La gentillesse, ça paye !

Mis en avant

Cet article paru dans un magazine pour millennials actifs vante la gentillesse comme un formidable outil de productivité !

Et si la gentillesse était en réalité ce que « l’éthique » a été pour les entreprises dans les années 1990-2000 : un simple outil de comm institutionnelle destiné à rehausser l’image des organisations et gonfler leur chiffre d’affaires ?

« Ethics pays! » : L’éthique, ça paye !

C’était le leitmotiv de ces consultants en éthique chargés d’élaborer des Chartes éthiques et autres Projets d’entreprise durant ces deux décennies de gueule de bois qui suivirent ces impitoyables années golden boys où l’ultralibéralisme sauvage est devenu la religion dominante.

Une époque où cynisme et politiquement correct devinrent les principales valeurs en hausse, après l’Excellence et le taux de rendement brut du capital. Et où même BNP Paribas pouvait se prévaloir sans pouffer de rire d’être, selon un benchmark bien rémunéré, « la banque la plus éthique ».

Aujourd’hui le conformisme à la norme a remplacé l’éthique. Le progressisme et le wokisme ont supplanté le capitalisme social et la défense des minorités au rang des idéologies bankable.

Alors quoi de plus naturel dans cette époque de hyènes où l’arrogance et la violence sont devenues des armes communes pour se faire entendre, de voir rappliquer la gentillesse comme panacée du marketing commercial ?

Plus que la politesse, valeur en récession dans ce monde de brutes, mais qui permet de désarmorcer les récriminations des clients agressifs, la gentillesse n’est pas que l’apanage formel des gens bien élevés. C’est une disposition cordiale qui suppose l’écoute, l’empathie et la bienveillance envers l’autre. Une vraie qualité humaine qui ne s’improvise pas après un stage de formation commerciale. Une qualité devenue suffisamment exceptionnelle pour avoir la cote.

Encore que de gentil à béni-oui-oui, il n’y a que l’espace d’un croc entre le toutou et le mouton. Gentillesse sans conscience n’est que ruine des bonnes âmes. Ou bonnes poires…

« Gentil mais pas con ! », voilà le mot d’ordre qui siérait au Zeitgeist teinté d’hypocrisie, de cynisme, de corruption, de mensonge et de fausse vertu. Pour ne pas être un mouton ni un pitbull. Tantôt loup, tant labrador, donc.

Car pour être un « gent » (du latin gentis), un membre du clan, il faut d’abord avoir côtoyé les loups : la civilité, comme l’esprit de meute, de caste, de famille ou de corps, n’est pas un état de nature mais le produit d’une culture. N’en déplaise à Rousseau, pour qui la vie sociale pervertit l’homme, bon par nature.

Quoi qu’il en soi, l’une ignorante de l’autre conduisent à la faillite de toute humanité. Le survivalisme misanthrope des Robinson Crusoé de l’Apocalypse, et le fantasme transhumaniste des fétichistes du numérique, conduisent tous deux à des impasses symétriques qui déconnectent l’homme de sa conscience intriquée. Laquelle a besoin de commercer avec les autres pour faire l’expérience de soi, sans pour autant substituer aux autres consciences des machines intelligentes mais non conscientes. Sans âme. Et donc capables d’être très polies, mais en aucun cas d’être authentiquement gentilles.

Nous tous : le parjure récidiviste

Je viens de prendre conscience de ce qui représente sans doute le plus grand crime d’Emmanuel Macron depuis qu’il est au pouvoir : son slogan de campagne.

Nous tous : voilà qui résonne comme une trahison absolue des fausses valeurs consensuelles du candidat. Et qui révèle en filigrane la face cachée de son projet machiavélique.

Nous tous qui a vite remplacé le slogan initial du Président-candidat toujours présent sur le site de LREM Avec vous, suite aux multiples détournements du type : Avec votre argent

Nous tous, slogan burlesque pour un chef de parti bidon créé par McKinsey, qui compte moins de 20.000 membres et n’a jamais pris comme vrai parti, car machine taillée pour soutenir un seul homme, sans aucune autre personnalité ni dynamique politique propre.

Quand Hollande balançait sans rire en 2012 : « Mon ennemi, c’est la finance ! », Macron pourrait avouer sans surprendre personne en 2022 : « Mon parti, c’est la finance ! » Car c’est bien la haute finance qui est derrière LREM et son banquier-Président.

Nous tous donc, et non plus « toutes et tous », selon sa formule fétiche, mimée et rabâchée à l’envi comme un mantra inclusif, égalitariste et politiquement correct.

Un mantra qui traduit moins la sincérité d’un ralliement de pure façade à la cause féministe et aux canons idéologiques égalitaires, une formule-gadget passablement ridicule qui n’est pas non plus qu’un pied de nez affecté à la syntaxe, un tic générationnel caractéristique de cette génération momo, ces mobiles moraux angoissés par la crise, ultra conformistes, formatés par le wokisme, que le symptôme indélébile d’une ambiguïté morale et psychologique, une posture indifférenciée et androgyne pour avancer masqué, comme un charmeur fluide et équivoque, qui surfe sur le et en même temps.

Jeune-homme marié à une cougar élégante et discrète, pastichant sur les covers people le sketch du parfait petit couple hétéro…, et en même temps fin débauché amateur de chairs masculines, jeunes, musclées et métissées, rehaussées de cocaïne et de scénars pervers, aux dires des participants aux parties fines du roitelet maudit qui ont balancé.

Ces scandales graveleux mis à part, Macron représente selon les psys spécialistes des pathologies du pouvoir le profil type du pervers polymorphe narcissique et manipulateur, tourné uniquement vers lui-même, et draguant tous azimuts sans tolérer aucune opposition, controverse ou blessure narcissique. Un profil de petit tyran séducteur déguisé en éternel premier de la classe dans le regard de sa maîtresse, ni homme ni femme, ni homo ni hétéro, ni bi ni trans, mais un peu tout ça à la fois.

Une vraie pute, à en croire ses anciens collègues de Rothschild et son mentor Attali, qui décrivaient en des termes moins cash un expert dans l’art de séduire, de raconter des histoires et d’embobiner tout le monde, totalement dépourvu d’éthique personnelle ou républicaine. La proie idéale pour le formatage MK Ultra des futurs exécuteurs de basses besognes de l’oligarchie.

Son « programme » ni de droite ni de gauche car « je m’en fous », élaboré par McKinsey comme un packaging marketé à partir d’enquêtes clients, est lui aussi un patchwork hétéroclite et homologué, un jeu de miroirs narcissique, comme en 2017, ou les plus naïfs peuvent toujours se projeter : Nous tous. Sur le mode Je dis ça, je dis rien. Un slogan attrape-tout, attrape-cons, en creux, sans perspective ni profondeur.

Et bien sûr l’apothéose du mensonge absolu, puisque le quinquennat du jeune prodige aura été placé comme aucun Président avant lui sous le signe de la Division : ultrariches contre classes moyennes et nouveaux pauvres ; communautaristes choyés par le régime contre identitaires d’extrême droite conspués ; « ceux qui réussissent » contre « ceux qui ne sont rien », ou « les dieux » contre « les inutiles » pour reprendre l’expression de son ami Laurent Alexandre ; les Gilets jaunes et les Black Blocs contre l’élite éclairée gardienne de la démocratie ; ceux qui appliquent sans broncher les diktats du pouvoir contre les « complotistes », ces nouveaux hérétiques assimilés à une secte et promis au bûcher ; les bons citoyens contre les « antivax » ou les « non-vaccinés » déchus de leur citoyenneté et promis à un emmerdement maximum. Etc…

Nous tous ment deux fois. Nous pour dire Je. Jupiter auréolé du sacre de la Transcendance élitaire. Et tous pour dire les élus d’une oligarchie opaque.

Tout le monde connaît la définition de Lincoln, reprise par les pères de notre Constitution :

La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple.

Le Projet Macron est la perversion absolue de ce principe. L’asservissement de tous par une élite, et le gouvernement apparent du peuple par des représentants choisis, corrompus et manipulés par une élite qui en a les moyens pour satisfaire ses objectifs exclusifs et ménager ses intérêts. Avec un habillage institutionnel et rhétorique de pure façade qui résume la démocratie à un théâtre d’illusions : cette fameuse Société du spectacle analysée par Guy Debord en 1967.

Nous tous pourris résumerait avec plus d’honnêteté et dans un langage populaire l’imposture éthique et politique de la Caste qui agite les ficelles de la marionnette Macron.

Même l’euphonie nous tous sonne comme du mou et du vent. Un doudou, une marotte pour les électeurs énucléés et lobotomisés par les médias qui flippent à l’idée du spectre de l’extrême droite.

Face au loup on se rabiboche, on se serre, on se blottit, on se réchauffe dans un nous-nous qui répond d’autant plus à un besoin individuel et collectif que celui qui scande cet appel au fusionnel indifférencié est précisément celui qui a le plus attisé les conflits mimétiques, instrumentalisé les forces centrifuges, trahi la République une et indivisible, divisé et malmené les Français, dissout l’Etat-nation et le peuple souverain dans le grand charivari mondialiste.

Qui peut encore en être dupe ?

Le manipulateur est un dealer, il vous livre ses doses, vous rend dépendant et s’enrichit en vous méprisant (J. Eldi).

Ceux qui ne seront pas à temps désintoxiqués et contribueront à faire réélire le grand manipulateur doivent s’attendre aux lendemains du 24 avril à être douloureusement dégrisés.

Le coup d’Etat sanitaire permanent

« Avec la science, il n’y aura plus de superstitions ni de croyances aux miracles, plus de coups d’Etat ni de révolution. » (Paul Bert)

Cette citation de l’ancien ministre des Cultes de Gambetta résume à elle seule la foi aveugle dans la science positiviste, supposée faire reculer l’obscurantisme de la religion. La foi aveugle en la Raison et la Vérité, dont la science triomphante nous déroulerait les arcanes.

Un siècle, deux guerres mondiales et quelques scandales médicaux plus tard, s’il y a bien une chose dont nous ont délivré les vaccins, c’est de la croyance selon laquelle la science serait l’unique porte de Salut et qu’on pourrait s’appuyer sur une quelconque « vérité scientifique ».

Non seulement la médecine, qui n’est pas une science mais un art, n’a jamais érigé aucune vérité. Mais dans aucun autre domaine ce qui s’apparente à une vérité n’a de caractère plus relatif. Tout procède du consensus, scientifique certes, mais toujours changeant et toujours remis en cause.

C’est précisément parce que certains ont voulu nous entraîner à croire que notre seul salut face au Covid résidait dans les vaccins, avant même que ceux-ci fussent élaborés, que nous en sommes là aujourd’hui.

Ce faisant on a cherché à ancrer dans l’esprit des gens une croyance mensongère : la science élabore des certitudes.

En vérité, on a cherché à se servir de l’aura de la science et du prestige des scientifiques pour transformer des produits fabriqués par des marchands de soupe et des usuriers en fétiches ou en amulettes sensées apporter la guérison.

C’est ainsi qu’on a appelé « vaccins » des injections qui n’en recouvrent pourtant aucun des critères. Et qu’on les a vendus aux opinions terrorisées par le méchant virus comme une panacée avant même de les avoir testés. Vaste supercherie.

L’idéologie scientiste et transhumaniste de ceux qui veulent aujourd’hui nous les imposer de force ne croit sans doute pas au pouvoir réel de ces expérimentations pour soigner des maladies. En revanche elle croit dur comme fer à leur pouvoir pour manipuler les masses.

En somme on a remplacé les croyances et les superstitions anciennes moquées par Paul Bert par une fascination magique pour des produits-miracle vantés par l’ingénierie sociale sous couvert de science transformée en nouvelle religion scientiste.

Restait à imposer ces vaccins de façon inéluctable. Et pour cela, à corrompre les pouvoirs scientifiques, politiques, médiatiques, administratifs, afin de présenter ces vaccins anti-Covid comme le fruit du progrès, la seule alternative thérapeutique, un choix altruiste et un bienfait pour l’humanité.

A ce titre, le terme de coup d’Etat est moins usurpé qu’il n’y paraît.

La plupart du temps, un coup d’Etat consiste à prendre le pouvoir de façon abrupte, à renverser un dirigeant pour prendre sa place, à remplacer un régime par un autre, en bafouant les règles du Droit, les institutions, et en usant le cas échéant de violence pour imposer un coup de force.

C’est un acte arbitraire, autodidacte, un fait d’usurpation, d’appropriation du pouvoir qui court-circuite les règles habituelles visant à assurer sa continuité et sa transmission.

Le coup d’Etat marque une rupture. Celle-ci intervient avec d’autant plus de force qu’elle est imprévue, soudaine, radicale, impérieuse. Comme un fait accompli. Ne souffrant aucune opposition ni aucun retour en arrière possible.

Le coup d’Etat obéit à la logique du rapport de force, qu’il oppose à la légitimité du pouvoir.

L’auteur du coup d’Etat, ou celui à qui il profite, est certes illégitime. Mais sa légitimité arrachée s’appuie sur la loi du plus fort.

Comme dans les sociétés archaïques où le chef s’imposait par sa seule force physique, selon une logique de meute, les autres n’ont plus qu’à le suivre, obéir ou mourir.

Ainsi quand des militaires renversent un dirigeant élu d’un pays démocratique, l’Etat de droit cesse d’exister. Il est remplacé par une dictature militaire, plus ou moins bien acceptée par le peuple selon la popularité de celui qui a été déchu.

Le problème est tout à fait différent avec Emmanuel Macron. Lequel endosse a priori tous les habits de la légitimité et de la continuité républicaines, puisqu’il a été élu Président de la République en 2017. Et s’il parle parfois opportunément de « rupture », ce n’est certainement pas avec une volonté de chambouler les institutions. Au contraire, sa rhétorique se réfère invariablement au modèle républicain, à l’idéal démocratique, aux grands principes, aux droits de l’homme.

Et si ses décisions les trahissent, cette trahison n’est jamais ouvertement assumée. Si Macron sert objectivement les intérêts d’une oligarchie mondialiste qui l’a mis au pouvoir au lieu de servir les intérêts du peuple, l’intérêt général ou la France, c’est toujours en prétendant œuvrer pour le bien commun face aux défis du temps : crise économique, crise sociale, crise sanitaire…

Ce hiatus entre rhétorique et action politique n’est pas nouveau. Et Macron n’est pas apparu par hasard. Depuis quelques décennies un fossé s’était peu à peu creusé entre les discours, les programmes, les intentions de nos dirigeants et les actes. Un fossé dont les Français ressentent de plus en plus cruellement les conséquences dans leur vie, nourrissant une suspicion croissante envers la politique, les élites, et une désaffection de plus en plus grande pour les échéances électorales.

L’abstention record lors des élections régionales de juin 2021, où plus des 2/3 des électeurs ne se sont pas déplacés, en est la preuve. Jamais un Président en exercice n’avait paru aussi peu légitime, alors que son parti n’a récolté que 3,5% des votes parmi les inscrits.

Illégitime, Emmanuel Macron l’était dès le départ compte tenu des circonstances de son élection. Et même de sa candidature, parachutée après seulement 2 ans d’expérience politique comme ministre, mais fruit d’un patient travail de la part des mécènes qui l’ont repéré, chouchouté, qui ont favorisé son ascension vers les sommets et l’ont finalement fait élire en contrôlant des médias et le scénario d’une élection à rebondissements.

Quant au comptage des voix, il est lui-même sujet à caution. Fait unique dans notre Histoire mais qui soulève de graves questions, l’agrégation numérique des résultats enregistrés dans les bureaux de vote a été confiée à une société de comptage spécialisée aux Etats-Unis. Et selon certains observateurs elle comporterait de nombreuses irrégularités.

Quoi qu’il en soit, l’accession d’Emanuel Macron au pouvoir est un fait unique dans l’Histoire. Jamais un jeune-homme de 39 ans, ex haut fonctionnaire des finances et actionnaire dirigeant d’une grande banque d’affaires, inconnu du grand public trois ans auparavant, n’avait gravi les échelons du pouvoir aussi rapidement. Sans jamais avoir exercé de responsabilité politique dans un parti ni aucun mandat au niveau local, mais en étant soutenu par un parti fantoche, créé un an auparavant, et financé par de riches milliardaires.

Aujourd’hui c’est une évidence pour tous : Macron n’est pas le Président des Français mais le représentant d’une élite. L’ensemble de son programme ne vise qu’à satisfaire les intérêts de ceux qui l’ont hissé au pouvoir. En favorisant les plus riches qui se sont largement enrichis durant son mandat, notamment grâce à la crise sanitaire, au détriment des classes moyennes et des plus pauvres. En démantelant méthodiquement tout l’appareil industriel national et tout l’édifice social hérités de la Libération et du gaullisme, et qui relèvent de priorités régaliennes : transport, énergie, aéroports, système de santé, de retraite, d’assurance chômage, Police…

Tout ceci avec une morgue et un mépris affiché pour le peuple qui ulcère l’opinion et a nourri une crise des Gilets jaunes étouffée dans le sang grâce au Covid.

Plus grave et plus sournois : le règne de Macron aura été marqué par une accélération fulgurante dans la captation des pouvoirs en France au profit de l’élite financière qui dicte son agenda. La volonté d’associer BlackRock ou un cabinet comme McKinsey aux grandes orientations stratégiques en est l’illustration.

Ce ne sont pas seulement nos institutions qui ont été ainsi patiemment décousues, achevant le travail de sape opéré lors de la construction de l’Europe de Maastricht avec les transferts de souveraineté vers Bruxelles. Ce n’est pas seulement l’amarrage de la France, plus évident que dans d’autres pays européens, aux intérêts des lobbies comme Monsanto, qui est en cause. Depuis le début de la crise sanitaire et l’instauration de l’état d’urgence, c’est tout l’exercice démocratique du pouvoir qui a été confisqué.

En instaurant un état d’urgence pour une épidémie qui ne constituait pas un péril majeur, et ne saurait en aucun cas être comparée à une guerre ou un risque terroriste, Macron a confisqué et concentré les pouvoirs institutionnels autour de sa personne. Au point de remettre en cause le principe de séparation des pouvoir, fondement de notre démocratie.

Le Parlement disposait pourtant d’une confortable majorité, il a été réduit à une chambre d’enregistrement. Les débats sur des questions essentielles touchant à nos libertés y ont été escamotés voire supprimés, la parole des intervenants réduite au minimum, celle de l’opposition ridiculisée. Le gouvernement a fait pression pour imposer des projets de loi auxquels les parlementaires et l’opinion étaient hostiles.

L’état d’urgence a conféré au Président les pleins pouvoirs pour décider de la politique sanitaire et de mesures concernant la vie de millions de personnes. Le pouvoir exécutif a été réduit à peau de chagrin, un « Conseil de Défense » nommé par Marcon et réuni à huis clos s’est substitué au Conseil des Ministres pour les décisions importantes.

Le pouvoir judiciaire aussi a été maté. Et la fronde des avocats levée contre les mesures illégales imposées par le gouvernement a été réduite au silence.

L’information a quant à elle été soigneusement mise sous contrôle, dénaturée, calibrée, censurée. Avec la totalité des médias mainstream contrôlés directement par l’exécutif (pour le service public), grâce à des subventions octroyées par le pouvoir à la presse à un niveau jamais atteint (1,2 milliard d’euros versés au titre du soutien à la presse en 2020). Soit indirectement par les milliardaires auxquels elle appartient, tous mécènes de Macron. Soit encore par des subventions octroyées par des organismes comme la Fondation Bill et Melinda Gates pour garantir une ligne éditoriale conforme à leurs attentes sur les vaccins.

A cette corruption inédite il faut ajouter un niveau record de censure dans un pays prétendument démocratique. Avec la mise en place d’une véritable Police de la Pensée incarnée par des médias garants de la vérité officielle : Agence France Presse, France TV Info, Le Monde, Libération, Les Echos… Tous alignés sans aucune nuance sur la politique sanitaire et traquant inlassablement toute déviation dans les médias indépendants. Une traque sans relâche étendue aux réseaux sociaux comme Facebook, où chaque publication est désormais filtrée par des algorithmes et vérifiée par les organes de CheckNews.

Une politique de censure digne de l’URSS de Staline, renforcée grâce à un arsenal juridique approprié. Comme la loi Avia votée en 2020, supposée lutter contre la haine sur internet mais servant en réalité à supprimer les propos jugés non conformes à la ligne officielle et à poursuivre leurs auteurs.

C’est donc une forme nouvelle de coup d’Etat à laquelle nous sommes confrontés avec cet état d’urgence permanent totalement inique qui a permis au pouvoir en place de s’affranchir des règles normales du fonctionnement démocratique, de décréter des mesures arbitraires, liberticides, scandaleuses, et d’imposer une répression féroce pour empêcher toute tentative des citoyens de s’exprimer et de manifester pour faire valoir leurs droits.

Même si elle ne ressemble à aucun autre, la France de Macron en 2021 présente objectivement tous les traits d’une authentique dictature : confiscation du pouvoir dans les mains d’un seul homme et au bénéfice d’une élite, suppression des libertés fondamentales : liberté d’aller et venir, liberté de voyager durant les confinements, liberté d’expression, liberté de réunion, liberté de manifester, liberté d’entreprendre et de travailler, liberté de culte au moment de la fermeture arbitraire des lieux de culte, surveillance des citoyens grâce à de nouveaux outils : drones, 5G, caméras intelligentes, reconnaissance faciale, pass sanitaire, surveillance d’internet, des smartphones, des conversations téléphoniques…

Cette nouvelle forme de dictature sanitaire est d’autant plus dangereuse et insidieuse qu’elle ne présente pas les caractéristiques habituelles des dictatures anciennes. Pas de rupture radicale avec le passé ou le régime en place, au contraire, illusion d’une continuité des institutions et d’une légitimité des changements ordonnés par le pouvoir. La réduction des libertés est ainsi justifiée au nom de l’impératif de santé et de sécurité, présenté comme supérieur à tout autre principe.

L’intelligence de cette dictature réside dans une subversion en profondeur des principes démocratiques, une dilution de la responsabilité des politiques et un haut niveau de maîtrise de l’ingénierie sociale.

Comme dans les dystopies totalitaires présentes dans des romans d’anticipation tels que 1984 de George Orwell ou Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley, le pouvoir en place prétend justifier des mesures violentes à l’égard des peuples selon une rhétorique guerrière de lutte contre un adversaire imaginaire et dans l’intérêt des populations selon un objectif sécuritaire. Mais dans le cas de la crise sanitaire, ce combat pour le Bien est mondial. La France prend des mesures exceptionnelles qui entravent les libertés. Mais ça ne serait pas comme le disent des ONG comme Human Rights Watch ou certains médias américains à cause d’une dérive autoritaire du régime. C’est parce qu’elle fait figure d’exemple. Et parce que ses dirigeants font preuve de courage pour mener un combat sans merci contre une pandémie mortelle.

De même que lutter contre le dérèglement climatique est un impératif global, lutter contre le Covid-19 est un combat qui fédère les nations, les inscrit dans une perspective qui les dépasse. Il y a donc toute une mythologie progressiste et émancipatrice dans cette rhétorique du combat pour le Bien de l’humanité.

Dans les faits, c’est exactement le contraire.

Le basculement initié par les nouvelles orientations annoncées par Emmanuel Macron dans son allocution télévisée du 12 juillet 2021 inaugure précisément une ère de ténèbres absolues pour l’humanité.

Balayons de suite les arguments pseudo scientifiques selon lesquels ce passage à la limite qui consiste à vouloir obliger toute une population à se faire vacciner sous peine de voir les récalcitrants mis au ban de la société et privés de tous leurs droits, au point d’instaurer un régime d’apartheid sanitaire opposant les vaccinés aux non-vaccinés, serait le seul moyen de venir à bout d’une épidémie qui représenterait un risque majeur. Tout ceci est insolemment faux. Et chaque élément de cette imposture (dangerosité des variants, existence de traitements efficaces contre la maladie, efficacité et innocuité des vaccins, balance bénéfice-risque…) est un mensonge chaque jour répété mais taillé en brèche par des spécialistes honnêtes et non corrompus.

La décision de rendre la vaccination obligatoire fait d’ailleurs figure d’exception parmi les pays développés. Seuls le Turkménistan, le Tadjikistan, l’Arabie Saoudite et le Pakistan ont fait un tel choix. Des dictatures islamistes. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et même la Chine s’y sont refusés. Y compris pour le pass sanitaire.

Ce basculement fait de la France une nation aventurière aux mains de dirigeants fanatiques. Mais il n’est pas dû au hasard. Si l’on prend la peine de se pencher sur le projet de Great Reset vanté par les mondialistes (détaillé notamment dans le livre de Klaus Schwab et Thierry Malleret paru en novembre 2020 : Covid-19, The Great Reset), on comprend que cette volonté de vacciner des pays entiers et à terme toute l’humanité, comme d’imposer un contrôle des populations grâce au pass sanitaire, n’est pas le fruit du hasard.

Cette stratégie a d’abord été exposée dans des documents prospectifs conçus par des officines mondialistes, comme le rapport sur l’avenir du monde de la Fondation Rockefeller paru en 2010. Ou d’autres émanant de la Fondation Bill Gates. L’idée est qu’une pandémie pourrait permettre d’accélérer le processus de transformation des sociétés allant vers l’instauration d’une gouvernance mondiale, objectif final de l’oligarchie mondialiste.

Cette stratégie du choc, tout comme une bonne utilisation des thématiques liées à l’écologie et au changement climatique, pourrait permettre d’organiser rapidement des transferts de pouvoir des états vers des organisations supranationales, de normaliser les processus de prise de décision, de mobiliser les opinions en court-circuitant les obstacles au basculement. De réduire les libertés individuelles et de mettre en place une surveillance policière accrue, d’isoler les contrevenants. Mais aussi d’imposer un contrôle rapide et total de tous les citoyens en recourant aux nouvelles technologies. Et de justifier enfin une refonte totale du système financier au niveau mondial mis à bas par les convulsions économiques engendrées par cette crise. Avec comme clé de voûte du nouveau système l’instauration d’une monnaie unique numérique inscrite dans des nanopuces présentes dans le corps de chaque individu.

Cette vision totalitaire n’est pas un scénario de science-fiction. C’est un scenario ancien conçu par l’oligarchie financière et qui répond à une stratégie de contrôle progressif des états, des économies et des populations, avec des objectifs clairement eugénistes. Un scenario dont la genèse remonte à plusieurs siècles.

Nous sommes arrivés à une étape finale et décisive de ce projet. Au-delà de laquelle tout retour en arrière sera bientôt impossible. A ce titre, les annonces de Macron ne constituent ni une nouveauté (le scenario était connu depuis longtemps), ni une rupture, mais plutôt un dévoilement.

Bien plus qu’un argumentaire de campagne, ces annonces indiquent que Macron est désormais prêt à passer la main à son successeur. Comme il l’avait indiqué en novembre 2020 et rappelé en juin dernier, il serait amené à prendre dans les derniers mois de son mandat des décisions très difficiles, au point qu’il ne pourrait pas se représenter en 2022.

Avec ce testament politique, Macron se dévoile pour ce qu’il est réellement : un Président non-renouvelable comme ses deux prédécesseurs, une marionnette politique et l’exécuteur des basses œuvres pour le compte de ses mentors.

Le coup d’Etat sanitaire permanent qu’il incarne n’est donc pas son œuvre, c’est lui qui est l’œuvre de ceux qui l’ont inspiré.

D’une certaine façon, et c’est peut-être ce qu’il fait qu’il séduit inconsciemment beaucoup d’admirateurs, Macron est le prototype de l’homme futur transhumaniste : un être hybride mi-homme mi-machine. Un homme dont on perçoit les émotions et la fragilité, les fêlures psychologiques, derrière un robot implacable, froid, méprisant et déterminé.

Comme le disait l’un de ses anciens collègues de Rothschild après son élection : « Ce qui est frappant chez lui c’est son absence totale de sensibilité républicaine. » On pourrait ajouter son absence totale d’humanité.

Macron, c’est l’agent Smith dans le film Matrix. Formatté par les grandes écoles, prêt à se soumettre aux logiques managériales et mondialistes. Et à les appliquer froidement. Comme un tableur Excel. En débitant un catéchisme progressiste de pure forme.

Si nous n’y prenons pas garde, notre avenir, au mieux, c’est de devenir comme Macron. Un Robocop du Nouvel Ordre Mondial. Et dans le pire des cas, une créature de la Matrice, un programme, ou un aliéné vivant un rêve éveillé dans une dimension parallèle, piloté par l’Intelligence Artificielle.

Face à ce cauchemar annoncé, il est urgent de nous ressaisir.

Et pour cela de nous réveiller et de réveiller nos semblables encore hébétés par les hallucinogènes débités par la télé.

Il est urgent de se mobiliser. De faire le choix courageux de refuser. De dire non. De nous opposer de toutes nos forces à ce qu’on veut nous imposer. A l’image de ces restaurateurs déterminer à refuser le pass sanitaire à l’entrée de leur établissement.

Une bataille juridique va s’engager. Pour démontrer le caractère illégal de la vaccination obligatoire, du pass sanitaire et autres consignes absurdes. Elle est déjà engagée avec les nombreux procès attentés contre les gouvernements, en France et ailleurs, pour dénoncer les mesures liberticides et faire reconnaître des crimes contre l’humanité. Mais cette bataille sera longue.

Viendra fatalement un jour où le recours au Droit ou à la désobéissance civique ne suffira pas. Il faudra recourir à la force. Certains devront prendre les armes pour protéger leur vie et celle de leurs enfants. Comme certains en milieu rural ont déjà prévu de le faire si on voulait les forcer à se faire vacciner.

Attiser les tensions et miser sur le chaos est aussi une stratégie sur laquelle misent ceux qui veulent nous asservir. Pressés d’ordonner des reprises en main musclées pour rétablir l’ordre et imposer le leur à des foules terrorisées. A moins que les forces de l’ordre et l’armée de se décident enfin à mettre l’arme au pied en refusant de servir une dictature. Un scenario très probable que redoutent nos dirigeants. Pour preuve cette décision incohérente d’exempter gendarmes et policiers de vaccination obligatoire. Toute dictature ne tient que par la force et la terreur qu’elle inspire.

Aucun changement ne viendra réellement à bout du scenario annoncé sans une élévation massive et collective du niveau de conscience, même si des contrechocs violents sont à prévoir.

L’avenir n’est jamais écrit d’avance, et selon les orientations que prend la conscience collective, plusieurs futurs alternatifs peuvent se mettre en place. A nous de prendre conscience dans quelle direction nous conduisent nos choix individuels et collectifs.

Le scenario actuel n’aurait jamais pu se mettre en place sans notre assentiment et notre contribution au marchandage politique et psychologique auquel on nous soumet depuis des décennies. Sans notre obstination à faire semblant de croire à l’illusion démocratique et à ses sirènes, alors que la France n’est plus une démocratie depuis longtemps, si tant est qu’elle l’ait jamais été, et en dépit de toutes les démentis que nous avons essuyés depuis.

Comme le disait Jean Jaurès : « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de noire bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.« 

Notre plus grand ennemi aujourd’hui, le plus grand poison de l’esprit qu’on nous inocule chaque jour, c’est la bienpensance et l’assignation au conformisme. Conformisme intellectuel, moral, discursif et comportemental qui façonne notre réalité. Ce charabia politiquement correct qui fait office de discours-réflexe et de prêt-à-penser. Et qu’incarne à merveille Macron. Une petite musique soporifique qui permet de faire abstraction des pires abominations, d’anesthésier totalement notre capacité de jugement, de réaction, et surtout de notre pouvoir de création. Et nous pousse à faire le contraire de ce que l’on dit, de ce que l’on désire, en le faisant passer pour l’indépassable vérité.

Il faut dynamiter tout ça. Restituer à la vérité son faisceau dru. Dénoncer sans fléchir les hypocrisies, les mensonges, les petits arrangements, les dénis, les complaisances, les corruptions. Jamais au nom d’une obsession de la faute. Mais au nom d’une fidélité sans faille à la vérité et de ce qu’elle doit servir : le bien commun et non l’intérêt de quelques-uns.

Au secours, mon fils a voté Marine !

Réponse à l’article Jeunesse et extrême droite : 50 nuances de brun ? paru sur Agoravox-TV le 30 mars 2021.
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Et voilà les socio-culs de gauche qui se pâment en découvrant qu’une très large part de la jeunesse française, y compris des jeunes Juifs et Arabes, soutient depuis quelques années le FN et vote pour ses candidats !

Hormis le fait que ces chiens de garde de la bienpensance ont 10 ou 15 ans de retard sur les évolutions sociologiques et politiques des millenials, leurs offuscations sont à hurler de rire !

Car enfin ! Si une partie effectivement large et grossissante des 18-35 ans se ruent depuis 10 ans chez Facho & Cie, c’est bien qu’il y a un problème de taille dans l’offre politique depuis quelques années en France !

Loin de nous l’idée de soutenir ou d’invalider les thèses soutenues par l’ex-parti de Jean-Marie Le Pen. Un parti aux relents nauséabonds pour certains, eu égard à son origine (extrême droite française, pétainistes et quelques Waffen SS parmi ses fondateurs), aux frasques antisémites et xénophobes de son ancien Président, et autres saillies monstrueuses qui ne sont paraît-il plus de mise depuis que Marine a fait le ménage dans la basse-cour.

Le sujet n’est plus depuis longtemps de savoir si le RN est légitime ou non, mais en effet pourquoi il attire tant de sympathisants, les jeunes en particulier.

C’est pourtant un truisme mais il faut le rappeler : la politique (et la démocratie), en France comme ailleurs, a été confisquée depuis plusieurs décennies par une clique de politiques carriéristes, tous issus des mêmes grandes écoles et répétant les mêmes slogans, proposant les mêmes solutions à des problèmes qu’ils ne s’appliquent jamais à résoudre : crise économique, inflation, chômage, montée de l’insécurité, et plus récemment immigration explosive, terrorisme, communautarisme, islamisme, séparatisme musulman…

Tous ces polichinelles interchangeables de la politique, soutenus et financés par les mêmes mécènes, ne briguent le pouvoir que pour appliquer une politique qui dessert objectivement les intérêts de la France et des Français, notamment les plus vulnérables. Mais qui servent en revanche clairement les intérêts d’une oligarchie bancaire et financière qui les a placés au pouvoir. Le cas d’Emmanuel Macron constitue un passage à la limite tellement flagrant qu’il se passe de commentaire.

Dénoncer cette dérive n’est évidemment pas l’exclusivité de la soi-disant « extrême droite », puisque l’extrême gauche – LFI en tête – en fait régulièrement ses choux gras avec un certain succès. Et même un intellectuel brillant comme le jeune avocat Juan Branco, auteur de deux livres à charge sur le cas Macron, ne ménage pas ses attaques à propos de cette confiscation de la démocratie par une élite financière aujourd’hui aux commandes de l’Etat, et qui impose son agenda à une marionnette faisant office de chef de l’Etat.

Les jeunes aujourd’hui ne sont pas parmi les moins informés, au contraire. Ils lisent, consultent tous les jours des articles tirés de la presse indépendante, regardent des vidéos et débattent sur les réseaux sociaux. Loin de la langue de bois, de la propagande des médias de cour et du politiquement correct.

Même s’ils se mobilisent rarement dans la rue, ils sont pourtant parmi les premiers à dénoncer les dérives actuelles, notamment les mensonges à propos de la crise sanitaire, de cette fausse pandémie de Covid et l’inflation des mesures liberticides qu’elle sert à justifier depuis un an (sujet sur lequel Marine Le Pen et ses amis restent étonnamment muets, alignés mot pour mot sur la politique du gouvernement…)

Ce que les socio-machins qui raisonnent avec des ficelles vieilles de 40 ou 50 ans sont incapables de piger, c’est que nous avons au tournant de ce siècle changé radicalement d’époque. Et ce changement s’est brutalement accéléré depuis un an et demi avec le Covid. Au point que les vieux clivages gauche/droite ou partis républicains/partis extrémistes ne sont plus aujourd’hui pertinents.

D’ailleurs le RN n’est plus honnêtement un parti « d’extrême droite » comme on l’entendait dans les années 1930 ou après-guerre. C’est un parti de la droite souverainiste, « populiste » si l’on veut, même pas un parti conservateur. Car sur beaucoup de sujets il est plus « progressiste » que beaucoup de partis de droite.

« Progressiste », c’est bien là que le bât blesse. Ce mot-valise utilisé à tort et à travers recouvre en la masquant une idéologie qui a phagocyté toute la rhétorique politicienne et toute l’offre politique depuis deux ou trois décennies au moins.

Or disons le tout de go : le « progressisme », un concept inventé par l’oligarchie britannique au 18e siècle et remis au goût du jour par les néolibéraux américains, puis appliqué dans tous les pays occidentaux pour diluer les clivages traditionnels habituels gauche-droite (conservateurs vs. sociaux-démocrates) en proposant sous des emballages variables la même politique « centriste » ultralibérale enrobée de discours social, est une arnaque absolue ! Et le plus grand danger aujourd’hui pour la démocratie. Très loin devant les éventuels partis « fachos », nationalistes ou ultraconservateurs, qui fleurissent un peu partout, notamment au Royaume Uni avec le Brexit.

Car le « progressisme » s’intéresse à tout sauf au « Progrès » précisément. A fortiori le progrès social, bien qu’il se réclame de l’humanisme et de l’universalisme des droits de l’homme, et dise vouloir œuvrer pour la paix dans le monde et l’amitié entre les peuples en défendant toutes les causes à la mode : antiracisme, anticolonialisme, féminisme, droits LGBT, défense des minorités, des réfugiés, écologie, lutte contre le réchauffement climatique, développement durable…

Un fourre-tout très politiquement correct mais sans aucune réalité autre que rhétorique, puisque leurs politiques, arrimées aux canons mondialistes du Forum Economique Mondial ou aux préconisations du FMI, servent toutes des buts à l’exact opposé de ces généreuses intentions.

Mais l’arnaque fonctionne tellement bien que beaucoup n’y voient que fu feu. Sauf précisément nos jeunes. Notamment cette génération des « yoyos » : les « Young Yobbos » (jeunes loubards). Nés entre 1977 et 1995, ils se situent à l’opposé de leurs aînés les « momos » : cette Génération Macron ultra conformiste, ultra morale, ultra alignée, ultra angoissée, ultra con surtout. Et qui foncent tête baissée dans les panneaux politiquement corrects en défendant avec un zèle inégalé La Dictature En Marche et son cortège de mesures liberticides et totalitaires. Tout en accusant les électeurs du RN d’être d’horribles fachos.

Quitte à faire de la sociologie, autant utiliser les bonnes grilles de lecture.

Ces jeunes de la Génération Y, ces millenials sont aussi totalement blasés, voire désespérés. On leur a tellement bourré le mou en leur promettant la lune, à eux et aux générations précédentes, qu’ils ne croient plus en rien. Sinon en la débrouille, pour eux-mêmes et leur tribu.

Alors ils votent pour le RN. Non par réelle adhésion, mais pour dire merde à ce système pourri qui ne leur laisse aucune place dans la société et ne leur laisse espérer aucun avenir, mais continue de leur mentir avec ses candidats enfarinés.

Et puis parce qu’ils en ont marre de vivre dans un pays où tout va a volo. Où on les rend responsables d’être chômeurs à peine sortis de la fac. Où pour éviter de galérer il vaut mieux être noir ou arabe, étranger, venir en France avec ses huit mômes pour toucher le RSA, les allocs et les aides sociales, tout en bossant au black.

Les yoyos n’ont pas envie de tout casser, ils ont juste envie de vivre et de s’en sortir un peu mieux. Et qu’on arrête de les prendre pour des cons. Ils ont parfaitement compris que la mondialisation se faisait sur le dos des classes moyennes sacrifiées. Et ils aimeraient que le pays où ils sont nés retrouvent un peu de lustre et de crédibilité. Au lieu de laisser ceux qui nous dirigent se foutre de leur gueule en les faisant passer pour des sauvageons, des incultes, des branleurs ou des terroristes, tout en leur passant la brosse à reluire le samedi soir dans des talk-shows pour bobos.

Quant aux jeunes Juifs qui votent en masse pour le RN, comment ne pas leur donner raison ? Eux qui n’osent plus depuis très longtemps porter une kippa ou une étoile de David, de peur de se faire montrer du doigt voire de se faire tabasser dans la rue. Eux dont les parents ont dû déménager bien avant le meurtre d’Ilan Halimi, celui de Sarah Halimi, les attentats de Mohammed Merah ou de l’Hyper Casher, parce qu’être juif dans certaines banlieues équivaut à un arrêt de mort.

Mais alors que dire de ces jeunes Karim ou Hassan qui votent eux aussi sans complexe pour le RN ?

Pour que les bobos bien-pensants arrivent à comprendre une telle « dérive », il faudrait qu’ils saisissent que les jeunes Français ou les jeunes étrangers vivant en France d’origine musulmane ne sont pas encore tous acquis au salafisme ou à doctrine des Frères musulmans. Et que les musulmans comme ceux qui ne pratiquent pas l’Islam, surtout les jeunes, sont les toutes premières victimes de ces islamistes qui tentent de les endoctriner et de les récupérer, en les victimisant pour les lancer ensuite contre la République. En obligeant les filles à se voiler, les garçons à se rendre à la prière le vendredi, à porter la barbe et à collaborer avec ces maffias qui gangrènent les cités, font régner la charia et la terreur en s’alliant avec des élus corrompus.

Ces jeunes, eux, ont compris que c’était la France qui leur avait donné une fierté, une éducation, des droits, la liberté d’être ce qu’ils veulent être, sinon toujours une vraie chance. Et que ces criminels qui cautionnent le terrorisme ne sont que des opportunistes, des manipulateurs qui cherchent à diviser la société et à recréer une « Oumma » fictive pour torpiller la démocratie et conquérir le monde. D’ailleurs ils savent pertinemment ce qu’endurent leurs cousins à cause de ces fripouilles qui ont détruit leur pays d’origine, à Alger, à Tunis ou à Marrakech.

Qu’auriez-vous fait à leur place, vous les beaux penseurs, si l’on avait assassiné vos oncles, vos tantes, vos cousins, et qu’on vienne en plus vous demander de vous battre au nom d’un Islam dévoyé contre un pays qualifié de « décadent et islamophobe » ? Un pays qui vous a donné en 20 ans infiniment plus qu’aucun pays au monde ne vous aurait jamais donné.

Les jeunes ne sont pas cons, ils savent faire la part des choses, entre les mensonges des élites et ceux de ces faux « frères » qui veulent les embarquer dans leur Djihad de merde.

Donc oui, blacks-blancs-beurs, les jeunes votent en masse pour le RN et les autres partis souverainistes : l’UPR de François Asselineau, dont les vidéos ont une grosse cote auprès des 18-35 ans, Les Patriotes de Florian Philippot, ou Debout La France de Nicolas Dupont-Aignan. Et très peu pour l’extrême gauche, surtout Mélenchon qu’ils qualifient de « bouffon ». Presque plus pour les socialistes ou ce qu’il en reste. Et quasiment jamais pour LR, du moins pour ceux qui n’ont pas fait d’études supérieures.

Quant à Macron et son hochet LREM, c’est leur tête de Turc préférée. Le seul qui les incite à descendre à l’occasion dans la rue pour soutenir les Gilets jaunes et leurs revendications.

Alors faut-il s’émouvoir en constatant que les jeunes d’aujourd’hui ont simplement plus de bon sens que leurs aînés ? Ou qu’ils sont désespérés ? La faute à qui ?… La faute à cette caste politique archi corrompue et totalement décrédibilisée. Et à ce système inhumain qu’ils vomissent à raison. Mais aussi à nous qui avons laissé ce scénario se perpétrer, en nous réfugiant derrière des discours de bonne conscience, et en abdiquant toute intelligence politique au bénéfice d’un prêt-à-porter éthique taillé pour nous étouffer à petit feu.

Les théories du complot, auxiliaire de la propagande officielle

Emmanuel Macron, polichinelle façonné et propulsé au sommet de l’Etat par une oligarchie qui s’en sert depuis comme d’une poupée ventriloque, n’aurait jamais pu être conduit vers la victoire selon une pantomime bien huilée par avance au terme de son « élection » de 2017 sans un auxiliaire de scène indispensable appelée Marine Le Pen, hissée comme lui au second tour des présidentielles pour lui servir de repoussoir utile.

Ce jeune héros aux yeux bleus, au sourire Sensodyne et au verbe christique, ce sauveur providentiel de la démocratie fabriqué selon un storyboard rigoureux par des officines de marketing politique et des médias de propagande, n’aurait jamais pu conquérir la Toison d’or dans l’imaginaire romanesque de cette la fable électorale sans parfaire son mythe en s’opposant au personnage caricatural de la méchante sorcière échappée de son manoir hanté de Saint-Cloud pour répandre l’effroi et le mal sur le royaume de France.

Le spectacle pathétique offert par sa rivale lors du débat télévisé du second tour avaient des allures quasi providentielles : la méchante Maléficia « antisystème » se caricaturant elle-même alors qu’elle tentait de ridiculiser son adversaire en l’accusant d’être le jouet des lobbies.

De la même façon, tout discours officiel construit sur des mensonges mais érigé en dogme ou en vérité absolue n’aurait aucune chance de s’imposer face à la raison critique sans un épouvantail destiné à en perturber l’exercice et son levier corolaire d’ingénierie sociale bien connu : la peur et la culpabilité, érigées comme repoussoir inhibiteur face à des théories taxées d’hérésie, qui constituent l’envers caricatural honteux de ce pouvoir aussitôt réhabilité comme vertueux.

C’est le principe des théories du complot qui fleurissent de plus en plus en marge des discours officiels. Avant d’être récupérées par le pouvoir en place et les discours de propagande qui le soutiennent comme bouc émissaire commode sur lequel projeter le doute, le ressentiment, la colère et la violence plus ou moins légitimes du peuple envers les élites. Des ferments de révolte habilement retournés contre les fauteurs de troubles qui propagent ces rumeurs, accusés de vouloir injustement briser par des fausses révélations et de fausses théories la confiance entre ce peuple et ses élites.

Ainsi les théories du complot, même si elles ne sont pas véhiculées par le pouvoir lui-même mais prétendent au contraire en dévoiler le caractère illégitime hideux, spéculatif, criminel, imposteur, peuvent tout à fait à l’occasion s’avérer utiles à celui-ci.

Notamment quand elles sont détournées, raillées, grossies et discréditées pour entretenir par opposition l’illusion de sa vertu et de sa bonne foi. Ces théories et leurs promoteurs sont alors assimilées à des falsifications volontaires, des fake news, des calomnies, des propos délirants, paranoïaques, à des élucubrations construites de toutes pièces pour égarer les esprits naïfs, suspicieux, ou pour se faire mousser.

Présentées sous l’angle de l’invraisemblable, de l’obsession complotiste, et donc du pathologique opposée au bon sens, à la raison, comme des histoires effrayantes à dormir debout, fruit d’un imaginaire fertile et dérangé, les « théories complotistes » prêtent plutôt à rire et à hystériser les débats pour mieux es escamoter qu’à débattre sereinement du fond du sujet.

Ce qu’il faut comprendre c’est que le caractère vrai ou faux des théories importe en réalité fort peu. Le critère discriminant qui prévaut ici n’est pas la vérité mais la moralité. Laquelle sert à justifier une politique et la mise en œuvre de moyens selon des buts qui ne sont pas nécessairement ceux affichés mais qui paraissent justes. Puisque le pouvoir en question est accusé d’être immoral et illégitimité, il importe avant de tout de réasseoir dans l’esprit de l’opinion une image forte de moralité publique et de légitimité de l’autorité qu’il incarne. Sur la base du contrat social qui est supposé la fonder.

Ainsi dans l’exemple de la crise sanitaire du Covid-19, l’important n’est pas tant de déterminer sur le fond qui a raison ou tort, si les masques sont vraiment utiles pour empêcher la propagation du virus comme le prétend le Comité scientifique, une grande partie du corps médical et le gouvernement, ou s’ils sont inefficaces comme le répète depuis un an l’OMS sur la base d’observations statistiques, ni de savoir si l’hydroxychloroquine est vraiment efficace pour soigner la maladie comme l’ont démontré les essais cliniques réalisés par l’IHU de Marseille et une centaine d’autres partout dans le monde, ou si elle est inefficace voire dangereuse compte tenu d’importants effets secondaires comme ont tenté de le faire croire le laboratoire Gilead, les scientifiques et les médias qu’il a corrompus.

La recherche d’hypothétiques vérités scientifiques sur la base d’une méthode expérimentale et scientifique, et d’un consensus toujours fluctuant entre des experts chargés de les établir, n’est absolument pas l’enjeu. La vérité scientifique n’est plus aujourd’hui une valeur, si tant est qu’elle ne l’ait jamais été dans l’esprit de ceux qui s’y réfèrent. La vérité scientifique est un argument rhétorique et politique qui sert d’autres intérêts que ceux de la science, et d’autres valeurs. Comme l’efficacité, la rentabilité économique ou le profit au service d’un marché et de ses acteurs : celui de la santé, des laboratoires pharmaceutiques et de leurs actionnaires, engagés dans une compétition farouche pour se tailler des parts de marché et en récolter les dividendes. La vérité n’est vraiment pas leur souci. Seul importe quel chiffre d’affaires tel médicament présenté comme efficace pour soigner telle maladie est susceptible de générer.

Ainsi la vérité n’est qu’une affaire de discours et de rhétorique pour emporter un capital de confiance et des parts de marché, permettre à des partenaires de ces laboratoires, décideurs publics et institutionnels notamment souvent financés par eux, de valider des choix en matière de politique de santé qui leur soient favorables.

L’éthique, qu’elle soit médicale ou pharmaceutique, la déontologie, ne sont donc plus à proprement parler des priorités encore moins des fins en soi, mais des outils dans la palette de management de ces multinationales et de leurs dirigeants cyniques uniquement préoccupés de rentabilité à court terme.

Dès lors, peu importe que le caractère mensonger de leur prétention à guérir, l’efficacité ou l’innocuité réelle de leurs produits, ou le caractère ultra corruptif voire criminel de leurs méthodes soit avérés et puissent être révélés. L’important est que ces révélations ou ces rumeurs souvent fondées ne compromettent pas leurs objectifs. La vertu n’est pas plus un cadre qu’une exigence du management institutionnel pour ces grands labos. Lesquels ne se soucient même plus de se construire une image de bienfaiteurs de l’humanité. Ils ont d’ailleurs acté que toute contravention au droit et à l’éthique avait un coût. Et le budget contentieux et règlements juridiques fait depuis longtemps partie de leurs comptes d’exploitation prévisionnels, afin de couvrir les inévitables procès qui leur sont attentés compte tenu de leurs méthodes. Mais les niveaux de rentabilité dans le secteur pharmaceutique sont tels, avec des médicaments souvent très peu coûteux à produire et vendu 10 fois leur prix de revient voire beaucoup plus, que la part de leur chiffre d’affaires consacrée à financer des procès est relativement négligeable.

Dans ce bras de fer permanent qui ressemble au combat de David et Goliath entre Big Pharma et les lanceurs d’alertes ou les associations de victimes, l’occurrence des théories du complot est un élément providentiel. Il permet de plaquer et confirmer une image a priori négative pour tous ceux qui critiquent les labos, dont l’activité et l’utilisation de leur produits soumis à prescription est en principe encadrée par des autorités réputées intouchables : organismes de recherche, académies de médecine et de pharmacie, agences de santé publique, agences de délivrance du médicament, autorités de contrôle industriel et de pharmacovigilance, ordre des médecins, facultés de médecine et de pharmacie… A tel point qu’il devient très difficile de contester les pouvoirs en place soutenus par ces autorités.

Et ce même si aujourd’hui chacun est conscient que les modes de décision et de validation en matière de santé, entre pouvoir politique, pouvoir scientifique et pouvoir économique, laissent une place très grande à la corruption, compte tenu notamment de l’énorme pouvoir financier de ce dernier, et d’une stratégie systématique qui est la sienne de promouvoir ses intérêts et positions dominantes en ayant massivement recours à la corruption à tous les échelons décisionnels.

Face à de tels mastodontes et en dépit de leurs méthodes, les théories du complot apparaissent comme un adversaire bien dérisoire et vite balayé. D’autant qu’il est très facile quand on détient le pouvoir économique et financier de corrompre, de faire taire, d’éliminer ces perturbateurs ou d’acheter les juges pour réduire au silence les agitateurs de consciences importuns.

Qui plus est, quand elles sont le fait d’un seul homme ou d’un groupe isolé, relayées par des réseaux souterrains sous les traits de la rumeur, du bouche-à-oreille, aujourd’hui par des chaînes YouTube ou des groupes sur les réseaux sociaux, sans véritable légitimité, sans caractère officiel, sans professionnalisme avéré, ni caution académique pour en garantir la pertinence. Il est encore plus facile de les tourner en dérision. Surtout quand c’est une autorité reconnue qui se charge de prononcer cette condamnation en hérésie.

Ainsi lors la crise sanitaire de 2020, des autorités scientifiques, médicales, universitaires, professionnelles, politiques et médiatiques furent très largement et dès le début mises à contribution dans les médias pour instruire le procès en accusation contre ces dangereux « complotistes », accusés de propager de fausses rumeurs, d’égarer les esprits, de relativiser ou de rassurer à tort les populations quant à la dangerosité du virus et de l’épidémie. Des menteurs, des affabulateurs, des fous, des inconscients, des criminels, des mauvais citoyens, des ennemis de la raison, de la santé, de la nation ou d’humanité. Rien que ça.

Il était en effet essentiel de faire croire aux braves gens déboussolés qu’il ne fallait surtout pas prêter attention à ce genre de théories vénéneuses, mais au contraire les condamner et les exorciser de leurs consciences. Au nom de la raison, de la vérité scientifique et de l’intérêt général.

Peu importe l’iniquité de tels procès dignes de ceux de Moscou contre une partie du corps médical, y compris parmi les plus éminents spécialistes. Sur l’origine controversée du virus avec le Professeur Montagnier, sur la responsabilité de la France et celle de l’Institut Pasteur dans la fabrication en laboratoire du virus avec le Professeur Fourtillan, sur les traitements efficaces contre le Covid-19 avec le Professeur Raoult et cette cabale incroyable orchestrée par le lobby pharmaceutique contre les travaux de son équipe sur l’hydroxychloroquine, sur les erreurs et les mensonges des politiques et des autorités sanitaires avec le Professeur Perronne, sur la dangerosité des nouveaux vaccins avec le Docteur Louis Fouché, le Docteur Henrion-Caude ou le Docteur Wolmer.

L’important étant de faire plus de bruit que ceux qui contestent les vérités officielles, par un martelage médiatique systématique relayé par les réseaux sociaux, une concurrence de buzz, avec un rapport de forces déséquilibré entre l’autorité publique et ses détracteurs, accusés de mensonges, de complotisme, de charlatanisme (comme Didier Raoult par le Conseil de l’Ordre) et d’hérésie scientifique.

Ce rapport de forces biaisé et hypocrite entre un pouvoir objectivement enfermé dans une attitude coupable, mensongère, corrompue et délictueuse sinon criminelle, prétendant incarner l’autorité, la légitimité, la vertu, le bon droit, la vérité et œuvrer pour l’intérêt général, et quelques détracteurs présentés a priori comme minoritaires ou isolés, ne représentant que leur seule parole et désavoués par leurs pairs, frondeurs, illégitimes, menteurs, ou répandant des thèses ne reposant sur rien de concret assimilées à des « théories du complot », repose non pas sur un débat entre arguments scientifiques évalués par une autorité impartiale, ni même soumis à l’appréciation de tous, mais sur des discours et des accusations ad hoc jetés en pâture à l’opinion, comme dans une farce de Molière ou une tragédie antique.

In fine c’est à la plèbe, flattée par le pouvoir et manipulée par les médias, et donc à la pauvre victime déclarée, qu’il revient de prononcer le jugement et de rétablir la vérité, en confirmant sa « souveraineté » et son penchant majoritaire pour la sagesse et la raison à coup de sondages tripatouillés. Une façon de résoudre la crise d’autorité implicite et de court-circuiter toute velléité frondeuse en confirmant finalement la bonne foi et le bien-fondé des décisions prises par nos bons médecins, notre bon Prince et de ses bons ministres. Et en condamnant de facto à l’opprobre public, aux basses fosses de la dérision et de l’ignominie, les méchants sorciers affabulateurs, jeteurs de sort et complices de ceux qui propagent la méchante peste.

Comme dans la fable du pangolin et de la chauve-souris sur l’origine zoonose du virus, le procès des hérétiques est un épisode joué d’avance, surjoué et rejoué à l’infini par les acteurs chargés de l’incarner pour occuper la populace. Comme ces bateleurs publics qui rejouent indéfiniment la saga des mythes héroïques tirés des récits d’Homère et autres Avengers hollywoodiens.

Les théories du complot sont comme des contes. Les bons et les méchants sont toujours les mêmes. Il est donc très pratique de les retourner pour en faire des repoussoirs et des machines d’ingénierie sociale afin de manipuler et retourner l’opinion, la canaliser dans les couloirs vertueux de la Pensée unique, et contenir le débat public derrière des bornes bien balisées et acceptables par le pouvoir, qui ne risquent pas de remettre en cause son action et sa légitimité selon le Droit et des grands principes.

Ces manipulations sont au cœur de l’illusion de démocratie propre à la société du spectacle dans laquelle nous sommes entretenus depuis des décennies. On met en scène une histoire, une dramaturgie et des faux débats pour occuper les esprits et bavasser sur des sujets-leurres. Comme l’écologie, le racisme, le séparatisme, la pédophilie ou les féminicides… Ou la dernière petite phrase clivante de tel ou tel ministre. Non que ces sujets n’aient pas leur importance. Mais ils permettent avant tout de dévier l’attention du public des vrais sujets plus épineux, que le pouvoir en place ne souhaite surtout pas aborder. Occuper ainsi la scène médiatique, les intellectuels de cour et les talk-shows pour neuneux, saturer les discours, afin de masquer les vrais enjeux et d’éloigner les consciences des zones d’ombres où le pouvoir peut exercer ses manœuvres et poursuivre ses buts en toute liberté, sans attirer curiosités et critiques.

Tout ce qui se situe hors du périmètre discursif et éthique autorisé, soigneusement évité par les médias officiels et les intellectuels de cour gardiens du temple de la Doxa, dans cette zone d’ombre qui échappe à la loi et à l’exercice de la démocratie, relève indifféremment donc tous pour ceux qui oseraient s’y aventurer des « théories du complot« .

Journalistes d’investigation et médias indépendants ? Chercheurs autodidactes ? Lanceurs d’alertes ?… Tous « complotistes » !

Il n’y aucun intermédiaire, aucune nuance possible dans cet ordonnancement manichéen de la vérité, qui oppose la parole officielle – forcément juste, vraie, loyale, dévouée à sa mission – et la controverse illicite qui dévie des canons du « débat » imposé – forcément hérétique, infondée, déviante, criminelle ou pathologique. Débat imposé qui n’est qu’une mise en scène destinée à conforter le pouvoir en calibrant les critiques, les petites impertinences et bouffonneries envers le fait du Prince.

Réappropriées, amplifiées, déformées, caricaturées et amalgamées par les défenseurs du pouvoir et de la Doxa officielle, les théories du complot servent donc de bouillon corrosif et émétique pour dissuader les plus suspicieux de trop y goûter. Et d’accessoire commode au pouvoir pour conforter ses discours et son autorité.

C’est même un outil rhétorique et politique du pouvoir en soi. Puisque la notion même de « théorie du complot » qui suppose l’existence de tels complots et prétend que ceux-ci sont le fait d’un pouvoir occulte ou dissimulé derrière le pouvoir apparent, n’est désignée par nature que comme une théorie. Et qu’elle ne repose donc sur rien de factuel et de vérifié, sans quoi elle ne serait plus une théorie, un axiome, une hypothèse, une supposition, mais bien une suite logique de faits avérés, et donc une réalité. En somme, la théorie du complot serait condamnée à n’être qu’un spectre, une chimère, un drame imaginaire toujours rejoué. Ce qui en soin constitue de façon ironique une théorie du complot… Ceux qui en accusent d’autres de souscrire à des théories du complot sont eux-mêmes des complotistes puisqu’ils voient dans leurs détracteurs un gigantesque complot de complotistes qui ourdissent des complots intellectuels pour leur contester leur pouvoir et leur probité. L’arroseur arrosé.

Ce rapport de fascination mimétique entre les prétendus complotistes et d’authentiques comploteurs qui s’arrangent entre eux pour retourner sur les premiers l’accusation de complot en prenant l’opinion à témoin a quelque chose de dérisoire et de comique. Une sorte de jeu de cour de récré du style « c’est pas loi c’est lui ! » pour savoir qui est le plus gros menteur. Un jeu de dupes qui ne gruge que les imbéciles et les faux-culs.

Or des complots politiques, il en a toujours existé. De grand empires de l’Antiquité aux récentes élections américaines, en passant par Sun Tse, Néron, Machiavel, les Borgia, les Médicis, Shakespeare, la Révolution française, les Procès de Moscou, la saga des Kennedy ou les liens entre CIA et Al Qaeda, il n’y a pas un pays ni une époque de l’Histoire qui y ait échappé.

La nature humaine et la politique étant ainsi faites, il serait vraiment très naïf de croire qu’il puisse exister un quelconque pouvoir qui soit totalement exempt d’intrigues et de complots. La seule question qui vaille c’est quels types de complots ? Qui les ourdit ? Au nom de quels intérêts ? Comment ? Avec quels moyens ? Quels discours ? Et dans quels buts ?

Et surtout comment s’arrange-t-on habilement pour faire en sorte qu’un « complot », serviteur le plus commun de l’appétit de pouvoir, de l’ambition ou de la cupidité, rende possible de faire basculer l’Histoire et de manipuler des institutions et des rapports de forces à son avantage ? Tout en ne paraissant jamais en être un. Mais comment s’y prend-on au contraire pour faire en sorte que la manœuvre employée et ce qu’elle comporte de répréhensible s’apparente à une légitimité, continuité, une normalité, une cause juste ou un bien supérieur ?

Engeôlés dans la mauvaise conscience, la cécité morale, le politiquement correct et les bons sentiments, les politiques et les médias voudraient nous faire croire que non seulement ils n’ont pas d’autre ambition à titre personnel que de servir la France, mais en plus que Marianne serait éternellement drapée dans une vertu virginale hiératique, telle une vestale grecque ou une sainte carmélite. Or qu’apprennent ces braves professionnels de l’embobinage à Sciences Po ? Si ce n’est à passer leur vie à se mêler aux bons complots pour servir leur carrière. A emprunter les bons courants, infiltrer les bons cercles, convoiter les bonnes places. A jurer fidélité à des mentors utiles pour mieux les assassiner ensuite. A distiller méchancetés et calomnies sur leurs rivaux. A utiliser intelligemment les cagnottes publiques pour servir leur intérêt personnel. Et à cacher au bon peuple une fois arrivés au pouvoir des vérités pas toujours bonnes à dire, au nom du secret défense ou de la raison d’Etat

Et l’on voudrait nous faire avaler que ce qui vise à nous en dire plus sur cela tout cela ne constituerait qu’une sale histoire de « théories du complot » ? Allons bon ! C’est au contraire le noyau dur et tout l’art du politique. Qui n’est pas un métier d’enfants de chœur, encore moins cette jolie fable d’une cause noble réservée à des âmes élevées, qui se résumerait au « gouvernement des affaires de la cité » (polis), comme les petits maîtres en sciences politiques nous le ressassent. Des berceuses alambiquées pour endormir les simples d’esprit.

Au final ce que cache ces théories du complot et leur réfutation, ce n’est pas des crimes et des des déviances dans l’exercice déclaré orthodoxe du pouvoir dont chacun a parfaitement conscience. Ce n’est même pas le scandale de l’hypocrisie consensuelle qui les recouvrent, au nom d’un prétendu intérêt général qui n’est que l’entendement de quelques élites autour d’objectifs et d’intérêts communs maquillés en projet éthique.

Ce que révèle la persistance des théories du complot, c’est le retour du refoulé de l’éthique collective et de la morale publique. Et le mensonge sur un contrat social perverti depuis longtemps par les élites qui en sort héritières. L’obsession des affaires et la soi-disant « moralisation de la vie politique » qui prétend y apporter remède n’est qu’une mascarade dans les jeux du pouvoir et des contre-pouvoirs pour faire oublier que celles-ci ont totalement disparu. Et que face à ce vide éthique et de sens le peuple réclame un aggiornamento sans oser en préciser la forme.

Le peuple se rue à l’occasion et se repait de ces affaires et de cs théories du complot qui discréditent les élites au pouvoir comme dans une fête foraine où il peut décompenser son ressentiment accumulé contre elles. Mais sans jamais vraiment oser remettre en cause fondamentalement leur légitimité. L’échafaud électoral en cas de haine concentré sur un candidat sortant est un succédané de guillotine. Mais le peuple français qui n’a jamais été réellement démocrate sinon en apparences et est resté au fond monarchiste aime à se rejouer éternellement la tragédie du régicide, sans jamais passer à l’acte, ni remettre en cause la légitimité de son autorité.

Le cas de conscience majeur que nous vivons, c’est celui d’un système qui a cessé depuis longtemps de fonctionné, a été kidnappé par une caste élitiste pour servir ses intérêts et non le peuple ou la nation dans un simulacre de démocratie totalement fallacieux. Avec un peuple qui n’a plus aucun moyen d’expression pour dire non à cette imposture que la rue. Et encore, cette option est désormais rendue impossible par la dictature sanitaire mise en place au prétexte de lutter contre l’épidémie de Covid, et l’interdiction de manifester qui en découle.

Ne reste plus que le terrain de la morale. Lui aussi pipé par les discours admis ou interdits. Ce rapport de forces autour des « théories du complot » est donc l’ultime rempart dans une guerre menée par les élites cotre le peuple pour les asservir en totalité. Et non contre un virus sans réelle gravité transformé en étendard de la Grande Terreur, et une épidémie qui ne tue que 0,05% de la population, mais au nom de laquelle on déploie un arsenal de mesures liberticides jamais mis en oeuvre dans toute l’Histoire, même au temps des grandes pestes médiévales qui avaient décimé plus du quart de la population européenne.

Mais cette lutte perdue d’avance au nom du bien et du mal ne conduira à rien. Car l’enjeu n’est pas manichéen, à savoir qui a tort ou raison, qui dit vrai ou faux ou si telle décision est bien ou male. L’enjeu est le Sens. Tout d’abord quel ressenti nous attachons-nous ? A ces peurs fabriquées pour nous soumettre ? A la souffrance que les décision absurdes qui sont prises génèrent en chacun de nous ? Ou à la soit d’autre chose qu’elles attisent au fond de nos consciences meurtries ? Ressenti mais aussi Direction : où allons-nous aujourd’hui ? Où ces politiques iniques nous conduisent-elles ? Et comment infléchir le cap pour revenir au supportable, sinon à la raison ? Nous, Français. Et surtout nous, humains. Ressenti, Direction, mais aussi Signification : quel sens donner à ces épreuves ? A quel Sens collectif décidons-nous de nous rallier pour orienter notre destin commun ? Quelles valeurs choisissons-nous d’adopter, et surtout d’appliquer pour orienter nos engagements et leur donner force, cohérence, efficacité au nom du bien commun ?

On le comprend : il est urgent d’aller bien au-delà du bien et du mal, c’est à dire du Jugement. De sortir des cavernes et des nimbes de la conscience, des rumeurs et des complots pur accéder à la pleine conscience de la Révélation. Non pas tant la révélation des fautes commises par certains, des crimes et des culpabilités, en vue d’un quelconque châtiment expiatoire qui ne ferait qu’on préparer la répétition selon les lois du mimétisme. Mais des mécanismes qui nous ont conduits à les laisser se déployer. Jusqu’à nous conduire dans ces enfers où nous nous abîmons aujourd’hui.

Et de voir par contrepoint comment nous en sortir collectivement. Sans attendre en endurant que les choses se dénouent d’elles-mêmes. Sans chercher à renverser la table et faire la révolution, ou des procès sanglants. Mais en utilisant les mêmes énergies, les mêmes moyens, pour servir un avenir collectif lumineux et des desseins librement consentis.

Cela s’appelle l’Eveil. Au-delà duquel il n’y a plus de théories mais la pleine conscience de ce qui Est. Et de l’expérience que nous en faisons librement, collectivement et consciemment. Plus de complots puisque tout se réalise en pleine lumière. Plus de rapport de forces mais une conjonctions d’efforts communs vers le bien commun à l’échelle du monde, admis comme la seul voie possible et profitable à tous, c’est à dire à toute notre espèce, et non plus seulement une élite, une nation ou une catégorie d’humains déclarés a priori supérieurs ou plus favorisés que d’autres.

LA DICTATURE POUR LES NULS

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Le rôle du politiquement correct, c’est de nous enfermer dans des discours et des croyances pour nous empêcher de prendre conscience de la réalité.

Et si nous changions notre vocabulaire pour nous adapter à la réalité ?

Désormais

Ne dites plus Coronavirus                                     Dites CORONACIRCUS
Ne dites plus Pandémie                                        Dites PLANDEMIE
Ne dites plus Lutte contre le Covid                       Dites GUERRE CONTRE L’HUMANITE
Ne dites plus Emmanuel Macron                           Dites TERMINATOR
Ne dites plus La République En Marche               Dites LA DICTATURE EN MARCHE
Ne dites plus La 5e République                             Dites LE 4E REICH
Ne dites plus Jean Castex                                      Dites HERMANN GOERING
Ne dites plus Olivier Véran                                     Dites DOCTEUR MENGELE
Ne dites plus Gérald Darmanin                              Dites HEINRICH HIMMLER
Ne dites plus Gabriel Attal                                      Dites JOSEPH GOEBBELS
Ne dites plus Education nationale,                        Dites PROGRAMMATION INITIALE
Ne dites plus Comité Scientifique,                         Dites MINISTERE DE LA VERITE
Ne dites plus Les médias,                                       Dites LA PROPAGANDE
Ne dites plus Checknews,                                       Dites MILICE DE LA PENSEE
Ne dites plus Mesures efficaces,                           Dites MESURES REPRESSIVES
Ne dites plus Masque,                                              Dites MUSELIERE
Ne dites plus Attestation dérogatoire de sortie,    Dites AUSWEIS
Ne dites plus Police,                           Dites GESTAPO
Ne dites plus Confinement,                                      Dites EMPRISONNEMENT
Ne dites plus Déconfinement,                                  Dites LIBERTE CONDITIONNELLE
Ne dites plus Visite en EHPAD,                               Dites PARLOIR
Ne dites plus Application TousAntiCovid,              Dites BRACELET ELECTRONIQUE
Ne dites plus Respect des consignes sanitaires,   Dites COLLABORATION
Ne dites plus Complotisme,                                      Dites RESISTANCE
Ne dites plus Service municipal sanitaire,              Dites CAMP DE CONCENTRATION
Ne dites plus Victimes du Covid,                             Dites GENOCIDE
Ne dites plus Les riches,                                          Dites LES DIEUX
Ne dites plus Les classes moyennes,                   Dites LES ESCLAVES
Ne dites plus Les pauvres,                                       Dites LES NUISIBLES
Ne dites plus Programme sanitaire,                        Dites SOLUTION FINALE
Ne dites plus Vaccin,                                                 Dites ZYKLON B
Ne dites plus Vaccination obligatoire,                     Dites EXTERMINATION PLANIFIEE
Ne dites plus Great Reset,                                        Dites EXPROPRIATION GLOBALE
Ne dites plus Nouveau Ordre Mondial,                    Dites DICTATURE PLANETAIRE

LE PROJET

NB : Les théories exposées dans cet article ne sont que pure fiction. Toute ressemblance avec des faits avérés ou des événements récents est totalement involontaire.


Le « Projet » d’Emmanuel Macron concocté par ses mentors n’a rien à envier au Projet totalitaire des Frères Musulmans. Il est juste beaucoup plus machiavélique, mais aussi plus réalisable parce que mieux adapté aux enjeux de l’époque.

Ce « Projet » dont on n’avait jamais eu la teneur exacte jusqu’à récemment, à peine la fougue hystérique d’un chauffeur de meetings pleine de bruits et de Führer, commence à se dessiner plus clairement. Et il ressemble à s’y méprendre au Meilleur des mondes.

Revenons sur sa genèse : Mai 2017 – Mars 2020. Et les premières réformes.

Destruction progressive du système de protection sociale à la française. Une exception culturelle enviée par le monde entier mais devenue inadmissible pour les maîtres du Meilleur des mondes.

Privatisation progressive de tous les services publics, y compris les missions régaliennes les plus sensibles de l’État : énergies, transports, aéroports, assurance maladie, chômage, retraite. Et demain Police, Justice, écoles et universités, pourquoi pas l’armée… Distribution de prébendes aux copains, patrons de holdings de presse ou de multinationales, en remerciement de leur généreux sponsoring électoral.

Instauration d’une dictature policière implacable. Avec mise en scène soignée de la « guerre civile » entre bons et méchants chaque samedi entre 10h et 18h sur BFM TV, pour occuper les esprits et entretenir l’illusion d’un peuple combattant pour ses droits et la démocratie. Transformation occasionnelle de la Milice d’État en trublions anarchistes vêtus de noir, cassant vitrines, restaurants chics et monuments nationaux.

Établissement d’une transparence intégrale dans l’espace public et privé, sur internet, les réseaux sociaux. Écoute téléphonique robotisée, surveillance, filtrage et enregistrement systématiques des conversations téléphoniques ou acoustiques grâce à l’activation discrète du micro des smartphones, des emails, SMS et chats. Géolocalisation en permanence et au centimètre près de tous les citoyens grâce à la surveillance croisée provenant des caméras de surveillance, des smartphones, de la 5G, des cartes de crédit, Pass Navigo, terminaux monétiques et électroniques… Détermination en temps réel des déplacements, des activités, échanges et intentions de chaque utilisateur connecté grâce à la reconnaissance faciale, des algorithmes de surveillance et de décryptage des gestes et expressions faciales dans tout lieu public, à la maison et au bureau via les webcams. Analyse détaillée et enregistrement en temps réel de toute activité sur le web, des contenus publiés ou échangés. Établissement d’une cartographie précise des profils et des comportements, et intervention préventive en cas de détection par le système de profils ou propos identifiés comme « illicites », « dangereux » ou « hostiles ». Et assimilés pour plus de légitimité « démocratique » à des « atteintes à la vie privée », aux « intérêts privés » à de « l’espionnage économique », des « propos insultants », des « fake news » ou des « délits d’opinion » en raison de leur caractère sexiste, raciste, xénophobe, homophobe, politiquement incorrect…

Vous ne rêvez pas. Tout ceci est vrai et existe déjà. Matrix et Minority Report ce n’est plus de la science-fiction !

Mais allons plus loin.

Souvenez-vous : dans Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley, la société est divisée en 4 catégories de citoyens « produits » pour remplir chacun une fonction précise.

Les Alpha sont tout en haut de l’échelle sociale. Les plus intelligents et les moins sujets aux émotions parasites, ce sont eux qui dirigent et qui jouissent en retour des plus grands privilèges. C’est l’élite au sommet de la pyramide, souvent inconnue des classes les plus basses de la société.

Les Bêtas sont la première courroie de transmission du pouvoir. Soumis aux Alphas, ils ont toutefois un pouvoir d’interprétation des ordres transmis par leurs supérieurs : chefs d’État, parlementaires d’une démocratie fantoche et membres du gouvernement, patrons d’entreprises et hauts fonctionnaires, magistrats…

Viennent ensuite les Gammas. Simples petits chefs, ils dirigent les catégories les plus basses et font régner l’ordre : contremaîtres, soldats, policiers, petits cadres ou simples fonctionnaires. Ils ne sont pas très intelligents et ne comprennent rien aux ordres dictés par l’élite mais ils les appliquent et les font exécuter avec zèle et obéissance.

Enfin les Deltas, catégorie la plus basse et la moins intelligente, regroupe tous les exécutants : ouvriers, agriculteurs, ou consommateurs stupides, incapables de la moindre compréhension du monde dans lequel ils vivent, ils se contentent de subir leur charge sans se rebeller. D’ailleurs ils n’ont pas le choix sinon ils sont « débranchés ».

Ce Meilleur des mondes est l’exact reflet à peine caricaturé de la société rêvée par les maîtres du « Projet« . En France, Macron en est le principal ordonnateur, fidèle valet de l’Elite mondiale Alpha.

L’une des étapes du Projet (qui figure aussi dans le roman d’Huxley) est l’élimination méthodique des inutiles, des incapables et des indésirables.

Déjà la quasi suppression de l’assurance chômage permettait de se débarrasser des « fainéants » qui vivent au crochet des autres sans chercher à travailler et pèsent inutilement sur les dépenses publiques : la solidarité privée et l’assurance privée doivent remplacer peu à peu les systèmes publics d’assurance chômage qui grèvent le budget de l’État.

Ensuite l’allongement de la durée de la vie et l’augmentation du nombre de retraités doivent être compensés par une diminution progressive de la prise en charge publique des retraites. En clair, les vieux qui ne peuvent plus ou ne veulent plus travailler pour un salaire de misère doivent choisir entre mourir ou se démerder par eux-mêmes. Ceux qui n’auront pas capitalisé pour leur vieux jours devront compter sur leur conjoint, leur famille ou des œuvres de charité !

Les choses seraient encore plus simples et rapides si l’on pouvait procéder à une élimination discrète et ciblée des inutiles qui représentent une charge énorme pour la collectivité.

Ainsi une épidémie comme le Covid-19 est une aubaine pour une dictature comme le Meilleur des mondes de Macron !

En effet puisque les hôpitaux publics déshabillés de leurs moyens humains, logistiques et financiers sont aux abois et surchargés par l’épidémie à peine déclenchée, cela oblige les pauvres médecins et soignants à arbitrer chaque jour entre ceux qui pourront vivre et ceux qui devront mourir. Autant laisser ce travail ingrat à des spécialistes…

Et donc exit les vieux, les diabétiques, les cancéreux, les autistes, les infirmes, les boiteux, les invalides, les fous, les fumeurs et les toxicos, les branleurs et les chieurs qui coûtent un pognon de dingue et ne rapportent rien à la société !

Dans le Meilleur des mondes de Macron, seuls les gagneurs ont une place et un avenir.

Et surtout, organisons la pénurie de gels, de masques et de lits disponibles, refusons l’offre des cliniques privées d’accueillir des malades, celle des industriels prêts à distribuer des respirateurs, disqualifions les traitements efficaces comme la chloroquine, évitons les dépistages coûteux recommandés par l’OMS, et n’en faisons qu’à notre tête en perdant un maximum de temps pour donner toutes ses chances au virus de tuer un maximum de gens.

Organisons le confinement de façon que les gens craquent et continuent de sortir ou d’aller bosser pour éviter de devenir fous. Ça fera toujours quelques rentrées d’argent supplémentaires en contraventions. Surtout dans les banlieues où ne vivent que des métèques, des bougnoules, des prolos, des chômeurs, des incultes et des rebelles.

La dictature ploutocratique n’a peut-être pas « créé » ce virus (qu’allez-vous donc imaginer, ignoble complotiste !), en tout cas elle a orchestré la psychose, organisé la précarité et mis au pas la société dans un « grand élan de solidarité nationale« .

Pendant ce temps les esclaves ne pensent plus à se rebeller. De toutes façons toute manifestation est impossible puisque tout rassemblement de plus de 5 personnes vous vaut immédiatement le peloton d’exécution.

Mais que se passera-t-il quand la crise sera finie ? Nos dirigeants devront nous rendre des comptes !

Quelle naïveté !

D’abord cette crise ne fait que commencer.

Coronavirus n’est que le grain de sable venu gripper la mécanique de l’économie mondiale. Gageons que les maîtres du monde sauront tirer parti du chaos annoncé. Quand les économies, USA et Burkina Fasso confondus, seront exsangues, quand les bourses seront à terre, les banques ruinées, les monnaies dévaluées, l’inflation au sommet, quand les denrées de base vaudront le prix de l’or, que l’agriculture sera au point mort, quand la famine gagnera les nations les plus riches avec sa cohorte de fléaux : rats, choléra, insurrections, razzias, violences et crimes arbitraires…

Le Meilleur des mondes en mode Mad Max.

Aucun souci pour les maîtres du monde adeptes de la collapsologie : leur bunker sous-terrain est déjà prêt, garni pour des années de denrées de luxe, de matériel de survie et bardé d’armements dernier cri.

Les millions de cercueils et les centaines de hangars de confinement de la FEMA sont aussi prêts depuis des années. Prêts à servir de camps de concentration voire d’extermination quand la guerre civile aura contaminé toutes les villes et que les réfractaires tenteront d’échapper à la normalisation.

Et puis il y a longtemps qu’ils ont prévu de spéculer sur de telles crises, qu’ils fabriquent ou instrumentalisent à l’occasion. Avant la fermeture des bourses, leurs actifs auront déjà doublé ou triplé.

Dernière étape de ce scénario d’Apocalypse, dont le « Projet » macronien n’est qu’une déclinaison locale, l’élimination de 90% de la population mondiale devenue dangereusement pléthorique. Et l’établissement d’une Humanité 2.0 constituée uniquement des meilleurs. Les élus. Les Alphas et quelques Bêtas, robots et autres clones transhumanistes ayant entre temps avantageusement remplacé Gammas et Deltas.

Près d’Elberton aux États-Unis, dans l’État de Géorgie, trône un étrange monument baptisé le Georgia Guidestones. Érigé le 22 mars 1980, il est formé de 3 grands monolithes de pierre grise de 5 mètres de haut surmontés d’un chapiteau. Aussi appelé en raison de sa forme particulière le « Stonedge américain« .

Sur les parois des monolithes dressés vers le ciel figurent des inscriptions étranges en plusieurs langues évoquant les théories du complot, l’Apocalypse, l’Antéchrist, des pratiques eugénistes ou le Nouvel Ordre Mondial.

Un des « commandements » explicites inscrits sur le monument indique qu’il sera à l’avenir nécessaire de « maintenir la population de l’humanité en-dessous de 500 millions de personnes« .

Et une formule résume cet inquiétant projet millénariste :

« Que ces pierres nous guident vers un âge de la raison« .

Bien entendu toutes les prévisions évoquées dans cet article ne sont qu’une parodie. Et le Georgia Guidestones n’est qu’une farce de milliardaires loufoques dont seule l’Amérique a le secret.

D’ailleurs qui oserait croire qu’il y a un lien quelconque entre Macron, Rothschild, l’Amérique et le Nouvel Ordre Mondial ?…

Plus que jamais menacée par l’islamisme et l’islamo-gauchisme, la France porte pourtant en elle les germes du monde de demain

Selon un scénario plausible, nous risquons dans les années à venir de nous retrouver en France dans une situation de guerre insurrectionnelle ouverte entre des nationalistes identitaires pourtant minoritaires, et des populations marginales devenues idéologiquement sinon numériquement majoritaires, fanatisées par l’Islam politique et regroupées en marge de la République par la propagande islamiste.

Une propagande largement étayée par les discours islamo-gauchistes, de plus en plus hostiles à la République et à son idéal humaniste, universaliste, égalitaire et fraternel. Un poison rhétorique et politique qui aura peu à peu ruiné tout effort visant à préserver l’idéal républicain d’unité, de fraternité, de paix et de cohésion sociale. Pour réduire le vivre-ensemble (concept frauduleux s’il en est) a une rivalité mimétique et un combat victimaire de chaque instant entre des « communautés » de plus en plus segmentées, refermées sur leurs identités particulières, suspicieuses et hostiles les unes envers les autres, animées de ressentiments puissants et d’urgentes pulsions centrifuges.

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Un affrontement fratricide où l’acrimonie vengeresse et la haine de l’autre se seront progressivement substituées à la célébration des différences comme moteur de la relation sous l’égide de l’appartenance à une seule et unique communauté – la République – fondée sur l’égalité de tous devant la loi, l’assimilation généreuse des nouveaux arrivants, la construction d’une société juste et solidaire, et la quête du Bien commun.

C’est tout notre Idéal républicain, forgé durant plus de deux siècles dans le sang et les larmes, qui est en train de partir en cendres sous nos yeux. Et nous, nous soufflons sur les braises. Nous laissons s’agiter les pyromanes. Nous regardons sans réagir une bande d’excités crier vengeance et ressortir les guillotines contre notre belle République. Certains applaudissent même les autodafés, relaient les appels au meurtre.

Si la France se relève de ce chaos tragique, viendra alors un jour pour les juges et les historiens le devoir de juger tous ces islamo-gauchistes : identitaires musulmans, indigénistes, antiracistes, décoloniaux, pseudo droits-de-l’hommistes, pseudo-féministes, communautaristes. Et d’évaluer leurs responsabilités dans cet hallali sanguinaire contre nos valeurs et nos institutions.

Comment sera-t-il alors possible de comprendre toutes ces trahisons objectives ? Ces coins méthodiquement enfoncés dans le sentiment d’appartenance républicaine et l’unité nationale ? Ces perversions des Droits de l’homme et des principes républicains ? Avec la bénédiction aussi sournoise que zélée des chiens de garde du politiquement correct. Et celle de ces médias et intellectuels, thuriféraires de la Pensée unique.

Comment a-t-on pu, au nom de la liberté d’expression, de la bonne conscience, et pire, des Droits de l’homme, laisser des propagandistes aussi coupables et aussi duplices qu’Edwy Plenel, pape de l’islamo-gauchisme, gangrener les esprits faibles ? Et tous ces journaleux du Monde, de Libération ou de l’Obs, relais objectifs de la propagande islamiste ? Et ces furies indigénistes haineuses, tout droit sorties d’un film d’épouvante, comme Danièle Obono ou Rokhaya Diallo ?

Comme au sortir de la guerre (si l’on en sort un jour), comme lors des procès de Nuremberg, il faudra un jour instruire celui de ces traîtres à la République et à la patrie. De ces collaborateurs qui ont sciemment pactisé avec le principal ennemi de la France en ce 21e siècle : l’islamisme. Qui se sont faits les apôtres d’une propagande insigne destinée à semer le doute, le mensonge et la haine. A diviser les Français entre communautés rivales, à victimiser pour mieux tromper et endoctriner les Français de confession ou d’origine musulmane dans un rejet de la France, d’un Etat accusé d’être un persécuteur raciste. Cet Etat qui leur avait pourtant attribué les mêmes droits, le même statut que n’importe quel autre citoyen français, indépendamment de son origine, sa couleur de peau ou sa religion.

Cette idéologie qui, à la fierté d’être français, voulait substituer la morgue de ne pas l’être. Qui désignait la France comme l’éternel oppresseur, le colon, l’esclavagiste, le persécuteur. Et tous les Français comme des ennemis hostiles, ceux qui méprisent, stigmatisent, rejettent.

Et tous ces apôtres autoproclamés de la Vérité, du Bien et de la Justice, investis du devoir de défendre le faible et l’opprimé contre un pouvoir dominant fondé sur la race, la caste ou la nation. Ces justiciers drapés dans leur conscience fourbe et leur mission fausse, pressés de s’acheter une gloire que leur absence de talent intellectuel ne leur vaudrait jamais.

Il faudra bien un jour faire l’inventaire de toutes ces duperies, de toutes ces complaisances, de tous ces faux-semblants. De cette escroquerie morale et intellectuelle, relayée au plus haut niveau de l’Etat.

Comme de cette alliance des politiques de gauche avec la Bête immonde. Notamment celle, officialisée dans les années 1980, de l’extrême gauche trotskyste avec l’extrême droite islamiste. Ce mariage contre-nature entre Lénine, Tariq Ramadan et Hitler.

Des politiques largement suivis, quoique plus sournoisement, par la cohorte des « progressistes » et des « réformistes » qui auront fait alliance avec l’islamisme.

A commencer par Sarkozy, pressé contre l’avis de tous de faire entrer en 2003 ses « amis orthodoxes » de l’UOIF dans le tout nouveau CFCM, où ils siègent toujours en bonne place. En passant par Hollande, qui juste après les attentats de 2015 et 2016, s’empressait, sur fond de déni de réalité panique (« pas d’amalgame ») et pour éviter toute éruption anti-Charlie, de renouveler cette alliance insensée de la République avec ses pires ennemis.

Jusqu’à Macron, sans doute le pire et le plus cynique de tous, qui malgré les alertes de ses conseillers spécialistes de l’Islam politique, s’entête à vouloir offrir les clés d’un « Islam de France » qui n’a jamais existé aux seuls Frères musulmans, avec ce projet scandaleux d’AMIF. Auquel s’ajoute cette bénédiction insensée donnée à des « listes communautaires » financées par le Qatar, l’Arabie Saoudite et les Frères musulmans : l’étape suivante du Projet de conquête du pouvoir par la Confrérie. Mais aussi la déculpabilisation a priori des attentats « isolés », requalifiés par une Justice infiltrée en « pathologie psychiatrique ». Voire cette jurisprudence inimaginable qui vise à déresponsabiliser des auteurs d’attentats islamistes au motif qu’ils auraient consommé du cannabis.

Les politiques savent, ils sont informés par leurs services de renseignement. En choisissant de pactiser avec l’ennemi, ils se rendent ni plus ni moins coupables de haute trahison. Et devront être jugés comme tels.

Quant aux furies haineuses et autres « intellectuels » contempteurs de la haine de soi et du suicide national, ils devront être jugés pour ce qu’ils sont : des idéologues de la haine, du sabotage national et de la soumission à l’ennemi. C’est à dire des collabos.

Mais pour que la Justice passe et que l’Histoire puisse juger, encore faudrait-il que la vérité triomphe de l’extrême confusion ambiante. Hélas la tentation nationaliste ne fait qu’exacerber les divisions et une rivalité mimétique délétère entre « la nation » et ces « « communautés » aussi fantasmatiques que frauduleuses, au premier rang desquelles « l’Islam ».

Il n’y a pas d’autre voie pour sortir de ce péril qui nous ronge que de renoncer aux discours de haine quels qu’il soient. Et de s’engager dans un salutaire aggiornamento rhétorique, éthique et idéologique.

Il faut en finir enfin avec tous ces discours qui ne visent qu’à segmenter l’humanité et la France en particulier selon des critères ethniques, néoracialistes, sexistes ou religieux.

Cesser d’opposer les « méchants blancs » dominateurs, racistes et colonialistes, aux malheureux Noirs et Arabes discriminés, stigmatisés, exploités. Il faut mettre un terme définitif à ces discours fondés exclusivement sur la haine anticolonialiste, près de 60 ans après l’enterrement des colonies.

Il faut en finir avec ces discours pseudo historiques érigés en stéréotypes néocolonialistes, comme ces fantasmes paranoïaques de « choc des civilisations » qui opposent « les racines chrétiennes de la France » à « l’islam guerrier et conquérant ».

Parce que même si la culture française et européenne doit beaucoup à son passé chrétien, et même si l’Islam a été et continue (du moins pour son versant politique) d’être une religion conquérante, la très grande majorité des Français de confession musulmane aujourd’hui ne se définissent pas selon un projet de conquête. En revanche, c’est clairement le but que poursuivent les islamistes, qui voudraient les entraîner dans ce funeste projet en utilisant les frustrations et ressentiments d’une partie d’entre eux comme levier d’endoctrinement et d’agrégation.

Comme il faut en finir avec ces vieux clichés féministes qui opposent sans cesse « les mâles dominants harceleurs et violeurs » aux femmes, éternelles victimes par essence. Car ces clichés ne servent pour une poignée de féministes névrosées qu’à justifier leur haine viscérale de la gent masculine.

Et accessoirement l’assujettissement de la femme selon la charia ! Une charia dont certaines féministes schizophrènes se font les apôtres lorsqu’elles défendent le voile islamiste au nom des « droits des femmes ».

Idem dans une moindre mesure pour les droits LGBT. Une fois le mariage pour tous, l’adoption et les PMA votés, il est inutile voire dangereux de définir les identités personnelles selon le critère très discutable de l’orientation ou de l’identité sexuelle. Car cela ouvre la porte à des phénomènes de stigmatisation en retour. L’homophobie pénalisée et les discours homophobes réprimés, ceux-ci reviennent fatalement comme un retour du refoulé, dès que les mécanismes de décompensation et de stigmatisation mimétique reprennent le dessus sur la répression des discours. En France, les actes homophobes augmentent de façon préoccupante. Dans d’autres pays comme la Pologne, l’homophobie d’Etat est désormais un fait avéré et soutenu par la population.

Et que dire ce ces humoristes et marchands de soupe du politiquement correct qui font leur beurre sur les thèmes éculés des races et de la couleur de peau ? Et qui opposent jusqu’à l’indigestion les clichés sur les Noirs, les Arabes, les Asiatiques et les Blancs forcément racistes.

Il faut sortir enfin de ces tentations qui consistent à se raccrocher en permanence à une appartenance réelle ou supposée à une race, une origine, une religion, une communauté. Il ne suffit pas pour conjurer le spectre du racisme tel un sorcier vaudou de rappeler sans cesse pour s’en convaincre que « les races n’existent pas, puisqu’il n’existe qu’une seule race : la race humaine ! » La science prétend une chose aujourd’hui, tout en ayant prétendu exactement le contraire pendant des siècles. La mauvaise conscience est passée par là après les horreurs des camps nazis. Et la science qui y a étroitement collaboré en est aujourd’hui pétrie.

Non seulement il n’y a pas de race, mais ce qu’il faut rappeler avec force et conviction, c’est que l’humanité est UNE ET INDIVISIBLE. Comme l’est notre République. Laquelle porte l’Idéal humaniste et démocratique appelé à fonder l’humanité future.

Il ne s’agit pas de nier les différences objectives, comme certains schizophrènes de l’antiracisme atteints de cécité obsessionnelle à la seule évocation d’un « Noir » ou d’un « Jaune ». Mais d’admettre que toutes ces différences sont RELATIVES.

Et surtout de choisir de nous concentrer sur ce qui nous unit, ce qui nous relie, plutôt que sur ce qui pourrait nous opposer.

Encore une fois, la différence devrait toujours être le moteur et le sel de la relation, jamais un motif de suspicion, de jalousie ou de conflit.

Quant aux religions, si beaucoup croient trouver leur salut face aux désordres du monde dans un retour à des formes de pratique fondamentaliste, ou en construisant leur identité personnelle sur le seul critère des convictions ou d’appartenance religieuses communes, ils se trompent de siècle !

Chaque religion porte en elle une perspective vers l’Universel. Le message chrétien proclame la différence radicale entre le pouvoir politique et le spirituel, entre l’Empire et le Royaume des cieux, qui « n’est pas de ce monde ». En cela, il laisse le Ciel ouvert mais non pas vide. Il trace une perspective d’évolution et de salut offerte à l’homme, qui va des détermines et asservissements séculiers vers un « à venir » de paix et d’amour partagés au-delà du temps et de l’espace social. Il s’abstient toutefois d’en subordonner l’accès à un conformisme normatif qui devrait nécessairement se concrétiser dans un modèle exclusif d’organisation des sociétés et de direction des peuples.

Hélas les empires chrétiens ont dès le début trahi cet Idéal. En affirmant au contraire que le Salut ne pouvait passer que pas l’allégeance à Dieu, à l’Eglise et à l’Empire, Rome et Byzance ont érigé des dogmes tout aussi normatifs et justifié une autorité tout aussi implacable que ceux dont le message initial était supposé affranchir. Et cédé à la tentation totalitaire en concluant une alliance contre-nature entre les pouvoirs spirituel et temporel.

Dans son projet social et politique, l’Islam s’inscrit dès l’origine en parfaite opposition avec le message chrétien. A un projet émancipateur d’odre dynamique tourné vers le Ciel s’oppose un projet normalisateur d’ordre totalitaire et de soumission totale à Dieu. Un universalisme politique et idéologique qui réduit, assigne et assujettit au lieu de libérer, de réconcilier et d’élever .

Rien n’échappe à cette subordination théocratique, reflet de la Soumission à Allah : croyances, théologie, rites, vie politique, sociale, institutionnelle, économique, familiale, professionnelle, sexuelle, relations entre hommes et femmes… Il oppose radicalement le « croyant » aux « mécréants », lesquels sont voués à la destruction, la soumission ou l’esclavage.

L’Islam, c’est l’absence totale de liberté et de dignité hors de l’Oumma et des canons de la charia.

C’est l’exact opposé aussi de notre idéal démocratique, fondé sur l’Etat de Droit, l’Egalité, le Bien commun, le respect radical de la vie et des convictions privées. Un Idéal construit sur l’alliance du christianisme et de l’humanisme, du Logos divin et de la Raison humaine. Les notions inscrites dans les droits de l’homme et le projet républicain – état de droit, séparation des pouvoirs, primat de l’individu, liberté devant la loi, égalité de tous, fraternité et même laïcité sont toutes un lointain héritage de principes inscrits en germe dans le message émancipateur des Évangiles .

L’Idéal républicain aspire aussi lui aussi à l’Universel. Mais un universel fondé sur l‘humanité et non le Cosmos. La question de la Transcendance divine est renvoyée à la sphère privée. Et les convictions personnelles en la matière sont inaliénables, selon le principe de liberté de conscience.

Un des pires avatars de cet Idéal démocratique, c’est le communisme. Une perversion du principe émancipateur de Liberté au bénéfice de celui de dictature du prolétariat. Un système idéologique et politique fondé sur une athéisme radical, qui remplace toute référence possible à une Transcendance divine par celle du Collectif. Et le mythe eschatologique de la Parousie par celui de la Révolution comme moteur de la Fin de l’Histoire et Avènement d’un société fondée sur la justice social et le bonheur matérialiste. Une impasse totale qui a démontré sa violence au cours du siècle dernier.

Son pendant exact, sur lequel il se construit en miroir, c’est le capitalisme. Dont l’ultralibéralisme constitue l’ultime avatar contemporain, sous la forme d’une société hyper productiviste et matérialiste condamnée à une croissance irraisonnée, à une obsolescence programmée et un renouvellement incessant des produits, à une sanctification des échanges au service d’une concentration maximale des richesses, à la dilution des tous les liens sociaux dans un individualisme exacerbé, une hyper concurrence des modèles identitaires, et une utopie postmoderne de bonheur narcissique, technologique, voire transhumaniste voué à la déshumanisation totale des individus réduits au seul rôle d’esclaves ou de robots.

Ce modèle a clairement remplacé toute idée de transcendance divine par la seule allégeance au dieu Mammon – l’Argent – et substitué à toute promesse d’émancipation individuelle par le Collectif celle d’un accomplissement factice de chaque individu comme travailleur-consommateur entièrement au service Marché.

Ce système est en train de conduire l’humanité à sa perte en accentuant jusqu’au paroxysme les violences mimétiques, les inégalités et injustices entre les hommes, en décimant toutes les espèces et en ruinant les grands équilibres écologiques.

Nul ne peut dire aujourd’hui si l’une des conséquences de la mondialisation aux cours des décennies ou siècles à venir sera la disparation totale des religions. Ce qui est en revanche certain, c’est qu’une identité nouvelle et universelle est déjà en cours d’émergence pour le genre humain : celle d’humain, de terrien, de « citoyen du monde » disent certains.

Une identité dont la réalité est pour le moment occultée par l’appartenance à d’autres identités, la première d’entre elles étant la nationalité.

La rapidité et la violence de cette mondialisation, ajoutées à la conscience des multiples périls qui menacent les peuples et l’humanité (périls écologiques, périls sanitaires, périls économiques, politiques, technologiques, cosmiques…), nourrissent une angoisse existentielle et entraînent des phénomènes de replis identitaires. Le repli nationaliste et le repli communautaire de type religieux n‘étant pas des moindres.

Ces phénomènes, essentiellement réactifs, seront de courte durée. A mesure que la mondialisation se sera plus perçue comme un danger, un phénomène exclusivement économique ou institutionnel promu par une élite au pouvoir, mais comme un phénomène d’unification et d’élévation de la conscience planétaire, de dépassement des conflits mimétiques, des peurs et mécanismes d’appropriation qui les nourrissent au bénéfice d’une nouvelle ère de paix et de coopération entre les peuples, celle-ci finira par susciter un engouement et une confiance supérieurs aux angoisses et aux replis qu’elle suscite aujourd’hui.

A ce titre, tous les discours qui tendent à renforcer les phénomènes de cristallisation identitaire, au premier rang desquels les discours islamo-gauchistes, indigénistes, racialistes, etc… vont dans le sens inverse de l’Histoire et empêche une prise de conscience plus vaste et confiante de l’avenir.

C’est d’ailleurs bien pour cela que ces discours et ces modèles d’agrégation identitaire sont instrumentalisés par les progressistes comme Macron et ses sponsors, qui ne rêvent de dynamiter les états-nations au profit d’institutions supranationales et bientôt mondiales comme l’UE ou l’OMC. Le communautarisme joue pour eux le rôle d’opposant aux réflexes de régression nationaliste ou de durcissement républicaniste face à une mondialisation qu’ils voudraient strictement économique et financière, en vue d’instaurer une dictature mondiale du Marché.

En conclusion, la seule issue, le seul avenir, le seul modèle, le seul rempart à tous les périls pour la France, pour l’Europe et pour le monde, est d’ores et déjà inscrit dans l’idéal universaliste républicain.

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La France n’a pas à rougir de son modèle. Mais elle doit urgemment en retrouver la valeur et le sens authentiques. Parce que ce modèle, celui de la démocratie universelle, est précisément la matrice de la civilisation mondiale, la seule possible, à laquelle nous sommes destinés.

Mais pour parvenir à cette résurrection, nous devons impérativement tourner le dos à nos peurs et à nos orgueils. Et nous ouvrir avec confiance au monde.

Le réflexe de repli nationaliste est la pire chose pour nous. Parce qu’il nous enfermerait dans un rêve d’une France qui n’a jamais existé. L’idée de la France a toujours été universaliste. Du temps des rois et des empires, elle s’est opposée à d’autres modèles en Europe, portés par d’autres familles régnantes. De Charlemagne à de Gaulle, en passant par Louis XIV et Napoléon, la France a toujours eu un destin et un projet universel, émancipateur et fédérateur.

Les valeurs résumées dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, portées par une République née dans le sang, le monde se les est appropriées avec la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, promulguée en 1948 au terme de deux guerres mondiales et plus de 100 millions de morts.

Ce sont ces idéaux, éprouvés depuis plus de 200 ans et adoptés par de multiples nations, qui fondent les bases de l’humanité unifiée et réconciliée de demain.

Les réseaux sociaux entre désinhibition, scandale et conscience collective

Dans un article intitulé De la perte des inhibitions sur les réseaux sociaux publié dans la revue Jésuites de Suisse Romande, Christian Rutishauser, analyse les phénomènes de désinhibition sur les réseaux sociaux. Et la montée des insultes, propos haineux aussi violents que décomplexés permis par la distance et l’anonyme du « monde virtuel ».

Cette analyse est juste, bien que peu nouvelle. Les réseaux sociaux autorisent en effet toutes les dérives, tous les excès, toutes les bassesses.

Enfin presque : un centimètre carré de peau illicite publié sur Facebook et l’on est aussitôt cloué au piloris, éjecté ou mis en quarantaine. Dans la culture puritaine anglo-saxonne, la liberté d’expression est bien plus large qu’en France. En revanche l’exhibition des parties intimes du corps équivaut à un crime de sang.

Je précise cela parce que même si cette réflexion n’a pas été motivée par l’affaire Griveaux, sa concomitance force à aborder le sujet.

En fait la question à se poser serait plutôt : que se passerait-il aujourd’hui si les réseaux sociaux n’existaient pas ? Ou s’ils étaient censurés de la même façon que les discours publics, interdisant tout écart de langage et de pensée hors des sentiers balisés de la dictature du politiquement correct ?

Les réseaux sociaux sont un espace ouvert à tout et à tous. Et donc le reflet de notre société, de ses attentes, de ses engouements et de ses angoisses. Ils ne sont ni bons ni mauvais. On y trouve ce qu’on y apporte ou ce qu’on vient y chercher.

Si la parole y est davantage désinhibée qu’ailleurs c’est à cause de la distance que crée l’écran, lequel paradoxalement rapproche en rendant presque intimes des interlocuteurs parfois situés à des milliers de kilomètres. Le tutoiement y est plus naturel que dans la « vraie vie ». On y décline son identité ou pas un peu comme on veut sur son profil. Mais aucune présentation n’est nécessaire pour rentrer abruptement dans le vif d’un échange. Il suffit d’un mot qui accroche, et hop ! On réagit aussitôt. Pas de salamalecs, pas de codes sociaux complexes : on like, on râle ou on passe.

Toutefois, on aurait tort d’opposer le monde réel où la proximité physique permettrait de limite la charge violente dans les rapports humains, et le « monde virtuel » dont le caractère presque « irréel » permettrait toutes les décompensations.

Car les réseaux sociaux sont des médias d’interaction et d’échange tout aussi « réels » qu’un dialogue à une terrasse de café, une conférence dans un amphithéâtre ou une rencontre impromptue dans la rue. La seule différence, c’est l’absence d’interaction physique et le recours à un médium : ici l’écran et le clavier d’ordinateur, le réseau télématique et un « espace » virtuel appelé « réseau social » qui fixe le cadre et les modalités de l’échange : Facebook, Twitter ou autre.

Il ne viendrait à personne l’idée de désigner comme « virtuel » une conversation téléphonique ou un échange épistolaire, au motif que les interlocuteurs ne pourraient se voir ou se toucher. Tout ce qui se fait et se dit sur les réseaux sociaux est bien « réel », même si la densité du message paraît moins prégnante et plus éphémère.

Cette dichotomie arbitraire entre le « réel » et le « virtuel » révèle une confusion il est vrai très commune entre la réalité et la matérialité. Or la réalité, ce n’est pas la matière. Selon la physique quantique, c’est même tout l’inverse : ce que nous nommons habituellement « réalité » n’est en vérité que le produit d’une conscience qui interagit avec elle. Rien n’est intrinsèquement, objectivement « réel », sinon la conscience elle-même.

En conséquence, les réseaux sociaux ne sont que des moyens (physiques : câbles, serveurs, ordinateurs…) permettant à des consciences humaines parfois très éloignées physiquement d’interagir consciemment entre elles. Ce phénomène est tout à fait réel, quand bien même il n’y a pas d’interaction physique de proximité entre ces êtres conscients.

C’est d’ailleurs sans doute pour cela que ce qui rend perceptible comme « réel » la présence de ces consciences les unes aux autres, c’est précisément la charge émotionnelle qui accompagne les messages, et la façon dont ils sont perçus, interprétés. D’où l’usage fréquent d’emoticons pour transcrire les états émotionnels, sincères ou mimés, des interlocuteurs et colorer affectivement les échanges.

Or quand ces émotions s’emballent, on atteint vite les sommets. D’autant que l’absence d’interaction physique interdit toute régulation naturelle des affects selon le jeu habituel des émotions, des réactions et de la violence physique contenue : quand deux individus sont face-à-face, ils n’en viennent pas aux mains chaque fois qu’il y a un désaccord entre eux. Le langage joue un rôle de compensation et de sublimation émotionnelle. Quand deux individus sont à une distance telle qu’ils ne peuvent s’atteindre, il est plus facile et moins dangereux de se lancer des anathèmes. Le langage joue alors le rôle de substitut aux intimidations sournoises, aux menaces contenues et au rapport de forces physique et dynamique qui orientent l’échange vers une résolution non violente des conflits quand deux interlocuteurs se font face.

Les réseaux sociaux servent donc souvent d’exutoire. Et l’on peut très vite se fâcher avec un véritable ami, ou adresser des insultes à un parfait inconnu pour une virgule de travers.

D’où la nécessité de fixer des limites, pour éviter les atteintes aux personnes, les violences verbales, les propos racistes, xénophobes, homophobes. Tout ce que notre société « civilisée » croit avoir évacué en le déclarant illégal. Mais qui revient toujours ici ou là comme un retour du refoulé quand la parole est trop jugulée.

Qu’il y ait des phénomènes de décompensation verbale et affective sur les réseaux sociaux c’est un truisme. C’est même l’une de leurs fonctions de base. Les réseaux sociaux sont un café du commerce mondial. Même pas besoin d’être un peu ivre pour être désinhibé. Ça fait partie du jeu et chacun part du principe que cela ne prête pas à conséquence. Au pire on renouvelle son stock d’« amis » ou on dégage en un clic celui ou celle dont les propos nous ont ulcéré. Avec l’arme létale du « signalement » lorsqu’on a affaire à un énergumène qui dépasse les bornes. Si tu dépasses la limite, je te grille. Game over.

Tant qu’on reste dans les clous définis par les règles du réseau social, tant qu’on n’attaque pas directement un autre utilisateur avec des menaces, des insultes ou des propos graveleux, on peut se lâcher, user de toutes les provocations, se défouler sur un personnage public en le traitant de tous les noms.

Les réseaux sociaux c’est un peu la farce médiévale, le punching ball, et un théâtre populaire où chacun se met en scène pour jouer tout à tour le procureur, le défenseur, le justicier, le sage, le docte, le fou, l’indifférent…

Politiques, VIPs et starlettes d’un jour en prennent pour leur grade. Comme tous les arrogants qui se prennent pour des lumières. Ça fait partie du jeu.

Sans les réseaux sociaux, comment expurger toute cette hargne, ce ressentiment, cet esprit révolté, contestataire, parfois excessif et surjoué, mais aussi parfois fort salutaire en démocratie ? Pour ceux qui ne sont pas inscrit dans un club de boxe ou qui ne jouent pas à Mortal Kombat sur leur console, reste Twitter, Facebook, où l’on peut se payer une célébrité, un ministre, un artiste bidon à coup de Tweet assassin. Et si l’on est malin, ruiner son image en quelques heures grâce à l’effet viral.

Quand les mécanismes habituels de régulation politique entre pouvoirs et contre-pouvoirs ne fonctionnent plus, les réseaux sociaux et les phénomènes de masse qu’ils engendrent restent un moyen de mettre en scène les conflits.

On le voit aujourd’hui en France avec cette opposition entre un pouvoir autoritaire qui méprise objectivement le peuple, et une partie croissante de ce peuple déterminée à en découdre contre une Police dernier rempart d’un pouvoir délégitimé.

Sans la liberté de parole sur les réseaux sociaux, les forums de discussion, sans les médias et journalistes indépendants, il ne reste plus que la rue et le rapport de forces physique pour régler les conflits.

Le rôle des réseaux sociaux est encore plus évident dans les pays qui ne sont pas démocratiques, où la liberté d’expression, la liberté de la presse, la liberté de réunion sont limitées ou inexistantes. Twitter, Facebook, Instagram quand ils ne sont pas interdits ou bridés, sont les seuls espaces où peut s’exprimer la parole de citoyens opprimés par la dictature, qu’elle soit militaire, idéologique ou religieuse. Et de prendre à témoin la conscience mondiale au nom de valeurs universelles.

Un véritable progrès pour l’émergence d’une conscience planétaire unifiée.

Revenons à Griveaux. Bien sûr ça n’est pas très joli d’exposer ainsi à la vindicte publique une vidéo très « privée » et pas franchement élégante d’un homme politique pris la main dans le slip en train de révéler ses parties intimes à une inconnue.

Mais ce qui doit nous interroger c’est cet empressement soudainement unanime des politiques à dénoncer la méthode – objectivement illégale – sans prendre le recul nécessaire pour en décrypter les motivations.

« Démocratie en danger« , « complot de Poutine » : quelles outrances n’a-t-on pas entendues à propos d’une anecdote somme toute banale, même si elle a coûté sa carrière à un politique corrompu émanant du sérail présidentiel.

« Malheur à celui par qui le scandale arrive ! », dit l’Evangile (Mt 18:7). S’empressant aussitôt d’ajouter : « Il est nécessaire que des scandales arrivent. »

Jésus parle ici des enfants « scandalisés », pas des adultes coquins qui jouent au docteur pendant que bobonne fait la tambouille. Inutile de chercher bien loin dans l’actualité de l’Eglise pour comprendre quel genre de scandales ce verset peut aujourd’hui évoquer…

S’agissant de l’affaire Griveaux et du rôle de propagation virale des scandales que jouent les réseaux sociaux, l’affaire n’est pas tant morale que politique. Il s’agit de ternir l’image d’un politique qui s’était présenté lui-même comme un bon père de famille, en révélant à ses électeurs et à l’opinion publique que la réalité est tout autre.

D’ailleurs dans ce jeu de l’arroseur arrosé on peut se demander qui est vraiment celui « par qui le scandale arrive ». Est-ce Piotr Pavlenski, cet activiste russe qui a publié la vidéo ? Ou n’est-ce pas plutôt Benjamin Griveaux lui-même, qui s’est rendu coupable de tartuferie en désavouant sa famille, sa respectabilité personnelle, sociale et politique ?

Le procédé permis par les réseaux sociaux est certes immoral et illégal, puisqu’on porte ainsi atteinte à la vie privée d’un homme et à l’honorabilité de sa famille. Mais n’est-ce pas in fine un acte qui sert la démocratie puisqu’il met fin à une hypocrisie, à une tromperie électorale ?

Griveaux avait lui-même utilisé son image de « bon père de famille » comme un argument de campagne pour donner l’image de ce qu’il n’est pas. Il avait donc choisi de rendre public ce qui relève a priori de la vie privée : son couple et ses enfants. Le seul moyen d’apporter un démenti à cette évidente tromperie était donc de rendre public certains éléments de sa vie privé qui infirment objectivement les précédents.

En fait, toute forme de tromperie délibérée de l’opinion quant à la personnalité ou à l’honorabilité d’un candidat est en soi un scandale en puissance. Elle l’est déjà pour ceux qui sont dans la confidence. Elle le devient de façon irréfutable quand le scandale est rendu public.

Bien sûr la fonction des réseaux sociaux ne doit pas devenir de rendre public tout ce qui est privé dans la vie des autres, dans une traque frénétique de la vérité, de la transparence et d’une moralité souvent de façade, utilisée comme arme de pouvoir et de contre-pouvoir. Ce qui reviendrait à établir un régime de terreur.

Mais utilisée à bon escient, cette arme de l’outing politique peut s’avérer fort utile pour dénoncer la corruption, le mensonge.

« Il est nécessaire que des scandale arrivent »… Le scandale ne doit pas être recherché a priori. Pas plus que l’exercice de la désinhibition sur les réseaux sociaux. Mais comme la désinhibition est un phénomène de décompensation personnelle de la charge émotive et affective en grande partie nourrie par l’hyperviolence d’une société normative tout entière ordonnée par la pensée unique, le politiquement correct et l’autocensure permanente, le scandale politique est une arme démocratique parfois nécessaire pour désavouer des responsables coupables de corruption, de tromperie, de mensonge, de dissimulation. Autant de dérives qui mettent en cause leur capacité à représenter leurs électeurs et à exercer des fonctions publiques.

On doit se protéger des dérives de l’étalage public, des accusations gratuites et des sentences prononcés par les effets de meute favorisés par les réseaux sociaux.

Mais on doit aussi se protéger contre l’excès d’hypocrisie, la violence et le ressentiment légitime qu’il nourrit quand la morale publique devient une supercherie, un écran de discours et de comportements conformistes faux destinés à masquer la lâcheté de ceux qui sont supposés montrer l’exemple.

Celui qui mettait en garde contre la survenue des scandales dénonçait avec une vigueur bien plus grande l’hypocrisie, la duperie, le mensonge des hommes de pouvoir. En particulier ceux qui s’autoproclamaient les gardiens de la norme légale, comportementale, identitaire et de la morale sociale ou religieuse.

Ce qui serait souhaitable qu’il advienne à propos des réseaux sociaux, c’est une conscience majoritaire et citoyenne. Une conscience qui utilise ces réseaux comme un outil pour préserver la vitalité et l’authenticité des principes universels contre leur instrumentalisation par tous les pouvoirs.

Plutôt qu’un espace d’exhibition et de contentement narcissique égoïste, comme c’est souvent le cas aujourd’hui.

Que les indignations individuelles et collectives ne visent pas à conforter les egos dans des jeux de rivalité mimétique exacerbée, mais qu’elles servent l’intérêt général et le Bien commun.

Toute colère, toute indignation, toute rupture volontaire avec le consensus imposé n’est pas mauvaise en soi. Si elle sert la vérité, la dignité, la justice, l’intérêt du plus grand nombre.

Mais on ne peut « moraliser » les réseaux sociaux en imposant des règles supplémentaires, comme le fait souvent Facebook. Encore moins en prétendant les réguler de l’extérieur en surveillant davantage les profils, les échanges, comme voudraient le faire certains politiques orwelliens.

On ne peut rendre ces réseaux plus éthiques et utiles à l’humanité qu’en élevant le niveau de conscience global. En s’interrogeant sur la meilleure façon de les utiliser face à l’infinité des possibles. Et cela passe par chacun d’entre nous.

Quick Charia, l’islamisme soft sur votre plateau repas

Article mis en ligne sur Facebook le 3/8/2018: Corrigé le 4/8/2018.


Chers amis,

Je partage avec vous ce coup de gueule.

Ou plutôt cette réaction raisonnée et citoyenne face à ce que s’apparente à une nouvelle victoire du salafisme en France.

A la base une simple mésaventure.

Apparemment insignifiante. Presque dérisoire.

Pas de quoi fouetter un chat, affoler la Une des médias ou mobiliser la rue, me direz-vous.

Juste l’un de ces petits (ou gros) « détails ».

Petits mais symptomatiques d’une dérive, d’une lente évolution, d’un phénomène rampant et sournois souvent décrié et qui résiste aux tentatives d’apporter des solutions idoines.

Une évolution marquée par l’avancée progressive du salafisme et de l’extrémisme musulman en France.

Lesquels entendent ouvertement et sans complexes appliquer leur stratégie d’islamisation de la société française.

Notamment en enfonçant des coins dans les remparts d’une laïcité par ailleurs contestée et fragilisée.

Et en dénaturant avec une méthodique perversité et une rhétorique éprouvée les principes mêmes de notre République.

Certes on est loin des attentats de Charlie, du Bataclan ou de Nice.

Pourtant c’est l’un de ces petits grains de sable, qui ajoutés les uns aux autres viennent peu à peu gripper le fonctionnement de nos institutions, grignoter nos libertés fondamentales et saper les bases de notre démocratie.

Une démocratie bien menacée. Rongée de l’intérieur comme de l’extérieur par des modèles concurrents ou franchement hostiles.

Une situation qui risque à terme de mettre en péril les fondements de notre République et ses valeurs humanistes.

Et faire péricliter toute tentative de garantir les bases d’un vivre ensemble respectueux des écarts et des différences, mais attaché à faire corps, à faire peuple commun sinon Fraternité. Démarqué en tout cas des forces de dislocation centrifuges, des clivages identitaires, communautaires et des conflits mimétiques.

Une situation face à laquelle juges débordés, politiques pressés ou clientélistes, et intellectuels angoissés semblent incapables d’apporter des réponses justes, pérennes, aptes à corriger le tir. Sinon à déployer une Vision pour construire un avenir de paix et d’unité.

Un boulevard pour les pires écueils qui menacent à plus ou moins long terme notre identité, notre culture, nos valeurs et notre modèle républicain, si jalousement et chèrement défendus.

D’un côté celui d’une islamisation et d’une libanisation de la France. En marche objective et même accélérée. N’en déplaise aux partisans d’un relativisme coupable, à ceux qui craignent de renforcer la stigmatisation des musulmans en dénonçant ce danger, aux suiveurs et aboyeurs moutonniers incapables de raisonner par eux-mêmes. Et bien que l’instrumentalisation qui en est faite par l’extrême droite en brouille l’analyse et tende à discréditer toute dénonciation un peu ferme.

Et de l’autre la porte ouverte aux pires extrémismes xénophobes. Incarné par cette même extrême droite.

Sinon à une forme de totalitarisme musclée accédant au pouvoir par les voix démocratiques à la faveur de crises, une exaspération populaire sur fond de délitement moral, de perte des repères, de confusion hystérisée, conduisant à des sursauts réactifs des peuples face au sentiment de déliquescence généralisée. Comme à l’incapacité d’élites déconnectées, autistes ou cyniques à prendre en compte leurs difficultés et revendications.

On l’a vu tout récemment avec l’arrivée au pouvoir en Italie du front d’extrême droite aux relents néo-mussoliniens. Et cette vague populiste sinon crypto-fasciste qui déferle depuis 10 ans sur les démocraties européennes et aux Etats-Unis.Ce sentiment de déliquescence, terreau des extrémismes de tous bords, se nourrit d’une forme de terrorisme intellectuel beaucoup plus insidieuse que celui de Daesh, dont on parle hélas assez peu. Et dont on mesure mal les vrais dangers tant on s’y est accoutumé.

Il s’agit du terrorisme moral exercé par l’hégémonie de la Pensée unique et le Politiquement correct, instruments du Système.

Terrorisme sournois car infiltré dans les discours, les schémas de pensée et les esprits.

Et qui nivelle discours, modèles comportementaux et valeurs, en s’opposant à toute expression libre, claire et directe de vérités dérangeantes qui risqueraient de mettre en cause certains modèles établis.

Vérités aussitôt raillées et détournées en accusations réflexe (« théorie du complot », discours victimaires, moralisation outrancière, emballement névrotique sur des broutilles…) visant à verrouiller tout débat, à empêcher tout discernement serein, à culpabiliser ou marginaliser les détracteurs.

Un terrorisme très efficace en revanche pour semer la confusion, imposer des modèles de pensée simplistes, faciles à reproduire, et gommer tout esprit de discernement nuancé.

Mais aussi et surtout à manipuler les esprits en traçant et en contrôlant discours et opinions.

Un phénomène largement conceptualisé par les sociologues du début du 20e siècle qui se sont attachés à décrypter les mécanismes de la psychologie et de la manipulation des foules. Et illustrés par des romans prophétiques comme 1984 d’Orwell, ou Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley. Plus récemment par des films comme Matrix ou V comme Vendetta.

En tout cas ce terrorisme empêche clairement les autorités institutionnelles, juridiques, politiques, morales ou intellectuelles de ce pays de faire leur travail correctement, en toute indépendance, sans être soumises en permanence à la double pression vindicative des gardiens du Système et d’une opinion grégaire.

Comment dès lors faire appliquer la Loi, sanctionner les contrevenants, veiller au respect du Droit démocratique, défendre les libertés individuelles et les valeurs de la République ? En tout cas sans être soumis à l’exercice d’une censure permanente. Et de mécanismes réducteurs, totalisants sinon totalitaires.

Mais venons-en au fait après cette longue introduction.

Lors d’un voyage au printemps dernier dans le Midi, je me suis vu confronté à un incident assez banal, mais très symptomatique de ce qu’on peut aisément interpréter comme une volonté d’imposer la charia dans un lieu tout à fait surprenant, a priori épargné par ces dérives.

De séjour à Nîmes, je me suis rendu dans un restaurant Quick situé à deux pas des Arènes, sur l’imposante Esplanade Charles de Gaulle. L’équivalent de la Place de l’Hôtel de Ville à Paris.

J’y ai commandé un menu du type cheeseburger bacon, un classique de cette enseigne et de bien d’autres marques de fast-foods.

A ma grande surprise le serveur m’a signifié que cette spécialité emblématique de la marque ne figurait pas au menu de l’établissement.

Lequel refusait tout simplement de servir à ses clients de la viande de porc.

Stupéfait, j’ai fait part de ma surprise à l’intéressé, qui bien qu’impuissant m’a immédiatement rejoint dans mes griefs. Estimant lui aussi inadmissible qu’un restaurant Quick applique ainsi la charia, mais pourtant bien obligé d’obtempérer.

J’ai failli tourner les talons après avoir fait un scandale.

Mais j’ai préféré me raviser et employer des moyens plus efficaces pour dénoncer ce procédé scandaleux.

Lequel constitue il faut le rappeler un délit manifeste, et une atteinte non négligeable aux principes de liberté, d’égalité des citoyens devant la loi, et de laïcité.

J’ai donc écrit une lettre au directeur de ce restaurant très fréquenté par des Nîmois et des touristes en plein cœur de Nîmes.

Je la soumets à votre lecture (au bas de cet article), et vous invite à en discuter.

Face à un tel état de fait et une impunité étonnante (Nîmes une ville bien ancrée à droite, avec un maire Républicains tendance Wauquiez, et un électoral FN qui aligne des scores importants aux élections), je me suis résolu à en parler à des amis nîmois qui ont partagé mon émotion. Une colère nourrie par une exaspération croissante face à la montée réelle de la délinquance, de la criminalité et de l’insécurité à Nîmes.

Une ville et une région à fortes populations immigrées, à fort taux de chômage, confrontées ces dernières années à un afflux massif de réfugiés, qui se singularisent selon la Police par une criminalité galopante, et une forte prévalence d’islamistes doctrinaires bien actifs dans leurs rangs.

Ce n’est hélas pas un fantasme parano digne de Valeurs Actuelles. Ni un de ces mensonges alarmistes et outranciers dont le FN est coutumier. Encore moins un cas isolé. Tout le pourtour méditerranéen est en effet concerné.

Une triste réalité à laquelle sont confrontés les habitants. Y compris les jeunes Nîmois enfants fils de parents immigrés de 2e ou 3 générations. Ils en subissent eux aussi les déboires, pris en tenaille entre une xénophobie rampante et des tentatives de récupération de la part de ces fanatiques, pourtant ultra minoritaires.

Face à ce constat, comment agir ?

N’est-il pas déjà trop tard pour infléchir l’évolution et parer à des menaces plus graves ?

Il appartient à chaque citoyen, croyant ou athée, quelles que soient ses propres origines, récentes ou lointaines, son appartenance éventuelle à une communauté, de prendre ses responsabilités, d’alerter, de sensibiliser. De proche en proche, ou en prenant à partie responsables et élus.

Avant que les urnes ne parlent de façon funeste.

Il ne s’agit pas de stigmatiser, d’attiser des peurs, rivalités ou tensions qui risqueraient de nourrir les frustrations et tentations de se marginaliser.

Mais d’être clairs, rigoureux, sans ambiguïté, paresse ou complaisance, qui font le terreau quotidien des extrémistes de tous bords et des ennemis de la République.

Réveillons-nous et agissons ensemble, mais aussi chacun à sa mesure.

Ne nous laissons pas endormir par une actualité insipide qui brodé sur des questions mineures, en tout cas sans comparaison avec ces enjeux : le foot, Benalla, ou le dernier petit commentaire d’un sous-ministre sur Twitter ou à la télé.


Lettre ouverte au Directeur du Quick de Nîmes
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Cher Monsieur,
Je suis journaliste indépendant, membre et ancien dirigeant de plusieurs associations citoyennes de dialogue intercommunautaire, de défense des valeurs républicaines et de la laïcité, et ancien conseiller de quartier de la Ville de Paris.
Lors d’un récent déplacement à Nîmes et dans sa région, je me suis rendu à votre restaurant pour y commander un menu au comptoir.
J’ai été alors très surpris d’apprendre que votre restaurant refusait de servir à ses clients des plats contenant de la viande de porc.
Ce qui est contraire me semble-t-il à ce que pratiquent l’ensemble des restaurants Quick présents sur le territoire français. Lesquels proposent à peu près tous les mêmes spécialités et formules.
Je crois savoir que depuis sa création, Quick comme d’autres enseignes de restauration rapide américaines ou européennes, a toujours proposé dans ses menus, en France du moins, des hamburgers contenant du bacon.
Cette décision, dont je me suis ému auprès de votre employé qui a partagé ma réprobation, constitue une contradiction flagrante avec la politique de Quick en France. Une société belge rachetée récemment par le groupe américain Burger King. Lequel que je sache n’est pas une entreprise islamique.
En effet cette décision surprenante de la part d’un restaurant Quick situé en plein centre de Nîmes, sur l’emblématique Esplanade Charles de Gaulle, à quelques mètres des Arènes de Nîmes fréquentées par de nombreux touristes, a quelque chose de proprement révoltant.
Notamment parce qu’elle s’apparente à une facon non explicite d’appliquer la charia sur le territoire français, au cœur d’une grande ville vivant presque exclusivement du tourisme. Et non dans une banlieue reculée où ne vivent que des communautés issues de l’immigration, en grande partie musulmanes.
Cette façon d’imposer sans le dire la charia à vos clients et salariés est tout à fait inadmissible.
En particulier dans un lieu public et un établissement commercial appartenant à un groupe multinational de très forte notoriété, et hors de tour contexte cultuel ou communautaire.
Et donc en contradiction complète avec la loi française.
Je vous signale que cette décision constitue un délit passible d’une amende.
A titre personnel j’ai des amis musulmans qui gèrent des restaurants halals de type kebabs. Et je ne vois aucun problème à ce que ces restaurants ne servent pas de porc à leur clientèle, mais au contraire des plats et de la viande certifiés halal, ce qui me semble tout à fait normal pour ce type de restaurants.
De même je trouve normal que des chaînes de restauration rapide proposent à leurs clients le choix entre plusieurs menus, dont certains cashers ou halals si cela correspond à une demande.
Mais concernant la chaîne Quick, une telle décision ne peut être comprise que comme une concession inacceptable au communautarisme local.
Compte tenu du contexte démographique d’une ville comme Nîmes et d’un département comme le Gard, je comprends que vos clients puissent être pour une large part issus de l’immigration africaine ou maghrébine. Et donc pour une large part sinon une majorité de confession musulmane.
Vous n’êtes pas non plus sans savoir que les tensions communautaires qui ont nourri parfois tragiquement l’actualité de notre pays obligent autorités et responsables à une vigilance particulière pour faire respecter les lois de la République, en particulier en matière de laïcité.
Notamment en refusant de céder aux pressions d’une minorité au sein de la minorité musulmane, qui entend faire fi de nos lois et imposer les siennes, en complète rupture avec la République, le respect des libertés individuelles, des principes d’égalité devant la loi, de la laïcité et du vivre ensemble.
Je vous invite donc à exercer sans plus attendre votre responsabilité de manager et de citoyen, en amendant une décision qui vous met personnellement en situation d’enfreindre la loi.
Je ne manquerai pas d’en référer le cas échéant au Maire de Nîmes et au Préfet du Gard. Afin qu’un arrêté municipal ou préfectoral soit promulgué visant la fermeture administrative provisoire de votre établissement, dans l’attente d’ouvrir une enquête administrative ou judiciaire.
J’en informe également la Direction Générale de Quick France. Et celle de Burger King aux États-Unis.
Certain qu’elles ne manqueront pas de vous rappeler vos devoirs et responsabilités concernant le respect des lois et réglementations en vigueur dans notre pays.
Cordialement,
Christophe Claudel