilisés à l’idée de « tuer papy et mamie », ne pouvant les approcher que derrière une vitre, comme au parloir d’une prison. Ces grands-parents ostracisés, privés d’affection -certains en sont morts – sommés de rester à la cuisine le soir de Noël. Toute une génération de gamins traumatisés à vie, selon les pédiatres.

Il y a bien eu ici ou là quelques appels à la désobéissance civile. Un concept honorable mais un peu vain.

Mais jamais des millions de citoyens dans la rue pour dire STOP à ce massacre. L’écrasante majorité des Français sont sagement restés chez eux, devant leur poste, terrifiés. Ceux qui ont osé braver l’omerta et les mesures insanitaires, sortir sans masque, approcher leurs congénères à moins d’un mètre de distance, s’aventurer seul en forêt, courir sur une plage déserte, se rouler une pelle en public, se virent immédiatement rappelés à l’ordre. Manu militari.

On a même remis au goût du jour une veille coutume française très en vogue durant l’Occupation : la délation. Dénoncer un « complotiste » est devenu un geste exemplaire et courageux. Comme balancer une famille de « Youpins » sous Pétain : un gage de patriotisme, de civisme, et l’assurance d’être bien vu des autorités.

Comme dans l’épisode d’Astérix La Zizanie, chaque village d’irréductibles gaulois, contaminé par les mensonges sournois d’un petit pervers intrigant au service de César, s’est mis à suspecter son voisin, à nuire à ceux déclarés non-conformes. La division a remplacé l’union sacrée contre l’occupant. La haine a remplacé la camaraderie. La fête et les banquets ont été consignés. Les valeureux Gaulois ont fini comme des prisonniers, séparés, bâillonnés, ligotés, réduits à l’immobilité et au silence.


L’état d’urgence ou comment en finir légalement avec la démocratie

Etat d’impuissance plutôt ! Le peuple le plus rebelle du monde réduit à la soumission volontaire. Le coq aphone tremblant comme une cocotte, sans oser risquer un bec hors du poulailler.

Rappelons qu’avant 2020, ce concept d’état d’urgence sanitairen’existait dans aucun texte de loi, français, européen ou international. Il fut d’ailleurs vivement critiqué par les constitutionnalistes.

En toute objectivité, il fut inventé par une sorte de Comité de salut public autoproclamé, en violation flagrante de la Constitution. Un huis clos composé de membres restreints du gouvernement, et d’un pseudo Conseil scientifique sans légitimité, désigné par Macron, bafouant l’éthique médicale et le consensus scientifique, composé de membres peu qualifiés mais bardés de conflits d’intérêts.

L’état d’urgence n’avait qu’un seul but : détourner les institutions pour justifier une authentique dictature sanitaire préservant les apparences de la légalité démocratique. Avec une rhétorique dramatique destinée à subjuguer l’opinion et pirater les institutions.

Une mesure injustifiée pour mener une « guerre » contre un virus et protéger les citoyens contre une infection bénigne.

L’état d’urgence est prévu par la Constitution pour répondre à des circonstances exceptionnelles qui mettent en danger la sécurité du pays ou l’intégrité de la nation. Comme une grave émeute, une guerre civile, une menace contre le territoire national. Les deux seules fois où le général de Gaulle y a eu recours, c’est pendant la guerre d’Algérie et en mai 68.

Les pleins pouvoirs donnés au Président, plus un Conseil de défense opaque qui pendant deux ans a pris des décisions à huis en secret sur tous les sujets importants, court-circuitant le Conseil des ministres et le Parlement, et sans jamais rendre compte au Parlement, aux médias ou à la Justice. Si l’on ajoute la subordination par l’exécutif des pouvoirs législatif, judiciaire, médiatique, médical et administratif, en français cela s’appelle une dictature sacrément musclée. Et c’est ce que nous avons subi pendant deux ans, au prétexte de préserver notre santé et notre sécurité.


Crimes de la Collaboration et mythes de la Résistance

Et vous, vous étiez de quel côté entre 2020 et 2021 ? Du côté du pouvoir, ou des parias ? Du côté des Christophe Barbier, qui trépignait en exigeant que l’Etat dépêchât l’armée pour pénétrer de force dans les maisons et vacciner tout le monde, comme au Mexique ? Comme ceux qui voulaient « emmerder les non-vaccinés », déclarés non-citoyens par un Président garant supposé de l’unité de la nation ?

Ou derrière le Professeur Perronne, et tous ces authentiques médecins qui n’ont jamais renié leur serment d’Hippocrate ? Ces vrais experts qui ne courent pas après les chèques de Pfizer ou sur les plateaux de France 2, mais qui dès le début ont hurlé à l’imposture, au risque de perdre leur boulot, leur honneur, leur liberté, et parfois leur vie.

Comme après les heures sombres de l’Occupation, où la très grande majorité des Français se terraient chez eux en attendant des jours meilleurs, et pour certains traficotaient avec les Schleux, après le traumatisme du Covid la France a vécu une période d’amnistie-amnésie qui n’est pas tout à fait achevée. Et qui laissera encore longtemps des séquelles dans les mémoires.

Mais même si la France de Macron est la lanterne rouge de l’Europe pour ce qui est de faire la lumière sur les crimes des années Covid, même si les procès ici sont davantage étouffés qu’ailleurs (notamment aux Etats-Unis), même si les médias mainstream tiennent encore leur rôle de chiens de garde du pouvoir et continuent de servir la soupe aux fake news, même si l’opinion demeure confuse et perplexe parce qu’elle se sent coupable d’avoir collaboré, gageons que d’ici deux ans tout le monde sera complotiste. Comme tout le monde était résistant le soir du 8 mai 1945.

Le reflux des vagues de plus en plus vagues de variants avait permis la levée opportune des mesures sanitaires les plus restrictives et impopulaires, à six mois des présidentielles. Ce qui permit à la marionnette de Davos de rempiler pour un second mandat.

Depuis, le Covid a été remplacé par d’autres obsessions planifiées, indispensables pour maintenir la plèbe en état de tétanie. 3e guerre mondiale, flambée des prix de l’énergie, hyperinflation… Avec juste une embellie avant la réforme des retraites avec cette Coupe du Monde chez nos amis islamistes de Doha. Et un chapelet de faits divers hebdomadaires pour bien plomber l’ambiance.


Le refoulement et la dictature

Cette nouvelle flambée de violences à laquelle nous assistons suite au débat parlementaire escamoté et l’adoption au forceps de la réforme des retraites agit comme le point focal de cristallisation des ressentiments, des frustrations, des non-dits accumulés pendant six ans de Présidence Macron. Voire plus si l’on remonte aux crises sociales sur fond de crises économiques des décennies 1980 et suivantes.

C’est justement parce que le procès du Covid n’a jamais eu lieu, bien plus encore que le procès facile des répressions policières (surtout pour les gardiens de la morale LFI et consorts), parce que ce sujet a été soigneusement escamoté au cours de la campagne de 2022, que tous les candidats validés par le système, de Poutou à Zemmour, ont marchandé leur ticket électoral contre la promesse de ne pas aborder le sujet, que cette omerta nationale est en train d’exploser derrière le prétexte d’un projet impopulaire. Un projet qui symbolise et résume le meurtre du peuple perpétré par un caste et ses marionnettes dans une parodie de démocratie.

La crise du Covid, apothéose d’une dictature qui ne dit pas son nom, dont l’enjeu dépasse de très loin les gesticulations hexagonales, est comme le meurtre fondateur des sociétés primitives. Comme le cadavre puant du sacrifice antique, cent fois rejoué, mimé, singé, sacralisé mais toujours tu.

Les victimes directes ou indirectes du Covid, et tous ces crimes dont nous sommes tous coresponsables par notre acquiescement et notre silence, sont comme le retour du refoulé qui empuantit la mémoire collective. Il taraude la conscience nationale plus sûrement que le remords qui pèse sur l’âme des violeurs d’enfants après avoir enterré la dépouille de leurs victimes. Et plus ce souvenir nous hante, plus nous nous sentons coupables, et plus nous tentons de le refouler davantage.

La jeunesse est moins sujette à la mauvaise conscience, parce qu’elle est la première victime de ce génocide et qu’elle appartient à une génération sacrifiée. Elle n’a donc aucun scrupule à descendre dans la rue pour tout brûler et tout casser.

Mais qu’on ne se cache pas derrière des ratiocinations politiques : ce ne sont pas les black blocs qui risquent de flanquer la France par terre en criant « Révolution ! ». Ce sont nos propres enfants qui se sentent trahis, vendus, abandonnés. Et qui viennent réclamer des comptes à leurs parents, autant qu’au pouvoir en place pour lequel ils n’ont pour la plupart jamais voté.

C’est cela qui effraie les braves gens. Pas quelques poubelles qui brûlent. Pas quelques vitres cassées. Ni quelques flics qui s’en sont pris une dans une manif. Sur ce sujet, les compteurs affolés depuis les Gilets jaunes laissent un sérieux avantage aux brutes de Macron, en termes de coups et blessures décochés pour protéger une dictature.

Quand on a compris cela, on comprend que tous les facteurs sont réunis pour qu’un scénario insurrectionnel d’une envergure rare éclate en France. Et que le petit poudré de l’Elysée, qui concentre la plus puissante impopularité suscitée par un Président de la République sous la Ve, va devoir d’une façon ou d’une autre payer pour tout ce qui lui et ses prédécesseurs ont fait subir au peuple depuis des décennies.

Non pas au nom d’une idéologie, non pas par esprit cupide ou pour satisfaire son ambition personnelle, mais par entêtement à faire le jeu d’un pouvoir qui l’a adoubé, se sert de lui, l’acclame et le soutient tant qu’il sert ses intérêts. Mais qui l’a déjà lâché et s’apprête à le livrer comme un bouc émissaire expiatoire pour calmer l’ire vengeresse de la plèbe.

Le Grand Soir, la Révolution, la VIe République, tous ces gros mots ne sont que des arguties rhétoriques pour justifier un processus implacable, et pour l’essentiel inconscient, digne d’un film de Wajda.

Quelles seraient les alternatives, les contre-pouvoirs, les organisations qui pourraient récupérer la colère montante sous une forme encore acceptable, et nous épargner tribunaux populaires et guillotines ? Quitte à déplacer le combat sur un autre terrain, à tenter de mobiliser les plus frileux ou se limiter à des sabotages ciblés.

Il est assez troublant que des groupes d’activistes antisystèmes comme les Anonymous, d’habitude si prompts à lancer des cyberattaques furtives contre des cibles bien identifiées, symboles de la corruption étatique, ou des dictatures officielles comme la Chine, se soient si peu illustrés durant la crise du Covid. Ces Robins des bois du cybermonde, experts en virus explosifs, se seraient-ils laissé vaincre par un vulgaire rhume ?

Comme on n’a jamais entendu ces ONG politiquement correctes spécialisées dans la lutte anti-corruption dénoncer ces champions du monde toutes catégories que sont Pfizer-Moderna, BlackRock-Rothschild, la Fondation Bill Gates, l’OMS ou la Commission Européenne.

L’une d’entre elles, très présente en France à l’époque des Nuits debout, est subitement devenue aphone dès que Macron a été élu. Il est vrai que Transparency International, qui s’exporte avec succès dans les démocraties occidentales, a été créée aux Etats-Unis il y a vingt ans par d’anciens salariés de la World Bank. Et qu’elle préfère aujourd’hui se scandaliser sur la toile d’être évincée de Russie par le Kremlin.

Quant à ces antifas et autres révolutionnaires en toc de l’ultragauche qui cèdent à « l’ultraviolence », comme disent les médias après une soirée de manifs sauvages dans Paris, parce qu’ils ont brûlé une poubelle, saccagé un McDo ou cogné sur flic surarmé, ils feraient bien d’avoir un peu plus de jugeotte et de choisir mieux leurs cibles.

Plutôt que de détruire un kiosque à journaux, ou mettre le feu à l’entrée de la Mairie de Bordeaux, ces chevaliers noirs de l’anticapitalisme devraient plutôt s’en prendre au siège de la Banque Rothschild, de BlackRock, de McKinsey France. Ou carrément aller chercher comme il le demande l’imposteur de l’Elysée qui nous nargue depuis l’étranger. Plutôt que de pourrir la vie aux petits commerçants et habitants des quartiers en flammes qui doivent bosser le lendemain.


Du déni au rêve, fuir le réel, fuir la vie

Face à ceux qui collaborent par ignorance, par bêtise, par intérêt ou par cynisme, face à ceux qui courbent le dos en ravalant leur colère, face à ceux qui s’insurgent en relevant la tête et en dressant le poing, il y aussi ceux, plus dangereux encore, qui s’insurgent en rêvant.

Ces idéalistes, ces doux baltringues, ces benêts schizophrènes qui nous appellent à chanter le « Nouveau monde » en faisant abstraction de l’ancien, qui prônent la non-violence ou l’amour universel, y compris envers nos ennemis, en invoquant tantôt Jésus, Gandhi, Martin Luther King, les aliens ou Vishnou.

Ces pacifistes au QI d’huître abrutis de CBD et de fleurs de Bach n’ont rien compris aux paroles des maîtres spirituels auxquels ils croient se référer. Ils les résument à une guimauve flasque et délétère pour justifier leur propre abdication. Ils se projettent dans un monde imaginaire, une dimension qui n’existe pas, en faisant l’économie du discernement, du réel, de la souffrance, du vrai combat spirituel.

Ceux-là sont les alliés implicites de leurs bourreaux, auxquels ils donnent des arguments new age pour ignorer leurs crimes. Car renoncer à accepter la colère, la violence inhérente à la vie, le rapport de forces, la confrontation des egos, des désirs et des excès, le goût du pouvoir, la part obscure et inachevée de notre humanité, ce n’est pas l’aimer, c’est au contraire la nier. Ce n’est pas servir l’humain, c’est lui ôter tout pouvoir créateur, pour l’enchaîner à des aliénations et des mirages.

C’est la politique des faibles, des faux, de l’homme du ressentiment nietzschéen, travesti en prêtre de la morale ascétique, ou en VRP des valeurs pastiches.

On peut accepter la réalité de la violence sans l’alimenter par esprit de haine. On peut accepter qu’une part de cette violence passe par nous, sans s’identifier à elle, en faire le but de toute action politique ou un principe nihiliste.

Il n’est pas étonnant qu’après avoir corrompu par l’argent et subverti de l’intérieur toutes les grandes institutions religieuses du monde, la Caste fasse également la promotion des spiritualités alternatives, du New age, de tout ce qui permet de vendre du rêve aux masses écrasées, de mieux les contrôler, les neutraliser par des illusions de bonheur à la carte.

Non pas que les nouvelles formes de spiritualité qui prônent la Paix, l’Amour universel, l’Unité de l’humanité, son Eveil ou sa Libération soient mauvaises en soi. Bien au contraire. Ce qui est pernicieux, c’est leur instrumentalisation pour servir de narcotique aux foules sentimentales et égarées.

Comme le soma dans le roman dystopique Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Cette drogue administrée plusieurs fois par jour à chaque individu pour lui prodiguer un bonheur sédatif instantané et renouvelable.

Il n’est pas facile de tenir le fil entre les extrêmes. De refuser de sombrer dans le déni, la facilité, la dépression, la violence nihiliste ou l’illusion. De garder le cap, d’affronter le réel, les épreuves, en restant éveillés, debout et unis. De prendre sa part de responsabilité au lieu de s’en remettre à une Sécurité ou une Providence illusoires, en renonçant en échange à sa liberté, à son identité, ou contre une fausse promesse de lendemains qui déchantent.

L’insurrection et la violence légitime ne sont pas seulement un moyen pour continuer à exister, pour s’opposer, sinon pour mettre fin à une oppression en renversant un pouvoir illégitime.

Ce peut être aussi un moyen de créer. De faire place là où tout est encombré, contraint, bloqué. D’ouvrir l’espace pour de nouveaux possibles.

Pas forcément, comme en rêvent certains à gauche, pour en finir avec cette Ve République déclarée à bout, et instaurer une illusoire VIe République. L’outil n’est pas la fin. Mais peut-être pour revisiter cette Ve République, et la vivre autrement.

Ou bien passer à quelque chose de radicalement différent.


Penser global, agir national : redonner du sens à l’Universel

Tout sera fonction des évolutions du monde. Le piège des discours politiques et médiatiques en France, comme de presque tous nos intellectuels, c’est de regarder les choses par le petit bout de la lorgnette, avec une perspective strictement franco-française, ou à la rigueur européenne. Alors que les enjeux, comme les solutions, se dessinent à l’échelle mondiale, avec une perspective universelle, dont la mesure sont les peuples, et la perspective l’humanité.

Parce que le Pouvoir qui nous force à accepter son ordre arbitraire en renonçant à qui nous sommes est mondialiste sinon mondial. Il est présent partout, et non lié à un pays, un bloc ou une aire géographique. Il est partout en même temps et apatride. Ce pouvoir de la finance mondiale dématérialisée a déjà gagné. Il a aussi déjà perdu. Parce qu’il représente un monde en récession. Un monde qui n’en finit plus de s’écrouler. Entraînant dans sa chute des états, des institutions, des pouvoirs, des ambitions, des fortunes, des certitudes, des souffrances, des injustices, des scandales, tous attachés à l’ordre ancien.

Un autre futur que cette dystopie totalitaire qu’on nous vend comme inéluctable est déjà là. Il émerge et se réalise sous nos yeux incrédules. Ce n’est pas un autre monde utopique, puisqu’il n’y a qu’un seul monde. Il ne vient pas du Ciel, d’une autre planète où vivraient des aliens plus évolués que nous. Mais d’une dimension supérieure où tous les futurs possibles coexistent en même temps. Où des esprits bienveillants conspirent pour que nous choisissions ensemble le meilleur d’entre eux.

Ce n’est pas un illuminé qui parle ainsi, c’est Philippe Guillemant, l’un de nos plus brillants physiciens, auteur d’une théorie sur le temps[ii].

A n’en point douter, nous, la France et l’humanité tout entière, entrons dans une grande tribulation.

Cette perspective ne doit pas nous effrayer, mais au contraire nous stimuler. Nous avons été assez forts pour traverser les épreuves précédentes. Nous amorçons maintenant la dernière ligne courbe vers la lumière, dans un tunnel sombre. Celui de notre inconnaissance des merveilles qui nous attendent.

Ne nous arrêtons pas aux spectres qu’on agite au-dessus de nos têtes. Ne nous laissons pas distraire par les ombres projetées sur les murs de la caverne, ou intimider par les voix qui cherchent à nous déstabiliser, nous culpabiliser, à anéantir nos capacités d’agir et de créer.

Nous en aurons grandement besoin pour terrasser le Dragon de nos doutes, de nos lâchetés, de nos cupidités, de notre arrogance, de notre hubris de pouvoir, sur les autres, sur la vie, sur le monde.

Ceux qui vivent le Combat comme une violence sont ceux qui veulent y renoncer, se trouver des excuses, se justifier, ou se sanctifier avant l’heure.

Le scénario insurrectionnel que vit la France aujourd’hui est une métaphore miniature de ce que l’humanité traverse face aux pouvoirs qui s’empressent pour la dominer en totalité. En renonçant à toute humanité.

Un accouchement. Une délivrance. Avec son lot de contractions, de douleurs, de cris, de sang, de merde, d’impatiences et d’angoisses.


Révélation et Commencement

Et puis cet Alléluia de la Vie qui donne la vie. Une nouvelle vie, et non juste une vie de plus.

L’heure du choix est arrivée. Quel sera le plus efficace ? Et surtout lequel produira le plus de sens ? Insurrection des armes, insurrection des peuples, insurrection des idées, insurrection des sentiments, ou insurrection des consciences ?…

N’ayons pas peur. Entrons par la Porte étroite. Car c’est ici le Commencement.


[i] Michel Onfray : Théorie de la dictature. Robert Laffont, 2019

[ii] Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Guy Trédaniel 2021

Transparency International, cette ONG mondialiste qui « lutte contre la corruption » pour que vous ne la voyiez pas !

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« Transparency International », l’ONG « anti-corruption » de la Banque Mondiale, se soucie plus de son éviction par le Kremlin que des crimes contre l’humanité commis par les amis de Macron.

Agacé par un mail de désinformation envoyé hier par cet organisme auquel j’avais naïvement adhéré il y a quelques années, je partage ce recadrage éthique qui remet quelques pendules à l’heure. Et invite ceux qui seraient appâtés par les néons de s’enfuir à toutes jambes.

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Dear Transparency International,

For the past 10 years I have been a great supporter of your movement, especially concerning some corruption issues in France during François Hollande’s presidency.

However, since Macron was elected, I have been very shocked to see that your movement never pointed out any of the numerous objective high corruption facts in Macron’s way of governing and conceiving democracy.

Same thing concerning the Covid crisis.

No word about the worrying conflicts of interests between scientists, politicians, medias, private world foundations like Bill Gates’ one, Gavi, Rockefeller or John Hopkins, all involved in the pandemic, the WHO, the pharmaceutical industry and its share-holders like BlackRock.

No single word about the hundreds of billions of dollars of criminal profits made by Pfizer and other Moderna which sold illegal experimental products with absolutely no proven efficiency, but with millions of worrying side-effects and deaths established by official bodies in the whole world.

No word about some private American company like McKinsey that steered the same Health and vaccination policy in 65 Western states in 2021.

No word about the hundreds of prosecutions brought before national and international courts by victims of the illegal prohibition of efficient treatments against Covid-19, the prosecution by the Board of Indian Lawyers before the ICC against Tadros Ghebreyesus (Director general of the WHO), Anthony Fauci and Bill Gates, after WHO forbid the Indian government to treat people dying of Delta variant with ivermectine.

No word about the fake study commanded by Gilead Sciences and published in The Lancet to discredit hydroxychloroquine.

No word about the proven links between Pope Francis and Albert Bourla (CEO of Pfizer) and Melinda Gates.

No word about the unpreceded attacks on freedom and democracy thar are the dictatorial measures like repeated lockdowns, vaccination pass, masks, travels and protest bans, censorship on press and social networks, mass monitoring of population, police repression, arbitrary arrests of dissident scientists and inquisition of thoughts…

Today, 93% of French workers are declared against an unfair law project imposed by BlackRock to destroy our retirement and social system.

Paris streets have been overwhelmed with garbage hips and angry demonstrators for one week…

And your only concern in your last newsletter is about some Russian bullshit???

Oops! I’m sorry: I forgot that Transparency International was created 20 years ago by former employees of the World Bank.

Probably they were less specifically concerned about “corruption” than by broadcasting some “progressive” propaganda about what should and should not be considered by the public as a worrying “corruption” topic.

And Transparency International – which should be rebranded Opacity International – is surely nothing more than some other GNO invented by masters of social engineering to manufacture opinion.

As a journalist with a rigorous attention to ethics, a long experience and a strong deontology, I will from now on take great pride to inform my followers about the evident partisanship of your movement.

Best regards,

Christophe Claudel

Soleil noir

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« Mensonges ». C’est le mot qui revient le plus souvent dans la bouche des politiques et des journalistes mal en cour à propos de l’intervention post-prandiale de Macron sur la réforme des retraites.

Le Président des EHPAD s’est donc fendu d’un discours rassurant à ses électeurs plongés dans une torpeur sédative devant leur poste ce mercredi, entre baba au rhum et concours de charades.

Du moins aux rescapés de la campagne de « soins palliatifs » mise en place trois ans auparavant par son premier ministre pour abréger leur détresse supposée.

C’est donc avec un sens aigu de la démocratie que notre sauveur a rendu hommage au dernier quarteron de son électorat, à savoir les retraités. Plutôt qu’aux 93% des actifs qui rejettent en bloc sa réforme, parce qu’ils peinent à comprendre cette mission assumée avec courage et brio, dont l’objectif est de sauver notre système social en faillite.

Notre héros national s’est ainsi dressé en ultime rempart contre les assauts de la foule. Cette masse hideuse, informe, illégitime selon lui. Cette plèbe menaçante et arrogante, qui devrait se contenter d’acquiescer avec grâce ce que l’élite éclairée par la crème des experts McKinsey a jugé bon pour elle et pour l’avenir du pays.

Mais plutôt que de réitérer son jupitérien « Qu’ils viennent me chercher ! », le maître des horloges et des tableurs a préféré rappeler qu’en vertu de sa conception de la règle démocratique, seule la représentation nationale pouvait arbitrer.

Une représentation qu’il n’a pourtant cessé de piétiner depuis 9 mois. Puisqu’il vient de fêter la 100e édition du 49.3, avec cette réforme des retraites expédiée comme un clystère avec un bras d’honneur lancé au peuple, aux syndicats et aux parlementaires privés de débats.

Un curieux détail a pourtant échappé à son auguste intelligence : si « la foule » est illégitime, puisque la foule, c’est le peuple, et que c’est en principe ce peuple qui l’a élu, alors il n’est pas Président, et n’a donc aucune légitimité. En parfait démocrate, il doit donc se retirer séant, et laisser au peuple le soin de se choisir un monarque plus à sa convenance.

Le niveau d’imposture et d’obscénité atteint par la caste qui nous gouverne et dont Macron est l’instrument serait-il donc si élevé, notre parodie de démocratie si criante, que la maladie d’Alzheimer serait devenue l’unique allié d’un pantin illégitime ? Et le Rivotril ou la protéine Spike, son meilleur outil pour tailler dans la mauvaise graisse d’un électorat trop pléthorique ?

Bientôt le plus grand illusionniste de l’Histoire n’aura plus que des applaudissements enregistrés pour lui servir de claque. Et des figurants en carton comme public.

Bientôt le buste d’Ursula van der Leyen remplacera celui de Marianne à l’Elysée. A moins que le gouvernement ne se soit entre temps transféré à Vichy pour échapper à la marée noire de poubelles et de black blocks qui auront englouti la capitale.

Bientôt les statues de Larry Fink et Klaus Schwab remplaceront celles de Colbert et de Sully sur le parvis du Palais Bourbon. Plus besoin de députés télégraphistes pour prendre les ordres. Ceux-ci seront directement transmis à des IA comme chatGPT, qui les traduiront instantanément en textes de lois prêts à promulguer. Plus de salive ni de temps perdus de façon coûteuse et inutile, plus d’erreur humaine ni de rues encombrées par ceux qui ne sont rien mais emmerdent tout le monde.

La démocratie fluide et parfaite, pilotée par les dieux au service du bien commun.

Bientôt il n’y aura même plus besoin d’aller chercher des électeurs dans les EHPAD. Grâce au crédit-temps qui aura remplacé les retraites, dès qu’ils ne seront plus fonctionnels les collaborateurs qui auront travaillé toute leur vie équipés de patches numériques et surveillés par des algorithmes pour justifier leur revenu universel, seront déconnectés et terminés. Leurs extensions organiques seront réparées et recyclées. Et leur matériau biologique servira d’engrais pour nourrir des plantations dans des fermes automatisées. Pour le plus grand bien de la société et de la planète.

Dans un ouvrage paru en 1982, ce grand visionnaire qu’est Jacques Attali, mentor de notre bien-aimé Président, avait déjà parfaitement analysé ce problème du grand âge :

« La logique du système marchand condamne les vieillards soit à rester solvables, soit à subir l’euthanasie […] Les deux tiers des dépenses de santé étant concentrées dans les derniers mois de la vie, la nature même de la société capitaliste la pousse à ne plus rechercher l’espérance de vie, mais la seule durée de vie sans maladie […] L’acharnement gérontologique masque les vrais problèmes de santé publique, qui, dans l’état actuel des choses conduisent à une véritable euthanasie pour les classes les plus laborieuses. »*

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« – Eh, pourquoi font-ils cela ?
– Parce que c’est plus facile. Je pense que plus pratique serait le mot juste. »
(Soleil Vert, de Richard Fleischer, 1973)

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* À propos de Jacques Attali et de l’euthanasie : les chemins du déshonneur
Le Monde, 28 mars 1982

Les Chrétiens qui croient à la résurrection de Jésus sont-ils des complotistes ?

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Ceux qui professent la Résurrection contre le Zeitgeist sont-ils complotistes ? Ou Jésus qui s’oppose à tous les pouvoirs, dénonce tous les discours officiels aliénants est-il le premier complotiste de l’Histoire ?

Judée, An 30 (ou 39)

La Palestine, cette petite province romaine aux confins orientaux de l’Empire, vit sous la férule d’un roi autoritaire, dépravé et corrompu. Hérode Antipas n’a pas la carrure de son père, Hérode le Grand, roi bâtisseur et mégalomaniaque, célèbre dans le monde entier pour avoir fait construire le plus grand temple de tous les temps. Mais il est plus cynique, arrogant et intrigant. Plus lâche aussi. Entouré d’une cour d’aristocrates cupides et d’opportunistes corrompus, il partage le pouvoir politique avec un jeune procurateur nommé Pilate, fraîchement nommé par l’empereur Tibère pour gouverner cette contrée.

Une tâche difficile. Car la Judée a la réputation d’être particulièrement rebelle à l’autorité de Rome. Depuis sa conquête en -63 par Pompée, vainqueur de la dynastie hasmonéenne, les légions romaines y stationnent pour prévenir les troubles, fréquents dans la région. Malgré cela, des émeutes populaires et autres mouvements séditieux éclatent sporadiquement, nourris par la haine de l’occupant.

Ecrasé de taxes, humilié par Rome, méprisé par ses propres élites, ce peuple fier et insoumis est prêt à suivre le moindre agitateur, le moindre « prophète » autoproclamé qui lui promet de chasser les Païens, de renverser ce roi corrompu, de rétablir l’indépendance et la royauté d’Israël comme au temps de la splendeur de Salomon.

Si le peuple souffre beaucoup, à en croire certains il n’a qu’à s’en prendre qu’à soi-même, se repentir de ses péchés qui ont attiré sur lui la colère divine, au point d’être livré à ses ennemis.

Les plus déterminés et dangereux parmi ces fauteurs de troubles sont ces Zélotes. Une secte nationaliste d’extrême droite qui passe son temps à exciter le peuple, à ourdir des complots et fomenter des révoltes. Des terroristes révolutionnaires embringués dans une croisade messianique et politique pour libérer la terre d’Israël de l’occupant impie.

Certains parmi les religieux les soutiennent. Quant aux dignitaires tsadoukim qui contrôlent de temple, ils préfèrent rester discrets, conforter leur autorité en attendant des jours meilleurs. Ceux-là, le peuple et les rabbins les craignent. Et souvent les haïssent. Certains qui enseignent de la Loi osent braver leur autorité. Mais ces grands prêtres veillent jalousement sur leur pouvoir. Ils sont alliés d’Hérode, et donc implicitement des Romains, bien qu’ils les détestent autant que les autres, et ne leur reconnaissent aucune autorité pour administrer cette terre sacrée.

Il faut dire qu’à l’époque où le Temple avait été saccagé par les Grecs, le culte avait été interrompu, les prêtres dispersés et l’esprit du peuple ébranlé. Et si Dieu nous avait abandonné ?… Et si le peuple élu venait à disparaître ?… Et si la Promesse ne pouvait s’accomplir, comme l’affirment les Ecritures ?…

Pour combler ce doute, on avait introduit dans le canon théologique des croyances empruntées aux nations païennes. Comme ce Paradis qui rassemble les justes après leur mort. Et non plus simplement le Shéol, où se réunissent toutes les âmes dans l’attente du Messie.

La croyance en la résurrection connut alors un succès inédit. Désormais plus question seulement d’engendrer des fils pour assurer au peuple une persistance, et à la Loi sa transmission de génération en génération. Même si par le plus grand des malheurs le peuple disparaissait sous les assauts de ses ennemis, on pouvait toujours garder l’espoir d’une vie nouvelle quand le Messie viendrait, une fois les méchants condamnés et les justes relevés.

La Justice, celle des hommes comme celle de Dieu dans la perspective d’un hypothétique Jugement dernier, devenait une affaire de foi, pas d’un simple combat les armes à la main. Mais tous ne l’entendaient pas de cette oreille. L’attente messianique nourrissait encore plus de manques, de frustrations, de spéculations apocalyptiques et politiques.

Toutes ces histoires laissaient Rome de marbre, qui croyait bien plus aux vertus terrestres, au pouvoir de la volonté, à la force virile de ses armées, à ce nouvel ordre mondial imposé par la Pax romana. Et à son Empereur, dieu palpable égal des dieux, et flambeau civilisateur pour le monde.

Messianisme religieux et politique allaient de pair parmi les fanatiques : ils croyaient qu’un nouveau Moïse allait venir les délivrer, les appeler à prendre les armes, déclarer la guerre à Rome. Avec pour armure de vieux rouleaux poussiéreux et pour glaive leur ferveur mystique. Sortilèges de sorcières ! Paroles d’insensées !…

Depuis l’époque des Séleucides, et surtout après que les armées de Rome eurent remplacé Athènes, on ne comptait plus ces fous furieux qui arpentaient places et campagnes. Avec leurs harangues ténébreuses, leurs prêches d’apocalypse, leurs promesses de messie et autres fadaises. Quand ils ne se prenaient pas eux-mêmes pour le Messie.

Égaré par la rancœur et la confusion, le peuple était toujours prompt à se rallier au premier de ces hystériques.

Hérode, comme Pilate, mais aussi Caïphe le grand prêtre jaloux de son pouvoir, restaient toujours sur leur garde. Ils faisaient surveiller ces meneurs par leurs espions ou leurs milices, veillaient à faire arrêter les imposteurs, châtier les blasphémateurs qui osaient se prendre pour Dieu, et tuer dans l’œuf toute insurrection.

Parmi eux, certains gagnaient chaque jour un peu plus les faveurs du peuple. Comme ce jeune rabbin nommé Yeshoua, un fils de charpentier venu d’un petit bled de Galilée. Toujours suivi par un troupeau de fidèles, il sillonnait le pays et galvanisait les foules. Notamment les rejetés, les déshérités à qui il promettait la lune. Ses belles patoles et ses fables au sujet d’un Royaume à venir fait d’amour et de justice fascinaient les plus naïfs d’entre eux. Il était aussi très habile pour les subjuguer avec ses tours de magie, qui faisaient partout sa réputation. Comme changer l’eau en vin, multiplier les pains, guérir les aveugles, les culs-de-jatte ou les lépreux. Ou plus spectaculaire encore, ressusciter les morts.

Il osait même parfois s’en prendre à l’autorité des prêtres, malmener les changeurs du Temple, critiquer Hérode parce qu’il avait fait tuer son cousin Jean le baptiste. Un psychopathe dérangé, hirsute, à moitié nu, mangeur de sauterelles et hurlant dans le désert, qui attirait les foules pour les plonger dans le Jourdain pour les laver de leurs péchés.

Jésus était bien plus malin. Par exemple, jamais il ne critiquait ouvertement les Romains ni l’Empereur. Certains d’entre eux venaient même à lui pour entendre ses sermons ou se faire guérir. Ce qui scandalisait les puristes parmi les membres de sa secte.

Certains d’entre eux le pressaient de passer à l’action, de dresser le peuple pour chasser l’occupant et de rétablir enfin le Royaume d’Israël. Mais lui faisait mine de les corriger, et parlait d’un sacrifice mystérieux qui allait tout résoudre.

Alors que sa popularité commençait à poser problème, les grands prêtres, Hérode et Pilate se mirent d’accord pour le faire arrêter, le firent juger sommairement, l’humilièrent face au peuple remonté, et finalement le mirent à mort en le suspendant à une croix sous les quolibets et les crachats.

C’était en avril, juste avant la grande fête de Pessah.

On trouva un traître parmi ses proches pour le livrer, un de ces Zélotes lassés d’attendre que leur « messie » se révèle publiquement. Et ce fut vite expédié.

Jésus mourut la veille du grand Shabbat, flanqué de deux criminels condamnés à mort quelques jours plus tôt. A sa place, on remit en liberté un agitateur pour calmer le peuple. Et tout rentra dans l’ordre.

On pensait ne plus jamais entendre parler de cet hurluberlu et de sa secte maudite. Mais deux jours plus tard, certains de ses adeptes répandirent des mensonges parmi le peuple. Sa compagne, une putain repentie nommée Myriam, et ses plus proches adeptes s’étaient cachés juste après son arrestation, par crainte d’être arrêtés. Mais à peine enterré, ils firent croire qu’ils l’avaient aperçu vivant, qu’il leur avait parlé, notamment dans cette salle sur la colline de Sion où ils avaient partagé leur dernier repas.

D’autres prétendirent l’avoir vu au même moment en Galilée. Preuve s’il en fallait de cette grossière mystification.

Mais la machine infernale était lancée. La rumeur se propagea très vite. Impossible de l’arrêter. Elle entraîna même un schisme parmi les Juifs à Jérusalem. Certains restèrent fidèles au culte orthodoxe, mais de plus en plus se rallièrent à cette secte.

Dans ce climat confus et éruptif, les plus enragés tentèrent de se rebeller par les armes. Mais ils furent tous tués. Le Temple fut détruit par Titus, Jérusalem quasiment rasée, comme l’avait annoncé le jeune rabbin mythomane. La plupart des Judéens furent dispersés. Même le petit groupe de fidèles restés à Jérusalem finit par disparaître.

Entre temps, un autre fanatique, un Juif qui parlait grec et persécutait les adeptes de ce Yeshoua, s’était subitement converti à la secte. Il sillonnait tout l’Empire pour répandre ses croyances, semant des germes de corruption qui allaient contaminer tout l’Empire et précipiter sa chute. Assailli sur son flanc ouest par les Barbares, l’empire fut divisé. Ultime traîtrise, l’empereur Constantin lui-même finit par rejoindre la secte et abolir les anciens cultes.

Tout ceci est la preuve évidente qu’il faut se méfier comme de la peste des mythes et des rumeurs. Car une seule d’entre elles peut fédérer plus d’adeptes qu’un général d’armée, et détruire un empire plus sûrement que la plus puissante d’entre elles.

États-Unis, 22 novembre 1963

Le Président John Fitzgerald Kennedy, élu deux ans auparavant, est assassiné au milieu de la foule venue l’acclamer lors d’un défilé à Dallas.

Un homme est arrêté sur les lieux du crime. Aussitôt déclaré suspect. Ancien Marine, Lee Harley Oswald est un loup solitaire. Atteint de troubles schizophrènes, il est très agressif. Il a déjà tenté d’assassiner un général. Emmené au QG de la Police de Dallas, il est assassiné deux jours plus tard par Jack Ruby, un justicier solitaire.

Le Vice-Président Lyndon Johnson prête serment et succède au Président assassiné.

Le 29 novembre, il nomme la Commission Warren pour enquêter sur son assassinat. Celle-ci remet son rapport le 27 septembre 1964, juste avant les élections présidentielles, qui consacrent Johnson comme 36e Président des Etats-Unis.

La Commission Warren conclut que Lee Harvey Oswald est le seul assassin. Et qu’aucun complot, ni de la mafia, ni des Soviétiques, si des services secrets n’est responsable de la mort de Kennedy. Malgré d’innombrables invraisemblances dans le rapport officiel qui alimenteront la polémique jusqu’à aujourd’hui.

Mise en cause par ces rumeurs, la CIA invente alors le terme de « théorie du complot » pour disqualifier toute théorie qui s’écarterait du rapport Warren et remettrait en cause ses conclusions à propos de l’assassinat de Kennedy. Et réduire au silence ceux qui les répandent.

Un concept promis par la suite à un grand succès. Systématiquement repris pour écarter tout argument contraire à une théorie officielle.

Comme l’implication de la CIA dans le coup d’Etat du 11 septembre 1973 au Chili, afin de renverser le Président Salvador Allende et mettre à sa place le dictateur Pinochet.

Ou son implication dans bon nombre d’opérations de déstabilisation de régimes hostiles aux intérêts américains, à Cuba, en Amérique du Sud ou en Asie.

Ou son implication aux côtés de l’US Army dans la création, le financement et la formation d’organisations terroristes islamistes, comme Al Qaeda ou Daesh.

Ou son implication dans les « attentats » du 11 septembre 2001 à New York et Washington.

Ou son implication dans divers assassinats de chefs d’Etat étrangers.

Ou son implication dans les « Printemps arabes » de 2011, en Tunisie, en Egypte, en Lybie, en Syrie, au Yémen, à Bahreïn.

Ou son implication dans des programmes expérimentaux secrets ayant recours à des armes non conventionnelles, des méthodes de manipulation psychologique, ou de contrainte physique, toutes illégales, sur des populations civiles, aux Etats-Unis comme à l’étranger : torture, LSD, Programme MK Ultra, armes chimiques ou bactériologiques…

Bien entendu, toutes ces rumeurs n’ont rigoureusement aucun fondement. Cela a été prouvé à de multiples reprises. Mais elles continuent d’enflammer l’imagination du public, et de faire le succès des conspirationnistes et autres complotistes.

16 décembre 2022 : amorcée sous la Présidence Trump, la déclassification de certains dossiers secrets des JFK Files accrédite enfin la théorie selon laquelle la CIA a bel et bien participé à un complot en vue d’assassiner le Président Kennedy.

Fermeture du ban.

Qu’est-ce que la vérité ?

Quel rapport y a-t-il entre Jésus et la CIA ?

Entre ceux qui sont persuadés que Jésus est ressuscité et qui en font le fondement de leur vie, et les complotistes qui croient que la CIA a participé à des complots et des opérations criminelles, et qui pourchassent le gouvernement pour dénoncer crimes et mensonges officiels ?

Aucun, bien entendu !

Le premier cas relève de la religion, du mythe et de croyances obscurantistes. Le second relève de l’Histoire, des faits avérés et incontestables.

La résurrection n’a jamais existé. Par contre, tous les faits retenus par l’Histoire se sont bien déroulés comme la version officielle l’atteste. What else ?… Tout le reste n’est qu’affabulation, mensonges, délires mythomaniaques pour égarer l’opinion.

Un tombeau vide ? Un crime d’Etat ?

Circulez y a rien à voir !

Qu’est-ce que la vérité ?

Existe-t-elle vraiment ?

Y en a-t-il une ou plusieurs ?

En ce bas monde, la Vérité (avec un grand « V ») n’existe pas. Il y a DES vérités. Souvent contradictoires, selon les points de vue. Et le système de valeurs auquel elles se réfèrent. C’est bien pour cela que les hommes se battent. Pour faire valoir LEUR vérité. Leur vision. Leurs croyances. Leurs modèles et leurs représentations.

Lesquels fondent leur identité, leur existence, leur idéal. Leur religion. Ou leur civilisation.

On ne peut pas vivre sans croire à quelque chose. Croire que quelque chose est vrai. Et être prêt à se battre pour défendre cette certitude. Je suis ce que je croie que je suis. Ce que je vis, et qui a du prix à mes yeux, c’est que ce que croie qui est vrai pour moi.

Et la Vérité dans tout ça ?

Dieu est-il vraiment le détenteur de l’Ultime Vérité ? Si cette Vérité existe (en lui), est-elle unique, définitive, inamovible, universelle, incontestable ? Ou bien n’est-elle pas plutôt paradoxale ? Une chose et son contraire ne peuvent-ils pas coexister en Dieu ? Comme le bien et le mal par exemple ? 

Discerner le bien du mal, le vrai du faux, n’est-il pas la conséquence de la Chute ? C’est-à-dire du désir, qui nous pousse à nous incarner ?

Pour faire l’expérience du réel, éprouver les choses, les nommer, réaliser Qui nous sommes vraiment, et devenir à notre tour créateurs de sens. Cette fameuse connaissance du bien et du mal dont parle la Genèse. Que procure le fruit défendu mais très appétissant quand on le consomme.

Exister, c’est connaître. Exister, c’est se révéler à soi-même dans le rapport dialectique à l’autre et aux choses. S’ériger comme sujet communiquant, connaissant, nommant telle expérience comme bonne, et telle autre comme mauvaise.

Quant aux réalités plus triviales, comme le fait de savoir si Oswald a bien buté ou non Kennedy, ce qui permet de démêler la vérité du mythe complotiste, c’est le consensus. Car les faits n’existent pas en tant que tels.

Toutes vérités en ce bas monde sont conciliaires.

Mais que se passe-t-il quand une autorité, un pouvoir, s’arroge le privilège de fixer les modalités de cette conciliation ? Ou l’escamote ? Quand un pouvoir autoritaire et arbitraire s’érige pour dire le vrai et bannir le faux, en lieu et place du consensus commun.

C’est bien le problème de toutes ces « commissions d’enquête officielles » qui n’ont d’officiel que le nom, parce qu’elles dépendent du pouvoir en place.

Leur légitimité éventuelle, comme celle du pouvoir en place, n’est garantie que par le contrat social qui fixe les liens entre un groupe et une autorité censée le représenter et œuvrer pour son bien.

Quand la quête du bien commun et le sens de l’intérêt général sont détournés par une faction pour servir sa cause ou l’intérêt d’un petit nombre, le contrat est rompu, même s’il conserve les apparences de la légitimité.

Le pourvoir est alors une imposture, fondée sur un mensonge. Et plus il se drape dans la vertu dont il se réclame, plus cette imposture est scandaleuse.

César, c’est le pouvoir arbitraire et autoritaire réuni dans les mains d’un seul homme. Et poussé à son paroxysme, au point de se diviniser.

A l’origine, César n’est qu’un dictateur (« celui qui dit »), nommé temporairement par le Sénat, et muni des pleins pouvoirs pour faire face à une situation exceptionnelle. Mais quand cette autorité se pare elle-même d’une sacralité, elle échappe à sa mission qui est de servir le Sénat et le peuple romain (SPQR). Elle devient sa propre finalité : devenir une dynastie, une divinité, pour se perpétuer au point de se croire immortelle.


Le seul pouvoir, le pouvoir divin, c’est le pouvoir de créer.
Et celui-ci ne se conquiert pas : il s’exerce.

Il en va de même pour tout pouvoir qui s’essentialise pour devenir le Pouvoir par essence. Qu’il soit politique, aristocratique, institutionnel, économique, religieux : c’est le même phénomène.

Jésus a choisi d’affronter tous ces pouvoirs : Hérode, Caïphe, Pilate, représentant du « divin » César. Avec en arrière-plan la figure mythique de Pharaon, homme-dieu, chef religieux, chef militaire et chef d’empire, qui maintient en son pouvoir un peuple réduit en esclavage en refusant obstinément de le libérer.

Le mythe de la Pâque juive, la nuit de la Libération, et celle de la Pâque chrétienne, la résurrection au terme de l’agonie et de la mort, sont indissociables.

Ce n’est pas seulement une libération de l’asservissement social, économique et politique, ni seulement de l’asservissement aux formes religieuses, théologiques ou sacerdotales temporelles, ni encore la libération des geôles physiques, psychiques et spirituelles que sont tous ces shéols qui symbolisent l’oppression des puissances sur les âmes possédées.

C’est la Libération dans son acception la plus absolue. C’est l’acte de Création par excellence d’un Dieu qui se retire totalement pour donner tout pouvoir à sa créature. Qui renonce à tout commandement, à tout Jugement, à toute intention, à tout projet, et qui la laisse libre d’expérimenter cette liberté jusqu’à l’absurde, l’abandon, la mort, pour devenir pleinement créateur de Sens, pleinement divin.

Folie !

Il est beaucoup plus confortable de croire aux théories complotistes selon lesquelles Dieu serait un dieu jaloux, un dieu terrible, un dieu qui surveille, qui juge ou qui sauve, comme un gentil Papa. Ou encore croire qu’il n’existe pas, tant son idée obsédante est insupportable aux êtres justement épris de liberté.

C’est pourquoi toutes les religions sont complotistes. Comme la CIA, elles passent leur temps à fabriquer des complots pour retenir prisonnières les âmes piégées. A inventer des « lois », des morales rétributives, des schmilblicks théologiques pour piéger les esprits.

Alors que l’Esprit, lui, souffle où il veut.

Si Jésus n’est pas un scandale, alors il n’est pas Dieu.

Et si ceux qui s’autoproclament ses disciples ne sont pas « complotistes », alors ce sont des mous, des fades, des imposteurs, des apôtres du Néant !

L’HEURE DE VÉRITÉ : LE PEUPLE DE FRANCE A RENDEZ-VOUS AVEC L’HISTOIRE MONDIALE !

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La mort de Robespierre (gravure anglaise)

« Voici l’heure, et c’est maintenant. »*

La fuite à Varennes de l’imposteur ouvre la voie à la victoire du Peuple.

Selon certaines rumeurs, Macron aurait fui dès hier soir le pays. Après le soulèvement unanime et légitime de la rue pour dire NON à son ultime trahison : ce coup d’Etat du 49.3 pour imposer au forceps sa réforme des retraites, après avoir soufflé le chaud et le froid et fait planer le suspens durant des semaines. Après des mois de feuilleton politique et médiatique. Des années si l’on considère que cette réforme fut engagée en 2019, juste après les violences policières destinées à mater la révolte des Gilets jaunes, achetés pour quelques milliards de plus, et juste avant l’état d’urgence insanitaire et la guerre imaginaire contre le Covid.

Aujourd’hui, c’est l’heure de vérité !

Pour le peuple. Pour la France. Pour le monde entier.

Soit nous nous unissons tous pour mettre définitivement KO le mondialisme, ce régime abject, cette dictature des pourris et des lobbies illustrée par cette « réforme BlackRock » que rejettent 90% d’entre nous.

Soit on baisse une fois de plus les bras. Et alors c’en sera fini de la liberté et de l’humanité.

Car ne nous y trompons pas. Je le répète depuis trois ans : comme pour la crise sanitaire, la France, pays traditionnellement le plus rebelle au monde, est un verrou, un levier, un test pour les oligarques. Si les Français plient, l’Europe suivra, et le monde à sa suite. Si la France se soulève, si elle montre l’exemple, si elle résiste et se montre prête à tout pour renverser ce pouvoir scélérat, alors le Great Reset et le Nouvel Ordre Mondial rejoindront rapidement les poubelles de l’Histoire.

L’heure est grave et cruciale. La Phase 3 du Great Reset est en train de s’engager, sans que les médias vérolés n’en soufflent mot. Après la plandémie de Covid, « fenêtre d’opportunité » pour précipiter des basculements stratégiques et accélérer l’avènement de la gouvernance mondiale.

Klaus Schwab, gourou de Macron et autres pantins mondialistes qui font semblant de gouverner les « démocraties », avait tout annoncé dans son livre paru en 2020.

Phase 1 : guerre imaginaire contre un virus fabriqué balancé sciemment à Wuhan, confinements autoritaires, inutiles et destructeurs, vaccins tueurs, outils de traçage numérique, destructions sectorielles… Phase 2 : guerre en Ukraine, Reset énergétique et climatique, pénuries déclenchées, hyperinflation, spéculation sur les denrées alimentaires… Nous entrons maintenant dans la Phase 3, la plus critique du scénario.

Avec ce crash du siècle annoncé depuis des années par les experts financiers, désormais bien amorcé aux États-Unis avec le nième relèvement du taux directeurs des banques centrales, et la faillite de 3 banques américaines ce mois-ci.

Viendra ensuite le chaos : 3e guerre mondiale et guerres civiles, provoquées partout afin de justifier la Phase 4 du plan : une répression policière mondiale, avec une accélération du contrôle numérique des populations, la suppression définitive de toutes les libertés et de la propriété privée, la concentration des populations dans des grandes villes. Et enfin la Phase 5 : l’introduction de monnaie unique numérique mondiale d’ici 2030, la mise en place d’une société totalitaire et esclavagiste, le transhumanisme et la dépopulation mondiale afin de sauver la planète et mieux gérer la flambée démographique.

Certains avaient pourtant tout compris à l’avance. Dès 2020, ils ont tenté de réveiller et d’alerter leurs concitoyens tétanisés par la mascarade covidiste. Aujourd’hui la vérité sort partout. Les esprits s’éveillent. Les peuples demandent des comptes aux criminels qui les ont trahis, abusés, ruinés, empoisonnés, qui ont tué leurs parents et leurs enfants.

Alors il est plus que temps d’aller régler son compte au petit poudré terré dans son beau Palais refait à neuf de l’Elysée, avec sa vieille, ses michetons et ses drag queens.

Puisque jamais il ne voudra démissionner, puisque l’armée a renoncé à le déposer, puisque le Parlement corrompu n’osera jamais engager l’Article 68 de la Constitution pour prononcer la destitution de cet imposteur criminel coupable de haute trahison, puisque Pinocchio préfère se débiner comme un lâche, alors faisons lui plaisir : allons le chercher ! Comme il nous provoquait à le faire il y a peu. Par les couilles, et pour lui faire subir le sort qu’il mérite.

Car même Louis XIV lâché par les siens et décapité par la Convention, même les pires dictateurs comme Néron, Hitler, Staline, Pinochet, Ceausescu, Bokassa ou Saddam Hussein, ne méritaient pas le sort que le peuple en colère doit maintenant réserver à cette lie de l’humanité drapée dans les habits de la vertu républicaine, humaniste et progressiste.

« Aux armes citoyens ! »

La première d’entre elles doit toujours rester la vérité. Et la dernière. Quels que soient les moyens que l’obstination des imposteurs à s’arroger, concentrer et conserver tous les pouvoirs en usant de terreur et de tyrannie nous pousse à utiliser, au nom du droit imprescriptible des peuples à défendre leur existence, leur identité, leur liberté, leur souveraineté, la justice, leurs droits et leur avenir.

*Evangile selon Saint-Jean 4 :23

Le sexe des anges : Comment parler de sexualité à nos enfants

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Autrefois les enfants n’avaient pas de sexe. Ils étaient comme des anges. Comme sur ces tableaux de la Renaissance, où les petits angelots ont bien un petit kiki, mais ne s’en servent jamais puisque comme chacun sait « les anges n’ont pas de sexe ».

La réalité était tout autre. Dans les campagnes les marmots étaient vite informés des choses de l’amour. On vivait à dix dans la même chambre, cette promiscuité ne ménageait pas longtemps les mystères de la vie intime. Et puis il suffisait de regarder les animaux de ferme besogner pour comprendre que les filles ne naissent pas dans les roses ni les garçons dans les choux…

L’homme urbain et moderne a depuis été dénaturé par la morale bourgeoise et les ravages des maladies vénériennes, la séparation des individus et des familles en pièces et appartements dans les grandes villes, l’invention de l’hygiène par les médecins et urbanistes au 18e siècle, et celle de la sexualité par les psychiatres au 19e siècle, la fermeture des bordels au début du 20e siècle, les rigueurs de la Grande guerre puis celles de l’Occupation. Il a acquis plus de distance avec la zizilogie.

Jusqu’au milieu des années 1960, pudeur et réserve étaient de mise. On ne parlait pas de sexe, surtout en présence des enfants. Et quand on le faisait, on ne s’en vantait pas publiquement, sinon dans les corps de gardes, les estaminets où les ouvriers allaient pisser leur bière, parfois entre sportifs après le match. Et encore, toujours en respectant quelques règles élémentaires de bienséance. Ou alors dans les cabarets, la nuit, pour en rire. Ou dans ces refrains interlopes de chansonniers bien grivois.

Alors parler de sexe à l’école, voilà une idée bien inconvenante qui rendrait ivres de rage nos aînés.

La question de l’éducation sexuelle dans les écoles de la République semblait depuis 50 ans un fait acquis dont on ne souciait plus. Qui allait avec le progrès des mœurs et des idées.

Depuis quelques années, elle suscite à nouveau des débats passionnés. Notamment depuis cette rumeur selon laquelle, sous l’impulsion de Najat Vallaud-Belkacem alors ministre de l’Education nationale de François Hollande, l’Etat se serait mis en tête depuis 2015 d’enseigner cette fameuse théorie du genre aux jeunes enfants du primaire.

Théorie qui serait évoquée par des intervenants issus du milieu LBGT. Et même parfois illustrée sous la forme de jeux de rôles ou de sketches humoristiques réalisés par des drag queens dans les maternelles.

Le débat a pris ces dernières années une tournure plus dramatique, et les avis se sont durcis avec la diffusion de l’idéologie woke venue des Etats-Unis, dont le ministre actuel de l’Education Pap Ndiaye est un fervent défenseur.

Au cours des décennies 1980 à 2010, la France a connu comme la plupart des pays occidentaux de grandes avancées concernant les droits des minorités sexuelles : dépénalisation de l’homosexualité par François Mitterrand en 1982, retrait de l’homosexualité de la liste des maladies mentales par l’OMS en 1993, vote du Pacs en 1999, puis du mariage pour tous en 2013, pénalisation de l’homophobie, reconnaissance de l’homoparentalité avec un statut juridique et des droits pour le second père ou la seconde mère au sein d’une famille homoparentale, droit à l’adoption pour les femmes et les hommes célibataires (homosexuels notamment), ainsi que pour les couples de même sexe…

Les progrès de la science ont permis l’ouverture des techniques de PMA aux femmes lesbiennes qui souhaitent avoir un enfant en recourant à l’insémination artificielle, dans le cadre d’une famille monoparentale ou homoparentale.

Ces avancées posent cependant des problèmes juridiques et éthiques.

Ainsi la question épineuse de la GPA s’enlise entre des préjugés et des revendications qui empêchent à un débat éthique, sociétal et juridique d’être sereinement posé, tout en privilégiant l’intérêt et les droits de l’enfant sur ceux de l’adulte.

Depuis 10 ans, il existe en France de plus en plus d’enfants qui sont nés d’une GPA réalisée dans un pays où cette technique est légale, qui sont élevés et scolarisés comme n’importe quel autre enfant. Sauf qu’ils n’ont aucun statut. Pas plus que leur père biologique ou la mère porteuse. Ce qui soulève d’immenses problèmes juridiques, et constitue une grave injustice.

D’un autre côté, une frange ultra marginale de militants LGBT s’engagent dans une surenchère pour réclamer toujours plus de droits et de reconnaissance, avec des méthodes toujours plus agressives et des objectifs de plus en plus absurdes.

Avec la diffusion très rapide de cette idéologie woke venue des universités d’Amérique du Nord dans les milieux universitaires et politiques d’extrême gauche (comme EELV ou LFI), de nouveaux activistes ont aujourd’hui remplacé ceux issus du mouvement gay et lesbien qui avaient porté des projets de réforme dans les années 1990-2010. Avec une offensive militante redoublée pour forcer la société à reconnaître de prétendues nouvelles minorités.

Ces minorités supposées qui réclament à leur tour une visibilité, une reconnaissance de l’ensemble de la société, et des droits spécifiques, se fondent sur de nouvelles identités sexuelles, souvent définies à partir de la notion de genre, sa négation, des orientations ou pratiques sexuelles marginales : queers, transgenres, non-binaires, androgynes, intersexes, asexuels, plurisexuels, autosexuels…

La violence qui caractérise ces militants s’accompagne, selon les canons de l’idéologie woke, d’une remise en cause radicale de la majorité hétérosexuelle, qualifiée par essence de dominante, répressive, persécutrice.

Selon cette religion woke et son credo proprement terroriste, le groupe majoritaire symbolisé par l’homme blanc hétérosexuel cisgenre (dont le genre masculin coïncide avec son sexe mâle) constitue par sa simple existence un scandale inadmissible, et doit être éliminé pour laisser les minorités opprimées exister. Ceux qui ont le tort d’appartenir à cette catégorie honteuse sont systématiquement accusés de discrimination envers les autres minorités. De ce fait, ils sont sommés d’expier leur faute en cédant leur place, et en s’inclinant devant toutes les revendications de ces minorités.

Selon cette théorie du genre souvent invoquée pour justifier des identités et les revendications qui leur sont liées, le genre n’aurait aucun lien avec le sexe biologique – mâle, femme ou hermaphrodite – d’un enfant à sa naissance. Le genre – masculin, féminin ou autre – est une construction sociale, qui renvoie à des stéréotypes culturels propres à un groupe ou une société.

Par exemple le fait que les petits garçons soient habillés en bleu et les petites filles en rose relève d’une construction et des stéréotypes sociaux. Ce qui est vrai. Idem pour les femmes qui s’habillent en jupe et chemisier, et les messieurs en costume cravate. Ou pour certains métiers injustement « genrés », comme pilote de ligne, maçon ou pompier réservés aux hommes, et infirmière, femme de ménage ou nourrice réservés aux femmes.

Selon les partisans de cette théorie, le genre est donc la résultante de déterminismes sociaux, qui doivent être contestés et modifiés au nom d’une approche libertaire et égalitariste : chacun doit pouvoir choisir s’il souhaite s’identifier comme un homme, une femme, ou aucun des deux. Et ce dès le plus jeune âge. On peut donc très bien être de sexe mâle, avoir un pénis entre les jambes, mais s’habiller, se maquiller et se comporter de façon à être identifié socialement comme une femme. Et même comme la « mère » de ses enfants.

Selon cette théorie, choisir son genre est un droit inaliénable pour tous. Puisque le genre procède d’une construction, il peut donc relever d’un choix personnel, lequel peut varier au fil de la vie. On peut donc tout à fait légitimement changer de genre, sans pour autant avoir besoin de changer de sexe (par une opération en plusieurs étapes, longues, risquées, douloureuses et coûteuses). Ou changer partiellement de sexe en s’injectant des hormones pour se faire pousser des seins, en faisant peu à peu disparaître tous les traits apparents d’un homme, en féminisant son allure, mais tout en conservant un pénis pleinement fonctionnel.

Ce qui conduit à des situations particulièrement abracadabrantesques lorsqu’un individu né de sexe masculin, qui a entamé une transition pour devenir en partie une femme, décide d’avoir un enfant avec une « vraie femme ». Enfant dont il sera à la fois le père biologique, et la 2e mère en tant que parent dans un couple lesbien composé d’un homme et d’une femme.

Casse-tête juridique accru s’il revendique le droit d’être reconnu juridiquement comme la mère de cet enfant, bien qu’il soit toujours un homme déclaré comme tel à l’état civil, et le géniteur de cet enfant…

Une précision importante concernant cette théorie du genre qui donne des maux de tête aux juristes et fonctionnaires d’état civil : bien qu’elle soit souvent invoquée par ses partisans comme par ses détracteurs, cette théorie n’a tout simplement jamais existé !

En effet, il existe depuis les années 1950, aux Etats-Unis d’abord puis dans bon nombre d’universités européennes qui possèdent des départements de sciences sociales spécialisés en gays & lesbian studies, des études de genre, souvent intégrées dans les cursus de sociologie ou de psychologie.

Il existe également beaucoup de théories, et non une seule, souvent concurrentes, élaborées à partir des années 1970, qui tentent de comprendre et de rationaliser l’appartenance à un genre ou à une orientation sexuelle, déterminée selon différentes visions : essentialiste – on « naît » homme ou femme, comme on « naît » hétéro ou homosexuel, en référence à une essence. Et d’autres qui s’appuient sur une approche existentialiste ou constructiviste : on « devient » homme ou femme, comme on « devient » hétéro ou homosexuel.

Cette seconde approche tend à remettre en cause les stéréotypes de genres, à savoir les modèles acquis liés à un genre ou un autre dans une société.

Inspirées des travaux du philosophe Michel Foucault, très enseigné aux Etats-Unis et qui a inspiré de nombreux théoriciens LGBT, mais aussi de Gilles Deleuze, ces théories encouragent une relecture critique, une déconstruction des modèles sociaux liés au genre. Avec une ambition de libérer les personnes concernées de l’assignation à un genre défini de l’extérieur par les discours, ou à des stéréotypes que la société leur impose. Par exemple le fait qu’un homme ne doive pas pleurer, ou qu’une femme ayant une allure masculine serait nécessairement une lesbienne.

C’est sur ce principe que se fondent les militants actuels du wokisme, comme les trans ou les non-binaires, pour promouvoir cette vertu émancipatrice que constituerait la possibilité selon eux de reconstruire son identité individuelle pour la faire correspondre à ses propres désirs ou à sa véritable identité.

Changer de sexe, totalement, en partie ou juste en apparence, n’est donc pas une névrose, un artifice, un scandale, ni même un choix justifié pour faire coïncider le sexe biologique avec le sexe psychique d’un individu en souffrance (selon une théorie ancienne du transsexualisme). C’est juste un libre choix personnel, tout à fait respectable, et évolutif selon la perception fluctuante que l’on a de sa propre identité.

Le problème devient plus épineux quand la science s’avère capable de répondre aux moindres caprices d’une personne qui entend changer de sexe comme de chemise.

Il devient encore plus problématique quand ce choix est reconnu également chez un enfant en maternelle ou à l’école. Notamment ces nombreux petits garçons qui jouent à la poupée, mettent les jupes de leur maman, et assurent à leurs parents déconcertés qu’ils sont des filles.

Quelle doit être l’attitude juste des parents ? Les dissuader au risque de les traumatiser ? Les encourager à se prendre pour des filles, voir leur parler de transition, au risque de les enfermer dans des croyances dictées par leur imaginaire, et non par leur nature profonde ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en cette matière, l’Etat a totalement démissionné de son rôle éducatif et normatif. Lequel ne consiste pas seulement à enseigner des connaissances, des savoirs et des savoir-faire (pour devenir rapidement un employé bien adapté au monde du travail), mais à transmettre des repères communs à toute une génération, des modèles, des valeurs qui façonnent la vie en société, à développer dans l’esprit des futurs citoyens la raison et l’esprit critique, et permettre aux individus de s’identifier comme membres à part entière d’un même corps, d’une même Histoire, d’un même destin communs : le pays, la nation, la République… Sans parler de Fraternité.

Il est donc urgent de clarifier ce que nous entendons enseigner à nos enfants. Sans céder aux effets de mode ni aux chantages de tel ou tel lobby ou minorité.

On doit sur ce sujet comme sur d’autres veiller à conserver un jugement éclairé et nuancé. Ne pas se contenter d’a priori, de formules plaquées ou de jugements de valeurs. Ne pas se cabrer non plus à l’idée qu’on doive aborder dès l’école le sujet de la sexualité.

La question est comment on le fait, qui en est chargé, avec quels outils, quels discours, quel agenda. Et surtout pour quoi et au nom de quoi.

Il faut rappeler que l’éducation sexuelle a été introduite dans les lycées français dès le milieu des années 1970.

Malgré l’émoi et la polémique relative que cette innovation suscita à l’époque, elle fut rapidement considérée comme un progrès. Et même un soulagement pour beaucoup de parents inquiets des évolutions rapides de la société, de la libération des mœurs et des discours, en particulier à la télévision qui s’introduisait dans tous les foyers. Des parents souvent gênés d’aborder à la maison le sujet de la sexualité avec leurs enfants. Que ce soient les petits qui demandent « comment on fait bébés ? », ou les plus grands à l’approche de la puberté.

Il faut rappeler que dès 1947, l’inspecteur général François présidait un comité d’études sur l’éducation sexuelle en milieu scolaire.

Il faut rappeler aussi ce contexte particulièrement éruptif de la libération sexuelle au cours des années 1960-1970, après deux décennies bien sages marquées par la morale « bourgeoise » des années gaullistes, et le poids toujours très grand de l’église catholique sur la société, notamment en milieu rural. Tout cela a subitement volé en éclats sous les pavés de Mai 1968. Toute une génération de jeunes adultes épris de liberté et de révolution sexuelle, mais aussi beaucoup d’adolescents qui faisaient leurs premières expériences sexuelles plus tôt que leurs aînés, furent profondément marqués par ce bouleversement.

L’apparition de la pilule contraceptive en 1968, le vote de la loi Veil sur l’IVG en 1974, ont bouleversé le rapport des hommes et des femmes à leur corps, à l’autre, à la sexualité, à la procréation, à la filiation. Ils ont changé durablement les liens entre les ados et leurs parents, la vision de la famille, des rôles respectifs entre hommes et femmes, de la société et de l’avenir en général.

On est aujourd’hui revenu des excès de cette époque, où toutes les expériences étaient indifféremment encouragées par l’idéologie freudo-marxiste et libertaire dominante, où l’individu et ses aspirations les plus excentriques sont soudainement devenus le cœur des préoccupations existentielles et sociétales, rapidement récupérées par le marketing, son mirage consumériste et hédoniste.

Dans ce contexte, il paraissait essentiel que l’école de la République jouât son rôle, pour préparer les jeunes à la découverte de la sexualité et à leur vie d’adultes. Mais aussi pour confirmer ce mouvement vers le Progrès, libérant la parole sur le sexe, y compris chez les jeunes générations.

La célèbre émission Lovin’ Fun avec ses animateurs vedettes Doc et Difool, conçue pour un jeune public et diffusée sur Fun Radio à partir de 1992, son style décalé, sa grande liberté de parole, son ton provocateur, était l’héritière directe de ce mouvement de libération des mœurs et de la parole sur le sexe, initié dans le sillage de Mai 1968.

A l’époque où fut introduite l’éducation sexuelle dans les lycées, une grande disparité régnait entre des familles très traditionnelles, où la sexualité demeurait un sujet tabou, où les mères n’osaient pas parler des règles à leurs filles, ni des choses de l’amour ou des garçons, et des familles beaucoup plus libérales, où le sujet était abordé de façon libre entre la poire et le fromage.

En classe de 6e, lors de deux heures consacrées à l’éducation sexuelle, le prof de sciences naturelles était chargé d’enseigner la reproduction aux jeunes lycéens, sous un angle strictement anatomique et scientifique. Y compris celle des mammifères bipèdes. Avec des croquis détaillés au tableau des appareils reproducteurs masculin et féminin. Ce qui plongeait les profs dans un grand embarras, et faisait hurler de rire les ados.

En 5e, deux parents d’élèves volontaires étaient chargés d’intervenir en classe pour animer une heure de présentation et d’échanges consacrés à la sexualité. Avec des sujets comme la puberté, la sexualité des adolescents et des adultes, les premières expériences sexuelles, la contraception, les maladies sexuellement transmissibles, le couple, les enfants… Quelques questions-réponses gênées sur la masturbation, les préliminaires, le coït, la grossesse, les préservatifs…

Bien entendu à cette époque, et jusqu’à l’apparition du sida qui a chamboulé de façon dramatique le paysage sexuel français en forçant sous la pression d’associations d’aides aux malades comme Aides ou Act Up la parole à se libérer au nom d’un impératif de santé publique, pas question d’aborder les « déviances sexuelles » : homosexualité, lesbianisme, bisexualité… : silence radio !

Idem pour la pédophilie. Bien que punie par la loi, elle était encore dans les années 1970-1980 plus ou moins tolérée, et même revendiquée par certains (Daniel Cohn-Bendit par exemple) comme une pratique sexuelle alternative. Les théories audacieuses du psychanalyste Wilhelm Reich sur la sexualité infantile, très en vogue parmi les hippies et intellectuels de Mai 1968, étaient passées par là. La sexualité avec des enfants était même assez bien vue dans certains milieux littéraires ou « branchés ». Invité d’Apostrophes à une heure grande écoute, le romancier Gabriel Matzneff l’avait souvent évoquée dans ses livres. Comme autrefois André Gide, ou plus tard le futur Ministre de la Culture Frédéric Mitterrand.

L’âge de la majorité secuelle était encore fixé à 18 ans. Quant à l’homosexualité, « ce douloureux problème« , elle était encore largement taboue, officiellement passible d’arrestation et d’emprisonnement, même entre adultes consentants.

A l’époque d’internet, les enfants sont désormais exposés dès le plus jeune âge à la sexualité des adultes, par le biais de la pornographie. A 6 ans, la plupart des enfants savent déjà tout de la sexualité. Alors qu’après la guerre, beaucoup d’adolescents de 15 ou 18 ans en ignoraient encore presque tout.

L’Education nationale doit donc continuer à honorer son rôle, et s’appliquer à parler de sexualité aux enfants pour répondre à leurs inquiétudes dès l’école.

Parce que les enfants de 8 ou 10 ans en savent aujourd’hui plus qu’il y a 50 ans. Qu’ils sont exposés à une avalanche d’images, de discours et de situations qui exercent sur eux une pression psychologique considérable. Sans parler des risques auxquels ils sont exposés, ou des discours omniprésents sur les pédophiles, qui appellent des explications, des recadrages, une parole qui les prévienne des dangers objectifs qui les menacent face à des adultes ne maîtrisant pas toujours leurs pulsions. Mais aussi qui les rassurent sur le monde dans lequel ils vont rentrer sans nourrir d’inutiles angoisses.

En revanche, il n’est ni justifié ni souhaitable d’encourager de quelque manière que ce soit les enfants à jouer avec leur image ou leur identité sexuelle, autrement que lors de déguisements ou de jeux anodins auxquels tous les enfants aiment se livrer. Comme il n’est pas nécessairement utile de leur inculquer dès 6 ans l’idée fort discutable qu’on peut être qui l’on veut – garçon, fille ou autre chose – au gré de ses fantaisies ou de ses caprices.

Les jeunes enfants sont à un âge où ils acquièrent des repères nécessaires à la construction de leur psyché et de leur identité. Ils doivent pouvoir les identifier, les nommer, être capables de s’identifier, de se situer vis-à-vis d’eux. Leur psychisme a besoin de tels repères, véhiculés par les parents, le groupe, l’école, les médias, le cinéma, pour se développer harmonieusement. Sans pour autant qu’on exige d’eux qu’ils se conforment à des modèles hermétiques, rigides ou dépassés. Le psychisme des enfants est fragile, incomplet, influençable. Ils ont donc besoin de repères solides. D’autant que beaucoup d’entre eux n’en trouvent pas suffisamment dans leur famille, souvent brisée, dysfonctionnelle, avec des parents eux-mêmes trop immatures pour jouer leur rôle de parents, ou trop absents.

C’est donc souvent aux enseignants de suppléer à cette défaillance parentale. Si en plus l’école encourage le flou et le n’importe quoi, cela revient à livrer les enfants à eux-mêmes, à altérer leurs chances de se développer harmonieusement, de comprendre et de s’adapter au monde où ils évoluent, et d’être heureux et épanouis.

Enseigner la théorie du genre ou ce qui y ressemble dès la maternelle n’est donc pas une solution pour répondre à ces besoins. Convoquer des drag queens dans la cour de récré peut être sans doute très amusant pour jouer ou pour un spectacle comique, pas pour apprendre les rôles respectifs, souples et modulables, d’un papa et d’une maman, ou la fonction du zizi et de la zézette.

Autant confier ce rôle à des médecins, des sexologues, des enseignants ou des parents formés pour cela.

En résumé, il faut garder du bon sens, ne pas jeter tout l’apport des décennies passées par fétichisme du nouveau, refuser que l’école devienne le sanctuaire d’une idéologie qui fait de la destruction systématique des repères et de la société, de la compétition identitaire et de la confrontation violente des revendications, un acte de foi et une déclaration de guerre qui doit s’imposer à tous.

Ne pas céder non plus à la tentation inverse du repli frileux, de la morale, de la condamnation ad hoc, du rejet ou de la haine envers les personnes, en raison de leur identité, de leur appartenance réelle ou supposé à une communauté. Toujours privilégier, l’écoute, le dialogue et par-dessus tout l’intérêt de l’enfant.

La géostratégie au Moyen-Orient bousculée par les bruits de bottes en Europe

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Conséquence de la guerre en Ukraine, et de cette stratégie suicidaire de L’OTAN depuis l’invasion russe en Ukraine de février 2022, qui prétend punir économiquement et isoler la Russie de Poutine, un rééquilibrage stratégique au Moyen-Orient, autre foyer des tensions mondiales, est en cours et tend à s’accélérer.

Pour preuve, cette livraison de chasseurs de combat Su-35 par Moscou à Téhéran évoquée par Le Courrier des stratèges, qui bouscule l’équilibre des forces dans la région.

Avec pour conséquence un renforcement de l’Axe Pékin-Moscou-Dehli-Téhéran.

Avec cette alliance militaire renforcée entre la Russie et l’Iran, ennemi numéro 1 déclaré d’Israël, la « guerre en Ukraine » continue d’accélérer la recomposition des alliances, dans la perspective de plus en plus probable d’un conflit mondial de grande envergure.

Les spéculations sur l’échiquier moyen-oriental exercent une pression sur la Turquie d’Erdogan, pour l’heure toujours officiellement membre de l’OTAN, alliée des Etats-Unis et de l’Europe. Mais qui joue de plus en plus un double jeu, notamment avec l’accord signé l’an dernier avec la Russie. Sa rivalité avec l’Iran chiite pour le leadership régional ne peut qu’exacerber les velléités hégémoniques du néosultan Erdogan, et l’inciter à trahir un peu plus le camp occidental pour se rallier aux Russes de façon à contrer l’Iran.

Les liens économiques et stratégiques très étroits entre les Etats-Unis (ou l’OTAN) et les pétromonarchies du Golfe avaient permis en 2020 la signature des « Accords d’Abraham », traité essentiellement économique conclu entre Netanyahu, les E.A.U. et Bahreïn. Avec pour objectif corolaire est de marginaliser davantage l’Iran, 2e puissance pétrolière de la région, et de renforcer la concurrence sur le marché des hydrocarbures et du trading régional entre l’Occident et ses protégés.

Un accord de paix est ainsi prévu en principe cette année entre l’Arabie saoudite de MBS et Netanyahu pour les mêmes raisons économiques, sur fond de « petits meurtres » corruptifs entre amis.

Mais l’Arabie saoudite, surtout depuis la guerre en Ukraine qui favorise son rapprochement avec Moscou, se montre de plus en plus duplice vis-à-vis de ses mentors américains. A l’image des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), elle vient de renoncer au dollar, désormais presqu’aussi moribond que l’euro, comme monnaie de référence mondiale pour ses échanges avec l’Occident. Et même au pétrodollar, pourtant taillé sur mesure par les banques américaines et les lobbies pétroliers texans.

Cette guerre Otano-russe qui ne dit pas son nom semble en tout cas dériver de plus en plus vers une 3e guerre mondiale ouverte, avec une recomposition des alliances selon un axe Occident/Asie. Bloc asiatique derrière lequel se rangent quelques nations africaines de poids comme le Nigeria, réfractaires à leur dilution dans un Nouvel Ordre Mondial unipolaire conçu et dominé par les USA.

Elle s’annonce comme le clash du siècle, qui libérera toutes les tensions au niveau des épicentres de conflits stratégiques mondiaux : Ukraine, Moyen-Orient et Mer de Chine en premier lieu.


Les chasseurs russes vont changer les règles du jeu au Moyen-Orient, par VZ

Le Courrier des Stratèges
15 mars 2023

La nouvelle sensationnelle a été annoncée par des sources officielles en Iran : il est allégué que Moscou aurait accepté de vendre des chasseurs Su-35 à Téhéran. Si ces informations sont exactes, le complexe militaro-industriel russe gagnera des milliards de dollars, l’Iran disposera d’un outil puissant pour contrer Israël, et l’influence américaine au Moyen-Orient diminuera […]
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Démocratie française : entre crépuscule funeste et bacchanale cynique

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Hier sur le réseau professionnel LinkedIn, un PDG s’émouvait de l’image pitoyable donnée par Macron lors de sa visite officielle en Afrique. De ces festoiements exhibitionnistes en compagnie de people locaux, alors que la France d’en-bas occupe la rue depuis un mois pour faire valoir ses droits, crier sa colère et son mal-être, et faire reculer cette réforme des retraites ultra impopulaire qui vire au fiasco parlementaire et au casse-pipe pour la Macronie.

Jérôme Bosch : Le Jardin des délices – L’Enfer

Ou comment la société du spectacle tourne à cette bouffonnerie funèbre où s’excitent et caracolent sur le bûcher des vanités des fossoyeurs grimaçants d’une démocratie exténuée.

« Notre Président s’amuse et se donne en spectacle, voire se ridiculise, nos députés dérapent, la France souffre et se discrédite… Que nous arrive-t-il ??? »[i]

Oui, que nous arrive-t-il ?

La France, tout simplement, comme la plupart des « démocraties » occidentales, n’est plus dirigée par des « élus », issus du monde politique, portés par de solides convictions, l’amour de leur pays, le désir de servir leurs concitoyens, l’intérêt général ou le bien commun.

Mais par des opportunistes « délégués », repérés, adoubés, promus et financés par une Caste qui n’a d’autre ambition que de les utiliser pour servir ses propres intérêts.[ii]

Les candidats aux postes de responsabilité ne sont, en France comme ailleurs en Occident, plus désignés par le peuple souverain, selon un processus démocratique devenu aujourd’hui une pure mascarade.

Ces jeunes professionnels issus de « la société civile« , souvent de lobbies économiques ou financiers selon diverses collusions d’intérêts, sont cooptés sous les ors du Pouvoir parce qu’ils sont efficaces et dévoués, parfois brillants, capables de mettre en œuvre des politiques utiles au système.

Politiques dont ils ne sont jamais les inspirateurs ni les maîtres d’ouvrage puisque, comme on l’a vu avec la politique sanitaire mise en place de façon identique au même moment dans 65 États par McKinsey pendant la crise du Covid, ce sont des cabinets privés qui désormais se substituent à l’appareil d’Etat pour définir les orientations stratégiques, et les appliquer au sein des ministères concernés. Y compris dans les domaines régaliens, comme la sécurité ou la défense nationale.

Ces soi-disant « chefs d’Etats« , ou d’institutions mondialistes, la plupart de leurs ministres et leurs remplaçants potentiels, sont tout le contraire d’authentiques hommes d’Etat, avec une vraie vision, un sens aigu de l’Etat, de l’intérêt général, conscient de leur rôle, tenus par leur statut et leur fonction d’honorer le pays et le peuple qu’ils sont censés représenter, d’honorer leur fonction par une attitude constante de retenue, de dignité, d’honorabilité, sinon de hauteur, notamment lors de visites d’Etat à l’étranger.

Ces pseudos dirigeants ne sont en vérité que de simples acteurs. Comme Volodymyr Zelensky, qui a fait ses classes comme clown de téléréalité avant d’être propulsé par la CIA et les oligarques ukrainiens qui l’ont soutenu Président fantoche d’un Etat fantoche, sans aucune expérience politique préalable.

Ou comme Macron : une exception dans toute l’Histoire républicaine.

Inconnu du grand public quelques mois avant son élection, dépourvu de toute expérience politique de terrain, de tout engagement autre que purement formel dans un parti, pur produit de la technocratie et de la méritocratie, récitant une doxa néolibérale apprise à Sciences Po et l’ENA, appliquée à l’Inspection des Finances, puis comme dirigeant de la Banque Rothschild, biberonné par des bonnes fées mondialistes comme Jacques Attali, Bernard Arnault ou Peter Brabeck, le PDG de Nestlé, propulsé à 34 ans au sommet de l’Etat en tant que secrétaire général de l’Elysée pour souffler à l’oreille de François Hollande la politique économique de la France, puis nommé Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique au sein du gouvernement Valls, en charge de de négocier de juteux contrats de rachat et de fusion au profit de multinationales américaines. Puis chef d’un parti fantoche créé de toutes pièces par McKinsey, sans vrais adhérents, candidat « surprise » à la magistrature suprême soutenu par un aréopage impressionnant de sponsors venus du monde économique et financier, par la totalité des médias subventionnés qui ont fait campagne pour lui, notamment les chaînes du service public, sans aucun programme concret mais équipé de discours rodés et d’un catalogue créé par McKinsey sur le modèle d’un enquête consommateurs. Aucune vision, aucun parti pour le soutenir, juste un achat d’impulsion programmé par les officines du marketing politique.

Aucune légitimité républicaine, aucun projet pour la France sinon celui de la dépecer pour l’offrir en pièces détachées à ses mentors, aucune éthique, aucun enracinement dans la France réelle… Juste un candidat pschitttt gonflé par la plus grande opération de propagande politique et médiatique jamais orchestrée sous la Ve.

Et pourtant cet homme-là nous a été présenté au terme d’un scénario planifié comme un jeune messie au verbe creux mais séduisant, débarqué d’on ne sait où pour sauver la République du péril imminent de « l’extrême droite ». Avec comme challenger une satanique échappée de son manoir hanté de Montretout, propulsée elle aussi par les médias pour servir de repoussoir utile et de marchepied au jeune prodige.

On pourrait multiplier les exemples à l’infini. Tous ces acteurs sont choisis, formés et coachés pour jouer un script. Ce sont des emballages, des illusionnistes, des coquilles vides, des marionnettes manipulées par la Caste, érigées en mirages désirables, selon une logique d’identification des consommateurs à un « produit ».

Et surtout, selon des critères de conformité, de loyauté et d’utilité envers leurs mécènes, d’habileté à conduire des réformes en passant à travers les orages de l’opinion, de capacité à séduire, manipuler, mentir et incarner un consensus totalement factice fabriqué par les médias et les agences de sondages, selon les canons éprouvés de l’ingénierie sociale chers à Noam Chomsky[iii].

Mais ce sont aussi le plus souvent des profils malléables, souvent narcissiques, cyniques, sociopathes, sans colonne vertébrale éthique, mais au contraire des êtres dévorés d’ambitions, déterminés, vénaux, sensibles aux flatteries mais résistants aux critiques, et redoutables pervers manipulateurs.[iv]

Macron, Biden, Trudeau, van der Leyen, Scholtz, Sunak, Aspern, et avant eux Clinton, Merkel ou Sarkozy, font partie de ces « Global leaders », ces scouts du mondialisme labeliséés par la Secte de Davos et son gourou Klaus Schwab, appelés à constituer l’élite dirigeante des Etats-nations promis à disparition. Des procurateurs-exterminateurs envoyés dans les provinces de l’Empire mondialisé pour soumettre les peuples réfractaires au nouvel ordre concocté pour sauver la planète et assurer leur bonheur malgré eux.


[i] Jean-Emmanuel Devienne, PDG de DASCO sur LinkedIn le 9/3/2023
https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7039552178239238144/

[ii] Cf. Valérie Bugault : Les raisons cachées du désordre mondial, Tomes 1 et 2 (Sigest, 2019)

[iii] Noam Chomsky : La fabrication du consentement : De la propagande médiatique (2008)

[iv] Cf. notamment ces deux enquêtes sur Emmanuel Macron :
– Juan Branco : Crépuscule (Points, 2019)
– Marc Endeweld : Le grand manipulateur (Seuil, 2016)
Et pour les pathologies du pouvoir : Ariane Bilheran : Psychopathologie de l’autorité (Dunod, 2020)

Dictature sanitaire vs. dictature islamiste : la symbolique du masque et celle du voile, instrument du basculement initiatique

Mis en avant

Depuis que l’obligation de porter un masque dans l’espace public a été introduite en France et imposée à tous en 2020, bon nombre de militantes islamistes voilées ont inventé un subterfuge commode pour contourner la législation sur la burqa qui interdit à une femme de masquer entièrement son visage à l’exception des yeux. Il suffit d’ajouter à leur uniforme islamiste favori (hijab, niqab, djilbab, abaya…) un simple masque sanitaire, si possible assorti à la couleur dominante de la tenue (gris poubelle ou noir anthracite), et le tour est joué !

Le masque sanitaire, dont l’obligation est de pure principe, n’est ici qu’une justification pour se conformer aux prescriptions chariatiques les plus radicales qui selon les salafistes obligent les femmes musulmanes dès le plus jeune âge à masquer intégralement leur corps (mains et cheville comprises), à le faire disparaître derrière des tenues amples et floues qui dissimulent les formes féminines jugées haram (illicites) si elles sont offertes en public aux regard des hommes, mais aussi à voiler intégralement leur chevelure (toujours haram car trop connotée sexuellement), et le visage à l’exception des yeux.

Pourtant, ce subterfuge n’a pas une signification de revendication affichée exclusivement politique ou communautariste.

D’un point de vue anthropologique et symbolique, la symbolique du masque sanitaire imposé à tous et en tous lieux (y compris sur une plage déserte et même au domicile, selon certains covidistes extrémistes), et celle du voile islamique intégral qui masque tout le visage dans l’Islam fondamentaliste, sont assez proches.

Dans le premier cas, il s’agit clairement d’un instrument qui marque la soumission de la femme. Et qui se justifie par la pudeur et la retenue exigées comme une garanties de sa vertu (et de sa virginité pour les jeunes filles nubiles) pour toutes les femmes présentes dans l’espace public. Du moins dans les pays où sévit un Islam intégriste, comme L’Arabie saoudite wahhabite, ou l’Iran chiite depuis Khomeiny.

Une obligation présentée à tort par les apologues religieux comme un « prescription coranique », et qui se répand partout dans tout le monde musulman ainsi que parmi les minorités musulmanes en Occident, à mesure que l’Islam politique frériste ou salafiste progresse dans sa stratégie de conquête des esprits, des sociétés et des normes qu’il tente d’imposer contre les lois de la République.

C’est aussi un marqueur sexiste et sexuel, social et territorial, qui témoigne d’une inégalité fondamentale, ontologique, anthropologique et sociale, entre les hommes et les femmes. Un marqueur de cette Autorité arbitraire et totalitaire que prétend incarner le religieux, qui prévaut sur tout autre registre ou principe. Et un marqueur d’appartenance communautaire à l’Oumma, à laquelle il est impossible de se soustraire sans s’exposer à l’opprobre général, à la répudiation, à des sanctions violentes, voire à la mort.

Cette marque visible et imprescriptible de la soumission normative de la femme, contrainte par sa nature de rester entièrement soumise à l’autorité de son mari, comme à l’ensemble de la communauté qui la définit en tant que membre (quasiment en tant que chose ou marchandise), et non comme individu doué d’une conscience autonome et d’un libre libre-arbitre, s’exprime par un renoncement à toute identité définie à partir de soi, au profit d’une obligation de conformité absolue aux normes identitaires et communautaires, morales et comportementales, imposées au nom d’une Loi divine (charia) et d’une tradition inamovibles. Un gage de pureté et un engagement de fidélité, à Allah comme à l’Oumma, qui s’il est transgressé équivaut à une condamnation immédiate et à une déchéance sociale définitive.

Seules les femmes ont une telle obligation de se cacher, de se voiler, de se montrer discrètes et pudiques en société, au point de disparaître complètement du paysage et de l’espace public sous des habits sombres et austères, telles des fantômes ou des êtres impurs : pestiférées, femmes adultères, laides ou repoussantes, obligées de se gommer, de s’anéantir, de se dématérialiser face à toute présence masculine autre que celle leur mari ou de leurs frères. Pour se soustraire ainsi au regard et au désir hypothétique par nature concupiscent des autres hommes.

En cas de transgression, si elles lèvent le voile ou osent monter un centimètre de chair illicite, elles sont aussitôt assimilées à des courtisanes (des putains), qui mettent en péril l’honneur de leur mari, de leur famille et de leur communauté.

Un vieux thème éculé commun aux religions monothéistes antiques, fondées sur le rejet du matriarcat, la phobie des femmes, de leur corps, de leur sexualité jugée par les religieux désordonnée, la misogynie érigée en norme sociale et juridique. Et sur le mythe de la femme écartelée entre deux polarités moralement opposés : l’icône de l’épouse parfaite et de la mère, vertueuse et soumise, et celle de la tentatrice, charmeuse lubrique, promesse de plaisirs illicites et de débauches coupables. Sauf pour les pieux musulmans à la libido insatiable, une fois qu’ils auront rejoint le Paradis d’Allah, où les attendent des hordes de vierges surnuméraires, toujours disponibles et toujours vierges.

Dans l’imaginaire islamique, la femme est donc un être créée par Allah uniquement pour donner à l’homme du plaisir et une descendance. Selon une fonction utilitaire analogue à celle d’une servante, d’une auxiliaire sexuelle, d’un utérus fécond, ou d’un simple bétail. Avec une idéalisation de la mère, et un pouvoir jaloux affirmé par celle-ci sur ses fils dans la sphère privée. Tant qu’il ne déborde par du périmètre de la maison familiale, et tant que les fils ne sont pas déclarés des hommes pubères.

Dès qu’elle sort du foyer, la femme doit s’invisibiliser et raser les murs, telle un fantôme, pour ne pas troubler l’ordre essentiellement masculin qui gouverne la sphère publique. Elle ne doit en aucune façon se mêler aux hommes, parler ou se comporter comme un homme, s’habiller comme un homme, ou comme une femme légère qui trahit sa caste et ne pense qu’à les séduire, les détourner de leur femme, de leur famille, de leurs obligations rituelles et du chemin orthodoxe. Ni prétendre rivaliser d’intelligence et de savoir avec les savants, s’immiscer dans les affaires publiques, réservées bien entendu aux hommes, faire de la politique, exercer un métier scientifique, juridique, ni bien sûr en lien avec la religion. Chacun sa place.

Quant au masque sanitaire, il reprend une symbolique très ancienne qui renvoie à la condition d’esclave. Dans l’antiquité romaine, notamment dans les provinces du Nord de l’Afrique (comme dans certains pays musulmans), les esclaves devaient souvent porter un masque de cuir ou de métal sur le bas du visage, qui leur interdisait de parler et dissimulait leurs traits. Une manière symbolique de leur ôter toute identité, résumée à leur seule condition d’esclaves et de marchandises, soumis au bon vouloir de leur maître.

De même, comme l’a rappelé maintes fois l’OMS pourtant abondamment corrompue, et contrairement aux mensonges assenés par la propagande officielle des politiques et des médias, le masque sanitaire, utilisé au départ en milieu hospitalier, n’a rigoureusement aucune utilité d’un point de vue prophylactique quand il est utilisé en population générale. Olivier Véran lui-même l’avait d’ailleurs rappelé début 2020, avant de rétropédaler quelques semaines plus tard face à la demande croissante du public contaminé par la propagande covidiste de masques en quantité suffisante pour se protéger.

Selon l’OMS et la plupart des épidémiologistes, seules les personnes malades présentant des symptômes aigus d’infection respiratoire doivent porter un masque et rester chez elles pour éviter de contaminer d’autres personnes. De même les personnels soignants en contact avec des personnes malades doivent aussi porter un masque pour les mêmes raisons.

En vérité, la seule fonction du masque est d’ordre symbolique. Elle consiste à manifester l’obéissance, la soumission, contrainte ou volontaire, de ceux qui le portent. Obéissance aux consignes sanitaires, et soumission aux pouvoirs qui s’arrogent arbitrairement le droit d’en décider : pseudos scientifiques et médecins corrompus. Politiques animés par de tout autres intentions que la protection des populations et l’intérêt général, invoqués cependant pour justifier de telles mesures d’exception, assorties d’une restriction drastique des libertés publiques. Médias subventionnés transformés en officines du mensonge et en fabrique du consentement. Forces de l’ordre chargées de faire appliquer des mesures absurdes, injustes, liberticides, humiliantes et contre-productives, en usant au besoin de toute la panoplie des moyens coercitifs dont dispose l’Etat, au titre du principe de violence légitime. Organes de contrôle divers, de surveillance des populations, de délation, de contrainte et de rééducation des consciences. Une sorte d’Inquisition contemporaine, chargée de traquer les « complotistes », les dissidents, les « mauvais citoyens », les individus déclarés coupables de déviance « sectaire », « irresponsables » ou « dangereux pour la société »…

Première conséquence de ce statut d’esclave, de cette infériorisation, de cette humiliation et de cette dépossession identitaire : l’assignation au silence, à l’isolement et à la réclusion. Interdiction de parler, de d’exprimer, de faire valoir sa liberté de conscience, de pensée, d’expression ; sinon sur internet. Et encore, en acceptant d’être en permanence fliqué, censuré, réprimé, puni, marginalisé ou exclus en cas de non-conformité aux normes discursives et au catalogue des opinions tolérées.

Interdiction de s’approcher des autres, de se côtoyer, de se toucher, d’échanger des paroles ou son « souffle », retenu par le masque : son énergie vitale ou son être profond. Interdiction de se réunir, de se rencontrer, de manifester ailleurs qu’aux balcons pour applaudir de façon grégaire les soignants, de participer à des réjouissances collectives, à toute forme de rite social, y compris pendant un temps de se rendre à un culte… Une forme de néopuritanisme hygiéniste ou sanitaire, où l’autre devient par essence un danger, un ennemi, une agression. Un être impur, duquel la seule façon de se préserver serait de s’enfermer dans une bulle égotique et paranoïaque, bien hermétique, à distance de toute sociabilité : les fameux gestes barrières et cette distanciation sociale (et non « physique« , comme on disait auparavant), qui érigent toute altérité et toute promiscuité en tabou, en scandale, en motif d’impureté, de condamnation et de répression, avec violences policières à clé.

Les milices policières patrouillant armes au poing aux abords des terrasses pour traquer les récalcitrants sans masque, puis les contrevenants à l’odre sanitaire sans pass (un certificat de baptême covidiste…), ou ceux jugés trop proches les uns des autres, ont ainsi remplacé les gardiens de la Révolution chers à l’Iran khomeyniste. Mais la logique répressive et totalitaire justifiée par une idéologie et une religion, un système de croyance et de rituels imposés à tous, est exactement la même : covidisme et khomeynisme, même combat !

Soumettre l’ensemble de la population par la peur, la contrainte, la coercition et un système de superstitions, à la seule loi acceptable, voulue par une Transcendance pour le bien de la communauté et de l’humanité : Allah invisible pour les uns, la Caste invisible mais toute-puissante et toute-sachante pour les autres. Le Grand Manitou ou Big Brother, c’est kif kif bourricot !

Autre aspect symbolique du masque, pendant du caractère prétendument religieux du voile intégral chez les femmes musulmanes : le masque participe d’un rituel initiatique, de type sacrificiel.

Dans les rites initiatiques propres à bon nombre de sociétés primitives, ou à certaines sociétés secrètes comme la franc-maçonnerie, l’apprenti qui postule pour être admis parmi les initiés, ou celui qui franchit les étapes de l’initiation qui mène à l’Illumination, passe par une série de rites très codifiés. Souvent nu ou en partie dévêtu, ses yeux sont bandés, ses mains liées. Il est tenu au silence le plus absolu, souvent raillé, déstabilisé, intimidé. On lui pose des questions, on le déstabilise, on ébranle sa confiance selon une mise en scène dramatique et macabre. Il subit des épreuves où il doit prouver sa sincérité, sa loyauté, et la force de sa motivation. Il peut même se voir injurier, humilier, frapper, mis à terre (comme lors de certains bizutages qui précèdent l’entrée dans les grandes écoles). Il doit passer par un processus de dépouillement total, de renoncement à son identité antérieure, de mort symbolique, suivie d’une renaissance à sa nouvelle identité. Il se voit alors salué et accueilli par l’ensemble du groupe comme membre à part entière.

Soumission encore, mais aussi symbole de l’aveuglement, de l’ignorance du non-initié quant aux arcanes qui lui seront peu à peu révélées. Et de son passage par étapes de l’ignorance vers la Connaissance, de l’ombre vers la Lumière, de l’insignifiance à la valeur.

Les femmes musulmanes sont voilées, comme les moutons dociles qui errent dans les rues sont toujours masqués, malgré la levée de l’obligation. Elles n’ont aucune alternative, sinon de se soumette à ce rituel vestimentaire qui témoigne de leur statut inférieur, et les assimilent à des êtres ignorants, incomplets, éloignés de la Lumière – celle d’Allah et de la Foi communautaire, dont le mari est le dépositaire, comme le détenteur de l’autorité familiale dans les sociétés islamiques.

Le film de science-fiction Zardoz, sorti en 1974, dépeignait une société dystopique et post-apocalyptique, où les Brutes vivent dans un territoire ravagé et fournissent la nourriture aux Eternels. Ces derniers vivent dans des régions isolées du reste du monde par un mur invisible, appelé Vortex, et passent une existence luxueuse mais apathique. L’un des Éternels chargé de gérer les terres extérieures se fait passer auprès des Brutes pour un dieu nommé Zardoz, qui se manifeste sous la forme d’un énorme masque de pierre volant. Il constitue un groupe d’exterminateurs chargé de réduire en esclavage les autres humains, auxquels il fournit des armes en échange de la nourriture qu’ils collectent.

Ce film est par anticipation une peinture à peine allégorique de la société dans laquelle ces rites d’initiation, dont le masque est un instrument, veulent nous faire rentrer. Le Great Reset de Klaus Schwab, initié grâce aux « fenêtres d’opportunité » ou « leviers de changement » que sont les pandémies planifiées comme le Covid, est en effet une transition vers un monde radicalement inégalitaire, violent, totalitaire, fondé sur une hypersurveillance permanente des individus, l’obligation de se conformer à des normes physiques, sanitaires, comportementales et de pensée gérées par des AI. Un monde transhumaniste et eugéniste, parfaitement assumé dans leurs déclarations par ses zélateurs, comme Bill Gates, Klaus Schwab, George Soros, Elon Musk, Jacques Attali ou Laurent Alexandre, tous apôtres zélés de la nouvelle religion transhumaniste.

Le masque est à la fois ce qui voile et ce qui fascine. Une « persona » grata (« masque » en latin), une identité imposée, liée à une fonction précise.

Porter le masque, c’est entrer dans le Collectif, se fondre en lui. Tout comme porte le voile islamiste, c’est appartenir à l’Oumma, être chosifié par elle. Plus de place pour l’individu, pour la personne humaine, qui s’efface totalement pour devenir une chose, un bien, une fonction, une marchandise dont on peut disposer, que l’on peut modifier, manipuler, patcher… Ou un déchet à éliminer quand il cesse d’être utile.

Et par un effet de miroir symétrique, le masque géant, qui résume cette fin de l’humain, ce Je suis-Je ne suis rien fondu dans le Collectif, c’est celui des sachants et des possédants, des vrais maîtres de cette société totalitaire, ultra inégalitaire, dystopique. Toujours invisibilisés, occultés, représentés par des marionnettes télécommandées comme Macron, Biden, van der Leyen, Sunak, Trudeau, Zelensky et tous les membres de la Secte de Davos baptisés « Young Global Leaders« .

Ces maîtres absolus sont comme « les dieux » (de l’Olympe), par opposition aux esclaves. Un terme justement utilisé par les oligarques pour se désigner eux-mêmes, par opposition aux « inutiles », comme le rappelait clairement Laurent Alexandre dans une conférence à Polytechnique.

L’initiation rituelle que l’humanité a vécu symboliquement avec cette épreuve planifiée du Covid préfigure selon ses concepteurs l’entrée dans une nouvelle ère : Great Reset, Nouvel ordre mondial, société transhumaniste…

Les nombreux aspects symboliques de ce scénario qui ne laisse rien au hasard comportent une dimension spirituelle de type messianique souvent ignorée. Avec une inversion délibérée des polarités symboliques, et une logique sacrificielle propre à une thématique mystique ancienne, fondée sur la croyance en une rédemption messianique par le péché.

Un thème très présent dans certains mouvements messianiques juifs de l’extrême droite religieuse et ultranationaliste israélienne. Parfois repris dans certaines sectes fondamentalistes de l’extrême droite américaine (avec le thème apocalyptique de L’Enlèvement de l’Eglise). Mais aussi dans certaines sectes satanistes qui rejettent radicalement la Révélation et vénèrent Satan (ou son avatar mythologique le dieu Baphomet) comme seul véritable maître du monde.

Cette spiritualité messianique s’appuie sur la croyance qu’il faut multiplier les sacrifices (y compris humains) pour obtenir l’agrément d’un dieu primitif et vengeur qui règne sur les Elus. Avec une logique fondée sur le thème de la « réparation du monde » (Tikkoun Olam), notamment par le sacrifice individuel et collectif. Autre croyance : la nécessité de multiplier les chocs intentionnels, les catastrophes provoquées, les crimes les plus abominables, afin d’engendrer le chaos sur la terre et précipiter ainsi la venue du Messie[i].

Si l’on veut vraiment saisir la trame et la logique qui inspirent ces crises, il est important de ne pas s’arrêter à des grilles de lecture pseudo-scientifiques ou sanitaires, sécuritaires, juridiques, politiques ou même économiques. Ce langage qui imprègne la Doxa dont nous sommes chaque jour intoxiqués par les médias, est une vaste tromperie, un leurre, un outil d’ingénierie sociale et pire, de sujétion intellectuelle et spirituelle, destiné à nous faire abdiquer tout esprit critique et toute liberté de conscience pour rentrer dans le rang et renoncer à être qui nous sommes.

C’est cette logique qui inspire le voile islamiste. Un voile brandi par les salafistes et frères musulmans comme un outil de conquête, selon une stratégie qui vise à mettre sous leur coupe la totalité du monde musulman, puis le monde dans son ensemble. Un voile obscène et parjure, qui se veut gage de pureté, mais qui fait des femmes des non-êtres, des choses, des objets, des fonctions, qui finissent par reproduire elles-mêmes, par ignorance, par peur, par soumission, et de plus en plus à cause de cette arrogance stupide, mimétique et victimaire que leur ont inculquée les prêcheurs de mensonges, les mêmes poncifs idéologiques, les mêmes absurdités opposées à la raison, les mêmes réflexes identitaires qui les ont conduites à renoncer à se concevoir comme des femmes joyeuses et libres.

Le seul féminisme qui vaille face à ce suicide collectif, c’est l’exemple que donnent aujourd’hui les courageuses femmes iraniennes, qui brûlent leur hijab et bravent la dictature d’un régime à bout de souffle, au risque d’être arrêtées, condamnées, tuées ou empoisonnées. Et ce dans l’indifférence lâche et coupable de toutes les nations occidentales, prétendument démocratiques.

C’est aussi cette logique de l’inversion des valeurs, et de la soumission sans condition à un Ordre politique et symbolique de nature collectiviste et totalitaire (pour les gens d’en-bas), capitaliste et discrétionnaire (pour ceux d’en-haut), qui animent cette Caste oligarchique et ploutocratique formée au départ par une aristocratie de l’argent et des affaires.

Une Caste constituée à partir du 18e siècle autour de la City de Londres, de l’élite britannique et du Commonwealth, passée par Wall Street, la Réserve Fédérale, le FMI, les clubs d’oligarques comme le groupe Bilderberg ou Davos. Une caste qui a ses propres dynasties, ses rituels, ses entrées, ses élus et ses exclus. Une Caste qui s’est arrogée au terme de deux siècles et plus de conquête des pouvoirs le contrôle stratégique sur l’ensemble des pouvoirs dans le monde : monétaire et financier, politique et institutionnel, juridique, administratif et normatif, économique, scientifique, médical, culturel et médiatique, éthique, spirituel, symbolique…

Pour achever ce Projet, en bien des points comparable au Projet de conquête totalitaire et de domination du monde par les Elus (l’Oumma) élaboré il y a un siècle par la Confrérie des Frères musulmans, cette Caste a besoin d’utiliser des chocs, des symboles, des outils de subjugation et de sujétion afin d’accélérer les changements vers la société parfaite conforme à leurs rêves pathologiques.

Le seul rempart pour les en empêcher, ce n’est pas la lutte armée, la Révolution ou le sabotage organisé. C’est la prise de conscience, radicale et globale, des enjeux et de la logique du changement en cours. Et le refus affirmé de se soumettre pour devenirs des objets assimilés au Collectif, puis des instruments complices de leur propre anéantissement.

Un peu comme dans le film de science-fiction Stark Trek : The next generation, dans lequel les planètes et leurs civilisations sont peu à peu grignotées à mesure qu’il progresse dans la galaxie par le Collectif Borg, constitué d’êtres assimilés, mi-biologiques mi-robotiques, ayant perdu toute conscience autonome et toute individualité.

Refuser de porter le masque, ou de se faire injecter des substances expérimentales avérées létales dans bon nombre de cas, ce qui constitue un stade supérieur dans le processus initiatique d’assimilation au Collectif, refuser le passeport vaccinal numérique mondial actuellement mis en place par l’OMS, l’identité et le portefeuille numériques mis en place par l’Union européenne, et demain la monnaie unique numérique mondiale couplée au crédit social qui constitue l’outil de contrôle absolu de l’humanité, ce n’est pas être complotiste, rebelle, dangereux pour les autres, insensé, réfractaire au progrès, opposé à la raison sanitaire ou sécuritaire.

C’est au contraire, comme ces Iraniennes qui brûlent leur voile esclavagiste en place publique et à la barbe de leurs tortionnaires, affirmer sereinement qu’on est un homme, une femme, un être humain, et non une chose, un numéro de série, un QR code répertorié, validé, nomenclaturé, piloté par des AI et géré par des algorithmes.

Comme le rappelait Hannah Arendt dans Les Origines du totalitarisme, « Pour s’implanter, le Totalitarisme a besoin d’individus isolés et déculturés, déracinés des rapports sociaux organiques, atomisés socialement et poussés à un égoïsme extrême. »

Mais aussi : « C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal. »

Plus que jamais, c’est à la Conscience plus encore qu’à la pensée qu’il faut en appeler. A la conscience d’être soi mais non pour soi-même. Et la conscience d’être plus que soi, intrinsèquement relié aux autres, au service d’un Être qui nous dépasse et qui s’appelle l’Humanité. Le contraire de ce Collectif englobant, rassurant, totalitaire et totalisant, qui est la régression dans le fusionnel indifférencié et primitif propre à l’Oumma, comme à toutes les sociétés définies par les religions primitives soumises à un dieu primitif.

Mais aussi à la conscience d’être plus que soi, d’être au-delà sans pour autant renoncer à soi, ou faire le sacrifice de soi. La conscience d’être intrinsèquement relié à chaque autre. D’être une cellule participante d’un Être vivant, d’un éon supérieur qui est la méta-conscience de l’Humanité, la métanoïa ou Conscience globale.


[i] cf. Pierre Hillard : Des origines du mondialisme à la Grande Réinitialisation – Paganisme, écologie, réparation, covidisme, sacrifice. Culture & Racines, avril 2022

« ADDICTIONS » : Infos et intox

Mis en avant

Il faudrait vraiment que cesse un jour cette propagande honteuse des médias, qui tous les 10 ans ressortent les mêmes imbécilités pour abuser le gogo, et surtout faire diversion sur les vrais problèmes.

Quelques redressements de perspective à propos ce nième battage médiatique sur les « drogues ».

La première des addictions, en France comme ailleurs, et de très loin, une addiction reconnue comme redoutable par les addictologues mais dont on ne parle jamais et pour cause, est l’addiction au SUCRE (saccharose). Oui, le sucre !

Qui le sait ? Le sucre raffiné industriellement est une drogue dure. Introduit en Europe au 16e siècle avec d’autres aliments rapportés du Nouveau monde, le sucre procure un effet euphorisant, puis rapidement dépressogène. C’est une drogue d’autant plus désastreuse pour la santé qu’il y en a partout, notamment dans toutes les boissons pour enfants et aliments transformés. Un « aliment » totalement inutile (les besoins en glucides sont couverts par les sucres lents, et il existe pléthore d’autres sucres rapides moins toxiques pour l’organisme).

Une drogue légale, encouragée dès l’âge du biberon par des Etats corrompus par le lobby sucrier. Ses ravages sur notre santé sont innombrables : diabète, obésité, cancers, maladies cardiovasculaires, maladies inflammatoires, vieillissement accéléré des cellules, dégâts irréversibles sur le cerveau, etc…

La seconde addiction la plus répandue est celle à la CAFÉINE, responsable notamment de bon nombre de problèmes cardiaques et vasculaires.

N’oublions pas les méfaits du TABAC, toujours d’actualité notamment chez les jeunes, même si sa consommation régresse. Ou plutôt la cigarette, dont le tabac (et cette fameuse nicotine, neuromédiateur utile à l’organisme, présente dans les tomates et produite naturellement dans le cerveau…) n’est que l’un des 5.000 composants ! Drogue dure hyper toxique et addictive, concoctée par des lobbies industriels criminels maintes fois condamnés. Drogue en vente libre et véritable manne pour l’État-dealer.

La 4e addiction et non des moindres, dont la France est championne du monde en termes de consommation par habitants, est l’addiction aux psychotropes légaux vendus en pharmacie. Ces fameux neuroleptiques effroyables dealés par Big Pharma, prescrits par votre médecin quand vous avez bobo à l’âme, et remboursés par la Sécu.

Responsables chaque année d’un nombre élevé d’intoxications médicamenteuses, accidentelles ou volontaires. Mais aussi de nombreux suicides, l’un des principaux « effets secondaires » des benzodiazépines, comme le Xanax ou le Lexomil. Cette classe de médicaments aurait dû être interdite en France il y a quelques années, mais le lobby pharma a le bras long… Les anxiolytiques et certains « antidépresseurs », inutiles et contra-efficaces pour la plupart, sont aussi responsables de dépressions durables et sévères, en cas d’usage prolongé et addictif.

Seul intérêt à continuer à prescrire ces merdes : vous transformer en moutons dociles, sans recourir à la chirurgie du cerveau ou aux électrochocs (vous vous rappelez de « Vol au-dessus d’un nid de coucous » ?…)

Quant à ces « drogues » à scandale dont la presse caniveau se repait aujourd’hui, elles représentent un pourcentage d’addictions négligeables comparées aux fléaux évoqués. Même les plus dévastatrices, comme l’héroïne, la cocaïne et ses dérivés comme le crack, les nouvelles drogues de synthèse utilisées pour le chemsex comme le GHB. A noter que le plus grand dealer de la planète, qui contrôle et sécurise notamment le trafic de l’opium et de la cocaïne depuis 50 ans et plus en négociant avec les narcotrafiquants locaux, n’est autre que… l’US Army !

Quant aux addictions sévères provoquées par ces drogues dures théoriquement illégales mais qui rapportent un max aux institutions corrompues, elles sont aujourd’hui très faciles à soigner, de façon rapide et définitive, en ayant recours à des thérapies nouvelles adaptées.

Ces thérapies reposent sur l’utilisation en milieu clinique ou psychothérapeutique de substances psychédéliques ou « chamaniques », expérimentées dès les années 1950 par la CIA et l’US Army, puis réprimées et diabolisées à partir des années 1960 (après la vague « hippy »), et assimilées frauduleusement dans l’opinion publique à des « drogues dures ». Elles sont encore consommées dans certains milieu festifs comme des drogues récréatives pour les effets puissamment psychoactifs (ecstasy notamment depuis les années 1980).

L’addiction physiologique à ces substances est nulle. Si elles sont bien utilisées, leur toxicité et leurs effets secondaires sont en général inexistants.

La plupart de ces substances sont des drogues « spirituelles », dont l’Occident hyper rationaliste a malheureusement perdu le sens depuis le triomphe de la médecine allopathique et de Big Pharma, sous l’impulsion des Rockefeller dans les années 1920. La DMT, une molécule produite par la glande pinéale à doses massives au moment de la naissance et de la mort, est qualifiée par les neurobiologistes de « molécule de l’esprit » à cause de ses lines avec le monde spirituel.

L’ayahuesca (mélange de plantes utilisées de façon rituelle dans la médecine amazonienne), le peyotl (cactus mexicain), la kétamine, le LSD (découvert par le chimiste Alfred Hoffman il y a un siècle), la DMT, le MDMA (ecstasy), la psilocybine (champignons hallucinogènes) : toutes ces substances servent de support pour induire des états de conscience modifiés lors de thérapies psychédéliques. Toutes les études actuelles le prouvent : ces thérapies sont non seulement spectaculairement efficaces, elles sont aussi non toxiques et très peu coûteuses (c’est bien là que la bât blesse…)

Depuis 15 ans, elles connaissent un succès grandissant dans les milieux scientifiques aux Etats-Unis, au Canada au Royaume-Uni, en Belgique, en Hollande, en Suisse, pour soigner en seulement une ou deux séances des dépressions sévères, des addictions récalcitrantes, des chocs post-traumatiques ou des troubles névrotiques divers. Mais pas en France, où la psychiatrie a au moins 50 ans de retard, et où l’on continue de prescrire des camisoles chimiques aux effets dévastateurs pour engraisser le lobby pharmaceutique.

Mais la drogue la plus répandue, la plus redoutable, celle que vous consommez chaque jour, qui vous rend totalement accros et vous fait prendre des hallucinations programmées pour la réalité, c’est sans aucun conteste la TÉLÉ ! Plus tous ces écrans et divertissement abêtissants : Netflix, jeux vidéo, etc… Auxquels il faut ajouter la radio, la presse écrite, sur internet, etc…

On a beau le dire et le répéter…

Alors inutile de vous exciter sur la sniffette de quelques peoples dépravés, ou la fumette de vos ados déboussolés par ce monde horrible que vous leur avez laissé…

Pierre Palmade, bouc émissaire du show-biz et bouclier des diableries du Pouvoir

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Homicide volontaire.

On connaissait les mâles déclarés indifféremment  coupables de féminicide pour cause de port d’arme non conventionnelle entre les jambes.

Voici maintenant que les coupeurs de têtes et les moralistes ont dégoté un nouveau monstre à étriller sans relâche.

A en croire l’hystérie médiatique autour du cas Palmade, boire un canon, fumer un joint, sniffer un rail avant de prendre le volant équivaudrait à vouloir tuer. Orange mécanique.

Que l’on convoque les accusateurs publics du Tribunal révolutionnaire ! Et que l’on dresse l’échafaud pour le ci-devant Palmade accusé de crimes contre-révolutionnaires !

Exit le Droit et ses principes. Remplacé par la Morale et ses couperets. Exit le principe d’intentionnalité, fondement de la notion d’homicide. Exit la nuance, place à l’expéditif. Même la morale a cédé la place à l’émotion, comme l’appel au lynchage a remplacé la Justice.

« Qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas » : on connaît la chanson.

Aujourd’hui les scribouillards et baveux des médias, qui osent encore se proclamer journalistes, ont pris la place de Caïphe. S’arrogeant le privilège de dire le bien et le mal, de désigner les victimes et les coupables, et d’arbitrer la sentence divine.

Ces médias dont le business model est de touiller la merde pour que ça pue un maximum vont-ils continuer encore longtemps à exciter le voyeurisme du populo ? Et se repaître pendant des semaines de tels faits divers sordides, pompeusement érigé en « affaires » ?

Dans le cas présent, ne s’agit pas après-tout d’un banal accident de la route comme il y en a tous les jours ? Mais dont la cause est il est vrai un symbole du show-biz parisien. Déjà sur la pente descendante, le voici désormais frappé de disgrâce et d’infamie.

Détail moins commun : tous les ingrédients les plus crapoteux sont cette fois réunis pour aguicher la plèbe, lâcher les chiens et jouer avec les symboles. Un accident bien trash, un bolide embarqué à vive allure sur une petite route de province, et un casting inespéré pour ce mélo pathétique : un humoriste décadent, habitué des talk-shows et des divertissements populaires, rattrapé par ses vieux démons, des escort-boys et quelques dealers en cavale (majeurs, hélas…), une pauvre mère enceinte jusqu’aux dents qui perd son bébé…

Le pauvre petit n’était pas encore né qu’il s’est fait expulser lors du choc. Il respire quelques minutes… Va-t-il survivre ?… Malheur ! Non, c’est affreux : Il décède dans d’horribles souffrances.

Records de larmes, et d’audimat. Seule Lady Di avait su faire mieux.

Question philosophique, éthique, essentielle : s’agissait-il d’un fœtus ? D’un bébé mort-né ? Et donc d’un homicide ?… Si oui, cet homicide est-il volontaire ?

Pas question en tout cas de le déclarer involontaire. Puisque le coupable avait pris intentionnellement de la drogue avant de conduire. C’est donc un meurtrier par essence : un homicide routier, nouveau concept pour une affaire d’exception.

Et un nouveau monstre, sur qui le peuple peut déchaîner sa haine et ses frustrations, qui sont nombreuses par les temps qui courent.

Qu’on le pende ! Qu’on le brûle ! Qu’on l’empale et qu’on l’émascule ! Ah non dommage, ça c’est déjà fait.

Aux yeux du Droit, un fœtus n’est ni un être humain, ni une personne physique. Les irréductibles en soutane ne décolèrent pas. Et agitent le spectre de l’avortement provoqué par un détraqué.

Matricide, infanticide : seul un être contre-nature pouvait commettre pareilles atrocités. Mais on insistera plutôt sur l’abus de sexe et de substances illicites, pour ne pas être taxé d’homophobie : aujourd’hui les bougres sont des saints et des victimes, et non plus des hérétiques.

Un crime ignoble donc, insoutenable et jouissif pour le chaland en quête de frissons.

Une avalanche de circonstances aggravantes, de transgressions morales et de symboles qui appellent la sanction du goupillon, plus encore que le marteau du juge. Tout ça à cause de ce petit inverti parvenu, esclave de ses vices et victime de ses égarements.

Et qui, comble du scandale, n’est même pas encore sous les verrous ! Traitement de faveur, privilège de caste… On navigue entre Goethe, Dostoïevski et Zola.

Pour couronner le tout, ambiance glauquissime, style docu trash : déchéance, cavale, dealers, stupre tarifé, coke et chemsex : la totale.

L’ordre moral – cathos réacs en tête – s’en donne à cœur joie. Tous viennent cracher leur venin sur la tombe déjà béante, et se déchaîner sur le monstre vaincu par ses démons. Qui a entraîné dans sa chute une pauvre mère, et un enfant innocent qui ne verra jamais le jour.

C’est horrible et délicieux à la fois. Sur les plateaux télé, transformés en tribunaux de la Grande Inquisition, on en rajoute à chaque édition. Chaque invité ou commentateur y va de son petit haut-le-cœur télécommandé, développe son réquisitoire pour conspuer l’hérésie : sodomites, débauchés, prostitués, camelots et vendeurs de lucre, de schnouf et potions en tous genres, suceurs de sang, dévoreurs d’enfants, danseuses de Sabbat, cariole du Diable jetée contre des innocents, suppôts du Démon et autres sataniques.

C’est tout l’imaginaire médiéval qui se déploie, comme à la Cour des miracles. Et qui, consciemment ou non, resurgit pour transformer ce banal fait divers en chasse aux sorcières, aux incubes, succubes et farfadets, prêts à terroriser le bon peuple et manger les petits enfants.

Une façon opportuniste d’ouvrir le procès du show-biz, de ses artifices, de ses débauches et de ses perversions. Mais aussi de cette gauche bobasse et décadente, du narcotrafic, de la cocaïne, très « prisée » par les VIP, mais pas que : même les prolos sont gagnés par ce fléau !

Et puis le procès du « chemsex » : un néologisme croustillant et bien pratique pour ressortir l’air de rien les vieux dossiers sur le milieu gay et ses folies.

Cerise sur le gâteau, on nous rajoute la pédophilie. Un proche de Palmade balançait aujourd’hui qu’il aurait avoué s’y être adonné avec de mômes de 7 ans… Dutroux n’est plus très loin. C’est formidable, tout y est, presque trop beau.

Un cocktail aussi crapuleux est une aubaine pour la presse caniveau, qui s’en délecte H24. Surtout cette presse subventionnée, chienne de garde du régime. La véritable Grande Prostituée, pressée de subjuguer les gueux et détourner leur attention de cette maudite réforme des retraites, qui vire au fiasco parlementaire et au cauchemar pour le gouvernement.

Une réforme qui ranime le fantôme des Gilets jaunes, qu’il faut à tout prix expédier avant qu’elle ne vire au cataclysme politique pour la Macronie agonisante. Et qui pourrait bien sonner la fin tragique d’un roi nu. Avec une insurrection légitime à la clé, qui gronde dans les rangs du peuple opprimé. Un peuple déterminé cette fois – même si les médias n’en soufflent mot – à défendre son existence, ses droits, et à faire rendre gorge au petit poudré de chez Rothschild-McKinsey.

On murmure que le régime est à bout. Que Jupiter insomniaque et paniqué tremble dans son Palais, insultant ses ministres, comme Hitler ses généraux dans son bunker.

N’est-il pas un adepte de la secte du Néonazi de Davos, lui qui depuis 6 ans tyrannise les Gaulois réfractaires, avec un sadisme consommé ? N’est-il pas lui aussi un consommateur compulsif de plaisirs contre-nature, tarifés et abondamment cocaïnés ? N’est-il pas flanqué d’une sorcière hors d’âge, dont certains murmurent qu’elle serait un transsexuel, et même son père ?

Une façon donc de nous faire oublier, après la guerre en Ukraine, la Coupe du Monde et tant d’autres dérivatifs montés en épingle, les procès pour crimes contre l’humanité, qu’une Justice corrompue cherche à étouffer. Des crimes perpétrés par le Pouvoir – Président, ministres, corps constitués – par ces médecins, scientifiques, journalistes corrompus par Big Pharma et ses actionnaires, durant cette mascarade sinistre du Covid, prélude au Great Reset et à ses basculements planifiés : économique, énergétique, écologique, institutionnel, numérique, transhumaniste, eugéniste…

Rumeurs complotistes, bien sûr ! Pierre Palmade, ça c’est du lourd. Un bouffon tombé en disgrâce, c’est quand même plus fun qu’un tyran populicide !

Dans ce scénario écrit par les maîtres de l’ingénierie sociale et les illusionnistes médiatiques, Pierre Palmade n’est autre dans l’inconscient collectif que le double monstrueux du jeune Caligula de l’Elysée, jeté en pâture à la Plèbe pour servir de bouc émissaire, et expier à la place de la Caste les péchés commis par un roitelet illégitime.

Mais l’écran de fumée ne durera que le temps pour les laquais de ranimer l’incendie. Le tsunami de la vérité déjà partout fait éclater les digues. Pinocchio se terre en jouant les va-t-en-guerre, faisant mine de ne pas s’abaisser à commenter ces remugles populaires.

Comme son illustre homonyme Naevius Sutorius Macro, dit Macron, prêteur romain intrigant et fourbe, assassin de Tibère et ami de Caligula, il s’apprête à fuir Rome avec sa femme sur une goélette où ils seront finalement rattrapés et étripés.

Ainsi vont les choses. L’Univers est un boomerang. Rien n’arrête la fatalité.

Aussi coupable soit-il d’avoir involontairement ôté la vie à un fœtus et brisé le cœur de sa mère, Palmade n’est après tout que la première victime de ses égarements.

Macron, lui, mérite l’échafaud, car il sait ce qu’il fait. Et il agit par pure perversité, trahison, sadisme, esprit vénal et hubris du pouvoir.

Qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas.

Un seul, mais pas celui qu’on désigne aujourd’hui.

Tremblement de terre en Turquie et en Syrie – Les cataclysmes, armes géostratégiques par destination

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Le séisme du 6 février en Syrie et en Turquie, qui a causé plus de 21.000 morts à ce jour et s’annonce comme le plus meurtrier de la région, avec des destructions très étendues sur les deux pays, n’est-il réellement qu’une « catastrophe naturelle » ?

A priori la question peut paraître profondément indécente, mais mérite néanmoins d’être froidement posée. Après tout on a déjà vu tant d’autres séismes ou cataclysmes comparables sous des latitudes variables (Haïti, Iran, Europe, Thaïlande…) servir de prémices à des interventions univoques ou concertées entre des nations développées, aussi politiques et stratégiques qu’humanitaires. Interventions ciblées sur des territoires-clé de l’échiquier mondial comme le Moyen-Orient, en particulier cette frontière chaude et très contestée du « Kurdistan », un mot tabou que les journalistes n’osent même plus employer.

On se souvient des opérations militaires et stratégiques menées par l’Amérique d’Obama, certains pays européens de l’OTAN comme la France, la Turquie du néosultan Erdogan, la Russie, la Syrie et d’autres nations arabes de la région, lors de la très opportune et bankable « guerre contre Daesh » engagée au début de la décennie précédente, non pas tant pour écraser le pseudo Etat terroriste ISIS, mais pour des motifs clairement stratégiques liés notamment au pétrole et au gaz qui transitent par cette région.

Depuis le séisme du 6 février qui a frappé cette région déjà très meurtrie, la complosphère, la vraie, ne tarie plus de rumeurs sur l’hypothèse d’un tremblement de terre qui aurait été « provoqué par la Russie« . Insensé !

Pas tout à fait…

En réalité la technique des armes sismiques, non conventionnelles et qui font donc peu l’objet de publicité de la part des officines militaires qui les développent, existe bel et bien. Elle repose sur l’utilisation de petites bombes nucléaires disposées au niveau des points de tension des failles sismiques, et déclenchées pour provoquer des secousses. Un scénario peu probable dans le cas présent. Ou bien d’ondes électromagnétiques dirigées à très haute intensité depuis la haute atmosphère, comme celles produites par des équivalents du système « HAARP », un système d’émission et de direction d’ondes à haute intensité développé depuis plusieurs décennies par l’US Army en Alaska, mais aussi sur d’autres sites dans le monde. Système développé également par d’autres grands pays comme la Russie, la Chine, et la France notamment*.

Or si l’on s’interroge pour répondre à la question « A qui profite le crime ?« , la réponse est évidente : à la Russie.

Première à avoir dépêché une action « humanitaire » sur les lieux, la Russie est toujours pressée de consolider ses positions stratégiques en Syrie, depuis son soutien sans nuance au régime de Bachar El Assad, fragilisé lors des « printemps arabes » déclenchés par la CIA en 2011, et le succès de groupes terroristes hostiles au régime comme Daesh, levier stratégique de déstabilisation de la région, créé, financé et soutenu par les agences de renseignement américaines et occidentales et leurs alliés saoudiens ou qataris.

La Russie de Poutine est également pressée de renforcer son alliance avec la Turquie d’Erdogan, en principe toujours membre de l’OTAN, alliée des Américains et des Européens, mais qui joue clairement un double jeu dans cette nouvelle guerre Otano-russe en Ukraine. Erdogan, qui se rêve en nouveau Calife du monde sunnite et en leader des nations musulmanes, souffle le chaud et le froid en nouant des alliances avec les deux « camps ».

Que ce séisme soit naturel ou provoqué, être présent sur place au nom de l’humanitaire est une priorité pour Poutine, et une façon de mettre le pied dans la porte en posant ses marques en vue de la future reconstruction du Kurdistan. Une région frontalière stratégique entre la Syrie et la Turquie, point de passage des oléoducs vers les ports de la Méditerranée, sur fonds de guerre en Ukraine qui alimente (ou plutôt qui justifie…) les tensions et la hausse des prix sur les marchés mondiaux des carburants.

Exactement selon la même stratégie mise en œuvre par les néoconservateurs américains au Moyen-Orient depuis 30 ans, selon la stratégie du chaos. D’abord déstabiliser la région. Puis justifier une intervention militaire, sous mandat de l’ONU ou pas. Et enfin prendre le contrôle de la production et de l’acheminement de l’or noir et du gaz, notamment. En entretenant le chaos pour manipuler des régimes fantoches, et justifier le maintien d’une présence militaire quasi permanente. Depuis l’Opération Tempête du désert de Bush père pour « libérer le Koweït » en mars 1991, ses répliques avec la seconde Guerre du Golfe menées par son fils W et les faucons du Pentagone suite au 11 septembre, en Afghanistan, en 2003 en Irak, plus quelques actions discrètes et ciblées en Iran, et bien sûr la guerre récente contre Daesh en Irak et en Syrie durant le mandat d’Obama, cette stratégie a semble-t-il fait des émules. Du moins pour ce qui est de l’instrumentalisation des conflits régionaux, du terrorisme et des catastrophes diverses.
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cf. Claire Séverac : La guerre secrète contre les peuples

#GEOSTRATEGIE #seismeturquie #Russie

France : Le scandale des « vieux »

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J’ai appris sur le tas le « métier » de soutien et tuteur d’une maman Alzheimer admise en EHPAD il y a 4 ans. Et découvert combien la situation des « vieux » en France est révoltante.

Entrée à la Clinique du Mont-Valérien à Suresnes (groupe ORPEA) pour une rééducation après des chutes et une hospitalisation, ma mère y a subi pendant 8 mois maltraitances et vols répétés. Les locaux de cette usine à soins/pompe à fric subventionnée paraissent de prime abord rutilants. Mais le personnel soignant y est en sous-effectif chronique, mal formé, mal encadré, débordé, le plus souvent recruté en Afrique du Nord ou subsaharienne pour des raisons de compression des charges fixes… Beaucoup démissionnent, épuisés après quelques mois de travail harassant. Les patients sont lourdement sédatés, abandonnés des heures dans leur caca, dans leur chambre ou une salle commune, sans surveillance.

Résultat : au lieu de se refaire une santé au frais de la Sécu, les vieux dépriment : taux de mortalité y est, selon les services sociaux du 92, supérieur à la moyenne du département.

Etape suivante : un EHPAD miteux du groupe Arpavie (Caisse des Dépôts) à Rueil. Une salle unique faisant office d’entrée, salle à manger, salon, salle TV. Un personnel blasé. Aucune animation dans l’année, sinon la messe du curé tous les 15 jours. Et pour couronner le tout, des violences physiques quotidiennes de la part d’une aide-soignante chargée de la toilette. Plainte, enquête… Le directeur a finalement été viré. Et ma mère transférée en urgence dans un EHPAD plus sérieux.

Depuis il y a eu le Covid, et ses zones d’ombres. Sur lesquelles j’ai enquêté en tant que journaliste dès la fin 2019. Notamment ce scandale du Rivotril, dont même la presse mainstream s’était faite l’écho, mais vite étouffé à coup de corruption la presse (2,5 milliards d’euros versés par le gouvernement en guise de soutien économique en 2020-2021 + quelques centaines de millions de la Fondation Bill & Melinda Gates, parrain de l’OMS…), mais aussi des juges. Les décrets Philippe/Véran des 27 mars et 16 octobre 2020, enjoignant les médecins d’EHPAD à administrer aux personnes âgées simplement suspectées de Covid du Rivotril. Un sédatif puissant commercialisé par Roche (sponsor de LREM), létal à fortes doses, et prescrit au titre de « soins palliatifs » en cas de signes d’infection respiratoire. Ces personnes âgées avaient au passage été refusées dans les services d’urgence des hôpitaux, officiellement « saturés ». Et renvoyées chez elles ou dans leur EHPAD avec une ordonnance de Doliprane. Certains n’ont même pas été testés positives. Les EHPAD sont restés fermés au public pendant 3 mois. Les familles n’ont pas été prévenues. Aucune information préalable sur cette euthanasie active n’a été délivrée, aucun consentement éclairé recueilli comme la loi l’exige. Au total, ce sont environ 10.000 vieux qui ont été froidement liquidés, sans avoir pu revoir leurs proches, et dans le silence le plus opaque. Des milliers de plaintes pour homicide volontaire, génocide et crime contre l’humanité ont déposées au Tribunal par des familles, des directeurs d’EHPAD, des médecins, infirmières, aides-soignantes, des associations de juristes comme Réaction 19. Mais l’Etat s’était prémuni de toute poursuite en faisant voter une loi d’amnistie préventive début 2020.

Au final, les scandales à répétition comme Orpéa (en faillite), ou pire, celui des crimes du Covid, n’ont rien changé. Il est vraiment temps que la France s’occupe de ses vieux, et apprenne à les respecter. Alors qu’on s’apprête à saccager notre système de retraites. L’éthique sociale et la solidarité intergénérationnelle ne doivent rester que des vains mots !

Les enjeux cachés de la réforme des retraites et le sens d’un sursaut démocratique

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Les atermoiements des uns et des autres sur les conséquences négatives attendues des grèves et des manifestations contre la réforme des retraites sont de plus en plus insupportables. Elles agissent comme un écran de fumée pour masquer les vrais enjeux.

Selon les sondages d’opinion, environ 2/3 des Français sont contre cette réforme. Comme ils l’ont été contre tous les projets de réforme des retraites depuis 30 ans.

Les Français sont profondément attachés à notre modèle social, en particulier notre système de protection sociale héritier de la Libération. Ils ressentent à juste titre toute volonté de le démanteler en réduisant leurs droits (ces fameux acquis sociaux chers à la gauche) comme une injustice, une atteinte à leur dignité et à même à leur identité.

Au cours des années écoulées, les Français n’ont pas hésité à descendre dans la rue pour faire entendre leur voix face à des gouvernements déterminés à imposer ces réformes. Notamment lors des grandes grèves de l’automne 1995 contre le plan Juppé, les plus importantes depuis mai 1968. Ces grèves avaient paralysé tout le pays pendant un mois pour s’opposer au projet de loi sur la Sécurité sociale et les retraites, qui prévoyait déjà un allongement de la durée de cotisation.

A cette époque, les syndicats jouaient encore un rôle de contre-pouvoirs. Les partis d’opposition de gauche, PS en tête, étaient également en mesure de mobiliser l’opinion.

Aujourd’hui le rapport de forces est tout autre. Les syndicats ont perdu leur aura, leur ancrage sur le terrain s’est émietté, dans la fonction publique comme dans le privé. Leur pouvoir de mobilisation est réduit. Leur rôle se limite souvent à celui d’accessoire du pouvoir exécutif pour mener des « négociations » de pure forme. Comme ces Grenelle de ceci ou de cela, que le pouvoir macroniste a mis en place pour désamorcer la fronde et imposer des réformes impopulaires en mettant en scène des pseudos accords.

Quant aux partis politiques d’opposition, NUPES et RN, le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne jouent absolument pas leur rôle d’opposition au Parlement, et se contentent de ferrailler sur des sujets mineurs. Cette opposition officielle voire contrôlée ne sert en définitive qu’à conforter le pouvoir en place, pourtant minoritaire dans les urnes, et frappé d’une impopularité record dans l’opinion. Quant aux Républicains, ils partagent la même approche libérale que la Machine et n’ont jamais été des opposants, depuis que l’UMP et son champion malheureux aux présidentielles de 2017 ont été laminés par la torpille Macron et de sa stratégie de siphonage des partis de gouvernement au profit du mirage En Marche !

Cette énième réforme des retraites voulue par Macron avait été opportunément mise en stand-by pour cause de Covid, suite à une opposition violente de la rue en 2019 dans le sillage des Gilets jaunes. La voici maintenant imposée aux forceps par un régime à bout de souffle, et le Président le plus impopulaire de la 5e République, qui applique son programme avec obstination, cynisme et un mépris assumé du peuple.

Aucun véritable débat sur cette réforme n’est engagé parmi les parlementaires comme dans les médias. Le pouvoir assène inlassablement les mêmes mensonges sur le caractère inéluctable et urgent de cette réforme, sur l’absence d’alternatives budgétaires pour financer les retraites des générations futures. Les médias tous acquis au pouvoir reprennent ces mantras, et ces méthodes d’ingénierie sociale en soufflant le chaud et le froid, en multipliant les messages alarmistes pour semer la peur dans l’opinion à propos des grèves et des manifestations : paralysie des transports, blocage des raffineries, pénurie et hausse des tarifs des carburants, prise en otages des salariés par une poignée de grévistes, horde de casseurs prêtes à se déverser dans les grandes villes provoquant le chaos et la mort du petit commerce : un comble au moment où l’Europe organise la destruction des commerces et des TPE en instrumentalisant l’hyperinflation et le Great Reset énergétique, selon un plan défini par le Forum économique mondial !

Le gouvernement cherche à convaincre que sa réforme est la seule possible. Et en même temps il souffle sur les braises pour attiser la fronde, diviser les Français, les exténuer, les pousser à bout et les monter les uns contre les autres en flirtant avec le scénario de la guerre civile.

Cette stratégie du chaos propre au capitalisme du désastre a déjà porté ses fruits. La réforme des retraites n’a pas seulement pour objectif de poursuivre minutieusement la destruction d’un système social dont la France fut un exemple et qui constitue un scandale pour une caste mondialiste pressée d’en finir avec les États-nations, l’Etat-Providence, la solidarité nationale, le système de retraites par répartition, et d’imposer partout la dérégulation afin de laisser aux mastodontes financiers comme BlackRock l’exclusivité de gérer nos vies. Son objectif corollaire est la division, la dislocation de la nation et sa normalisation selon les critères ultralibéraux et mondialistes.

Or un peuple occupé à se chamailler est beaucoup plus facile à contrôler : la recette est vieille comme le monde. Du pain et des jeux. Et de la baston. Pour mettre fin à la crise des Gilets jaunes, le gouvernement a aligné les chèques. Même méthode pour calmer le mécontentement populaire avec le chèque consommation, le chèque carburant, le chèque énergie, le chèque pour acheter une voiture électrique, installer des panneaux solaires sur son toit, le « chèque bois » ou le chèque en bois, on ne sait plus… Une façon obscène de distribuer les largesses de l’Etat après avoir asséché le porte-monnaie des Français et étranglé le budget des ménages.

Dans ce contexte, les Français prennent conscience qu’ils sont désormais livrés à eux-mêmes. Les politiques les courtisent en leur promettant la lune le temps des élections, mais ne mettent pas en œuvre les actions qu’il faudrait pour s’opposer au Prince en jouant le jeu démocratique. Les syndicats font encore semblant d’aboyer mais ne convainquent plus personne. Les médias ne jouent plus leur rôle traditionnel de contre-pouvoir puisqu’ils sont tous contrôlés par les mêmes milliardaires à qui profitent des crises qu’ils ont eux-mêmes déclenchées.

La démocratie n’est plus depuis longtemps qu’un triste simulacre. Seuls les plus naïfs y croient encore. Même l’armée, tentée il y trois ans de sortir de sa réserve pour remettre l’église au milieu du village en forçant Macron à démissionner pour restaurer la démocratie, semble aujourd’hui plus préoccupée par la 3e guerre mondiale contre la Russie.

Le mouvement de grève actuel et les manifestations contre la réforme des retraites ont peu de chances d’aboutir. Tout au plus serviront-t-ils à justifier une répression policière sanglante comme en 2019. La majorité des Français terrifiée par la mise en scène des émeutes, les policiers blessés ou tués par des voyous, et par les manipulations médiatiques, applaudira à ce retour de l’ordre républicain. Tous accepteront le clystère de la réforme et la mise au pas des agitateurs comme un mal nécessaire. Et rêveront encore en se croyant protégés par la pantomime cynique d’un Etat-Providence faussement préservé par ceux qui l’ont tué depuis longtemps.

Quelle alternative reste-t-il face à ce désastre ? La fuite en avant dans la violence contre un régime devenu illégitime pour avoir trahi le peuple ne peut qu’avoir des conséquences négatives. Qu’elle soit le fait du pouvoir actuel, qu’elle soit imposée par l’Union Européenne et son rouleau compresseur normatif, ou à l’échelle mondiale par une crise majeure qui précipitera l’instauration du Nouvel ordre totalitaire rêvé par les oligarques, les peuples en colère seront toujours les grands perdants de cette stratégie.

L’insurrection populaire a pourtant marqué l’Histoire de notre pays et de notre République. Depuis 1789 jusqu’à mai 1968, en passant par les barricades des Trois Glorieuses, elle a pris des formes diverses et contribué à précipiter des changements, avec des résultats qui ont parfois servi le peuple, et qui parfois l’ont desservi.

Peu de républicains convaincus en ont conscience, mais l’insurrection populaire figure parmi les piliers fondamentaux de notre démocratie. Les pères de la Révolution et de la République l’ont même inscrite en 1793 dans des textes aussi fondateurs que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, et l’Article 35 de la première Constitution de la République. En ces temps particulièrement troublés où la Révolution était attaquée de toutes parts et où mille périls menaçaient la France, ceux qui ont posé les bases de notre démocratie ont pris soin d’inscrire dans nos grands principes le devoir pour le peuple de se soulever, y compris contre ses dirigeants, lorsque ses droits sont bafoués :

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Pour radicale qu’elle puisse paraître, cette injonction faite au peuple de se lever pour défendre ses droits n’en est pas moins d’une grande sagesse. C’est un rempart contre la tentation qui traverse toutes les révolutions déclenchées au nom d’idéaux et ceux qui les mènent de s’ériger en pouvoir totalitaire. L’exemple le plus manifeste est illustré par ces « démocraties populaires » qui n’ont de démocratique et de populaire que le nom. Et qui malgré des prétentions égalitaires et émancipatrices se transforment rapidement pour les peuples qu’elles sont censées défendre en de redoutables machines d’oppression.

Loin de le contredire, l’insurrection vient au contraire conforter de principe de l’Etat de droit : C’est-à-dire d’un Etat fondé sur le Droit qui s’applique à tous, et non sur le pouvoir arbitraire d’un seul homme ou d’une caste de privilégiés. Quant Robespierre, le père de la Grande Terreur, se transforma en dictateur, il fut rapidement balayé par le tumulte qu’il avait déclenché au nom de la Révolution, même si ça n’est pas le peuple insurgé contre lui qui le renversa.

Ce principe solennel est aussi un avertissement contre le danger qui menace le peuple lorsqu’il s’en remet aveuglément à un Etat-Providence, ou à un monarque élu qu’il considère à tort comme l’homme providentiel, à qui il remet tout pouvoir et la responsabilité de son destin.

Selon la formule d’Abraham Lincoln, « la démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple ». Reprise par de Gaulle, elle fut inscrite dans l’Article 2 de la Constitution de 1958 comme principe de la République. Selon l’esprit de notre République, le peuple est souverain. La Constitution assoit même le principe d’une République décentralisée, ce qui la rend incompatible avec l’exercice d’un pouvoir autoritaire et centralisé.

Loin de respecter ces principes, la première Présidence Macron a au contraire accentué les dérives vers un pouvoir arbitraire, autoritaire, centralisé, duplice, brutal, et qui a atteint des records de corruption. Le principe de séparation des pouvoirs, garantie de la démocratie, n’est plus aujourd’hui respecté. Puisque comme on l’a vu au cours de la crise sanitaire de 2020-2022, les droits du Parlement ont été bafoués, les textes de loi étaient adoptés sans débat en procédure d’urgence, la Justice ne remplit plus son rôle de façon indépendante et dépend largement du pouvoir exécutif. Les autres corps constitués – Conseil d’Etat, Conseil Constitutionnel – ne remplissent plus non plus leur rôle d’arbitres indépendants.

Les conflits d’intérêt et la corruption au cœur de l’Etat sont manifestes. Le Conseil Constitutionnel a ainsi rendu un avis favorable en 2021 sur une mesure aussi inégalitaire et liberticide que le pass sanitaire, défendu par Thomas Fabius, directeur de McKinsey France chargé de piloter la politique vaccinale en France comme dans 65 pays occidentaux, alors que son père Laurent Fabius préside le Conseil Constitutionnel. Beaucoup de ministres, députés et sénateurs, juges, ainsi que le propre parti du Président LREM sont corrompus par le lobby pharmaceutique. Les ministres des gouvernements Macron alignent le plus grand nombre de conflits d’intérêt sous la 5e République.

La pire des dérives aura été l’instauration de l’état d’urgence sanitaire décrétée par Macron en mars 2020. Une notion qui ne figure dans aucun texte de loi français ou international. Et qui constitue une dénaturation de l’état d’urgence prévu par la Constitution pour faire face à une situation exceptionnelle de trouble à l’ordre public menaçant l’intégrité de la nation, comme une émeute, une guerre civile, un péril majeur. La prolongation de cet état d’urgence pour mener une prétendue « guerre » contre une simple grippe fut ensuite arrachée au Parlement dans des circonstances plus que contestables. L’état d’urgence sanitaire, qui confère les pleins pouvoirs au Président, assorti de la création d’un Conseil de défense prenant des décisions à huis clos sur les sujets les plus essentiels sans en référer devant le Parlement, les médias ou la Haute Cour en cas de crimes commis, constitue un véritable coup d’Etat, une façon d’enterrer la démocratie sous une apparence de continuité légale.

La multiplication de mesures autoritaires, coercitives, liberticides, répressives, injustes et inutiles, et le plus souvent illégales, imposées dans ce contexte aux populations, comme les confinements forcés pendant plusieurs semaines, l’obligation de porter un masque inutile, de se faire injecter des substances inconnues et expérimentales non testées dont les effets secondaires s’avèrent désastreux, l’interdiction de se réunir, de se déplacer, de voyager, de se rendre dans un lieu public, un lieu de culte, constitue à elle seule un motif de destitution du Président de la République, au titre de l’Article 68 de la Constitution. Mais le Parlement se refuse aujourd’hui à engager cette procédure de destitution, au motif que celle-ci a peu de chances d’aboutir. Une bien curieuse façon d’assumer son rôle et de concevoir la démocratie.

Depuis la crise sanitaire et la réélection de Macron, d’autres thématiques ont pris le relai pour occuper les esprits. La « guerre en Ukraine », la crise énergétique, la lutte contre le réchauffement climatique et l’hyperinflation ont sagement pris le relai du Covid, alors que les révélations, les scandales, les procès se multiplient pour demander des comptes aux responsables.

Politiques et médias se repaissent des mêmes mensonges grossiers, des mêmes méthodes d’ingénierie sociale pour manipuler l’opinion et la bombarder de messages apocalyptiques. Mais dans ce climat déprimant, qui ose poser les vraies questions ? Qui se risque à décrypter les vraies causes et les vrais enjeux de ces nouveaux cataclysmes ? Quel journaliste des médias officiels a le courage de démontrer la responsabilité des Etats-Unis, de l’OTAN et de l’Union européenne dans le déclenchement de cette « guerre en Ukraine » ? Quel autre révèle la face cachée de cette farce manichéenne d’une guerre menée par le méchant Poutine contre le pauvre peuple ukrainien ? A savoir un affrontement stratégique crucial entre le camp mondialiste occidental (anglo-saxon), Etats-Unis en tête, qui mène une guerre pour la domination de l’Europe et du monde, contre un camp nationaliste favorable à une vision multipolaire du monde, et qui rassemble la Russie, la Chine, l’Inde et quelques nations africaines qui ne consentent pas à se laisser absorber dans le Nouvel ordre mondial.

La majorité des Français est bien trop occupée à tenter de survivre au milieu de ces tribulations qu’on lui impose pour chercher à en décrypter la logique. Pourtant, la réforme des retraites qu’on nous vend comme un simple réajustement comptable n’est qu’un des drames émergents causés par de vastes bouleversements produits dans le dos des peuples. Et qu’on pourrait aisément qualifier de guerre contre les peuples.

Certains ont conscience de ces enjeux, et de la trame sous-jacente qui réunit selon les mêmes collusions d’intérêts tous les soubresauts du monde. Mais leur voix minoritaire peine à se faire entendre, rejetée ou disqualifiée comme « complotiste ». Les équations simples présentées au public sous la forme « un problème, une solution » sont beaucoup plus rassurantes pour les braves gens et leur évite de se poser trop de questions.

Revenons à ce devoir sacré d’insurrection. Ce n’est nullement par hasard que l’auteur de cet Article 35 de la Constitution de 1793 a jugé utile de préciser : « l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple… » En cas d’oppression, ce n’est jamais le peuple dans son ensemble qui se soulève comme un seul homme. Il est même rare qu’en des circonstances exceptionnelles une majorité du peuple décide de se mobiliser pour défendre ses droits. La plupart, comme sous l’Occupation, fait le gros dos. Le droit de grève et de manifestation sont garantis par notre Constitution, mais on y a le plus souvent recours pour défendre des revendications catégorielles. Ce droit est d’ailleurs encadré, et dans l’essentiel des cas, il ne présente par un réel danger de déstabilisation pour le pouvoir en place. En cas de désaccord majeur entre le peuple et ses gouvernants, cette crise de confiance voire de légitimité se règle dans les urnes, selon un calendrier dont le pouvoir garde la maîtrise. Quant à l’Article 68 de la Constitution qui prévoit la destitution du chef de l’Etat par la voie parlementaire, une telle procédure n’a jamais été mise en œuvre.

Pour qu’une opposition de fond entre le peuple et ses gouvernants prenne une tournure dramatique jusqu’à l’affrontement insurrectionnel, il faut des circonstances réellement exceptionnelles. La seule fois dans l’époque récente où de telles circonstances se sont présentées, c’est en mai 1968, lorsque le pouvoir du général de Gaulle a failli vaciller. Et encore, si une partie de l’opinion incarnée par une gauche aventurière ralliée aux mouvements étudiant et ouvrier entendait faire tomber le « dictateur », les élections législatives après la dissolution de l’Assemblée prononcée par de Gaulle pour mettre un terme à la crise ont largement confirmé la confiance renouvelée d’une majorité de l’opinion.

La raison principale de cette inertie du peuple à se soulever contre son chef quand il se sent trahi tient tout d’abord au fait que notre République est une République représentative. En déléguant ses pouvoirs à des représentants élus, le peuple renonce implicitement à se faire justice lui-même en sanctionnant ceux qui l’ont trahi. Aux représentants élus de jouer leur rôle en sanctionnant le cas échéant le pouvoir exécutif. Depuis 1958, l’élection du Président de la République au suffrage universel et non par le Congrès a définitivement remplacé la guillotine pour faire tomber les monarques en cas de trahison du peuple.

En outre, notre République depuis son origine repose sur des mythes. Le peuple est certes déclaré souverain, mais ce n’est pas lui qui gouverne, ce sont les ministres nommés par le Président. En outre, « le peuple » est une fiction intellectuelle. Si le « petit peuple » composé des classes inférieures – paysans, ouvriers, artisans, auxquels s’ajoutent aujourd’hui les « classes moyennes » – correspond à une réalité sociologique, les autres catégories ne partagent nécessairement avec lui les mêmes préoccupations, les mêmes aspirations, la même vision. L’unité du peuple ou de la nation n’est pas un fait acquis, c’est un contrat sans cesse renouvelé entre ceux qui le composent. Or depuis 1793, notre République, si l’on tient compte de la sociologie de ceux qui représentent le peuple ou le gouvernent, est une République bourgeoise. La grande majorité de ceux qui accèdent à des responsabilités politiques ou exercent le pouvoir dans la société sont traditionnellement issus des milieux favorisés, grande ou petite bourgeoisie. Le métier de la politique est même caractérisé par un entre soi où les responsables politiques toutes tendances confondues se connaissent, se côtoient, déjeunent ensemble, tissent des liens d’amitié ou d’intérêt, se rencontrent dans les mêmes cercles. Le Parlement où s’affrontent des opinions contradictoires est souvent un théâtre où les oppositions sont surjouées.

S’ajoute à ce constat la corruption omniprésente dont souffre la vie politique, en France comme ailleurs. Même si l’offre politique paraît diversifiée, cette diversité n’est qu’apparente et relative, compte tenu des méthodes de financement de la vie politique. Comme le souligne Agnès Bugault, historienne du Droit et auteure de plusieurs ouvrages sur la démocratie en Occident, l’essentiel du financement de la vie politique dans les pays « démocratiques » est assuré par des subventions privées. Les partis, les carrières, les campagnes électorales, les projets ne pourraient voir le jour sans ces financements provenant de fondations, de multinationales, de généreux mécènes et d’organismes privés. Les mêmes financent et donc sélectionnent les profils en fonction de leurs intérêts.

Face à cette neutralisation des oppositions politiques et à cette mainmise sur la vie politique, il n’est pas étonnant que le peuple découvre que ses représentants n’agissent plus pour défendre ses droits mais entretiennent une parodie de démocratie pour défendre les intérêts de ceux qui les ont hissés au pouvoir et dont dépend leur succès.

Il est difficile de se défaire de ses illusions. Pourtant il y a bien longtemps que le peuple n’est plus souverain, en France comme ailleurs, si tant est qu’il l’ait jamais été. Cette prise de conscience de la fracture entre les idéaux démocratiques qui fondent note République et la réalité politique de la France d’aujourd’hui est la source de bien des frustrations et de bien des drames, présents et à venir. Car le contrat social fondé sur le principe de l’Etat de droit sur lequel repose le contrat politique entre le peuple et ses gouvernants ne coïncident plus. L’Etat n’est plus le siège du pouvoir légitime fondé sur le Droit, au service du peuple et de l’intérêt général. Il est devenu l’instrument d’une caste qui s’en arroge le contrôle, en dénature l’autorité et les principes de gestion pour asservir le peuple et satisfaire ses propres intérêts. Ce n’est pas un hasard si les politiques mises en place malgré les alternances successives comme dans différents pays se ressemblent et sont établies selon les mêmes critères technocratiques et normatifs.

Au principe fondamental d’un Etat-nation qui tire son identité et sa légitimité du peuple souverain s’est substituée la réalité d’un Etat technocratique, fonctionnel, déconnecté du peuple et décentralisé, soumis aux intérêts économiques et financiers. Lesquels gouvernent indirectement et mettent en œuvre les réformes qu’ils jugent essentielles, y compris dans les domaines régaliens (force publique, politique économique, financière, budgétaire, administrative, territoriale, sociale, judiciaire, sanitaire, sécuritaire…) par l’intermédiaire de cabinets conseil comme McKinsey, infiltrés dans tous les réseaux de pouvoir et mettant en œuvre des politiques standardisées au sein de toutes les « démocraties occidentales ». Cette caste exerce aussi un contrôle sur les institutions et la vie politique par les leviers de la dette publique, du financement de la vie politique, de la corruption, et du transfert de souveraineté à des organisations supranationales comme l’Europe, également sous son contrôle.

Derrière le simulacre démocratique auquel tous les acteurs font mine de se prêter, la réalité et l’ampleur de cette mainmise du pouvoir économico-financier sur le pouvoir politique et les institutions démocratiques se révèle de façon de plus en plus fragrante. Ce qui alimente les résistances au grand « basculement » (Great Reset) annoncé par un chef d’Etat qui apparaît pour ce qu’il est : un simple intendant régional et cynique du Nouvel ordre mondial.

Dans ce contexte, cette nouvelle réforme des retraites apparaît différente des précédentes. L’opposition qu’elle suscite, au-delà des arguties strictement mécaniques sur l’équilibre et la pérennité du système, ne relèvent plus d’une logique de luttes sociales pour la préservation de droits, mais d’une lutte politique pour la préservation d’une identité commune fondée sur des principes et une souveraineté partagée.

Malgré les efforts démesurés des politiques et des médias pour limiter les débats à des calculs techniques, la réforme des retraites apparaît comme un élément qui s’ajoutent à tant d’autres qui marquent une crise de confiance fondamentale entre le peuple, ceux qui sont censés gouverner en son nom, et le modèle de gouvernement qu’il s’est choisi, à savoir la République sociale.

Par-delà la revendication légitime des Français de leur droit à bénéficier d’une retraite juste après une vie de travail, le mécontentement qui grossit chaque jour se nourrit de la conscience grandissante de l’imposture du système qui entend les soumettre.

Ajoutée à d’autres crises et frustrations, cette colère finira tôt ou tard par exploser d’une façon d’autant plus inéluctable qu’aucune alternative ne semble possible. Dès lors, le peuple n’aura pas d’autre choix que de se soumettre en totalité, ou de se plier au plus sacré des droits et au plus indispensable des devoirs.

L’insurrection serait alors l’ultime réflexe de survie avant le grand Reset numérique et transhumaniste des individus annoncé dans le plan de Klaus Schwab. La menace se précise de jour en jour avec la mise en place du portefeuille numérique au niveau mondial sous l’égide d’institutions comme l’Union européenne pressée de mettre en place son projet d’identité numérique européenne, la Banque mondiale et son projet de monnaie unique numérique, l’ONU et son Agenda 2030, et l’OMS pressée d’imposer son passeport vaccinal mondial.

Il faut comprendre que l’insurrection ne se résume pas nécessairement à un appel à la lutte armée contre un régime oppresseur ou à la guerre civile. L’insurrection est avant tout un principe de mobilisation du peuple par le peuple lui-même ou une partie du peuple pour défendre ses droits. Et son application peut prendre de multiples formes, comme la résistance passive, la désobéissance civile, le blocage ou le sabotage des moyens dont dispose l’Etat pour user de la violence légitime, violence policière mais aussi violence sociale, violence économique, violence fiscale, violence sanitaire…, l’arrestation et le jugement de responsables déclarés criminels, la conjuration de plusieurs pouvoirs alliés du peuple français ou de plusieurs peuples pour mettre fin à la mainmise d’une caste ou d’un pouvoir tyrannique sur les institutions…

Aujourd’hui le pouvoir tente de présenter le rapport de forces sous la forme d’une alternative frauduleuse entre l’anarchie et le saccage généralisé, avec des hordes de black blocs trustant les manifestations pour casser les vitrines, s’attaquer aux forces de l’ordre et semer le chaos dans une optique révolutionnaire, afin de déclencher la guerre civile et précipiter le Grand soir, et l’acceptation sans condition d’un projet de loi dont chacun a compris qu’il n’était ni nécessaire, ni urgent, ni juste, encore moins inéluctable.

Les partis de gauche sont trop heureux de rejouer le sketch de la lutte des classes en multipliant les outrances, comme Clémentine Autain de LFI qui « rêve d’une France sans milliardaires ». Et le RN est trop inquiet de se normaliser et de flatter son électorat sécuritaire, y compris parmi les syndicats de Police, pour appeler les Français à descendre dans la rue en défiant un pouvoir fragilisé. Quant aux autres partis populistes ou souverainistes, ils sont bien trop minoritaires et inaudibles pour jouer un rôle déterminant dans ce conflit.

Quand une crise politique ne peut plus trouver d’issue selon les règles institutionnelles, le rapport de forces ne peut qu’être tenté de prendre des formes radicales et exceptionnelles. Or aucune solution conforme aux principes constitutionnels n’a de chance d’aboutir dans le contexte actuel. Et l’insurrection est toujours présentée par le pouvoir et les élites comme synonyme de chaos, et surtout comme un crime contraire à la loi, tant l’oubli de ce principe démocratique a obscurcit les esprits sur la dynamique de l’équilibre des pouvoirs.

Or il y a des moments dans l’Histoire où le peuple trahi par tous doit se résoudre à prendre son destin en mains. Il n’est pas écrit que ce mouvement de révolte pour faire valoir son existence et ses droits doive nécessairement prendre une forme dramatique. Pour recouvrer sa souveraineté, le peuple doit avoir la sagesse de ne pas céder à ceux qui l’invitent à se plier, ni à ceux qui le poussent vers la guerre civile.

Ce qui vaut pour le peuple français vaut pour beaucoup de peuples du monde : c’est souvent dans les moments les plus critiques, face aux catastrophes les plus tragiques, qu’il se réveille et sait se montrer grand, uni, inventif, fort.

Nul ne peut prédire l’avenir pour les années qui viennent. Ce qui est certain, c’est que la France et le monde sont face à d’incroyables défis, comme l’humanité n’en a jamais connus. Les crises se succèdent, mais grâce à elles les esprits s’ouvrent, les consciences s’éveillent. Malgré les enjeux pusillanimes ou apocalyptiques agités par les puissants pour subjuguer et diviser, l’humanité prend conscience de son indissoluble unité, de son inaliénable dignité. C’est sur ces vérités que se fondent nos grands principes humanistes et universalistes, même s’ils ont été dévoyés.

C’est ce souci de vérité, de loyauté, de fidélité à soi et ses valeurs, ce retour à l’essentiel, à une conscience commune, aux fondements ontologiques et non idéologiques de la solidarité, qui doivent nous inspirer et nous servir d’armes pour défaire ceux qui nous abusent, nous égarent et nous dépossèdent. C’est un aggiornamento éthique et spirituel, unitaire et populaire, qui pourra remettre le peuple debout, restaurer ses droits, lui redonner une vraie souveraineté et une sacralité. Le reste suivra.

JE SUIS CHARLIE (ou pas)

Mis en avant

Qui n’a pas été saisi d’effroi face aux tueries de Charlie Hebdo et de l’Hypercasher le 7 janvier 2015 ?
Qui ne s’est pas spontanément levé pour condamner unanimement la folie djihadiste ?
Qui n’a pas immédiatement mis son sticker JE SUIS CHARLIE sur son profil Facebook pour défendre la liberté d’expression et la démocratie outragée ?
Qui ne s’est pas joint, physiquement ou en pensée, aux 4 millions de manifestants lors des marches républicaines du 11 janvier ?

Presqu’immédiatement, un cri a retentit, comme pour conjurer une surenchère de l’absurde, convoquer la vertu sur les cadavres fumants des victimes. On va vu se dresser ce rempart inquiet contre tout esprit de vengeance, contre toute tentation de division mortifère, ce slogan brandi tel un cordon sanitaire pour protéger d’innocentes victimes, ces musulmans implicitement pointés comme coupables derrière les auteurs de ces attentats odieux : PAS D’AMALGAME !

Pas question de confondre Islam et islamisme. Pas question de désigner l’Islam, a fortiori les musulmans, comme responsables ou complices de telles abominations. Quand bien même la majorité des musulmans seraient restés coupablement silencieux au lieu de dénoncer clairement ces attentats commis au nom de leur religion.

On a alors inventé un mythe : l’islamisme, ça n’est pas l’Islam. Ça n’a rien à voir avec l’Islam. Sans vouloir reconnaître que ce que l’Occident désigne depuis un peu plus d’un siècle sous le terme d’islamisme n’est rien d’autre que l’Islam lui-même dans son acception la plus honteuse, cet Islam dit radical parce que fondé sur une lecture littérale et exclusive du Coran. Et que cette composante extrême, belliqueuse, conquérante, intransigeante, violente, tantôt majoritaire, tantôt minoritaire, remonte aux origines de l’Islam dont elle se prétend la version la plus authentique.

Tant pis pour ceux qui voudraient défendre un Islam qui les arrange, déclaré compatible avec les principes démocratiques et soluble dans la laïcité républicaine. Inutile de chercher à la marginaliser, à l’ostraciser comme un ersatz obscène, de la désigner comme un monstre jailli des ténèbres, d’en faire une excroissance minoritaire, une hérésie qui n’aurait rien à voir avec la vraie religion orthodoxe de paix et d’amour que serait l’Islam. Et ce notamment pour absoudre a priori toute une communauté de toute collusion avec la Bête immonde. Le répéter comme un mantra ne fait que donner corps à une chimère, un fantasme, une illusion.

Les musulmans, eux, savent très bien que l’islamisme n’est pas apparu spontanément ni par hasard, que ça n’est pas une secte dissidente, ou juste une idéologie politique qui se servirait de la religion, mais qu’il s’inscrit au contraire dans une continuité historique et théologique avec un certain courant de l’Islam. Ils le savent d’autant mieux que c’est précisément cette frange radicale qui exerce aujourd’hui le pouvoir, politique et religieux, ou du moins le contrôle, dans à peu près tous les pays musulmans du monde. Et qu’elle est la cause de bien des drames et des violences, dont les musulmans sont les premières victimes.

Ils savent très bien que les mosquées françaises sont gangrénées par cette lèpre, parfois avec la complicité des autorités françaises. Ils savent très bien qu’une part grandissante des jeunes, sujet à la déshérence ou au dépit face à une société dans laquelle ils disent ne pas se reconnaître, sont séduits par ces sirènes islamistes qui leur redonnent une fierté, une mission, un supplément d’âme.

Pour tout esprit occidental pétri d’ouverture et de générosité, ces attentats de Charlie sont une horreur, pas tant par la singularité objective de leur barbarie – on a vu depuis la guerre d’autres attentats et d’autres massacres perpétrés sur notre sol – mais parce qu’ils prétendent venger un affront qui n’en est pas un.

En effet, jamais les caricaturistes de Charlie Hebdo n’ont eu pour intention de tourner en dérision l’Islam lui-même ou la figure du Prophète. Ce que ces caricatures dénonçaient en revanche clairement, c’est l’instrumentalisation d’une religion et de son fondateur par les terroristes. Ce que ces terroristes ont parfaitement compris, eux qui prétendent représenter l’Islam véritable.

La question du blasphème est à la fois importante et secondaire. Car oui, dans une démocratie laïque on a le droit de critiquer une religion et d’en donner une libre interprétation, qui peut heurter les croyants et être considérée par eux comme un blasphème.

C’est surtout important parce que décréter qu’une idée est blasphématoire, que son expression doit donc être interdite et son auteur puni, c’est enfermer tout discours sur la vérité dans les murailles étroites du dogme, sanctionner la raison et le libre arbitre. Or toute vérité est relative et procède du consensus, donc de la confrontation des opinions.

Or c’est précisément contre ce relativisme que l’Islam s’est élevé dès ses débuts. En exigeant de tous et en toutes circonstances une soumission absolue à la Révélation dont il se dit dépositaire. Pour les plus ouverts, cela n’empêche pas l’exercice de la Raison et même de la tolérance envers ceux qui ne se reconnaissent pas dans une même foi. Mais cette Raison doit toujours avoir pour finalité d’approfondir la connaissance de Dieu, dont la supériorité demeure incontestable.

Victor Malka, l’avocat de Charlie Hebdo lors du procès qui se déroule aujourd’hui, publie une plaidoirie dans laquelle il tente d’opposer deux visions de l’Islam : celle de l’Âge d’or ou l’Islam des Lumières, représenté par les mutazilites, et celle d’un Islam obscurantiste présent dès l’origine, représenté par le courant hanbalite et ses filiations, wahhabisme, salafisme, Frères musulmans, khomeynisme…  

Cette distinction est juste, elle correspond à une réalité historique, du moins retranscrite par les historiens musulmans ou européens de l’Islam. Elle est louable, car elle entend redonner à l’Islam jugé « authentique » ses lettres de noblesse. Mais elle est en partie fausse, car elle ne correspond pas à la réalité contemporaine. Elle ne fait qu’entretenir une nostalgie chez certains esprits pétris d’orientalisme, et un mythe pour certains musulmans qui se réfèrent à un Âge d’or plus ou moins mythique de l’Islam.

S’agissant par exemple du Royaume d’Al Andalus, point focal de dévotion chez les partisans des Lumières de l’Islam, sa description comme un Eden de culture, de civilisation, d’érudition, de raffinement et de tolérance relève essentiellement du mythe, à en croire les plus grands historiens contemporains spécialistes de l’Andalousie, comme Serafin Fanjul qui décrit les Omeyades d’Andalousie comme des êtres incultes, analphabètes et barbares, princes dont le pouvoir ne tenait qu’à la force, et l’aura aux nombreux savants, érudits, philosophes et artistes dhimmis qu’ils avaient su retenir dans leur royaume.

La référence à un Âge d’or de l’Islam sert aujourd’hui essentiellement à minimiser les horreurs produites par l’Islam contemporain, à atténuer la honte et la culpabilité qu’elles génèrent chez les musulmans de bonne foi, en laissant croire que cet âge d’or existerait depuis toujours dans les faits, alors qu’il n’existe plus aujourd’hui que dans les livres et les musées.

La vérité que les musulmans eux-mêmes et ceux qui les défendent au nom du Pas d’amalgame ! peinent à admettre, c’est que l’apogée de ce qu’on nomme la civilisation islamique marquée par des empires au rayonnement incontestable tient moins à une vertu civilisatrice qui serait propre à l’Islam, en proie à toutes les divisions et violences depuis son origine, qu’à la grande ouverture des rois et des sultans qui ont su agréger dans un modèle original de civilisation, des savoirs, des idées, des formes, des habitus empruntés à d’autres civilisations, dans un perpétuel échange, une collaboration non dénuée de compétition.

C’est d’ailleurs grâce à ce terreau polymorphe et cet ensemencement fertile, dans des empires au carrefour des idées venues du judaïsme, du christianisme oriental, du zoroastrisme, et même du bouddhisme et de l’hindouisme, qu’a pu naître la plus fine fleur mystique de l’Islam, le soufisme. Un courant considéré comme une quintessence par les lettrés, mais rejeté et persécuté par les partisans du légalisme orthodoxe comme une dangereuse hérésie.

Ce que les bonnes âmes au chevet des musulmans imprégnées de relativisme droitsdelhommiste ignorent aussi, c’est que livré à cette frange légaliste, l’Islam tout entier est entré depuis longtemps dans une profonde décadence, sinon dans un âge des Ténèbres dont il semble incapable de se relever. On pourrait faire remonter cette décadence aux tout premiers siècles de l’Islam, et à l’interdiction faite par les théologiens musulmans de toute interprétation du Coran. En fermant le verbe à l’interprétation, cette tendance condamne les esprits religieux à s’enfermer dans un dogmatisme jaloux et imperméable aux évolutions du monde, et donc à sa réalité et à son actualité.

Fermeture paranoïaque à toute sensibilité, aux joies sensuelles ou mondaines, au plaisir, à la musique, aux envolées intellectuelles ou esthétiques. Et développement parallèle d’une fascination schizophrène pour les joies d’un hypothétique paradis à venir, promis aux seuls fidèles. Ce fossé est la matrice de la perversion et de la haine viscérale entretenue envers ceux qui cultivent les joies de l’ici-bas, par ceux prétendument vertueux qui font mine d’y renoncer dans une mortification fière et ascétique, en se grisant des grâces qui leur sont réservées dans le monde futur.

L’Occident et son matérialisme hédoniste, son idéal libertaire, égalitaire, émancipateur, constituent pour ces puritains un scandale absolu. D’autant plus inacceptable qu’il impose son hégémonisme politique et idéologique sur le monde. Notamment sur les pays musulmans des anciens empires déchus, découpés, colonisés ou vassalisés.

La matrice de l’islamisme, son succès auprès des jeunes musulmans désœuvrés ne tient pas à sa doctrine, à la force de son message d’un point de vue religieux, théologique ou politique, mais au ressentiment qui l’imprègne, retourné en fierté.

C’est tout le drame de JE SUIS CHARLIE. On ne combat pas une telle idéologie avec des bons sentiments, en agitant des droits de l’homme auxquels on ne croit plus vraiment ou que la réalité dément, encore moins la liberté d’expression ou le droit au blasphème.

Quant au PAS D’AMALGAME, c’est une aubaine pour d’autres légions de l’islamisme, comme les Frères musulmans. Lesquels renoncent en théorie au djihad armé et à l’usage de la violence, pour conquérir esprits et territoires par la subversion. Elle offre même des cohortes de nouvelles recrues potentielles parmi tous ceux qui ne se reconnaissent ni dans cet Islam qui préfère les kalachnikovs à la mystique, ni dans l’hypocrisie du paradis occidental. Désormais il y a tout un éventail de possibilités licites pour s’affirmer en tant que musulman sans être assimilé à un terroriste. Ce à quoi s’applique méthodiquement et avec succès le marketing frériste.

Quant à la France, elle s’est enfermée depuis sept ans dans cette identité JE SUIS CHARLIE. C’est-à-dire dans un statut d’éternelle victime. Les attentats se sont succédés, puis les commémorations interminables. On a déclaré la guerre à Daesh. On l’a en principe gagnée. Après avoir enregistré des records de ventes d’armes grâce à ce show-room grandeur nature que fut la guerre en Irak, on a surtout renoncé à combattre les djihadistes là où ils s’étaient déplacés : au Sahel.

Ce qu’on a surtout refusé de voir, c’est qu’il ne suffisait pas de répéter sans fin JE SUIS CHARLIE pour remettre la France sur ses rails et régler son compte à l’hydre islamiste. Cette grande mise en scène fascinatoire autour du chapelet d’attentats islamistes qui ont meurtri la France, suivie d’exhortations à faire front contre l’ennemi, a surtout servi à mobiliser et manipuler les esprits. Tout comme, avec le Covid et la crise sanitaire depuis 2020, on s’est appliqué à les occuper d’une autre façon.

Une façon habile de dissimuler derrière des périls montés en épingle et un faux unanimisme de circonstance des enjeux beaucoup plus essentiels, comme le délitement total du corps social et de la nation, déchiquetées par les communautarismes, les identitarismes, l’individualisme, la peur de l’autre, la suspicion et le ressentiment mimétiques.

JE SUIS CHARLIE a donné lieu à d’innombrables avatars, chaque catastrophe ici ou là donnant lieu à une réappropriation victimaire et à une mise en scène de la compassion. Comme s’il suffisait de se déclarer solidaire du malheur d’autrui pour communier dans une même ferveur unitaire.

Il y a quelque chose de franchement pathétique et ridicule dans cette injonction à se conformer dans un exhibitionnisme compassionnel. Car plus on se déclare solidaire de victimes à l’autre bout de la planète, plus on demeure objectivement insensible à ce qui se passe en bas de chez nous. Ce conformisme imposé dans l’adhésion à des causes victimaires sert de succédané à une conscience autonome et personnelle. Et d’édulcorant à la culpabilité et à l’angoisse que son absence génère. Incapables d’être par nous-mêmes, nous déclarons JE SUIS CECI ou CELA en fonction de la fluctuation des causes en vogue à la Bourse des valeurs.

Et cette inflation de causes contribue à l’archipélisation des consciences : plus on communie de façon artificielle en reprenant ces slogans imposés, et plus on s’éloigne en vérité les uns des autres. Plus on se distancie de soi-même, de ses vraies émotions, de ses vraies convictions, de ses vraies indignations. Et plus on perd le contact avec ses vraies attachements, comme des radeaux à la dérive.

On notera que depuis le Covid plus personne ne prétend afficher JE SUIS CECI ou CELA. Soit que la répétition de la formule en a épuisé l’efficacité, soit que nous sommes tout simplement devenus incapables de nous affirmer, même de façon factice, en tant qu’être ceci ou cela. Nous sommes passés de l’être par procuration, avec une conscience patchée sur le front, à la simple survie. Survivre au Covid, à l’hécatombe vaccinale (mais il ne faut pas le dire…), à la culpabilité qu’elle engendre (pour les vaccinés), aux restrictions énergétiques, à l’hyperinflation et au spectre de la paupérisation, à la 3e guerre mondiale qui se profile, voilà les seuls objectifs auxquels on s’assigne.

Finalement, que reste-t-il en 2023 de cet esprit Charlie ? Pas grand-chose, sinon un mythe. La liberté de conscience, la liberté de la presse et la liberté d’expression ? Comme la plupart des libertés constitutionnelles les plus essentielles, elles ont volé en éclats depuis cette dictature sanitaire qui ne dit pas son nom imposée au nom de la guerre contre un virus, après celle contre le terrorisme qui les avaient déjà clairement entamées. Les médias mainstream, tous propriété de riches milliardaires mécènes du régime, récitent inlassablement le même credo et servent d’armes de propagande. Qu’il s’agisse du Covid, de l’Ukraine, de l’Europe, de la crise énergétique ou climatique : autant de thèmes orientés selon les arcanes de l’ingénierie sociale. Quant aux médias indépendants, ils sont surveillés, harcelés, censurés, parfois interdits, les journalistes subissent des pressions inédites en « démocratie », certains sont même arrêtés de façon arbitraire. Pire encore pour les scientifiques ou les médecins dissidents. Quant aux individus, leurs moindres états d’âme sur les réseaux sociaux sont analysés, soupesés, évalués, les propos jugés déviants traqués, leurs auteurs priés de s’amender.

La France de Macron n’a plus rien à envier à l’URSS de Staline. Officiellement la liberté de conscience et de culte existe toujours, mais gare à ceux qui oseraient mettre en cause les dogmes imposés par la religion d’Etat, par la technoscience toute puissante, ou les professions de foi assénées par le clergé médiatique. Les hérétiques sont excommuniés, déclarés dangers pour la société, sous-citoyens, leurs droits suspendus, ils sont chassés de leur chaire, de leur emploi, voués à l’indignité et à l’opprobre. Bien peu osent résister à ces injonctions à une conformité idéologique et dogmatique de plus en plus étroite.

Si seulement nos beaux esprits, gardiens d’un temple vide, au lieu de commémorer JE SUIS CHARLIE s’appliquaient à en actualiser le sens ! Pour huit journalistes de Charlie Hebdo assassinés en janvier 2015 au nom de l’Islam, combien de journalistes attachés à cette même liberté d’expression ont-ils été depuis condamnés à une mort symbolique pour avoir osé révéler les mensonges de la dictature sanitaire ? Pourtant ces victimes d’un pouvoir tout aussi arbitraire et totalitaire, quoique bien plus subtil dans sa barbarie, n’ont jamais eu l’honneur d’un hommage national. Leurs noms ne figurent sur aucune stèle. Et personne n’est allé manifester Place de la République derrière 60 chefs d’Etat pour témoigner sa solidarité ou venger leur mort.

Quant à l’islamisme en France, il a objectivement progressé, sous une forme rampante de plus en plus visible et décomplexée. Aujourd’hui une majorité de jeunes musulmans estiment que les lois de la charia doivent prévaloir sur celles de la République. Le pouvoir fait mine de lutter contre le séparatisme, en n’osant même plus nommer l’ennemi, mais conserve le même laxisme coupable à l’égard de la mouvance islamiste. Malgré quelques rares affaires montées en exergue, la majorité des mosquées islamistes n’ont pas été fermées. La plupart des imams radicaux n’ont pas été expulsés, ils ont fait des petits. Les territoires perdus de la République, ces zones de non-droit aux mains des maffias islamistes, où règnent le trafic d’armes, de drogue et la violence arbitraire, auraient dû logiquement être démantelés, fût-ce par l’armée. Ils continuent de proliférer. Les milliers d’école et d’associations islamistes dans les quartiers auraient dû être dissoutes. Elles bénéficient toujours des largesses de l’Etat. Et de mécènes choyés par le régime, comme le Qatar.

Tout compte fait, le paravent de CHARLIE n’est qu’un enfumage pour occuper les esprits et faire oublier les vrais problèmes. Pendant que les moutons bêlent JE SUIS CHARLIE, en pensant faire partie du camp du Bien et du Progrès, ils s’abstiennent de réfléchir. En sont-ils d’ailleurs capables ? C’est toute l’ambiguïté du slogan Je « suis » Charlie : être c’est suivre…

Il y a aujourd’hui d’autres paravents commodes pour canaliser le ressentiment de la Plèbe : Poutine, qui fait figure de grand méchant loup et d’unique responsable de tous les maux dont souffrent les gueux. Le prix de l’électricité a été multiplié par 10, les boulangeries et petits commerces sont condamnés à mourir, les foyers à survivre grâce aux boucliers tarifaires de l’Etat. Mais bien sûr c’est la faute à Poutine et à sa méchante guerre, dans laquelle ni l’Amérique, ni l’OTAN, ni l’Union européenne n’ont aucune responsabilité, sinon d’aider le peuple ukrainien à tenir tête à l’envahisseur. Ce n’est pas la faute à l’oligarchie financière qui se régale de ce chaos organisé, au Forum économique mondial, à Klaus Schwab et son Great Reset, et ses valeureux Global Leaders comme Macron, Biden, van der Leyen, Olaf Scholtz, Sunak et autres qui appliquent sagement cette politique inique.

Et il ne faut surtout pas rappeler que cet islamisme pas d’amalgame, que l’Occident vertueux combat officiellement au nom d’une démocratie qui n’existe plus qu’à l’état incantatoire, est en grande partie l’une de ses créations les plus abouties. N’est-ce pas en effet l’Amérique qui dès les années 1950 a instrumentalisé à des fins stratégiques des groupes djihadistes, notamment pour contingenter l’expansionnisme soviétique ? Puis en soutenant les Moudjahidin pour combattre l’URSS durant la guerre d’Afghanistan, ce qui conduira à la création d’Al Qaeda, sous l’impulsion d’un certain Oussama Ben Laden. Grâce notamment à la CIA, ou à ses instructeurs militaires, l’Amérique a aussi méthodiquement financé, formé, encadré les cadres de Daesh, afin de déstabiliser la région et s’en assurer le contrôle contre son rival russe.

Mais comme chacun sait, les masses n’entendent rien à la stratégie. Laquelle se moque éperdument de la morale comme des grands principes. Il leur faut des histoires simples, avec des bons et des méchants. Surtout des méchants, sur qui projeter leurs rancœurs et frustrations.

Au final JE SUIS CHARLIE, comme aujourd’hui le sticker JE SUIS VACCINE, aura été l’une des plus grandes entourloupes éthiques bidouillées par les agences d’ingénierie sociale comme McKinsey. Un supplément d’âme, un vaccin contre la conscience. Comme si la liberté de conscience, c’était de ne pas en avoir et de suivre la meute. La liberté de conscience version Charlie, c’est l’état évanescent d’une conscience orpheline, déracinée, en apesanteur, qui se fixe sur des pôles d’expression au gré des vents dominants, vibre au même rythme que d’autres, tout aussi impersonnelles, et se sent alors miraculeusement exister, croyant trouver un sens à ce sur quoi elle n’a pas prise.

Peut-être en ces temps d’extrême confusion serait-il nécessaire d’instaurer non pas une liberté de conscience mais le devoir de conscience. Car être, ce n’est pas être ceci ou cela, c’est exercer sa conscience pour donner du sens à l’expérience que l’on fait de la réalité. Et ainsi être en capacité d’agir concrètement sur elle, la transformer, lui donner du sens, indépendamment de tout dogme ou de tout conformisme flasque.

Le meilleur travail de mémoire qui puisse être entrepris à propos des cicatrices qu’on laissées les attentats terroristes du 7 janvier, ce n’est pas de s’enfermer dans la reproduction rituelle des commémorations, c’est de prendre conscience que le phénomène JE SUIS CHARLIE qui fait office de redressement éthique est en réalité l’enfant de cette subjugation qui nourrit l’impuissance et le désespoir. Loin d’être un sursaut moral ou politique, c’est un réflexe d’agrégation face à l’angoisse de mort provoquée par ceux qui nous rappellent d’une façon terrifiante et violente que l’Histoire est tragique et que tout est mortel, les êtres comme les démocraties.

Les attentats de Charlie Hebdo et ceux qui suivirent nous renvoient individuellement à notre fragilité, à notre solitude, à notre dénuement, au vide intérieur face à l’absurde. A notre incapacité à donner du sens à l’existence face à la mort, à la violence, face à des terroristes qui prétendre agir au nom d’une religion qui leur confère le seul Sens, la seule verticalité possible. Dans la logique des fanatiques, le seul Salut possible réside dans l’appartenance sans nuance à l’Oumma et la soumission sans faille à Allah et à la charia. Hors de cette fidélité littérale, il ne peu exister de ciment communautaire, il ne peut exister de sacralité ni d’autorité à aucune loi.

Au totalitarisme spirituel et légaliste de l’Islam et au totalitarisme social de l’Oumma auxquels les fanatiques veulent soumettre l’humanité, JE SUIS CHARLIE est une tentative inconsciente et désespérée de se soustraire à ce projet de soumission, notamment en refusant le piège mimétique : « Vous n’aurez pas ma haine ! » Mais en réalité, ce piège se referme sur ceux qui s’identifient aux victimes et prétendent communier dans un même destin.

JE SUIS CHARLIE n’est pas seulement l’expression d’une solidarité envers les victimes, une profession de foi pour la liberté saccagée, c’est aussi un creuset identitaire et communautaire symétrique de cette Oumma, telle que la conçoivent les fondamentalistes. Il n’y a désormais plus de place pour la nuance, pour le doute, pour le questionnement. Tout est résumé dans l’invocation de ce qui est absent : absence des victimes injustement assassinées, mais aussi absence de cette liberté qui n’est plus puisque face aux assauts divers nous sommes manifestement incapables de la défendre. Sinon sous l’angle de la caricature, de la dérision. Ce que révèlent les cicatrices laissées par les attentats de Charlie Hebdo dans la conscience collective, c’est notre incapacité à incarner vraiment une alternative éthique, un modèle de civilisation, qui tiennent durablement en échec tous les fondamentalismes, tous les terrorismes et tous les totalitarismes qui s’en prennent à nous et veulent nous interdire d’être QUI nous sommes.

Identité et immigration, humanité et altérité. Où va la France ? Où va le monde ?

Mis en avant

La guerre des autres

La première condition qui fonde une nation c’est la reconnaissance d’une identité commune, définie par une langue, une culture et un territoire communs.

La première condition qui permet la relation c’est la reconnaissance de l’altérité.

Une nation qui ne stimulerait pas les relations entre ses membres ne pourrait vivre. Ce serait un corps sans âme.

Une nation qui ne développerait pas des relations avec d’autres nations serait condamnée à mourir.

Mais il n’y a pas d’altérité et donc de relation possible si l’on renonce à exister quand l’autre s’affirme radicalement autre au point de devenir hostile.

La conscience de soi n’est pas un en soi mais un être avec. Plus on se confronte à l’autre, plus on éprouve l’altérité, plus on se révèle à soi-même. Toute identité, toute qualité n’est toujours que relative.

Le piège du mimétisme c’est de croire qu’on puisse s’affirmer contre l’autre, en s’appropriant ce que l’on convoite chez lui. On ne peut s’affirmer que par rapport à un autre, en laissant ouvert l’espace entre soi et l’autre, non en le détruisant.

Vivre l’altérité suppose donc la reconnaissance d’un écart, l’entendement sur un espace, une différence qui laisse chacun exister.

Or la conscience de l’altérité respectueuse de l’autre suppose d’abord le respect de soi-même.

Le respect de soi-même n’est pas l’enfermement en soi-même mais la première condition de l’ouverture à l’autre.

Le respect de soi-même n’est pas qu’attention à soi, mais aussi renoncement à l’illusion de pouvoir se suffire à soi-même. Et bienveillance envers cette présence de l’autre en soi, qui oriente le désir vers un autre au dehors.

Quand la générosité conduit à l’impuissance et la culpabilité

Identité, altérité, respect, espace, désir, conscience… Ces notions sont au cœur de tous les drames contemporains.

Le drame de la France face aux défis posés par les flux migratoires tient essentiellement à son impuissance à poser sereinement la question de son identité. Et donc à définir l’espace symbolique qui lui permettrait de nouer des relations sereines avec tous les autres.

On peut utiliser la métaphore biologique pour décrire les groupes humains. Tout organisme vivant est un système qui tend à maintenir un équilibre dynamique entre les éléments qui le constituent. Dans le corps humain, le système immunitaire a pour rôle d’opérer un tri parmi les micro-organismes qui transitent à l’intérieur du système, en déterminant ceux qui peuvent être assimilés, et ceux qui doivent être rejetés. L’excès comme la carence de certains éléments extérieurs peut entraîner la maladie ou la mort. La bonne santé dépend du maintien d’un juste équilibre homéostatique. Un organisme en bonne santé se fortifie et se développe en harmonie avec son environnement, un organisme en mauvaise santé s’affaiblit et ne peut résister à la prolifération de germes pathogènes. Il se désagrège et meurt.

Aujourd’hui la France est non seulement incapable de définir une politique migratoire, elle est surtout incapable de s’accorder sur ce qu’elle considère comme un bon équilibre : comment rester ouverte sur le monde extérieur, accueillir des personnes sur son territoire, tout en se protégeant des conséquences néfastes d’un afflux excessif. Quelle place doit-elle accorder à ceux qui résident sur son sol ? Dans quelles proportions ? Selon quels critères ?

Or si elle n’est pas capable de définir cela, c’est parce qu’elle ne sait plus qui elle est.

Cette impuissance tient à la culpabilité qu’elle entretient à l’égard de personnes sensément redevables à qui elle a ouvert ses portes.

L’accueil de l’étranger est un principe universel de toute société humaine. La France est une nation généreuse. Et elle se sent tenue d’honorer cette qualité qui se fonde sur des principes qu’elle porte et revendique.

Selon l’étymologie, la générosité est ce qui caractérise la bonne race, la noblesse d’âme. Pourquoi la France serait-elle aujourd’hui malade d’être une bonne race, une nation noble ?

La France est coupable d’être un pays riche, une grande puissance. Elle est coupable d’avoir été un royaume esclavagiste, puis un empire colonial. Elle fait donc partie du camp des exploiteurs.

Les temps ont changé, les régimes qui ont succédé à ces périodes contestées ont pu même faire acte de repentance ; la coopération, l’aide au développement, l’action humanitaire font partie du prix payé pour se racheter une bonne conscience vis-à-vis des anciens colonisés. Mais dans l’esprit de certains, la France reste un pays exploiteur, et donc éternellement coupable.

Selon cette logique, c’est la France qui est redevable envers ceux qu’elle accueille, et non ceux qui sont accueillis dont on devrait attendre une reconnaissance. Peu importe les efforts ou le nombre de personnes accueillies, la France restera toujours coupable. Elle devra toujours payer. Cela justifie même qu’elle soit humiliée. Et que les Français d’aujourd’hui restent débiteurs pour les crimes commis par leurs ancêtres.

Accueillir des étrangers sur son sol, ce n’est pas leur accorder une faveur, c’est un dû. Surtout pour les descendants de ceux qui ont été spoliés.

Le fait de se voir octroyer un statut de résidents ne les obligent en aucune façon à s’intégrer. Ni à se conformer à des lois, des obligations, des coutumes locales. Ce statut de victimes dont ils sont héritiers les autorise au contraire à s’en affranchir, à vivre selon leurs propres coutumes, leurs propres lois, et même à s’isoler du reste de la société pour vivre en communautés fermées afin de préserver leur identité.

Toute exigence de renoncement à certains éléments identitaires au nom des lois républicaines qui s’appliquent à tous ne peut être que la confirmation d’une société injuste, violente, raciste, xénophobe, qui refuse de reconnaître l’aspiration légitime de chaque individu à faire respecter ses droits.

Multiplier les discours séparatistes et victimaires fondés sur l’islamophobie fait partie de la stratégie des islamistes, afin d’instrumentaliser les populations d’origine musulmane pour les retourner contre la majorité.

Mais ces discours de culpabilisation de la majorité par des minorités et ceux qui s’en font les défenseurs n’auraient jamais pu se développer depuis des décennies avec une telle efficacité si la France n’avait d’abord consenti à devenir victime de la mauvaise conscience.

La mauvaise conscience est un mal qui détruit l’identité, l’esprit d’un individu ou d’une nation, de l’intérieur. L’autre devient l’accusateur, celui qui nourrit la culpabilité en fournissant des arguments à la mauvaise conscience. Celui dont la seule présence en tant qu’autre constitue un rappel de la faute commise.

Dès lors plus d’autre alternative que de rejeter l’autre, ce qui revient à lui donner raison, ou d’accepter sa condamnation en se morfondant dans la contrition, et en se dépossédant de tout pouvoir de création d’un autre modèle pour vivre l’identité et l’altérité.

Immigration et ressentiment

Les discours idéologiques qui stigmatisent la France comme un pays oppresseur et coupable par essence s’appuient sur ce que Nietzsche appelle la morale du ressentiment.

La France est un pays fort. Du moins elle l’a été. Selon la morale des faibles, elle doit s’excuser d’être forte. C’est un péché originel qu’elle doit expier en se résignant à devenir faible. Et tout doit être fait pour l’affaiblir.

Pour Nietzsche[i], les êtres de ressentiment sont une race d’hommes pour qui « la véritable réaction, celle de l’action, est interdite et qui ne se dédommagent qu’au moyen d’une vengeance imaginaire. » Nietzsche lie ainsi le ressentiment à ce qu’il nomme la « morale d’esclave », qui est par essence constituée par le ressentiment, par un non créateur. Ainsi, l’être de ressentiment est profondément réactif, c’est-à-dire qu’il est dans une situation d’impuissance qui engendre des frustrations. Tout homme, quel qu’il soit, à qui l’on interdit l’action, et qui de ce fait se trouve dans l’impuissance, est affecté par le ressentiment : c’est-à-dire qu’il ne peut que subir l’impossibilité de s’extérioriser.

Il n’est pas étonnant que ce ressentiment envers la France s’exprime aujourd’hui sous la forme de discours racialistes, qui tendent à essentialiser l’opposition entre les races. La France n’est pas tant accusée en tant qu’Etat ou nation, ni jugée coupable en raison de sa politique coloniale au cours des siècles passés, c’est l’homme blanc, violent, dominant, raciste et oppresseur par nature, qui est le vrai coupable.

En réintroduisant la notion de race que les discours antiracistes entendaient contester, on empêche à tout processus de réparation ou de pardon de s’opérer. On assigne à certains un statut de bourreaux selon leur appartenance à la race blanche, et à tous les autres un statut de victimes du racisme blanc. On essentialise les rapports de domination, qui deviennent le fait exclusif du Blanc ou de l’Occidental.

Si l’on suit cette logique du ressentiment, accueillir des étrangers sur son sol, aider un pays plus faible économiquement à se développer, ou même multiplier des actions humanitaires, ce n’est pas une marque de générosité mais un signe d’arrogance, d’une volonté de prolonger les rapports de domination et d’exploitation.

Par ce phénomène d’inversion des valeurs et du rapport de forces entre le fort et le faible qui se vit condamné à l’impuissance, le simple fait d’aider une personne se retourne contre celui qui aide, et devient une marque de faiblesse qui justifie qu’on abuse d’elle, qu’on la méprise et qu’on la considère comme inférieure.

On ne peut véritablement comprendre ce qui paralyse la France, l’empêche d’affirmer son identité face à des étrangers qui se retournent contre elle, si l’on ne tient pas compte de ces mécanismes fondés sur le ressentiment, d’autant plus puissants qu’ils reposent sur l’irrationnel.

La France est prisonnière de ce jeu mimétique du ressentiment, car elle se laisse piéger par ses propres valeurs perverties par la mauvaise conscience.

Les discours nourris sur le ressentiment enferment les personnes d’origine étrangère dans un statut victimaire par essence. Cette victimisation s’amalgame avec les discours idéologiques portés par la gauche à l’égard des minorités opprimées : racisme, stigmatisation, injustices sociales, professionnelles, etc.

La France, déjà divisée sur ces questions, se voit prise au piège de sa générosité et de ses principes humanistes, antiracistes, tiers-mondistes, qui se retournent contre elle. Elle se retrouve injustement accusée d’être la cause de tous les malheurs les étrangers ou des fils d’immigrés qui vivent en France. En exonérant a priori ces derniers de toute responsabilité quant au sort qu’ils subissent.

Le drame de l’homme du ressentiment, c’est qu’il se retrouve lui aussi pris au piège de cette morale de l’esclave, condamné à l’impuissance et à l’inaction. Et donc en proie à toutes les récupérations.

La force consiste à surmonter cet état qui n’est alors plus qu’un état passager, par exemple en surmontant le désir de vengeance. Ce que Nietzsche nomme le renversement axiologique face à l’inversion des valeurs.

Or ce renversement qui permettrait une sortie par le haut semble aujourd’hui impossible.

La seule issue possible consisterait pour la France à renouer avec la conscience de son identité, c’est-à-dire de sa force. En choisissant de n’être plus esclave de la mauvaise conscience, mais en assumant la posture du fort.

Non pas en imposant sa force selon une logique de domination, comme l’en accusent ceux qui veulent l’enfermer dans le ressentiment. Mais en acceptant d’une part l’objectivité du rapport de forces, sa capacité à agir et décider de son avenir selon une posture d’autorité, et non pour satisfaire une exigence morale. Et d’autre part le pouvoir objectif que lui donne la fidélité à son choix de valeurs. C’est-à-dire la capacité à agir pour transformer la réalité de façon positive, au lieu de s’y résigner sous l’angle du sentiment réactif.

Il ne s’agit donc pas de céder à une quelconque nostalgie à l’égard de mythes nationalistes ou d’une identité de carton-pâte qui se limiterait à des clichés cocardiers. Mais de réaffirmer ce qui fait que la France est aimée des autres nations : sa culture, son art de vivre, son ouverture au monde, son rayonnement, sa créativité. Mais aussi tout ce qui fait d’elle un ensemble vivant, uni, dynamique, fédérateur, susceptible d’être pris comme un modèle par d’autres.

Pour être en mesure d’intégrer des étrangers qui souhaitent vivre en France ou devenir français, elle doit redevenir capable de stimuler l’intérêt, le goût, l’adhésion, l’envie pour ces personnes de s’approprier réellement ce qui fait l’esprit français. Et tout faire pour les inciter à s’intégrer.

Mais elle doit abandonner tout scrupule, toute culpabilité à se séparer de ceux qui portent atteinte à son intégrité ou à celle de ses enfants, qui refusent de s’intégrer et s’enferment dans une attitude hostile.

Un organisme qui s’accroche à un autre et se nourrit de son énergie est un parasite. La France n’a pas vocation à faire vivre des parasites. Mais elle a incontestablement une mission d’éducation, une mission civilisatrice, qui ne tient pas qu’à son niveau de vie ou aux avantages de son système social. La France est une chance pour qui choisit d’y vivre et de s’enrichir intérieurement sans renoncer à ses racines. De s’épanouir et de s’accomplir humainement, mieux et plus facilement qu’il n’aurait pu le faire en restant dans son pays d’origine.

Cette attitude ouverte, généreuse, respectueuse de l’autre, suppose la reconnaissance de ceux qui en bénéficient. Un jeu à somme positive, à l’inverse du ressentiment.

Les gentils, les méchants, et le grand remplacement

Les discours sur l’immigration que l’on attribue communément à l’extrême droite tendent à opposer deux types de populations, jugées irréconciables selon une ligne de fracture identitaire : eux et NOUS.

La société française serait menacée par ceux qui prônent le mélange impossible et irresponsable entre deux éléments qui ne pourraient fusionner, ni même cohabiter sans finir par se repousser. Comme l’huile et l’eau agitées dans un même bocal ne peuvent former un corps homogène. D’un côté « la France », constituée d’individus installés depuis plusieurs générations sur le territoire, d’extraction européenne, a priori de couleur blanche et de culture chrétienne. Et de l’autre « les étrangers » ou « les immigrés », qui vivent sur notre sol mais ne peuvent ou ne veulent pas s’intégrer.

La raison de cette incapacité tiendrait à leur culture d’origine, trop différente de la nôtre. Elle rendrait impossible toute acclimatation aux mœurs françaises, toute intégration dans le corps de la nation, toute possibilité de se conformer à la culture française : autant de signes du principe républicain d’assimilation.

Cette idée pose que ces gens-là ne SONT pas comme nous. Il y a une incompatibilité radicale entre eux et nous. Ils sont donc condamnés à rester toujours des étrangers. C’est pourquoi ils se regroupent entre eux et constituent des communautés à part, ils rejettent le mode de vie français et refusent de correspondre à l’idéal-type du bon Français.

Puisque la proportion des étrangers augmente continuellement dans la société, c’est leur nombre qui finit par poser problème. Car au-delà d’un certain seuil, le principe de tolérance invoqué pour justifier qu’une fraction de la population vive en parallèle avec le reste de la société selon le concept du vivre ensemble ne fonctionne plus. Les tensions deviennent trop importantes et les réflexes de rejet commencent à apparaître. Les revendications communautaires pour préserver telle identité ou tel mode de vie suscitent des réactions identitaires face aux replis séparatistes et à la multiplication des violences commises par des étrangers.

Le point limite, souvent invoqué pour appeler davantage de fermeté à l’égard de ceux qui génèrent des problèmes, ou davantage de tolérance pour désamorcer les tensions, c’est la guerre civile.

Poussée à sa limite, cette logique de rivalité identitaire renforce l’idée qu’il existe des identités radicalement incompatibles au sein de l’espèce humaine. Au point qu’elles ne pourraient cohabiter au risque de déclencher la guerre.

Cette croyance inspire la thèse de Samuel Huntington à propos du Choc des civilisations. Le monde serait aujourd’hui confronté à un affrontement entre des civilisations mues par une volonté d’imposer leur domination hégémonique. Les frictions au sein des sociétés, entre une majorité qui tente de préserver son modèle et des minorités qui tentent de s’imposer contre elle, entretiendraient ce choc civilisationnel.

Ces tensions existent. Les menaces existent. A ce titre, le lien longtemps rejeté entre immigration et délinquance ne peut plus être nié. L’absence de consensus au plan national sur la politique d’immigration pose également un grave problème. Cependant, l’erreur consiste là aussi à essentialiser le problème. En réduisant les secousses provoquées par la mondialisation à un rapport de forces entre des ensembles géographiques ou des civilisations.

Beaucoup ont intérêt à jouer de ces oppositions, en les exaltant et en les résumant à une causalité fondée sur le choc des cultures, des religions ou des civilisations. Ce qui revient finalement à opposer de façon caricaturale les gentils d’un côté, et de l’autre les méchants. Les gentils, c’est-à-dire nous ; et les méchants c’est-à-dire eux. Sans jamais préciser clairement ce qui définit ce nous et ce eux.

Selon l’idéologie woke fondée sur la mauvaise conscience, les gentils sont les éternelles victimes par essence : les étrangers persécutés, et ceux qui les défendent. Et les méchants, ce sont les autres : la majorité honnie, et tous ceux qui dénoncent l’immigration, le multiculturalisme, le métissage, au nom d’une idée figée et mortifère de la France.

Cette vision binaire peut paraître réductrice, puérile. Pourtant, impossible de s’en défaire. Les peurs alimentent des discours qui renforcent ces mécanismes réflexes, qui à leur tour alimentent les peurs.

A ce propos, il est très surprenant d’entendre un ministre de l’Intérieur membre d’un gouvernement critiqué pour son laxisme face à la multiplication des violences et crimes commis par étrangers en situation irrégulière, affirmer qu’il faut être « méchant avec les méchants« , et « gentil avec les gentils« . Une façon de dire qu’il faut faire la part entre des gentils immigrés, à intégrer, et des méchants immigrés, à expulser.

Cette façon de présenter les choses réduit la problématique de l’immigration à une morale comportementale. Et la politique migratoire de la France à une morale rétributive, qui devrait récompenser les gentils et punir les méchants.

En d’autres termes, cette déclaration de Gérald Darmanin suite à l’affaire de la petite Lola, une adolescente cruellement torturée puis assassinée par une Algérienne frappée par une obligation de quitter le territoire français, démontre à quel point l’autorité publique sensée fixer le cap en matière d’immigration et garantir l’ordre public est engluée dans la morale du ressentiment.

En répondant ainsi aux affaires qui exacerbent l’indignation de l’opinion, le ministre avoue son impuissance à s’élever au-dessus des affects et du ressentiment. Il se fait l’instrument des idéologies qui se définissent par rapport à un ennemi, réel ou supposé. L’ennemi est jugé comme étant la cause de l’impuissance et du mal subi. Par opposition, celui qui le subit s’attribue une supériorité morale imaginaire. Nietzsche résume cela par cette formule : « Ils sont méchants, donc nous sommes bons. »

Pour l’idéologie woke, l’ennemi c’est la France, l’Occident ou l’homme blanc. Pour les vrais racistes d’extrême droite, l’ennemi c’est l’étranger, jugé nocif par essence. Ces deux idéologies sont les deux faces d’une même monnaie : la morale du ressentiment. Et son ressort demeure le même : le sentiment réactif d’impuissance auquel se sent assigné le faible. Les étrangers qui rejettent la France sont victimes du ressentiment parce qu’ils se sentent faibles, assimilés à la condition d’esclave. Et ceux qui en appellent à une identité française en réaction contre les immigrés en veulent à ces ennemis de la France qu’ils jugent responsables de leur relégation à un statut d’infériorité.

Grand remplacement ou Great Reset ?

La théorie du grand remplacement, souvent évoquée au sujet de l’immigration, s’inscrit dans cette logique paranoïaque, en la poussant à sa limite. Elle prétend que l’inaction des politiques face aux problèmes objectifs que pose l’immigration résulterait d’un processus planifié, ayant pour finalité de remplacer la population historique d’un pays comme la France par une autre population étrangère d’introduction récente. Jusqu’à ce qu’elle la supplante numériquement et la balaye totalement en la recouvrant par sa culture.  

Les partisans de cette théorie assimilent souvent cette population hétérogène qui tente de remplacer la nôtre à la figure de l’Islam conquérant et à son projet de domination du monde. Notamment tel qu’il s’exprime dans le Projet des Frères musulmans : infiltrer les sociétés démocratiques afin de prendre le pouvoir, imposer la charia, imposer l’Islam comme religion d’Etat, et enfin instaurer un Califat mondial. Sauf que ce projet vise à imposer un modèle totalitaire de type théocratique, pas à anéantir les populations non-musulmanes en les chassant des territoires conquis.

La théorie du grand remplacement est une théorie d’extrême droite dont l’origine remonte à la fin du 19e siècle, et qui fut introduite dans le débat contemporain en 2010 par l’écrivain Renaud Camus. Son succès tient au fait qu’il se nourrit d’un sentiment d’impuissance d’une part grandissante de l’opinion face à une immigration devenue pléthorique, inassimilable, et aux problèmes qu’elle génère. Mais aussi au fait qu’une part de son analyse est juste.

Ce fait n’est jamais évoqué par les médias mainstream, mais il existe bien une volonté d’utiliser les flux migratoires pour affaiblir les sociétés démocratique, notamment la France.

L’afflux massif de migrants originaires des anciennes colonies françaises du Maghreb et d’Afrique sub-saharienne à partir des années 1960 répondait à un objectif des milieux d’affaires, industriels et d’une partie de la classe politique au pouvoir de recourir à une main d’œuvre abondante, bon marché et docile afin de diminuer les coûts salariaux et doper la croissance. Cette politique rencontra à cette époque l’hostilité du Parti communiste, qui vit à juste titre dans cet afflux de main d’œuvre étrangère sous-payée une concurrence déloyale par rapport aux travailleurs nationaux, un moyen de maintenir les salaires à un bas niveau, et un risque de faire augmenter le chômage pour les travailleurs français. Ce qui fut effectivement le cas après le premier choc pétrolier.

Mais ce n’est qu’un aspect du remplacement. Dans une perspective plus globale, il existe une stratégie conçue par l’oligarchie anglo-américaine en vue d’instaurer progressivement une gouvernance et un ordre mondial conformes à leurs intérêts, qui utilise les flux migratoires comme un facteur déstabilisant parmi d’autres pour fragiliser les pays qui en sont la cible. En particulier les pays d’Europe, qui ont vocation à être totalement vassalisés par les Etats-Unis.

Le but n’est ici pas de substituer une population à une autre, mais de dissoudre progressivement les Etats-nations afin de faciliter leur intégration dans le Nouvel Ordre Mondial. Favoriser l’arrivée massive et constante de populations étrangères, empêcher les Etats de s’opposer à cet afflux au nom des règlements européens, substituer le modèle communautariste au modèle d’assimilation républicaine, instrumentaliser les crispations identitaires et encourager le séparatisme en utilisant les discours antiracistes et la défense des minorités, sont autant de moyens pour parvenir à cette fin.

L’idée est de fracturer la société, de dissoudre peu à peu le sentiment national, de discréditer toute référence à la nation, en assimilant ceux qui s’y réfèrent à une vision fermée, passéiste, d’extrême droite, de forcer les peuples à abandonner leur souveraineté et leur identité pour à se fondre dans une souveraineté européenne imaginaire sans aucun fondement historique et juridique, et dans un grand indifférencié mondialiste : la mondialisation heureuse, où les cultures nationales tendraient à disparaître. Comme en témoigne cette affirmation surprenante chère à Emmanuel Macron : « La culture française n’a jamais existé !« 

Pour faire accepter ce changement de paradigme et se fondre dans le collectif englobant mondialiste, il faut marteler sans cesse l’idée est que le brassage des populations constitue un « progrès », qu’il représente « l’avenir », que la nation est une notion dépassée, que l’identité nationale c’est la guerre civile, mais qu’au contraire l’immigration une chance, qu’il faut donc ouvrir les frontières, accueillir tous les réfugiés au nom du droit d’asile, aux nom de la tradition d’accueil de la France, de nos grands principes, et d’une fraternité floue qui escamote le caractère structurant mais aussi clivant des différences. Et surtout en niant les problèmes objectifs que pose le renoncement à l’intégration des étrangers et une gestion concertée de l’immigration, en particulier de l’immigration illégale.

Sauf que jamais ne se pose la question de l’identité et du destin communs. Au contraire, malgré les bonnes intentions affichées, le but de cette stratégie n’est pas de créer des êtres libres et égaux, un monde fraternel et unifié, mais une société radicalement inégalitaire composée d’esclaves, d’individus soumis et sous contrôle total, au service d’une infime minorité.

Agiter le spectre du Grand remplacement est utile. Cela permet de faire oublier la perspective bien plus réelle et actuelle du Great Reset : l’avènement de la dystopie la plus totalitaire que l’humanité ait jamais connue. Et ce Great Reset n’est pas une chimère, mais un objectif clairement assumé par ceux qui le mettent en place.

Du monde commun à l’être commun

A bien des égards, ce projet est bien pire que le grand remplacement. Il s’agit d’un projet cosmopolitique sans racines, sans identité, sans âme, et donc totalitaire, comme l’était le projet de cosmopolitisme de Staline.

Il n’est pas étonnant qu’il s’accompagne d’une vision eugéniste et transhumaniste. Avec une volonté de modifier de façon définitive le génome humain. Le génome, c’est la mémoire de notre Histoire, individuelle et collective. C’est la transcription au plan biologique de Qui nous sommes au plan existentiel, en tant qu’individus descendants d’une lignée et membres d’une même espèce. Prendre possession du génome, c’est prendre possession de l’humain, le chosifier. Et s’approprier son identité, le sens de son évolution.

Tentation démiurgique ou sataniste, qu’Hannah Arendt résume par la réification du monde commun. La forme la plus grave de l’immoralité politique qui conduit à la disparition des relations intersubjectives riches spécifiques de l’humain pour faire place à des relations pauvres, dépersonnifiantes et objectivantes parce qu’elles ne prennent pas en compte l’autre dans l’infini de ses dimensions, mais aussi parce qu’elles ne font pas droit à la complexité du corps social. Prendre possession du gêne, c’est prendre possession des êtres dans ce qui fait leur singularité et leurs caractères communs. C’est résumer l’identité et l’étrangèreté au seul critère de l’utilité.

L’eugénisme (du grec eugenis : bien né), c’est la science des bonnes naissances. Ce qui discrimine les bons et les mauvais non en fonction de leurs mérites mais dès le berceau. Réduire ou éliminer les mauvais et favoriser les bons, c’est pour les eugénistes le but à poursuivre. Très en vogue à partir du 19e siècle, l’eugénisme a connu les succès qu’on connaît chez ceux qui s’affirmaient comme les représentants d’une race ou d’une nation supérieure : darwinisme, malthusianisme, aryanisme, maoïsme…

Dérivé du scientisme, le projet transhumaniste en est à la fois un avatar et une synthèse, qui sépare l’humanité future en trois catégories : les dieux, composés de l’élite dominante, les esclaves, nécessaires pour faire fonctionner le système et contrôlés par les IA, et les inutiles, à éliminer.

On est ici à l’opposé de la notion de générosité, qui associe la bonne race au fait de pratiquer le bien et de tendre la main à l’autre. A une vision de la société fondée sur la noblesse des sentiments, la solidarité manifestée par le don, le partage (et la reconnaissance qui en découle), s’oppose un monde ordonné en strates, où les individus n’auraient aucun lien les uns avec les autres, mais qui se verraient attribuer des droits en fonction de leur statut, sans aucun espoir d’amélioration de leur condition ou d’émancipation. Sinon par leur conformité rigoureuse à des normes, le renoncement au libre arbitre, et le monitoring permanent par des IA.

C’est la fin de toute humanité. Car il n’y a pas d’humanité sans rencontre de l’altérité. Et la possibilité de définir un monde commun à partir d’un consensus. L’identité numérique gérée par le système, c’est la fin de toute possibilité d’exprimer un je suis à partir de l’expérience de son propre rapport à l’autre et au monde, en s’affirmant comme créateur autonome de valeur, et en éprouvant cette valeur au travers de la relation d’altérité signifiante.

La seule antidote à ce cauchemar, c’est de réhabiliter le cosmopolitisme. Non sous la forme du relativisme culturel, du métissage ou du multiculturalisme, mais sous la forme d’une civilisation globale qui respecte les particularismes identitaires, culturels, régionaux, nationaux, en les intégrant dans une nouvelle forme d’universalisme qui ne soit pas qu’un idéal, mais qui procède d’une expérience individuelle de l’Etre collectif qu’est l’humanité.

Il faut ici donner au mot cosmopolite non pas le seul de citoyen du monde, mais plutôt de membre de l’humanité. Le citoyen du monde exerce des droits et des devoirs au sein d’un ensemble politique – le monde dans sa dimension universelle – qui garantit le pluralisme des identités selon une égalité de statut et une même liberté d’agir. Être membre de l’humanité est une déclaration plus essentielle, qui suppose avant tout faire corps de façon indissoluble. Cela suppose que chaque membre ne définit pas son agir sur la base de son identité, personnelle ou collective en référence à une culture d’origine ou une communauté, ou de ses intérêts personnels. Mais relativement à cette appartenance à un corps qui le transcende. Ses buts s’inscrivent dans une perspective qui le dépasse, et qui va bien au-delà de l’intérêt général.

Être humain, ce n’est pas partager des caractéristiques communes qui définissent l’espèce, c’est participer à une aventure commune, à un être commun, pas à un être ensemble ou avec. C’est être conscient de son intrication avec l’autre, avec tous les humains, tout en jouissant d’une liberté totale, ontologique, d’actualiser et d’orienter le sens de cette intrication. C’est orienter son désir d’accomplissement personnel vers les plus hautes réalisations offertes à tous les membres de la même espèce.

Cette conversion du désir est l’opposé exact du ressentiment et de son corolaire, la violence mimétique. C’est l’amour au-delà du sentiment, de la noblesse d’âme des êtres généreux, c’est la force qui dynamite les limites du soi et du non-soi sans pour autant sombrer dans les écueils du sacrifice, du fusionnel ou du collectivisme.


[i] Nietzsche : Généalogie de la morale

A qui profite l’écoterrorisme ?

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Manifestation d’opposants au projet de mèga-bassines à Sainte-Soline, 29 octobre 29

Depuis la multiplication d’actes de vandalisme contre des œuvres d’art perpétrés dans des musées par de jeunes militants écologistes, et à l’article L’écologie est-elle une forme de terrorisme ? publié sur ce blog le 14 octobre, un débat s’est initié en France sur l’opportunité d’utiliser le terme d’écoterrorisme. Notamment suites aux actes de violence lors de manifestations écologistes.

Une clarification s’impose.

Tout d’abord, aussi choquants soient-ils, ces actes ne peuvent objectivement pas être considérés d’un point de vue strictement « juridique » comme relevant du terrorisme. Autant pour la dégradation volontaire d’œuvres d’art que pour le tabassage de policiers lors d’une manifestation contre le projet de méga-bassines à Sainte-Soline.

Si j’ai parlé d’une « forme de terrorisme » à propos du saccage d’œuvres d’art, c’est à propos des dérives d’un certain militantisme écologiste radical, qui l’assimilent du point de vue symbolique à une forme de terrorisme.

Quant aux violences commises lors des manifs, elles relèvent plus d’une forme de guérilla qui prend pour cible la Police, comme dans chaque manifestation où les Black blocks sont infiltrés. Il s’agit là de méthodes typiques de l’extrême gauche, qui refuse la règle du jeu démocratique et croit toujours que la violence révolutionnaire est la seule manière d’accéder au pouvoir et d’abattre l’ordre établi. L’écologie n’est ici qu’un prétexte.

Il n’empêche qu’il y a bien une forme de terrorisme dans l’accumulation de ces méthodes qui utilisent la violence, réelle ou symbolique, pour heurter les esprits et imposer leur message. Particulièrement dans un climat ambiant qui voit se multiplier les violences, les angoisses et les menaces instrumentalisées.

A cette spécificité près que l’écoterrorisme joue plus implicitement sur un registre apocalyptique, nourri par toutes les alarmes entretenues sur le réchauffement climatique par les médias qui transforment la moindre hausse du thermomètre en cataclysme et pointent le réchauffement comme seule cause de tous les maux de la terre.

Seule question qui vaille ? A qui profite l’écoterrorisme ? Aux écologistes ? Sûrement pas. A la planète ? Pas davantage, car il n’a aucun impact objectif sur des politiques qui pour être efficaces nécessiteraient un consensus global pour engager des mesures efficaces. Sans doute à ceux qui se servent de l’écologie et la terreur climatique pour faire avancer leur agenda…

Quand le sage montre Davos, l’imbécile regarde Sandrine Rousseau…

Pourquoi je ne fête pas Halloween 

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Comme beaucoup de gens de ma génération, je garde le souvenir de mes années d’étudiant et de celles qui suivirent comme des années d’insouciance. Cette époque n’était pourtant pas dépourvue d’épreuves : la crise, la compétition économique, le chômage, la guerre froide, le sida. Mais nous étions prêts à relever les défis, et décidés à profiter de la vie dans un monde désenchanté, cynique et matérialiste.

De mes années de lycée, j’avais gardé un petit groupe d’amis que je voyais régulièrement. L’un d’entre eux, après de brillantes études d’ingénieur à New York, avait épousé une Américaine de Detroit. Une ancienne danseuse pleine de charme et pétillante de vie. Sa gentillesse, sa joie de vivre et son rire étaient communicatifs. Installés à Paris avec leurs trois enfants, ils aimaient inviter souvent leurs amis pour faire la fête.

C’est grâce à eux que je découvris la fête d’Halloween. Chaque année leur maison se transformait en une assemblée étonnante, bruyante et hétéroclite, une bacchanale à mi-chemin entre carnaval, bal masqué et fête étudiante. L’alcool coulait à flots, on riait beaucoup, on dansait jusqu’au bout de la nuit, des couples se formaient, ou se risquaient à quelques écarts.

Les enfants, de plus en plus nombreux à mesure que les années passaient, prenaient part à ces réjouissances de grands enfants, ravis, et truculents de malice.

Cette ambiance grisante et bon enfant tranchait avec le côté sombre du calendrier, alors qu’on s’enfonçait dans les premiers frimas et la grisaille de l’hiver. Participer à ce rituel original nous paraissait d’autant plus excitant qu’Halloween était alors totalement inconnue en France.

Jouer avec les monstres, la mort, le côté gore ne me paraissait pas choquant. Au contraire, cela cadrait bien avec cette époque baroque, excessive, flirtant souvent avec le macabre, que furent les années 1980. Cela rejoignait l’esthétique décalée, le goût pour l’exhibition, la provocation et la licence profane. Un moyen de conjurer les angoisses de cette fin de siècle crépusculaire.

Et puis l’horreur n’était pas vraiment le cœur de cette fête, du mois telle que nous la célébrions. Tout le monde était déguisé, les sorcières et les diables rivalisaient avec des affreux de toute sorte. Mais il y avait aussi des célébrités, des rock-stars, des animaux, des empereurs déchus.

Cela me rappelait mes années d’enfance, ces réveillons costumés chez mes parents, les fêtes au Club Med. L’espace d’une soirée, chacun s’efforçait de surprendre, s’autorisait à être un autre, révélait quelque trait caché de sa personnalité. Il y avait une vertu exutoire, transgressive, cathartique à ce rituel. Une façon d’abattre les cloisons, d’inverser les polarités, de relâcher les tensions.

Un peu à la manière de ces fêtes inversées, très populaires du Moyen-âge, comme le Carnaval qui précédait l’entrée en Carême, ou la Fête des fous qui précédait de quelques jours la nouvelle année calendaire. Lors de ces fêtes paillardes où l’obscénité se mêlait aux symboles religieux, les gueux pouvaient tourner en dérision les rois et les papes, on pouvait proférer les choses les plus insensées, l’ordre social était chamboulé cul par-dessus tête. Ces grandes mascarades ritualisées, telles des soupapes, étaient essentielles pour permettre à l’équilibre social et symbolique de se maintenir, en laissant à la déraison, à la fantaisie et aux pulsions subversives un espace pour se libérer.

Une façon aussi de rappeler que la vie terrestre, loin d’être un idéal ascétique ou éthéré, loin de se conformer à une morale manichéenne, était au contraire tissée d’influences contraires et mêlées. Le monde ici-bas est à l’image de ce tableau de Jérôme Bosch La nef des fous, qui fait défiler sous des formes imagées toute la palette des faiblesses humaines.

Halloween semblait alors comme un pied de nez narquois à tous ceux qui s’offusquent du côté paillard, indompté, parfois effrayant de l’âme humaine. De ses accointances avec des choses sombres, dérangeantes et refoulées. Il y avait quelque chose de romantique à sacrifier à ces délires festifs. Un peu comme ces inc’oyables et me’veilleuses qui au lendemain de la Terreur se jetaient avec frénésie dans les plaisirs, et jouaient avec des symboles les plus macabres comme la guillotine pour en conjurer la sombre désespérance. Halloween cadrait parfaitement avec ces années 1980, ses mouvements décadents comme la cold wave, sa langueur macabre surjouée, ses tarentules et ses sépulcres, les néoromantiques, leurs mèches ébouriffées et leurs costumes à jabots recyclés, ou l’esthétique gothique, gore ou SM adoptée par certaines icones de la new wave.

Mais si cette fête semblait traduire les tourments d’une époque, on ne peut se satisfaire éternellement des mêmes codes.

Longtemps plus tard, je m’étais retrouvé à Chicago fin octobre. Le quartier de Lincoln Park se parait de décorations à l’approche d’Halloween. Des sourires édentés jaillissaient des grosses citrouilles amassées sur les escaliers des immeubles en brique rouge le long des sages avenues aux façades victoriennes. Les grands arbres du parc au bord du Lac Michigan se paraient des couleurs flamboyantes de l’automne.

Il émanait une joie familiale de ces préparatifs, un goût espiègle et paisible qui donnaient à cette fête d’Halloween tout son sens. Rien de sombre ou de glauque, mais plutôt une ambiance rassurante et maîtrisée.

Entre temps, Halloween s’était exportée en France où elle était devenue un rituel obligé. Elle s’était d’abord répandue dans les milieux branchés. Comme une façon de se démarquer, de vivre à l’heure américaine. Un code festif réunissant quelques initiés. Puis par effet de contamination mimétique, elle s’était répandue dans tout le reste de la société, en se standardisant autour de codes rigoureux.

Ce succès n’était pas fortuit. Il avait été planifié par les stratèges du business. Leur but n’était pas tant de transplanter une fête issue du folklore irlandais mais qui n’avait aucun lien avec la culture française, que d’en faire un outil consumériste pour doper la machine à cash en incitant les gens à consommer. Une aubaine dans une période de l’année plutôt terne, entre la rentrée et les fêtes de fin d’année.

En quelques années, Halloween était devenue un sésame pour doper les ventes, industriels et petits commerces confondus. A peine les derniers cartables retirés des rayons, les grandes surfaces faisaient place aux articles et produits dérivés pour Halloween. Pas une seule vitrine pour résister à cette invasion de squelettes, de sorcières, de citrouilles et de toiles d’araignée. Tout le décor urbain était repeint de façon uniforme aux couleurs orange et noir.

Cette façon de tout mixer à la sauce Halloween, boulangeries, merceries et agents d’assurance compris, avait quelque chose de totalement factice, de ridicule et d’obscène. Ne pas consommer du « Halloween », c’était comme débarquer de la lune.

Heureusement, après quelques années, beaucoup commencèrent à se lasser. On vit peu à peu refluer la folie Halloween. Cette fête étrangère à la culture latine, introduite de manière artificielle, n’a jamais vraiment pris en France.

Mais elle n’a pas pour autant disparu. Chaque année on nous ressert encore les mêmes gimmicks pour nous pousser à consommer. Peu importe que cela n’ait aucun sens, sinon une injonction à faire le pitre et faire la fête, beaucoup y demeurent attachés.

Il y a longtemps que je ne fête plus Halloween. Pas parce que j’ai vieilli, pas parce que je n’aime plus me déguiser ou faire la fête. Mais parce qu’il n’y a rien dans cette fête imposée dans quoi je me reconnaisse. Au contraire, Halloween représente tout ce que je déteste. Aucun désir sincère, rien qui lui donne du sens, aucune surprise, aucune nouveauté, aucune créativité, aucun frisson.

Rien que cette obligation moutonnière de sacrifier à un rituel débile, vulgaire, obscène, laid, stupide et bruyant.

Halloween n’est rien d’autre qu’une verrue de plus ajoutée à un chapelet de fêtes, toutes vidées de leurs sens. Noël n’a depuis longtemps plus aucun sens, sinon d’être devenu la fête du CAC40, le chiffre d’affaires le plus ronflant de l’année, avec ces sapins, ces guirlandes, ces pères Noël en plastique. Un prétexte pour se gaver de bouffe, alors qu’une partie de la population crève de faim dans la rue. Pâques n’est plus que l’occasion de vendre des lapins, des cocottes et des cloches en chocolat. Quant aux feux de la Saint-Jean, ils ont disparu, noyés sous les décibels dissonants de la Fête de la Musique.

Pourtant toutes ces fêtes, bien avant d’être des fêtes chrétiennes, étaient des marqueurs du calendrier qui rythmaient le cycle des saisons, témoignant du lien indissoluble entre la vie des hommes et la nature : solstices d’hiver ou d’été, équinoxes de printemps et d’automne, notamment.

La fête d’Halloween et son folklore, inventés en Irlande au 18e siècle, puisent leurs racines dans une mémoire ancestrale qui remonte à l’Antiquité. La fête celtique de Samhain coïncidait avec l’équinoxe d’automne marquant le début de la période sombre et un nouveau cycle annuel. Ce moment de transition où les polarités s’inversent, où la nuit l’emporte sur le jour.

A cette occasion, le roi et les druides s’assemblaient pour un banquet rituel, et célébraient l’ouverture d’un passage entre le monde des hommes et celui des dieux, des héros et des défunts, le Sidh. Cette fête symbolisait le passage entre deux mondes, et la possibilité de communiquer avec les morts.

A partir du 8e siècle, l’église catholique fixa la fête de la Toussaient au 1er novembre, pour célébrer les saints catholiques et ainsi recouvrir la fête de Samhain.

Il n’est pas anodin que la fête d’Halloween soit aujourd’hui, du moins en France, totalement déconnectée de la fête de la Toussaint, dont elle est pourtant indissociable. Dans la culture anglo-saxonne, Halloween n’est pas une fin en soi : la veille de la Toussaint, les morts rendent visite aux vivants, cela a du sens. De même que dans les pays latins, le jour de la Fête des morts au lendemain de la Toussaient, chaque famille est invitée à aller fleurir la tombe des défunts. Dans notre société sécularisée et vide de sens, Halloween n’est plus résumée qu’à un folklore macabre et mercantile.

Jouer avec la symbolique négative de la mort, des fantômes, des monstres, de tout ce qui terrifie, n’a rien a priori de coupable, notamment pour les enfants. Cela participe d’un besoin naturel d’exorciser les angoisses les plus archaïques, comme la peur du noir, d’être dévoré, anéanti, de tourner en dérision ce qui nous fait peur, cette part sombre et inconnue de la vie, pour en subvertir le pouvoir fascinateur.

Mais toute la subtilité de ce jeu réside précisément dans cette capacité de subversion. C’est ici qu’intervient le pouvoir de la magie, de l’imaginaire, chers au monde de l’enfance. Comme dans le personnage de Harry Potter, l’enfant échappe au pouvoir destructeur du mal qui le hante en retournant ce pouvoir magique contre ce qui le menace. Et c’est ainsi qu’il accède par étapes à l’âge adulte. Il retourne positivement le charme et affirme son pouvoir créateur.

L’équinoxe d’automne est précisément ce moment équivoque où le sombre et l’obscur se rejoignent, où la vie flirte avec la mort. C’est le moment critique où les contours se brouillent, mais aussi où les êtres se révèlent.

La fête d’Halloween telle qu’on nous pousse à la célébrer n’a rien à voir avec cette dimension initiatique. C’est au contraire la soumission indistincte à une surenchère d’horreurs, vécue dans une grande régression infantile collective. La seule chose qui importe, c’est de se conformer aux codes et de les reproduire dans une répétition aveugle.

Il n’est pas non plus anodin que ce renoncement collectif au sens soit encouragé sous la forme d’une injonction à consommer par le pouvoir économique et le pouvoir de l’argent. Cette injonction à s’approprier des symboles morbides est au contraire lourde de sens dans une époque aussi sombre que la nôtre, marquée par trois ans d’épidémie de Covid et de mesures liberticides, prélude à l’instauration d’une société de surveillance, le spectre d’une 3e guerre mondiale, des restrictions énergétiques, de l’hyperinflation et de l’effondrement financier.

Tout comme la symbolique du masque et l’injonction à se cacher le visage, à se taire, à s’isoler et se retrancher les uns des autres, à marcher en rangs et à obéir, l’injonction à se transformer en sorcières, à s’habiller en noir, à se couvrir de sang, à mimer la mutilation, le meurtre, la mort ou la possession, l’incitation à la sobriété, à la frugalité, à la privation, au renoncement, ne sont pas dénuées de sens.

La mort est ici symboliquement ou explicitement évoquée, conviée, non comme un passage à investir pour rencontrer ses chers disparus, mais comme un renoncement à soi, à l’autre et à la vie.

Il y a quelque chose de profondément satanique dans l’esprit du temps et dans certaines réjouissances imposées. A l’image de cette industrie du divertissement – musique pop, clips, cinéma, séries Netflix, jeux vidéo – qui sature la culture dominante d’une iconographie et de références ouvertement satanistes.

Jouer avec les symboles du mal peut être amusant. Mais cela n’a rien d’inoffensif. En invoquant de manière obsessionnelle des formes qui renvoient à la mort, à la souffrance, à la violence, à diverses formes d’emprise ou de domination, on finit par nourrir sans en avoir conscience des égrégores. On participe à entretenir des champs morphiques qui facilitent l’émergence de certaines réalités auxquelles on ne songeait pas, ou que l’on souhaitait au contraire conjurer en les tournant en dérision.

Qu’on croit ou non à l’au-delà ou à l’existence d’entités malveillantes importe peu. Ce qui est important, c’est que nos intentions conjuguées donnent naissance à des réalités qui semblent ne pas exister, ou qui existent mais à l’état de simples virtualités. Notre conscience crée la réalité dans laquelle nous vivons, de façon consciente ou inconsciente. C’est pourquoi choisir les représentations dans lesquelles on se projette en y associant des émotions fortes est essentiel.

Les formes que nous créons, les émotions que nous suscitons donnent de l’énergie et de la consistance à des choses qui semblent à priori ne relever que du fantasme, de l’imaginaire.

C’est pourquoi cette insistance à vouloir fêter Halloween n’a rien d’innocent. Et il serait naïf de croire que le fait de nous déguiser en fantômes ou en sorcières soit juste une forme d’exutoire passager, inoffensif, une façon d’oublier une époque un peu morose. Les choses sont plus complexes.

Notre société a perdu le sens de la fête à force de céder à la reproduction, au conformisme. Il est plus qu’urgent de retrouver le sens de ce qui nous reconnecte réellement à qui nous sommes. De renouer avec des signifiants positifs qui redonnent vraiment du contenu et de la saveur à l’être collectif. De libérer cette aspiration des conventions sociales, mais aussi des injonctions à jouir de façon mimétique, selon des formes imposées.

Si l’existe un autre monde où vivent ceux qui nous ont précédés, ce monde a sans doute tout autre chose à nous apprendre que de nous enfermer dans la répétition obsessionnelle du morbide, de la décrépitude, de tout ce qui nous hante et qui n’est que la projection stérilisante de nos propres peurs. Peur de la finitude, peur d’être séparés, peur d’avoir peur…

L’humanité avance vers de sombres nuages, vers les ténèbres de l’inconnu, angoissée par son propre avenir. Mais ce côté sombre qu’elle redoute ne signifie son propre anéantissement que si elle y consent. L’obscur n’est pas le mal. Mais l’effroi qu’il suscite peut l’y convier en nous dépossédant de notre pouvoir créateur et en donnant pouvoir sur nous aux forces qu’il attire dans ce vide laissé. Une autre façon de céder aux puissances de l’obscur est de prétendre en rire comme pour nier sa présence. Une autre façon de donner consistance à la malédiction dont on craint qu’il soit porteur.

Nier la peur ou nier le mal, ne pas l’identifier pour ce qu’il est, ou s’en faire l’allié en l’exaltant, sont autant de façons d’abdiquer de son vrai pouvoir. Comme le dit Lao Tseu : “Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres.”

Démocratie à géométrie variable et impunité sélective

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Affaire Sarah Halimi : meurtre antisémite commis par un islamiste ?
Non : troubles psychiatriques !

Affaire Lola : meurtre rituel sataniste commis par une Algérienne en situation irrégulière ?
Non : troubles psychiatriques !

Radicalisation, terrorisme, criminalité, violence et immigration… Circulez y a rien à voir ! Tout ça relève uniquement de la psychiatrie. Les personnes impliquées sont juste des « déséquilibrés ». Et donc implicitement des victimes.

Voir autre chose dans ces crimes que de simples faits divers relève de l’indécence et de la récupération politique. La curiosité dans ce cas est plus obscène que la barbarie.

Va-t-on continuer à se foutre de notre gueule longtemps comme ça ?

Au-delà de la mauvaise foi et du parti pris idéologique, l’attitude ceux qui s’enferment dans de tels dénis paraît presque plus insultante pour les victimes que les crimes commis.

Dans un Etat de droit, tous les citoyens sont égaux devant la loi et bénéficient des mêmes droits. Notamment celui d’être protégés par l’Etat et d’être défendus par la Justice.

Mais la France n’est plus un Etat de droit. Il existe aujourd’hui plusieurs catégories de victimes, et plusieurs catégories de crimes selon leurs auteurs.

Certains crimes sont élevés au rang de grande cause nationale. Les féminicides représentent moins de 100 meurtres par an. C’est terrible, mais puisque les victimes sont des femmes cela justifie de mobiliser toute l’attention de l’opinion et des médias.

Quand un criminel comme Adama Traoré ou George Floyd est tué par un policier, il est aussitôt canonisé par la bienpensance comme un martyre de la cause antiraciste. Peu importe qu’il ait commis des crimes ou des délits. Peu importe que le meurtre soit intentionnel ou non. Parce qu’il s’agit d’un Noir tué par un policier blanc, c’est forcément une victime. Fermez le ban. Et gare à celui qui refuserait de s’aligner sur le dogme univoque selon lequel seule la vie des Noirs comptent. Scander Black lives matter, c’est être dans le camp du Bien. Rappeler que la vie des Blancs aussi compte, c’est faire allégeance à l’extrême droite.

A l’inverse, quand une vieille dame est sauvagement torturée pendant des heures à son domicile puis défenestrée par un Noir islamiste juste parce qu’elle est juive, l’Etat ferme les yeux et le parquet classe l’affaire, au motif que le coupable aurait fumé du cannabis et présenterait des troubles psychiques.

De même quand une enfant de 12 ans est torturée, marquée et saignée à mort, comme les enfants zouhris selon un rituel sacrificiel sataniste pratiqué au Maghreb, par une Algérienne sous le coup d’une OQTF, il est interdit d’évoquer la défaillance de l’Etat qui aurait dû expulser cette femme, et de voir dans cet acte barbare autre chose que la conséquence d’un déséquilibre psychique.

Conclusion : en France, un Blanc qui tue un Noir commet forcément un acte raciste par nature, beaucoup plus grave qu’un Blanc qui tue un Noir ou un Arabe. Et ceux qui commettent des attentats ou des crimes terroristes ont a priori des circonstances atténuantes, parce qu’ils sont psychologiquement fragiles, manipulables, et qu’ils sont sociologiquement opprimés parce qu’ils appartiennent à une minorité stigmatisée.

En raison d’un statut victimaire imprescriptible il faudrait donc s’interdire d’accuser les uns, ce qui relèverait d’une attitude moralement et politiquement indécente, et frapper les autres d’une culpabilité et d’une indignité ontologiques qu’aucun repentir et qu’aucune peine ne sauraient laver.

S’interdire de nommer les choses pour ce qu’elles sont et de regarder la réalité en face, et préférer se réfugier dans des grilles de lecture imposées en renonçant à tout regard critique, cela revient à abdiquer toute conscience éthique. Pour un Etat ou pour une société, cela revient à rendre impossible toute application des principes auquel il se réfère. A empêcher que puisse s’exercer une Justice impartiale et juste. A abandonner certaines catégories de citoyens, justifiant même qu’ils puissent être la proie de l’arbitraire et que les dommages qu’ils subissent restent impunis.

Disculper ou déresponsabiliser des criminels en vertu de leur appartenance à un groupe ethnique ou religieux, voilà un vrai crime d’Etat, auquel se livrent certains juges, politiques, intellectuels et journalistes, aux nom de principes pervertis et en prétendant sacrifier à un devoir moral. Cela revient à signer un blanc-seing à ces criminels, là où il faudrait au contraire de la fermeté et de l’exemplarité.

Or vouloir soustraire à la Justice ces criminels issus de minorités qu’on entend défendre en les exonérant de se confronter aux conséquences de leurs actes comme n’importe quel justiciable, c’est précisément le meilleur moyen de les exposer à l’opprobre, au ressentiment majoritaire, aux jugements catégoriels, aux préjugés racistes et xénophobes. Car quand l’Etat renonce à défendre le Droit, les individus se font justice eux-mêmes et ne tardent pas à désigner des boucs émissaires.

Le pouvoir ne s’y prendrait pas autrement s’il voulait précipiter la guerre civile en montant les uns contre les autres. Peut-être est-ce son but : ordo ab chaos. Pour faire advenir l’ordre nouveau il faut d’abord saccager l’ordre ancien, transformer le monde en jungle avant d’en faire un zoo. Après tout ce Président nous aura déjà démontré ses talents de liquidateur. Encore un effort, il y a encore quelques rêveurs dans ce pays qui croient toujours que les mots de Liberté, Egalité, Fraternité peuvent avoir un sens.

L’écologie est-elle une forme de terrorisme ?

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Octobre 2022. Un attentat d’un genre nouveau est perpétré à la National Gallery de Londres. Le chef d’œuvre de Van Gogh Les Tournesols, estimé à 84 millions de dollars, est saccagé par deux jeunes femmes qui l’aspergent de soupe. Shocking !

S’agit-il d’un acte isolé dû à un excentrique ou un déséquilibré ? Hélas non, car d’autres tableaux célèbres ont récemment fait les frais d’actes de vandalisme comparables. Même la Joconde, heureusement protégée par une épaisse vitre blindée, s’est vu entarter en mai dernier.

Mais qui sont les responsables de cette nouvelle folie destructrice qui cible les œuvres d’art ? Quel groupe mystérieux se cache derrière cette violence d’un genre nouveau ? S’agit-il d’une forme extrême d’art contemporain qui viserait à attirer l’attention en profanant des monuments de l’art officiel ? Y a-t-il une organisation secrète derrière ces crimes apparemment dissociés ? Et quel message peut justifier pareille abjection ? Y a-t-il un but, une cause, une religion commune qui fédère les profanateurs ?

Réponse : l’écologie.

Tous les auteurs de ces actes, des jeunes gens qui utilisent une mise en scène qui n’est pas sans rappeler celle utilisée lors des happenings des Femen, sont des militants écologistes. Leur message : qu’est-ce qui est plus important pour vous ? L’art ou la vraie vie ? Aujourd’hui des milliers de gens meurent à cause de la sécheresse, des inondations et autres conséquences du réchauffement climatique.

Le but serait donc de nous sensibiliser, de nous rappeler une urgence. De nous forcer à regarder. Et de forcer le public habitué des musées, ces bourgeois ou ces bobos urbains déconnectés du réel, à redresser leurs priorités en les obligeant à un aggiornamento éthique.

Le procédé n’est pas seulement choquant, il n’est pas seulement stupide et contreproductif, il est aussi totalement absurde, dépourvu de toute logique, sinon celle du fanatisme.

Fanatisme dans cette façon de poser a priori qu’il n’existe aucun sujet, aucune préoccupation, aucune cause, aucune valeur qui puissent être supérieurs à l’écologie, à la préservation de la planète et de ses équilibres, à la vie biologique.

Extrémisme dans cette façon de vouloir imposer à tous et de façon violente cette croyance, cette vision, cette hiérarchie des valeurs qui ne souffrirait aucune contestation. Au nom d’un discours, d’une idéologie qui se prétend revêtue de la caution scientifique, alors que le phénomène du réchauffement climatique et l’influence des activités humaines qui en seraient l’unique cause sont pour le moins sujet à débat au sein de la communauté scientifique.

Fanatisme, extrémisme, violence : trois critères qui caractérisent le terrorisme. Lequel s’emploie à semer la terreur et la confusion pour forcer les esprits à se soumettre à la logique qu’il défend.

Sauf que ces terroristes écolos ne s’en prennent pas à des personnes mais à des chefs d’œuvre du patrimoine artistique de l’humanité. Le sang des victimes ne vient pas souiller les rues, cette fois ce sont des productions humaines, des représentations esthétiques, des symboles, des figures emblématiques de la civilisation qui sont prises pour cibles, recouvertes, maculées, saccagées, violentées.

Et c’est bien en cela que cette forme de terrorisme constitue une folie et une forme de nihilisme absolu.

Comme le terrorisme djihadiste qui entend désigner comme un ennemi et détruire tout ce qui s’apparente à la civilisation, pour lui substituer une foi aveugle en un dieu vengeur, précipiter l’humanité dans un chaos apocalyptique, accuser la vanité de toute prétention humaine à ériger un ordre qui ne soit pas le reflet exact de celui voulu par Dieu, tel que ces fanatiques l’envisagent sous l’angle le plus radical, ces terroristes de l’écologie veulent par ces actes de profanation symbolique abolir l’ordre établi. Pas seulement l’ordre politique qui fonde les sociétés sur un contrat social, ni l’ordre économique qui en découle et qui justifie l’exploitation des ressources naturelles au nom de la satisfaction des besoins du plus grand nombre. Mais aussi et surtout l’ordre symbolique fondé sur un ensemble de conventions sociales, de lois, de repères, de valeurs. Bref, une culture.

Ce qu’ils veulent combattre en s’attaquant à l’art, c’est la culture. En l’opposant implicitement à la nature. Ou à l’idée qu’ils s’en font. Une Nature idéalisée, déifiée, mais aussi menacée par tout ce que l’homme a produit jusqu’ici, et qui est forcément mauvais. Jusqu’à affirmer que ce ne serait pas seulement les rejets nocifs dans l’atmosphère qui menaceraient la vie sur terre, mais tout ce que l’homme produit. Et même la croissance démographique, jusqu’à considérer l’homme lui-même comme une espèce nuisible. Et donc la réduction de la population mondiale comme un but essentiel à poursuivre pour sauver la planète et les autres espèces.

Il y a dans cette vision très pessimiste de l’homme une forme de morbidité, de mortification, de nihilisme, et surtout de culpabilité, qui trouve son expiation dans une volonté autodestructrice, un sacrifice qui fonde sa valeur sur le Salut de ce qu’elle entend préserver – la Nature, la Vie – en se soustrayant soi-même à la vie.

La seule façon d’éviter son propre anéantissement, c’est de renoncer à être ce que l’on est, des humains, c’est-à-dire des êtres de culture, pour revenir à un état mythique de nature, à une nature fantasmée, primitive, vierge, pure, sans pollution humaine. Un peu comme le peuple des Nav’is dans le film Avatar, menacés par des humains avides et brutaux venus pour détruire, saccager, piller leur belle planète.

Bien entendu ce thème de l’innocence perdue et d’un retour imaginaire à un état de nature opposé aux méfaits de la société trouve son origine dans la pensée rousseauiste. Avec cette croyance que l’homme naît bon mais que c’est la société qui le pervertit. Et qu’il faudrait opposer nature et culture.

Or il n’existe pas de nature dont nous serions séparés par l’épaisseur de la culture. Toute espèce évoluée possède d’ailleurs sa propre culture, ses modes de communication, d’interaction avec son environnement, d’organisation sociale. Le terme même d’environnement est trompeur. La nature dans laquelle nous vivons, avec laquelle nous interagissons n’est pas un cadre, un contenant, un décor dans lequel nous évoluerions. C’est un milieu, un écosystème, dont nous faisons partie, avec toutes les autres formes de vie.

Il y n’a donc pas de nature sacrée, à part, distincte de nous et qu’il faudrait préserver, vénérer ou idolâtrer, nous SOMMES tout ce qui nous entoure, tout ce que nous touchons et consommons.

La névrose écologiste cherche à rompre avec une vision mythologique de l’homme et de la Création qu’elle juge mauvaise héritée des religions monothéistes. Une vision, un ordre résumé par ce commandement divin inscrit dans la Genèse : « Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tous les animaux qui fourmillent sur la terre. »

Pour échapper à la culpabilité engendrée par le constat d’une nature saccagée par l’homme et son appétit de domination, elle entend inverser le rapport entre l’homme et la nature, en soumettant celui-ci à une nature sacralisée et déifiée. Dans la vision de l’écoféminisme, ce retournement se double d’une seconde inversion entre les polarités du féminin et du masculin. Le masculin, associé aux sociétés patriarcales, à la violence, à la guerre, aux désordre et aux religions fondées sur un dieu unique masculin, est désigné comme l’unique coupable. Il ne peut s’amender qu’en se soumettant au principe féminin, symbole de fécondité, de vie nourricière, de paix et d’harmonie.

Il n’est donc pas étonnant que ces attentats perpétrés contre des œuvres d’art par des militants écologistes empruntent à la dramaturgie des Femen. Actions spectaculaires, provocation, mise en scène sacrilège. Jusque dans cette façon de se placer de dos les mains collées au tableau, comme enchaînés à l’œuvre qu’ils entendent profaner. Une façon de dire que l’art enchaîne, que les représentations emprisonnent et empêchent de reconnaître librement ce qui a réellement de l’importance.

Au-delà du phénomène de répétition qui vise à faire le buzz, il faut voir dans cette nouvelle forme de militantisme une évolution du mouvement écologiste vers une radicalisation qui n’hésite plus pour s’imposer à employer des méthodes terroristes.

La cause de l’écologie et du changement climatique est déjà devenue omniprésente dans les discours politiques, dans les médias, dans les modes de consommation. Au point que ce n’est plus une cause mais un dogme, une religion, qu’il est désormais impossible de contester. Ce dogme s’impose à tous, partout, et sans aucune nuance. Il se décline à toutes les sauces.

Le décalage croissant entre l’inflation des discours, qui relève de l’ingénierie sociale, et l’absence de résultats, devrait interroger. Au lieu de cela, le phénomène s’emballe, produisant toujours plus de discours, plus de rappels à l’ordre et de consignes culpabilisantes. Bien entendu le but n’est pas l’efficacité des changements de comportements, mais ce qu’ils induisent en terme de soumission et de contrôle.

C’est précisément le but invoqué par les promoteurs du Great Reset, Klaus Schwab en tête : se servir de la cause écologique comme catalyseur de changement, et comme moyen pour normaliser et contrôler les populations.

En poussant cette logique jusqu’au bout, on peut donc affirmer que les écologistes sont les idiots utiles du néolibéralisme, du mondialisme et d’une nouvelle forme de totalitarisme techno-écolo-sécuritaire, qu’ils prétendent combattre en fustigeant les méfaits de la société industrielle, du capitalisme sauvage, de l’avidité financière et de la mondialisation.

Leur geste qui consiste à s’attaquer à des symboles de la culture occidentale est du pain béni pour ceux qui entendent justement déconstruire tous les repères et symboles qui fondent les sociétés, isoler les individus en détruisant les liens qui les unissent, le libre-arbitre, les identités, et donc le goût personnel comme l’esthétique collective, jusqu’à aboutir à une société d’esclaves entièrement soumis au contrôle des machines.

Ces attentats absurdes contre des chefs d’œuvre ne sont donc pas seulement choquants ou dérisoires, ils sont le reflet d’une logique qui s’impose d’autant plus insidieusement que nous demeurons incapables d’en décrypter le sens.

A ce titre, le choix sans doute inconscient des Tournesols de Van Gogh est éloquent : le tournesol est une fleur qui a la faculté de se tourner vers l’astre solaire dont elle reprend la forme pour en capter les rayons. Serions-nous donc sur le point de renoncer à nous tourner vers la lumière, et à nous incarner comme des êtres solaires ?

Macron : de la complaisance du poil à la politique du pire

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French President Emmanuel Macron welcomes Saudi Arabia’s Crown Prince Mohammed bin Salman as he arrives at the Elysee Palace in Paris, France, April 10, 2018. REUTERS/Philippe Wojazer

C’est depuis longtemps un fait entendu, Macron adore tendre la croupe et cirer les pompes des jeunes bears musulmans barbus et poilus. Mieux encore si ce sont des militants ou mécènes islamistes.

Il aime les serrer dans ses bras en mouillant la pupille et le reste, lors de visites à l’Elysée ou de voyages officiels, en leur jetant du « mon frère ! » énamouré.

Avec les jeunes métis de 20 ans délinquants récidivistes de Saint-Martin, qu’il aime tripoter en faisant des doigts d’honneur à la caméra, et les drag-queens antillaises maquillées à la truelle, invitées à se trémousser en jupe sur de l’électropouffe lors d’une garden-party à l’Elysée (ce qui fait beaucoup rire Brigitte), les Rebeux blindés du Middle-East, et les Blacks sévèrement équipés des anciennes colonies, restent ses préférés.

« La colonisation est un crime contre l’humanité », lançait-il en 2017 à Alger pour flatter ses hôtes algériens. Faire la coquette et lécher le cul des anciens colonisés, voilà une bien curieuse façon de réparer des siècles de crimes coloniaux !

Ainsi Benalla et Belattar (Maroc), Ladj Ly (Mali), réalisateur du navet islamiste Les Misérables qui l’aurait, dit-il, « bouleversé », le tyrannique mais costaud MBS (Arabie Saoudite), Ben Mohamed (Dubaï), Ben Zayed (Abu Dhabi), Ben Haman (Qatar) et d’autres financeurs du PSG et du Djihad, font désormais partie de ses potes intimes. Du moins en rêve-t-il.

L’islamo-gauchisme, c’est faire la chasse aux musulmans pauvres. L’islamo-capitalisme, c’est faire du cirage de pompes aux musulmans riches. Surfeur champion du Et en même temps, Macron cumule les deux. Avec un faible en privé pour les uns, et en public pour les autres.

Un vice qu’il partage avec Justin Trudeau, jeune dirigeant mondialiste « sensible », amateur de poils islamistes et membre comme lui de la secte des Young Global Leaders dirigée par leur cher gourou néonazi Klaus Schwab, Président du Forum économique mondial.

Bien sûr, tout cet aréopage de poilus n’est courtisé que pour servir la France, éponger ses dettes, renflouer des boîtes en difficulté, suppléer aux fournitures déficientes de pétrole et de gaz… Bref, rien que stratégie et diplomatie.

Mais au passage, c’est presque tout ce que l’islamosphère compte de princes héritiers pas assez chère mon fils, d’artistes woke césarisés, de pseudos humoristes fétiches d’Hanouna et sous-marin du CCIF, ou de jeunes frappes aux dents longues devenues agents de sécurité très rapprochée qui lui est passé dessus. Au propre comme au figuré. Que du très beau monde en fait. Le bougre assume et en redemande, crânement.

Respect pour la fonction présidentielle ? Image de la République ? Sens de l’Etat ? Grandeur de la France ? Conscience des limites à ne pas franchir ?… Il n’en a cure. D’ailleurs, selon ses anciens collègues de Rothschild et ceux qui l’ont côtoyé, ce sociopathe pervers narcissique n’a aucune espèce d’éthique républicaine, ni aucune éthique tout court. Seuls comptent ses intérêts, ses privilèges et ses caprices de petite pute dorée, obsédée et cocaïnée, biberonnée et protégée depuis Sciences Po par une caste d’oligarques qui s’en sert comme d’un Pinocchio de luxe pour effectuer le sale boulot (mais pour combien de temps encore ?…)

Même Attali « c’est-moi-qui-l’ai-fait » soulignait en des termes plus convenables quelques années avant son élection que son protégé était une très grande pute. Et qu’il ferait donc un jour un très bon Président. Entendez un caniche de cirque aux ordres.

La France, ou ce qu’il en reste, n’est plus soumise au fait du prince comme sous Mitterrand, mais aux fesses du prince. Le prince qu’on sort de l’anonymat pour mettre à bas la start-up nation. En le flanquant d’une marâtre, de spin doctors, d’un storytelling ronflant et d’un programme bidon made in McKinsey. On est tombé bien bas.

Les frasques de la Macronie, qui ressemble de plus en plus à un repère de pervers, de justiciables et de conflits d’intérêts en tous genres, tiennent lieu de susucre pour services rendus. L’argent n’a pas d’odeur. Et il faut bien flatter ceux qui honorent servilement les dieux, en boostant leurs dividendes.

En d’autres temps on aurait sorti piques et guillotines, dégagé le roi et ses petits mitrons d’un autre lit du Palais pour les parquer à la Conciergerie, le temps qu’ils ruminent leurs péchés envers le peuple. Mais ce peuple, tout le monde s’en fout. Sinon le temps des promesses de campagne, et encore.

Car il y a bien longtemps que la France n’est plus une République ni une démocratie. Même s’il reste essentiel, pour le moment, de faire comme si en ménageant les apparences. Il y a longtemps que l’Etat de droit, les grands principes, les Droits de l’homme, la Constitution, le régime parlementaire, les institutions, la vie politique, les partis, les contre-pouvoirs, la Justice, les médias, et même la science et la médecine sont dévoyés, achetés, corrompus jusqu’à l’os par des marchands de soupe et leurs banquiers-actionnaires.

Nous vivions déjà dans une ploutocratie ; avec le Covid nous avons basculé dans une nouvelle forme de dictature totalitaire qui ne dit pas son nom. Seuls les cons ne l’ont pas encore compris. Avec à sa tête une folle psychopathe adoubée par la secte mondialiste. Comme quasiment tous les dirigeants des Etats et institutions du monde occidental, et leurs acolytes : Biden, Merkel, van der Leyen, Johnson, Drahi, Trudeau, Ardern, Philippe, Borne, Attal… Qui ne sont plus des dirigeants politiques servant leur pays, comme le répète fort justement Valérie Bugault, mais des représentants nommés par une caste oligarchique dans le seul but de défendre ses intérêts économiques et financiers.

Qu’ils soient d’authentiques salopes dégénérées, esclaves de leurs désirs compulsifs, est un excellent atout. Cela les rend plus malléables. D’ailleurs beaucoup de ces marionnettes en apparence surdouées sont sous emprise. Macron en est un cas éloquent, lui chez qui plusieurs spécialistes ont relevé d’authentiques symptômes caractéristiques des personnes reprogrammées selon des méthodes de sujétion type MK Ultra. Ce programme de manipulation mentale mis au point par la CIA à partir des années 1960 afin de soumettre totalement des personnes au profil psychologique fragile, et de les conditionner pour accomplir des tâches précises lors d’opérations spéciales : crimes, meurtres, attentats ciblés ou remplacement de chefs d’Etat destitués…

Bien sûr faute de preuves formelles on dira que tout ça n’est que fake news, calomnies et complotisme. Bien sûr…

Et qu’amalgamer les pratiques sexuelles d’un dirigeant qui se prend pour Jupiter avec ses Ganymède poilus et son absence cynique de sens du bien commun relève de l’homophobie, de l’accusation ad hoc ou du délire obscène. Bien sûr…

Il faudra bien un jour que la France, qui est déjà la risée du monde, de Poutine aux Américains, retrouve le sens des choses, sinon son rang parmi les nations. Faute de quoi la mission principale pour laquelle Macron a été parachuté au sommet de l’Etat au terme d’élections truquées sera pleinement accomplie : en finir définitivement avec l’Etat-nation, avec la France, son exception sociale, sa culture et son rôle d’aiguillon moral parmi les nations. La détruire pour la digérer dans ce Nouvel Ordre Mondial qui avance à grands pas avec le Great Reset.

Quel rapport avec les poilus de Riyad ou de Casablanca ? Ce sont des symboles de notre soumission et de notre démission identitaires. Comme l’immigration pléthorique insoluble dans la République, comme le communautarisme, comme l’islamisme, comme le wokisme, le néoracialisme, le décolonialisme et la cancel culture, comme la théorie du genre et la culpabilisation systématique de la majorité…

Tout ceci sert d’outils pour nourrir la mauvaise conscience, la culpabilité, le ressentiment, la haine de soi, la division, les conflits mimétiques. Désagréger la société de l’intérieur, empêcher toute conscience de faire corps, mais au contraire déconstruire, fragmenter, opposer les identités, dissoudre la nation, le corps social, ruiner ce vivre ensemble qu’on nous a tant vanté pour ne surtout plus parler d’intégration ou de Fraternité républicaines. Des gros mots pour nos maîtres anglo-saxons qui dirigent le monde.

Cette politique du pire, encouragée et soutenue par le gouvernement et l’idéologie ambiante, est une forme de nihilisme. Pas un nihilisme au nom de la révolte. Un nihilisme cynique et froid, instrumentalisé, programmé pour servir un dessein : en finir enfin avec la France. Et préparer l’avènement de l’homme-monde dans un empire mondialisé gouverné par une clique de super-riches tout puissants. Faire de nous des esclaves, des lopettes soumises, à l’image de notre Président d’opérette. Récompensés à proportion qu’ils obéissent, se soumettent, se conforment ou se taisent. Et soumis aux pires opprobres dès qu’ils relèvent la tête, osent penser, refusent de se fondre dans la masse, manifestent pour revendiquer les droits qu’on leur a enlevés.

Voilà le monde vers lequel nous allons toutes et tous, à moins d’un grand réveil, pour l’heure improbable. Un monde d’empaffés, pucés, programmés, contrôlés, rééduqués, et contents de l’être grâce aux différents somas du Système : Meta, Netflix, BFM, McDo, Pfizer, et autres services à la carte ubérisés. Un monde où les petits mobiles moraux de la Génération Macron n’auront même plus besoin de fantasmer sur des poilus islamistes ou des Angelina à gros seins pour tromper leur vie de merde, puisqu’on leur fournira pour pas cher en version siliconée vaccinées et stérilisées. En location bien sûr, quand celle-ci aura replacé la propriété privée. Dixit Klaus Schwab, le Geppetto de Macron à l’accent SS.

Comme votre Président, donnez libre court à vos appétits tarifés ! Et la Matrice qui connaît déjà vos pensées le plus intimes mieux que vous saura les utiliser, en vous vendant du rêve customisé et des produits sur mesure contre davantage d’abdication et de soumission.

Le Meilleur des mondes en France ressemble d’ailleurs plus, pour le moyen terme, à Soumission qu’à Matrix. Le contrôle absolu par les AI, c’est l’étape d’après, horizon 2030-2050.

D’ici-là, 3e guerre mondiale chaude ou larvée aidant, inflation aidant, prédation financière aidant, effondrement en cours de l’euro aidant, crise financière mondiale et Great Reset aidant, on sera tous A POIL pour de bon ! Prêts à nous vendre au premier sauveur ou bonimenteur venu.

Rompu à l’art de se soumettre et de soumettre, Le Grand manipulateur[i] nous aura toutes et tous bien grugés, manipulés, dépossédés, rincés, liquidés. Toute celles et ceux qui ne sont rien à ses yeux, comme aux yeux de ses mentors.

Plus que jamais il est temps de rendre à César ce qui appartient à César, et de reprendre aux traîtres ce que nous n’aurions jamais dû leur laisser nous voler. De la servitude volontaire à la soumission absolue, il n’y a que l’écart d’un renoncement de plus. Celui qui fait encore de nous des humains et non des robots transhumains, si nous refusons d’y consentir.


[i] Titre d’un livre-enquête sur Macron et ses réseaux publié en 2019 par Marc Endeweld, ancien rédacteur en chef du magazine Marianne

Le monument « Georgia Guidestones » détruit par une explosion !

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Lire l’article de Fox 7 (en anglais) : Explosion ‘destroyed’ portion of Georgia Guidestones, GBI says


Une explosion d’origine inconnue survenue aujourd’hui a détruit une large portion du Georgia Guidestones, relançant les spéculations sur l’origine et le propriétaire de ce monument énigmatique érigé il y a 42 ans aux Etats-Unis.

La presse américaine est en ébullition contrôlée pour commenter cet événement, qui résonne d’une étonnante manière comme un « attentat » dirigé contre un symbole sombre de l’Amérique, sans raison précise, au milieu de nulle part. Un attentat qui n’a causé aucune victime, sinon cet empilement de granit qualifié par certains de « satanique »… Et ce 21 ans après les attentats du 11 Septembre dirigés contre le World Trade Center, le Pentagone et la Maison Blanche, et attribués à l’époque au milliardaire saoudien Oussama Ben Laden et à son organisation « terroriste » Al Qaeda (créée à l’origine avec l’aide de la CIA pour contrer l’armée soviétique en Afghanistan).

Soyons clairs : il ne s’agit pas d’un simple fait divers sans intérêt, qui se serait produit à 7.000 km de chez nous, dans une obscure forêt de Géorgie.

Ceci est une déclaration de guerre ! Et un acte symbolique d’une puissance imprévisible.

Peu de Français connaissent l’existence et la signification du Georgia Guidestones. Hormis quelques fans de scoops « complotistes« .

Le Georgia Guidestones est un monument érigé en 1980 aux Etats-Unis dans l’Etat de Géorgie, sur une colline en pleine nature. Il est formé de 4 mégalithes de granit gris posés debout vers le ciel, surmontés d’un chapiteau. La forme de ces mégalithes et leur disposition rappellent un peu le mégalithe noir qui apparaît plusieurs fois dans film « 2001 Odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick.

Hormis sa disposition qui en fait une horloge astronomique marquant avec précision les solstices, et qui l’assimile pour certains au site de Stonehenge, ce monument comporte des inscriptions gravées dans la pierre, qui se présentent comme une série de 10 « commandements », des « guides » pour un avenir radieux adressés aux générations futures. Ces commandements sont rédigés en 7 langues : anglais, espagnol, swahili, hindi, hébreu, arabe, mandarin et russe.

Le premier de ces commandements précise : « Maintenez l’humanité en-dessous du seuil de 500 millions afin de préserver un bon équilibre avec la nature. »

Les autres sont du même acabit : bien gérer la reproduction et améliorer l’espèce, unir l’humanité grâce à une nouvelle langue, réguler les passions, équilibrer les droits individuels avec les devoirs collectifs… En enfin : « Ne soyez pas un cancer pour la terre. Laissez de la place à la nature. Laissez de la place à la nature« …

Un mélange d’écologie, de mysticisme new age et d’eugénisme. On croirait presque entendre le grand gourou planétaire Klaus Schwab s’adresser au public du Forum de Davos.

Pourtant, personne ne connaît l’identité du commanditaire de ce monument, aussi coûteux que mystérieux, érigé pour le compte d’un groupe qui a tenu a rester anonyme. Ce qui autorise toutes les spéculations. Mais la façon particulière dont ces commandements ont été rédigés et disposés évoque une sorte de secte millénariste obsédée par des périls qui menaceraient la planète et l’humanité, et pétrie d’une spiritualité new age, pseudo pacifiste et inquiétante. Ou bien un milliardaire illuminé pétri d’eugénisme.

Pris séparément, tout porterait à croire à un mauvais gag. Ou au projet d’un fêlé. Mais rapproché avec d’autres injonctions du même style, on peut aisément imaginer que ce monument s’inscrit bel et bien dans un projet macabre pour l’humanité en des temps apocalyptiques.

Un projet qui fait écho par exemple à ceux élaborés depuis quelques décennies par des membres de l’élite financière au pouvoir. Comme celui de « Great Reset« , publié par Klaus Schwab, Président du le Forum Economique Mondial, six mois après le début de l’épidémie de Covid. Mais aussi à d’autres prospectives stratégiques pour l’avenir conçus par des officines mondialistes, comme des grandes fondations privées telles que la Fondation Rockefeller, Rothschild, Bill Clinton, John Hopkins ou Bill & Melinda Gates. Ou encore des organismes plus officiels comme l’ONU, avec son Agenda 2030.

Un Agenda 2030 pétri de bons sentiments écologistes et axé autour de 17 Objectifs mondiaux pour un développement durable. Lesquels prévoient notamment qu’à l’avenir l’humanité devra être concentrée dans des grandes mégalopoles de 100 millions d’habitants, afin de laisser de vastes zones livrées à la nature, interdites de toute habitation, activité ou circulation. Du moins pour le commun des mortels que nous sommes. Ceci afin de préserver la nature et la biodiversité, donc de sauver la planète. Nul mention du contrôle des populations qui est évidemment l’objectif de ce projet orwellien de type écolo-fasciste : à la lettre près les recommandations des fameux commandements du Georgia Guidestones, érigé 40 ans plus tôt.

Faut-il également rappeler les déclarations de certains oligarques, apôtres infatigables du Nouvel Ordre Mondial, de la monnaie unique, du transhumanisme… et de l’eugénisme ? Comme Tonton Bill Gates, le « milliardaire philanthrope« , comme aiment le nurnommer affectueusement les journalistes mainstream. Ou Jacques Attali, et d’autres, tous militants dévoués en faveur d’une politique mondiale de réduction de la population. Ces imprécations ne peuvent que rappeler les commandements étranges gravés dans la pierre au milieu de nulle-part par une secte inconnue.

Quoi qu’il en soit, ce Georgia Guidestones est devenu un symbole pour la « Résistance« . En effet, pour beaucoup de citoyens mobilisés contre le projet d’asservissement de l’humanité par une élite, résumé dans le projet de Great Reset du Forum économique mondial, ce monument représente, à tort ou à raison, le totem de la dictature mondialiste, technosanitaire, transhumaniste et eugéniste, qui avance à grand pas depuis le début du Covid.

Parvenir à le détruire est donc un acte fondateur et admonitoire, qui signe un renversement de tendance.

Un peu comme dans le film Terminator, l’objectif numéro 1 de la Résistance était de détruire Skynet. Ce super-réseau planétaire qui avait été piraté pour déclencher « Le Jugement Dernier« , une attaque simultanée sur toutes les villes de la planète à partir de tous les missiles nucléaires, afin de détruire ce cancer qu’est l’humanité, et permettre ainsi à la vie de repartir à zéro, dans un monde désormais régi par les machines.

Soit dit en passant, ce scénario est à peine une métaphore du projet transhumaniste actuel, qui ambitionne d’éradiquer une bonne part de l’humanité jugée inutile, trop maligne ou inadaptée, et de soumettre le reste du troupeau à un contrôle total par des AI, grâce aux nouvelles technologies.

Détruire le Georgia Guidestones, c’est un peu comme si en 1941, alors que les Etats-Unis venaient d’entrer en guerre et de faire basculer la balance des forces en présence, un commando allié était parvenu à faire exploser l’immense croix nazie qui ornait la toit du Reichstag.

« Vacciner », pour quoi faire ?…

Mis en avant

La vaccination des enfants de moins de 6 ans sera effective en France d’ici la fin de l’année

Alors que des voix s’élèvent en France pour inciter à reprendre la vaccination contre une chimérique « 7e vague » annoncée par quelques experts champions du pronostic il y a déjà quatre mois, alors que la perspective d’une vaccination obligatoire voulue par l’OMS et par l’UE se profile d’ici la fin de l’année, alors que la vaccination des tout petits paraît déjà acquise bien qu’elle suscite l’épouvante chez les immunologues et les pédiatres, alors que cette stratégie vaccinale qu’on nous avait frauduleusement vendue comme la seule possible pour venir à bout du Covid s’avère un échec cuisant, sinon le plus grand crime de toute l’Histoire de l’humanité, il est plus que jamais urgent de s’interroger sur ce qui peut bien motiver les fanatiques qui nous gouvernent et ceux qui les manipulent à vouloir à tout prix vacciner 7,8 milliards d’êtres humains, femmes enceintes, bébés et jeunes en parfaite santé compris.

Un an et demi de campagnes de vaccination massive à l’échelle mondiale, des milliards de doses injectées, cela constitue une certaine masse de données pour évaluer les résultats et décrypter les vrais enjeux.

Surtout si l’on tient compte de l’accumulation de statistiques concernant les incidents et les décès directement liés aux vaccins, répertoriés par les agences de pharmacovigilance. Mais aussi du retour des médecins, des témoignages des plus grands experts internationaux, et de ceux des victimes. Et ce malgré l’omerta entretenue par des gouvernements corrompus.

Un an et demi et plus, si l’on tient compte de l’origine à peu près certaine du virus, et du vaccin originel. Laquelle pointe vers la France et les Etats-Unis pour l’ingénierie génétique, la fabrication du virus SARS-Cov-2 à partir d’une souche animale et de 156 insertions génétiques dont 4 du VIH et 2 de la malaria. Vers l’Institut Pasteur pour les brevets initiaux (sachant qu’il faut 15 à 20 ans de R&D pour produire un vaccin…) Vers le laboratoire P4 (français) de Wuhan pour la dissémination accidentelle du virus à l’été 2019. Vers la Fondation Bill & Melinda Gates pour le financement (partiel), la stratégie vaccinale, la corruption des institutions de santé, des Etats impliqués et des médias occidentaux. Vers les multinationales les plus corrompues du secteur pharma, à commencer par Pfizer, pour la mise en œuvre. Et vers des machins mondialistes comme le Forum Economique Mondial de Klaus Schwab pour le pilotage global du Great Reset, dont cette plandémie est un élément-clé.

F.E.M. dont à peu près tous les leaders politiques, dirigeants d’organisations et de firmes impliqués dans ce scenario sont une émanation : Bill Gates, Tadros Ghebreyesus (directeur général de l’OMS), Joe Biden, Angela Merkel, Ursula van der Leyen, Emmanuel Macron (et ses sous-fifres comme Edouard Philippe ou Gabriel Attal), Justin Trudeau, Jacinda Ardern (Première ministre de la Nouvelle Zélande, l’une des plus terribles dictatures sanitaires après la Chine).

Ce qui est depuis longtemps certain, c’est que ces injections expérimentales, qui ne répondent à aucun des critères permettant de définir scientifiquement un vaccin, n’ont jamais été conçues dans le but de soigner ni de protéger d’une quelconque épidémie.

Tout au plus, le modèle des vaccins ARNm repose sur un pari scientifique qui fonde une stratégie thérapeutique nouvelle, selon une conception transhumaniste du corps humain et de la santé.

Il répond surtout à un business-model extrêmement juteux. Puisque son principe est de détruire l’immunité naturelle, individuelle et collective, pour la remplacer par une immunité artificielle. Autrement dit, détruire les mécanismes naturels de l’immunité humaine qui vise à produire une réponse non-spécifique mais rapide, efficace et durable face à une attaque de l’organisme, par une immunité artificielle, fondée sur une réponse théoriquement « spécifique » à chaque agent pathogène, propre à protéger contre une attaque par ce même agent infectieux. Sauf que cette méthode s’avère peu voire pas du tout efficace, sinon-contre-productive. Et surtout que la protection hypothétique qu’elle engendre reste très éphémère contre un virus par nature très mutagène. Il faut donc renouveler les injections tous les 3 mois, voire tous les mois, dès qu’apparaît un nouveau variant. Entre temps le système immunitaire s’autodétruit de façon irréversible.

Cette destruction rapide et définitive du système immunitaire, notamment à partir de la 3e injection, a été confirmée par de nombreuses études conduites par des laboratoires de recherche indépendants. Les Professeurs Montagnier et Perronne s’en sont notamment fait l’écho.

Quant à l’efficacité théorique de ces injections pour protéger d’une infection, empêcher la contamination, protéger de la maladie, des formes graves, du décès, celle-ci est reconnue aujourd’hui comme nulle.

Au contraire, comme le démontre une étude réalisée en Israël, l’un des pays qui a le plus vacciné, les primo- et triples vaccinés sont 27 fois plus contaminés que les non-vaccinés.

Pire, ces injections sont un facteur de risque et de fragilisation supplémentaire de l’organisme pour les vaccinés. Et un danger pour les non-vaccinés exposés aux personnes vaccinées, transformées en super-propagateurs de protéines Spike, et donc en agents infectants.

Alors pourquoi une telle obstination à vouloir vacciner tout le monde, jamais vue dans l’Histoire de la médecine et de l’humanité ?

La première raison est économique et financière.

Le marché du Covid se chiffre en milliers de milliards de dollars. Autant que le marché des armes. 157 milliards rien que pour les vaccins, selon une estimation publiée par le magazine Les Echo. Une hypothèse pourtant basse mais qu’on ne peut pas soupçonner d’exagération.

Or le marché des vaccins est de loin l’un des plus profitables du secteur pharma, lui-même l’un des plus rentables de toute l’industrie. Pas étonnant qu’il attire des investisseurs plus préoccupés par les tableaux de bord financiers que par l’éthique scientifique, médicale, pharmaceutique ou commerciale de leurs cash-machines. Ou par l’éthique en général dont ils se contrefichent, en champions toutes catégories de la corruption et des condamnations par la Justice pour crimes. Comme le souligne Michael Yeadon, ex-directeur scientifique et ex-directeur général du groupe Pfizer passé dans la « Résistance » après le scandale du Covid, ces inconvénients ne constituent tout au plus qu’une ligne de quelques centaines de millions de dollars de budget dans un compte d’exploitation consolidé…

Aux vaccins eux-mêmes, il faut ajouter les tests, le matériel de stérilisation et de protection (gels, masques, visières, blouses, stérilisateurs…), la signalétique et le matériel lié aux protocoles de distanciation sociale, et le marché en pleine explosion de la sécurité, de la surveillance et des datas numériques.

Tous aussi inutiles qu’inefficaces pour empêcher la progression d’une épidémie virale.  Mais essentiels dans la stratégie d’ingénierie sociale, de conditionnement et de contrôle des populations.

Un marché qui connaîtra une progression sans limite, tant que les populations se plieront aux injonctions sanitaires et jouerons sans broncher le jeu du toujours plus de sécurité pour toujours moins de libertés. Et que le progrès technologique permettra de renforcer l’étendue et la sophistication des outils utilisés pour normaliser et surveiller l’ensemble de la société.

Et encore, ceci n’est rien en comparaison des bénéfices stratégiques et financiers attendus à court et moyen terme pour les grands acteurs de l’économie mondiale, comme les GAFAM, certains leaders qui bénéficient de la recomposition de leur secteur dans le sens d’une plus grande concentration et de rachats massifs d’entreprises en faillite : hôtellerie et restauration, éditeurs et diffuseurs de contenus, culture et loisirs de masse, activités uberisées, etc. Et bien sûr aux actionnaires des banques et fonds d’investissement qui détiennent des parts majoritaires de Big Pharma.

La seconde raison est d’ordre politique et idéologique.

Elle répond à une volonté de la part d’une oligarchie financière de mettre en place d’ici 2030 un nouveau système à l’échelle globale.

Le but : s’assurer le contrôle absolu à la fois de la monnaie, des flux financiers et des économies, des Etats appelés à disparaître au profit d’une gouvernance mondiale, et de tous les leviers décisionnels. Mais aussi des individus, appelés à devenir de simples rouages du Système. Avec un niveau de contrôle, de surveillance et de soumission jamais égalé dans l’Histoire et démultiplié par les nouvelles technologies.

Une telle volonté, comme l’oligarchie qui en est animée, n’est pas nouvelle. On peut la faire remonter au 18e siècle, et même au-delà. Avec l’émergence d’une élite à la fois aristocratique, politique, économique, bancaire et financière au sein de l’Empire britannique, puis de l’empire anglo-américain, et enfin du monde occidental1.

Une oligarchie prétendument éclairée, proche des idées progressistes et des cercles maçonniques, qui s’est peu à peu transformée en un club de super riches, autoreproduit par cooptation. Lesquels gravitent dans de nombreux cercles mondialistes, comme le groupe Bilderberg, la Commission Trilatérale, ou le Forum Economique Mondial.

Cette caste oligarchique occidentale, tête pensante du capitalisme mondialisé, se heurte aujourd’hui dans son projet hégémonique global à d’autres oligarques venus de Russie (d’où la guerre OTAN-Russie en Ukraine), de Chine, d’Inde, voire du monde islamiste non aligné sur les Etats-Unis.

Cette caste qui se pare de toutes les vertus est à l’origine de toutes les grandes institutions mondiales créées depuis le début du 20e siècle pour remplacer les grands empires et mettre fin aux guerres nationalistes qui ont ensanglanté la planète : Société Des Nations, Nations Unies, ou organiser le commerce mondial en déjouant les protectionnismes et en court-circuitant les États-nations selon les canons du libre-échange : Organisation Mondiale du Commerce, Banque des Règlements Internationaux, Fonds Monétaire International, Banque Mondiale, G7, G8, G20, Union Européenne…

Le projet mondialiste se conçoit donc comme la seule alternative possible à l’ambition hégémonique et belliciste des nations et la sanctuarisation du Marché, espace ouvert à toutes les formes de spéculations, garanti par un ensemble de règles et de normes qui ne souffrent aucune exception ni subordination, et conduit un un ordre planétaire néolibérale, ploutocratique et passablement totalitaire dans sa volonté de tout organiser et contrôler.

Il repose sur un modèle dont le concept fut élaboré au 18e siècle : celui du Nouvel Ordre Mondial. Mais il vise en réalité à substituer un pouvoir hégémonique, celui des superpuissances, par un autre, celui du pouvoir financier. Un pouvoir dont l’ambition est pour le moins tout sauf humaniste et pacifique, puisqu’il a toujours spéculé sur les troubles, les révolutions, les guerres, nationales ou mondiales, qu’il a en partie financés : depuis la Révolution française à la guerre contre Daesh et à la guerre en Ukraine, en passant par la Révolution soviétique, les Première et Seconde guerres mondiales, et tous les conflits engagés depuis la Guerre froide, ce sont toujours les mêmes banquiers qui ont plus ou moins discrètement jeté du feu sur les braises en finançant simultanément les belligérants opposés, et en générant ainsi des profits colossaux par la vente d’armements et l’effort de reconstruction des pays détruits.

Pourtant, ces institutions qui se substituent aux Etats-nations pour favoriser la paix et l’harmonie entre les peuples s’appuient toutes sur une rhétorique humaniste, universaliste, pacifique qui ne peut que susciter l’adhésion unanime. Elle promeuvent la vision d’un monde unifié, autour d’une certaine idée du Progrès, matériel, scientifique, éducatif, des bienfaits de la science rationaliste, un modèle de prospérité infinie et partagée, pour le bien des peuples.

Ce que les zélateurs de cette utopie mondialiste oublient cependant de dire, c’est que ce modèle, loin d’éradiquer la pauvreté, la maladie, l’ignorance, de réduire les inégalités, les accroît au contraire et les étend. En creusant les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres, en concentrant les richesses entre les mains d’une micro-élite, en rendant l’accès aux ressources les plus essentielles comme l’eau et la nourriture plus difficile pour les populations les plus pauvres, en générant de nouvelles maladies et de nouveaux fléaux, à cause des campagnes humanitaires et sanitaires (contre la variole par exemple) des fondations « philanthropes » supposées les éradiquer, en polluant massivement l’eau, l’air, la haute atmosphère, les sols, les sous-sols, les océans, les rivières, les plantes, en perturbant les grands équilibres climatiques, le champ magnétique terrestre, en faisant disparaître des milliers d’espèces sauvages, des millions de kilomètres-carrés de forêts, en normalisant les modes de production, de consommation, d’échange, de gestion, les cultures, les savoirs, en générant un monde d’abrutis interconnectés qui savent tout sur rien et mesurent leur illusion d’être à leur capacité vaniteuse à consommer et babiller.

Cette oligarchie truste tous les réseaux de pouvoirs. Depuis une dizaine d’années, la concentration financière, ultime étape de la mondialisation, a permis de concentrer à peu près tout le patrimoine mondial dans les mains d’une poignée d’hyper-riches. Notamment grâce à la participation systématique et de plus en plus massive dans le capital de toutes les banques et multinationales de fonds d’investissement titanesques comme BlackRock et Vanguard. Fonds dont les véritables propriétaires restent anonymes, mais pointent vers la famille Rothschild.

Cette élite qui détient aujourd’hui toutes les richesses, contrôle toutes ressources, tous les pouvoirs, tous les Etats par le levier de la dette, se conçoit depuis deux siècles comme une « race » (sic) d’élus, d’êtres supérieurs. Auxquels Dieu aurait confié en raison de leur statut d’exception et de leur supériorité la mission de dominer et d’éduquer les autres. Notamment en régulant la répartition des rôles, des statuts, des richesses, des savoirs. Et en régulant la masse de la population mondiale, devenue aujourd’hui pléthorique et problématique pour la survie de l’espèce et de la planète.

Lors du pic épidémique de mars-juin 2020, on a vu ainsi vu se mettre en place des arbitrages passablement révoltants face à l’afflux de malades dans les hôpitaux. Alors que l’Assistance publique a refusé l’aide proposée par les cliniques privées pour désengorger les urgences des hôpitaux publics officiellement « saturés », l’Etat a exigé des médecins hospitaliers qu’ils effectuent un tri à l’accueil de leur service, de façon à n’admettre que les patients les plus jeunes, les plus valides, en bonne santé. Les vieux, les grands malades, les handicapés, les obèses, les immunodéprimés, même en situation de détresse respiratoire, furent renvoyés chez eux avec une prescription de Doliprane.

Parallèlement, les décrets Véran des 27 mars et 16 octobre 2020 enjoignirent les médecins d’EHPAD et de ville à prescrire du Rivotril en guise de soins palliatifs pour les personnes âgées présentant des symptômes infectieux, ou simplement suspectées de Covid. Une manière de faire le tri entre les bons éléments, utiles au système, et les inutiles.

Cette idéologie fonctionnaliste et utilitariste est essentielle pour comprendre cette nouvelle religion transhumaniste, dans laquelle communient tous les milliardaires oligarques. Comme Bill Gates, George Soros, Anthony Fauci, Mark Zuckerberg, Elon Musk ou Ray Kurzweil, leurs seconds couteaux Jacques Attali ou Laurent Alexandre, et tous les geeks de la Silicon Valley.

Selon cette philosophie qui a toute l’apparence d’une secte pour happy fews, un humain n’est pas un être libre, dépositaire d’une vie sacrée, reflet d’une conscience. C’est une machine biologique, dont l’esprit n’est que la manifestation apparente et temporaire produite par une chaîne de réactions biochimiques logées dans le cerveau.

Par conséquent si cette machine est défaillante, il faut la réparer. En lui adjoignant des prothèses (bras articulés, œil ou organes artificiels). En équipant son cerveau d’outils et de patches numériques pour doper ses performances. En modifiant ses gènes, comme on le fait déjà avec une plante transgénique ou un animal hybride.

Le but n’est pas tant le bonheur individuel que la capacité d’adaptation de l’espèce aux défis à venir : nouvelles épidémies, apocalypse industrielle, climatique, dépassement de l’intelligence humaine par les AI, rencontre avec des aliens…

Un humain n’est donc qu’un numéro, une marchandise, un objet interchangeable dont on peut disposer à loisir des organes comme de pièces détachées, remodeler le fonctionnement pour le perfectionner, ou s’en débarrasser s’il ne remplit plus les fonctions pour lequel il a été conçu.

La vaccination obligatoire de toute l’humanité est l’acte fondateur, presque un rituel initiatique, pour nous entraîner vers la nouvelle société transhumaniste. Et pour cela, nous déshumaniser. A partir de ce qui constitue, au plan biologique, le cœur de notre identité, individuelle et collective, en tant que personne reliée à un corps, une espèce : notre immunité. Le grand absent des discours sur cette pandémie.

C’est pour cette raison, et non simplement pour contrôler les individus de l’intérieur, que chaque dose de vaccin est munie d’une micropuce unique, de la taille d’1/10e de millimètre. Celle-ci ne s’active qu’une fois injectée, en la présence d’oxyde de graphène, un « adjuvant » très toxique ajouté au cocktail vaccinal, sensible à certains rayonnements électromagnétiques et qui une fois activé joue le rôle de batterie, alimentant la puce en énergie.

En présence des ondes 5G, l’oxygène de graphène développe en effet des propriétés électromagnétiques. Il devient décelable dans le corps de la personne injectée, qui réagit alors aux champs électromagnétiques. Des tests réalisés en milieu clinique ont permis de vérifier que le corps des personnes injectées émettait réellement un champ électromagnétique, mesurable avec des appareils de détection.

D’où ces fameux magnet tests diffusés par milliers par des internautes vaccinés sur YouTube, qui consistent à poser une pièce métallique sur la peau à l’endroit précis où l’injection a été réalisée. L’objet reste alors collé à la peau sous l’effet de l’attraction magnétique.

Une fois activée, la puce émet un code Bluetooth repérable à courte distance grâce à un balayage Bluetooth effectué à partir de n’importe quel smartphone. Faites le test dans la rue ou le métro à une heure de fréquentation, vous serez surpris. Le signal émis est suffisant pour être repéré et pouvoir échanger des informations via les objets connectés qui commencent à envahir notre quotidien. Et qui seront des centaines par individu en 2026.

L’un des objectifs de ces doses de rappel régulières auxquelles on veut nous forcer tous les 3 mois est de recharger chaque individu en oxyde de graphène, progressivement éliminé par le corps. Il faut donc entretenir l’illusion des « vagues » successives, en réalisant des vagues massives de tests PCR, positifs – donc faux à 98% (selon les fabricants).

C’est aussi une justification nécessaire pour prolonger ad libitum l’état d’urgence sanitaire (la dictature sanitaire « légale »).

Contrôle transhumaniste, société hyper matérialiste et hyper normative, surveillance omniprésente par des AI : voilà à quoi ressemble pour de vrai le monde d’après.

Mais ça n’est pas tout.

L’un des volets les plus essentiels de ces vaccinations de masse, et sans doute le plus difficile à admettre pour le commun des mortels, est l’eugénisme.

Les preuves indubitables d’une volonté délibérée d’éradiquer une partie de la population mondiale sont pourtant légion. A titre d’exemple, les déclarations parfaitement assumées et réitérées de Jacques Attali, de Bill Gates, d’Anthony Fauci ou d’autres oligarques, ne laissent aucune place au doute.

L’idée est la suivante, elle ne cesse d’être répétée depuis 15, 20 ans, ou plus : la croissance exponentielle de la population mondiale aurait atteint un seuil critique. Bientôt l’économie mondiale ne pourra plus absorber cette croissance. Il y a aura de plus en plus d’êtres humains sur terre, et de moins en moins de ressources à partager. Donc de plus en plus de famines, de tensions, de guerres, mais aussi de maladies. Une situation préoccupante qui met en péril la survie de l’humanité elle-même.

Tout ceci est parfaitement faux. Et invalidé par de nombreux pronostics d’experts, qui affirment au contraire qu’en produisant mieux, en répartissant les ressources de façon plus équitable, on peut largement nourrir toute l’humanité, jusqu’à ce qu’on soit capable de coloniser Mars (à l’horizon 2050), ou des exoplanètes (à l’horizon 2100). Certains affirment même que la terre est tout à fait capable de fournir une alimentation bio et de qualité à 9 milliards d’êtres humains, sans appauvrir les sols.

Mais selon les partisans d’un monde inégalitaire, il faut tailler dans le gras. Faire des choix draconiens. Pour le bien de l’humanité bien sûr. Et surtout de leur portefeuille, déjà obscènement garni. Non seulement il faut freiner la croissance démographique, mais aussi réduire la population actuelle, pour la ramener en-deçà d’un seuil acceptable.

Selon les commandements en 7 langues inscrits sur les Georgia Guidestones, un monument de granit érigé sur une colline dans une forêt dans l’Etat de Géorgie aux Etats-Unis, les générations futures devront veiller à conserver un équilibre harmonieux entre l’homme et la nature. Et pour cela, le premier de ces commandements est de « Maintenir la population mondiale en-dessous du seuil de 500 millions. »

Nul ne connaît l’identité du commanditaire de ce mystérieux monument. Mais Bill Gates, lors d’une conférence Ted Talks sur la population mondiale donnée aux Etats-Unis en 2010, n’a pas hésité à affirmer plus modestement :
 
« Si on fait vraiment un bon boulot avec les nouveaux vaccins, les soins médicaux, le contrôle de la procréation, on devrait pouvoir arriver à réduire la population mondiale de 15% en 10 ans ! »

Ambiance dans la salle…

Autre fervent partisan de l’eugénisme, Jacques Attali n’a jamais cessé de répéter depuis un livre qu’il a publié en 1980 qu’il faudra à l’avenir se débarrasser des vieux. Lesquels « ne produisent rien et constituent une charge pour la société. » Une solution efficace au problème du financement des retraites.

Plus proche de nous (et du Covid), dans une conférence sur le transhumanisme donnée le 16 janvier 2019 à l’Ecole Polytechnique, Laurent Alexandre affirmait très sérieusement : « Dans quelques années l’humanité sera divisée en deux catégories : les dieux – nous, vous peut-être… – et les inutiles : les Gilets jaunes, les chômeurs… »

La solution est donc toute tracée : supprimer la mauvaise graisse : les inutiles, les inadaptés, toutes ces bouches surnuméraires à nourrir qui encombrent les Restos du cœur, les rues, les prisons, les hôpitaux, les files d’attente de Pôle Emploi… Le vaccin est l’une parmi de nombreuses autres solutions eugéniques aux grands défis de l’humanité.  Un moyen propre, sans trace, sans tache, sans cri ni sang versé, radical, progressif, indolore, imperceptible.

D’autant que l’un des effets secondaires non négligeables de ces vaccins, tout comme ceux injectés à des centaines de milliers de femmes indiennes lors des campagnes de vaccination contre la variole réalisées par la Fondation Gates en Inde, et qui ont valu à cette fondation « humanitaire » d’être poursuivie par le gouvernement indien, c’est de stériliser tout bonnement une part importante des jeunes gens et des jeunes femmes vaccinés. Au passage les campagnes de vaccination de cette fondation sont aujourd’hui reconnues comme le premier vecteur du virus de la variole dans le monde, une maladie quasi éradiquée il y a 50 ans, quand le vaccin a été développé et généralisé…

Où sont mes règles ? Tel est le titre d’une campagne de sensibilisation lancée par des milliers de jeunes femmes, en France et dans le monde, qui se sont retrouvées avec un cycle menstruel définitivement arrêté après une ou plusieurs injections. Campagne évidemment passée sous silence par tous les médias subventionnés.

Comment expliquer que la FEMA ait pu depuis deux ou trois décennies créer en pleine nature, dans des zones très peu peuplées loin de toute activité, des camps constitués d’immenses hangars pouvant accueillir chacun des dizaines de milliers de personnes ? Et qu’elle y ait rassemblé des centaines de milliers de cercueils de plastique noir, acheminés par des camions de l’armée, puis empilés sans raison apparente à ciel ouvert ? A la question posée par quelques enquêteurs « complotistes » : A quoi servent ces hangars et ces cercueils ?, la réponse des autorités américaines fut laconique : « C’est en cas de guerre civile ou d’épidémie… »

A noter que l’eugénisme a toujours été, de tous temps et sous toutes les latitudes, une préoccupation constante, sous une forme ou une autre, chez les élites au pouvoir. Pour préserver ce pouvoir, les prérogatives et le sentiment de supériorité qu’il octroie sur la masse des dominés, considérés comme d’autant plus menaçants qu’ils sont nombreux. Quand il s’est attelé dans les années 1920 à la rédaction de Mein Kampf, Adolf Hitler n’a pas eu besoin de chercher bien loin pour puiser son inspiration : il a largement pompé dans les théories racistes et eugénistes américaines, chères à la vieille oligarchie conservatrice.

Fric, Pouvoir, Folie transhumanisme, Contrôle, Normalisation, Dépopulation : voilà les vrais objectifs des vaccins. Tellement incroyables que se réfugier derrière des anathèmes comme « fake news » ou « délire complotiste » est un réflexe de protection bien compréhensible.

Car la conscience ne peut admettre qu’un être humain ait une intention aussi hostile et aussi contraire à l’inclination naturelle à l’empathie et à la solidarité envers autrui.

Face à la gêne que produisent de telles révélations, beaucoup se contentent alors de demi-mesures. Ils minimisent, relativisent, font des concessions. Malheureusement, les gens très riches et très polis, très calmes, souriants et bien élevés, comme l’étaient souvent les officiers nazis (dont l’un des avatars actuels est Klaus Schwab), ne s’embarrassent pas de pudeurs ni de manières pour évoquer ces sujets délicats. Lesquels sont toujours, selon la rhétorique clean des managers efficaces et prévoyants, emballés dans des justifications rationnelles, utilitaires, progressistes. Tout comme l’était la Solution finale.

Il faudra encore plusieurs étapes de réveil à l’humanité avant qu’elle ne parvienne à prendre pleinement conscience que de telles abominations sont bel et bien réelles. Et que ce réveil ne produise un sursaut salutaire des consciences. Non pour se lancer dans un combat frontal perdu d’avance contre ses bourreaux. Lesquels s’effondreront d’eux-mêmes dès lors qu’une masse critique prendra conscience des mécanismes de son aliénation. La servitude volontaire n’a de réalité que dans la mesure où elle se fonde sur le consentement. Si le consentement s’effondre, la servitude disparaît aussitôt avec lui.

L’intoxication des esprits par cette culture mondialiste et pseudo humaniste, qui passe par les médias, la consommation, le simulacre politique, ne tient qu’à un fil. Rompre ce fil et tout s’écroule. La seule question qui vaille est : le voulons-nous vraiment ?

Qu’est-ce qui nous fait le plus peur ? L’aliénation consentie, ou la liberté ? Pilule bleue, ou pilule rouge ?…

Pour chacun d’entre nous comme pour nous tous, c’est précisément l’heure du choix.


1 Cf. Carroll Quigley : Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine, 1981

MaKoons, ou la sacralisation du vide

Mis en avant

Macron, c’est un peu le Jeff Koons de la politique.

Jeff Koons n’a jamais été un artiste.
Il n’a jamais fait une seule œuvre d’art.
Jeff Koons est un banquier.
Un jour, il a flairé le filon et s’est mis à fabriquer des produits en série pour le marché de l’art.
Des teckels fluos en forme de ballons.
Simplistes, à la limite du gag, reproductibles, clairement identifiables. Une signature.
Son opportunisme n’est pas exempt de rouerie. Il s’appuie même sur une évidente maîtrise du marketing de l’art contemporain.

De la même façon, Macron n’a jamais été un homme politique.
La politique il s’en fout. Il s’en amuse. Il jongle avec les codes et les usages pour mieux les détourner. Comme un gosse joue au Monopoly.
Macron est un banquier.
Et pas n’importe lequel : dirigeant associé de Rothschild.
Sa story évoque un Mozart de la finance. Un Maestro des rachats et fusions-acquisitions.
Finance, c’est sûr ; Mozart un peu moins…
En vérité il est plus proche du Terminator habile, racoleur et cynique, que d’Amadeus.
Un jour ses mentors ont repéré en lui la marionnette idéale pour en finir avec l’Etat-nation, l’exception française, et ce modèle social inadmissible.
Arrivé au pouvoir, Macron a continué à faire ce qu’il fait le mieux : liquider la startup nation pour la vendre aux plus offrants.

Comme les teckels de Jeff Koons, Macron est un fake.

Il aime les premières places, les décors classiques, les grandes perspectives,
attirer l’oeil, briller, faire illusion, occuper l’espace et pavaner.
Il est jeune et nouveau, poli, courtois, clinquant, postmoderne et politiquement correct, fonctionnel, efficace, lisse, inoxydable, et surtout obscènement coûteux.
Mais il est totalement creux.
Comme un people. Un anonyme qui aurait dû le rester.

Un produit usiné. Sans âme. Un artifice.
Un concept résumé à une surface de métal qui renvoie la lumière, objet de toutes les projections narcissiques.

Sa cote de popularité suit les cours du marché.

Artificiellement dopée, frauduleuse, déconnectée de l’économie réelle et de toute assise populaire, elle s’effondrera aussi vite que le mirage s’est imposé comme une imposture.

Finalement, on pourrait attribuer à Macron (et au Palais de l’Elysée), autant qu’à Jeff Koons, cette citation d’un anonyme célèbre :

« Pourquoi construire des déchetteries quand les musées d’art contemporain font l’affaire ?« .

Possession

Macron s’en va-t-en guerre,
Mironton, mironton, mirontaine,
Macron s’en va-t-en guerre,
Ne sait quand reviendra.

Il y aurait beaucoup à dire sur cette métamorphose hallucinante d’un Mozart de la finance au titre usurpé en Docteur Folle-amour cramponné sur ses mocassins vernis et défiant l’ours russe. Ou comment une psychologie dissociée, l’hubris du pouvoir et l’abus de substances psychostimulantes peut transformer un techno zozotant en Naboléon de film d’épouvante..

Le fayot préféré du Nazi de Davos, désavoué par ses gens, en piqué dans les sondages et meurtri dans son ego qu’on sait hypertrophié, se rêverait-il soudainement un destin de récup en Alexandre-le-Gland, bien décidé à en découdre avec la première puissance nucléaire du monde ? Ou du moins à faire comme si pour prendre son public à rebours ?

Être et en même temps ne pas être, telle est la question. Grandeur et décadence d’un illusionniste sous emprise…

Il est vrai que le bougre aime faire l’acteur. C’est même ainsi, selon la légende dorée, qu’à peine sorti de l’enfance il aurait conquis sa prof de lycée, laquelle chuchotent les mauvaises langues jouait plus à son âge au bilboquet qu’à la poupée.

Trêve de marivaudages grivois, l’heure est grave ! On n’en est plus à commenter les tralalas, les fanfreluches, l’almanach rose du Palais et autres rumeurs de cour interlopes. Ce qui ne s’apparente a priori qu’à un pitoyable sketch comique pourrait hélas se transformer en tragédie pour 68 millions de Français et 450 millions d’Européens.

Flatter la croupe du capitaine de l’équipe de France 5 minutes après la défaite en Coupe du monde est une offense à la bienséance ; mais provoquer le maître du Kremlin pour se la mettre sur le ring comme une vulgaire frappette de banlieue relève de la plus éclatante transgression pathologique.

Mais transgresser, n’est-il pas précisément le mode de jouissance favori des pervers narcissiques ? Au goût du risque et de l’outrance s’ajoute le plaisir de la provocation. Je sais que ce que je dis est totalement hors cadre, absurde, inimaginable. Mais c’est précisément dans ce passage à la limite que je nourris l’illusion faite à moi-même d’être un homme d’exception.

Il y a une forme de désespoir, et non seulement de folie, dans ce franchissement schizophrène du dicible et du possible. Y aurait-il donc du Néron chez Macron ? Comme un artiste incompris condamné à toujours se mettre en scène, et qui pour manifester son génie irait jusqu’à brûler Rome et son propre palais, à scier la branche sur laquelle il est assis, à accuser de son propre crime celui qu’il hait par-dessus tous, parce qu’il l’a publiquement humilié, qu’il a révélé ses failles, son inconsistance, son inexistence et non nihilisme radical ?

C’est fort possible.

Alors, le chef de l’État qui se sait le chef du Néant parce qu’il n’est qu’un hochet pour ceux qui l’on choisi et adoubé serait-il le jouet de compulsions narcissiques, décompensatoires et agressives ? Cela y ressemble fort. Sauf que ces bouffées délirantes mettent gravement en danger et la crédibilité de sa fonction, et la parole de l’Etat, et celle de la France. D’où ce désaveu aussi immédiat qu’unanime de nos alliés après ses propos incohérents. Un sursis. Car le bougre n’en démord pas pour autant, enfermé qu’il paraît dans sa fantasmagorie guerrière et ses pulsions paranoïaques.

Il faudra bien tôt ou tard qu’on l’en fasse descendre. Après tout d’autres Présidents comme Paul Deschanel ont été démis de leurs fonctions ou poussés à démissionner pour moins que ça.

L’article 58 de la Constitution prévoit justement que le Parlement puisse se réunir pour prononcer la destitution d’un Président qui ne serait plus à même d’exercer ses fonctions ou qui les aurait outrepassées. Mais jamais les gaudillots accrochés à leur siège de député ou de sénateur n’oseront prendre le risque d’engager pareille procédure.

C’est donc vers la grande muette, première concernée par les velléités va-t-en guerre du locataire agité de l’Elysée, que tous les regards se tournent. La réaction de certains généraux ne s’est d’ailleurs pas faite attendre, qui n’attendent qu’un faux pas de celui qui dès son arrivée s’était mis à dos tout son état major, pour siffler la fin du match et renvoyer le mioche à ses tableaux Excel chez Rothschild.

Nous en sommes donc là. Le sort de la France et de la démocratie est aujourd’hui suspendu au sens des intérêts supérieurs de l’Etat et de la nation dont sauront d’ici peu faire preuve des hommes qui vu leur calibre et leur hauteur morale ne sauraient obéir aveuglément à des ordres absurdes et illégitimes qui bafouent tous les principes du Droit et les principes stratégiques de la défense nationale.

On est loin des débats sur la présence de drag queens sur le perron de l’Elysée ou d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des J.O. Encore que de provocation en provocation, et de profanation en profanation, on en vient à s’attaquer à ce que la France a de plus sacré et qui fait qu’elle est la France : son territoire, son Histoire, sa culture, ses valeurs, ses grands principes. Et surtout son peuple, passé par pertes et profits dans l’équation mégamolaniaque et le plan de carrière d’un tyran dérisoire.