Macron : de la complaisance du poil à la politique du pire

Mis en avant

French President Emmanuel Macron welcomes Saudi Arabia’s Crown Prince Mohammed bin Salman as he arrives at the Elysee Palace in Paris, France, April 10, 2018. REUTERS/Philippe Wojazer

C’est depuis longtemps un fait entendu, Macron adore tendre la croupe et cirer les pompes des jeunes bears musulmans barbus et poilus. Mieux encore si ce sont des militants ou mécènes islamistes.

Il aime les serrer dans ses bras en mouillant la pupille et le reste, lors de visites à l’Elysée ou de voyages officiels, en leur jetant du « mon frère ! » énamouré.

Avec les jeunes métis de 20 ans délinquants récidivistes de Saint-Martin, qu’il aime tripoter en faisant des doigts d’honneur à la caméra, et les drag-queens antillaises maquillées à la truelle, invitées à se trémousser en jupe sur de l’électropouffe lors d’une garden-party à l’Elysée (ce qui fait beaucoup rire Brigitte), les Rebeux blindés du Middle-East, et les Blacks sévèrement équipés des anciennes colonies, restent ses préférés.

« La colonisation est un crime contre l’humanité », lançait-il en 2017 à Alger pour flatter ses hôtes algériens. Faire la coquette et lécher le cul des anciens colonisés, voilà une bien curieuse façon de réparer des siècles de crimes coloniaux !

Ainsi Benalla et Belattar (Maroc), Ladj Ly (Mali), réalisateur du navet islamiste Les Misérables qui l’aurait, dit-il, « bouleversé », le tyrannique mais costaud MBS (Arabie Saoudite), Ben Mohamed (Dubaï), Ben Zayed (Abu Dhabi), Ben Haman (Qatar) et d’autres financeurs du PSG et du Djihad, font désormais partie de ses potes intimes. Du moins en rêve-t-il.

L’islamo-gauchisme, c’est faire la chasse aux musulmans pauvres. L’islamo-capitalisme, c’est faire du cirage de pompes aux musulmans riches. Surfeur champion du Et en même temps, Macron cumule les deux. Avec un faible en privé pour les uns, et en public pour les autres.

Un vice qu’il partage avec Justin Trudeau, jeune dirigeant mondialiste « sensible », amateur de poils islamistes et membre comme lui de la secte des Young Global Leaders dirigée par leur cher gourou néonazi Klaus Schwab, Président du Forum économique mondial.

Bien sûr, tout cet aréopage de poilus n’est courtisé que pour servir la France, éponger ses dettes, renflouer des boîtes en difficulté, suppléer aux fournitures déficientes de pétrole et de gaz… Bref, rien que stratégie et diplomatie.

Mais au passage, c’est presque tout ce que l’islamosphère compte de princes héritiers pas assez chère mon fils, d’artistes woke césarisés, de pseudos humoristes fétiches d’Hanouna et sous-marin du CCIF, ou de jeunes frappes aux dents longues devenues agents de sécurité très rapprochée qui lui est passé dessus. Au propre comme au figuré. Que du très beau monde en fait. Le bougre assume et en redemande, crânement.

Respect pour la fonction présidentielle ? Image de la République ? Sens de l’Etat ? Grandeur de la France ? Conscience des limites à ne pas franchir ?… Il n’en a cure. D’ailleurs, selon ses anciens collègues de Rothschild et ceux qui l’ont côtoyé, ce sociopathe pervers narcissique n’a aucune espèce d’éthique républicaine, ni aucune éthique tout court. Seuls comptent ses intérêts, ses privilèges et ses caprices de petite pute dorée, obsédée et cocaïnée, biberonnée et protégée depuis Sciences Po par une caste d’oligarques qui s’en sert comme d’un Pinocchio de luxe pour effectuer le sale boulot (mais pour combien de temps encore ?…)

Même Attali « c’est-moi-qui-l’ai-fait » soulignait en des termes plus convenables quelques années avant son élection que son protégé était une très grande pute. Et qu’il ferait donc un jour un très bon Président. Entendez un caniche de cirque aux ordres.

La France, ou ce qu’il en reste, n’est plus soumise au fait du prince comme sous Mitterrand, mais aux fesses du prince. Le prince qu’on sort de l’anonymat pour mettre à bas la start-up nation. En le flanquant d’une marâtre, de spin doctors, d’un storytelling ronflant et d’un programme bidon made in McKinsey. On est tombé bien bas.

Les frasques de la Macronie, qui ressemble de plus en plus à un repère de pervers, de justiciables et de conflits d’intérêts en tous genres, tiennent lieu de susucre pour services rendus. L’argent n’a pas d’odeur. Et il faut bien flatter ceux qui honorent servilement les dieux, en boostant leurs dividendes.

En d’autres temps on aurait sorti piques et guillotines, dégagé le roi et ses petits mitrons d’un autre lit du Palais pour les parquer à la Conciergerie, le temps qu’ils ruminent leurs péchés envers le peuple. Mais ce peuple, tout le monde s’en fout. Sinon le temps des promesses de campagne, et encore.

Car il y a bien longtemps que la France n’est plus une République ni une démocratie. Même s’il reste essentiel, pour le moment, de faire comme si en ménageant les apparences. Il y a longtemps que l’Etat de droit, les grands principes, les Droits de l’homme, la Constitution, le régime parlementaire, les institutions, la vie politique, les partis, les contre-pouvoirs, la Justice, les médias, et même la science et la médecine sont dévoyés, achetés, corrompus jusqu’à l’os par des marchands de soupe et leurs banquiers-actionnaires.

Nous vivions déjà dans une ploutocratie ; avec le Covid nous avons basculé dans une nouvelle forme de dictature totalitaire qui ne dit pas son nom. Seuls les cons ne l’ont pas encore compris. Avec à sa tête une folle psychopathe adoubée par la secte mondialiste. Comme quasiment tous les dirigeants des Etats et institutions du monde occidental, et leurs acolytes : Biden, Merkel, van der Leyen, Johnson, Drahi, Trudeau, Ardern, Philippe, Borne, Attal… Qui ne sont plus des dirigeants politiques servant leur pays, comme le répète fort justement Valérie Bugault, mais des représentants nommés par une caste oligarchique dans le seul but de défendre ses intérêts économiques et financiers.

Qu’ils soient d’authentiques salopes dégénérées, esclaves de leurs désirs compulsifs, est un excellent atout. Cela les rend plus malléables. D’ailleurs beaucoup de ces marionnettes en apparence surdouées sont sous emprise. Macron en est un cas éloquent, lui chez qui plusieurs spécialistes ont relevé d’authentiques symptômes caractéristiques des personnes reprogrammées selon des méthodes de sujétion type MK Ultra. Ce programme de manipulation mentale mis au point par la CIA à partir des années 1960 afin de soumettre totalement des personnes au profil psychologique fragile, et de les conditionner pour accomplir des tâches précises lors d’opérations spéciales : crimes, meurtres, attentats ciblés ou remplacement de chefs d’Etat destitués…

Bien sûr faute de preuves formelles on dira que tout ça n’est que fake news, calomnies et complotisme. Bien sûr…

Et qu’amalgamer les pratiques sexuelles d’un dirigeant qui se prend pour Jupiter avec ses Ganymède poilus et son absence cynique de sens du bien commun relève de l’homophobie, de l’accusation ad hoc ou du délire obscène. Bien sûr…

Il faudra bien un jour que la France, qui est déjà la risée du monde, de Poutine aux Américains, retrouve le sens des choses, sinon son rang parmi les nations. Faute de quoi la mission principale pour laquelle Macron a été parachuté au sommet de l’Etat au terme d’élections truquées sera pleinement accomplie : en finir définitivement avec l’Etat-nation, avec la France, son exception sociale, sa culture et son rôle d’aiguillon moral parmi les nations. La détruire pour la digérer dans ce Nouvel Ordre Mondial qui avance à grands pas avec le Great Reset.

Quel rapport avec les poilus de Riyad ou de Casablanca ? Ce sont des symboles de notre soumission et de notre démission identitaires. Comme l’immigration pléthorique insoluble dans la République, comme le communautarisme, comme l’islamisme, comme le wokisme, le néoracialisme, le décolonialisme et la cancel culture, comme la théorie du genre et la culpabilisation systématique de la majorité…

Tout ceci sert d’outils pour nourrir la mauvaise conscience, la culpabilité, le ressentiment, la haine de soi, la division, les conflits mimétiques. Désagréger la société de l’intérieur, empêcher toute conscience de faire corps, mais au contraire déconstruire, fragmenter, opposer les identités, dissoudre la nation, le corps social, ruiner ce vivre ensemble qu’on nous a tant vanté pour ne surtout plus parler d’intégration ou de Fraternité républicaines. Des gros mots pour nos maîtres anglo-saxons qui dirigent le monde.

Cette politique du pire, encouragée et soutenue par le gouvernement et l’idéologie ambiante, est une forme de nihilisme. Pas un nihilisme au nom de la révolte. Un nihilisme cynique et froid, instrumentalisé, programmé pour servir un dessein : en finir enfin avec la France. Et préparer l’avènement de l’homme-monde dans un empire mondialisé gouverné par une clique de super-riches tout puissants. Faire de nous des esclaves, des lopettes soumises, à l’image de notre Président d’opérette. Récompensés à proportion qu’ils obéissent, se soumettent, se conforment ou se taisent. Et soumis aux pires opprobres dès qu’ils relèvent la tête, osent penser, refusent de se fondre dans la masse, manifestent pour revendiquer les droits qu’on leur a enlevés.

Voilà le monde vers lequel nous allons toutes et tous, à moins d’un grand réveil, pour l’heure improbable. Un monde d’empaffés, pucés, programmés, contrôlés, rééduqués, et contents de l’être grâce aux différents somas du Système : Meta, Netflix, BFM, McDo, Pfizer, et autres services à la carte ubérisés. Un monde où les petits mobiles moraux de la Génération Macron n’auront même plus besoin de fantasmer sur des poilus islamistes ou des Angelina à gros seins pour tromper leur vie de merde, puisqu’on leur fournira pour pas cher en version siliconée vaccinées et stérilisées. En location bien sûr, quand celle-ci aura replacé la propriété privée. Dixit Klaus Schwab, le Geppetto de Macron à l’accent SS.

Comme votre Président, donnez libre court à vos appétits tarifés ! Et la Matrice qui connaît déjà vos pensées le plus intimes mieux que vous saura les utiliser, en vous vendant du rêve customisé et des produits sur mesure contre davantage d’abdication et de soumission.

Le Meilleur des mondes en France ressemble d’ailleurs plus, pour le moyen terme, à Soumission qu’à Matrix. Le contrôle absolu par les AI, c’est l’étape d’après, horizon 2030-2050.

D’ici-là, 3e guerre mondiale chaude ou larvée aidant, inflation aidant, prédation financière aidant, effondrement en cours de l’euro aidant, crise financière mondiale et Great Reset aidant, on sera tous A POIL pour de bon ! Prêts à nous vendre au premier sauveur ou bonimenteur venu.

Rompu à l’art de se soumettre et de soumettre, Le Grand manipulateur[i] nous aura toutes et tous bien grugés, manipulés, dépossédés, rincés, liquidés. Toute celles et ceux qui ne sont rien à ses yeux, comme aux yeux de ses mentors.

Plus que jamais il est temps de rendre à César ce qui appartient à César, et de reprendre aux traîtres ce que nous n’aurions jamais dû leur laisser nous voler. De la servitude volontaire à la soumission absolue, il n’y a que l’écart d’un renoncement de plus. Celui qui fait encore de nous des humains et non des robots transhumains, si nous refusons d’y consentir.


[i] Titre d’un livre-enquête sur Macron et ses réseaux publié en 2019 par Marc Endeweld, ancien rédacteur en chef du magazine Marianne

Gay trip : sortez des sentiers battus !

Le site gayvoyageur.com recommandait cette semaine 7 destinations gays où passer un long week-end.

Paris, Londres, Madrid, Amsterdam, Oslo, Rome, Reykjavik.

Quelle merveille d’originalité !

Si vous voulez vous dépayser sortez des sentiers battus, que diable !

Terrasse du Cox l’été, Paris Le Marais

Paris on oublie. Y vivre heureux en sachant profiter de l’extraordinaire qualité de vie, de l’offre culturelle inégalable, sans subir les vicissitudes d’une grande capitale polluée, surpeuplée, orgueilleuse et passablement insupportable, y vivre une vie relationnelle et une sexualité épanouies en évitant les Barbies barbues parigotes, laides, stupides et névrosées du Marais, requiert des qualités d’organisation et une créativité hors pair.

Rome. Unique objet de mon assentiment… A voir et revoir bien sûr si l’on a un tant soit peu de goût. Mais comment faire abstraction de ses habitants en particlier les commerçants si hautains et exécrables avec les touristes ? Quant à la vie gay, elle est sinistre au possible (Vatican oblige…) A moins d’aimer les saunas où cardinaux et prélats viennent s’empapaouter gaiment.

A Rome l’éternelle préférez Naples l’éphémère, flanquée aux pieds du fumant Vésuve. Pour la gentillesse des Napolitains, beaucoup plus sexys surtout pour ceux qui aiment les nounours bien velus. Pour l’atmosphère virile – macho même – ambiguë et franchement homophile de ses bars hétéros, où l’on boit des canons en se tapant sur

Zio Paps, Naples

l’épaule devant un match de foot (Zio Paps par exemple). Pour son ambiance méridionale, populaire et métissée. Pour la richesse de son patrimoine et la beauté de la région. Les grandes dames parisiennes pourront toujours aller montrer leurs robes griffées à Capri ou Ischia…

Plus au Sud, allez explorer le Mezzogiorno : Calabre, Pouilles, Basilicate et bien sûr la Sicile. Là vous trouverez de vrais ragazzi au beau milieu de magnifiques ruines, dans les ruelles étroites autour des églises baroques, sur les places des villages alanguis ou sur des plages désertes aux eaux préservées. Des bien virils, bien hâlés et bien poilus. Le Sud de l’Italie est beaucoup plus fun en réalité que sa réputation macho et coinços le laisse croire. A condition de sortir des codes de la tapiolerie et de savoir surfer sur l’équivoque. C’est tellement plus excitant que des piercings sur chaque centimètre-carré de peau ridée !

Madrid. Une capitale aux airs de ville de province. Un mythe. Devenue finalement plutôt ennuyeuse comparée à ce qu’elle a été (la movida, Almodovar et la belle époque de Chueca c’était dans les 80s, chérie…). Avec son Tataland standardisé et segmenté au possible. Encore que Chueca soit mille fois préférable au Marais, et ait bien d’autres attraits que ses bars gays. Comme ses boutiques arty, différentes et pas pareilles (quoique un peu trop bobasses). Quitte à passer un weekend à Madrid, traversez la Gran Via et allez explorer les hauteurs de Lavapies, le vrai quartier branché du moment. Avec ses épiceries indiennes et pakis, ses concerts en plein air, ses bars et boutiques décalées, et sa population jeune et très mélangée. Et puis ses bars bear, parce que pour les vrais amateurs c’est là-bas que ça passe…

Mais non, oubliez Madrid et ses dindes barbues, arrogantes et méprisantes comme des Parisiennes.

Night, Eixample, Barcelone

Foncez à Barcelone. Atmosphère plus européenne garantie. Et puis il y a la mer : on respire. Ah le côté mégalo et déjanté de l’architecture moderniste ! Ces boîtes insensées, ces cruising bars dantesques où l’on ne s’embarrasse pas de chichiteries pour fourrer la main dans la culotte de son voisin. Et où le mélange des genres et la franche camaraderie nous changent des clones dépressifs au faciès délavé du Cox. Ne vous cantonnez pas à Gayxample, encore moins à Sitges franchement has been et peuplé des mêmes tapioles à barbe interchangeables qui ne connaissent que le Triangle Rose Sitges-Mykonos-Gran Canaria. Explorez plutôt Raval si vous aimez les Pakis bien roots. Et surtout les quartiers branchouilles et créatifs comme Poble Sec ou San Antoni (plus chic) au Sud. Ou Gracia au Nord qui se cherche encore une âme…

Séville et Alhambra

Plus authentique, descendez jusqu’en Andalousie. Pour ses trésors culturels évidemment : Cordoue, Séville, Grenade, L’Alhambra, Cadix, Jerez, Malaga… Non, Torremolinos on oublie ! Pour la beauté de ses paysages, de ses villes et de son littoral. Pour le charme mauresque, le sentimentalisme irrésistible de ses autochtones. Et la sevillana. Enfin allez-y quoi !

London ? Oui, c’est une ville fascinante et incontournable. Surtout si l’on aime le vrai métissage (pardon, le « multiculturalisme ») avec un standing autrement plus soigné que nos banlieues pouraves… Mais n’espérez pas y faire autre chose que du tourisme et du sexe. Ici on ne connaît pas les sentiments. Et tous les gays londoniens vous diront d’un air blasé qu’ils ont renoncé à y trouver l’âme sœur. Il faut dire que Londres a été créée par les Romains pour faire du fric, et que c’est toujours sa raison d’être Number one… Mais pour ceux qui aiment la musique et les fêtes déjantées, difficile de rivaliser. Fuyez les boîtes gays. Surtout Vauxhall, le nouveau quartier gay hyper chiant en semaine et trop loin du centre de toute façon. Faites éventuellement un saut au XXL (le samedi soir uniquement), en vous rappelant que vous entrez dans le temple mondial de l’Arrogance et des Divas. Evidement faites un tour à Soho à l’heure du happy hour, ou pour flâner dans les boutiques l’après-midi. Toujours beaucoup plus excitant, plus vaste et surtout et éclectique que le Ma-raie. Sinon pour vous éclater sur la meilleure musique du monde, oubliez le Heaven et foncez au Fabric, l’un des meilleurs clubs house de la planète (et de loin !), ranké dans le Top 5 mondial. Si vous y croisez Harry, faites-lui un bisou pour moi.

Dublin

Plutôt que Londres, trop convenue, essayez donc Dublin, ses bars à bière (rousse, évidemment) et ses Rouquins si chaleureux. Ou l’Ecosse : dépaysement garanti !

Amsterdam. Oui bien sûr… Coffee shops, bars cuirs, musées sublimes, balades à pied ou à vélo sur les canaux, galeries d’art hyper tendance. Le côté aristo un brin décadent des Amstellodamois. Mais le bon goût tout de même, ça ne s’invente pas ! No fumette à l’extérieur, comme ces jeunes touristes cuvant leur bédos foncedés sur le macadam : habitude méprisable aux yeux des locaux ! Quand on est bien élevé on organise une fête chez soi, avec quelques amis chics et choisis, quelques bons plats, quelques bons alcools, éventuellement un bon DJ, et un bon stock de meilleure beuh. Suivie d’une touze décomplexée le cas échéant. Ou d’une sortie dans un de ces clubs où l’on joue une Nu house intelligente et sublime.

Comparativement à Amsterdam, Bruxelles offre l’avantage d’être plus proche, plus abordable, moins élitiste, résolument internationale, et franchement marrante (encore que, depuis les attentats…) Ah le côté bon vivant, gouailleur et rigolard des Belges ! Même les keufs près du commissariat du centre sont hyper sympas (hyper mignons et très coquins…) Ah le trip moule-frites après une Jupiler à la terrasse du Baroque, « LE » bear bar de la rue du Marché-au-Charbon… Les soirs de Démence la rue est blindée de grands gaillards barbus venus de toute l’Europe. La Démence justement, on évitera soigneusement. A moins d’être une grosse truie cocaïnée. Une fois dans sa vie c’est rigolo, après ça devient vite une addiction vulgos. Quant à celles qui s’embarquent sur la Croisière Démence, elles sont irrécupérables.

Place Jules Dillens, Quartier Saint-Gilles, Bruxelles

Allez faire un tour dans le quartier Saint-Gilles, métissé, branché, rempli de boutiques rigolotes, de galeries d’art sans chichi, de terrasses où savourer toutes les spécialités du monde, et de kikis espagnols, rebeux ou d’ailleurs. Mais gare aux quiproquos : on n’est pas au Dépôt et certains rêveraient de vous faire les poches…

Oslo ? Reykjavik ? Pas vu pas pris.

En Europe on ne saurait oublier Lisbonne. Prague pour les baroqueuses. Berlin, incontournable et l’une des capitales les moins chères d’Europe.

Prague

La Suisse on oublie carrément. Sauf pour emmener Belle-maman en cure thermale ou y planquer ses biffetons. Déprime garantie et porte-flouze vidé en 3 secondes chrono : Genève, ennuyeuse au possible, demeure et de très loin la capitale la plus chère de toute l’Europe. Lausanne, avec ses ruelles en pente et ses étudiants, paraît plus fréquentable. Mais on ne risque guère la frénésie.

Istanbul ? Allez-y très vite avant que le glacis de la dictature islamiste du tyran Erdogan ait tout recouvert. Mais quelle ville ! L’ambiance Shéhérazade dans les quartiers touristiques comme Sultanahmet ou Galata, les mosquées sublimissimes, le Grand Bazar, ou plus roots le Bazar égyptien. La folie de Taksim de jour comme de nuit, les immenses clubs bears blindés de costauds carrément massifs, hyper poilus et hilares

Taksim la nuit

venus de tout le Moyen-Orient. Les quartiers ultra modernes et très européens comme Mecidiyeköy. Ceux plus plan-plans comme Kadıköy (ne pas rater son marché…) ou Üsküdar sur la rive asiatique… Et ses innombrables hammams dont certains feraient pâlir d’envie les saunas les plus hots de Paname.

Pour une atmosphère plus méditerranéenne, moins empesantie par la religion et beaucoup plus libérale, préférez Izmir. Pas franchement jolie mais beaucoup plus cool. En évitant bien sûr les infernales usines à touristes comme Kusadaçi. En revanche si vous avez le temps, une escapade à Ceçme, le Saint-Trop’ turc, s’impose. Une journée de plus et traversez les 7 km de mer qui séparent la Turquie de l’île grecque de Chios. Un écrin d’authenticité oublié, des eaux turquoise si limpides qu’elles paraissent irréelles : à des années-lumière de Mykonos. Et sa capitale, Chios, pourrait vous réserver quelques surprises… Pourquoi pas descendre jusqu’à Ephèse à 80 km au Sud, pour visiter le site archéologique.

Pour les amateurs de fêtes torrides et de bears Middle-East, allez passer un long week-end à Beyrouth. On y afflue par charters entiers de tout le Moyen-Orient pour ses fêtes bears. En plus il y a de quoi visiter. Le Liban est un pays très beau et très attachant. Et les Libanais n’en parlons pas : ce sont les plus beaux hommes du monde et les plus grands charmeurs !

Si vous craignez de vous faire trucider par le Hezbollah, allez passer quelques jours à Tel Aviv, la New York de la Méditerranée. Une ville qui ne dort jamais, elle non plus. On s’y amuse toujours beaucoup, la température de l’air frise les 30° à Noël et celle de l’eau est sublime toute l’année. On y croise des beautés du monde entier. On y mange une cuisine étonnante, avant-gardiste, souvent bio et métissée. Et le choix des ambiances est varié. Passer le Nouvel An dans les rues bondées de Tel Aviv par 25° la nuit est une expérience inoubliable ! Quant aux fameuses soirées Papa Party et Arisa, est-il besoin de les présenter ?

Dubaï c’est plus loin. On n’a pas encore testé mais il parait qu’on s’y amuse pas mal. A condition de rester discret et prudent si l’on veut frayer avec quelques ressources locales. Mieux vaut avoir un compte bancaire bien ronflant et un forfait mobile étendu : pour les rencontres gays tout se passe sur les applis, en surchauffe le week-end… Pour le tourisme, l’hébergement et les sorties, à moins d’être invité et guidé par un habitant local, mieux vaut prévoir un beau budget : Dubaï est TRES CHERE, mon fils !

Pour des séjours plus longs qu’un simple week-end, pensez à Mexico City, Buenos Aires, Rio ou Sao Paulo. Santiago (Chili) n’est pas mal non plus à ce qu’il paraît. Si l’on tient à rester vivant on évitera Quito (Equateur), Caracas et bien sûr tout le Venezuela, beaucoup trop dangereux. La Havane et Cuba ont toujours un charme fou, le sexe y est plus volcanique que jamais, mais l’américanisation en marche sur fond de fin de règne castriste aura bientôt recouvert l’extraordinaire culture cubaine. Voilà pour l’Amérique latine.

Montréal est toujours charmante l’été (indien). Et pourquoi pas Toronto.

L’Extrême Orient on connaît moins, mais Tokyo, Hong Kong voire Shanghai doivent valoir le détour. Même si ce ne sont pas vraiment des destinations gays de premier plan.

Quoi qu’il en soit, bon voyage et sortez couverts !

Quand la house perd les pédales. Comment les gays en sont-ils venus à danser sur une musique de merde ?

Il y a 40 ans, tous les pédés du monde dansaient sur ça :

Il y a 30 ans, ils dansaient sur ça :

Il y a 20 ans, ils dansaient sur ça :

Il y a 10 ans, ils dansaient sur ça :

Mais aussi sur ça :

Et déjà sur ça…

Et aujourd’hui, ils dansent tous sur… ÇA !

Et encore, ça c’est loin d’être le pire !

Il reste un brin d’humour décalé et de culture queer dans cette reprise d’Abba qui télescope une diva aux rondeurs baleinières et un musclor israélien déguisé en James Bond sorti d’un film de boules et qui se trémousse avec une maladresse très mâle à faire défaillir tout Tapioland.

Disco, house, garage, techno, électro, R&B, ragga… les gays ont toujours su défricher de nouveaux horizons musicaux, en ne retenant parfois que des tubes commerciaux, mais aussi souvent en dénichant le meilleur.

Larry Levan, Frankie Knuckles ou Laurent Garnier : tous ces DJs mythiques qui ont imposé sinon créé des genres nouveaux qui constituent la bande-son du siècle, ont au départ joué dans des clubs gays, quand ils ne l’étaient pas eux-mêmes.

Les choses ont commencé à se gâter quand la house et la techno sont sorties des raves, des clubs underground et des stations gays comme FG pour conquérir le macadam, les méga-usines à fête et les radios mainstream. Et des oreilles moins exigeantes.

Et qu’une fois prostituées aux majors, celles-ci ont sanctifié des DJs médiocres qui se croyaient artistes.

C’est ainsi qu’on a vu la « Péquenot Tarade » devenir rapidement un sous-produit affligeant de la Gay Pride et l’apothéose du bruit, de la bêtise et de la vulgarité. Que des faisans pas musiciens pour deux sous mais vrais businessmen comme Guetta sont devenu n° 1 mondial. Que les Tiësto, Avicii et autres Sweedish House Mafia ont détrôné des pionniers comme Larry Heard, Juan Atkins ou Todd Terry au box-office.

Et que la meute des décérébrés s’est accoutumée à appeler frauduleusement « house » et « électro » le pire du pire de la dance ressortie des oubliettes des 90s et rebaptisée pompeusement « EDM ».

La décennie 2000 a vu le hip hop s’essouffler et remplacé par cette soupe immonde.

Des stars du R&B et du gangsta rap US sont venues quémander les services de ces amuseurs pour rebooster une carrière en chute libre. Ça a donné quelques morceaux électro-pop-rap intéressants, mais ça a surtout produit des débilités clonées en batterie surfant sur un revival 90s factice et déclinant à l’infini le son rave, mais sans le second degré espiègle et le côté subversif du hardcore de l’époque.

Et puis petit à petit, les pédés qui avaient acquis entre temps une visibilité, une reconnaissance et des droits nouveaux, se sont embourgeoisés et sont devenus des tapioles orgueilleuses et vulgaires.

Les jeunes hétéros des banlieues et les hipsters métrosexués leur ont piqué tout leur attirail de séduction : fringues de marques, look de gravure de mode, barbe fournie et même leurs accessoires les plus pédale douce : sac à main Vuitton, coupes à faire pâlir la Gaga, Rimmel pour souligner le regard, rasage réglementaire du minou, et même les drogues récréatives comme la coke ou le GBH. Quand ce n’était pas carrément leurs pratiques sexuelles, les lascars décomplexés s’essayant à la turlute et au limage de fion après avoir surfé sur YouPorn…

Evidemment la musique elle aussi a été dévalisée. Les cailleras gavés de Booba ne viennent plus casser du pédé gavé de techno comme lors du concert de Garnier à Nation lors de la première techno parade de 1998.

Au point qu’aujourd’hui les meilleures soirées et les meilleurs clubs du monde entier sont tous hétéros.

Ou au mieux « inclusifs » : c’est-à-dire qu’on y tolère quelques pédés à condition qu’ils n’arrivent pas déguisés en drag-queens, qu’il ne se paluchent pas sur le dancefloor et ne se lâchent pas en faisant du vogueing au milieu des jeunes preppies qui se trémoussent avec leur copine un mojito à la main en prenant un air très inspiré. On est prié de rester couleur muraille et de ne pas faire d’excentricités, au risque de passer pour un extraterrestre ou un hippie échappé de Woodstock.

Le Queen est devenu un machin qu’on visite dans les circuits touristiques pour beaufs après la tour Eiffel et le Moulin Rouge. Et la « Marche des Fiertés LGBT-machinchose » n’attire plus que les nostalgiques de la militance, des ados qui veulent s’éclater au milieu des chars et quelques provinciaux en goguette.

Quant aux clubs et au soirées gays, on y croise les mêmes Barbie bears faussement viriles, aussi sottes qu’un cône glacé couvert de piercings et totalement foldingottes.

Et on s’y abrutit avec la même daube tribal-progressive ou des remixes de Rihanna sur lesquels s’agitent des dindes arrogantes, gonflées comme Pamela Anderson et aux neurones passablement grillés par l’excès de « chems ».

Bien sûr on y va autant pour s’éclater ce qui reste de cerveau que la rondelle. Et les soirées les plus prisées ont toutes leur arrière-salle qui fleure bon le poppers, le foutre et autres effluves moins ragoutantes.

Quant aux DJs stars (je ne citerai pas de noms pour ne vexer personne…) qui gravitent dans ces antres de la décadence et du mauvais goût, ils se doivent d’arborer un look calibré calqué sur leur clientèle : muscle saillant et barbe bien drue.

On est entre soi et on entend bien le rester !

Qu’ils sachent mixer et qu’ils passent du bon son est totalement accessoire, du moment que ça fait un max de bruit et qu’on multiplie les effets bien pourris pour que ces dames comprennent quand il faut hurler en chœur et s’aérer les dessous-de-bras.

Enfin, laissons-leur l’illusion qu’ils « jouent » pour leur public, même s’ils ne font que pousser à la queue-leu-leu des mp3 calqués les uns sur les autres, et monter le volume de temps en temps pour exciter la basse-cour.

On l’aura compris : ces clubs sont plus proches du cloaque que du septième ciel, le public plus proche de la ferme téléréalité que du Studio 54, et les amuseurs qui officient plus proches du cirque Medrano que du Warehouse.

Du Dépôt au Tekyön, c’est partout le même scénar affligeant. Sauf qu’à Istanbul, les bears du Middle East sont bien velus et gavés de testostérone : c’est pas de la Parisienne en barbe résille !

Une telle évolution est réellement tragicomique.

Pour ceux qui ont connu le Paradise Garage, le Palace, le Boy, les premières fêtes house clandestines et les premières raves, à une époque où l’on n’osait même pas rêver du PACS et où les applis pour pécho sur-mesure n’avaient pas remplacé les saunas glauques et les lieux de drague interlopes, s’aventurer dans de telles pataugeoires ne peut s’envisager qu’en cas d’extrême misère sexuelle. Et encore, avec le ciboulot raisonnablement fracassé pour faire passer la pilule, supporter le déluge de sons indigestes, les regards hautains des madones en harnais et éviter les mares de lisier qu’elles laissent derrière elles.

Sans même s’aventurer dans ces lieux dantesques, il suffit souvent de demander à un jeune gay de 20 ans ce qu’il écoute comme son. S’il répond « de la house », on a le choix entre Nacho Chapado dans le pire des cas, et Disclosure dans le meilleur.

Car si la décennie 2000 s’est abîmée dans les fosses communes des musiques électroniques que nous ont léguées les années 1990, la décennie 2010 a providentiellement réhabilité le meilleur de la house et de la techno, après une éclipse coupable de 10 ans de junk-food.

Aujourd’hui on ne compte plus les petits jeunes qui ont tout pigé au meilleur des ziks électroniques et font leur miel dans leur home-studio ou sur leur tablette en accouchant des sons ahurissants à faire pâlir les godfathers les plus pointus.

En Europe, Londres et Berlin ne tiennent plus forcément le haut du pavé.

Bien sûr il y a Disclosure, mais partout, de l’Europe de l’Est à l’Amérique du Sud, on voit sortir de nulle part des gamins surdoués qui en quelques milliers de clic sur YouTube ou SoundCloud deviennent des célébrités adulées par les jeunes clubbers et courtisés par bookers et majors.

La France n’est pas en reste, loin de là.

Loin du son obligé et très pédant des divas momifiées et panthéonisées de la French touche, les Daft Punk, Justice ou Pedro Winter qui ont amassé des monceaux de thunes depuis 20 ans en nous servant une électropop pas toujours aussi fameuse que les médias l’ont prétendu, on trouve aujourd’hui pléthore de jeunes talents qui n’ont pas d’ego à vendre en feignant d’être des artistes, qui ne passent pas leurs nuits à se déglinguer la tronche entre happy fews, mais qui font de la musique avec enthousiasme et sincérité.

A l’image des Britanniques NVoy ou Duke Dumont, des Berlinois Adryiano ou The Checkup, de l’Amstellodamois Detroit Swindle, de l’Espagnol Gilbert Le Funk, des Français comme LeMarquis servent une Nu house d’une qualité irréprochable.

lemarquis

LeMarquis

On est loin des approximations très commerciales et très convenues de Kavinsky. Ça bounce, ça swingue, ça pulse, ça groove, c’est à la fois simple et sophistiqué, punchy et sensuel, frais, efficace et rigolo.

Qu’on soit expert ou novice, on n’y résiste pas !

Peu leur chaut à ces nouveaux artistes de s’abreuver à des influences éclectiques et non estampillées : ils n’ont pas de style labélisé à marchander. Deep house, électro, disco, funk, hip hop, world music, dubstep, hardcore, heavy metal, new age, musiques de film… tout est bon à prendre !

La différence entre ceux qui ont inventé ces musiques il y a 30 ans et qui phagocytaient une à une toutes les musiques dans une frénésie de sampling et de références subliminales et ces gamins nés avec une Gameboy dans la main, c’est que la technologie leur offre aujourd’hui une facilité indécente pour sortir un son qui tue et d’une pureté cristalline en 2 minutes sur leur PC.

Ensuite c’est l’inspiration et le goût qui font la différence entre un bidouilleur du dimanche et un petit génie.

Entend-on ces merveilles dans les clubs gays ? Jamais !

Pour vraiment s’amuser sur des musiques intelligentes, à Paris il faut aller au Rex, au Zig Zag, au Showcase, au Faust, parfois au Wanderlust ou au Yoyo. Ou mieux encore, loin de ces grands clubs qui brassent une clientèle branchouille pas toujours au faîte des tendances les plus pointues : dans des clubs plus intimes ou de l’autre côté du périph.

Cette décadence qu’on cultive sous PrEP dans les bordels musicaux, les clubs branchés de la capitale se l’approprient à l’occasion pour donner du frisson à leurs ouailles.

Ainsi les Nuits fauves, club ouvert en juin 2016 à l’emplacement d’un des plus grands spots de drague intra muros (Quai d’Autsrlitz), s’est approprié la référence sulfureuse au film de Cyril Collard sorti en 1992, et aux errances nocturnes du personnage dans ces friches où les mecs baisaient sans capote en pleines années sida, pour restituer l’ambiance crado des premiers warehouses où sont nées la house et la techno.

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Les Nuits fauves

beardropQuant à la Beardrop, jamais ô grand jamais elle ne se risquerait à programmer autre chose que ces jongleurs de tamtam à pédales qui cachetonnent en tripatouillant la même merde.

Même la très marrante et baroque Papa party, sans doute la seule soirée qui garde un esprit un brin décalé même si ce sont toujours les mêmes bearettes défoncées qui s’y agglutinent, ne s’aventure jamais au-delà des très convenus DJs du circuit qui balancent la même soupe tribal-progressive d’une soirée à l’autre sous toutes les latitudes de Tataland international.

Alors, déclassés, has been, les pédés ?

C’est un doux euphémisme !

Pour permettre aux gays d’aujourd’hui de retrouver le sens du bon et du beau, peut-être faudrait-ils les emmener voyager loin du Cox et de la Croisière Démence. Et découvrir qu’on peut s’amuser autrement qu’en restant collées entre filles comme au bon vieux temps des pissotières et de la Prohibition sexuelle.

L’avenir est au brassage des genres et des identités. Alors oublions ces itinéraires fléchés en rose et partons à la conquête de nouveaux territoires.

Le monde est vaste et ne se limite pas au triangle Marais-Sitges-Canaries.

Le monde de la nuit n’a jamais offert autant de lieux et d’occasions de découvrir et de s’amuser. Même si l’esprit de liberté et de dérision s’est beaucoup émoussé.

Alors WAKE UP! comme dirait l’autre.

Au risque sinon de devenir une icône ringarde à ranger au musée.