Juparterre 1er chez les Schtroumpfs !

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Macron vient à Saintes le 4 mai !

C’est en soi un événement. Surtout dans le contexte actuel.

Pas pour déguster du cognac ou assister à un concert à l’Abbaye, mais pour visiter un lycée, le bougre !

Quelle idée !

Nous allons lui faire regretter…

Président illégitime « élu » en 2017, parachuté par la Caste au bénéfice de fraudes massives (merci Dominion !…), d’une campagne menée par toute la presse mainstream rassemblée derrière son chouchou, d’un pool inédit de mécènes milliardaires qui ont transformé cet obligé des lobbies en homme sandwich, d’un scénario électoral rondement pipé, sur fond de dégagisme, de querelles d’egos et d’affaires, bidouillées pour virer les concurrents encombrants (Juppé, Fillon, Valls), de siphonnage des deux partis de gouvernement, PS et UMP, de division de la gauche savamment entretenue par les médias pour l’empêcher de figurer au second tour…

Tout ça orchestré par ses amis de McKinsey, fondateur du parti fantoche En Marche, et véritable Etat dans l’Etat.

Avec le suspense final tant attendu de la méchante sorcière subventionnée, échappée de son manoir hanté de Montretout pour servir de repoussoir utile et de tremplin au jeune premier, inconnu des Français six mois auparavant.

Mais équipé d’un programme bidon, bidouillé lui aussi par McKinsey comme une enquête conso, un storytelling digne d’un conte de fées (Brigitte, le théâtre, Paul Ricœur, la famille recomposée, le profil impeccable de surdoué)… Et ce malgré quelques rumeurs vite démenties de vie en couple caché avec Matthieu Gallet (Président de Radio France), de partouzes VIP avec des ex-stars du porno gay, et autres fantaisies cocaïnées.

Avec ces éléments de langage impayables, aussi racoleurs que mensongers : Le Mozart de la finance, Ni de droite ni de gauche, La France efficace et juste, La Start-up nation, Et en même temps, Car c’est notre Projeeeeeeet !…

En à peine un an, la vedette des tabloïds et le gendre idéal des mamies est devenue le Président le plus impopulaire de la Ve.

L’homme de la France apaisée est devenu le Président des riches.

« Jupiter » est devenu le symbole d’un pouvoir injuste, brutal, qualifié par les plus frileux de « centre autoritaire » (Natacha Polony dans Marianne).

Une sorte de petit tyran pervers narcissique manipulateur, hargneux et haineux, terré dans son Palais avec sa mère incestueuse (ou son père transgenre selon certains), ses mignons, ses drag queens, ses muslim bears qu’il collectionne compulsivement (Benalla, Belattar…), ses people décadents et dérisoires (Ladj Ly, McFly et Carlito…)

L’homme des violences policières, d’un pouvoir arbitraire pressé de tabasser les Gilets jaunes, les avocats, les infirmières, les pompiers et les grands-mères qui osent manifester leur colère contre des mesures impopulaires, liberticides et inutiles. Comme cette réforme des retraites à laquelle il s’accroche comme la vérole sur le bas clergé breton, uniquement destinée à satisfaire l’agenda de saccage de la France de ses mentors.

Des mentors qu’il chouchoute plus que ces « Gaulois réfractaires » qui lui donnent de l’urticaire et dont il n’a rien à foutre, pas plus que ce vieux pays ringard qu’est la France, lui qui se rêve en Président de l’Europe.

Mentors qui siègent à l’occasion en toute illégalité au Conseil des ministres, pour dicter la politique sociale et industrielle de la France. Comme Larry Fink, CEO de BlackRock invité à l’Elysée en pleines échauffourées contre la réforme des retraites en 2019.

Mais aussi pour sacrifier ses fleurons industriels, la santé des Français, et tout ce qu’il reste encore de République sociale : un scandale pour la Caste ultralibérale. Tout ça bien sûr pour arrondir les bénéfices déjà record de BlackRock, Pfizer, GAFAM et autres.

Comme ces 4 labos français et étrangers sponsors d’En Marche en 2017, remerciés quelques mois après le couronnement de leur marionnette par cette décision inique de rendre obligatoires 11 nouveaux « vaccins » (soit 50 injections au total) pour les nourrissons, contre l’avis des pédiatres.

L’homme qui a dévoyé comme aucun Président avant lui – pas même Sarkozy – la fonction présidentielle en l’abaissant au rang de gadget people pour contenter son narcissisme, son exhibitionnisme, avec un cynisme affiché et un mépris du peuple jamais vu auparavant.

Le hochet de la haute finance mondialiste, repéré par les scouters de la CIA dès sa sortie de Science Po, biberonné au bon lolo néolibéral « progressiste » par un aréopage de bonnes fées comme Jacques Attali, la famille Rothschild, Peter Brabeck (PDG de Nestlé), Bernard Arnault, Patrick Drahi, Xavier Niel, Pierre Bergé, Larry Fink ou Vincent Bolloré.

L’homme qui a osé nous vendre une « guerre » contre une simple grippe, moins létale que la précédente, et une fausse « pandémie » planifiée par ses mentors (Klaus Schwab du WEF, Bill Gates, l’OMS, Big Pharma…) Afin de kidnapper nos institutions et imposer une authentique dictature sanitaire, transhumaniste et eugéniste.

Etat d’urgence sanitaire, conseil de défense, court-circuitage du Parlement, subordination de la Justice, corruption des médias (2,5 milliards versés à la presse mainstream en 2020-2021, au titre du « soutien économique en période de Covid »), enfermement autoritaire et totalement contre-productif mais traumatisant des citoyens, distanciation « sociale » (et non « physique« , les mots ont un sens…) obligatoire, avec patrouilles de policiers en armes aux terrasses pour contrôler les récalcitrants au-delà de l’heure légale de sortie, port du masque obligatoire pour tous, partout, tout le temps, une mesure inutile en population générale pour les infections à coronavirus (selon les épidémiologistes), mais humiliante à souhait et utilisée comme une injonction au silence, persécution des enfants dans les écoles, censure de la presse et des réseaux sociaux, suppression des libertés publiques, incarcération sommaire de scientifiques dissidents (comme le Professeur Bernard Fourtillan), criminalisation des discours jugées « complotistes », assimilées comme au Moyen-âge à des « dérives sectaires« (!), terrorisme médiatique, division et culpabilisation permanente des citoyens pendant trois ans, interdiction d’hospitaliser les vieux, les cancéreux, les obèses, les immunodéprimés, soi-disant pour « désengorger les hôpitaux », dont la désorganisation avait été savamment planifiée, interdiction de délivrer des traitements avérés efficaces, décrets (du 27 mars et du 16 octobre 2020) ordonnant aux médecins d’euthanasier 30.000 vieux en EHPAD puis à leur domicile, multiplication des tests PCR coûteux et faux à 98% en cas de résultat positif à 45 cycles d’amplification (selon leur inventeur et leurs fabricants) pour fabriquer des « cas« , et falsification des statistiques épidémiologiques pour donner l’illusion d’une épidémie hors de contrôle, primes versées aux médecins pour les dizaines de milliers de fausses déclarations de décès Covid, interdiction de tout consensus scientifique, chasse aux hérétiques parmi les médecins demeurés intègres, absence d’information préalable et de consentement éclairé pour les patients forcés de participer à des essais expérimentaux inefficaces et lourdement toxiques, parfois létaux, mais vendus comme des panacées, vaccination obligatoire de certains professionnels, et exclusion sans compensation des réfractaires, imposition du pass sanitaire à tous, traçage (appli TousAntiCovid, flicage des « cas contacts« …), puçage (QR code) et surveillance numérique des populations, persécution des non-vaccinés « emmerdés jusqu’au bout« …

Cette ordure a transgressé toutes nos lois dans la plus parfaite impunité ! Se prévenant même de toute poursuite, lui, ses ministres et son « Conseil scientifique » archi corrompu, par une loi d’amnistie préventive votée en 2020.

Et il y en a encore qui osent prétendre que la France de Macron est une démocratie ! Ou qui osent le soutenir d’après les sondages !

Pourtant même le très libéral magazine The Economist (dont la famille Rothschild est actionnaire) vient de rétrograder la France dans son classement, en la qualifiant de « démocratie défaillante ». Ce qui en langage poli signifie que même ses mentors reconnaissent désormais que la France est une dictature (ou une démocrature) libérale.

L’homme symbole du parjure, du mensonge, de la violence et du mépris de tout un Système, qui considère l’être humain comme un esclave, un objet, une marchandise dont on peut disposer, qu’on peut transformer, vendre ou dont on peut se débarrasser à loisir, sera à Saintes jeudi.

Narcisse-le -Grand croit encore pouvoir se refaire une virginité en osant s’exhiber ainsi et provoquer gueux et leurs moufflets. Malgré un fin règne pathétique et inédite, et alors que 90% des Français le poussent vers la sortie.

Il osera donc parader au Lycée Palissy, s’adresser à des jeunes et à leurs familles.

Ne le laissons pas tenter une fois de plus de nous manipuler. Sachons lui rendre l’accueil qu’il mérite.

A lui et à son Sinistre de l’éducation nationale – le très woke Pap N’Diaye – artisan de la déconstruction des enfants, des savoirs et de cette culture française qui n’a jamais existé.

Casseroles, banderoles et quolibets seront au rendez-vous.

Nous avons tous le devoir impérieux de nous réunir en nombre ce jeudi pour dire bien en face à ce foutriquet ce que nous pensons de lui.

Sans peur, sans haine, sans excès, mais clairement et avec détermination !

Je vous embrasse tous.

Christophe

INSURRECTION : Pour quoi ? Jusqu’où ?

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« Et je vous le dis : il y aura une révolution dans ce pays avant 2022. Il y AURA une révolution dans ce pays !… »

Jacques Attali en pré-campagne pour son poulain Macron, dans l’émission C politique le 14 avril 2016 sur France 2

Le droit à l’autodéfense fait-il partie des Droits de l’homme ?

Que faire quand un gouvernement maltraite sa population ?

Certaines dictatures n’enferment pas leurs opposants dans des stades, dans des prisons, dans des goulags, ou dans des camps d’extermination. Elles se contentent d’enfermer tous les citoyens chez eux.

Certaines dictatures ne soumettent pas les hérétiques à la question. Elles ne torturent pas leurs dissidents en les plongeant dans l’eau glacée, en leur administrant des chocs électriques, en les engeôlant dans des camisoles chimiques. Elles se contentent de leur rendre la vie impossible, de les emmerder au maximum, de les désigner à la vindicte publique comme seuls responsables du sort injuste infligé au plus grand nombre.

Certaines dictatures ne dressent pas des échafauds, des pelotons d’exécution, des fours crématoires pour se débarrasser des irréductibles, des inutiles, des nuisibles. Elles se contentent de les vacciner, de les pucer, de les tracer, de leur inoculer des poisons mentaux pour qu’ils renoncent à se rebeller, pour qu’ils applaudissent même à leur déshumanisation programmée.

George Orwell avait si parfaitement décrit cette mécanique totalitaire que 70 ans plus tard, dans le sillage de Hannah Arendt, le philosophe Michel Onfray en a tiré une Théorie de la dictature[i].

Et pourtant, le peuple qu’on offense et qu’on maltraite demeure incapable de nommer l’ignominie chez ceux qui le font souffrir.

Haïr un homme et un pouvoir qu’on croit avoir élus, s’en prendre y compris physiquement à l’oppresseur pour lui régler son compte, recouvrer sa dignité et sa liberté, n’est pas chose aisée.

Surtout pour un peuple régicide, qui tente de se réconcilier avec la figure du monarque, comme avec le droit divin qui le sacralise, en faisant mine de révérer un technocrate opportuniste, qui n’a d’autre credo que son ambition, et comme seul catéchisme la doctrine néolibérale progressiste enseignée à Sciences Po et l’ENA.

Alors quand le simulacre de démocratie devient trop oscène, quand le schisme entre les discours et le réel devient insupportable, quand la colère légitime dépasse le sentiment de culpabilité, le peuple sort de sa torpeur et entre en éruption.

Tout devient alors si imprévisible qu’au moindre incendie, au moindre accès de colère qui dégénère en violences dans la rue, les garde-fous du Pouvoir se lèvent comme des digues pour prévenir la réaction en chaîne : « ILLEGITIME ! »

Exprimer sa colère, s’en prendre aux dirigeants ou au régime en place, eussent-il trahi la confiance du peuple, est illégitime.

Et d’invoquer la Constitution, ou les grands principes, pour se justifier. Comme si la démocratie, c’était le monde des Bisounours, sans méchanceté, sans heurts ni aspérités. Et la colère du peuple, un péché synonyme de Chaos.

Illégitime donc.

Vraiment ?…

L’appel à la violence gratuite, dirigée contre des personnes, est certes illégale et répréhensible.

Mais le recours à la violence légitime pour mettre fin à une situation de crise ultime, de blocage destructeur qui menace l’existence du groupe, de la démocratie ou de l’idée qu’on s’en fait, pour renverser une dictature ou un régime populicide, est-ce vraiment si illégitime ?…

Comme Jésus chassant les marchands du temple à coups de fouet, y a-t-il une sainte colère du peuple ?

De Robespierre à Yasser Arafat, en passant par Marx, Lénine, Hitler, Trotski, Mao, Castro, les Brigades rouges ou Khomeini, de nombreux théoriciens politiques ont tenté de justifier le recours à la violence au nom d’une cause supérieure inscrite dans un Idéal qui sacralise le Peuple, et exalte son émancipation face à l’oppression d’une caste dans une optique révolutionnaire. Y compris en ayant recours au meurtre, à la guerre ou à de méthodes terroristes.

Avec le succès qu’on connaît.

Leurs crimes ont-ils pour autant discrédité à jamais tout recours du peuple à la violence subversive afin de vaincre une oppression, et en finir avec un pouvoir devenu illégitime ? La morale et les discours contemporains – pour ne pas dire la République bourgeoise – nous a habitué à penser que c’était le cas. Ouvrant du même coup une voie royale à tous les abus de pouvoir, toutes les dénaturations des grands principes, toutes les instrumentalisations du Droit, pour servir les intérêts d’un pouvoir, d’un homme, d’une caste, et perpétrer un ordre établi aussi injuste qu’insoutenable.

Et pourtant, l’insurrection qui est une forme de violence légitime, du moins pour ceux qui n’ont pas d’autres moyens objectifs que d’y recourir, n’est-elle pas l’un des piliers de notre Démocratie, inscrite dès l’origine dans le marbre par les pères de la République ?


Se libérer de l’oppression est un devoir !

Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Constitution du 24 juin 1793, et Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793

Mais 2023 n’est pas 1793. L’insurrection aujourd’hui est un gros mot, un scandale, un tabou.

Et pour cause : c’est le grand refoulé de notre République, dont elle est paradoxalement l’un des piliers, comme le démontre cet article 35 de la Première Constitution.

Redonner le pouvoir au peuple, y compris le pouvoir d’user de la violence légitime contre ses dirigeants quand ceux-ci bafouent ses droits. Ça n’est pas rien ! Et on gagnerait sûrement à méditer ce principe.

Car quelle alternative pour le peuple quand tous les moyens prévus par la loi – débat parlementaire ou médiatique, recours judiciaire, manifestations, grèves, référendum, élections… ont été épuisés ou empêchés ?

La Constitution de 1793 va bien plus loin, en qualifiant l’insurrection de DROIT le plus sacré, mais aussi de DEVOIR le plus indispensable.

Autrement dit, se dispenser de remplir ce devoir, c’est pour le peuple un suicide, une abdication de sa souveraineté, l’équivalent du régicide dans l’Ancien régime.

Or c’est précisément ce que l’imposture démocratique qu’est la représentativité nationale quand elle s’écarte de sa mission de gouverner AU NOM du peuple et POUR le peuple tend à préserver en s’arrogeant le droit de gouverner le peuple selon son propre libre arbitre, en prorogeant un rapport de forces dirigé CONTRE le peuple, pour servir ses propres intérêts, ou ceux d’une caste qui lui garantit les moyens d’exercer son pouvoir arbitraire.

En d’autres termes, cela s’appelle une dictature par procuration.

« Pour le peuple ou une portion du peuple » : face à des circonstances exceptionnelles qui appellent des réponses exceptionnelles, comme l’oppression du peuple par son gouvernement qui en viole les droits, l’ultime recours DEMOCRATIQUE pour sauver la République, ce n’est pas l’abdication au nom de la peur du chaos, mais l’INSURRECTION au nom du devoir de résistance à un ordre autoritaire ou totalitaire représenté par un pouvoir sacrilège.

On ne peut être plus explicite.

Conçu dans une période de troubles exceptionnels pour sauver une Révolution en péril, ce texte nous interpelle aujourd’hui. Car s’insurger, comme le font les black bocs en s’en prenant physiquement à l’autorité représentée par les forces de l’ordre, c’est selon une interprétation qu’on présente comme unanime, commettre une transgression, un crime.

C’est en tout cas ce que cherchent obstinément à nous faire croire les ventriloques du pouvoir à longueur de reportages sur les nuits d’émeutes sur les chaînes télé. Avec cette idée présentée comme une évidence que le recours à la violence serait en démocratie illégal et illégitime par essence. Pas question d’en discuter.

Mais quelle violence au juste ? Commise par qui ? Au nom de quoi ? Dans quelle situation ? Et surtout pour répondre à quelles autres violences ?

Violence d’Etat, prétendument légale celle-là, commise par un pouvoir désavoué mais prétendument légitime.

Violences sociales, économiques, violences faites à l’identité de la nation, à la mémoire d’un peuple qui se délitent, dont on accélère volontairement la décomposition.

Violences répressives ou coercitives, quand on limite ou suspend des libertés constitutionnelles les plus élémentaires, comme la liberté d’expression, de se réunir, la liberté de manifester, la liberté de se faire soigner, d’élever ses enfants.

Violences policières, quand le pouvoir outrepasse ses droits, brise le contrat social, dévoie sa légitime, lorsqu’il utilise sa police pour se protéger, réprimer toute opposition, et non pour maintenir l’ordre républicain ou protéger les citoyens.

Que faire alors quand est perverti à ce point le principe de la violence légitime indissociable du principe d’Etat de droit ? Un principe fondé sur la délégation de la violence des individus à l’Etat afin de les protéger. Qui veut que l’Etat dispose de la force publique et peut recourir à la violence, mais uniquement dans pour maintenir l’ordre, garantir la sécurité des biens et des citoyens, la paix sociale et l’unité de la nation.

S’agissant du pouvoir en place, cette dénaturation du principe de violence légitime, comme des autres principes démocratiques, suscite de vastes débats. Qui hélas ne s’expriment pas ou peu dans la sphère contingentée des médias officiels, des débats parlementaires, et même des recours en justice intentés par des citoyens lésés par l’Etat, souvent déboutés de leur plainte par une Justice partiale et corrompue.

Alors cette violence refoulée prend parfois la forme d’une révolte d’une partie du peuple. Que le pouvoir tente de réprimer par la force, de disqualifier aux yeux de l’opinion en jouant avec ses peurs. Peur du désordre, du chaos, de l’anarchie, de la « guerre civile », des « factions », des « révolutionnaires », des « extrêmes », auxquels sont assimilés ceux qui contestent de façon trop vive l’ordre établi sur le mode de l’affrontement dans la rue.

Dans un pays comme le nôtre qui a connu beaucoup d’heures sombres et dramatiques, il est facile de jouer avec les références de l’Histoire, récentes ou plus éloignées, pour manipuler le peuple. En lui faisant croire que la République, c’est le pouvoir. Que le pouvoir, c’est l’ordre. Et que le seul ordre possible, c’est l’ordre établi.

Moi ou le chaos : Macron comme d’autres avant lui joue ce chantage populiste, en soufflant à l’occasion sur les braises pour apparaître indispensable.

Plus délicate est la tâche d’un pouvoir autoritaire quand il cesse d’être un recours, et apparaît aux yeux du peuple comme l’oppresseur.

Et surtout quand son obstination à faire adopter une réforme rejetée par 93% des actifs confine au mépris du peuple sinon au défi : gouverner le peuple, mais sans le peuple, contre ses représentants et contre le peuple.

La tentation insurrectionnelle resurgit alors comme un ultime recours, perçu confusément comme transgressif et légitime à la fois.

Certains voudraient faire de l’insurrection – ou de la Révolution – une essence. Ils tentent de faire croire que leur engagement pour abattre un ordre tyrannique relève d’une mission héroïque, que cette mission émancipatrice est leur seule raison d’être, une cause juste, la seule issue possible, face à un ordre oppresseur qu’il faut détruire. Ils se drapent dans des justifications pseudos éthiques au nom d’une logique révolutionnaire de type marxiste pour précipiter l’Histoire.

Mais la plupart de ceux qui descendent dans la rue, déterminés à rompre les digues de la bienséance politique, morale ou sociale, ne sont pas des fanatiques. Simplement des citoyens en colère, parce que plus vulnérables que d’autres. Ou plus jeunes, et donc affranchis des limites communes qui s’imposent aux citoyens installés, davantage enclins à respecter les règles du jeu social.

S’insurger, c’est donc briser un premier tabou, qui assimile les usages dits démocratiques à ceux conformes à l’ordre établi. C’est-à-dire à une conception « bourgeoise » ou élitaire de la démocratie, qui préfère confier les rênes du pouvoir émanant du peuple à une élite, et laisser ce peuple à distance des enjeux de pouvoir.

Surtout quand ce peuple est tenté de faire valoir son hostilité à des mesures qu’il perçoit comme injustes, contraires au contrat social, mais présentées comme indispensables pour préserver l’intérêt général ou poursuivre le bien commun. Buts qui sont la raison d’être de l’Etat de droit.

Dans ce cas, de telles mesures ne sont plus seulement illégitimes, elles sont aussi illégales. Et même antidémocratiques. Quand bien même tel artifice législatif ou telle institution les déclarerait conformes aux grands principes et à la Constitution.


Qu’une portion du peuple se lève pour faire justice

Des sociologues ont étudié les mouvements insurrectionnels qui se sont produits dans le monde au cours des dernières décennies. Notamment cette vague d’émeutes et de troubles sociaux qui ont enflammé 17 pays en 2019, dont la France avec les Gilets jaunes. Et ce jusqu’à l’apparition du Covid.

Parmi les conclusions qu’ils en ont tirées, ils ont mis en lumière un fait intéressant à propos du pouvoir de cette « foule » que semble tant redouter le mari de Brigitte terré dans son Palais de l’Elysée.

Pour faire tomber le pouvoir établi ou un régime impopulaire, il suffit que 3% de la population d’un pays descende dans la rue pendant un temps suffisant. Et ce pouvoir est sûr de tomber.

L’écrasante majorité restante se contente de soutenir le mouvement sans y participer, de laisser faire, ou de s’y opposer sans entrer dans le rapport de forces.

Dans les semaines qui ont précédé le vote prévu au Parlement sur le projet de loi de réforme des retraites, ce sont 3 à 3,5 millions de Français qui sont allés manifester à l’appel des syndicats pour dire NON à cette mesure illégale, inutile, injuste et désavouée par les ¾ de l’opinion.

Un projet que le pouvoir défend avec obstination, devenu le symbole de six années de méthodes de gouvernement cyniques, brutales et arbitraires. Une politique conduite souvent contre le peuple, et non dans son intérêt ou celui du pays, comme nos dirigeants le martèlent. Une politique et des méthodes dont une écrasante majorité aujourd’hui ne veut plus. Et qui plus encore que du rejet, alimentent une véritable haine des Français contre Emmanuel Macron, sa caste et tout ce qu’ils représentent.

Depuis que Macron s’est vu offrir en 2017 une parodie de sacre républicain célébré devant le Palais des rois de France, à la faveur d’élections truquées, grâce à la générosité de ses mentors qui ont acheté les médias, corrompu les institutions, les corps constitués, la Justice, disqualifié les candidats favoris, divisé les autres, détruit les partis de gouvernement, court-circuité le débat, manipulé l’opinion, mis en place un système de fraude institutionnelle, ce pouvoir ne s’est illustré que par une succession de trahisons et de désaveux successifs des principes mêmes de notre démocratie. Laquelle n’était déjà plus depuis longtemps qu’une simple mascarade auxquels tous feignent de se prêter.

Et puis il y a eu en 2018 cette répression brutale du mouvement des Gilets jaunes. Des violences policières que l’on n’avait vues qu’en temps de guerre civile. Ces milliards obscènes finalement jetés pour acheter la paix sociale, dédommager les morts, les bras et les yeux arrachés.

Et puis il y a eu dans la foulée cette répression farouche de la fronde populaire contre le projet de réforme des retraites en 2019. Avec ces mamies, ces infirmières, ces magistrats, ces pompiers tabassés au sol par la Gestapo d’un roitelet d’opérette, qui méprise ouvertement les Gaulois réfractaires et ceux qui ne sont rien.

Le Grand Sacrifice

Il y a eu enfin cette « guerre » providentielle déclarée en mars 2020 contre un virus qui a fait moins de victimes qu’une grippe saisonnière. Avec cette politique sanitaire insensée, pilotée simultanément dans 65 pays par McKinsey, véritable Etat dans l’Etat qui avait créé En Marche, et marketé le triomphe du prodige des médias en 2017. Outre les centaines de milliards de dollars récoltés par les labos mécènes du pouvoir et leurs actionnaires comme BlackRock, cette mascarade sanitaire et sécuritaire aura permis de figer net la grogne des inutiles sous un glacis répressif.

Le monde d’après est entré par effraction dans nos vies comme un rituel macabre, une Grande Terreur. Sur fond de schrizophrénisation des esprits alimentée par une surenchère d’injonctions paradoxales, d’humiliations, de culpabilisations, le gel des libertés, l’interdiction de parler, de bouger, de respirer, et surtout de réfléchir.

Comme au temps des révolutions sanglantes pour mettre à bas l’ordre ancien, on fit place nette pour le Great Reset du gourou des Young global leaders comme Macron, le néonazi Klaus Schwab : destruction de l’initiative individuelle, du petit commerce, des koulaks et des kolkhozes, au profit des multinationales et des banques américaines.

On mit en place un système de surveillance étatique et numérique, dont n’aurait jamais pu rêver la police stalinienne. Inquisition des pensées, instauration du crime d’opinion, persécution des dissidents, création d’un délit de complotisme, avec déchéance des droits civiques, notamment pour les parents déclarés coupables de « dérive sectaire », certains déchus leurs droits parentaux pour avoir critiqué les mesures sanitaires devant leurs enfants.

On multiplia les entraves à la liberté de la presse pour les médias indépendants. On encouragea la chasse aux sorcières et la mise à mort professionnelle pour les scientifiques qui osaient braver la doxa. Les plus gênants, comme le Professeur Bernard Fourtillan, furent arrêtés et internés sans motif.

On mit en place des moyens coercitifs et une surveillance policière dignes d’une dictature totalitaire pour surveiller les citoyens, empêcher les rassemblements, interdire les manifestations, forcer tout le monde à porter en permanence un masque humiliant et inutile, symbole de soumission et d’esclavage. On se mit à ficher les humains comme du bétail. On les força petits et grands à se faire injecter des substances toxiques, inconnues, destructrices pour leur immunité. On mit au ban les contrevenants en leur pourrissant la vie. On exclut des hôpitaux des soignants réfractaires en les montrant du doigt comme des criminels, après les avoir fait applaudir par les moutons bêlants à leurs balcons.

Des dizaines de milliers d’enfants, d’adolescents, de jeunes adultes, de vieux, de malades sont morts depuis trois ans. Parce qu’on leur a refusé des traitements efficaces contre une maladie dont on savait guérir les symptômes. Parce qu’on les a refoulés à l’entrée des hôpitaux publics dont avait préalablement organisé la faillite, la désorganisation et l’engorgement. En forçant les urgentistes à effectuer un tri comme on choisit les bœufs pour l’abattoir.

Parce qu’on a discrètement euthanasié les vieux confinés trois mois dans leur EHPAD. Sans information préalable, sans consentement éclairé, parfois sans test préalable ni présence d’un médecin pour administrer la mort. Et surtout sans prévenir leurs familles, ni leur permettre de dire adieu à proche. Pire encore, on a brûlé les corps par souci prophylactique, et pour ôter toute trace de ce génocide.

Incroyable mais vrai, comme l’attestent les milliers de témoignages et de plaintes contre l’Etat.

Que dire enfin de ces dizaines de milliers de jeunes, victimes de morts subites inexpliquées quelques heures ou semaines après s’être fait « vacciner ». Juste pour pouvoir retourner à la gym ou aller boire une bière en terrasse ? Que dire de ces pompiers, soldats, policiers d’à peine vingt ans, en parfaite santé, de ces sportifs de haut niveau terrassés par une crise cardiaque ou un AVC sur la pelouse du stade en plein match ?

Qui va aller demander des comptes à ces saloperies qui les ont condamnés à mort, parce que l’odeur de leur sang agrée les dieux autoproclamés qu’ils servent ?

L’abomination la plus extrême de ces monstres coupables d’authentiques crimes contre l’humanité, comme Macron, Véran, Philippe, Castex, Buzyn, Delfraissy et autres, c’est d’avoir pris soin de s’autoamnistier collectivement avant de perpétrer ces crimes. Qu’il s’agisse des faux vaccins, des erreurs médicales, des effets secondaires, des fautes commises par les décideurs à chaque échelon, ou des propagateurs de fake news officielles…

Ce n’est pas la Justice, corrompue jusqu’à l’os de Paris à Helsinki, qui ira maintenant les condamner. Malgré les dizaines de milliers de plaintes déposées en France depuis trois ans par des familles de victimes, des médecins, des infirmières, des soignants, des directeurs d’EHPAD, des associations de juristes, des journalistes convoqués à cette ordalie funèbre.

Ce ne sont pas les parlementaires, eux aussi corrompus, réduits à jouer la simagrée d’un débat démocratique écrit d’avance, qui oseront mettre en œuvre l’Article 68 de la Constitution pour voter la destitution d’un tyran coupable de haute trahison.

Ce n’est hélas pas non plus l’armée qui pourra servir de rempart à la démocratie, rétablir l’ordre face au danger de dislocation et de guerre civile. Comme l’avait évoqué une tribune d’officiers en 2021.

Son devoir eût été pourtant d’utiliser la force au nom de l’intérêt supérieur de la nation, et de déposer un Président parjure qui a trahi le peuple et nos institutions, qui a vendu la France à des intérêts privés étrangers comme BlackRock ou ces banquiers qui lui dictent depuis plus de dix ans la politique de la France. L’armée aurait pu rétablir une République kidnappée par cette caste pressée de détruire les Etats-nations, de voler leur souveraineté aux peuples, de démembrer le corps social, de le désunir et de l’affaiblir de l’intérieur pour précipiter l’avènement de cette gouvernance mondiale déjà bien en place, qui est l’aboutissement de sa stratégie et son obsession depuis deux siècles.

Cette armée française pourtant riche d’hommes intègres et respectés, fidèles à leur mission, aux grands principes, à l’esprit du fondateur de notre République, comme le général Pierre de Villiers, est hélas dépassée par les enjeux qui pèsent sur elle, dictent ses orientations et ses moyens, comme toutes les armées du monde occidental. Consciente que son intervention pourrait la discréditer et nuire à la France, elle préfère s rester en retrait et prévenir le pire, sans intervenir directement dans le destin de la France.

Revenir sur cette Histoire récente qu’on voudrait un peu vite nous faire oublier, oser voir en face les zones d’ombres, les crimes d’Etat, permet de relativiser l’enjeu de cette réforme des retraites. Qui n’est somme toute rien d’autre que la nième réédition d’un scénario maintes fois rejoué depuis 40 ans par les gouvernements successifs. Depuis le tournant néolibéral de la rigueur adopté en 1983 par François Mitterrand pour acclimater l’économie, les finances et le budget de la France aux critères de Bruxelles. Et donc du nouvel ordre financier mondial.

Notamment ce fameux système social français, que paraît-il le monde nous envie.

Quand on voit le combat homérique qu’a dû mener Barack Obama pour faire adopter sa réforme de santé de l’Obamacare aux Etats-Unis, et comment ce projet qualifié de communiste par l’opposition républicaine fut démantelé dès que l’hôte de la Maison Blanche eut tourné les talons, on comprend qu’après l’offensive menée sous Nicolas Sarkozy par Malakoff-Médéric et son délégué général Guillaume Sarkozy, frère du Président, pour imposer un système de retraite par capitalisation favorable aux fonds de pension américains à la place du système français par répartition hérité de la Libération, l’adoption de cette réforme des retraites n’est qu’une formalité, secondaire mais non négociable, pour les stratèges de BlackRock qui l’ont soufflée à leur télégraphiste de l’Elysée.

Quand on sait que Larry Fink, CEO de BlackRock, a assisté au Conseil des ministres en 2019 sur la question des retraites, il y a des questions à se poser.

Depuis, les institutions de la République ont été saccagées comme jamais, avec un souci, maniaque au début, bâclé aujourd’hui, d’en préserver les apparences.

Comment expliquer qu’une révolte unanime ne se soit pas déchaînée en 2020 lors de l’instauration de cet état d’urgence sanitaire ?Et plus encore, au moment de sa prolongation, arrachée en procédure d’urgence au Parlement. Et lors de son renforcement par des couvre-feux insensés, ou ces autorisations de sortie autoadministrées, cette décision transgressive, illégale et liberticide d’imposer la vaccination obligatoire, le pass sanitaire, puis le pass vaccinal.

Comment avons-nous pu laisser sacrifier nos enfants sur l’autel du Mammon mondialiste ? Bâillonnés huit heures d’affilée sans pouvoir respirer. Soumis à des sévices physiques et psychologiques par un corps professoral aux ordres, contaminés sous leur masque par leurs propres germes, en état de sous-oxygénation. Isolés dans des boîtes en plastique, interdits de jouer, de parler, de sortir, d’aller pisser. Culpabilisés à l’idée de « tuer papy et mamie », ne pouvant les approcher que derrière une vitre, comme au parloir d’une prison. Ces grands-parents ostracisés, privés d’affection -certains en sont morts – sommés de rester à la cuisine le soir de Noël. Toute une génération de gamins traumatisés à vie, selon les pédiatres.

Il y a bien eu ici ou là quelques appels à la désobéissance civile. Un concept honorable mais un peu vain.

Mais jamais des millions de citoyens dans la rue pour dire STOP à ce massacre. L’écrasante majorité des Français sont sagement restés chez eux, devant leur poste, terrifiés. Ceux qui ont osé braver l’omerta et les mesures insanitaires, sortir sans masque, approcher leurs congénères à moins d’un mètre de distance, s’aventurer seul en forêt, courir sur une plage déserte, se rouler une pelle en public, se virent immédiatement rappelés à l’ordre. Manu militari.

On a même remis au goût du jour une veille coutume française très en vogue durant l’Occupation : la délation. Dénoncer un « complotiste » est devenu un geste exemplaire et courageux. Comme balancer une famille de « Youpins » sous Pétain : un gage de patriotisme, de civisme, et l’assurance d’être bien vu des autorités.

Comme dans l’épisode d’Astérix La Zizanie, chaque village d’irréductibles gaulois, contaminé par les mensonges sournois d’un petit pervers intrigant au service de César, s’est mis à suspecter son voisin, à nuire à ceux déclarés non-conformes. La division a remplacé l’union sacrée contre l’occupant. La haine a remplacé la camaraderie. La fête et les banquets ont été consignés. Les valeureux Gaulois ont fini comme des prisonniers, séparés, bâillonnés, ligotés, réduits à l’immobilité et au silence.


L’état d’urgence ou comment en finir légalement avec la démocratie

Etat d’impuissance plutôt ! Le peuple le plus rebelle du monde réduit à la soumission volontaire. Le coq aphone tremblant comme une cocotte, sans oser risquer un bec hors du poulailler.

Rappelons qu’avant 2020, ce concept d’état d’urgence sanitairen’existait dans aucun texte de loi, français, européen ou international. Il fut d’ailleurs vivement critiqué par les constitutionnalistes.

En toute objectivité, il fut inventé par une sorte de Comité de salut public autoproclamé, en violation flagrante de la Constitution. Un huis clos composé de membres restreints du gouvernement, et d’un pseudo Conseil scientifique sans légitimité, désigné par Macron, bafouant l’éthique médicale et le consensus scientifique, composé de membres peu qualifiés mais bardés de conflits d’intérêts.

L’état d’urgence n’avait qu’un seul but : détourner les institutions pour justifier une authentique dictature sanitaire préservant les apparences de la légalité démocratique. Avec une rhétorique dramatique destinée à subjuguer l’opinion et pirater les institutions.

Une mesure injustifiée pour mener une « guerre » contre un virus et protéger les citoyens contre une infection bénigne.

L’état d’urgence est prévu par la Constitution pour répondre à des circonstances exceptionnelles qui mettent en danger la sécurité du pays ou l’intégrité de la nation. Comme une grave émeute, une guerre civile, une menace contre le territoire national. Les deux seules fois où le général de Gaulle y a eu recours, c’est pendant la guerre d’Algérie et en mai 68.

Les pleins pouvoirs donnés au Président, plus un Conseil de défense opaque qui pendant deux ans a pris des décisions à huis en secret sur tous les sujets importants, court-circuitant le Conseil des ministres et le Parlement, et sans jamais rendre compte au Parlement, aux médias ou à la Justice. Si l’on ajoute la subordination par l’exécutif des pouvoirs législatif, judiciaire, médiatique, médical et administratif, en français cela s’appelle une dictature sacrément musclée. Et c’est ce que nous avons subi pendant deux ans, au prétexte de préserver notre santé et notre sécurité.


Crimes de la Collaboration et mythes de la Résistance

Et vous, vous étiez de quel côté entre 2020 et 2021 ? Du côté du pouvoir, ou des parias ? Du côté des Christophe Barbier, qui trépignait en exigeant que l’Etat dépêchât l’armée pour pénétrer de force dans les maisons et vacciner tout le monde, comme au Mexique ? Comme ceux qui voulaient « emmerder les non-vaccinés », déclarés non-citoyens par un Président garant supposé de l’unité de la nation ?

Ou derrière le Professeur Perronne, et tous ces authentiques médecins qui n’ont jamais renié leur serment d’Hippocrate ? Ces vrais experts qui ne courent pas après les chèques de Pfizer ou sur les plateaux de France 2, mais qui dès le début ont hurlé à l’imposture, au risque de perdre leur boulot, leur honneur, leur liberté, et parfois leur vie.

Comme après les heures sombres de l’Occupation, où la très grande majorité des Français se terraient chez eux en attendant des jours meilleurs, et pour certains traficotaient avec les Schleux, après le traumatisme du Covid la France a vécu une période d’amnistie-amnésie qui n’est pas tout à fait achevée. Et qui laissera encore longtemps des séquelles dans les mémoires.

Mais même si la France de Macron est la lanterne rouge de l’Europe pour ce qui est de faire la lumière sur les crimes des années Covid, même si les procès ici sont davantage étouffés qu’ailleurs (notamment aux Etats-Unis), même si les médias mainstream tiennent encore leur rôle de chiens de garde du pouvoir et continuent de servir la soupe aux fake news, même si l’opinion demeure confuse et perplexe parce qu’elle se sent coupable d’avoir collaboré, gageons que d’ici deux ans tout le monde sera complotiste. Comme tout le monde était résistant le soir du 8 mai 1945.

Le reflux des vagues de plus en plus vagues de variants avait permis la levée opportune des mesures sanitaires les plus restrictives et impopulaires, à six mois des présidentielles. Ce qui permit à la marionnette de Davos de rempiler pour un second mandat.

Depuis, le Covid a été remplacé par d’autres obsessions planifiées, indispensables pour maintenir la plèbe en état de tétanie. 3e guerre mondiale, flambée des prix de l’énergie, hyperinflation… Avec juste une embellie avant la réforme des retraites avec cette Coupe du Monde chez nos amis islamistes de Doha. Et un chapelet de faits divers hebdomadaires pour bien plomber l’ambiance.


Le refoulement et la dictature

Cette nouvelle flambée de violences à laquelle nous assistons suite au débat parlementaire escamoté et l’adoption au forceps de la réforme des retraites agit comme le point focal de cristallisation des ressentiments, des frustrations, des non-dits accumulés pendant six ans de Présidence Macron. Voire plus si l’on remonte aux crises sociales sur fond de crises économiques des décennies 1980 et suivantes.

C’est justement parce que le procès du Covid n’a jamais eu lieu, bien plus encore que le procès facile des répressions policières (surtout pour les gardiens de la morale LFI et consorts), parce que ce sujet a été soigneusement escamoté au cours de la campagne de 2022, que tous les candidats validés par le système, de Poutou à Zemmour, ont marchandé leur ticket électoral contre la promesse de ne pas aborder le sujet, que cette omerta nationale est en train d’exploser derrière le prétexte d’un projet impopulaire. Un projet qui symbolise et résume le meurtre du peuple perpétré par un caste et ses marionnettes dans une parodie de démocratie.

La crise du Covid, apothéose d’une dictature qui ne dit pas son nom, dont l’enjeu dépasse de très loin les gesticulations hexagonales, est comme le meurtre fondateur des sociétés primitives. Comme le cadavre puant du sacrifice antique, cent fois rejoué, mimé, singé, sacralisé mais toujours tu.

Les victimes directes ou indirectes du Covid, et tous ces crimes dont nous sommes tous coresponsables par notre acquiescement et notre silence, sont comme le retour du refoulé qui empuantit la mémoire collective. Il taraude la conscience nationale plus sûrement que le remords qui pèse sur l’âme des violeurs d’enfants après avoir enterré la dépouille de leurs victimes. Et plus ce souvenir nous hante, plus nous nous sentons coupables, et plus nous tentons de le refouler davantage.

La jeunesse est moins sujette à la mauvaise conscience, parce qu’elle est la première victime de ce génocide et qu’elle appartient à une génération sacrifiée. Elle n’a donc aucun scrupule à descendre dans la rue pour tout brûler et tout casser.

Mais qu’on ne se cache pas derrière des ratiocinations politiques : ce ne sont pas les black blocs qui risquent de flanquer la France par terre en criant « Révolution ! ». Ce sont nos propres enfants qui se sentent trahis, vendus, abandonnés. Et qui viennent réclamer des comptes à leurs parents, autant qu’au pouvoir en place pour lequel ils n’ont pour la plupart jamais voté.

C’est cela qui effraie les braves gens. Pas quelques poubelles qui brûlent. Pas quelques vitres cassées. Ni quelques flics qui s’en sont pris une dans une manif. Sur ce sujet, les compteurs affolés depuis les Gilets jaunes laissent un sérieux avantage aux brutes de Macron, en termes de coups et blessures décochés pour protéger une dictature.

Quand on a compris cela, on comprend que tous les facteurs sont réunis pour qu’un scénario insurrectionnel d’une envergure rare éclate en France. Et que le petit poudré de l’Elysée, qui concentre la plus puissante impopularité suscitée par un Président de la République sous la Ve, va devoir d’une façon ou d’une autre payer pour tout ce qui lui et ses prédécesseurs ont fait subir au peuple depuis des décennies.

Non pas au nom d’une idéologie, non pas par esprit cupide ou pour satisfaire son ambition personnelle, mais par entêtement à faire le jeu d’un pouvoir qui l’a adoubé, se sert de lui, l’acclame et le soutient tant qu’il sert ses intérêts. Mais qui l’a déjà lâché et s’apprête à le livrer comme un bouc émissaire expiatoire pour calmer l’ire vengeresse de la plèbe.

Le Grand Soir, la Révolution, la VIe République, tous ces gros mots ne sont que des arguties rhétoriques pour justifier un processus implacable, et pour l’essentiel inconscient, digne d’un film de Wajda.

Quelles seraient les alternatives, les contre-pouvoirs, les organisations qui pourraient récupérer la colère montante sous une forme encore acceptable, et nous épargner tribunaux populaires et guillotines ? Quitte à déplacer le combat sur un autre terrain, à tenter de mobiliser les plus frileux ou se limiter à des sabotages ciblés.

Il est assez troublant que des groupes d’activistes antisystèmes comme les Anonymous, d’habitude si prompts à lancer des cyberattaques furtives contre des cibles bien identifiées, symboles de la corruption étatique, ou des dictatures officielles comme la Chine, se soient si peu illustrés durant la crise du Covid. Ces Robins des bois du cybermonde, experts en virus explosifs, se seraient-ils laissé vaincre par un vulgaire rhume ?

Comme on n’a jamais entendu ces ONG politiquement correctes spécialisées dans la lutte anti-corruption dénoncer ces champions du monde toutes catégories que sont Pfizer-Moderna, BlackRock-Rothschild, la Fondation Bill Gates, l’OMS ou la Commission Européenne.

L’une d’entre elles, très présente en France à l’époque des Nuits debout, est subitement devenue aphone dès que Macron a été élu. Il est vrai que Transparency International, qui s’exporte avec succès dans les démocraties occidentales, a été créée aux Etats-Unis il y a vingt ans par d’anciens salariés de la World Bank. Et qu’elle préfère aujourd’hui se scandaliser sur la toile d’être évincée de Russie par le Kremlin.

Quant à ces antifas et autres révolutionnaires en toc de l’ultragauche qui cèdent à « l’ultraviolence », comme disent les médias après une soirée de manifs sauvages dans Paris, parce qu’ils ont brûlé une poubelle, saccagé un McDo ou cogné sur flic surarmé, ils feraient bien d’avoir un peu plus de jugeotte et de choisir mieux leurs cibles.

Plutôt que de détruire un kiosque à journaux, ou mettre le feu à l’entrée de la Mairie de Bordeaux, ces chevaliers noirs de l’anticapitalisme devraient plutôt s’en prendre au siège de la Banque Rothschild, de BlackRock, de McKinsey France. Ou carrément aller chercher comme il le demande l’imposteur de l’Elysée qui nous nargue depuis l’étranger. Plutôt que de pourrir la vie aux petits commerçants et habitants des quartiers en flammes qui doivent bosser le lendemain.


Du déni au rêve, fuir le réel, fuir la vie

Face à ceux qui collaborent par ignorance, par bêtise, par intérêt ou par cynisme, face à ceux qui courbent le dos en ravalant leur colère, face à ceux qui s’insurgent en relevant la tête et en dressant le poing, il y aussi ceux, plus dangereux encore, qui s’insurgent en rêvant.

Ces idéalistes, ces doux baltringues, ces benêts schizophrènes qui nous appellent à chanter le « Nouveau monde » en faisant abstraction de l’ancien, qui prônent la non-violence ou l’amour universel, y compris envers nos ennemis, en invoquant tantôt Jésus, Gandhi, Martin Luther King, les aliens ou Vishnou.

Ces pacifistes au QI d’huître abrutis de CBD et de fleurs de Bach n’ont rien compris aux paroles des maîtres spirituels auxquels ils croient se référer. Ils les résument à une guimauve flasque et délétère pour justifier leur propre abdication. Ils se projettent dans un monde imaginaire, une dimension qui n’existe pas, en faisant l’économie du discernement, du réel, de la souffrance, du vrai combat spirituel.

Ceux-là sont les alliés implicites de leurs bourreaux, auxquels ils donnent des arguments new age pour ignorer leurs crimes. Car renoncer à accepter la colère, la violence inhérente à la vie, le rapport de forces, la confrontation des egos, des désirs et des excès, le goût du pouvoir, la part obscure et inachevée de notre humanité, ce n’est pas l’aimer, c’est au contraire la nier. Ce n’est pas servir l’humain, c’est lui ôter tout pouvoir créateur, pour l’enchaîner à des aliénations et des mirages.

C’est la politique des faibles, des faux, de l’homme du ressentiment nietzschéen, travesti en prêtre de la morale ascétique, ou en VRP des valeurs pastiches.

On peut accepter la réalité de la violence sans l’alimenter par esprit de haine. On peut accepter qu’une part de cette violence passe par nous, sans s’identifier à elle, en faire le but de toute action politique ou un principe nihiliste.

Il n’est pas étonnant qu’après avoir corrompu par l’argent et subverti de l’intérieur toutes les grandes institutions religieuses du monde, la Caste fasse également la promotion des spiritualités alternatives, du New age, de tout ce qui permet de vendre du rêve aux masses écrasées, de mieux les contrôler, les neutraliser par des illusions de bonheur à la carte.

Non pas que les nouvelles formes de spiritualité qui prônent la Paix, l’Amour universel, l’Unité de l’humanité, son Eveil ou sa Libération soient mauvaises en soi. Bien au contraire. Ce qui est pernicieux, c’est leur instrumentalisation pour servir de narcotique aux foules sentimentales et égarées.

Comme le soma dans le roman dystopique Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Cette drogue administrée plusieurs fois par jour à chaque individu pour lui prodiguer un bonheur sédatif instantané et renouvelable.

Il n’est pas facile de tenir le fil entre les extrêmes. De refuser de sombrer dans le déni, la facilité, la dépression, la violence nihiliste ou l’illusion. De garder le cap, d’affronter le réel, les épreuves, en restant éveillés, debout et unis. De prendre sa part de responsabilité au lieu de s’en remettre à une Sécurité ou une Providence illusoires, en renonçant en échange à sa liberté, à son identité, ou contre une fausse promesse de lendemains qui déchantent.

L’insurrection et la violence légitime ne sont pas seulement un moyen pour continuer à exister, pour s’opposer, sinon pour mettre fin à une oppression en renversant un pouvoir illégitime.

Ce peut être aussi un moyen de créer. De faire place là où tout est encombré, contraint, bloqué. D’ouvrir l’espace pour de nouveaux possibles.

Pas forcément, comme en rêvent certains à gauche, pour en finir avec cette Ve République déclarée à bout, et instaurer une illusoire VIe République. L’outil n’est pas la fin. Mais peut-être pour revisiter cette Ve République, et la vivre autrement.

Ou bien passer à quelque chose de radicalement différent.


Penser global, agir national : redonner du sens à l’Universel

Tout sera fonction des évolutions du monde. Le piège des discours politiques et médiatiques en France, comme de presque tous nos intellectuels, c’est de regarder les choses par le petit bout de la lorgnette, avec une perspective strictement franco-française, ou à la rigueur européenne. Alors que les enjeux, comme les solutions, se dessinent à l’échelle mondiale, avec une perspective universelle, dont la mesure sont les peuples, et la perspective l’humanité.

Parce que le Pouvoir qui nous force à accepter son ordre arbitraire en renonçant à qui nous sommes est mondialiste sinon mondial. Il est présent partout, et non lié à un pays, un bloc ou une aire géographique. Il est partout en même temps et apatride. Ce pouvoir de la finance mondiale dématérialisée a déjà gagné. Il a aussi déjà perdu. Parce qu’il représente un monde en récession. Un monde qui n’en finit plus de s’écrouler. Entraînant dans sa chute des états, des institutions, des pouvoirs, des ambitions, des fortunes, des certitudes, des souffrances, des injustices, des scandales, tous attachés à l’ordre ancien.

Un autre futur que cette dystopie totalitaire qu’on nous vend comme inéluctable est déjà là. Il émerge et se réalise sous nos yeux incrédules. Ce n’est pas un autre monde utopique, puisqu’il n’y a qu’un seul monde. Il ne vient pas du Ciel, d’une autre planète où vivraient des aliens plus évolués que nous. Mais d’une dimension supérieure où tous les futurs possibles coexistent en même temps. Où des esprits bienveillants conspirent pour que nous choisissions ensemble le meilleur d’entre eux.

Ce n’est pas un illuminé qui parle ainsi, c’est Philippe Guillemant, l’un de nos plus brillants physiciens, auteur d’une théorie sur le temps[ii].

A n’en point douter, nous, la France et l’humanité tout entière, entrons dans une grande tribulation.

Cette perspective ne doit pas nous effrayer, mais au contraire nous stimuler. Nous avons été assez forts pour traverser les épreuves précédentes. Nous amorçons maintenant la dernière ligne courbe vers la lumière, dans un tunnel sombre. Celui de notre inconnaissance des merveilles qui nous attendent.

Ne nous arrêtons pas aux spectres qu’on agite au-dessus de nos têtes. Ne nous laissons pas distraire par les ombres projetées sur les murs de la caverne, ou intimider par les voix qui cherchent à nous déstabiliser, nous culpabiliser, à anéantir nos capacités d’agir et de créer.

Nous en aurons grandement besoin pour terrasser le Dragon de nos doutes, de nos lâchetés, de nos cupidités, de notre arrogance, de notre hubris de pouvoir, sur les autres, sur la vie, sur le monde.

Ceux qui vivent le Combat comme une violence sont ceux qui veulent y renoncer, se trouver des excuses, se justifier, ou se sanctifier avant l’heure.

Le scénario insurrectionnel que vit la France aujourd’hui est une métaphore miniature de ce que l’humanité traverse face aux pouvoirs qui s’empressent pour la dominer en totalité. En renonçant à toute humanité.

Un accouchement. Une délivrance. Avec son lot de contractions, de douleurs, de cris, de sang, de merde, d’impatiences et d’angoisses.


Révélation et Commencement

Et puis cet Alléluia de la Vie qui donne la vie. Une nouvelle vie, et non juste une vie de plus.

L’heure du choix est arrivée. Quel sera le plus efficace ? Et surtout lequel produira le plus de sens ? Insurrection des armes, insurrection des peuples, insurrection des idées, insurrection des sentiments, ou insurrection des consciences ?…

N’ayons pas peur. Entrons par la Porte étroite. Car c’est ici le Commencement.


[i] Michel Onfray : Théorie de la dictature. Robert Laffont, 2019

[ii] Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Guy Trédaniel 2021

La Société de l’Obscène, mirage des papillons

Babylone, la grande prostituée

Qu’est-ce que l’Etat de droit ?

Selon une conception qu’on fait souvent remonter, du moins en France, à Montesquieu, l’Etat de droit est un principe juridique, philosophique et politique qui suppose la prééminence du Droit sur le pouvoir politique. Il s’oppose à la monarchie ou au despotisme, lequel fonde le pouvoir politique sur l’arbitraire d’un seul homme ou d’une caste, seul détenteur de l’autorité, seule source du Droit, et seul arbitre des autres pouvoirs.

Selon ce principe d’Etat de droit, la loi s’applique à tous, de la puissance publique aux individus. Personnes physiques ou morales, tous sont égaux devant la loi et doivent se conformer à la même norme juridique de façon égale, du chef de l’Etat au simple citoyen, et même au prisonnier déchu de ses droits.

La France est-elle encore aujourd’hui une démocratie ou un Etat de droit ?

Qu’on se place d’un point de vie juridique, constitutionnel, institutionnel, social ou politique, la réponse à ces deux questions est évidemment non.

L’abandon de la souveraineté nationale au bénéfice d’institutions européennes de type fédéralistes, le transfert progressif des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire nationaux vers des instances communautaires comme l’Union Européenne, la Commission Européenne, le Parlement européen, le Conseil des ministres européen, la Cour européenne de Justice ou la Cour européenne des droits de l’homme, pour n’en citer que quelques-unes, sans compter les institutions non élues qui constituent la matrice de la future gouvernance mondiale, officielles (G7, G8, G20, Conseil de Sécurité, ONU, OMC, FMI, Banque mondiale…), ou plus opaques (groupe Bilderberg, Commission Trilatérale, Forum économique mondial et think tanks divers…), la substitution du principe démocratique central dans notre Constitution du gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple par une pseudo démocratie représentative constituée d’élus sélectionnés et financés par les mêmes lobbies, la dérive technocratique et élitaire de la société et des modes de décision, la corruption de tous les pouvoirs par des puissances économiques et financières étrangères qui contrôlent leur financement, leurs actions et les élites en place, ont peu à peu révélé l’imposture qui se cache derrière une utopie démocratique qu’on agite encore pour se rassurer ou pour tromper les masses.

Quant au Droit, il est devenu avant tout un instrument pour contrôler les autres pouvoirs. La judiciarisation de la politique répond à une dérégulation et une subordination de l’économie grâce aux nouvelles normes juridiques supranationales en faveur de la dérégulation et du libre-échange imposées de façon sournoise grâce aux traités transatlantiques notamment par les partisans d’un mondialisme sauvage où l’Argent-roi, le Marché tout puissant et la loi du plus fort balayent peu à peu tous les garde-fous démocratiques et juridiques qui protégeaient jusqu’à présent les plus faibles contre l’avidité sans limite des plus forts.

Non que la France soit devenue une République des juges, où l’hystérisation moralisatrice, l’obsession de la norme, l’exhibition plébéienne et la judiciarisation permanente des comportements déviants auraient remplacé la vertu, l’exemplarité ou le devoir moral des élites envers le peuple. Mais cette tendance est au contraire surjouée pour maquiller l’absence de vraie justice. Dans les discours politiques et médiatiques, dans ces nouvelles normes morales woke agitées par les intellectuels de cour comme Enthoven pour traquer les écarts, crucifier les fautifs et les jeter en pâture à l’opprobre public. Et laisser soigneusement dans le même temps les élites les moins suspectées de duperie poursuivre leur petit commerce sordide, protégées par l’obscurité coupable et la confusion générées par le tumulte ambiant.

La France de 2022, comme toutes les autres démocraties occidentales à un titre ou un autre, ressemble plus à la Rome des empereurs décadents qu’à un parangon de vertu démocratique. Un empire qui se pare d’autant plus de vertu que celle-ci a déserté le sérail depuis plusieurs générations. Un empire qui se délite par la tête, poreux aux invasions barbares, culturelles et spirituelles plus qu’avant tout démographiques.

Contrairement aux obsessions zemmouriennes, la France serait moins menacée par le Grand remplacement sous les coups de boutoir des hordes barbares venues de l’Islam ou de l’Afrique que par le Great Reset. La grande aspiration qui précède la Grande Réinitialisation mondialiste.

Et pour accélérer ce phénomène de dislocation des structures étatiques, institutionnelles, éthiques et culturelles dont le roi-Pinocchio Emmanuel II a le secret, l’Islam et tous les communautarismes propres à démanteler l’unité nationale sont des alliés de choix, plus qu’un but en soi.

Car tous seront promis au même sort une fois les réduits identitaires et démocratiques tombés : passés par l’aspirateur et la moulinette du grand laminoir mondialiste, cette machine infernale à broyer les identités, les aspirations libertaires ou communautaires, pour les assimiler dans le grand Collectif indifférencié : celui des esclaves consentants du monde d’après. Avec ses promesses de vie meilleure, virtuelle et connectée ; du moins pour ceux qui n’auront pas été entre temps éliminés après avoir été déclarés non conformes, dangers potentiels, réfractaires au bonheur imposé, antivax, complotistes ou contaminés.

Notre société ne repose évidemment plus sur le Droit. Même si elle fait mine d’être obsédée par le Droit. Ou plutôt obsédée par une conformité purement formelle à la seule norme faussement structurante qui subsiste une fois l’éthique vidée de son sens : La norme juridique. Ce qui est permis ou interdit selon l’arbitraire du pouvoir, justifié par une logique de l’efficacité ou des discours « progressistes » qui ne sont qu’un simple emballage rhétorique pour faire passer la pilule.

Un nouveau totalitarisme s’est ainsi mis en place de façon tellement subtile que certains n’en ont même pas encore conscience. Il s’appuie pour s’imposer sur un terrorisme permanent, lui-même justifié par une morale qui se résume à un conformisme comportemental, intellectuel et discursif. Et surtout sur une transparence de tous les instants, qui n’est même plus une injonction ou une exigence à tout dire et tout montrer au nom de l’intérêt général ou d’un impératif catégorique (la lutte contre le terrorisme). Depuis que les nouvelles technologies ont transformé la vie cognitive, la vie privée, intime, interpersonnelle, relationnelle et non seulement la vie sociale, professionnelle, économique, en tribunal inquisitorial permanent, traquant nos moindres faits et gestes, nos pensées, émotions et intentions, avant même que nous prenions nous-mêmes conscience.

Une telle dérive, ajoutée aux frayeurs essentiellement irrationnelles entretenues par les médias sur l’apocalypse climatique, chimique, virologique et autres fléaux qui conduisent l’humanité vers sa disparition annoncée, nous ont enfermés dans une paranoïa collective qui est devenue aujourd’hui notre seule manière collective d’être au monde.

Elles nous poussent à suivre de façon moutonnière toutes les injonctions absurdes supposées garantir notre sécurité, sans voir qu’elles nous précipitent au contraire vers le Néant. Avec comme corollaire pour nous assujettir tout un tas de dérivatifs et de divertissements, de potions toxiques pour nous abrutir davantage, de baumes hyper customisés pour dorloter notre ego, nous faire oublier nos frustrations le temps d’un épisode Netflix, et renoncer à toute envie de réfléchir par nous-mêmes. Ce qui risquerait de nous faire prendre conscience de l’obscénité du chantage dont nous sommes l’objet, et de ce monde qu’on nous vend comme le meilleur possible.

Terrifier, soumettre, contrôler. Tels sont les mots d’ordre des maîtres du monde, qui tirent les ficelles de ce grand marché de dupes.

Le maître mot de cette magistrale imposture, ce n’est pas le Droit, le Bien, le Juste, le Vrai, le Beau ou même le secure, c’est l’Illusion.

La Société du spectacle chère à Guy Debord est devenue une société de l’Obscène, travesti en apothéose de la vertu.

Comme dans le roman d’Orwell, le mensonge c’est la vérité.

Ainsi en va-t-il de cette « Justice » aussi absurde qu’injuste. Cela vaut pour la Justice française comme pour la Justice internationale. Et cela augure de ce que sera le monde futur. Ce Nouvel Ordre Mondial qu’on nous promet aussi proche qu’inéluctable, apte à arracher l’humanité à tous les cataclysmes environnementaux, sanitaires, industriels, économiques, monétaires, nationalistes ou religieux qui la menacent. Une assurance multicarte contre toutes les turpitudes apocalyptiques. Le messianisme technologique à porter de clic.

Aujourd’hui, sous les caméras du monde entier, se tient le procès d’un homme seul face à ses juges. Un soldat russe, donc doublement méchant par nature, accusé de crime de guerre pour avoir tué un civil. Un comble pour un soldat !

Il est vrai que depuis l’invention par les faucons néoconservateurs du Pentagone lors de la première guerre en Irak de 1991 du concept de frappes chirurgicales, la guerre ne tue plus jamais d’innocents. On passera donc sous silence les 200.000 civils tués durant les guerres au Moyen-Orient du très consensuel Obama. Pas grave, c’étaient des Bougnouls. Pardon, des islamistes.

Un gamin de 20 ans qui exécute un ordre idiot et fait une victime non programmée est donc désormais déclaré criminel de guerre. C’est facile, c’est pas cher, c’est énorme mais ça empêche de penser. C’est en effet un bouc émissaire parfait pour concentrer le désir légitime de vengeance de tous les crétins lobotomisés par BFM TV, qu’on fait aboyer depuis trois mois contre le nouveau Diable russe.

Une façon habile de faire oublier tous les crimes commis à notre encontre depuis cinq ans par le petit dictateur en herbe qui s’agite à l’Elysée en obéissant aux ordres de ses mentors qui en veulent toujours plus. Pour le coup les plus criminels qui soient dans l’Histoire, comme l’avenir le révélera bientôt. Et ce devant la Shoah, Staline, Pol Pot ou la Révolution culturelle.

La société du spectacle jette donc aux fauves anémiés d’une opinion émasculée ces menues croquettes en guise de consolation pour toutes les humiliations infligées.

Et pendant que la basse-cour merdiatique s’agite sur ce minuscule crime de guerre faute de mieux, personne ne parle des milliers de plaintes déposées depuis deux ans pour crimes contre l’humanité. Génocides, euthanasie des résidents en EHPAD, empoisonnements volontaires, mise en danger de la vie d’autrui, non-assistance à personnes en danger, falsification de données médicales officielles, primes au parjure et au mensonge, interdiction de prescrire, trafic d’influence, conflits d’intérêts et corruption aggravée, exercice illégal de la médecine, subornation d’autorité scientifique, fraude fiscale. Macron, Philippe, Castex, Buzyn, Véran, Delfraissy et autres tartufes cyniques et sanguinaires pourraient se retrouver dans le box des accusés. Sans parler des violences policières, des crimes de haute trahison, du démantèlement de l’Etat, des services publics et des administrations au profit d’entreprises privées comme BlackRock, la Banque Rothschild ou McKinsey. Ou de certaines firmes championnes des condamnations pour crimes comme Pfizer, mécène comme d’autres laboratoires pharmaceutiques de LREM ou de certains ministres macronistes.

Des plaintes qui seront évidemment toutes déboutées pour vice de forme ou autre alibi. Comme l’ont été celles pour crime contre l’humanité déposées mi-2021 par le Barreau des avocats indiens contre Bill Gates et sa fondation criminelle, Anthony Fauci et Tedros Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, après l’interdiction faite au gouvernement indien en pleine flambée épidémique de délivrer de l’ivermectine aux personnes touchées par le variant Delta. Et alors que plusieurs millions d’Indiens avaient justement pu être sauvés grâce à l’administration précoce de ce traitement, parmi les plus efficaces contre le Covid.

A la notion de crime contre l’humanité il va bientôt ajouter celle de crime d’obscénité, tant celle qui caractérise la caste au pouvoir ne semble plus connaître de limites.

Mais précisément, nous obséder à notre tour avec ce désir de juger ces criminels et leur faire rendre gorge, n’est-ce pas précisément rentrer dans le piège tendu par la Bête ? Nous laisser vaincre par cet appétit mimétique de revanche. Et nous abaisser à n’être que des suppôts de la Bête.

La question n’est pas tant ici celle de la Justice. Justice humaine et institutionnelle, au nom d’une certaine conception du Droit, des droits humains, du meilleur modèle d’exercice du pouvoir ou de la meilleure façon d’être en société. Sinon d’un renoncement temporel à la logique du Talion qui nous exonérerait de la mécanique sacrificielle en renvoyant nos bourreaux à un quelconque Jugement dernier. La vraie question n’est pas non plus comment gouverner au mieux le monde, selon quels principes universels, quel modèle, ou même au service de qui.

La seule question essentielle est celle de notre identité et de notre avenir commun. QUI voulons-nous devenir collectivement ? A quoi ressemblera cette humanité future qui émerge actuellement, et qu’on force à rentrer dans le moule mensonger des mondialistes ? Quelle sera la Conscience collective qui adviendra ? Et qui constituera une fois le brouillard de la confusion dissipé l’Âme de l’Humanité ?

A toutes ces questions, on ne peut répondre en nous définissant contre ou à partir d’un contre-modèle que nous réprouvons viscéralement. Ce qui reviendrait à le créditer sinon à l’adopter. On ne peut sortir du rapport de forces qui empêche notre humanité d’achever son unification de façon congruente et féconde en nous enfermant dans un autre rapport de forces : celui qui nous pousse à nous opposer à une tentative de réduire l’humain à un objet, une marchandise, un esclave, un robot ou un déchet, tout juste bon à satisfaire l’arbitraire de ceux qui s’en déclarent eux-mêmes les dieux.

Plus que jamais, face au piège des normes destinées à asservir et stériliser toute capacité de dépassement créateur, face la perversion mondialiste ou « progressiste » qui réduit le principe d’Etat de droit au mensonge de l’état de non-droit, face à l’obscénité des crimes liés au pouvoir qui ne sont plus des déviances à une norme éthique ou juridique mais ressemblent quasiment une Essence de volonté perverse, il faut remettre l’imagination au pouvoir.

Car ce que l’on cherche à tuer en nous, ce n’est pas tant la vie, la santé physique ou mentale, le discernement ou l’esprit critique. C’est notre faculté à créer, qui est une autre définition de la liberté. Pas à créer des objets, à satisfaire notre désir narcissique en nous projetant dans des créations extérieures. Mais cette capacité à NOUS créer, c’est-à-dire à choisir collectivement et en conscience l’expérience que nous voulons faire de nous-mêmes, qui fait au mieux sens commun et nous qualifie le mieux en tant qu’êtres humains.

Pas pour nous prendre pour des dieux à la place d’un quelconque dieu créateur. Mais pour être réellement à son image. C’est-à-dire des consciences issues de la Conscience, à la fois autonomes et indissolublement reliées. Et qui participent à ce Grand-Œuvre de création d’une Réalité toujours transformée, en unissant leurs consciences vers un désir libre d’incarnation collective d’une certaine réalité. En lien avec toutes les autres formes de conscience qui nous constituent et auxquelles nous sommes reliés. C’est-à-dire à l’Univers tout entier.

N’y a-t-il pas meilleure définition contemporaine de cet universalisme qui inspire nos idéaux humanistes ?

Il est temps de nous élever, de nous hisser hors de la matrice, de sortir des confusions et des pièges du Collectif quand celui-ci est plaqué du dehors par des discours collectivisants et totalitaires. Et de vivre enfin l’expérience collective, en laissant naître cette humanité au lieu de projeter sur elle nos manques, nos rêves et nos illusions.

A l’Obscénité victorieuse et scandaleuse succéderont alors Paix, Joie partagée, Fécondité et Harmonie.

On pourrait douter que ces belles paroles ne soient autre chose qu’un vœu pieu au milieu d’horreurs. Et pourtant. C’est parce que la chenille meurt qu’elle peut devenir papillon. Mais qu’en est-il de la conscience d’une chenille qui meurt et ignore tout de ce qu’est un papillon ?…

Perversité suprême, le monarque, une espèce de papillon exotique, est le nom choisi pour désigner les victimes d’un programme d’expérimentations secrètes conduites à des fins de manipulation mentale par la CIA à partir des années 1950 (projet Monarch ou Monark en anglais). Il consistait à choisir le profil de cobayes humains fragiles, et à en remodeler totalement la personnalité en les soumettant à des chocs traumatisants, dans le but de les rendre totalement malléables et propres accomplir sous emprise des missions criminelles que leur conscience les aurait obligées à refuser autrement.

Ces papillons monarques sous l’influence d’une autorité machiavélique sont un peu à l’image de nos âmes suppliciées, terrorisées, contraintes de tous côtés, jusqu’à nous forcer à rentrer dans le moule et aller là où nous ne voudrions pas aller, en faisant le contraire exact de ce qui est bon pour nous. Et pour cela il faut anéantir en nous toute esprit critique, toute résilience, toute capacité de réaction, et même toute conscience individuelle et tout principe éthique. Toute humanité. Pour devenir des robots compatibles avec les AI, nos nouveaux geôliers.

Sauf que le grand papillon qui va sortir de ce supplice pourrait s’avérer – ô surprise – l’inverse du but attendu.

Deviens qui tu es ! Fais ce que toi seul peut faire.

Alors que l’humanité se débat dans les ténèbres, nous devrions plus que jamais faire de cette maxime de Nietzsche notre premier commandement : prendre pleinement conscience, devenir vraiment et librement Qui nous sommes. Des êtres « divins », infinis reliés à l’Infini, aussi insignifiants dans notre prétention à nous élever par nous-mêmes que tout-puissants.dans notre aspiration à rejoindre les cimes de cette force matrice de l’Univers qu’on appelle l’Amour. Et non ce à quoi voudraient nous réduire de faux dieux enchaînés par leur ego à leur volonté de puissance, à leur orgueil, à leur enveloppe mortelle et à leur vanité.

Pourquoi l’écrasante majorité de nos concitoyens refusent de se réveiller ?

Au début de cette année 2022, après plus de deux ans de crise du Covid et alors que les révélations se multiplient partout dans le monde pour faire la lumière sur la face cachée de cette crise et les crimes commis, beaucoup d’observateurs conscients des enjeux s’interrogent sur les raisons de cette lenteur de l’opinion à admettre la vérité.

Pourquoi les esprits semblent-ils lents à se dégriser ? Alors que les preuves de la manipulation dont ils sont s’objet depuis deux ans s’exposent de plus en plus clairement au grand jour, y compris dans les médias mainstream qui ont le plus contribué à créer et entretenir la confusion.

Pourquoi les positions se durcissent au point que certains se laissent enfermer dans des discours et des positions radicales conformes aux mesures sanitaires les plus absurdes, quand bien même les mesures liberticides qu’elles comportent contredisent fondamentalement leurs principes éthiques ?

L’opposition de la masse à s’ouvrir à d’autres discours que ceux de la propagande officielle relève-t-elle vraiment d’une incapacité à comprendre ? L’immense masse du troupeau serait-elle stupide, abêtie à cause de décennies d’ingénierie sociale qui auraient annihilé toute capacité à raisonner hors des schémas officiels, comme le leur reprochent ceux qui cherchent à les alerter ?

Ou bien ne s’agirait-il pas plutôt d’un refus de se remettre en cause et de remettre en cause des modèles, des discours, des schémas intellectuels faux, trompeurs, mais finalement sécurisants ?

Les gens ne sont pas idiots ou ignorants. Le problème ne vient pas d’un seuil critique d’information nécessaire pour qu’une masse critique ouvre les yeux. Mais d’un refus volontaire de la majorité d’exercer son esprit critique et de faire face à la réalité.

Le problème est donc autre. Et la solution ne réside pas dans un surcroit de preuves ou d’informations pour dissiper la confusion. Les blocages sont subjectifs, irrationnels, et donc beaucoup plus difficiles à faire tomber.

La vraie nature de la réalité

La réalité objective n’existe pas : nous vivons dans un « hologramme » fabriqué pour nous et qui nous masque en permanence la vraie nature de la réalité.

Selon la physique quantique, ce que nous appelons habituellement réalité objective n’a aucune existence intrinsèque. Tout ce que nous appelons le réel, avec lequel nous interagissons, en particulier la réalité physique dans laquelle nous croyons évoluer, n’a pas d’existence en tant que tel. Ou plutôt il n’a aucune existence sans une conscience pour le faire exister.

 Cette vérité très étonnante résulte d’une propriété essentielle des particules élémentaires. Une particule peut se définir à la fois comme de l’énergie et de la matière. A l’état naturel, une particule est définie par ses propriétés vibratoires. Elle n’a aucune masse et est entièrement énergie. De même il est impossible de déterminer a priori avec certitude à la fois la position dans l’espace et la vitesse d’une particule. Une même particule se situe en termes probabilistes EN MEME TEMPS à plusieurs points de l’espace. Et c’est précisément l’observation dans le cadre d’une expérience scientifique qui fait perdre à une particule son caractère ondulatoire pour la faire devenir un grain de matière avec une masse et une position dans l’espace. Dès qu’une conscience observe une particule, celle-ci échappe aux principes d’incertitude et de multilocalisation pour prendre la forme d’une particule de matière dont on peut mesurer avec certitude la position.

Cette particularité fait dire aux scientifiques que la réalité matérielle telle que nous la concevons n’existe pas en tant que telle, comme un donné ad hoc qui existerait avec certaines propriétés indépendamment de nous. Et que rien dans l’Univers n’a d’existence sans une conscience pour interagir avec lui.

Tout ce qui semble exister indépendamment de nous n’a de fait qu’une existence relative. La réalité n’est qu’un sous-produit de la conscience. L’approche neuroscientifique inspirée des théories quantiques appliquées à la compréhension de la conscience et de ses manifestations dans le cerveau va plus loin en démontrant que tout ce qui nous percevons autour de nous comme « réel » résulte en réalité d’interactions entre notre conscience et des perceptions, des sensations, des images mentales qui se forment dans notre cerveau. En réalité le réel est fabriqué à chaque instant par nos représentations mentales.

D’ailleurs notre cerveau ne fait a priori aucune différence entre des stimuli « réels » qui seraient produits par des éléments extérieurs, des images, des sons, des sensations, et des stimuli virtuels produits par notre imagination ou des hallucinations mentales.

Ce qui nous conduit à conférer à certaines perceptions la qualité de « réelles » résulte en fait d’habitus, de repères acquis et organisés depuis notre naissance, de conventions qui relèvent d’une culture commune.

Nous voyons une table et nous l’identifions aussitôt comme une « table » : sa forme, ses dimensions, sa consistance, sa position dans l’espace évoquent aussitôt le concept de table et sa fonction.

Il en va de même pour tout ce que nous avons l’habitude de considérer comme réel et ce que nous considérons comme irréel ou imaginaire selon nos propres croyances.

Si nous sommes des êtres matérialistes et rationnels nous sommes par exemple persuadés que les fantômes n’existent pas. Par conséquent ceux qui disent avoir vu des fantômes ne peuvent qu’être victimes d’hallucinations, d’altérations de leurs sens, de leur esprit trop crédule, ou d’un imaginaire trop fertile. Tout ceci N’EST PAS réel.

Ce sont donc nos croyances et nos représentations, personnelles et surtout collectives, qui déterminent ce que nous sommes enclins à considérer comme réel et ce qui ne l’est pas.

Les recherches en neurosciences sur le fonctionnement du cerveau montrent que celui-ci n’agit pas comme un décodeur du réel, mais plutôt comme un filtre qui isole certains canaux. La fonction du cerveau n’est pas de convertir des stimuli extérieurs en images mentales, de les décoder pour les transformer en informations intelligibles, mais plutôt d’agir comme un filtre qui oriente notre conscience sur certaines fréquences parmi la masse quasi infinie d’informations quantiques avec lesquelles nous interagissons en permanence inconsciemment.

Si ce rôle de filtre n’était pas assuré, notre conscience serait subitement submergée par un flot d’informations qu’il lui serait impossible de gérer. Ce qui nous plongerait immanquablement dans un état de psychose insupportable. C’est exactement le type d’expériences vécues lors de certains états modifiés de conscience induits par la prise de substances psychotropes, lors de rites chamaniques ou d’expériences psychédéliques. Comme l’ayahuesca, mélange de substances végétales utilisé par certains chamanes d’Amazonie. Ou le LSD et la DMT utilisés dans le cadre d’expériences cliniques en psychologie transpersonnelle.

La tradition biblique offre un écho de ces expériences. Dans le livre de l’Exode (Ex 30:19-20), le prophète Moïse demande à Dieu de lui révéler son visage. Ce à quoi Dieu lui répond :

« Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom de l’Eternel ; je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde. L’Eternel dit : Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. »

En d’autres termes, il est impossible de « voir » comme de concevoir la Réalité ultime telle qu’elle est. On ne peut qu’interagir, entrer en relation avec elle. Et cela ne peut passer que par le filtre de notre écran mental qui scinde cette réalité indissociable en un sujet conscient et une « réalité » qu’il construit comme extérieure à lui et avec laquelle il interagit. Notre mode de connaissance le plus commun de l’autre est celui d’une communication consciente entre un sujet en un autre sujet. De même notre connaissance de l’Univers et de ses multiples réalités passe par le rapport entre un observateur conscient et un objet construit par lui comme son champ d’observation.

Le conditionnement, matrice de la condition humaine

Fondamentalement, chacun d’entre nous est une conscience individuée issue de la Conscience universelle. Cette conscience individuelle est incorporée dans un corps physique durant toute la durée de son existence qui va de la vie intra-utérine à la mort.

Cette expérience d’incarnation que nous désignons communément comme « la vie » définie notre identité d’êtres humains. Elle borne notre existence en nous conférant un certain nombre d’attributs qui définissent notre condition humaine, faite de potentialités et de limites. Attributs physiques, liés aux facultés de notre corps physique ; psychiques, liés au fonctionnement de notre cerveau ; et spirituels, liés au sens que nous donnons aux expériences vécues par notre âme au cours de cette existence incarnée. C’est-à-dire à cette expérience particulière d’être au monde, à la conscience d’être soi, interagissant avec d’autres consciences et usant de notre potentiel individuel et collectif de création de réalités.

Dans cette expérience de la condition humaine, notre expérience de la réalité s’organise sur la base d’un consensus qui confère une valeur particulière aux expériences vécues collectivement.

Ainsi dans le domaine de la connaissance scientifique, c’est le consensus, toujours flexible, relatif et évolutif, qui confère une valeur de vérité à des lois, des théories, des modèles sensés donner une certaine intelligibilité au réel construit comme objet de connaissance.

De même, d’un point de vue anthropologique, nos modèles comportementaux, nos schémas culturels, discursifs, sont définis par une culture commune, des lois sociales, un vocabulaire commun. Nous ne naissons pas et ne grandissons pas avec une faculté de toute puissance. Dès la naissance et dès que notre psyché se forme, nous faisons l’expérience de la limite. Nous apprenons, souvent douloureusement, à reconnaître ce qui distingue notre être du reste du monde. Puis nous apprenons à nous adapter, à nous comporter, à identifier ce qui est possible ou permis et ce qui ne l’est pas. Tout cet apprentissage de la vie en société façonne notre identité individuelle, notre personnalité.

Dès lors notre représentation du monde, de nous-mêmes, de l’Univers, de l’humanité diffère selon notre culture d’origine. Un Américain qui a grandi à Manhattan et un Amérindien qui a grandi dans une tribu yanomami dans la forêt équatoriale, tous deux confrontés à la même expérience, n’auront pas le même vécu de cette expérience. Parce qu’ils ne vivent pas dans la même réalité.

Plus encore, il n’existe aucune réalité objective qui puisse servir de dénominateur commun ou de référent pour évaluer leurs expériences relatives. Confrontés l’un à l’autre, leur expérience commune du réel ne peut émerger que d’une confrontation de leurs expériences individuelles, subjectives, et de l’élaboration d’un consensus sur ce qui fait sens pour tous les deux.

Au travers de cet exemple on comprend l’importance cruciale des référents culturels dans notre expérience de la réalité.

Nous sommes tous conditionnés par notre culture d’origine. Par les schémas mentaux implantés dans notre esprit depuis le plus jeune âge par nos parents, notre famille et notre milieu d’origine, le système éducatif, la société, le milieu professionnel, les discours politiques, médiatiques, scientifiques, culturels, juridiques, philosophiques, éthiques ou religieux. Par nos habitudes de consommation conditionnées par le marketing, la publicité, etc.

L’expérience humaine est donc d’abord une expérience du Collectif. Une expérience de la reconnaissance du soi comme se conformant à un modèle collectif. Une totalité qui nous conditionne en tant que membre appartenant à une communauté humaine, une famille, un clan, un groupe, une tribu, une ethnie, une nation… ou l’idée universelle que l’on se fait de l’humanité.

Mais cette expérience particulière n’aurait aucun sens sans l’émergence dialectique de la conscience individuelle. On ne naît pas au monde en sortant du ventre de sa mère ; on naît véritablement au monde quand la conscience s’érige et s’affirme à la face du monde en tant qu’individu pour dire « je ».

On a souvent l’habitude de considérer que la notion d’individu est une invention de la culture occidentale. Il y a lieu cependant de relativiser cette croyance. Dans presque toutes les cultures on retrouve des mythes similaires dans lesquels un individu se distingue du groupe, se sépare ou s’oppose à la masse, aux croyances et aux habitudes communes, pour suivre son propre destin. Cette séparation est souvent liée à la rencontre avec le divin.

Ainsi dans les mythes fondateurs de la Genèse, Abraham, le premier des croyants, répond à l’appel de Dieu qui lui ordonne de quitter son pays, sa famille et d’aller vers le pays qu’il lui montrera :

« L’Eternel dit à Abram : Va-t’en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. »

On retrouve des mythes comparables dans la pensée primitive, avec des héros qui choisissent de quitter leur tribu pour s’aventurer dans la forêt et entament ainsi une initiation personnelle qui leur révélera les secrets des dieux, la vraie nature de la réalité et qui ils sont vraiment.

Cette expérience est une constante inscrite au cœur de notre nature humaine : on ne devient vraiment soi qu’en rompant, au moins temporairement, avec le reste du groupe. Et donc avec ce qui nous définit en tant qu’humain selon les critères transmis par la culture commune.

Tout Eveil de la conscience est d’abord un arrachement douloureux. Il n’est donc pas étonnant que peu d’entre nous aient vraiment le désir de faire cette expérience. Devenir soi est un processus. Qui suppose de mourir à celui qu’on était ou qu’on croyait être. Et se lancer vers l’Inconnu. Tout le monde n’a pas l’esprit aventurier ou la vocation à devenir un héros solitaire.

C’est pourquoi dans toutes les cultures ce processus d’individuation est longtemps resté l’apanage d’êtres d’exception, tour à tour objets de fascination ou de rejet.

Celui qui choisit de quitter sa propre famille, de renoncer à son statut et à ses privilèges pour suivre sa propre route, est aussitôt perçu comme une menace pour la cohésion du groupe. C’est le cas de tous les êtres d’exception, les éveillés, les ermites, les prophètes, les messies, qui choisissent ce destin et répondent à cet appel particulier. Et qui bien souvent sont raillés, persécutés, pourchassés, parce qu’ils sont accusés d’être des profanateurs, des sacrilèges, des dangers, des traîtres ou des renégats.

Se séparer du groupe, remettre en cause ses fondements, partir à la recherche d’une autre vérité, puis témoigner en prétendant inciter les autres membres à s’éveiller à leur tour, c’est assurément s’exposer à devenir la proie des mécanismes de bouc émissaire.

Face aux crises qui les menacent, face à la violence nourrie par les conflits mimétiques qui mettent en péril leur existence, la tentation pour les sociétés est de retrouver leur équilibre en désignant une personne ou une minorité chargée d’endosser la culpabilité et la violence du groupe.

Bien souvent les pouvoirs en place, le roi, la caste dirigeante, ceux qui incarnent l’ordre établi, et qui peuvent se retrouver eux-mêmes désignés comme des boucs émissaires par le groupe en période de crise, choisissent de détourner l’attention du groupe et de canaliser la violence qui les menace en désignant tel individu ou telle catégorie comme bouc émissaire. Et le contrat qui lie la masse à ceux qui exercent le pouvoir se renouvelle grâce au sacrifice d’un seul ou de quelques-uns désignés comme coupables expiatoires des désordres auxquels il est aussitôt mis fin.

L’exemple de Jésus constitue une sorte de passage à la limite de ce mécanisme. Car si Jésus passait beaucoup de temps à s’isoler, à se « ressourcer », à se retrancher du groupe pour aller prier au désert, jamais il ne fit acte de rupture par rapport à son groupe d’origine, à son statut de membre du peuple élu ou à son rang lié à sa fonction rabbinique ou son ascendance royale. Jamais non plus il n’a appelé ses disciples à prendre les armes ni à se rebeller contre les autorités. Jamais il n’a remis en cause la Loi ou les pouvoirs établis, pas même celui de l’occupant romain. Au contraire, le message de Jésus vise à témoigner, exhorter, confronter, révéler les lâchetés, les hypocrisies, les logiques de pouvoir. Et à les reconnaître pour ce qu’elles sont, sans les combattre mais en choisissant d’autres voies. Tout en privilégiant sa relation directe et intime avec le Divin à toute forme de médiation selon une logique politique, juridique, économique, théologique ou sacerdotale qui s’érigerait en pouvoir.

Jésus guérit les corps, rétablit les esprit malades, restaure la dignité des rejetés, mais surtout il libère les consciences de toutes les geôles spirituelles, de toutes les assignations identitaires, de toutes les formes de domination ou de pouvoir. Ce faisant, il restaure le lien d’amour primordial entre chaque être et la Conscience divine d’où il est issu.

Cette attitude constitue précisément pour tous les pouvoirs fondés sur une appropriation identitaire, éthique et spirituelle le scandale absolu qui causera sa perte. Le pouvoir politique d’une dynastie hérodienne corrompue qui confisque l’identité nationale du peuple élu et s’associe aux persécutions de l’occupant romain. Le pouvoir religieux incarné par les grands prêtres qui s’approprie l’accès au Salut et au divin par une codification jalouse des modèles liturgiques. Le pouvoir des scribes et des pharisiens qui s’arrogent le droit exclusif d’interpréter la Loi, de déclarer qui est pur ou impur, d’inclure ou d’exclure selon des critères identitaires, législatifs et normatifs.

Jésus court-circuite tous ces pouvoirs. Il en révèle l’imposture flagrante. Il doit donc être mis à mort afin de préserver l’autorité mensongère de ces pouvoirs, de maintenir le peuple dans la peur et la soumission.

Les choses n’ont pas fondamentalement changé depuis 2000 ans. Seuls les discours et les modèles ont changé. Aujourd’hui le pouvoir capitaliste de la société ultralibérale mondialisée a remplacé la Promesse du Salut par le vertige hédoniste et matérialiste aux artefacts sans cesse renouvelés. Le pouvoir est plus concentré que jamais. Il contrôle tous les états, tous les empires, l’économie, la science, la médecine, la technologie. Il choisit et finance les dirigeants de chaque pays, appelé à renoncer à son identité et sa souveraineté pour se fondre dans le Nouvel Ordre Mondial. Il fait et défait la politique, les gloires et les fortunes, façonne nos modèles de consommation, nos comportements, nos croyances et nos pensées. Il contrôle chacun de nos mouvements, chacune de nos actions. Bientôt il contrôlera même grâce à l’AI chacune nos moindres pensées, de nos émotions ou réactions.

Démontrant une perversité et un cynisme absolus, ce système contrôlé par une poignée de banquiers et multimilliardaires se drape pourtant dans la plus parfaite des vertus. Il prétend même œuvrer pour le bonheur de tous. Pour cela il instrumentalise jusqu’à les vider totalement de leur sens les idéaux des droits de l’homme, les préoccupations contemporaines à propos du climat, du développement durable, de la paix dans le monde ou du droit des minorités.

Aucune alternative ne semble envisageable pour l’avenir de l’humanité que de devenir des esclaves, du bétail, des marchandises ou des déchets, de la mauvaise graisse improductive à éliminer drastiquement pour permettre un meilleur contrôle du reliquat totalement soumis.

Mais nul messie semble être en mesure de nous délivrer de cet asservissement total. Aucun homme providentiel, aucun leader charismatique, aucun prophète, aucun deus ex machina. Nous sommes seuls. Livrés à nous-mêmes. Avec comme seule alternative que de nous éveiller ou nous laisser exterminer.

La logique de la terreur

Aucune force au monde n’est autant susceptible d’annihiler notre capacité de création et de réflexion que la peur.

Que nous ayons ou non conscience des enjeux terribles qui nous menacent, nous sommes tous les victimes d’un véritable terrorisme conçu et entretenu pour annihiler toute capacité de réaction.

Il faut un énorme courage pour vouloir s’éveiller et se délivrer de cette emprise avant tout spirituelle. La plupart d’entre nous ne l’ont pas et ne l’auront jamais. Ils ne savent que suivre et se soumettre.

En dépit des mythes que nous nous plaisons à cultiver sur les héros rebelles ou la Révolution, la propension à la révolte ne fait pas partie des constantes de notre humanité. Les forces centripètes qui nous poussent à rester sagement dans le troupeau, à obéir et à nous conformer aux injonctions et modèles imposés, sont beaucoup plus puissants que les forces centrifuges qui mous poussent à remettre en cause l’ordre établi et la place qu’on nous assigne dans la société pour écrire nous-mêmes notre propre avenir.

Beaucoup d’entre nous jouent à être des ados rebelles, des indignés, des insoumis. Nous trépignons, nous râlons, nous manifestons, mais c’est presque toujours pour mieux retourner ensuite à nos habitudes sans rien changer à nos modes de vie.

Il faut un courage hors norme (ou beaucoup de folie) pour oser aller au bout de nos pulsions rebelles, nous désassimiler de tous les conditionnements que nous avons subis, et mener notre existence selon notre libre arbitre, en faisant fi de tous les assignats et de toutes les injonctions à la conformité. Surtout en ce qui concerne notre vision du monde, de la vie, de l’humanité et de son avenir.

Il est beaucoup plus confortable, rassurant et moins fatigant de recherche l’assentiment d’autrui, de consentir, de renoncer, d’appliquer des lois et modèles conçus pour nous et déjà éprouvés. Aller travailler le matin en arborant une tenue vestimentaire totalement originale plutôt qu’un costume cravate est un défi impensable pour la quasi-totalité des cadres qui travaillent dans une entreprise. Alors penser et s’exprimer par soi-même en refusant les discours ambiants, choisir un mode de vie totalement à l’opposé des modèles de la vie urbaine, postmoderne, consumériste, relève de la pure folie.

Nos sociétés tolèrent un certain degré de marginalité. A l’occasion elles récupèrent même certains exemples pour en faire des antinormes transgressives aussitôt transformées par le jeu de l’assimilation et de la mise en scène médiatique en nouvelles normes destinées à canaliser les désirs émancipateurs ou centrifuges des plus originaux d’entre nous. Mais tout ceci relève de la manipulation mentale, de l’ingénierie sociale, pas d’un principe libertaire ou émancipateur.

C’est ainsi qu’il existe de multiples façons d’être ou d’apparaître comme un rebelle. Des moyens très commodes de manifester notre singularité de canaliser notre désir de marginalité, de rébellion, d’émancipation à peu de frais. Sans vraiment remettre en cause les fondamentaux, prendre des risques ou se mettre en marge du troupeau. Cela donne un sentiment passager d’individualité, de marginalité, un supplément d’âme qui permet de customiser sa façon d’être au monde, de donner l’illusion qu’on « se construit sa propre identité » selon un catalogue de permissions sagement nomenclaturé.

Cette idéologie constructiviste très en vogue aujourd’hui est pourtant le contraire exact de l’Eveil de la conscience et de l’émergence d’une vraie individualité, libre et pleinement maîtresse de son pouvoir de création. Ce n’est qu’un processus de segmentation égotique du conformisme selon des normes préétablies et toujours recyclées. Le contraire de l’acte créateur.

Ce qui rend possible de tels mécanismes d’identification à des normes, c’est une soumission inconsciente aux pouvoirs, fondée sur une nouvelle forme de sacralité qui utilise la terreur pour empêcher tout libre arbitre.

Nous prétendons vivre dans des sociétés rationnelles alors qu’en vérité nos comportements obéissent à des mécanismes totalement irrationnels. Ainsi nous idolâtrons la science et la technique qui nous donnent une illusion de toute puissance comme des petits enfants qui jouent à se jeter des sorts et à proférer des incantations magiques. Jamais nous ne pensons un seul instant à remettre en cause les postulats de cette science ou les vérités que certains experts scientifiques nous présentent comme des vérités incontestables. Il ne nous viendrait jamais à l’esprit de remettre en cause le magistère de ces nouveaux gourous qui nous expliquent comment tourne l’Univers ou comment se propagent les nouveaux virus. La science est une nouvelle religion dont les hommes en blouse blanche sont les grands prêtres. Au nom de la Raison qui en serait la déesse, nous nous laissons déposséder de notre raison pour devenir des croyants bien observants.

Remettre en cause les discours et le pouvoir des sachants, scientifiques et médias qui en divulguent les vérités, est une transgression assimilée à un sacrilège. Tenir des propos qui contredisent la doxa officielle, voilà la forme contemporaine de l’hérésie ! Ceux qui commettent un tel péché ne sont plus accusés d’être des sorciers ou des impies, mais pire : des complotistes. Une déviance, une maladie, un crime à la fois dogmatique, psychologique, social, politique, éthique et spirituel. Les complotistes sont à la fois des déviants intellectuels et sociaux, des fous victimes de délires paranoïaques, des pervers narcissiques manipulateurs, des sociopathes qui mettent gravement en danger la santé physique et mentale de leurs congénères, l’ordre social et la démocratie. En France, leurs discours sont même désormais assimilés par la loi à des dérives sectaires, dont il faudrait protéger leur famille et leurs enfants en les déchoyant de leur autorité parentale.

L’invention de l’antimodèle du complotiste est l’un des outil des dictatures totalitaires modernes qui remonte aux dictatures communistes. Il est aujourd’hui revisité par la nouvelle dictature ploutocratique et technocratique, sanitaire et technosécuritaire, transhumaniste et eugéniste, qui n’a rien à envier à ses modèles communistes. Selon les mêmes méthodes, celles-ci cristallise les tensions sociales et l’angoisse des individus en les concentrant sur les sujets réfractaires présentés comme hostiles et même responsables des malheurs du groupe.

Ainsi le pouvoir détourne toute pulsion agressive qui serait légitimement dirigée contre lui sur des victimes expiatoires faciles à identifier. Les « complotistes » et les « non-vaccinés » ont ainsi remplacé les Juifs désignés comme fauteurs de troubles du Moyen-âge aux bûchers nazis. Ils sont les nouveaux parias sociaux indispensable au pouvoir pour se maintenir et justifier son régime de terreur au nom du bien commun, de la santé et de la sécurité du plus grand nombre. Et renforcer sa doxa en dépit de ses incohérences sans jamais laisser aucune prise à la contestation frontale.

Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu.

Les plus grandes frayeurs partagées par tous les humains sont celles liées à la mort et à la naissance qui est son pendant. Se retrouver subitement séparé de son corps est sans doute la plus grande peur commune à toute l’humanité. Et la matrice de toute les autres peurs. D’autant que l’idée de la mort est souvent associée à celle de la souffrance physique, de l’agonie, et plus encore à celle de l’anéantissement du moi.

A la racine de cette peur il y a un archétype universel : l’illusion de la Séparation. La hantise d’être un jour séparé de son corps, qui fait pendant au traumatisme de la naissance où le nouveau-né est subitement séparé, expulsé du corps de sa mère avec lequel il ne faisait qu’un, est indissociable avec la terreur que suggère la perspective de l’anéantissement physique, mais aussi psychique.

Mourir est fantasmé comme la perte de tout contrôle, de toute identité, de toute faculté à agir. D’être séparé de soi-même et finalement désagrégé.

Cette peur procède d’une illusion fondamentale quant à notre vraie nature : celle d’être des êtres essentiellement séparés les uns des autres, comme l’individu que je suis vit une existence séparée du corps de sa mère qui l’a porté pendant neuf mois.

Or cette séparation n’est qu’illusoire. Elle est liée au fait que nous nous identifions à notre corps physique, dont nous expérimentons chaque jour les limites autant que les capacités.

Le traumatisme de la naissance vécu par toute conscience comme une expérience de douleur paroxystique et même de mort imminente lors des contractions qui précèdent le passage du col de l’utérus, traumatisme qui nous projetons cette expérience antagoniste tant redoutée de la sortie du corps au moment de la mort, entretient cette illusion commune que nous sommes des êtres finis, mortels et séparés. Alors qu’en réalité c’est tout le contraire : nous sommes des êtres spirituels, éternels et reliés de façon indissociable les uns aux autres parce que nous provenons tous d’une même Conscience dont rien ne peut nous séparer, d’où nous tirons notre vie et notre substance et à laquelle nous retournons.

Cette nostalgie, et pour beaucoup d’entre nous cette amnésie de l’Origine, nourrit en nous cette angoisse existentielle, ce sentiment d’un arrachement qui transparaît notamment dans les mythes de la Création comme celui de la Chute dans la Genèse.

A cause de ce double traumatisme, et de l’illusion qu’ils entretiennent, nous passons notre existence à rechercher des moyens pour conforter notre petit « moi », à nous rassurer en nous persuadant que nous sommes « quelqu’un » à nos propres yeux, de courir après des modèles, des gratifications, des consolations, au lieu de nous contenter simplement de faire pleinement l’expérience de QUI nous sommes, ici et maintenant.

Nous en venons à accorder beaucoup plus de valeur à cet ego, à ce moi illusoire qui n’est qu’une coquille vide, une timbale qui résonne, plutôt qu’à jouir simplement du simple fait d’être et d’exister, c’est-à-dire d’être perpétuellement créateurs et cocréateurs de notre réalité.

Cette expérience redoutable de la mort n’est cependant pas un mythe ou une illusion. C’est une réalité. Ou plutôt une expérience que beaucoup d’entre nous vivent réellement. Car mourir ce n’est seulement se séparer définitivement de son corps physique, voué à la putréfaction, c’est surtout passer par l’expérience terrifiante de la mort de l’ego.

Pour retrouver notre vraie nature originelle, il faut en passer par la mort de ce moi que l’on croyait être, et qui nous a donné l’apparence d’une épaisseur, d’une consistance tout au long de notre existence.

Ce moi, cet ego qui constitue notre personnalité, est précisément ce qui nous donne l’illusion d’exister, un sentiment de permanence dans un monde profondément impermanent. C’est aussi ce qui nous permet de porter un masque social et d’entrer en relation avec les autres dans cette existence incarnée. Or au cœur de l’expérience de la mort il y a cette expérience très déroutante de la mort de l’ego. L’âme se trouve subitement propulsée dans un état de conscience où tout en restant consciente, elle n’a plus conscience d’être un « moi ». Elle prend alors conscience de cette vérité qui est le plus grand paradoxe de l’existence, à savoir que nous sommes des consciences individuées mais son séparées des autres consciences. Bien au contraire, nous formons une entité indissociable, un Tout cohérent. Et tout ce qu’une conscience expérimente à son propre niveau d’existence impacte les autres consciences.

Certaines personnes qui ont vécu des états modifiés de conscience provoqués par certaines drogues comme le LSD décrivent une expérience similaire. La conscience du « moi », d’être un individu, se trouve de façon momentanée, quelques heures tout au plus, complètement dissoute. Et l’on accède à un mode de conscience universelle proche de la folie, qui se situe au-delà des notions de l’espace et du temps. On peut ainsi faire l’expérience d’être la conscience d’une plante, d’un animal disparu depuis des millions d’années, d’une montagne, ou de Dieu lui-même.

Ces expériences peuvent s’avérer très paniquantes pour ceux qui s’identifient à leur ego ou qui cherchent à contrôler ce qu’ils vivent à partir de celui-ci. Et qui ont l’impression terrifiante d’être anéantis.

Pourtant, on ne peut accéder à l’Eveil spirituel, naître de nouveau ou plutôt naître d’en-haut ou de l’esprit, sans accepter de perdre notre identité, ce que l’on croyait être.

Notre ego est constitué par l’agrégat de toutes les croyances que nous nourrissons à notre propos, auxquelles on nous a habitués ou que nous nous sommes habitués à considérer comme ce qui nous définit. Comme le fait d’être un homme ou une femme, jeune ou vieux, fort ou faible, beau ou moche, intelligent ou non, d’avoir telle ou telle qualité, telle connaissance ou telle capacité sanctionnée par les expériences que nous nous remémorons, les diplômes ou les réalisations que nous revendiquons.

Si nous cessons d’adhérer à ces croyances, nous cessons tout simplement d’exister. C’est pourquoi nous nous cramponnons souvent à nos certitudes sur nous-mêmes, comme à tous les miroirs que nous renvoient nos proches, nos amis, nos collègues, ceux nous ressemblent, ou la société, par peur de nous perdre.

Sortir de la Matrice

La saga de science-fiction Matrix ne décrit rien d’autre sous une forme allégorique que le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. Du moins celui dans lequel les maîtres du monde veulent nous enfermer.

Dans cette série, la quasi-totalité de l’humanité vit dans un état narcotique artificielle entièrement sous le contrôle des machines, des AI. Les êtres humains croient vivre une existence normale, avec une famille, un travail, des divertissements et des attributs reconnus par la société. Mais en vérité ils ne vivent que dans un état embryonnaire, sous cloche, plongé dans un état végétatif et dans une sorte de tube à essai ou de chrysalide géante. Leur corps est relié à des tuyaux qui pourvoient à leurs besoins physiques, et leur cerveau est relié aux machines, à la Matrice, une sorte de méta intelligence artificielle et de modélisation complexe au sein de laquelle interagit avec des programmes de simulation leur permettant de vivre une expérience totalement artificielle et interconnectée, qu’ils perçoivent comme la seule et unique réalité. Cette vie végétative où les humains sont « cultivés » dans des immenses champs par les machines permet à celles-ci de puiser leur énergie vitale indispensable pour alimenter leur fonctionnement.

Ce modèle fictif est exactement celui développé par la firme Méta, successeur de Facebook : un réseau social en 3D et une réalité virtuelle d’une infinie complexité où les consciences peuvent vivre une vie immersive, se connecter les unes aux autres et vivre une multitude d’expériences au travers d’avatars exactement comme dans le monde réel. Cette immersion permet aussi au système de collecter un nombre illimité de données personnelles, de connaître dans les moindres détails ses émotions et réactions à divers stimuli en analysant notamment ses mouvements oculaires les plus imperceptibles, de sonder son esprit, et donc de prévoir ou de piloter ses comportements pour un contrôle total.

Comme ceux qui sont plongés dans la Matrice sans le savoir, la plupart d’entre nous n’ont pas conscience du monde réel. Ils croient vivre une expérience réelle dans laquelle ils sont des sujets autonomes, alors qu’en réalité tout ce qu’ils vivent depuis leur naissance est conditionné de l’extérieur.

Dans le film Matrix, il y a parmi les habitants de Sion, la ville sous-terraine où vivent les rebelles qui sont sortis de la Matrice, un personnage très important : celui du traître qui choisit de trahir ses semblables en pactisant avec les Smith, des programmes autonomes chargés de traquer les réfractaires. Bien qu’étant éveillé et conscient de la nature de la Matrice, il choisir de conclure un pacte avec l’ennemi. Son choix au moment de vendre ses amis aux agents Smith est particulièrement éloquent : son plus cher désir est d’être réintégré dans la Matrice, de n’avoir plus aucun souvenir de sa vie passée, et de devenir quelqu’un de très riche et d’important.

Le message est clair : s’éveiller demande beaucoup de courage, comporte beaucoup de souffrances et de désillusion. Il faut notamment renoncer à tout ce que l’on croyait être, à tout ce que l’on était habitué à considérer comme vrai, à concevoir la Réalité comme totalement relative. Il faut faire preuve en permanence de discernement et de libre arbitre pour créer sa propre réalité, sans s’arrêter aux limites imposées par les croyances communes. Mais ce choix n’est jamais totalement définitif. Cette liberté que confère l’Eveil peut s’avérer insupportable. Et on peut en venir à préférer revenir à son aliénation antérieure à son écrasante liberté. Vouloir retourner à sa condition d’esclave ignorant, à une vie de mensonges et d’artifices, plutôt que d’être écrasé par la responsabilité de son libre arbitre.

C’est ainsi que beaucoup aujourd’hui qui sont au seuil de l’Eveil, qui comprennent que quelque chose ne tourne pas rond dans ce monde tel qu’on nous le présente, que la vérité est ailleurs, sont trop terrifiés par ce qu’ils commencent à entrevoir et préfèrent faire machine arrière, renoncer en chemin et refermer le couvercle.

Préférer le confort du mensonge, de l’hallucination collective à laquelle nous participons, est une tentation très commune. Ceux qui entrevoient la réalité du mensonge et de l’aliénation sont souvent ceux qui mettent le plus d’énergie à l’entretenir, en traquant et condamnant ceux qui osent lever le voile.

Certains croient pouvoir trouver ainsi un apaisement à leur conscience écartelée. D’autres font un pacte avec ceux qui les manipulent pour obtenir des avantages matériels, un meilleur statut, une plus grande reconnaissance, ou simplement pour ne pas perdre leur job.

Il faut comprendre que tous ceux qui travaillent à un degré ou un autre pour le pouvoir sont les premiers manipulés. Du simple fonctionnaire au chef d’Etat, il n’est pas un rouage du système qui ne soit méticuleusement contrôlé par lui.

Pourtant, parmi ceux qui occupent les plus hautes fonctions au sein d’une multinationale, comme dirigeant de leur pays ou comme sommité scientifique mondialement reconnue, il en est des courageux pour dire non aux manipulations dont ils sont l’objet et se retourner contre ceux qui veulent les contrôler. Certains le payent de leur vie. Et se retrouvent assassinés, suicidés, déchus de leur rang social, de leur statut professionnel, de leurs privilèges, leur réputation salie à jamais.

Evoluer ou renoncer

L’évolution est un processus continu, mais dont la trajectoire n’est pas rectiligne et qui connaît parfois des à-coup. Qu’il s’agisse de l’évolution des individus, des espèces vivantes ou de la conscience globale, l’évolution est une caractéristique indissociable de la vie. Vivre c’est évoluer en permanence. Pour déjouer les attaques des prédateurs, s’adapter aux modifications de son environnement, inventer des solutions plus efficaces pour tirer parti d’une situation donnée, faire reculer les limites de ce qui est possible…

Ainsi notre ADN où sont encryptées toutes caractéristiques de notre espèce, toute la mémoire de l’espèce, de la lignée et de chaque individu, ne connaît pas seulement des mutations dues à des erreurs de transcription ou à l’apparence de phénomènes nouveaux qui modifient nos caractéristiques génétiques. Selon les découvertes les plus récentes de l’épigénétique, notre ADN serait en perpétuelle évolution. A chaque minute il enregistrerait des modifications en fonction des expériences que nous vivons et des traces qu’elles impriment en nous.

Il existe pourtant des situations ou l’évolution semble se figer, et même régresser. Face à des crises d’une intensité particulière, les individus come les groupes peuvent paraître momentanément incapables d’inventer les réponses adaptées, comme tétanisés, figés par une menace imminente.

Face à l’accumulation des crises que nous subissons, nos sociétés peuvent paraître incapables de réagir et de trouver des solutions. Exactement comme un animal ou un individu pétri de peur face à un danger auquel il est subitement incapable de répondre. Cet état de tétanie peut durer un temps indéfini, selon que la peur et l’incapacité qu’elle engendre sont nourries par d’autres menaces qui maintiennent l’individu dans un état d’hyper vigilance passive.

Cette attitude qui consiste à appuyer sur le bouton Pause pour faire taire une menace est une stratégie archaïque pour ne pas être englouti par la terreur qu’inspire un danger. Une façon pour la conscience de se dissocier pour échapper à un ressenti trop douloureux et imparable.

Nous sommes en guerre !

Si cette déclaration en forme de mobilisation générale du Président Macron lors de son allocution télévisée du 16 mars 2020 a tout d’une magistrale imposture, elle résonne aussi comme un aveu : oui, on nous a bien déclaré la guerre ! Mais ce n’est pas la science ni ses héros de Big Pharma qui sont en guerre contre un méchant virus pour sauver l’humanité, non : c’est un pouvoir occulte qui a déclaré la guerre à l’humanité.

Et cette guerre n’est pas uniquement une guerre bactériologique destinée à exterminer une partie de l’humanité. Encore que cet objectif eugéniste de réduction de la population grâce à des virus, des épidémies contrôlées et de vaccins tueurs selon la stratégie du soft killing, la mort lente, se précise de jour en jour.

Cette guerre n’est pas non plus seulement une guerre psychologique d’extrême manipulation, une guerre terroriste de masse destinée à nous sidérer, à annihiler nos capacités de réaction par la peur afin de nous asservir.

Cette guerre est avant tout une guerre contre la conscience. Une guerre destinée à détruire les consciences individuelles, c’est-à-dire qui nous sommes vraiment, notre identité ontologique, à nous réduire à de simples objets, des machines biologiques parfaitement obéissantes, sans esprit autonome, sans libre arbitre, mais au contraire entièrement assimilées dans un Collectif où ne subsisterait aucune parole libre ni individualité.

C’est le rêve du totalitarisme absolu : la guerre totale contre la conscience.

A ce titre, la dictature mondiale qui se dessine actuellement réunit et synthétise tous les aspects des dictatures antérieures. Lesquelles sont parfaitement résumées dans l’œuvre de George Orwell.

Comme les anciennes dictatures militaires, la nouvelle dictature transhumaniste s’appuie sur des pouvoirs autoritaires et l’usage arbitraire de la force pour soumettre les masses, interdire toute réaction, toute revendication et noyer toute opposition ou tentative d’insurrection dans la violence et le sang. On l’a vu en France avec la crise des Gilets Jaunes et la réponse ultra violente, disproportionnée du pouvoir à un mouvement social somme toute assez banal et légitime qui a cristallisé en quelques mois tout le ressentiment populaire. L’usage de la force critiqué y compris dans les rangs de la Police s’est renforcé avec la crise sanitaire, qui a permis d’apporter une justification au muselage de toute expression critique envers les mesures liberticides imposées pour des raisons sanitaires. Aux violences policières se sont alors ajoutées celles de milices privées chargées du tabassage en règle d’infirmières, d’avocats, de mères de famille et de personnes âgées, dont le seul crime était de ne pas être d’accord avec des mesures attentatoires aux libertés publiques et à cet enterrement en direct de la démocratie imposés au pas de charge.

Comme les dictatures fascistes du 20e siècle, la nouvelle dictature poursuit ce rêve d’inventer un Homme Nouveau, d’imposer à tous un Ordre Nouveau. Un ordre totalitaire – le Nouvel Ordre Mondial – un ordre inéluctable auquel « personne, je dis bien personne ne pourra échapper », selon les mots de Nicolas Sarkozy lors de la présentation de ses vœux du Corps diplomatique à Paris le 16 janvier 2009). Cet ordre prétend s’imposer comme l’unique solution face au désordre pour le plus grand bien de l’humanité. Comme les dictatures fascistes nées d’une réaction à l’humanisme, la nouvelle dictature s’oppose radicalement aux valeurs humanistes mais avance masquée (!) Puisqu’elle reprend systématiquement à son compte en la vidant de son contenu toute la rhétorique humaniste, droits-de-l’hommiste, égalitaire, pacifiste et écologique dans un projet dont les buts lui sont totalement opposés puisqu’ils visent à supprimer tous les droits, à détruire les Etats-nations et la démocratie, à instaurer une société hyper inégalitaire où une poignée d’individus disposeront de tous les droits, de tous les pouvoirs, de toutes les richesses, de toutes les ressources et contrôleront l’immense masse des autres humains réduits en esclavage, concentrés dans des mégalopoles, et ne disposant plus d’aucun droit, d’aucune propriété privée et de ressources très limitées. Tout ceci dans le but d’éviter le chaos et l’apocalypse climatique.

Comme les dictatures communistes, ce Nouvel Ordre Mondial est aussi un projet d’appropriation collectiviste des biens et des richesses et de suppression radicale de toute forme d’individualité. Chaque personne n’aura plus aucune autre légitimité hormis d’être un maillon du Collectif, comme une pièce d’une grande machine. Sa seule justification sera de servir le Collectif, et non de recherche un épanouissement personnel. Dans sa Théorie de la dictature, Michel Onfray souligne que la dictature décrite dans son œuvre est une synthèse parfaite entre les dictatures du 20e qui servent de modèle au roman 1984. Mais c’est aussi une synthèse parfaite entre le capitalisme et le communisme, entre l’enfer néolibéral et l’enfer collectiviste.

Et c’est précisément l’objectif de ceux qui ont conçu et planifié ce basculement que nous visons actuellement vers le Nouvel Ordre Mondial. Un mix parfait entre la société capitaliste hyper individualiste, consumériste et hédoniste incarnée par les Etats-Unis, et la société totalitaire, collectiviste, hyper égalitaire est de surveillance totale incarnée par la Chine de Mao. Laquelle ne manquait pas d’ailleurs de fasciner David Rockefeller, l’un des fondateurs du groupe Bilderberg.

Enfin cette dictature empreinte aussi certaines caractéristiques aux dictatures islamistes et au totalitarisme des régimes théocratiques. La même prétention à imposer une religion et un dieu unique. Ici la religion transhumaniste qui est le dernier avatar du matérialisme scientiste, positiviste et rationaliste, lequel nie toute existence à l’esprit, la conscience et veut réduire l’homme à une simple mécanique d’horlogerie que l’on pourrait modifier, augmenter et dont on pourrait disposer à loisir comme des pièces détachées ou du matériau biologique. Cette religion utilitariste ne reconnaît qu’un seul dieu, qu’une seule valeur, celle de l’Argent. Enfin cette religion veut imposer à tous de façon autoritaire ses croyances, ses principes, ses lois et ses modèles, en contrôlant tous les aspects de la vie sociale. Aucune interaction ne peut exister qui ne soit surveillée, modélisée, ordonnée par un Collectif englobant, la Matrice, auquel rien n’échappe, pas même la plus intime de nos pensées. Cette Matrice impose sa charia à tous les échelons de la société par l’intermédiaire des AI chargées de surveiller tout le monde. Et de punir le cas échéant ceux qui voudraient se soustraire à ses règles en les déconnectant purement et simplement et en leur ôtant toute capacité d’action.

Nous sommes en guerre contre ce cauchemar. Nous sommes en guerre oui, mais la plupart d’entre nous ne le savent pas ou ne veulent pas y croire. Ils continuent de penser que la technologie est une bénédiction qui nous sauvera des maladies, de la famine, de l’ignorance, du terrorisme, des dérèglements climatiques, du chaos. Et qu’il faut faire une totale confiance à ceux qui en détiennent les clés.

Or les GAFAM et leurs milliardaires qui investissent massivement dans l’industrie du numérique, des neurosciences, de la génétique et autres nouvelles technologies, sont précisément sont qui ambitionnent de nous transformer en rats de laboratoire, qui déploient des moyens considérables pour promouvoir leur religion transhumaniste, à l’instar de la nouvelle plateforme Méta de Facebook, prototype de la futur Matrice destinée à remplacer la réalité dans laquelle nous visons, en établissant un fossé radical entre eux, « les dieux », et la masse des « inutiles » que nous sommes[i].

C’est donc bien une guerre totale contre la conscience et toute forme de liberté qui est menée aujourd’hui avec notre étroite collaboration. Une dictature totalitaire déjà prophétisée en 1979 par Jacques Attali dans une interview où il expose les conditions de l’aliénation la plus complète dans un monde de normes imposées où chacun collabore activement à sa propre aliénation en cherchant à se plier aux nouvelles normes.

C’est précisément ce qui se produit aujourd’hui avec cette étape clé que constitue l’imposition du pass vaccinal. Le pass vaccinal n’a aucune efficacité en terme sanitaire. Il ne permet en rien de limiter la propagation du virus. Au contraire les pays où l’épidémie se propage le mieux sont précisément ceux qui ont opté pour le pass sanitaire et imposé les mesures les plus restrictives. Le vaccin lui-même ne protège en rien ceux qui acceptent de se faire injecter une, deux ou trois doses. Il n’éviter ni d’être contaminé, ni de contaminer les autres, ni les formes graves, ni d’être hospitalisé en réa, ni de mourir du Covid. Au contraire, selon des épidémiologistes comme les Professeurs Raoult ou Montagnier, les vaccins sont responsables de l’apparition de nouveaux variants, les personnes vaccinées sont celles qui propagent le virus et entretiennent l’épidémie, celles qui tombent le plus malades, et dans un pays comme le Royaume-Uni 90% des décès du variant Delta sont des doubles ou triples vaccinés.

Ces faits sont aujourd’hui accessibles sinon connus du grand public. Et pourtant l’écrasante majorité d’entre nous collabore au cirque du pass vaccinal, dont la seule fonction est de réduire nos libertés, de les subordonner à la soumission aveugle à des consignes absurdes, de nous surveiller, et d’imposer un apartheid injuste entre ceux qui accepteront de se faire injecter tous les trois mois des substances inefficaces, toxiques, responsables de nombreux effets secondaires et de nombreux décès, dont la composition réelle reste totalement inconnue y compris des agences du médicament chargées de les autoriser.

Certains comparent le génocide vaccinal actuel au suicide collectif de tous les adeptes du Temple du Peuple le 18 novembre 1978 au Guyana. Une secte fondée par le révérend Jim Jones qui avait réussi à fanatiser ses adeptes au point de les convaincre de la nécessité de se suicider en buvant un breuvage contenant du curare après avoir patiemment tué leurs propres enfants en les forçant à ingérer ce poison.

Nous acceptons de nous diriger comme un seul homme vers l’abattoir, de nous laisser déposséder de toutes nos libertés, demain de tous nos biens, de tuer nos propres enfants en les empêchant de respirer, en les poussant au désespoir et au suicide, et en les forçant à se faire injecter des substances mortelles dont ils n’ont absolument pas besoin. Et ce sans aucune réaction, sans aucun mouvement de révolte, en renonçant totalement à exercer notre esprit critique. Simplement par un désir fanatique de conformité. Il y a quelque chose de l’ordre de la fascination démoniaque dans cette forme extrême d’emprise psychologique et d’anéantissement de toute forme de réflexe de survie ou de sens humain.


Le choix de la servitude volontaire

C’est cet état de dissociation psychique que vivent les cobayes dans les expériences de manipulation mentales du type MK Ultra, du nom d’un programme secret développé par la CIA à partir des années 1950. Les personnes soumises à ce programme sont soumises à un stress très intense, souvent lié à diverses formes de tortures physiques ou psychologiques qui peuvent aller de contraintes physiques à des abus sexuels. Pour échapper à l’extrême violence subie, la conscience se scinde alors en deux parties : l’une quitte le corps physique s’extraire des souffrances subies, et l’autre reste présente sous une forme anesthésiée, ne ressentant plus aucune sensation ni émotion et donnant l’impression que le sujet est évanoui ou endormi.

D’une façon allégorique, c’est exactement la situation où se trouve la conscience collective aujourd’hui. Soumis à une avalanche de stress, de messages anxiogènes, de contraintes physiques et psychiques et de privations de libertés savamment entretenus, beaucoup se réfugient dans un état d’apathie, de soumission, de déconnection volontaire par rapport à la réalité qu’ils vivent. Et ce alors même que leur conscience leur intime pour beaucoup de réagir, de fuir, de désobéir, de se rebeller et de faire valoir leur droit à revendique leur libre arbitre.

C’est la posture de la proie fascinée par son prédateur, tout entière dépossédée par la peur de toute capacité à avancer, reculer, se défendre ou réagir.

Les choses se compliquent encore quand ceux qui nous menacent, mettent en péril notre vie et nous liberté et nous interdisent de nous exprimer sont aussi ceux qui se présentent comme les seuls à mêmes d’assurer notre sécurité, de garantir nos droits et notre intégrité, de nous assurer la vie, la santé et le bonheur. Parce qu’ils détiendraient à eux seuls les clés du savoir, du pouvoir, les moyens pour répondre à nos aspirations et assurer le bien commun.

Les pouvoirs auxquels nous acceptons de nous remettre jouent alors le rôle pervers en ambigu de parents toxiques auxquels nous choisissons volontairement d’obéir alors que nous savons qu’ils nous font du mal. A qui nous remettons le pouvoir d’arbitrer à notre place les choix qui nous concernent en faisant semblant de croire qu’ils œuvrent sincèrement pour notre bonheur, alors que tout nous porte à croire le contraire.

Nous devenons alors les prisonniers volontaires de nous-mêmes autant que de ceux qui nous asservissent. Et nous revendiquons même cette servitude volontaire comme un libre choix.

Etienne de la Boétie avait parfaitement analysé ce mécanisme de la soumission dans un essai publié en 1576 à l’âge de 18 ans intitulé Discours sur la servitude volontaire. Selon lui toute soumission d’un individu ou d’un groupe à une autorité ne résulte pas de l’exercice d’un pouvoir autoritaire, d’une forme d’abus qui s’exprimerait dans un rapport de forces entre un pouvoir et ses sujets, mais d’un asservissement volontaire de chaque sujet à l’autorité qui l’asservit. Plus encore, aucun pouvoir ne pourrait s’exercer sans cette adhésion volontaire de chacun au processus d’asservissement.

Ce qui valait pour le pouvoir des monarchies absolues vaut aussi aujourd’hui pour la dictature que nous subissons. Quelle que soit la sophistication de ses méthodes de fascination et de manipulation, quelle que soit son degré de maîtrise des outils scientifiques et technologiques destinés à nous contrôler, celle-ci n’aurait aucun pouvoir sur nous si nous ne consentions à nous laisser asservir.

Ce que nous subissons, et cette incapacité des masses à s’éveiller et se dresser contre une imposture et un pouvoir illégitime, ne résulte donc pas d’une faiblesse, d’un rapport de forces qui nous rendrait vulnérables et malléables par la contrainte, mais d’un refus de la liberté. Et d’un consentement volontaire au sort qui nous est fait.

Malgré toutes les souffrances, toutes les humiliations que la soumission volontaire à une autorité induit, celle-ci est en effet beaucoup plus confortable à assumer pour un très grand nombre que le choix de faire usage de sa liberté et de sa capacité à créer de la réalité pour s’inventer un autre destin commun.

En d’autres termes une majorité d’entre nous aujourd’hui préfèrent reproduire le schéma qui consiste à abdiquer de son libre arbitre pour s’en remettre entièrement à une autorité, en acceptant le jeu de dupes selon lequel celle-ci nous promet d’assurer notre subsistance, de garantir notre santé, notre sécurité et nos droits élémentaires. Nous sommes conscients que nous avons plus à y perdre qu’à y gagner, mais nous acceptons ce deal mensonger par paresse, par lassitude, par défaitisme ou par duplicité. Et beaucoup se joignent à la chasse aux sorcières qui désignent ceux qui s’insurgent contre ce marchandage comme les vrais responsables des malheurs et humiliations que nous consentons à subir.

Qu’avons-nous à gagner en rendant complices de cette magistrale imposture ? Plus encore qu’une illusoire sécurité, ce que nous tentons de nous acheter dans ce marché de faux-semblants c’est une sorte d’impossible absolution pour la culpabilité qu’une telle trahison de nous-mêmes engendre.

Car beaucoup savent au fond d’eux-mêmes qu’ils collaborent volontairement à un mensonge. Mais comme dans toutes les dystopies orwelliennes fondées sur une inversion complète des valeurs où le mensonge, c’est la vérité[i], on ne peut se libérer de la culpabilité qu’engendre le crime de complicité à un mensonge d’Etat qu’en surajoutant un autre mensonge. Jusqu’à renoncer totalement à toute capacité de discernement éthique au profit d’une fidélité aveugle à la Pravda définie par le pouvoir. La soumission absolue devient alors la marque de l’existence sociale. Car il n’est aucune réalité individuelle, aucune identité, aucune vérité qui ne puisse se définir à partir du libre arbitre individuel, en opposition au Collectif englobant, à la Pensée unique totalitaire et totalisante.

Acquiescer volontairement à ce marchandage, c’est renoncer définitivement à toute individualité. Et donc à toute conscience qui procède du soi et non d’une assignation identitaire.

L’esclavagisme transhumaniste

C’est exactement ce qui au cœur du projet transhumaniste. Lequel n’est pas seulement une volonté de réduire toute expérience humaine à sa part matérialiste et fonctionnelle, mais aussi de nier toute réalité à ce qu’on nomme l’esprit. De réduire la conscience humaine à une somme d’interactions chimiques dans le cerveau, et donc à des mécanismes parfaitement contrôlables, assimilables et façonnables selon une vision utilitariste. Réduire l’homme à une fonction. Nier toute part d’identité individuelle qui ne soit pas subordonnée au Collectif. Et interdire tout exercice de la conscience selon le libre arbitre. Et pour cela contrôler chaque conscience individuelle grâce aux intelligences artificielles pour en cartographier et en ordonner les moindres recoins.

Ce rêve fou qui est au cœur de l’expérience de Matrix, c’est l’avenir que certains rêvent pour nous. Et dans lequel nous nous laissons assimiler en collaborant par nos lâchetés et nos renoncements à cette folie. C’est la fin programmée de toute humanité. Et surtout du dépassement des consciences individuelles prisonnières des conflits mimétiques dans une entité beaucoup plus vaste qui est la conscience collective.

L’assimilation dans la conscience du Collectif, et la fusion avec l’intelligence artificielle qui en constitue l’aliénation et la caricature, c’est le contraire exact du saut qualitatif que nous sommes sur le point de réaliser collectivement, à savoir l’Eveil et l’unification de la conscience collective. Et pour que chacun puisse être assimilé à ce collectif, il faut que chacun renonce à son pouvoir créateur de réalité, c’est-à-dire à se définir comme une conscience et non une fonction.

Loin de nous assurer la paix en nous exonérant de toute responsabilité et de toute culpabilité, l’alternative qui se présente à nous en définitive se résume à un choix très étroit : faire le pari de la vie, en nous laissant dépasser par la conscience supérieure qui nous englobe tout en nous maintenant libres, collaborer consciemment à un devenir commun en renonçant à la prétention égotique de nous ériger comme source unique de notre identité. Ou signer purement et simplement notre arrêt de mort en tant qu’êtres conscients en nous rendant esclaves d’une infime minorité qui nous contrôle sans jamais se révéler ouvertement, puisque ce contrôle s’exerce par le pouvoir anonyme des intelligences artificielles qui pilotent le système dans lequel nous ne sommes plus que des fonctions interchangeables.

Au milieu de ce carrefour existentiel, de cette crise identitaire où nous nous sentons tous prisonniers, le transhumanisme représente la voie la plus sûre vers la déshumanisation la plus absolue. Certainement pas une voie vers la survie de la conscience dans une illusoire « immortalité » permise par le progrès de la technique, ni la promesse d’un dépassement des limites de l’humain par l’adjonction de nouvelles facultés sous l’angle de l’utilité ou de la fonctionnalité matérielle. Son contraire exact, c’est la sublimation de la conscience individuelle dans l’expérience vécue collectivement et en pleine conscience de la vraie nature de la réalité dans laquelle tout est relié, non-séparé et donc sans rivalité mimétique, mais au contraire uni, participant et signifiant, créateur de sens et de réalités toujours plus complexes et élevés.

Refuser de reconnaître cet enjeu, c’est refuser tout simplement de vivre, d’êtres humains, de faire corps avec l’aventure de toute l’humanité, renoncer à tout devenir collectif et nous assimiler au non-être, c’est-à-dire à la matière qui n’a aucune existence, aucune réalité sans une conscience pour la nommer, l’observer, la contempler, lui donner du sens et interagir avec elle.

Retrouver le Sens

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Tout savoir, toute pratique qui prétend imposer au réel sa logique ou le contraindre à ses fins est vaine si elle nie la conscience qui lui préexiste. Et tout savoir qui se limite à une technique selon des critères d’utilité et d’efficacité sans poser la question du sens finit par ruiner notre partie sensible qui est notre vraie nature. Car l’existence est avant tout le lieu de l’expérience, de l’épreuve. Celui où nous faisons l’expérience consciente de Qui nous sommes et éprouvant notre rapport à la réalité que nous faisons exister par nos choix.

Si nous renonçons à être des créateurs de sens nous devenons de simples robots. Des robots qui peuvent s’avérer très performants dans l’ordre de la production et de la transformation formelle, mais qui jamais ne pourront accoucher d’un semblant de sens, de valeur.

Plus que jamais n’ayons pas peur. Embrassons le réel à bras le corps. Epousons la réalité dans tous ses aspects les plus enthousiasmants et les plus terrifiants au lieu de nous réfugier dans des mondes virtuels auxquels nous donnons une consistance illusoires en renonçant à notre âme. En créant des égrégores immatériels en lieu et place de toutes les réalités vivantes que nous côtoyons. En créant des illusions de plus en plus complexes pour nous évier de nous confronter aux réalités bien vivantes que nous appréhendons. Et en donnant au Néant l’apparence de la vie par crainte de nous jeter dans la vraie Vie. Avec comme seule valeur étalon de toutes les autres valeurs mais que nous ne pouvons posséder ni contrôler nous-même le dieu Argent. Un dieu immatériel, sans aucune consistance et totalement arbitraire, mais en qui nous acceptons de remettre nos vies, nos identités, notre avenir et même nos corps.

L’humanité est aujourd’hui à ce point crucial où elle doit décider d’assumer consciemment son pouvoir de créateur de valeurs pour le bien de tous. Ou de renoncer à ce pouvoir pour s’en remettre totalement à une Antivaleur et à ceux qui en sont les maîtres. Elle doit choisir entre la fascination de l’abîme qui l’aspire vers le Néant ou l’appel des cimes qui l’attirent vers les plus hautes réalisations spirituelles et une conscience plus large, plus unifiée et pacifiée d’elle-même.

Quelle est la conscience d’une chenille au moment d’entrer dans sa chrysalide, et qui ne sait pas encore qu’un jour elle deviendra papillon ? Suit-elle son inclination naturelle vers la transformation, qui est le principe-même de la vie ? Ou bien se crispe-t-elle, refuse-t-elle d’entrer dans sa chrysalide, et prétend-elle rester toujours une chenille rampante, alors qu’elle ne l’est déjà plus ? Au risque en s’accrochant à sa tige de se faire vite gober par le premier oiseau qui passe à sa portée.

Nous sommes des chenilles dont beaucoup ignorent qu’ils seront un jour des papillons. Ils l’ignorent ou refusent de le savoir parce qu’ils n’en ont pas conscience de leur vraie nature. Ils croient être destinés à n’être éternellement que des êtres rampant maladroitement à la surface de la terre, alors qu’ils sont promis à rejoindre les cieux. Ou bien parce qu’on les trompe, qu’on leur ment en leur faisant croire que les cieux n’existent pas, qu’aucune chenille de s’y est aventurée, que toute volonté de les rejoindre est vouée à l’échec. A moins peut-être qu’ils ne fassent allégeance et qu’on les équipe d’ailes artificielles en métal, dont ils apprendront à se servir pour mimer le vol des espèces conçues pour vivre dans les airs. Mais ils retomberont fatalement sitôt qu’ils cesseront de faire allégeance au Collectif qui leur garantit de telles prouesses pour dépasser les limites de leur condition naturelle.

Choisir d’être asservi au Collectif plutôt qu’à la Nature et à ses lois, voilà le rêve au cœur de l’utopie transhumaniste.

La seule manière d’échapper à ce piège c’est de renouer avec notre part divine et son potentiel infinie de création. Nous en nous érigeant comme des dieux comme la Nature et contre son Créateur. Mais en reconnaissant que nous sommes de dieux créateurs à l’image du Dieu Créateur. Des origines à l’image de l’Origine et jamais séparées d’elle.

Refuser d’acquiescer à cette réalité, c’est renoncer à Qui nous sommes. Renoncer à notre capacité à faire reculer nos limites apparentes pour nous réinventer dans un devenir commun plus grand, plus libre, plus fécond et plus riche de sens.

Cet avenir existe déjà. Pour le réaliser, il nous suffit de dire Oui. Car comme l’asservissement la fin de l’asservissement, le Salut ne peut ne peut procéder que d’un consentement. Toutes les virtualités sont à notre portée, les meilleurs comme les pires. Il nous suffit de les identifier et de faire ce choix conscient de dire Oui à l’une en renonçant aux autres pour que celle-ci devienne notre expérience commune.

Alors qu’on y croit fermement ou non, tant qu’à faire, choisissons le meilleur avenir possible plutôt qu’une illusion et un mensonge auxquels nous faisons semblant d’adhérer en cédant au cynisme et au désespoir.


[i] L’un des fondements idéologiques de l’asservissement des individus propre à la dictature totalitaire dépeinte dans le roman de George Orwell 1984. Repris dans l’analyse qu’en fait Michel Onfray dans son essai Théorie de la dictature.

[i] Expression reprise de l’historien Yuval Noah Harari pour parler de l’avenir de l’humanité et utilisée par Laurent Alexandre lors d’une conférence à l’Ecole Polytechnique sur le transhumanisme (2019).

Le Fusible

En quoi l’affaire Benalla est-elle un élément révélateur plus que dissimulateur des vices de la Macronie

Le très regretté Jean-Paul Belmondo, longtemps acteur préféré des Français, avait multiplié dans sa carrière les films d’action et d’humour où il incarnait tour à tour des personnages de truand, de policier, de héros, d’aventurier, aussi séducteurs que hâbleurs et cascadeurs. Des films souvent résumés à un surnom emblématique : Le Magnifique, Le Professionnel, l’Alpagueur, le Marginal, l’Animal, le Solitaire…

Alexandre Benalla, beau gosse ambitieux et discret mais simple figurant de la Macronie devenu malgré lui une vedette des médias, pourrait voir sa carrière résumée à un titre : Le Fusible.

On pourrait presque dire Le Vieux fusible, tant il a servi et resservi, si le héros en question n’était pas un tout jeune homme, presque un gamin un peu pataud avec des gros muscles et une grosse barbe, au moment des faits qui le rendirent célèbre.

Poursuivi dans l’affaire qui porte son nom pour des faits relativement anodins (comparés à d’autres commis par son mentor aux commandes de l’Etat), Alexandre Benalla est en effet devenu depuis quatre ans le fusible le plus utile de la Macronie, sans cesse ressorti pour faire diversion.

Limogé du service de sécurité de l’Elysée, lâché par un Emmanuel Macron qui le qualifiait pourtant d’ami, le jeune Benalla a fait office de bouc émissaire tout désigné dès le déclenchement de l’affaire à l’été 2018. Une façon habituelle de protéger le Président et son image de gagnant ternie par le scandale médiatique.

Chouchou du Président (certains ajoutent même qu’il était son mignon), enfant « issu de la diversité », symbole d’ambition, de réussite sociale et d’ascension fulgurante à l’image de son modèle, garde du corps personnel et confident (intime) du chef de l’Etat, le jeune homme aux dents longues n’a cependant jamais été défendu par son parrain, l’actuel locataire de l’Elysée. Lequel s’est toujours abstenu de commenter l’affaire et n’a pas hésiter à le lourder, contrairement à certains de ses ministres beaucoup plus corrompus ou incompétents notoires.

Quant à la Macronie, elle s’est empressée de se rassembler pour protéger le Président, et de jeter cet histrion encombrant aux loups voraces des médias et de l’opinion publique, trop contente qu’on lui jette un os à ronger pour se venger du Mozart de la finance imposé un an plus tôt comme Président du ni ni face à la Maléficia ricanante du Manoir de Montretout.

Les faits reprochés à l’impétrant, accusé d’avoir outrepassé ses fonctions de garde du corps présidentiel en malmenant quelques manifestants lors des manifestations du 1er mai 2018, puis d’avoir utilisé deux passeports diplomatiques lors de voyages après s’être fait viré de l’Elysée, ont été abondamment disséqués, commentés, exagérés, exploités, jetées en pâture à la plèbe friande de ce genre de scoops compromettants montés en « affaires ».

Objectivement sur le fond, pas de quoi fouetter un chat. Certes, tabasser un syndicaliste avec des méthodes du GIGN quand on n’est que garde du corps, c’est relou. Une impulsivité coupable qui fait plus gorille que bodyguard. Et surtout qui fait tache quand on est membre du staff très rapproché du nouveau petit prodige bien propret des médias, dont l’image est soigneusement calibrée par un aréopage de coaches en communication. Mais bon… Comparé aux morts, aux yeux crevés, aux mains arrachées volontairement par les gestapistes envoyés quelques mois plus tard pour massacrer les Gilets jaunes ou les infirmières, ce dérapage ressemble plus à une bourde qu’à une affaire d’Etat.

Quant aux passeports diplomatiques, l’Etat produit tellement de vrais-faux passeports pour ses agents, y compris des anciens caïds du Milieu reconvertis en barbouzes, que ça prête à rire.

Il faudrait plutôt y voir chez le jeune Benalla trop fier de sa réussite et des missions qu’on lui confie une sorte de blessure narcissique et de dépit d’un jeune-homme issu de l’immigration et d’un quartier sensible d’Evreux, d’un milieu plutôt modeste, fils d’un père marocain prof de lycée qu’il décrit comme violent, ayant entamé un master en sécurité publique, entré aux jeunesses socialistes, membre du service d’ordre de Martine Aubry puis chauffeur d’Arnaud Montebourg, initié à la Grande Loge Nationale de France en 2017 où il fut repéré par ses frères et propulsé dans la garde rapprochée du futur Jupiter. Et nommé à 26 ans directeur de la sécurité d’En Marche.

Un parcours hors normes pour un garçon électrisé par les sommets, fasciné par le maintien de l’ordre et qui a cru en son étoile. Séduit, cajolé puis trahi par un jeune produit de luxe coopté par l’élite pour occuper les plus hautes fonctions. Un homme plus ambitieux que lui, manipulateur, cynique et sans cœur.

Se servir de passeports diplomatiques qu’il aurait dû restituer après avoir usurpé les fonctions de policier est sans doute une façon de se donner l’illusion qu’il était encore le chouchou du Prince, une prima donna du sérail ayant accès au corps du Président (au moins pour le protéger), alors que la Cour lui crachait déjà au visage. Plus qu’une intention frauduleuse délibérée.

Quant aux « missions » diplomatiques occultes que lui aurait confiées l’Elysée, il faut plus y voir un fantasme de journaliste qu’une affaire sérieuse. Objectivement ça ne tient pas la route.

Alors pourquoi tant d’acharnement ? Ceux qui ont un peu de jugeotte et ont été témoin de cet enflammement médiatique mi-2018 autour de Benalla ont à l’époque hurlé de rire en entendant parler d’une nouvelle « affaire » pour une simple bavure d’un gros bras du Monarque sur la personne de deux ou trois syndicalistes un peu agités. Une bavure qui fait tache mais une bavure. Point barre.

Mais ça c’était avant une autre crise, d’une toute autre gravité celle-là, et qui allait faire beaucoup parler d’elle. Et puis une autre encore, qui mit un coup d’arrêt brutal à la première et allait tout balayer.

2018-2021 : on est passé du monde d’avant au monde d’après. L’affaire Cahuzac, une vulgaire histoire de gros sous impliquant un ministre socialiste et non des moindres oublieux de déclarer ses millions au fisc, c’est du passé. De la gnognotte. Aujourd’hui on est passé du Guignolo à Matrix, des petites magouilles entre amis à l’asservissement total de l’humanité par les artisans du Nouvel Ordre Mondial. Dont notre Macrounet en bon banquier de chez Rothschild est l’un des thuriféraires les plus empressés. O tempora, o mores…

A l’automne 2018, soit deux mois seulement après le début de l’affaire Benalla, le mouvement des Gilets jaunes n’était pas encore une « crise » mais un simple mouvement social. Sporadique, non structuré, et surtout non-violent. Emmené par quelques pauvres hères de la France d’en-bas, « des gens qui ne sont rien » selon l’expression éloquente du banquier-Président. La plupart étaient camionneurs ou conducteurs de véhicules professionnels, et arboraient donc des gilets de sécurité routière jaune fluorescent en guise de signe de ralliement pour se rassembler chaque samedi et manifester contre l’augmentation du prix des carburants due à la hausse de la taxe sur les produits énergétiques.

De simples manifs comme on avait vues tant sur des ronds-points. Mais qui allaient vite dégénérer en jacquerie d’un genre nouveau. Et entraîner dans leur sillage un mouvement national et populaire de contestation hargneuse anti-Macron, antisystème, anti-caste, anti-réforme des retraites. Une marée grossissante de braillards jaune canari déferla ainsi le jour des courses à l’appel du mouvement sur les grandes villes. Drainant son lot de sauvageons des banlieues, de casseurs et d’anars révolutionnaires, comme au temps des manifs étudiantes de 2005. Mais aussi des faux black blocs : ces policiers en civil infiltrés en marge des cortèges pour semer la pagaille et discréditer le mouvement. Les commerçants aux vitrines saccagées furent les premiers à s’indigner, suivis par une partie de la population inquiète et excédée.

La réponse du pouvoir jupitérien fut implacable : des consignes pour repousser et matraquer sans retenue les manifestants furent données au nouveau Préfet de Police Didier Lallement et à ses bataillons. Lallement le bien nommé : un sosie de Heinrich Himmler, chef de la Gestapo et ministre de l’intérieur du Reich, que les gazettes ne tardèrent pas à brocarder. Aussi méprisant de la populace que son modèle et que son mentor jupitérien. Loin de faire plier les manifestants, ces violences dénoncées par l’opinion et quelques politiques de l’opposition contribuèrent à fédérer et pérenniser un mouvement par ailleurs plutôt faible en revendications. Et à le durcir davantage.

On vit alors se multiplier de façon presque rituelle les cassages en série, les violences sur les Champs-Elysées, le saccage de l’Arc-de-Triomphe et d’autres monuments républicains, le chaos dans les rues, les flammes, la fumée grise des lacrymos qui étouffe et s’élève au-dessus des toits comme au-dessus d’une ville bombardée, les hommes et les femmes à terre, en sang, pleurant et gémissant, les blessés et mutilé par dizaines, et même les morts… Des répressions policières arbitraires et systématiques, aussi méthodique qu’inexorables. Une violence inouïe, inédite, et surtout scandaleusement disproportionnée. A l’image de ce pouvoir brutal, de ce Président déshonoré, impatient de dissuader les manifestants et de casser le mouvement pour poursuivre son agenda.

Parti de revendications catégorielles sur le prix des carburants, le mouvement de Gilets jaunes devint en quelques mois le symbole d’une opposition massive à tout ce que Macron et son régime représentent toujours aujourd’hui. Et que le peuple dans une écrasante majorité occultée par des sondages falsifiés rejette viscéralement, dans un sursaut commun pour survivre face au laminoir de la mondialisation, de la normalisation En Marche, du Nouvel Ordre Mondial et du Covid.

Conscient des enjeux et sans doute mal conseillé, le banquier-Président en mission pour la Caste mondialiste prit l’initiative de convoquer des Etats généraux de la Plèbe, sous forme d’un grand débat national aussi futile que burlesque. Sentant son pouvoir vaciller et ne tenant plus que par sa Police, il fit mine de privilégier la négociation au rapport de forces avec la rue qui réclamait sa destitution et accrochait son portrait sur des piques comme au temps des ci-devant et de la guillotine : une première pour un Président de la Ve. Macron crut qu’il suffisait de dresser des cahiers de doléances dans toutes les mairies de France pour engager le dialogue et convoquer la France en guenilles à un brain-storming civilisé afin de mettre un baume sur ses malheurs. Symptomatique d’un énarque hors-sol. Il se déplaça même dans l’Hexagone pour écouter ses sujets, tel un monarque en campagne visitant ses provinces. Et cru que le bon peuple allait l’applaudir. Avant de finalement lâcher quelques belles paroles à son habitude, puis quelques milliards pour calmer les gueux. Espérant ainsi les corrompre et les faire rentrer sagement dans leurs gourbis.

Echec retentissant. Malgré les tentatives de récupération de l’extrême droite et de l’extrême gauche, la division de l’opinion entretenue par le pouvoir entre ceux qui condamnent les violences et ceux qui soutiennent les manifestants, les tentatives de corruption des figures du mouvement, et les 17 milliards balancés sur la plèbe, le mouvement ne s’est jamais tari. Reprenant même du souffle avec la très impopulaire réforme des retraites engagée en 2019. La goutte qui fit déborder le vase.

Le Covid, le confinement et les lois liberticides portèrent d’abord un coup d’arrêt net au mouvement des Gilets jaunes. Mais ils donnèrent a posteriori raison aux Gilets jaunes quant à la nature tyrannique du régime. A peine déconfiné, le mouvement se fondit plus ou moins dans une vague de contestations bien plus ample et plus profonde, creusée dans l’opinion par les humiliations subies durant les confinements. Une lame de fond lente à démarrer mais inexorable contre la nouvelle dictature sanitaire d’un Président autocrate flanqué des pleins pouvoirs et entêté dans une politique de plus en plus tyrannique.

Malgré l’interdiction initiale des rassemblements publics et des manifestations « pour raisons sanitaires », cette nouvelle fronde se personnalisa davantage contre ce Président haï, la dérive dictatoriale de son régime incarnée par des violences policières toujours plus dures et injustes, des mesures sanitaires absurdes et inefficaces, un contrôle médical, numérique et policier des populations symbolisé par la vaccination obligatoire et le pass sanitaire imposés à tous ; ce qu’aucun pays au monde n’avait fait.

La planète s’était émue en décembre 2018 de ces violences policières, face aux images de Paris en guerre et d’une France sombrant dans le chaos. A propos de ces violences inédites puis de la censure mise en place après le Covid, des ONG comme Amnesty International ou Human Rights Watch ont même comparé les méthodes du régime de Macron avec celle des pires dictatures comme la Corée du Nord, reléguant la France loin derrière dans le classement des « démocraties » qui respectent le mieux les droits de l’homme et la liberté de la presse.

Pourtant, en 2019 le monde tout entier entra en ébullition : des mouvements de contestation violents et de revendications antigouvernementales, antisystèmes, anti-corruption, contre l’augmentation du coût de la vie et les violences policières, éclatèrent de Hong Kong à Santiago, de Beyrouth à Barcelone… Jusqu’à ce qu’un petit virus de pangolin renvoie tous ces excités à la maison.

L’affaire Benalla fut juste une vilaine tache sur le costume ; la crise des Gilets jaunes fut la première vraie grosse crise du régime Macron, qui fit même basculer certains fanatiques de la première heure dans le camp des antimacronistes résolus à le dégager par tous les moyens : démission, destitution au tite de l’article 68 de la Constitution, déposition par l’armée, révolution ou pire…, tous les scénarios furent tour à tour évoqués, au nom de la République, de la démocratie et du peuple bafoués.

Une crise qui rompit le pacte, fût-il fictif et mensonger, établi entre le nouveau joujou des médias et le peuple français. Un peuple éreinté par les crises, désabusé par les promesses, les tromperies, les affaires de corruption qui décrédibilisent tout le staff politique. Une crise qui révéla l’absence totale d’éthique républicaine chez ce Président-banquier propulsé par une oligarchie d’affaires plus soucieuse de ses intérêts que du peuple qu’elle exploite. Une crise révélatrice de la peur qu’inspire clairement le peuple incontrôlable et irascible à ces élites et à leur hochet. Une crise qui trahit le Pacte républicain fondé sur des idéaux de Liberté, de Fraternité et de Justice sociale. Une crise qui révèle le mépris du peuple et le cynisme d’une marionnette programmée pour dérouler un agenda liberticide, populicide et antidémocratique : celui de cette caste financière, ultralibérale et mondialiste qui a « fabriqué Macron« , comme s’en est vanté Jacques Attali.

Alors, Benalla, fusible de la Macronie ? Ou simple croupion déchu du pouvoir jeté dans l’arène pour occuper la plèbe ?

Cela paraît presque une évidence après quatre ans de crise sociale et politique, de saccage méthodique du service public, de notre système de protection sociale, de violences policières extrêmes et inédites depuis la Milice et l’Occupation. Et à sept mois des élections présidentielles, à propos desquelles le Président sortant le plus haï et le plus illégitime de toute l’Histoire républicaine, soutenu par seulement 5% de l’électorat (aux dernières élections régionales), semble osciller entre une apparente impatience à battre à nouveau campagne (sans doute pour échapper aux innombrables plaintes pour « crimes contre l’humanité » commis durant la crise du Covid), et la résignation. Avec des déclarations sibyllines saupoudrées ici ou là :

« Peut-être que je ne serai pas candidat… Peut-être que je ne pourrai pas me représenter, parce que je devrai prendre des décisions très dures dans les derniers mois de mon mandat… » (décembre 2020 et juin 2021).

Jamais un Président de la République française n’avait été élu de façon aussi frauduleuse et illégitime, au terme d’élections manipulées, émaillées de fraudes avérées (mais jamais commentées dans les médias officiels), pilotées par des médias aux mains de milliardaires unanimes à soutenir sa candidature. Quitte à détruire méthodiquement la respectabilité de ses concurrents. Comme lors de cette affaire Fillon montée de toutes pièces deux mois avant le premier tour de 2017 pour torpiller le favori des sondages et ouvrir un boulevard au nouveau prodige.

Jamais un Président ne s’était aussi peu soucié d’une France qu’il ignore, lui préférant l’échiquier bankable de ses mentors mondialistes, de sa souveraineté qu’il bafoue plus que ne l’ont fait tous ses prédécesseurs, de sa culture dont il nie l’existence, de son peuple qu’il méprise, pourchasse et matraque via ses milices privées, nouveau rempart de La Dictature En Marche : honnêtes citoyens, mères de famille, retraités, syndicalistes, avocats, infirmières et médecins confondus.

Jamais une marionnette de l’oligarchie financière et du groupe Bilderberg (à la réunion duquel il fut invité à participer en 2014), par ailleurs toujours directeur associé de la Banque Rothschild, inconnu du grand public quatre ans auparavant, sans aucune expérience de la politique, parachuté comme conseiller spécial à la tête de l’État par des conseillers opaques, n’avait gravi aussi vite les échelons du pouvoir. Jusqu’à se faire élire deux ans plus tard après un court passage à Bercy contre un épouvantail de circonstance incapable de débattre la veille du scrutin, pour cause d’alcoolémie et de vulgarité patentes.

Jamais un programme de destruction massive formaté par les grandes écoles, looké comme un premier de la classe et bardé de spécialistes du marketing politique, arrogant et crâneur, n’avait en si peu de temps détruit tout ce qui faisait naguère la France : son Etat de droit résumé à une dictature qui n’ose s’avouer, son modèle de République une et indivisible laminée par le multilatéralisme, le communautarisme et l’islamisme, instruments chouchoutés par les progressistes pour détruire les états-nations et imposer leur Nouvel Ordre Mondial. En dépit de l’attentat de la Préfecture, de la décapitation d’un professeur de lycée par un islamiste tchétchène sans papiers, et autres attentats « isolés », des profanations de lieux de culte chrétiens, des provocations et agressions islamistes, d’un débat concédé à une opinion excédée par tant d’inaction et de duplicité, et finalement d’une loi bidon sur le « séparatisme » qui n’ose même pas dire son vrai nom (l’Islam radical), le CCIF et les Frères musulmans ont continué comme par le passé d’être été cajolés et encouragés par les élites au pouvoir. Pour ne pas froisser l’électorat musulman, mais aussi par calcul stratégique inavouable à plus long terme. Une constante des gouvernements successifs, aveugles ou duplices depuis Sarkozy, qui avait fait rentrer les Frères musulmans au CFCM contre l’avis de son parti.

Macron s’est même abaissé à s’exhiber de façon obscène, dégradant la fonction présidentielle, en compagnie de militants islamistes portés aux nues par les médias « progressistes » gangrenés par la culture woke. Certain appelé « mon frère » par le Président comme Yassine Belattar, pseudo humoriste et sous-marin des Frères musulmans. Ou Ladj Ly, réalisateur des Misérables, un navet césarisé sur la misère des cités et les idiotes voilées, qui aurait « bouleversé » Macron. Il est vrai que le Président le plus sensible de la Ve République a aussi quelques faiblesses assumées pour les Blacks et Beurs, jeunes délinquants de préférence…

Sur le volet social et économique, Macron s’est employé à détruire méthodiquement ce qu’il restait du système public de protection sociale, des services publics, à démanteler au profit de concurrents étrangers les entreprises françaises stratégiques, y compris des firmes ultra rentables comme Aéroports de Paris : assurance retraite, chômage, maladie, SNCF, EDF, Police nationale (en partie remplacée par des milices privées), et même l’Armée si on le laisse faire : tout doit disparaître, soldé au privé !

La casse et « LE » casse du siècle, commandité par une oligarchie prédatrice représentée notamment par des fonds d’investissement comme BlackRock (invité à siéger au Conseil des ministres sur la réforme des retraites). Avec en prime le plus grand nombre de conflits d’intérêts de tous les gouvernements de la Ve République entre les ministres des gouvernements Philippe et Castex et certains lobbies privés.

Une marche forcée vers la normalisation ultralibérale engagée au détriment des Français, dans l’intérêt exclusif du secteur privé, d’une poignée de multimilliardaires amis et mécènes du Président, des grandes priorités de son programme ultralibéral, de son parti composé de clampins trentenaires inexpérimentés et aux ordres. Une marche conduite avec un mépris assumé du peuple. Sur fond de répressions, de muselage de l’opinion et de violences policières jamais vues en France depuis l’Occupation, même durant la guerre d’Algérie.

L’apothéose aura été atteinte avec la « crise sanitaire » du Covid. Une opération de grande envergure imaginée, planifiée, mise au point, simulée (deux mois avant le début de l’épidémie lors d’un exercice de simulation baptisé Event 201 et organisé par plusieurs fondations privées), puis mise en œuvre comme une campagne militaire par les plus grandes institutions mondiales (OMS, ONU, Forum Économique Mondial…), avec le concours de fondations privées (Rockefeller, Rothschild, Bill & Melinda Gates, Gavi, John Hopkins…) Un scénario minutieux répondant à une stratégie du basculement visant à instrumentaliser les chocs, les épidémies et le chaos qu’elles engendrent, afin de mettre en place un système de contrôle intégral des populations au niveau mondial : création d’un nouveau système financier mondial en remplacement de l’ancien, exsangue, instauration d’une monnaie unique numérique mondiale, établissement d’un système de surveillance numérique omniprésente et décentralisée, généralisation du crédit social à la chinoise pour tous les humains, restriction de toutes les libertés… Et bien sûr instauration d’une gouvernance mondiale entièrement contrôlée par les oligarques : un concept très ancien qui remonte au 18e siècle, une nécessité obsessionnelle selon les maîtres du monde dont Macron est le pantin.

Le scénario de ce basculement appelé Great Reset, qui instrumentalise la cause de l’écologie et du développement durable, mais les préoccupations sanitaires et sécuritaires grâce à des pandémies contrôlées utilisées comme leviers de changement, est désormais bien connu, au moins des esprits lucides. S’agissant des sombres objectifs que cache la crise sanitaire du Covid, les étapes du scénario de transition vers le nouveau paradigme, une nouvelle forme de dystopie totalitaire, de dictature sanitaire, policière, technosécuritaire, numérique, mondialiste, transhumaniste et eugéniste, annoncée longtemps à l’avance sont maintenant en majeure partie connues : « découverte ‘un nouveau coronavirus zoonose, psychose médiatique mondiale, mise en place de mesures d’exception uniformisées par les états…

Et puis s’agissant de la France, modèle en la matière au plan mondial : distanciation sociale, état d’urgence reconduit indéfiniment de façon totalement inconstitutionnelle, abolition drastique de toutes les libertés individuelles, confiscation de la démocratie, du débat parlementaire, nomination d’un « Conseil de défense » comme en temps de conflit armé (pour une simple grippe…), abolition du principe de séparation des pouvoirs avec une subordination totale du Parlement et partielle de la Justice au pouvoir exécutif réuni autour d’un seul homme, neutralisation de tous les partis politiques, du débat démocratique (par les médias) et des contre-pouvoirs, instauration d’une véritable Police de la Pensée (Checknews) composée de médias officiels subventionnés par l’Etat (à hauteur d’un milliard d’euros en 2020) et la Fondation Bill & Melinda Gates, censure des médias indépendants et des réseaux sociaux, pénalisation des propos déviants (« fake » ou « haineux« ), déchéance des droits parentaux pour les parents accusés de « déviance sectaire » (simple contestation de mesures sanitaires injustes et liberticides), incitation à la délation, arrestation et incarcération arbitraires sans aucun motif de scientifiques dénonçant les mensonges et crimes d’Etat, fermeture des frontières, enfermement de toute la population grâce aux confinements et couvre-feux à répétition, imposition d’un laisser-passer pour sortir de chez soi, gel de l’économie nationale et destruction volontaire de secteurs entiers au profit de multinationales (Uber, Netflix, Amazon…), mise sous tutelle du pouvoir médical, suppression de la vie privée et du secret médical, interdiction de prescrire certains médicaments efficaces sous AMM (pour favoriser des « vaccins » au stade expérimental, inefficaces, ultra toxiques voire létaux et sans AMM), interdiction de soigner des malades et de les admettre en services d’urgences, arrêt et interdiction de certains protocoles de recherche médicale, port obligatoire de masques inutiles et dangereux y compris pour les enfants avec risques élevés de suffocations, de réactions allergiques et d’autocontaminations bactériennes, interdiction aux enfants de jouer, de s’approcher, de se parler, de se toucher, enfermement et endoctrinement dans les écoles, tests et vaccins réalisés sur des enfants sans l’accord e leur parents, obligation de se faire tester pour pouvoir travailler dans certaines entreprises et services publics (bien qu’illégal), se déplacer, voyager, avec des tests PCR inutiles (selon leur inventeur) et faux à 98% si positifs (selon les fabricants et épidémiologistes), vaccination obligatoire indirecte et parjure, pass sanitaire étendu de façon parjure, inconstitutionnelle et totalitaire à tous les actes de la vie civile, etc…

La France de Macron a ainsi servi de modèle et de tête de proue européenne de la Dictature En Marche. Le Président le plus zélé et servile de l’Oligarchie a ainsi osé prendre des décisions criminelles qu’aucun chef d’Etat ailleurs dans le monde n’a jamais osé prendre. Comme l’interdictions faite aux médecins de soigner les malades et l’interdiction des médicaments comme l’hydroxychloroquine du Professeur Raoult, l’ivermectine ou l’artemisia annua (armoise), dont l’efficacité est avérée par des centaines d’études et qui ont été utilisés par de nombreux pays (USA, Royaume Uni, Chine, Russie, pays africains…) pour guérir rapidement les malades du Covid. Un cas unique dans l’Histoire et un authentique crime contre l’humanité qui a engendré des sizaines de milliers de plaintes contre l’Etat français, son Président et les ministres concernés auprès de la Cour de Justice de la République, de la Cour européenne de Justice ou de la Cour pénale internationale. Comme Agnès Buzyn, actuellement sous le coup d’une mise en examen.

Macron ne s’est cependant pas arrêté là. Au plus fort de l’épidémie les malades les plus fragiles (trop âgés, atteints de maladies chroniques…) ont été empêchés d’accéder aux hôpitaux prétendument « saturés », obligeant les médecins urgentistes à effectuer une sélection cornélienne entre ceux qui devaient vivre et ceux qui devaient mourir, renvoyés chez eux avec une boîte de Doliprane. Pire encore, l’Etat français a fait volontairement euthanasier plusieurs milliers de personnes âgées en EHPAD et à leur domicile, grâce aux décrets Véran des 28 mars et 16 décembre 2020 enjoignant les médecins à prescrire du Rivotril, un neuroleptique létal formellement contre-indiqué en cas d’insuffisance respiratoire et produit par Roche (mécène de LREM…), aux personnes âgées simplement suspectées de Covid. Sans consentement éclairé, sans avertir les familles, interdites de visites pendant trois mois, et parfois sans aucun test préalable. Une performance macabre réitérée aussi discrètement et sans état d’âme durant l’été 2021 en Martinique, à la faveur d’une « 4e vague » punitive et totalement fictive.

L’Etat a aussi refusé l’aide proposée par les cliniques privées aux hôpitaux publics en plein pic épidémique (entre mars et mai 2020). Il a refusé l’offre gratuite de respirateurs proposés par certains fabricants de matériel médical à l’Assistance publique. Il a refusé de transférer certains malades surnuméraires dans des hôpitaux de province totalement vides. Et préféré mettre en scène la « pénurie de lits » grâce à un transfert coûteux des malades digne d’une campagne militaire dans des services de réanimation situés à l’autre bout de la France, à coup de TGV spécialement affrétés et en convoquant les médias…

Si l’on se penche sur aux conflits d’intérêts entre la Macronie et l’industrie pharmaceutique, notamment le lobby vaccinal, on ne les compte plus tant ils sont légion. Agnès Buzyn, ministre de la Santé de 2017 à 2020, est aussi l’ex-épouse d’Yves Lévy, PDG de L’INSERM et dirigeant de l’Institut Pasteur. Yves Lévy a par ailleurs contribué en 2011 à l’inauguration du laboratoire P4 de Wuhan, fruit d’une étroite collaboration scientifique franco-chinoise, et considéré aujourd’hui presque unanimement par les épidémiologistes comme l’origine du coronavirus responsable du Covid. C’est aussi le plus farouche ennemi du Professeur Didier Raoult, l’un des premiers avoir a expérimenté sur les malades du Covid soignés à l’IHU de Marseille et avec un succès spectaculaire confirmé par de multiples études mondiales un traitement à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine avéré auparavant efficace sur plusieurs infections à coronavirus.

L’une des décisions les plus surprenantes de la ministre a été d’interdire la libre délivrance sans ordonnance de l’hydroxychloroquine, un médicament produit en France et très peu coûteux, administré à plus de 2 milliards de patients dans le monde depuis 70 ans sans aucun effet secondaire, en l’inscrivant au Tableau des substances vénéneuses en janvier 2020. Soit 2 mois avant l’arrivée de l’épidémie en France !

Après avoir quitté Matignon, Edouard Philippe, Premier ministre au début de l’épidémie, a aussitôt pris la direction d’une société de services numériques, laquelle est aujourd’hui en charge… du QR code !

Bien que totalement inconnu du grand public, sans aucun charisme ni expérience gouvernementale, son remplaçant Jean Castex n’a pas été choisi par hasard. Ex-directeur administratif et financier de l’Institut Pasteur. Pasteur est le laboratoire crédité preuves à l’appui par certains spécialistes comme le Professeur Jean-Bernard Fourtillan comme étant le créateur et le détenteur de l’unique brevet au monde du virus SARS-COV-2 responsable du Covid-19 (et du brevet du vaccin correspondant). Ce qui n’a jamais été officiellement démenti par le laboratoire. Castex fut par ailleurs conseiller en 2009 de Nicolas Sarkozy en pleine crise du H1N1, en charge de la vaccination ! Et aux côtés d’une certaine Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, accusée par la suite de conflit d’intérêts, sagement retraitée de la politique et reconverti dans le show biz, mais pourtant nommée ministre de la culture du gouvernement Castex en 2020. Simples coïncidences.

Si l’on remonte à la campagne du candidat Macron en 2017 et à la création de LREM, on découvre qu’au moins 4 grands laboratoires français et internationaux ont contribué au financement de sa campagne et de son nouveau parti (prétendument uniquement financé par les dons des adhérents). Ces labos ont même financé certains ministres à partir de 2017. Quoi de plus normal que Macron ait pris la décision 6 mois après son élection de rendre obligatoires 11 nouveaux vaccins pour les nourrissons. Et ce contre l’avis d’une majorité de médecins français, y compris des provax. Simple retour sur investissement.

L’Histoire s’est depuis répétée à plus grande échelle avec la vaccination rendue de fait obligatoire contre le Covid pour toute la population française (sauf quelques exceptions ciblées comme les policiers…) : personnes âgées, personnels soignants, adultes, employés de certains services, adolescents, et bientôt jeunes enfants et nourrissons si rien n’est fait pour éviter ce crime. Une spécificité française parmi les pays développés, puisqu’à ce jour seuls le Turkménistan, le Tadjikistan, l’Arabie Saoudite et le Pakistan, 4 dictatures islamistes, ont opté pour la vaccination obligatoire.

En effet, ces prétendus « vaccins » qui ne sont que des injections géniques expérimentales très contestées par une part croissante du corps médical, accumulent les fiascos retentissants à mesure que les études tombent : inefficacité quasi-totale à protéger des contaminations en provoquant une réponse immunitaire adaptée et durable (même contre les formes les plus graves du Covid contrairement à ce que la propagande des labos affirme), contaminations de plus en plus élevées chez les personnes vaccinées et supérieures aux personnes non-vaccinées, effets secondaires  graves à très graves exponentiels et inédits dans toute l’Histoire de la pharmacovigilance : 2 millions répertoriés en 6 mois par l’agence de pharmacovigilance européenne, décès directement liés aux vaccins supérieurs au décès du Covid, décès du Covid chez les vaccinés 8 à 13 fois plus importants que chez les non-vaccinés, 44 fois plus de décès de thrombose chez les enfants vaccinés… Une vraie catastrophe humanitaire !

Alors que les virus mutants sont selon les épidémiologistes de moins en moins contagieux et dangereux (contrairement aux mensonges officiels), le vrai danger c’est aujourd’hui le vaccin ! L’idéologie du tout vaccinal propre à satisfaire les lobbies est pourtant la seule stratégie appliquée de façon autiste et monomaniaque par Macron et son gouvernement, de plus en plus déterminés à faire taire et punir les experts, médecins et journalistes courageux qui osent braver la censure et dire la vérité.

« Le mensonge, c’est la vérité. » (Orwell, 1984) Il semble que le régime actuel, de plus en plus enfermé dans un glissement dictatorial, ait fait sienne cette maxime, bien décidé à combler le plus vite possible l’écart entre la France autrefois « patrie des droits de l’homme et de la démocratie » avec la dictature chinoise et ses outils numériques de surveillance et de contrôle des masses : drones, robots policiers, reconnaissance faciale, algorithmes prédictifs, 5G, crédit social… D’autant qu’avec le tout nouveau pass sanitaire (mis au point et imposé par l’Europe), et son extension à tous les actes de la vie quotidienne, 1984 sera bientôt un vieux compte pour enfants.

Ce pass vient pourtant aujourd’hui d’être abandonné par le Royaume Uni car totalement inutile et inapplicable. Si les choses évoluent selon l’obstination de Macron à transformer le France en nouvelle Corée du Nord, il sera sans doute bientôt une exclusivité française, totalement calquée sur son modèle chinois.

L’obstination de Macron, de ses sbires et complices corrompus – politiques, journalistes, pseudos scientifiques, médecins achetés par les labos, Ordre des Médecins et agences de santé archi corrompus… – à poursuivre une politique insensée, meurtrière, liberticide, quasi génocidaire, à liquider la démocratie et l’identité française dans le seul intérêt de ses mécènes, avec un cynisme effrayant déguisé en amateurisme, constitue le plus grand crime commis par des dirigeants politiques démocratiquement élus dans notre Histoire. Et apparente le régime de Macron aux pires heures de Vichy.

Face à tous ces crimes, l’affaire Benalla ressortie à la rentrée 2021 alors que démarre la campagne des présidentielles semble une peccadille ! Et un paravent bien maigre pour faire oublier ce que les médias qualifient pudiquement d’ « erreurs de gestion » ou d’ « incohérences ».

Mais l’opinion intoxiquée par la propagande omniprésente des médias, et dépossédée de son libre arbitre par des décennies d’ingénierie sociale, est aujourd’hui dans sa grande majorité incapable de discerner le vrai du faux, de se faire un avis précis à partir de faits établis et non de slogans ou de rumeurs matraqués quotidiennement. Ne lui reste comme unique choix qu’à ravaler ses frustrations et voter Macron une seconde fois en 2022.

L’affaire Benalla dont reparlent les médias à la faveur de l’ouverture du procès est l’un de ces dérivatifs commodes agités pour détourner l’attention du public des sujets importants qui risqueraient de le mécontenter. L’été 2021 a eu son lot : Euro 2020, Tour de France, J.O. de Tokyo pour amuser la galerie et distraire les inutiles après des mois d’humiliations. Et pour entretenir la peur tout en canalisant les ressentiments, ouverture en septembre du procès des attentats parisiens de Novembre 2015 et célébrations des 20 ans du prototype inégalé, ceux du 11 Septembre :  quelle magnifique coïncidence !…

Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’homme le plus haï de France pourrait donc se voir réélire par défaut face à une Marine Le Pen inexistante lui servant de marchepied, comme en 2017. Les sorciers du marketing politique et de médias spécialistes de manipulation mentale devront alors user de toutes leurs ruses pour redonner une crédibilité, du peps et du sexy à ce véritable tyran. Celui-ci pourra alors achever son Grand Œuvre macabre et faire basculer la France, puis l’Europe et enfin le monde dans la plus effroyable dystopie jamais imaginée par les pires films de science-fiction.

Tout ça en prétendant œuvrer pour la santé, la sécurité et le bonheur de « la France efficace et juste » [ii].

Après tout, comme le disait un Goebbels expert en la matière : « Plus un mensonge est gros, et plus ça passe !« 



[i] Cf. le livre de Klaus Schwab, Président du Forum Economique Mondial, et Thierry Malleret : Covid-19, The Great Reset, publié en 2020.

[ii] L’un des slogans du candidat Macron en 2017.

Quel choix pour l’humanité face à la crise actuelle : le Nouvel Ordre transhumaniste ou le saut de conscience ?

La vaccination obligatoire et le pass sanitaire constituent un point de rupture dans le scénario de réinitialisation de l’humanité vers une société transhumaniste et technosanitaire, dans l’illusion du pacte républicain, et un déclic pour des prises de conscience à venir.

Les annonces d’Emmanuel Macron du 12 juillet sur la vaccination obligatoire et le pass sanitaire ont eu au moins un grand mérite : elles ont permis que les choses soient enfin dites. La tension liée à l’incertitude est donc levée, libérant une grande énergie. Dès lors chacun peut se situer et avancer.

Pour ceux qui ont vraiment compris dans quel scénario ces décisions nous inscrivent, la question qui se pose maintenant est de savoir comment réagir pour faire échouer ce projet, et permettre à un futur alternatif de se mettre en place.

Face à une volonté de l’oligarchie économique, technocratique et financière d’imposer à tout prix la vaccination et le pass sanitaire au niveau mondial, véritables prémices à l’instauration d’une société transhumaniste fondée sur le contrôle de tous grâce aux nouveaux outils technologiques, plusieurs réponses se sont déjà mis en place.

La « stratégie du choc », brutale, fondée sur la manipulation, la répression et la censure a définitivement échoué ! Preuve qu’il est aujourd’hui impossible de contrôler l’information.

Un vaste mouvement de contestation s’est développé depuis plus d’un an, dans le monde anglo-saxon, en Europe, et dans d’autres pays comme l’Inde ou le Brésil. Il associe des médecins réputés, parmi lesquels certains des plus grands épidémiologistes, des pharmaciens, des généticiens, des professionnels hospitaliers, des chercheurs, des juristes, des avocats, des journalistes indépendants, des lanceurs d’alerte, des hommes politiques comme le sénateur démocrate Robert Kennedy Jr., et même d’anciens dirigeants de grands laboratoires pharmaceutiques, comme le Dr Mike Yeadon, ancien vice-président et directeur scientifique de Pfizer. Tous témoignent en démontant les statistiques et arguments officiels trompeurs et anxiogènes, alertent quant aux dangers réels des injections actuellement testées, à la corruption et aux crimes commis au cours de cette crise.

La réaction des opinions publiques est néanmoins très variable selon les pays, leur degré d’intoxication par les médias et les discours officiels, le niveau de verrouillage des débats et de censure de l’opinion. La France fait clairement figure de lanterne rouge en Europe et dans le monde occidental, comparée au Royaume-Uni, à l’Italie ou à l’Espagne. Le niveau de verrouillage de l’information dans les médias officiels y est l’un des plus élevés du monde occidental. Parmi les libertés fondamentales, la liberté d’expression est l’une des plus menacées. Certains scientifiques dont les révélations dérangent ont été harcelés et réduits au silence. Certains comme le Professeur Bernard Fourtillan ont même été arrêtés et détenus en hôpital psychiatrique ou incarcérés. De telles méthodes dignes d’une dictature assimilent la France à la répression des opposants dans l’URSS de Staline. Quant aux principaux médias, ils tous détenus par une poignée de milliardaires qui ont fait élire Macron, et sont payés en retour par des subventions versées par l’État à hauteur de 1,2 milliards d’euros en 2020. Auxquelles s’ajoutent celles versés à tous les grands médias par la Fondation Bill Gates (2 millions versés par exemple en 2020 au journal Le Monde). Leur ligne éditoriale à propos du Covid est totalement alignée sur la politique du gouvernement et sur la doxa officielle dictée par les firmes pharmaceutiques, relayées par des experts scientifiques corrompus et qui présentent de hauts conflits d’intérêts. Alors que la mission des médias est en principe d’informer, le rôle actuel se résume à être porte-parole de la doxa officielle et à soutenir la politique du régime, avec une absence manifeste de souci éthique, une violation permamente des codes déontologiques du journalisme, une distorsion des faits et des chiffres et une oblitération systématique des sujets clivants.

Ces pratiques corruptives dans les sociétés libérales dites « démocratiques » ne sont pas nouvelles. Elles sont même une caractéristique du pouvoir médiatique dont les acteurs comme ceux des pouvoirs politique et économique sont contrôlés par les puissances financières, avec une collusion souvent dénoncés entre ces pouvoirs. Ce qui est nouveau, c’est la dérive authentiquement totalitaire, sournoise et subtile, qui s’est mise en place sous couvert de justifications éthiques fallacieuses. Face à la prolifération dans les médias indépendants et sur internet d’informations jugées « déviantes » depuis le début du Covid, une véritable Police de la Pensée s’est ainsi mise en place en France qui n’est pas sans évoquer certaines pratiques totalitaires dans les dictatures classiques. Elle s’appuie sur un groupe de médias acquis au pouvoir tels que l’AFP, deuxième agence de presse mondiale et l’une des plus corrompues, le groupe Radio France (France Inter, France Culture, France TV…), Le Monde, Libération, L’Obs ou Les Echos. Coordonnant leurs actions, ils veillent à vérifier la véracité des informations publiées par les médias indépendants, sur internet et les réseaux sociaux, à repérer celles qui contredisent trop explicitement les messages de la doxa officielle, par exemple à propos de la réalité de l’épidémie, la dangerosité des virus, le nombre de personnes touchées, la mortalité, l’utilité, la pertinence scientifique, l’efficacité et l’innocuité de la stratégie vaccinale dictée par les laboratoires et appliquée par les gouvernements, la justification et l’efficacité réelle des mesures sanitaires (masque, distanciation, confinement, couvre-feu, fermeture des frontières, mise à l’arrêt de l’économie… Toute information non conforme à cette doxa est aussitôt dénoncée, rectifiée, commentée voire éliminée. Leurs auteurs dénoncés et leurs fonctionnalités sur les réseaux réduites ou suspendues. Le but est de décourager tout partage d’information sensible ou « fausse ».

Ce mode de censure très efficace et automatisé s’est mis en place avec le concours actif de réseaux sociaux comme Facebook, dont les algorithmes analysent en temps réel les contenus, repèrent les informations sensibles, alertent les utilisateurs, occultent ou suppriment les publications embarrassantes, et empêchent leur partage. Voire suppriment tout simplement les profils des utilisateurs ou les groupes ne respectant pas les « standards de la communauté ». Une véritable standardisation de la censure.

Cette censure se justifie au nom de la « vérité ». Ce qui constitue un passage à la limite d’autant plus problématique qu’il n’existe pas de « vérité scientifique » absolu, surtout dans une pratique comme la médecine que leur praticiens eux-mêmes décrivent comme un art et non une science, dont la vérité n’est jamais fixe ni absolue mais toujours mouvante, partielle et fondée sur le consensus. A moins de considérer qu’un dogme scientifique est une vérité absolue et universelle. Qui plus est, on l’a vu de façon éclatante avec le scandale du Lancet, la médecine n’est plus un domaine autonome qui élabore des connaissances et une pratiques selon la méthode scientifique et valide ses théories par la praxis clinique. La recherche scientifique et la pratique médicale ont été totalement confisquées par le pouvoir économique et financier qui les subventionnent et orientent sa pratique et ses discours dans un sens qui sert ses intérêts propres et non la science, la santé ou les bénéficiaires que sont les malades : nous tous.

Les méthodes des médias ajoutées à celles des laboratoires et des experts aux mains du pouvoir nuisent considérablement à leur image de sérieux, d’impartialité sinon de désintéressement. Du moins pour ceux qui en ont conscience. Les médias officiels n’apparaissent plus comme les garants d’une pluralité de l’information mais comme les illustrations d’une seule et même Pravda (la Vérité). Avec quelques nuances de positionnement correspondant à la cible visée. Dérive très dommageable car face à cet uniformisation dogmatique, seuls les médias indépendants qui touchent une frange plus marginale de publics peuvent se démarquer en livrant une information plus « objective » ou suivant un axe idéologique particulier. C’est ainsi que face à la propagande officielle du pouvoir établi, les médias affichant des positions plus extrêmes sur le spectre politique endossent un rôle de contre-pouvoir en se positionnant dans le rapport de forces au pouvoir. A titre d’exemple le magazine Valeurs Actuelles considéré come proche de la droite conservatrice voire de l’extrême droite, est l’un des seuls news mags français à défendre un point de vue critique sur le Covid en abordant les questions escamotées par les autres médias. Cette redistribution des médias d’opinion tend à catégoriser les oppositions entre des médias officiels soutenus par le pouvoir qui défendent l’idéologie dominante mondialiste, progressiste et sanitaire, et ceux qui se positionnent sur le une ligne nationaliste, populiste en antisystème, dont antivaccins… Ce schéma est heureusement tempéré par la notoriété des experts scientifiques qui témoignent à visage découverts pour dénoncer les mensonges officiels dans les médias indépendants comme France Soir, Bas les masques, Le Courrier des stratèges, Causeur ou Médiapart… Sans compter les lanceurs d’alertes de plus en plus nombreux qui diffusent les résultats de leurs propres recherches et analyses sur leur blog, chaîne YouTube et sur les réseaux.

Ces réseaux sont assaillis d’informations contredisant les messages officiels et perdent du crédit à mesure qu’ils tentent de les limiter ou de les censures. La firme de Marc Zuckerberg a ainsi perdu beaucoup d’abonnés depuis qu’elle a été vivement critiquée partout dans le monde pour sa censure systématique, et sa collusion avec le pouvoir et sa complaisance à s’aligner la politique de régime dictatoriaux comme la Chine ou de pratiques qui s’en rapprochent come en France. C’est ainsi que la loi Avia votée en 2020 pour lutter en principe contre les propos haineux sur internet a conduit à renforcer la censure de publications qui ne relevait pas de cette loi sous l’impulsion conjuguée du pouvoir et de Facebook. Beaucoup d’internautes lui préfèrent des qui leur préfèrent des sites concurrents comme Odysee sur lequel a été publié l’excellent documentaire à charge Hold Up de Pierre Barnérias, immédiatement censuré sur Facebook et YouTube à sa sortie le 9 décembre dernier, et objet depuis d’un lynchage politico-médiatique alors qu’il ne ressemble que des interviews des plus grands experts. Ou VK, réseau social russe alternatif à Facebook où aucune censure n’est en principe appliquée.

Face au durcissement de cette Ligne Maginot de l’information, un effet plus dommageable est de creuser un fossé croissant dans le rapport à l’information entre ceux qui continuent de faire confiance aux médias traditionnels (notamment les chaînes publiques ou privées relais du pouvoir comme BFM TV, LCI ou CNews) et qui n’osent pas questionner le bien-fondé et de l’honnêteté des informations servies en boucle par ces médias ; et de l’autre côté ceux qui font l’effort de s’informer par eux-mêmes en confrontant les sources et en se posant les bonnes questions. Ces deux catégories de « consommateurs » passifs ou actifs de l’information vivent de plus en plus dans des réalités séparées et défendent des postulats d’autant plus conflictuels que le pouvoir joue sur ces oppositions pour discréditer tout point de vue qui ne coïncide pas avec la doxa du moment, les taxant de théories « complotistes ». Quitte à leur donner raison six mois plus tard en se contredisant totalement. Comme à propos de l’origine humaine du virus désormais avérée. Ou en promettant que jamais la vaccination ne sera obligatoire et en qualifiant le pass de rumeur complotiste, pour se parjurer quelques mois plus tard en voulant l’imposer avec cynisme et brutalité.

A un niveau plus profond, en devenant coacteur du travail d’information, on devient aussi plus éveillé, plus conscient, et acteur de son propre changement de conscience. Et de proche en proche coacteur du changement global de conscience au plan de « ce qui est dit ». L’essentiel des représentations partagées, surtout à l’ère de l’information numérique ou les échanges sont instantanés et s’inscrivent dans un réseau d’interactions infinies qui connecte les consciences, passe par le filtre du langage ou de la communication visuelle sans pour autant ignorer le registre émotionnel, essentiel dans le changement que nous vivons. Il est donc important de se connecté au brouhaha ambiant, en activant les bonnes fréquences selon sa sensibilité et en choisissant de bien positionner le curseur pour savoir à quel niveau et dans quel esprit sinon quel but on partage.

Le rapport de force politique et le combat éthique par la voie judiciaire : un levier de changement qui a ses limites

Autre axe essentiel pour faire évoluer les consciences et parvenir à faire éclater la vérité : la bataille juridique qui s’est engagée dès le début de la crise face aux zones d’ombre, incohérences et autres scandales. Notamment grâce à l’action d’associations de juristes et d’avocats pour défendre les victimes du Covid, faire valoir le caractère illégal au regard de la législation française, européenne ou internationale des mesures sanitaires imposées – vaccins, pass sanitaire, confinements et couvre-feux à répétition – et les dommages causés aux niveaux sanitaire, économique, social, éthique et politique, notamment le recul des libertés fondamentales inédit depuis l’Occupation.

Cette stratégie permet de demander des comptes devant les tribunaux pour les « crimes contre l’humanité » commis et de punir les responsables. En France, même si le pouvoir judiciaire est clairement menacé, le recours devant des juridictions internationales permet de mettre la France en position d’accusée. C’est ainsi qu’une plainte vient d’être déposée le 2 juillet auprès de la CPI (Cour Pénale Internationale) par un collectif de syndicats européens contre des dirigeants français qu’ils accusent d’avoir imposé des mesures liberticides lors de cette pandémie.

De le même esprit, le Barreau des avocats indiens relayé par le gouvernement a récemment saisi la CPI pour faire condamner le directeur général de l’OMS et d’autres personnalités comme Bill Gates ou Anthony Fauci pour avoir fait interdire l’ivermectine. Concurrent des « vaccins », ce médicament est en effet reconnu aujourd’hui comme l’un des plus efficaces pour soigner le Covid. Face à la vague mortelle du variant apparu en Inde en 2021 (appelé aujourd’hui variant Delta), le gouvernement avait opté pour la stratégie des traitements, et obtenu très vite des résultats spectaculaires pour soigner les malades, faire chuter le taux de mortalité et enrayer les contaminations. Jusqu’à ce que l’OMS intervienne pour interdire ce médicament, privant l’Inde d’un remède efficace et peu onéreux contre le Covid. En cas de condamnation, les accusés encourent la peine capitale.

En France l’association Réaction 19 créée à l’initiative de Maître Carlo Brusa, connu comme l’avocat de quelques footballeurs, célébrités et du Professeur Éric Raoult, vient en aide aux personnes victimes du Covid et multiplie les initiatives judiciaires pour dénoncer les crimes commis par l’Etat français depuis 2020. Comme L’injonction lancée à deux reprises par le ministre de la Santé Olivier Véran (décrets du 27 mars et du 16 décembre 2020) pour inciter les généralistes à euthanasier les personnes âgées résidant en EHPAD (puis à domicile) suspectées de Covid, en leur administrant sans leur consentement ni celui de leur famille du Rivotril, un puissant neuroleptique potentiellement létal et formellement déconseillé par le fabricant en cas d’insuffisance respiratoire. Un scandale soigneusement étouffé par les médias officiels.

Cette crise révèle la nature spirituelle de la réalité : un autre futur est déjà là !

Si elles sont utiles, la bataille de l’information, de l’opinion et la bataille juridique ne suffiront pas à infléchir les choses. Elles ne constituent pas le cœur du problème puisqu’elles n’apportent des réponses qu’à un niveau politique et judiciaire. La vraie réponse à cette « crise sanitaire » aussi cruciale qu’unique dans l’Histoire de l’humanité n’est pas d’ordre médical, scientifique, technologique, politique, économique, juridique, encore moins militaire : elle est essentiellement spirituelle.

Comme l’explique fort bien le physicien Philippe Guillemant dans son dernier ouvrage Le grand virage de l’humanité[i], cette crise du coronavirus illustre un combat que se livrent aujourd’hui deux futurs différents pour s’imposer et advenir comme notre réalité future. Selon une théorie du temps dont il est en partie l’auteur, le temps n’existe pas, il n’a aucune réalité intrinsèque comme l’a démontré la physique quantique, seul le Présent existe. Le passé constitue notre « réalité » dans ce versant matériel de la réalité où nous vivons : notre mémoire, la somme des expériences vécues et ordonnées par la conscience humaine et qui conditionnent notre Présent. Le futur n’est pas « déterminé » selon le principe déterministe aujourd’hui caduque hérité de la science classique, il « descend », il se présente à nous pour se réaliser parmi plusieurs futurs possibles, selon ce que nous actualisons de notre mémoire et les choix essentiels que nous faisons. Il existe dans un autre versant de la Réalité, un autre multivers déconnecté du nôtre, un nombre infini de futurs se manifestant sous forme de virtualités (d’informations). Mais un seul futur peut se mettre en place dans notre réalité.

Le coronavirus et la réponse qui nous est imposée aujourd’hui par les multinationales, la logique scientifique qui les inspire et les puissances financières qui les exploitent, est la résultante d’un « ancien futur » généré par plusieurs siècles de pensée rationaliste, matérialiste, positiviste et mécaniste. Une pensée qui a vu éclore la science moderne fondée sur un postulat matérialiste (seule la matière existe) et déterministe (tout dans l’Univers y compris l’homme est lié à un enchaînement logique de causes et d’effets), et une vision mécaniste de l’Univers et de l’homme : l’Univers est une grande mécanique céleste soumise à des lois immuables.

Selon la médecine classique, l’homme est également conçu comme une mécanique, une machine, avec une approche essentiellement fonctionnelle des organes. Il faut donc réparer le corps comme on réparerait une machine, au besoin en remplaçant les organes déficients par des prothèses adaptées (cœur, membres artificiels, cartilages en plastique…), et en lui ajoutant d’autres prothèses pour améliorer ses performances. Quant aux maladies infectieuses, elles sont causées par des germes pathogènes dont il faut se prévenir, notamment quand le système immunitaire (dont le rôle est de les identifier, de les combattre et de les éliminer) peine à jouer son rôle de garde-fou.

La science qui prétend délivrer des « vérités », piégée par sa croyance dans un monde matérialiste et déterministe, corrompue par l’argent et sa vision utilitariste, ignore l’essentielle vérité.

La vision transhumaniste actuelle est l’héritière directe de cette logique à laquelle nous avons cru pendant des siècles. Selon elle, l’évolution humaine est conditionnée par le progrès scientifique. Avec cette idée qu’il faut améliorer l’homme, créer un « homme augmenté » aux performances physiques et psychiques démultipliées par les nouvelles technologies.

Selon cette vision qui privilégie le mental et ignore le cœur, les émotions, l’âme n’existe pas. Quant à l’esprit, il se réduit à sa composante psychique, cognitive, mentale, neurologique, laquelle n’est que la résultante de processus biochimiques dans le cerveau. Comme l’affirme Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo et président d’une start-up de génie génétique : « Nous sommes notre cerveau ». Et donc pour améliorer les capacités de la machine biologique qu’est l’homme il est tout à fait normal de vouloir l’équiper d’autres machines qui le rendront plus performant. Des prothèses numériques externes (ordinateur, smartphone…), puis internes : puces ou programmes implantés dans le cerveau, nanorobots injectés dans le corps pour surveiller les paramètres vitaux, réparer les cellules endommagées, attaquer des germes nocifs ou booster l’influx nerveux. Une fusion parfaite entre l’homme de la machine.

Les nouvelles techniques de vaccins à ARN messager actuellement testés s’inscrivent entièrement dans ce projet. Leur but est de se substituer au système immunitaire pour apporter la réponse spécifique à chaque nouveau virus en injectant à chaque fois le vaccin adapté. En théorie. Sauf que ça ne marche pas et que ces injections provoquent de surcroît de dégâts considérables et irréversibles au plan immunitaire, en plus des effets secondaires parfois mortels.

L’aspect fort contestable de cette logique se corse davantage si l’on tient compte du fait que le marché de l’industrie pharmaceutique, en particulier celui des vaccins, constitue un enjeu économique gigantesque en termes de profits générés. Et ce depuis l’invention de l’industrie pharmaceutique par la famille Rockefeller au début du 20e siècle.

Soucieuse de trouver de nouveaux débouchés à l’industrie du pétrole dont elle était le principal investisseur et à la filière pétrochimique, la famille Rockefeller a en effet développé l’idée de fabriquer de nouveaux médicaments à partir de molécules issues de la pétrochimie. Des médicaments souvent peu coûteux à produire mais extrêmement rentables. Malgré leur efficacité très relative, leurs nombreux effets secondaires et leur toxicité élevée, les Rockefeller ont réussi à imposer peu à peu cette nouvelle médecine en subventionnant des programmes de formation dans les facultés de médecine et de pharmacie, en faisant progressivement interdire les médecines plus anciennes, en discréditant ces médecines devenues « alternatives », en faisant fermer les éditeurs de manuels qui leur étaient consacrés, et bien entendu par un effort de corruption des décideurs politiques et des organisations de santé.

Le même scénario s’est imposé pour les vaccins, avec le développement d’une véritable idéologie vaccinale fondée sur des mythes (celui de Pasteur notamment), sur une exagération de l’efficacité réelle des vaccins et une minimisation ou un déni de leurs risques et effets secondaires. On a vu en France les effets de cette politique avec l’exemple récent des 11 vaccins imposés aux nourrissons en 2018 à l’initiative de Macron, malgré une fronde d’une partie majoritaire du monde médical. Il faut dire que plusieurs laboratoires notamment Giléad sont des mécènes de la campagne présidentielle de Macron en 2017, de son parti LREM, ou subventionnent ses ministres. Sans compter les conflits d’intérêts multiples concernant les hauts responsables des organisations de santé publique : Ordre des Médecins, Santé Publique France, Conseil scientifique, etc… Selon plusieurs anciens dirigeants de grands laboratoires, le secteur pharmaceutique déjà considéré comme l’un des plus corrupteurs a connu au cours de la décennie écoulée une flambée inimaginable des pratiques corruptives tous azimuts : milieu hospitalier, médecins prescripteurs, politiques, organismes de santé publique, médias spécialisés (qu’on songe au scandale du Lancet…), mainstream ou autres. Il n’a aujourd’hui plus rien d’éthique. Cette dérive est due aux évolutions rapides dans la capitalisation du secteur, des investisseurs comme BlackRock, Vanguard ou des grandes banques d’affaires ayant massivement investi dans ce secteur et détenant aujourd’hui la majeure partie du capital des leaders du marché. Sans compter le zèle incomparable de Bill Gates et de sa fondation pour investir dans ce secteur. Notamment en « achetant » l’OMS font sa fondation est l’un des principaux financeurs. Ou en finançant des campagnes massives de vaccination dans des pays du tiers-monde à titre « humanitaire », avec les dégâts collatéraux qu’on connaît pour lesquels sa fondation a été poursuivie : décès surnuméraires, stérilité pour les femmes vaccinées, etc…

Selon cette logique utilitariste et productiviste exclusivement soumise à la rentabilité et destinée à servir les intérêts d’une poignée de milliardaires actionnaires dans ce secteur via des fonds d’investissement, l’hommel n’est même plus qu’une machine à réparer en lui refourguant médicaments coûteux et vaccins, au besoin en créant les maladies selon le principe cher aux théoriciens de l’ingénierie social comme Noam Chomsky : « créer le problème pour apporter la solution ». C’est ainsi qu’un marché discret mais ultra compétitif s’est développé depuis les années 1990 visant à créer et breveter de nouveaux virus par génie génétique et à développer ensuite les vaccins adaptés eux aussi brevetés. Cette stratégie a trouvé sont illustration il y a une douzaine d’année lors du scandale du H1N1, ce virus apparu au Mexique en 2009 et aussitôt présenté comme un virus mortel extrêmement dangereux. Virus très proche de celui de la grippe espagnole disparu depuis près d’un siècle, et pour lequel il n’existait aucun traitement hormis le Tamiflu et les vaccins élaborés par Gilead Sciences, vendus par milliards d’unités au gouvernements paniqués de la planète, pour une épidémie qui n’aura fait au total que 200.000 morts : une broutille comparée aux millions de morts du paludisme, du choléra ou du sida. Une scénario catastrophe soigneusement orchestré qui aura en revanche rapporté des milliards au CEO et principal actionnaire de Gilead, Donald Rumsfeld.

Cash machine, l’homme est aussi transformé en marchandise. C’est le constat auquel nous conduit l’emballement actuel du système, qui doit aujourd’hui se réformer pour survivre mais en privilégiant les intérêts de ceux qui le contrôlent. Et sans aucune préoccupation éthique réelle mis à part des « discours » pseudo scientifiques, pseudos progressistes (sur les droits de l’homme, le progrès social et sanitaire, l’intérêt pour les plus pauvres et les minorités, l’écologie et le développement durable… Une rhétorique qui ne sert qu’à instrumentaliser les principes éthiques démocratiques pour justifier des décisions qui conduisent à l’exact opposé des buts annoncés.

L’avenir de l’humanité n’appartient ni à la science ni à la conscience du Collectif mais à la Conscience collective, celle de l’humanité.

Le Nouvel Ordre Mondial voulu par les oligarques mondialistes, parmi lesquels beaucoup sont transhumanistes, comme Klaus Schwab, Président du Forum Economique Mondial, Anthony Fauci ou Bill Gates, est fondée sur une vision dystopique et totalitaire, mais aussi collectiviste et égalitaire de la société mondialisée. Un monde dans lequel tout serait soumis à un Collectif englobant piloté par l’intelligence artificielle, comme dans le film Matrix. Chaque individu serait connecté de façon égalitaire à ce Collectif, mais dépourvu de réel libre arbitre, de droits et capacités à gouverner sa propre vie. Le contrôle total des individus, comme des structures, des pouvoirs et de l’économie globalisée, s’effectue par le recours aux nouvelles technologies transhumanistes qui permettent de connecter chaque cerveau humain au système via des intelligences artificielles associées à de systèmes de surveillance prédictive et de régulation, actuellement en cours de déploiement à l’échelle planétaire : capteurs, caméras intelligentes, systèmes de reconnaissance faciale, digitale et autre, drones, 5G…

Dans cette dystopie technosécuritaire, l’I.A. serait beaucoup plus consciente des fluctuations de notre propre psyché que nous-mêmes. Et capable d’en infléchir le cours pour nous conditionner mentalement et orienter nos comportements conformément aux normes et modèles établis. Personne ne peut y échapper. Les réfractaires seront reformatés ou éliminés. Et ce bien entendu dans l’intérêt de tous, c’est-à-dire du Collectif, et surtout de ceux qui sont les maîtres de son destin.

Cette vision qui se présente comme hyper moderne, hyper technologique et au service de l’homme, précipite en réalité son asservissement en le transformant en robot. Elle est la conséquence directe et inéluctable de cet ancien futur qui s’était mis en place sous l’impulsion du modèle philosophique hérité du matérialisme et du rationalisme scientifique. Et qui a produit au cours du siècle écoulé les pires totalitarismes également fondés sur ce une approche matérialiste et rationnelle pour édifier une société idéale, utopique, totalisante et totalitaire. Le Reich allemand porté par une race supérieure ou le communisme stalinien ou chinois, fondé sur des principes marxistes-léninistes. Deux exemples dont le modèle orwellien de dictature constitue une synthèse. Le capitalisme néolibéral et son idéologie mondialiste et progressiste est lui aussi fondé sur les mêmes principes, et une prétention émancipatrice analogue à conduire l’humanité vers une même conception du bonheur matérialiste, la conception de l’Etat néolibéral étendue au gouvernement mondial en faisant des tyrans et des pygmalions cyniques au nom des idéaux de liberté, d’égalité, de justice sociale, d’efficacité, etc…

Tout ce que nous visons aujourd’hui résulte d’un choix de modèle, d’un choix de valeurs et de notre adhésion depuis les Lumières à la pensée matérialiste et rationaliste. Comme le dit le proverbe : on récolte ce que l’on sème. La dystopie transhumaniste qui se met en place sous nos yeux est le résultat des graines spirituelles que nous avons semées, cet ancien futur qui se durcit en cherchant à se réaliser.

Car entre temps, une autre vision et un autre futur se sont mis en place pour l’humanité, depuis quelques décennies. Ils se fondent sur les connaissances nouvelles acquises par une nouvelle approche scientifique concernant la vraie nature de la conscience, son origine et ses manifestations. Une approche qui trouve de sérieux échos avec les spiritualités anciennes avec lesquelles elle trouve de convergences inattendues. Cet événement n’est pas que le retour du spirituel prophétisé par Malraux, car en réalité l’esprit n’avait déserté la conscience de l’Occident et désenchanté le monde qu’en apparence. Même s’il aura fallu deux guerres mondiales et un nombre incomparable d’atrocités au cours du siècle passé, ajoutées aux menaces et aux angoisses du siècle présent (crise économique, crise terroriste, crise climatique, crise migratoire, crise identitaire, crise de civilisation…) pour enfin ouvrir les yeux sur nos égarements. La conscience de l’humanité est en crise et crie de partout d’avoir été coupée de ses racines spirituelles : le retour du refoulé se traduit ici ou là par le ressac nauséabond des fondamentalismes de tous ordres, qui tentent d’imposer leur Sens face à ce vide chaotique.

La révolution copernicienne qui s’est amorcée dans le monde scientifique et dont les racines remontent au début du siècle dernier (avec Einstein et la physique quantique notamment) coïncide avec un renouveau spirituel protéiforme et multilocal, qui ne s’enracine pas dans une continuité avec la culture locale où il se manifeste. On peut citer Jung, l’attrait des jeunes occidentaux dans années 1960 et 1970 pour les spiritualités orientales, l’astrologie, le new age, le chamanisme, les expériences psychédéliques californiennes et la psychologie transpersonnelle. Autant d’exemples qui témoignent d’une effloraison de nouvelles formes de spiritualités adogmatiques, expérimentales, souvent empreintes de renouveau et d’un retour à la nature. Autant de tâtonnements pour retrouver le lien avec cette part oubliée de notre humanité et qui en constitue le cœur, sans laquelle nous ne sommes que des équations fonctionnelles dépourvues de sens et de saveur.

La science n’a pas échappé à cet aggiornamento qui a conduit en quelques décennies à l’émergence de nouvelles sciences fondées sur un tout autre type de paradigme et de « rationalité » par rapport au paradigme précédent fondé sur une rationalité matérialiste, déterministe, causale. La physique de la conscience ou la médecine quantique sont deux exemples de ces nouvelles sciences apparues depuis environ trois décennies. Ce progrès a permis d’apporter des explications scientifiques solides à des phénomènes relevant jusqu’à présent de l’irrationnel, et donc souvent ignorés ou rejetés par la science classique. Comme les expériences de mort imminente, les voyages hors du corps, les phénomènes de synchronicité, la communication à distance, les états modifiés de conscience, l’intuition, les expériences chamaniques, les OVNI… Tous ces phénomènes sont aujourd’hui explicables grâce à la physique de la conscience notamment, et font l’objet de recherches scientifiques fécondes à partir une approche globale, holistique et interdisciplinaire qui rompt avec l’hyperspécialisation et le cloisonnement des sciences classiques.

De nouvelles voies s’ouvrent à nous pour réinvestir la Conscience, la nôtre individuellement et la Conscience de l’humanité, qui n’est pas un Collectif englobant imposant son ordre du haut vers le bas, mais un éon supérieur émergeant au fur et à mesure que la conscience collective s’unifie. En tant que conscience individuée, ce n’est pas la même chose d’être soumis de force à une Intelligence qui décrète un Nous englobant qans qu’il soit possible de valoir valoir un Je, ou d’être conscient de faire partie d’une entité supérieure dont on est coacteur, coparticipant. Ce n’est pas la même de prendre conscience que l’humanité est une et indivisible, que nous sommes tous reliés les uns aux autres et interdépendants, coresponsables de notre destinée, ou de faire semblant de sacraliser l’individu, l’ego, pour mieux manipuler les esprits en leur faisant croire que ceux qui les dirigent œuvrent pour leur permettre de s’épanouir dans un bonheur customisé tout en défendant l’intérêt général : le grand mensonge démocratique actuel.

L’urgence d’un recentrage sur le cœur, notre identité commune et les valeurs

Face au basculement imposé vers une société totalitaire fondée sur un contrôle technosécuritaire des individus et leur dépendance absolue à la science, aux technologies numériques et à ceux qui les gouvernent, la stratégie du combat frontal est perdue d’avance. Elle ne peut que renforcer la réalité « dure » d’une société matérialiste fondée sur la conquête de territoire, l’appropriation des richesses, le contrôle des biens, des savoirs, des pouvoirs, avec l’argent comme seule valeur étalon. La stratégie inverse consistant à ne s’investir que dans la démarche spirituelle en feignant d’ignorer les troubles qui nous concernent est également vouée à l’échec. Ce serait une forme de « tentation angélique » de se couper de notre réalité matérielle actuelle.

La seule solution consiste à s’investir dans la dimension du cœur, à travailler sur notre conscience à partir de cette dimension, en tenant les deux bouts de la corde : d’un côté notre Présent actuel avec sa part de mémoires lourdes » qui nous ramènent au passé et nous enchaînent à des logiques caduques, et de l’aura adhérer au nouveau futur beaucoup plus lumineux en le cultivant et en le faisant consciemment advenir dans chaque acte quotidien ou choix essentiel.

La première chose à faire face à cette révélation qui éclate aux yeux de beaucoup de Français et s’impose à eux depuis les annonces de Macron, c’est de garder l’esprit en paix avant de penser à de se mobiliser. Ne pas réagir mais se poser et observer.

Ne céder ni à la peur, ni à la colère, ni à la résignation. Et ne pas rester seul. Mais au contraire se tourner vers les autres, rester unis, vigilants, clairs sur les principes et les objectifs, sur le cap à tenir et ce que l’on souhaite vraiment pour soi et pour l’humanité. Pour ensuite agir intelligemment et en conscience plutôt que sous le coup de l’émotion.

L’attitude juste consterait à ne pas agir. Ne pas vouloir changer de l’extérieur le cours des choses mais se recentrer sur notre intériorité pour prendre conscience et laisser advenir ce nouveau futur que nous espérons. Mais cette attitude méditative qui part du spirituel pour aller vers le matériel n’est pas vraiment dans la mentalité française ou occidentale. Ceux qui prôneraient une telle attitude auraient peu de chances d’être compris et passeraient pour des gourous allumés.

Il n’est plus temps non plus de céder aux chamailleries entre partisans et détracteurs du vaccin, de se jeter à la figure des insultes : moutons contre complotistes. En revanche, au plan social, le basculement initié nous hisse du registre des croyances vers celui des grands principes. La simple foi aveugle foi en une prétendue « vérité scientifique » qui serait détenues par des spécialistes n’est plus une croyance tenable. Car il devient chaque jour de plus en plus clair que ce qui est en jeu avec ces choix politiques, c’est ce qu’il y a de plus essentiel dans notre humanité : notre dignité, notre intégrité, notre liberté, notre identité.

Sommes-nous des choses ou des personnes ? Des marchandises ou des citoyens ? Des êtres libres ou des esclaves ? Des sujets conscients, responsables, capables de décider, de créer, d’inventer leur propre avenir ? Ou des robots dont les actions programmées se résument à une fonction pilotée par l’intelligence artificielle ?

Ces questions capitales sont au cœur des enjeux actuels. Avec ce basculement dorénavant imposé vers une société totalitaire et le Nouvel Ordre technosanitaire, dont la vaccination obligatoire et le pass sanitaire constituent une étape-clé.

Avec en point d’orgue ce questionnement : Qui sommes-nous ? Quel type d’hommes voulons-nous incarner ? Que sera l’humanité future ? Et quel futur se met en place ?

C’est à nous d’inventer les réponses, pas à des pouvoirs ou des sachants extérieurs. Sûrement pas à la science, à la technologie, au pouvoir politique, aux discours ambiants, ou aux puissances de l’argent qui les contrôle tous.

Comment engager sa responsabilité sans rentrer dans le rapport de forces ?

Maintenant que beaucoup sont dégrisés quant à la réalité de la menace qui pèse sur nous, bien plus tangible qu’un nouveau virus ou le vaccin miracle supposé y remédier, le mot d’ordre doit être : RESPONSABILITE.

Chacun à son échelle peut jouer son rôle pour s’opposer au chantage, alerter, mobiliser, refuser d’obéir, enrayer cette mécanique destructrice et faire échouer ce plan diabolique.

Si l’on est versé vers l’activisme, une vieille méthode qui a fait ses preuves consiste à subvertir les systèmes de l’intérieur. A corrompre les différents outils du pouvoir pour les retourner contre lui. Sa rhétorique, son système de valeurs, ses circuits décisionnels, ses représentants, ses moyens logistiques, sa stratégie et ses objectifs pour croître, servir ses intérêts et drainer de nouveaux suffrages.

Inutile de rêver d’un recours politique à cette crise. Les élections ne signifient plus grand-chose, surtout en France, sinon une mascarade démocratique. Cesson de rêver en nous gargarisant avec des grandes idées et des grands principes comme « le peuple », « la démocratie » ou « la République », qui ont été depuis longtemps dévoyés. Soyons objectifs : aucun candidat n’a le désir ni n’aurait la possibilité une fois élu d’infléchir le cap fixé par l’oligarchie. Les pouvoirs réels du Président en France sont devenus trop dérisoires pour peser au niveau politique dans le concert des nations, de toute façon contrôlées par l’oligarchie financière. La France est un petit pays qui ne peut faire cavalier seul en s’isolant du reste du monde et même en cas de Frexit les déterminismes mondialistes continueraient de peser sur notre destin national.

Le rêve d’une aventure révolutionnaire ou d’un coup de force parfois agité par certains élus de gauche et d’extrême gauche – émeutes, insurrection populaire, renversement du gouvernement, destitution du Président – peu de chances de se produire compte tenu de l’état de tétanie du peuple français et de la cicatrice douloureuse que la crise des Gilets jaunes avortée grâce au Covid a laissé dans les esprits. Et puis la France est un pays de petits bourgeois qui répugnent à la violence et vénèrent l’ordre établi tant qu’il lui assure du pain et des jeux : revenu universel et Hanouna.

Idem à droite pour le fantasme d’un coup d’Etat militaire qui viendrait mettre fin à la dictature sanitaire, restaurer la démocratie et les institutions et assurer la paix civile. Même si une partie non négligeable de l’état-major rêvent de dégager Macron et de remettre de l’ordre dans le poulailler. Encore une fois se retrouverait isolée et ceux qui s’aventureraient dans ce scénario n’auraient aucun d’obtenir l’aval des banques pour garantir notre crédibilité budgétaire.

Subvertir la société de consommation

Sur le plan économique en revanche, il est assez facile d’adopter une politique de contre-pouvoir en retournant les consommateurs que nous sommes contre le système qui en dépend. Car ce système tient que par notre collaboration. Si nous cessons de jouer le jeu, il s’effondre. L’analyse marxiste de la société capitaliste l’a très bien compris à propos de la dialectique entre le Capital et le Travail, mais elle s’est arrêtée à une vision idéologique en l’absolutisant comme le moteur de l’Histoire.

Aujourd’hui il ne s’agit pas de renverser la table et de tout casser, mais de subvertir intelligemment ce qui nous lie aux éléments du système. Et donc d’interroger notre rapport à l’argent, valeur et puissance totémique sur laquelle il est entièrement construit. De questionner notre façon de consommer. De céder ou non aux diktats des modes, des tendances, de la publicité. De retrouver le vrai sens des échanges. Pourquoi acheter tel bien ou tel service ? A qui ? Combien ? Pour satisfaire quels besoins, quels désirs, quels manques, quelle soif d’identification ou de reconnaissance ?

On devient ce que l’on mange, dit un proverbe du Talmud. On pourrait ajouter : on devient ce que l’on achète. Acheter, consommer, c’est s’identifier à ce que l’on achète, à ce que l’on consomme. C’est s’incarner dans la matière. Le premier niveau d’être au monde selon la société de consommation c’est l’acte de consommer. Acte incontournable et qui mérite qu’on lui donne du sens.

De la même façon chacun de nos choix individuels qui engagent d’autres personnes confèrent à notre expérience personne et à nos échanges avec le monde un sens particulier. Que ce sens soit défini par l’extérieur, inclus dans les transactions, ou négocié entre des acteurs conscients.

La publicité exploite à fond ces mécanismes en nous vendant avec chaque produit ou service une promesse factice de supplément d’âme : le signe d’une appartenance à un groupe, un style de vie, une éthique, ou simplement l’illusion de se différencier des autres en gratifiant son ego. Rouler en Mercedes, porter un parfum viril, acheter du café solidaire ou manger bio pour sauver la planète, autant d’actes qui nous conduisent à associer des qualités existentielles au fait d’acheter telle marque plutôt qu’une autre.

Une arnaque dont nous sommes conscients mais à laquelle nous cédons, creusant à chaque achat la mauvaise conscience de notre incapacité à devenir qui nous voudrions être par nos propres moyens, et à nous acheter des gratifications pour soulager momentanément notre frustration et combler notre vide existentiel.

Une fois qu’on en a pris conscience, il est très facile de subvertir ce deal fondé sur un marché de dupes. Il suffit de donner du sens à chaque échange sans privilégier l’approche narcissique. Et de se découpler ainsi des jeux mimétiques qui en découlent et entretiennent de besoin de consommer toujours plus dans une compétition avec l’autre.

Pour des raisons de budget, de commodité et de facilité, la plupart d’entre nous faisons nos courses en achetant des produits courants dans des grandes surfaces. En choisissant parmi un panel de produits sélectionnés par les enseignes de la grande distribution, essentiellement des grandes marques industrielles. Dans les grandes villes, ces enseignes ont même remplacé les petits commerces alimentaires, les détaillants, drogueries, quincailleries et autres bazars qui permettaient autrefois aux ménagères d’acheter la nourriture du foyer et les produits pour la maison. Même les magasins bios comme Naturalia ou Bio C’Bon appartiennent quasiment tous à ces enseignes.

Il y a fort à parier que ces enseignes dont les capitaux sont détenus par les mêmes acteurs financiers qui soutiennent le pouvoir actuel seront les premières à se plier aux nouvelles consignes sanitaires si elles sont adoptées, et à exiger le pass sanitaire à l’entrée de leurs hypermarchés. Il suffit donc de les boycotter et de le faire savoir.

Quant aux supérettes de quartier, au cas où elles seront contraintes d’adopter la même politique, autant responsabiliser les dirigeants de ces unités pour faire en sorte qu’ils aient tout intérêt à s’y opposer. Une supérette est un centre de profit plongé dans un contexte de concurrence locale entre les enseignes, mais aussi avec les petits commerces indépendants, boucheries, poissonneries, fruits et légumes, boulangeries… auxquels il faut ajouter les commerçants des marchés, les coopératives bios, les AMAP et tous les nouveaux systèmes alternatifs qui se développent avec les changements d’habitudes alimentaires.

Autant jouer cette concurrence et faire savoir que tout supermarché qui s’alignerait sur la politique d’apartheid sanitaire subirait immédiatement un boycott de son enseigne et de sa marque distributeur. Mis bout à bout, un sérieux manque à gagner. Et pour un directeur de magasin, c’est autant de pourcentage sur le chiffre d’affaires en moins sur son salaire. Avec en supplément l’indignité d’avoir contribué à une politique inhumaine et non éthique. Ou comment de proche en proche inverser le marquage infamant promis aux non-vaccinés.

 Sans ce genre d’initiatives, c’est toute une partie de la population, dont certains de nos parents, nos amis, nos conjoints, nos enfants, nos collègues de travail, qui sera empêchée de se nourrir normalement, de se soigner, de se déplacer, d’avoir une vie sociale, culturelle ou sportive. Ils deviendront des parias, culpabilisés, stigmatisés, à qui on aura ôté tous les droits.

La question des valeurs

Cette crise qui nous bouleverse interroge en profondeur nos valeurs. Qu’est-ce qui compte le plus pour nous ? Notre petit confort matérialiste et intellectuel, notre sécurité, notre bonheur égoïste, notre adhésion conformiste aux discours, aux modèles et aux normes en vigueur ? Tous étayés par notre obéissance au pouvoir qui les instaure.

Ou bien l’essentiel réside-t-il dans notre fidélité à cette conscience commune qui fonde notre identité et notre libre-arbitre ? A cette appartenance à une même espèce intelligente qui oriente ce libre arbitre vers une perspective fondée sur l’expérience collective, la quête de sens concerté, la recherche du bien commun, et qui borne nos aspirations existentielles dans des limites justes et constructives, évolutives plutôt que normatives, éthiques plutôt que dogmatiques.

Dans ce cas refuser d’aller chez Carrefour par facilité alors que mon voisin n’a plus le droit d’y mettre les pieds est une option qui a du sens.

Cela requiert une attention constante pour refuser les habitudes et la facilité. Boycotter les enseignes de restauration rapide comme Burger King qui profite de la crise en vendant de la malbouffe, et collaborent avec les nouveaux modes de surveillance imposés : pass sanitaire, traçage sous forme de registres où inscrire nom, prénom, adresse, téléphone pour pouvoir consommer. Boycotter de même les multinationales de livraison à domicile comme UberEats, grand gagnant des confinements à répétition qui oblige ses livreurs sous-payés à mettre leur vie en danger avec des cadences et une pression infernale. Boycotter la grande distribution qui collabore avec le pouvoir. Et surtout les leaders de la vente en ligne comme Amazon dont l’ex PDG Jeff Bezos s’est hissé grâce au Covid au 1er rang du classement mondial Forbes des milliardaires en 2020, avec une fortune qui a bondi de 113 à 198 milliards de dollars.

Pareil pour les loisirs : boycotter Netflix et préférer aller voir une pièce de théâtre jouée par une troupe ou dans une salle de concert menacée de fermer, ou un film dans cinéma de quartier. Si leur porte reste fermée aux pestiférés, organiser des spectacles privés avec des amis à domicile. Ou une fête clandestine dans un lieu discret pour conjurer l’esprit de mort.

Changer aussi son rapport à l’argent. Sortir de la logique imposée. Comme pour la standardisation des modes de consommation et déchanges, refuser la dématérialisation absolue de la monnaie. Laquelle conduira immanquablement demain à nous aliéner et nous contrôler totalement mais le biais de la monnaie unique numérique encryptée dans des nanoparticules injectées avec les vaccins.

Refuser le paiement par carte pour les petites sommes, chez les commerçants, et préférer l’argent liquide. Ou privilégier quand c’est possible des systèmes de troc, la revente d’objets d’occasion ou l’échange de services entre voisins sur internet.

Chercher à être le plus indépendant possible par rapport aux systèmes tout en développant la solidarité entre personnes. Si l’on habite une maison, produire soi-même son électricité en installant des panneaux solaires sur le toit, pour ne pas dépendre d’EDF qui s’apprête à doubler ses tarifs pour une électricité et un service de piètre qualité. Si l’on habite en appartement, se regrouper entre voisins et faire pression sur son syndic pour faire de même. Si l’on a la chance de disposer d’un jardin, cultiver son potager et partager ses légumes avec ses voisins.

Partout où des solidarités sont possibles, s’engager pour vivre plus intelligemment en suivant ces exemples et en restant à l’affut des nombreuses initiatives qui se multiplient en milieu rural comme en milieu urbain.

Ce qui pouvait encore passer il y a peu pour une simple coquetterie de bobos affectant de se révolter contre la société de consommation est devenu aujourd’hui un changement impératif. Car la dépendance passive au système nous rend dépendant de ses durcissements inéluctables. C’est aussi un puissant levier de transformation si on resitue chaque initiative locale dans une perspective globale, et si l’on se place dans la perspective du nouveau futur, avec une tout autre une vision de l’avenir et du monde que nous léguons aux générations futures.

L’important est de savoir prendre conscience de nos choix individuels et collectifs. De distinguer ce qui sert la logique du système et nous conduit vers l’abîme, ce qui renforce cette logique d’appropriation et de concentration des richesses, de contrôle de tous les pouvoirs par une élite, et de tous les individus par l’argent. Et de privilégier ce qui donne du sens à nos choix en les orientant vers d’autres objectifs plus élevés : le partage, la possibilité pour chacun de recevoir selon ses besoins en réalisant ses aspirations les plus profondes, de manifester Qui il est vraiment, en servant le bien commun, de participer à l’émergence d’une société plus juste, plus fraternelle, où l’argent n’est plus un but et la valeur principale, où la dimension spirituelle et cordiale prime sur l’accumulation de richesses, de biens, de pouvoirs et l’appropriation de savoirs. Un monde où ce n’est plus la compétition de tous contre tous qui sert de moteur à l’économie, avec son lot de violences, de guerres, de souffrances et d’injustices comme salaire, mais où chacun est valorisé en fonction de sa contribution au Bien commun, où toutes les énergies tendent vers l’édification d’une civilisation fondée sur l’amour et tournée vers les plus hautes réalisations humaines. Un monde uni et pacifié, solidaire, respectueux de chacun, de chaque forme de vie, qui développe des relations harmonieuses, fructueuses et synergiques avec l’environnement, avec les autres espèces et toutes les formes de vie avec lesquelles nous interagissons dans l’Univers

Ecouter les symboles

Comparé à cet avenir radieux, le vaccin et le pass sanitaire représentent l’une des étapes pour asservir l’homme et faire régresser au niveau de sous-espèces, d’esclave, de bétail, de marchandises en pièces détachées ou de déchets à éliminer.

Vaccins et pass sanitaires ne sont pas uniquement des moyens pour nous contrôler en prétendant nous protéger, ce sont des symboles qui témoignent de notre entrée libre ou résigné dans un nouveau paradigme : celui d’un monde totalitaire gouverné par l’argent, où la masse des inutiles, des cloportes déambulant sans jamais voir la lumières, est soumise aux élus, aux dieux[ii], l’élite selon les mots de Laurent Alexandre, qui dispose du savoir et contrôlent le reste de la population.

Le vaccin est un symbole de marquage, physique et juridique. Une façon de séparer ceux qui sont reconnus conformes à la nouvelle norme et admis auprès des élus, ou autorisés à vivre « normalement » (mais selon « quelle » norme ?…), et ceux qui s’y refusent et doivent être éliminés. 

Cette dystopie totalitaire n’évoque pas seulement 1984, Le meilleur des mondes ou Matrix. Son origine plonge profondément dans la mémoire collective. Dans la symbolique apocalyptique elle renvoie à la Marque de la Bête évoquée dans les livres de l’Apocalypse et de Daniel. Un symbole du pouvoir politique. Sans ce signe apposé sur le front, nul ne peut vendre ni acheter. Il faut davantage y voir un archétype qu’une prophétie. Tout pouvoir totalitaire tend en effet à apposer sa marque sur des individus transformés en possessions ou en sous-hommes : marquage au fer rouge pour les esclaves ou les prostituées, étoile jaune pour les Juifs…

Et aujourd’hui marquage numérique grâce aux vaccins, qui permettra bientôt de tracer chaque individu, de contrôler les en-cours et les échanges monétaires paour chacun grâce à la monnaie numérique, mais aussi de contrôler à distance certains paramètres de santé grâce à des nanorobots présents dans l’organisme qui surveilleront la pression sanguine, le taux d’insuline, la présence de tel germe ou de tel médiateur chimique. Et même d’influencer nos comportements en modulant nos perceptions et nos émotions grâce à une puce implantée dans le cerveau servant d’interface numérique entre celui-ci et l’I.A.

Cette dystopie technosanitaire n’est pas de la science-fiction. C’est une technologie Microsoft (pour les nanoparticules) et Neuralink (la firme d’Elon Musk), financée par Bill Gates et vantée par Klaus Schwab[iii], Président du Forum Economique Mondial, apôtre du transhumanisme, ardent promoteur du Great Reset, et accessoirement fils d’un ancien officier nazi).

Ne soyons pas incrédules et n’attendons pas d’être réinitialisés, après avoir été vaccinés, tracés et pucés. Redressons-nous pour faire face au futur qui nous attend.

Car par-delà ce cauchemar et cette armée de clones dont le bruit de bottes chromées résonne déjà à l’horizon, une nouvelle humanité émerge, qui n’est ni un artefact ni une parodie. Eveillée, unifiée, pacifiée, consciente d’elle-même et de ses capacités, elle avance vers un tout autre avenir qu’elle s’est choisi.

Comme le souligne le physicien Philippe Guillemant, nous voici confrontés au Grand virage de l’humanité. Et chacun de nos choix individuels nous entraîne et nous conforte sur la voie de ce futur radieux. Ou freine son avènement.

Il ne s’agit pas de vouloir réenchanter le monde de l’extérieur, mais de demeurer le plus possible nous-mêmes dans l’enchantement empressé du nouveau futur qui émerge et existe déjà, même s’il est souvent dissimulé par l’épaisse couche de l’ancien futur et de nos mémoires ternies par les souffrances et les frustrations que nos erreurs de ciblage passées ont engendrées.

Et plus nous nous engageons en étant animés par les mêmes valeurs et en partageant réellement ce sentiment de joie et de fécondité à œuvrer pour le meilleur avenir commun possible, plus nous vérifions dans notre vies que ce futur qui advient n’est pas celui qu’on redoute.

Le mot crise vient du vocabulaire médical[iv]. Crise sanitaire est donc en quelque sorte un terme redondant. Une crise désigne ce moment décisif d’une maladie où le malade ira vers le mieux ou le pire. Nous y sommes ! Le malade ça n’est pas le patient infecté par le Covid, c’est nous tous, l’humanité, et surtout sa conscience en exil d’elle-même.

L’étymologie du mot crise (du grec krisis) donne un tout autre angle de vie. La racine indo-européenne krein signifie discriminer, séparer et, par dérivation : décider après avoir fait passer les choses au crible. Du mot crible dérive les mots décrets, discret, secret, et aussi excrément et crime, puis incriminer, récriminer.

Aujourd’hui tout pousse à nous séparer les uns des autres. Moins qu’une volonté machiavélique de diviser, il faut y voir un moment critique où les esprits tendent à se définir en opposition les uns aux autres : moutons contre complotistes, provax contre antivax… Avec son lot d’incriminations, de récriminations, de décrets, de manipulations secrètes et de corruptions discrètes. Toute cette agitation livre son lot d’excréments de la conscience recyclés dans le brouhaha incessant des médias et des réseaux sociaux. Rien d’étonnant donc à ce que les Européens se soient rués dès le début de la crise sur le PQ, tandis que les Américains se ruaient sur les armes. Cette crise a libéré comme beaucoup d’autres les pulsions anales et phalliques en condamnant au silence de la raison et des émotions les individus muselés par le masque.

Une crise c’est l’irruption de l’avenir dans le présent qui se cristallise sur le passé. Le futur le plus probable n’est pas encore advenu, face au vide de repères la conscience se crispe. Mais la crise rouvre la béance du temps qui n’existe pas sans laquelle aucune création n’est possible.

Chaque crise est l’heure d’un choix, d’une prise de conscience collective et d’un dépassement.

C’est précisément cela que nous sommes en train de vivre, écartelés ou plutôt comprimés entre un ancien futur qui résiste à l’aspiration que le nouveau produit sur nos consciences sans qu’elles parviennent à s’y éveiller. Comme ce moment précis de la naissance où le nouveau ressent les contractions de l’utérus comme une imminence de mort à mesure jusqu’à ce que le col de l’utérus s’ouvre pour lui permettre de passer. Les contractions du nouveau futur baigné de vie qui nous presse pour s’imposer rencontrent la force opposée de l’ancien futur qui résiste en fermant l’issue et nous retenir. Exactement comme quand on s’apprête à prendre une décision importante et que tout semble se bousculer, qu’on cafouille et qu’on risque de rater une occasion unique de vivre un changement de cap dans notre vie.

Le fonctionnement ancien n’accepte pas de ne plus pouvoir tout contrôler. Alors il s’énerve, panique, devient dur et tyrannique. On n’en viendra pas à bout sans lâcher prise. Ayons confiance : le nouveau futur est déjà là. Sachons en décrypter les signes, comme les prémices du printemps et les premières pousses qui percent sous le tapis neigeux.

Les jeunes ont retrouvé d’instincts la voie chamanique pour renouer avec l’invisible : danser sous les étoiles dans des raves parties illégales mais salvatrices. Réflexe issu de la sagesse ancestrale et non caprice adolescent. Ayant à cœur de les imiter en retrouvant cet esprit d’insouciance et d’insolence envers les choses graves et mortifère. Accordons-nous sur les bonnes vibrations et mettons-nous à écouter du chant du firmament et à danser avec les étoiles, dont la seule « science » est de toujours danser dans l’éther infini.

________________________________________________________________________

[i] Philippe Guillemant : Le grand virage de l’humanité. Guy Trédaniel éditeur, 2021

[ii] Laurent Alexandre, créateur de Doctissimo, Président d’une société de génie génétique et défenseur du transhumanisme : propos tenus le 12 février 2019 lors d’une conférence sur le transhumanisme à l’Ecole Polytechnique : https://www.youtube.com/watch?v=FuahyzgAiWE

[iii] https://www.wikistrike.com/2021/01/klaus-schwab-fondateur-du-forum-de-davos-et-promoteur-de-la-grande-reinitialisation-nous-explique-le-projet-d-implantation-de-puces
https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=InJu_Sk1SGQ&feature=share

[iv] Cf. Denys Acker : Vendange tardives – Double abécédaire. Salvator, 2010, p. 30 et 32 : Crise



La crise sanitaire : fatalité ou révélation ? Précipice ou tremplin vers un changement de conscience ?

Fait éloquent : il y a quelques semaines, un million de manifestants marchaient dans les rues de Londres pour s’opposer à l’adoption du pass sanitaire voulue par le gouvernement de Boris Johnson, qui s’est résolu à y renoncer.

En France, alors que le medias ne parlaient que de l’Euro 2020, de la menace du variant Delta, et de l’annonce vraisemblable par Macron de l’extension du pass sanitaire et de l’imposition de la vaccination obligatoire aux personnels soignants, aucune manifestation de masse n’est venue troubler le calendrier fixé par l’exécutif.

Comme un symbole et une provocation, le 14 juillet Macron a choisi de décerner la Légion d’honneur au Préfet de Police Lallement, icône des violences policières et de la réponse brutale du pouvoir au mouvement des Gilets jaunes. Comme un écho à son allocution pour signifier que l’entrée dans l’Ordre Nouveau ne souffrirait aucune contestation.

Ce 14 juillet 2021 aura en effet marqué un cap dans la gestion de la crise sanitaire et dans la coloration du régime, avec les annonces martiales du Président Macron sur la vaccination obligatoire et le pass sanitaire en guise de préambule à la Fête de la Nation.

Il marque aussi un tournant dans la conscience qu’ont les Français des vrais enjeux de cette crise, longtemps occulté par les discours officiels centrés exclusivement sur les aspects épidémiologiques, thérapeutiques, sanitaires, sécuritaires, et pour une part très minoritaire, économiques de cette crise. Avec un fracas de prétendues vérités et de contre-vérités brandies par des experts officiels ou indépendants. Et une dramatisation paroxystique entretenue par les médias et le pouvoir politique à des fins de manipulation des esprits, et pour entretenir un halo confus sur les intérêts en jeu.

Passé le choc de ces annonces qui ont immédiatement suscité un tollé de réactions dans l’opinion française et internationale, chacun commence s’interroger : que faire face à pareille extrême ? Et comment réagir ?

La première chose à faire en pareille circonstance, c’est de garder l’esprit en paix et de se mobiliser.

Ne céder ni à la peur, ni à la colère, ni à la résignation. Mais se tourner vers les autres, rester unis, vigilants, inflexibles sur les principes, et réagir intelligemment.

L’apartheid sanitaire digne du régime de Vichy entre vaccinés et non-vaccinés que Macron vient d’instaurer pour satisfaire ses mentors en obérant ses chances de se représenter n’a pas seulement pour objectif de nous soumettre mais aussi de nous diviser, d’attiser la révolte contre un pouvoir illégitime et désavoué, afin de mieux la mater. Ne lui faisons pas ce plaisir.

Ce n’est plus l’heure des chamailleries entre partisans et détracteurs du vaccin, entre moutons et complotistes. Le basculement initié nous hisse du registre des croyances vers celui des grands principes. Ce n’est plus une la foi en une vérité scientifique qui est en cause, c’est ce qu’il y a de plus essentiel dans notre humanité : notre dignité, notre intégrité, notre liberté, notre identité.

Sommes-nous des choses ou des personnes ? Des marchandises ou des citoyens ? Des êtres libres ou des esclaves ? Des sujets conscients, responsables, capables de décider, de créer, d’inventer leur propre avenir ? Ou des robots dont les actions programmées se résument à une fonction pilotée par l’intelligence artificielle ?

Ces questions capitales sont au cœur des enjeux actuels. Avec ce basculement dorénavant imposé vers une société totalitaire et le Nouvel Ordre technosanitaire, dont la vaccination obligatoire et le pass sanitaire constituent une étape-clé.

Avec en point d’orgue ce questionnement : Qui sommes-nous ? Quel type d’hommes voulons-nous incarner ? Et que sera l’humanité future ?

C’est à nous d’inventer les réponses, pas aux pouvoirs en place. Pas à la science, à la technologie, au politique, aux discours ambiants, ou aux puissances de l’argent qui les contrôle tous.

Maintenant que beaucoup sont dégrisés quant à la réalité de la menace qui pèse sur nous, bien plus tangible qu’un nouveau virus ou le vaccin miracle supposé y remédier, le mot d’ordre doit être : RESPONSABILISER.

Chacun à son échelle peut jouer son rôle pour s’opposer au chantage, alerter, mobiliser, refuser d’obéir, enrayer cette mécanique destructrice et faire échouer ce plan diabolique.

L’une des vieilles méthodes des résistants et des révolutionnaires consiste à subvertir les systèmes de l’intérieur, à corrompre les différents outils du pouvoir pour les retourner contre lui. Sa rhétorique, son système de valeurs, ses circuits décisionnels, ses représentants, ses moyens logistiques, sa stratégie et ses objectifs pour croître, servir ses intérêts et drainer de nouveaux suffrages.

Inutile de rêver d’un recours politique à cette crise. Les élections ne seront pas à grand-chose. Aucun candidat éligible n’aura le désir ni la possibilité d’infléchir le cap fixé par l’oligarchie. La France ne peut faire cavalier seul en s’isolant du reste du monde et même en cas de Frexit les déterminismes mondialistes continueraient de peser sur notre destin national.

Le rêve d’une aventure révolutionnaire ou d’un coup de force parfois agité par certains élus de gauche et d’extrême gauche – émeutes, insurrection populaire, renversement du gouvernement, destitution du Président – peu de chances de se produire compte tenu de l’état de tétanie du peuple français et de la cicatrice douloureuse que la crise des Gilets jaunes avortée grâce au Covid a laissé dans les esprits. Et puis la France est un pays de petit bourgeois qui répugnent à la violence et vénèrent l’ordre établi tant qu’il lui assure du pain et des jeux : revenu universel et Hanouna.

Idem à droite pour le fantasme d’un coup d’Etat militaire qui viendrait mettre fin à la dictature sanitaire, restaurer la démocratie et les institutions et assurer la paix civile. Même si une partie non négligeable de l’état-major rêvent de dégager Macron et de remettre de l’ordre dans le poulailler. Encore une fois se retrouverait isolée et ceux qui s’aventureraient dans ce scénario n’auraient aucun d’obtenir l’aval des banques pour garantir notre crédibilité budgétaire.

Sur le plan économique en revanche, il est assez facile d’adopter une politique de contre-pouvoir en retournant les consommateurs que nous sommes contre le système qui en dépend. Car ce système tient que par notre collaboration. Si nous cessons de jouer le jeu, il s’effondre. L’analyse marxiste de la société capitaliste l’a très bien compris à propos de la dialectique entre le Capital et le Travail, mais elle s’est arrêtée à une vision idéologique en l’absolutisant comme le moteur de l’Histoire.

Aujourd’hui il ne s’agit pas de renverser la table et de tout casser, mais de subvertir intelligemment ce qui nous lie aux éléments du système. Et donc d’interroger notre rapport à l’argent, valeur et puissance totémique sur laquelle il est entièrement construit. De questionner notre façon de consommer. De céder ou non aux diktats des modes, des tendances, de la publicité. De retrouver le vrai sens des échanges. Pourquoi acheter tel bien ou tel service ? A qui ? Combien ? Pour satisfaire quels besoins, quels désirs, quels manques, quelle soif d’identification ou de reconnaissance ?

On est ce que l’on mange, dit un proverbe du Talmud. On pourrait ajouter : on est ce que l’on achète.

De la même façon chacun de nos choix individuels qui engagent d’autres personnes confèrent à notre expérience personne et à nos échanges avec le monde un sens particulier. Que ce sens soit défini par l’extérieur, inclus dans les transactions, ou négocié entre des acteurs conscients.

La publicité exploite à fond ces mécanismes en nous vendant avec chaque produit ou service une promesse factice de supplément d’âme : le signe d’une appartenance à un groupe, un style de vie, une éthique, ou simplement l’illusion de se différencier des autres en gratifiant son ego. Rouler en Mercedes, porter un parfum viril, acheter du café solidaire ou manger bio pour sauver la planète, autant d’actes qui nous conduisent à associer des qualités existentielles au fait d’acheter telle marque plutôt qu’une autre.

Une arnaque dont nous sommes conscients mais à laquelle nous cédons, creusant à chaque achat la mauvaise conscience de notre incapacité à devenir qui nous voudrions être par nos propres moyens, et à nous acheter des gratifications pour soulager momentanément notre frustration et combler notre vide existentiel.

Une fois qu’on en a pris conscience, il est très facile de subvertir ce deal fondé sur un marché de dupes. Il suffit de donner du sens à chaque échange sans privilégier l’approche narcissique. Et de se découpler ainsi des jeux mimétiques qui en découlent et entretiennent de besoin de consommer toujours plus dans une compétition avec l’autre.

Pour des raisons de budget, de commodité et de facilité, la plupart d’entre nous faisons nos courses en achetant des produits courants dans des grandes surfaces. En choisissant parmi un panel de produits sélectionnés par les enseignes de la grande distribution, essentiellement des grandes marques industrielles. Dans les grandes villes, ces enseignes ont même remplacé les petits commerces alimentaires, les détaillants, drogueries, quincailleries et autres bazars qui permettaient autrefois aux ménagères d’acheter la nourriture du foyer et les produits pour la maison. Même les magasins bios comme Naturalia ou Bio C’Bon appartiennent quasiment tous à ces enseignes.

Il y a fort à parier que ces enseignes dont les capitaux sont détenus par les mêmes acteurs financiers qui soutiennent le pouvoir actuel seront les premières à se plier aux nouvelles consignes sanitaires si elles sont adoptées, et à exiger le pass sanitaire à l’entrée de leurs hypermarchés. Il suffit donc de les boycotter et de le faire savoir.

Quant aux supérettes de quartier, au cas où elles seront contraintes d’adopter la même politique, autant responsabiliser les dirigeants de ces unités pour faire en sorte qu’ils aient tout intérêt à s’y opposer. Une supérette est un centre de profit plongé dans un contexte de concurrence locale entre les enseignes, mais aussi avec les petits commerces indépendants, boucheries, poissonneries, fruits et légumes, boulangeries… auxquels il faut ajouter les commerçants des marchés, les coopératives bios, les AMAP et tous les nouveaux systèmes alternatifs qui se développent avec les changements d’habitudes alimentaires.

Autant jouer cette concurrence et faire savoir que tout supermarché qui s’alignerait sur la politique d’apartheid sanitaire subirait immédiatement un boycott de son enseigne et de sa marque distributeur. Mis bout à bout, un sérieux manque à gagner. Et pour un directeur de magasin, c’est autant de pourcentage sur le chiffre d’affaires en moins sur son salaire. Avec en supplément l’indignité d’avoir contribué à une politique inhumaine et non éthique. Ou comment de proche en proche inverser le marquage infamant promis aux non-vaccinés.

Sans ce genre d’initiatives, c’est toute une partie de la population, dont certains de nos parents, nos amis, nos conjoints, nos enfants, nos collègues de travail, qui sera empêchée de se nourrir normalement, de se soigner, de se déplacer, d’avoir une vie sociale, culturelle ou sportive. Ils deviendront des parias, culpabilisés, stigmatisés, à qui on aura ôté tous les droits.

Allons-nous enfin nous dresser pour dire non à cette horreur, qui nous renvoie aux pires heures de notre Histoire ?

Cette crise qui nous bouleverse interroge en profondeur nos valeurs. Qu’est-ce qui compte le plus pour nous ? Notre petit confort matérialiste et intellectuel, notre sécurité, notre petit bonheur égoïste, notre adhésion conformiste aux discours, aux modèles et aux normes en vigueur ? Tous étayés par notre obéissance au pouvoir qui les instaure.

Ou bien l’essentiel réside-t-il dans notre fidélité à cette conscience commune qui fonde notre identité et notre libre-arbitre ? A cette appartenance à une même espèce intelligente qui oriente ce libre arbitre vers une perspective fondée sur l’expérience collective, la quête de sens concerté, la recherche du bien commun, et qui borne nos aspirations existentielles dans des limites justes et constructives, évolutives plutôt que normatives, éthiques plutôt que dogmatiques.

Dans ce cas refuser d’aller chez Carrefour par facilité alors que mon voisin n’a plus le droit d’y mettre les pieds est une option qui a du sens.

Cela requiert une attention constante pour refuser les habites et la facilité. Refuser de consommer de la malbouffe dans un restaurant comme Burger King, qui en plus exige que l’on inscrive nom, prénom, adresse et numéro de téléphone personnels sur un registre à l’entrée. Et demain sans aucun doute qu’on présente un pass sanitaire.

Refuser de commander chez UberEats, qui profite des confinements à répétition pour grossis ses bénéfices, en mettant chaque jour en danger la vie de milliers de livreurs en scooter sous pression et sous-payés.

Refuser les enseignes de la grande distribution qui collaborent avec le pouvoir. Ou pire, de commander sur Amazon pour engraisser encore Jeff Bezos, 1er au classement mondial des milliardaires en 2020 avec une fortune qui a bondi de 113 à 198 milliards de dollars grâce au Covid.

Renoncer à visionner un film débile sur Netflix et préférer soutenir une troupe de théâtre, une salle de concert ou un petit cinéma de quartier en allant voir un spectacle. Et si la porte reste fermée aux pestiférés, organiser des spectacles privés avec des amis à domicile. Ou une fête clandestine dans un lieu discret pour conjurer l’esprit de mort.

Changer aussi son rapport à l’argent. Sortir de la logique imposée. Comme pour la standardisation des modes de consommation et déchanges, refuser la dématérialisation absolue de la monnaie. Laquelle conduira immanquablement demain à nous aliéner et nous contrôler totalement mais le biais de la monnaie unique numérique encryptée dans des nanoparticules injectées avec les vaccins.

Refuser le paiement par carte pour les petites sommes, chez les commerçants, et préférer l’argent liquide. Ou privilégier quand c’est possible des systèmes de troc, la revente d’objets d’occasion ou l’échange de services entre voisins sur internet.

Chercher à être le plus indépendant possible. Si l’on habite une maison, produire soi-même son électricité grâce à des panneaux solaires ou une éolienne, pour ne pas dépendre d’un fournisseur d’énergie comme EDF, qui s’apprête à doubler ses tarifs pour une électricité et un service de piètre qualité. Si l’on habite en appartement se regrouper et faire pression sur son syndic ou son bailleur pour faire de même. Si l’on a la chance de disposer d’un jardin, cultiver un potager et partager ses légumes avec ses voisins.

Partout où des solidarités sont possibles, s’engager pour vivre plus intelligemment en suivant ces exemples et en restant à l’affut des nombreuses initiatives qui se multiplient en milieu rural comme en milieu urbain.

Ce qui pouvait encore passer il y a peu pour une simple coquetterie de bobos affectant de se révolter contre la société de consommation est devenu aujourd’hui un changement nécessaire. Et un levier de transformation puissant si on inscrit chaque initiative locale dans une perspective global et si l’on tend vers une vision commune d’un avenir meilleur pour les générations futures.

La question est de savoir prendre conscience de nos choix individuels et collectifs. De distinguer ce qui sert la logique du système et nous conduit vers l’abîme, ce qui renforce cette logique d’appropriation et de concentration des richesses, de contrôle de tous les pouvoirs par une élite, et de tous les individus par l’argent. Et de privilégier ce qui donnent du sens à nos choix en les orientant vers d’autres objectifs plus élevés.

A ce titre, le vaccin et le pass sanitaire de sont pas uniquement des moyens pour nous asservir, nous mettre totalement sous la coupe du système. Ce sont des symboles qui témoignent de notre entrée libre ou résigné dans un nouveau paradigme.

Un symbole de marquage, physique et juridique. Une façon de séparer ceux qui sont conformes à la nouvelle norme et admis parmi les élus, et ceux qui s’y refusent et doivent être éliminés. Les dieux et les inutiles, comme l’expliquait Laurent Alexandre, créateur de Doctissimo, Président d’une société de génie génétique et pape du transhumanisme, dans une conférence à l’Ecole Polytechnique.

Cette dystopie totalitaire n’évoque pas seulement 1984, Le meilleur des mondes ou Matrix. Son origine plonge profondément dans la mémoire collective. Dans la symbolique apocalyptique elle renvoie à la Marque de la Bête évoquée dans les livres de l’Apocalypse et de Daniel. Un symbole du pouvoir politique. Sans ce signe apposé sur le front, nul ne peut vendre ni acheter. Il faut davantage y voir un archétype qu’une prophétie. Tout pouvoir totalitaire tend en effet à apposer sa marque sur des individus transformés en possessions ou en sous-hommes : marquage au fer rouge pour les esclaves ou les prostituées, étoile jaune pour les Juifs…

Et aujourd’hui marquage numérique grâce aux vaccins, qui permettra bientôt de tracer chaque individu, de contrôler les en-cours et les échanges monétaires paour chacun grâce à la monnaie numérique, mais aussi de contrôler à distance certains paramètres de santé grâce à des nanorobots présents dans l’organisme qui surveilleront la pression sanguine, le taux d’insuline, la présence de tel germe ou de tel médiateur chimique. Et même d’influencer nos comportements en modulant nos perceptions et nos émotions grâce à une puce implantée dans le cerveau servant d’interface numérique entre celui-ci et l’I.A.

Cette dystopie technosanitaire n’est pas de la science-fiction. C’est une technologie Microsoft (pour les nanoparticules) et Neuralink (la firme d’Elon Musk), financée par Bill Gates et vantée par Klaus Schwab, Président du Forum Economique Mondial, apôtre du transhumanisme et promoteur du Great Reset.

Ne soyons pas incrédules et n’attendons pas d’être réinitialisés, après avoir été vaccinés, tracés et pucés. Redressons-nous pour faire face au futur qui nous attend.

Car par-delà ce cauchemar et cette armée de clones dont le bruit de bottes chromées résonne déjà à l’horizon, une nouvelle humanité émerge, qui n’est ni un artefact ni une parodie. Eveillée, unifiée, pacifiée, consciente d’elle-même et de ses capacités, elle avance vers un tout autre avenir qu’elle s’est choisi.

Comme le souligne le physicien Philippe Guillemant, nous voici confrontés au Grand virage de l’humanité. Et chacun de nos choix individuels nous entraîne et nous conforte sur la voie de ce futur radieux. Ou freine son avènement.

Et plus nous nous engageons, plus nous percevons que le futur qui advient n’est pas celui qu’on redoutait. Et que chaque crise est l’heure d’un choix, d’une prise de conscience collective et d’un dépassement.

Les petits soupers du Régent et la guillotine

Les dîners clandestins qui ont fait le tour de la toile et suscité une avalanche de réactions violentes ont inspiré à Eric Zemmour une bonne analyse sur CNews.

Il existe cependant d’autres raisons plus profondes à ces réactions.

Certains ont évoqué de façon assez burlesque « le retour de la lutte des classes« .

C’est bien entendu parfaitement inapproprié et outrancier. Mais cela cache aussi une vérité : cette crise a été conçue de A à Z, planifiée et déclenchée par une élite, dont Macron et ses homologues sont les marionnettes, dans le but de servir un agenda résumé dans les objectifs du Great Reset, et pour servir les intérêts de cette élite. Un agenda clairement eugéniste : une obsession somme toute assez classique de la vieille oligarchie financière anglo-américaine, élitiste, inégalitaire voire protonazie, dont Bill Gates et Klaus Schwab font un peu figure d’avatars transhumanistes.

Un agenda dont le but assumé est d’instituer une gouvernance mondiale et un contrôle total des individus à l’échelle du monde en les réduisant à l’état de choses, de robots, de marchandises à transformer selon leurs besoins, et dont ils pourront se débarrasser du surplus à loisir.

Ce sentiment n’est pas encore vraiment conscient et partagé dans l’opinion, mais il progresse. Il alimente les mécanismes anciens du ressentiment des « gueux » envers leurs « maîtres ». Surtout dans un pays où les stigmates de l’Ancien régime comme les privilèges alimentent ces ressentiments.

Autre élément : ces excès de violence verbale contre ceux qui se sont affranchis des consignes sanitaires pour mener la vie belle vie dans les beaux quartiers à l’abri des regards est aussi le produit de la mauvaise conscience, de la culpabilité et des mécanismes du mimétisme.

Beaucoup de Français sentent confusément sans oser encore se l’avouer qu’ils se sont fait totalement manipuler dès le début. Qu’on leur a caché la vérité pour leur vendre un scénario où ils devraient s’en tenir au rôle de bons citoyens bien sages et obéissants, terrorisés par un méchant virus mais mis à l’abri par un Etat protecteur, qui malgré ses erreurs et ses manquements continuerait d’œuvrer pour leur santé et leur sécurité. Bref pour le bien commun.

Derrière ce dégrisement des soirées clandés, c’est toute la farce démocratique qui s’écroule. Le peuple découvre avec amertume que les élites se foutent éperdument de sa gueule. Que tout ce cirque pandémique n’est qu’une sinistre mascarade politique pour le mettre au pas. Avec en arrière-plan cette culpabilité d’avoir été des imbéciles, d’avoir obéi à des consignes absurdes, d’avoir joué le jeu alors qu’ils savaient fort bien au fond d’eux depuis l’élection de Macron qu’il n’y avait plus du tout ni Etat, ni contrat social, ni démocratie en France. Mais un basculement soft vers une vraie dictature. Laquelle a été officiellement actée fin 2020 avec l’inscription dans le droit commun de l’état d’urgence sanitaire permanent. C’est à dire les pleins pouvoirs illimités octroyés à un seul homme, et à un « Conseil de Défense » totalement opaque et injustifié.

Ces petits soupers du Régent, c’est un peu le symptôme et le symbole d’un pouvoir totalement illégitime, celui des banques et des élites financières, qui se gobergent aujourd’hui d’avoir confisqué la démocratie et installé au pouvoir un polichinelle-régent aux allures de Pinocchio afin de liquider ce qu’il restait encore de démocratie, d’état, de modèle social ou d’exception française.

Le plus amusant c’est que ces petits soupers illégaux jetés en pâture au peuple ne sont pas une exclusivité des élites. Il existe un autre milieu en France qui résiste encore et toujours à l’envahisseur mondialiste. Ce milieu est cependant à l’opposé du premier : c’est celui des quartiers.

A Saint-Denis par exemple comme dans d’autres banlieues françaises, la même ignorance frondeuse à l’égard de ces lois sanitaires absurdes qui s’appliquent aux « moutons » fait la joie et la fortune de toute une population qui vie en marge de société, et s’affranchit des consignes sanitaires au vu et au su de la Police qui n’ose rien dire.

Des restaurants clandestins d’un autre genre réunissent tous les soirs une clientèle locale à l’abri des regards indiscrets. On entre par une porte dérobée accompagné d’un habitué pour partager un verre ou un repas au milieu d’autres convives jusqu’à une heure tardive bien après le couvre-feu. Les jeunes dans les rues connaissent parfaitement ces lieux hors-la-loi plus ou moins discrets. D’ailleurs la plupart d’entre eux ne portent jamais de masque et ignorent toutes les consignes, distanciation, confinement, couvre-feu et autre.

Il existe même dans certains quartiers du 9.3 des réseaux de distribution nocturne assurés par quelques voitures qui patrouillent en s’arrêtant à quelques endroits connus des habitants pour vendre aliments, cigarettes et drogues diverses. On s’arrête, on ouvre le coffre, les gamins et les pères de famille débarquent et la fête peut commencer. Les flics le savent mais ferment les yeux, « pour maintenir la paix sociale ».

Ce que ces réactions aux dîners clandestins de la haute bourgeoisie et la contre-violence qu’ils aliment contre une autre violence qui n’est pas désignée comme telle, économique, sociale, policière, sanitaire, c’est le tabou de l’insurrection. Et de la vengeance du peuple qui choisit de se faire justice lui-même pour préserver ses intérêts.

Un thème que les progressistes redoutent par-dessus tout, et que les populistes n’osent pas agiter, par peur d’être stigmatisés comme des extrémistes.

Pourtant l’insurrection est l’un des piliers historiques essentiels de notre République. L’Article 35 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 la définit même ainsi :

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Un devoir dont nous avons perdu le sens. Comme celui de l’oppression qui le justifie.

Entre temps notre République a cessé d’être une démocratie, c’est-à-dire selon les mots d’Abraham Lincoln repris par Churchill et de Gaulle « le gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple. »

Après l’Empire, et surtout après 1848, la France a cessé d’être une vraie démocratie pour devenir une République bourgeoise, dont le pouvoir est resté invariablement détenu par les élites. Ce phénomène s’est évidemment considérablement accéléré avec le virage néolibéral des années 1980-2000. A l’occasion duquel nos élites en particulier politiques se sont totalement vendues aux sirènes du libéralisme anglosaxon. Et ont vendu la France aux banquiers de Wall Street et de la City, abdiquant de sa souveraineté au bénéfice de l’Europe de Maastricht.

Sauf que la nouvelle « bourgeoisie » – si tant est que ce terme ait aujourd’hui un sens – n’est plus aujourd’hui française. Ni même d’ailleurs européenne, américaine ou anglosaxonne. Elle est hors-sol. Sans attache géographique. Et n’a comme seul ancrage que l’empire mondial de la haute finance. Lequel est aussi bien à Londres, New York, Francfort, Pékin ou Los Angeles.

Notre gouvernement n’en est plus un. Il n’est qu’une administration locale au service de cette oligarchie.

Dès lors ce n’est pas tant à Macron, aux « bourgeois » de sa caste ou aux élites technocratiques qu’il faudrait s’en prendre. Mais à ceux qui tirent les ficelles en amont. C’est pour eux qu’il faudrait ourdir des Procès de Nürnberg et dresser des guillotines.

Oui mais voilà pour arriver à cette pleine conscience des enjeux, encore faudrait-il d’abord dynamiter l’écran opaque du « complotisme », sur lequel viennent systématiquement buter toutes les tentatives d’explication et de prise de conscience collective. Et sortir du paradigme franco-français qui n’est qu’un hochet rhétorique pour nous éloigner des vrais enjeux irréversiblement mondiaux. Ce n’est d’ailleurs qu’à cette condition que le souverainisme pourra éventuellement retrouver du sens dans le contexte actuel : en comprenant pourquoi notre nation n’en est plus une, comment on en est arrivé là, de quels moyens nous disposons pour sortir de ce piège, et quel autre monde nous pouvons inventer où la France redevienne une nation tout en étant pleinement branchée sur le monde.

Un complotisme bien commode qui est au halo entretenu par l’élite dominante ce qu’était l’hérésie pour le dogme de l’Eglise catholique : un repoussoir utile. Une force de dissuasion pour ne pas trop réfléchir et permettre aux pouvoirs en place de conforter leur assise.

Sans doute y aura-t-il encore beaucoup d’autres petits soupers du Régent balancés dans les tabloïds pour amuser le peuple. Une façon de canaliser sa hargne sur des boucs émissaires le temps de passer à l’étape suivante. De faire paratonnerre et de lui permettre de décharger sa rancœur histoire de lui faire oublier les vrais sujets.

Le « contrôle social », ce mot poli pour ne pas dire « la dictature »

A peine rangées les matzot et la vaisselle de Pessah, et à quelques jours de Yom HaShoah, journée commémorative de la Shoah et fête officielle en Israël, les citoyens israéliens ont été informés qu’ils devront présenter un passeport vaccinal ou un résultat de test négatif pour avoir le droit d’assister aux cérémonies du Jour de la Shoah. Jour symbolique puisque la Shoah est précisément cet événement unique dans l’Histoire du peuple juif qui a failli signer son extermination définitive, et qui a aussi précipité la création de l’Etat d’Israël trois ans après la libération des camps.

Ce choix n’est pas anodin. C’est même l’une des étapes-clés dans le basculement vers une nouvelle forme de dictature technosécuritaire, dont Israël représente sans doute aujourd’hui le champion absolu au sein du monde occidental, dépassant même la Chine dans le zèle pour instaurer de nouvelles normes de surveillance et de contrôle social.

Alors que ces « vaccins » sont toujours réputés inefficaces pour limiter la propagation du Covid dans la population, alors que leur dangerosité est en revanche chaque jour étayée par la multiplication des décès et autres effets secondaires gravissimes qui leur sont imputés, alors que des médecins tirent chaque jour la sonnette d’alarme et alertent l’OMS sur l’implication vraisemblable de ces injections expérimentales dans la création de nouveaux « variants » beaucoup plus virulents que le virus SARS-Cov-2 initial, voilà un exemple typique qui confirme la théorie « complotiste » selon laquelle toute cette tragi-comédie sanitaire autour du Covid déployée depuis un an et demi ne serait qu’un moyen d’imposer des mesures coercitives, de restreindre drastiquement les libertés individuelles en empochant un pactole au passage, et surtout de contrôler et surveiller les populations avec des moyens technologiques totalement inédits.

S’il est un secteur d’activité qui a connu un boom sans précédent depuis l’épidémie de Covid, en tout cas bien plus important qu’avec la vague terroriste des décennies 2000 et 2010, c’est sans nul doute celui de la sécurité : nouvelles milices privée destinées à suppléer la Police nationale, armes de répression policière et antiguérilla urbaine type armures, casques, armes de poing, fusils LBD, gaz lacrymogènes, lances ou chars d’assaut anti-émeutes, drones, caméras de surveillance intelligentes, reconnaissance faciale, algorithmes prédictifs, systèmes de surveillance d’internet et des réseaux sociaux, satellites d’observation et bien sûr réseau 5G : voilà un marché hyper florissant. On pourrait y ajouter les masques, les blouses, les hublots, les tests, les écrans de protection et autres gadgets destinés plus à rassurer et à entretenir la psychose sanitaire qu’à protéger.

Sans oublier les nouveaux systèmes de contrôle transhumaniste des populations qui ne tarderont pas à entrer en action, comme ces nanoparticules connectées baptisées smart dusts (poussières intelligentes) vantées par Klaus Schwab, Président du Forum Economique Mondial, déjà incluses dans les vaccins, et développées jusqu’en 2020 par le MIT de Boston et Microsoft sous le patronage financier de la Fondation Bill & Melinda Gates. Ou la nouvelle puce d’interface numérique implantée dans le cerveau actuellement mise au point par la firme Neuralink spécialisée dans les neurosciences du milliardaire Elon Musk. Des inventions qui font froid dans le dos et pulvérisent toutes les limites imposées autrefois à la science au nom du respect de la dignité humanité et des libertés. Les nouvelles Gestapo version postmoderne et les professeurs Mengele qui s’affairent sur notre avenir rivalisent d’inventivité pour déployer une panoplie de moyens technologiques de contrôle des masses dignes des scénarios de science-fiction les plus sophistiqués, comme Le Meilleur des mondes ou Matrix.

Le nouveau passeport santé désormais généralisé en Israël et bientôt imposé par l’Europe à tous les pays membres de l’Union constitue une étape-clé dans ce glissement progressif vers un contrôle total sinon totalitaire des populations, que beaucoup n’hésitent pas à raison à qualifier de dictature technosanitaire.

Au recours massif aux techniques d’ingénierie sociale déployées depuis plus d’un siècle pour formater les opinions publiques et entretenir l’illusion de la démocratie dans des sociétés entièrement manipulées par les discours officiels et les médias, s’ajoute aujourd’hui un objectif de contrôle social mis en place palier par palier au nom de la sécurité. L’Etat-Providence devenu Etat protecteur se fait Etat-tyran, selon une logique dystopique qui rappelle étrangement la vision orwellienne de 1984. Il impose toujours plus de contraintes, d’interdits, de normes et de restrictions dans l’exercice des libertés publiques et les droits des individus. Avec une surveillance et un contrôle absolus, qui rendent toute notion d’intimité et de vie privée totalement caduque.

Puisque l’impératif catégorique des sociétés postmodernes et mondialisées est désormais la sécurité, une valeur et un objectif qui prime sur toute autre priorité, en particulier la liberté ou la vie privée, les états aspirés vers cette tentation normative, répressive et totalitaire imposent partout un règne de la transparence totale et de la norme absolue imposées à tous.

Dès lors, non seulement les libertés individuelles sont réduites à néant, mais des notions aussi essentielles en démocratie que le respect de la vie privée, du secret médical, des données personnelles, bancaires, des relations interpersonnelles ou intracommunautaires, volent totalement en éclat. Tout est désormais soumis à un droit de regard absolu, imprescriptible et totalitaire de la part de l’Etat. Mais aussi de diverses firmes privées qui y ont accès de façon discrétionnaire et se les approprient sans aucun contrôle des citoyens : banques, compagnies d’assurance, société de transport, compagnies aériennes, multinationales de grande consommation… Avec un contrôle sans limite sur les données personnelles et la vie privée de chaque individu.

Cette traque obsessionnelle s’étend aux moindres faits et gestes des personnes privées. Y compris leur vie la plus intime, familiale, amoureuse ou sexuelle. Et bien sûr à tout ce qui touche leur état de santé. Notamment ces fameuses « vaccinations », qui si elles ne sont pas partout explicitement imposées sous peine de sanctions, deviennent incontournables pour toute personne qui entend conserver un minimum de vie sociale, se rendre dans un lieu public, au restaurant, interagir avec d’autres, voyager ou user de son argent comme bon lui semble.

Ce contrôle absolu des individus n’est pas fortuit. Il est la résultante d’une stratégie de très longue date élaborée par une oligarchie bancaire et financière qui avait fait du contrôle des états, des économies mais aussi des individus par la monnaie un objectif essentiel et un levier de pouvoir imparable. Cette stratégie s’est vue considérablement dopée depuis quelques années par le recours systématique à la technologie et à la maîtrise du Big data comme outil de contrôle d’une puissance et d’une latitude inespérées.

Nous sommes donc en train de basculer bel et bien dans un nouveau type de société. Et ce basculement n’est en aucune façon un accident ou une parenthèse dans l’évolution normale des sociétés. Il s’agit réellement d’une rupture, voulue, pensée et planifiée à grande échelle. Avec à la clé un transfert des souverainetés, des pouvoirs et des richesses qui sera irréversible et définitif.

Le passeport santé est en effet une étape essentielle vers l’assujettissement total des individus à un système de contrôle numérique global conçu pour être efficace et incontournable à l’échelle de l’humanité. Et dont l’étape suivant constitue après la destruction des économies et le regroupement des acteurs économiques, bancaires et financiers en conglomérats massifs selon la logique du Great Reset, l’instauration d’une monnaie numérique unique mondiale destinées à remplacer toutes les autres monnaies, et son encryptage dans ces fameuses nanopuces implantées dans le corps de chaque individu grâce aux « vaccins » et totalement contrôlées par l’Intelligence Artificielle. Le contrôle financier, social et même psychologique des populations sera alors absolu, si l’on en croit notamment Klaus Schwab, fervent partisan de cette évolution sidérante.

L’ironie effrayante veut que les plus grands « progrès » dans ce basculement totalitaire et transhumaniste soient aujourd’hui réalisés sous l’impulsion d’une clique de dirigeants corrompus d’un Etat comme Israël, et soient appliqués de façon arbitraire par ses propres dirigeants sur un peuple qui a failli disparaître dans l’entreprise de déshumanisation totalitaire et eugéniste la plus effroyable dont le 20e siècle ait accouché.

La Solution vaccinale

Là où le mouton fait défaut
La chèvre est appelée Majesté.

(proverbe turc)

Y aurait-t-il un parallèle effroyable entre la Conférence de Bilderberg et celle de Wannsee ?

Balayons tout de suite les drapeaux « Complotiste ! » qui s’élèvent à cette simple évocation. Et tâchons de décrypter la logique des faits. Retour sur une année et demie de crise du Covid.

D’abord on a terrorisé la planète avec un virus bidon bidouillé en laboratoire.

Ensuite on a agité le spectre d’une pandémie effroyable qui allait décimer une bonne part de l’humanité.

Tout de suite après nous avoir saisis, on nous a assuré que seul un vaccin pourrait un jour nous sauver.

De messages alarmistes en mesures fantaisistes, on nous a interdit de nous approcher les uns des autres sous peine d’être arrêtés, et on a abrégé les souffrances de nos vieux dans leurs EHPAD.

Comme si cela ne suffisait pas, on a interdit aux médecins de prescrire les seuls traitements qui eussent pu nous guérir, sous peine d’être radiés du Conseil de l’Ordre.

Peu après, on s’est acharné à fabriquer de faux « décès » et de faux « cas » pour entretenir la psychose et justifier d’autres mesures insensées. En achetant les médecins et en manipulant les statistiques.

Pour ajouter l’exaspération à la terreur on a supprimé toutes nos libertés, on nous a enfermés durant des mois. Ce qui n’a eu pour seul effet que de faire flamber les contaminations.

On s’est bien efforcé de faire s’effondrer l’économie, de façon à ruiner petits commerces, patrons de restaurants ou de discothèques. Histoire d’assurer un ronflant transfert de richesses vers les grandes multinationales dont la cote a explosé au Dow Jones.

Une fois que nous étions tous bien déprimés, suicidés ou ruinés, on nous a assuré que nous pourrions revenir à une vie normale à condition de nous faire vacciner.

On a soigneusement omis de préciser que ces injections n’étaient en aucun cas des « vaccins ». Qu’elles n’avaient aucune efficacité prouvée, et que de toutes façons il allait falloir rester confinés.  

Cerise sur le gâteau leurs redoutables effets secondaires allaient décimer une partie de la population beaucoup plus rapidement et efficacement que le virus lui-même. Grâce aux adjuvants toxiques inclus dans ces vaccins, et aux variants fabriqué à l’aveugle par notre système immunitaire violé par l’ARN messager. Rendant d’ici l’automne prochain l’épidémie totalement hors de tout contrôle, comme le pronostiquent les épidémiologistes.

Surfant sur la panique liée aux 2e, 3e, 4e vagues, on a accéléré le processus vaccinal à échelle industrielle. Mobilisant jusqu’aux vétérinaires pour administrer la mort en série dans des « vaccinodromes » qui n’ont plus rien à envier aux chambres à gaz.

Des experts de premier plan, des lanceurs d’alertes, des spécialistes en épidémiologie, en génétique, en pharmacie, en économie, en droit ont tenté de nous alerter. De même que les journalistes ou de simples citoyens qui ont relayé leurs publications. Ils ont tous été traqués sans relâche, dénoncés, censurés, intimidés, culpabilisés, pénalisés, jetés en pâture à l’opinion comme de dangereux « complotistes ». Parfois même arrêtés et internés de façon arbitraire, sans aucun procès, comme dans n’importe quelle dictature totalitaire.

Les enfants placés dans les écoles de la République – les seules désormais habilitées à délivrer un enseignement – ont subi dès l’âge de six ans un matraquage idéologique systématique, à un rythme sans nom. Ils ont été empêchés de respirer, de jouer, de se parler, de se toucher, isolés, masqués, testés sans l’accord de leurs parent, torturés physiquement et psychiquement, sommés de dénoncer leurs parents déclarés « sectaires » quand ceux-ci osaient critiquer à la maison la politique actuelle, et parfois retirés de leur famille.

A ceux qu’on a conduits par cohortes entière vers le Saint-Graal, cette piqûre annoncée comme le messie, on n’a surtout pas expliqué que ces faux vaccins allaient permettre de les tracer. Qu’un certificat vaccinal numérique sous forme de nanoparticules encryptables déjà testées était inclus comme cadeau-surprise dans le cocktail qu’on leur a injecté.

Pour les y préparer on leur a fait accepter que désormais ils devraient se munir d’un passeport santé adopté par l’Union Européenne. Une sorte de sésame qui les autoriserait désormais à voyager, à se déplacer, ou à se rendre dans des lieux publics dont l’accès serait réservé à ceux qui pourraient ainsi prouver qu’ils sont bien vaccinés.

On a moins insisté sur le fait que ce nouveau passeport serait bientôt relié à d’autres fichiers, étendu à d’autres fonctions. Comme c’est déjà le cas aux Etats-Unis : état civil, carnet de santé, casier judiciaire, données bancaires et financières, et autres big data pourtant confidentielles livrées à la discrétion de Big Business et de Big Pharma. Un outil de contrôle absolu des populations à l’échelle mondiale, comme il n’en avait jamais été conçu dans aucune dictature auparavant.

Alors que des couples, des familles, des communautés, des nations se déchiraient pour savoir qui avait raison ou tort et ce qu’il fallait faire de ce climat d’extrême confusion, la population a très vite été divisée en deux catégories de citoyens opposés : les bons et les méchants. Les bons ce sont tous ceux qui obéissent sans broncher aux consignes sanitaires et ne posent jamais de questions : masque, distanciation, gestes barrière, confinement, couvre-feu, tests, vaccinations… Les méchants ce sont ceux qui s’émeuvent des libertés saccagées, des effets néfastes de ces mesures absurdes, de leur caractère inutile ou dangereux. Ceux qui refusent d’être transformés en troupeau de moutons sagement conduits à l’abattoir. Ou pire : qui refusent de se soumettre, osent le dire et descendre dans la rue pour défendre les libertés.

Bref, le monde était divisé en deux camps : ceux qui cèdent à la peur et se laissent gentiment humilier, infantiliser, déresponsabiliser, ôter toute dignité, toute liberté, toute humanité. Et ceux qui résistent, refusent de rentrer dans le rang, et luttent à la mesure de leurs moyens contre une dictature infernale qui s’abat chaque jour de plus en plus sur la planète entière.

Aux premiers on remettait des bons points et on promettait le Salut, la Lumière, la « sortie du tunnel » comme le répètent à l’envi les ministres, hélas toujours repoussée à plus tard. Pour finir on les accoutumait par paliers à se laisser glisser vers un asservissement total, à se laisser réduire à l’état de bétail, de marchandise ou de simples esclaves d’un système déshumanisé.

Les autres seraient tout bonnement condamnés à disparaître, d’une façon ou d’une autre. Mis au ban de la société, interdits de tout, ils finiraient par craquer et rentrer dans le rang. Les plus irréductibles parmi les réfractaires aux vaccins seraient emmenés de force dans de véritables camps de concentration baptisés « centres de confinement ». Là ils seraient vaccinés et pucés de force, puis rééduqués. Au pire on n’entendrait plus parler d’eux.

Ne nous leurrons pas, ces camps existent déjà bel et bien ! Beaucoup ont été ouverts en 2020. Aux Etats-Unis, au Québec, en Allemagne, en Australie, en Nouvelle Zélande… Le Danemark pourrait bientôt contourner une loi les autorisant qui avait été retirée après neuf jours de blocus du Parlement par le peuple. Et bien sûr c’est en Chine qu’on compte les plus gigantesques de ces camps. Un pays qui fait figure de modèle à suivre. Ce n’est pas nouveau : David Rockefeller en visite dans la République Populaire du Président Mao au beau milieu des années 1960 s’était enthousiasmé à son retour aux Etats-Unis pour ce régime qui savait si bien s’y prendre pour contrôler ses populations ! La Chine des années 2020 et son système de crédit social qui empêche toute vie possible hors du cadre prévu par le régime est sans équivoque l’exemple à imiter pour toutes les nations occidentales.

Si l’on ajoute à ce tableau sinistre les déclarations appuyées de tel ou tel oligarque comme Bill Gates, Jacques Attali, George Soros ou Klaus Schwab vantant les vertus de l’eugénisme et de la réduction programmée des populations, on comprend qu’on n’a pas du tout affaire à un délire complotiste mais à un authentique programme d’extermination massive à l’échelle mondiale.

Une folie qui n’est pas nouvelle puisque certains théoriciens du libéralisme et oligarques partisans du mondialisme en vantaient déjà les vertus dès le 18e ou 19e siècle.

Aujourd’hui cette oligarchie qui dirige le monde et contrôle absolument tous les pouvoirs dispose de tous les moyens nécessaires pour mener à terme cette stratégie macabre : moyens financiers, économiques, scientifiques, politiques, policiers, industriels, logistiques, administratifs, médiatiques, numériques.

Annette Wievorcka, historienne et scientifique, a écrit : « Auschwitz est le symbole de ce qui peut se passer quand les droits de l’homme ne sont pas respectés. »

Et Imre Ketesk, écrivain et ancien déporté, d’ajouter : « Auschwitz n’a pas été un accident de l’Histoire, et beaucoup de signes montrent que sa répétition est possible […] Auschwitz ne constitue pas un cas d’exception, tel un corps étranger qui se trouverait à l’extérieur de l’Histoire normale du monde occidental, mais bien l’illustration de l’ultime vérité sur la dégradation de l’Homme dans la vie moderne. »

Aujourd’hui non seulement les droits de l’homme ont tous été confisqués, mais pire, ils sont toujours revendiqués chaque jour par cette idéologie progressiste détaillée à toutes les sauces, comble du mensonge et credo des mondialistes. Une idéologie qui prétend œuvrer pour la paix, le bonheur de l’humanité et le sauvetage de la planète. Mais qui avance depuis quarante ans et plus des politiques dont les conséquences sur l’humanité sont l’exact opposé des buts annoncés. Le mensonge absolu.

Quant à une éventuelle Shoah de l’humanité à laquelle il semble difficile de nier que nous assistions aujourd’hui, elle n’est que l’aboutissement final de la logique matérialiste et scientiste qui s’est incarnée du point de vue politique dans ce que le capitalisme et le communiste ont produit de pire. Comme l’avait prophétisé George Orwell dans sa dystopie 1984.

Une logique qui a trouvé son aboutissement et sa justification avec cette idéologie progressiste inventée à partir du 18e siècle par une oligarchie bancaire et financière anglo-américaine. Une oligarchie claire sur sa stratégie et ses buts – conquérir le monde – et qui a réalisé en à peine deux siècles une véritable OPA sur les économies mondiales comme sur tous les pouvoirs politiques. En détruisant patiemment les états-nations, condamnés à être engloutis dans un Nouvel Ordre Mondial totalitaire, technosécuritaire, inégalitaire, ploutocratique et transhumaniste, tout entier contrôlé par une poignée d’oligarques. Un Ordre qui s’apprête à étendre son empire sur chaque individu, et qui entend contrôler grâce aux nouvelles technologies chaque aspect de la vie privée. Jusqu’à nos corps, nos pensées, nos interactions, nos actes et nos mouvements bientôt entièrement pilotés par la Matrice.

Ce n’est pas de la science-fiction. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter Klaus Schwab, Président du Forum Economique Mondial et transhumaniste militant, vanter dans une vidéo publiée sur YouTube les mérites de la nouvelle interface numérique développée sous forme de puce implantable dans le cerveau par la firme d’Elon Musk, ainsi que des smart dusts, ces « poussières intelligentes » mises au point sous l’égide de la fondation de Bill Gates et incluses dans les vaccins, qui permettront d’ici à peine dix ans de relier chaque individu à l’Intelligence Artificielle et de contrôler à distance ses émotions, ses réflexes, ses pensées… Le Meilleur des mondes en version XXL.

Le plus cynique et abject, c’est que tout ce cauchemar en cours de réalisation est justifié au nom de valeurs humanistes vidées de leur sens et retournées en arme de destruction massive contre les esprits. Comme les droits de l’homme, la paix, le progrès, la sécurité, le développement durable ou la prévention des risques politiques, économiques, sanitaires.

Cette 3e Guerre mondiale déclarée à l’humanité, cette Shoah planétaire a commencé en 2020. Elle se poursuivra dans les prochaines années si nous ne faisons rien. En commençant par l’élimination médiatique, sociale et politique des brebis galeuses : ces non-vaccinés réfractaires au rouleau compresseur, qui rapidement détruira le reste de l’humanité ou la réduira à un cheptel de robots humains amendables, modifiables et commercialisables en pièces détachées. Puis par leur élimination bactériologique et physique programmée.

Le parallèle entre ce qui nous est présenté aujourd’hui comme une simple « vaccination » et la Solution finale peut évidemment scandaliser. Sauf que cet événement sans doute resté dans la mémoire collective comme le plus dramatique de l’Histoire récente de l’humanité, l’archétype de tous les génocides de masse et de toutes les exterminations au nom d’une idéologie, est en passe d’être largement dépassé.

L’extermination planifiée des Juifs d’Europe par le régime nazi durant la Seconde guerre mondiale n’a en effet concerné « que » 6 millions d’êtres humains sauvagement assassinés dans des conditions d’une barbarie sans nom. Avec application, méthode, persévérance, la complicité des forces vives de toute une nation et la collaboration des pays conquis.

Cette nouvelle extermination de masse que la conscience peine à concevoir ne concerne pas seulement aujourd’hui 6 millions d’êtres humain, mais mille fois plus ! Jusqu’à 6 milliards 300 millions d’hommes, de femmes, d’enfants et de vieillards sur 7,8 milliards de Terriens pourraient être ainsi condamnés à mourir pour satisfaire les délires de milliardaires psychopathes authentiquement diaboliques.

C’est tellement inconcevable que peu arrivent à admettre cette éventualité comme un danger réel et très actuel.

Et pourtant, si l’on se fit à certains objectifs affichés, on pourrait en arriver à des telles extrémités. A titre d’exemple, les Georgia Guidestones souvent cités sont un mystérieux monument de granit érigé le 22 mars 1980 en pleine forêt près d’Elberton en Géorgie aux Etats-Unis. Nul ne sait quelle organisation a passé commande pour ce monument en forme de tabernacle, dont l’origine reste à ce jour officiellement inconnue. Ce qui est certain, c’est qu’il comporte des inscriptions sous la forme de « commandements » adressés à l’humanité et traduits en 8 langues. Des prescriptions destinées à orienter les hommes pour les temps futurs. Le premier de ces commandements est explicite :

« Maintenez l’humanité en dessous de 500 millions d’individus en perpétuel équilibre avec la nature. »

Beaucoup ont tenté de minimiser cet avertissement étrange comme une supercherie ou un cas isolé alimentant les théories du complot. Ou de le réduire à simple un canular imaginé par une quelconque secte de riches allumés.

Sauf qu’un tel objectif de réduction massive des populations décrit dans ce monument est loin d’être un cas isolé. A titre d’exemple le très sérieux milliardaire philanthrope Bill Gates, fondateur de Microsoft et de la fondation qui porte son nom, très actif depuis vingt ans pour financer des programmes de vaccination massive très controversés et responsables de millions de morts dans les pays du tiers-monde, avait prévenu lors d’une conférence publique en 2010 que notre système économique était incapable d’absorber l’augmentation de la population mondiale à son rythme actuel. Et qu’il fallait donc envisager des mesures pour réduire cette augmentation, sinon la population elle-même. Avançant un objectif de réduction de 15% pour les années à venir. Et précisant parmi les moyens permettant d’atteindre cet objectif qu’on pouvait facilement arriver à réduire la population de 15% « grâce aux vaccins ». Vous avez bien lu : grâce aux vaccins !

15% ça n’est certes pas 6 milliards de personnes, mais c’est déjà 1,350 milliard d’âmes (rapportées à la population du monde en 2010). Soit 225 fois plus que la Solution finale tout de même.

On comprend dès lors la raison de cette course contre la montre et de cet acharnement insensé à vouloir vacciner toute la population d’un pays, en France ou ailleurs, en mobilisant tous les moyens de l’Union Européenne, les laboratoires susceptibles de produire en urgence, les moyens médicaux, logistiques, médiatiques, une telle propagande mise en œuvre, et le pognon de dingue que tout cela coûte.

Car il faut faire vite. Avant que le pot-aux-roses ne soit exposé au grand-jour d’une façon tellement obvieuse qu’il devienne possible de le nier. Déjà le barrage se fissure et prend l’eau de partout. Chaque jour des centaines de scientifiques dans le monde alertent l’OMS et les opinions publiques sur les réels dangers de ces faux vaccins, sur les effets secondaires qui aujourd’hui tuent plus de monde que le virus lui-même, sur l’apparition de nouveaux variants de plus en plus dangereux directement dus à ces injections criminelles et à leurs effets incontrôlables sur le système immunitaire. Des médecins « complotistes » avaient alerté dès avril 2020 et expliquant ce qui allait se passer avec ces vaccins. Personne n’avait voulu les écouter. On a même été jusqu’à interner de force l’un d’entre eux, le Professeur Jean-Bernard Fourtillan, dans un H.P., en l’accusant d’être un calomniateur et un fou mystique. Comme au bon vieux temps de Staline.

Me revient comme en écho ces instructions laissées aux directeurs des usines de la mort nazies par des fonctionnaires paniqués face par l’arrivée des troupes russes ou américaines aux frontières du Reich : « Il faut plus ! Plus d’efficacité ! Plus de productivité ! Plus d’unités traitées par jour ! Plus de capsules de Zyklon B ! Plus de trains ! Plus de chambres à gaz pour éliminer les preuves ! Plus !… » On croirait entendre Macron écumer face à ses ministres impuissants et aux lenteurs de la bureaucratie… Tel Hitler réfugié dans son bunker promettant la Cour martiale à des généraux incapables.

Il y a quelque chose de surréaliste, de terrifiant et de dérisoire dans ce parallèle pourtant bien fondé. Sommes-nous vraiment à l’aube d’une telle hécatombe ? La réponse est oui. Aucun doute n’est désormais permis et aucun revers de manche ne pourra en conjurer l’obsédante réalité, en ourdissant quelque procès en hérésie complotiste destiné à évacuer cette mauvaise conscience qui nous taraude.

Et parce que le pire n’est jamais sûr mais demeure toujours une menace, il faut aujourd’hui redoubler d’efforts pour dénoncer preuves à l’appui ces horreurs et faire échouer ce plan diabolique. Car non seulement c’est possible si un nombre critique de citoyens s’engagent dans ce combat, mais c’est la seule voie possible si l’on croit encore en l’humanité. Et si l’on veut que nous restions des humains.

Selon une étude réalisée récemment par un groupe de sociologues à partir de statistiques relatives aux émeutes qui se sont déroulées dans plusieurs pays du monde au cours des décennies écoulées, il suffit que 10% de la population se soulève, en s’engageant dans une insurrection ou dans la désobéissance civile, pour faire tomber un régime.

Il ne s’agit pas seulement de faire tomber la dictature incarnée par une marionnette comme Macron, mais tout un système à l’échelle du monde. Un système qui contrôle tous les pouvoirs par le biais de la finance et de la monnaie.

Il faudra sans doute du temps, des efforts, de la persévérance, du sang et des larmes. Mais la conscience collective a déjà commencé à opérer sa mue et ne pourra plus s’arrêter. La lumière continuera de faire reculer le mensonge et la peur. Partout. Jusqu’à ce que cet empire du Côté obscur, fils maudit de la Raison et de la loi du plus fort, s’effondre de lui-même comme un château de cartes. Il suffit de dire non. De rester éveillés, ouverts, solidaires, de témoigner et de faire front.

Dont acte : « Puisse l’histoire des camps d’extermination retentir pour tous comme un sinistre signal d’alarme. » (Primo Lévi)